PROGRAMME DE MAINTIEN DE LA FERTILITE DES SOLS DU CANTON DE VAUD

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1 PROGRAMME DE MAINTIEN DE LA FERTILITE DES SOLS DU CANTON DE VAUD Le présent document a pour objectif de rendre accessible, aux personnes intéressées, les informations et réflexions recueillies sur la ressource «SOL» lors de l élaboration du. Afin de caractériser la situation initiale de la ressource «sol» dans le canton de Vaud, un inventaire des problématiques rencontrées et de leurs effets sur le sol a été dressé. L identification de ces problématiques et leur compréhension permet d étudier de manière exhaustive les principaux risques d impact de l agriculture sur la ressource naturelle «sol». Tableau 1: Problématiques identifiées et effets sur les sols agricoles vaudois Les différents effets à la parcelle, influençant les fonctions écologiques et biologiques des terres agricoles, se traduisent par un appauvrissement des sols en humus, par un déséquilibre de la structure du sol et par des sols de plus en plus difficiles à travailler. PERTE DE SOL PAR ÉROSION La carte des risques d érosion des sols 1, établie à l échelle suisse pour les zones de plaine et de colline, est un outil permettant d avoir une vue d ensemble des risques d érosion basés sur des paramètres locaux (relief, sol, précipitations). Une surface de 90'775 ha a été modélisée pour le canton de Vaud. Il ressort de l étude que 56% de la surface modélisée (soit environ 51'000 ha) ne présente pas de risque d érosion. Par contre, en admettant que toutes les terres assolées sont labourées et que les techniques culturales adéquates (prairie permanente, travail de conservation du sol, mesures de lutte, etc.) ne sont pas prises en compte dans l évaluation du risque, 13% de cette surface (soit environ 12'000 ha) 1 Carte à haute résolution du risque d érosion au raster 2x2 (CRE2), Gisler et al

2 se situe dans la marge critique où le danger de perte de sol par érosion est estimé entre 2 et 4 tonnes par ha et par an. De plus, 30% (soit environ 28'000 ha) dépassent le seuil des 4 tonnes par ha et par an, se classant ainsi comme étant des zones gravement menacées d érosion. Il y a donc potentiellement 40'000 ha de terres agricoles menacés par les phénomènes d érosion, entraînant irrémédiablement des pertes de sol. Figure 1 : Extrait de la carte des risques d érosion pour le canton de Vaud (rouge : risque élevé ; jaune : risque avéré ; vert : pas de risque) La carte des risques d érosion est consultable en ligne. Un lien internet est mis à disposition sur le site de Prométerre ( Les cultures sarclées, particulièrement celles cultivées au printemps (maïs, pommes de terre, betteraves, ), sont potentiellement des cultures à haut risque du point de vue de l érosion hydrique et des phénomènes de battance. La surface de ces cultures a triplé entre 1965 et 2009 (Source : OFS et SAGR). 2

3 Bien que les exigences PER imposent une couverture automnale des sols suivant la date de récolte de la culture précédente, les intercultures sont potentiellement détruites au 15 novembre et les sols ne sont pas couverts pendant l hiver. Afin de prévenir tout risque d érosion, la terre nue ne devrait pas être exposée aux intempéries. Ce n est qu en mettant en place une interculture rapidement après la récolte et jusque tardivement avant le semis de la culture suivante que cette protection par couverture est efficace, protégeant ainsi le sol des effets négatifs de la pluie, du soleil et de la sécheresse. Souvent précurseur des phénomènes d érosion, une mauvaise infiltration des eaux dans le sol peut aussi amener son lot d effets négatifs sur la fertilité. Un sol pauvre en matière organique absorbe moins d eau de pluie, qui ruissèle ensuite en surface et entraîne les particules de sols. L eau se concentre alors au point bas de la parcelle et forme une flaque. Ces zones sont peu favorables à un ressuyage rapide au printemps et à la croissance d une plante dans de bonnes conditions. L érosion du sol entraîne non seulement une diminution à long terme de la fertilité du sol cultivé, mais aussi des effets indésirables hors des terres cultivées, comme la charge des eaux en phosphore ou des dégâts aux bâtiments et aux infrastructures. DÉGRADATION DE LA QUALITÉ DU SOL L état organique des sols fait l objet de nombreux sujets de recherches, notamment sur le mode de gestion des sols (apports d amendements organiques ou pas) et l optimisation des techniques culturales. L objectif est de permettre au sol de produire durablement en maintenant une fertilité chimique et physique ainsi qu'en préservant la vie biologique. La dégradation d un sol est difficilement quantifiable car en partie subjective. Toutefois, l analyse du taux de matière organique est l indicateur généralement mesuré pour déterminer la qualité d un sol. Sol-Conseil a réalisé une étude comparative sur l évolution de l appréciation de la matière organique des sols entre et dans 2'500 à 3000 parcelles de terres assolées situées dans la plaine de la Broye, la Côte, le Gros-de-Vaud et le Chablais. Cette analyse montre que durant cette période, les sols pauvres en matière organique ont légèrement augmenté, les sols riches, très riches et humifères sont en léger recul, alors que les sols avec une teneur satisfaisante en matière organique semblent être restés constants. Sur la base de la carte des sols du canton de Vaud (échelle 1:10'000, recouvrement partiel), de la carte des géotypes et des connaissances des spécialistes de la DGE (anciennement le SESA), nous savons que certains types de sol sont plus sujets à des phénomènes de battance que d autres. Couplé à des pratiques culturales non restitutives de la matière organique du sol et à des cultures végétales non recouvrantes (p. ex. sarclées de printemps), le sol est soumis à des agressions physiques qui entraînent une déstructuration des premiers centimètres de terre, entraînant par la suite des bouleversements de la 3

4 granulométrie du sol, de sa capacité à absorber l eau et de sa fonction à accueillir une plante en croissance. L activité des vers de terre et autres organismes du sol étant encore mal connue, il n est pas encore possible de pouvoir les évaluer objectivement à ce stade du projet. Toutefois, les expériences des conseillers de terrain permettent de faire ressortir une tendance plutôt à la baisse de l activité des vers de terre dans les sols de grandes cultures, notamment par l absence de turricules en surface. Depuis 1965, l agriculture vaudoise se caractérise par une diminution constante des cheptels d animaux consommant du fourrage grossier et par une spécialisation des exploitations. Cette évolution est particulièrement marquée dans les zones de plaine où la spécialisation s est orientée majoritairement vers les grandes cultures. Ceci a entraîné une diminution des restitutions d engrais de ferme sur les terres assolées. Parallèlement, avec le développement des systèmes de détention des bovins sur litière profonde, la demande en paille des éleveurs a considérablement augmenté. Le prix de cette paille a également pris l ascenseur et incité les agriculteurs sans bétail à l exporter systématiquement de leur exploitation. La charge de travail et les coûts des machines (location ou entretien) n incitent pas les exploitations sans bétail à importer du fumier sur leur exploitation. Il en résulte actuellement que les échanges paille-fumier sont rares et que le fumier produit par les exploitations avec bétail reste sur celles-ci. Afin d illustrer la situation vaudoise en termes de paille et de fumier, une analyse des bilans de fumure a été faite sur un échantillon de 170 exploitations (100 exploitations avec bétail et 70 exploitations sans bétail). Les résultats sont présentés dans les deux tableaux suivants. Tableau 2 : Analyse des bilans de fumure de 170 exploitations vaudoises (70 sans bétail et 100 avec bétail) D une part, 86% des exploitations sans bétail exportent leur paille et parmi celles-ci, seulement un tiers (19 exploitations) compensent cette perte de matière organique par une reprise de fumier. D autre part, la moitié des exploitations avec bétail doivent importer de la paille et parmi celles-ci, les trois quart (38 exploitations) n exportent pas de fumier. 4

5 Il en ressort que les exportations de paille sont rarement compensées par des importations de fumier et que seules les exploitations très chargées en bétail doivent exporter leur fumier, ce qui n est pas courant dans le canton. La plupart des exploitations avec bétail ne sont pas forcées d exporter du fumier pour équilibrer leur bilan de fumure. Pour maintenir la fertilité des sols des exploitations sans bétail, il y aurait lieu d inverser cette tendance avec une politique incitant à une répartition plus équilibrée de la matière organique sur les sols du canton. D autre part, les surfaces herbagères dans les rotations, particulièrement favorables à la régénération ou au maintien d une bonne stabilité structurale, ont régressé de 22'600 ha (Source : OFS et SAGR), ce qui accentue encore le problème de fertilité des sols dans les exploitations sans bétail. Selon les conseillers de terrain, certains agriculteurs constatent eux-mêmes que les terres deviennent plus difficiles à travailler, sont davantage sujettes à la battance et à l érosion, que les rendements des cultures ont tendance à stagner, malgré les progrès en matière de génétique et de techniques culturales, et que l activité des vers de terre est plus discrète (voire absente). Les agriculteurs sont toujours plus nombreux à être préoccupés par l évolution de leurs sols. COMPACTION DES SOLS La situation de compaction des sols n est pas quantifiable. Aucune étude n a été faite sur la thématique. Par contre, l évolution du parc agricole et la spécialisation de certaines machines pour le travail au champ laissent à penser que les sols peuvent être localement compactés. Des entreprises apparaissent sur le marché agricole et proposent des travaux aux champs avec des machines spécialisées (pendillards, semis direct, récolteuses indépendantes, etc.). Pour des questions d emploi du temps, de rentabilité et de rationalisation, les travaux sont effectués avec de grosses machines et pas forcément dans de bonnes conditions d humidité du sol. D autre part, les standards de production de certaines cultures incitent les agriculteurs à «malmener» leurs sols par souci de rentabilité. Dans certains cas, la pression économique peut primer sur les bonnes pratiques agricoles. 5

6 SEMIS DIRECT ET NON LABOUR Le semis direct est pratiqué sur environ 4% de la SAU. Cette technique a pu être développée grâce aux progrès techniques réalisés, notamment l utilisation de disques à la place de socs lors du semis. Actuellement, il existe plusieurs types de semoirs de semis direct. Certains disposent de disques, de dents ou de disques à lames latérales. La technique du Strip-till se répand peu à peu également et consiste à passer une dent ou un disque jusqu à environ 20 cm de profondeur afin de créer un environnement favorable à la germination et l enracinement de la graine, puis de la plante. Le non-labour en général, et le semis direct en particulier, ont un effet positif à long terme sur le maintien de la fertilité des sols, en limitant l érosion et en favorisant l activité biologique. Ces techniques permettent également de réduire les coûts de mécanisation et de main-d œuvre et d économiser de l énergie. Une définition plus précise des différentes techniques se trouve à la fin de la «Brochure de description des exigences et des mesures SOL». Le passage au non-labour impose des exigences accrues pour le sol, les plantes et pour les agriculteurs qui le mettent en pratique. La charrue utilisée pour nettoyer la parcelle de ses adventices, restructurer le sol en profondeur et enfouir les résidus de la récolte précédente, permet simultanément de gommer certaines erreurs (ornières et autre compactage). Cependant, le travail profond du sol provoque et accentue les conséquences de l appauvrissement en matière organique des sols, causé également par l abandon de l élevage. Réussir en non labour implique donc une réflexion globale sur l ensemble de son système et la réappropriation de tout un raisonnement agronomique, dont la rotation et la gestion des intercultures en sont les points clés. MAITRISE DES ADVENTICES SANS HERBICIDE En 2012, environ 4% de la SAU est exploitée en BIO. Cela représente donc environ ha de SAU dans le canton de Vaud, dont les terres ouvertes ne sont pas désherbées chimiquement. Le marché propose plusieurs types de machines pour le désherbage mécanique des grandes cultures (houes rotatives, herses-étrilles, sarcleuses à dents, socs, étoiles ou à doigts). La gamme ne cesse de s étoffer avec des variantes avec ou sans guidage électronique. Le désherbage mécanique demande beaucoup de précision et d application de la part de l utilisateur car les réglages de la machine, le stade de la culture ainsi que des adventices et 6

7 l état du sol sont déterminants pour l efficacité de ces techniques. Comparées à l application d un herbicide, ces techniques mécaniques ont une charge en temps plus élevée par ha. D'autre part, certaines techniques d'implantation qui visent à réduire la dépendance aux herbicides sont en développement. Cela concerne les grandes cultures avec des associations d'espèces végétales ou la viticulture par un enherbement contrôlé sur la ligne. TECHNIQUES INNOVANTES AVEC COUVERTS ASSOCIÉS Depuis 2011, le canton de Vaud soutient les exploitants qui appliquent sur leurs exploitations des méthodes et techniques culturales contribuant à la lutte contre l érosion et à l amélioration de la fertilité des sols à long terme par des expérimentations dans le domaine du semis direct avec une utilisation très limitée des herbicides (Projet pilote de semis direct). Le but premier est de maintenir la fertilité des sols en limitant le risque d érosion et en stimulant l activité biologique du sol par le développement des mycorhizes et la fourniture de matière organique à la microfaune du sol. Ensuite, la réduction des intrants est un objectif majeur en limitant ou en renonçant à l utilisation de glyphosate ou de certains herbicides et en contrôlant le salissement des parcelles grâce à l implantation de couverts végétaux et la mise en place de cultures associées. 7

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