THESE. en vue de l obtention du grade de. le 7 juillet 2008

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "THESE. en vue de l obtention du grade de. le 7 juillet 2008"

Transcription

1 THESE en vue de l obtention du grade de DOCTEUR DE L UNIVERSITÉ DE TOULOUSE délivré par l INSA de Toulouse Spécialité : Génie des Procédés de l Environnement Présentée et soutenue par Angélique DELAFOSSE le 7 juillet 2008 ANALYSE ET ÉTUDE NUMÉRIQUE DES EFFETS DE MÉLANGE DANS UN BIORÉACTEUR JURY : Michael YIANNESKIS Professeur, King s College London Rapporteur Annie MARC Directeur de recherche CNRS, ENSAIA Nancy Rapporteur Nic LINDLEY Directeur de recherche CNRS, INSA Toulouse Examinateur Jéremy PRUVOST Maître de conférences, Université de Nantes Examinateur Olivier SIMONIN Professeur, ENSEEIHT Toulouse Examinateur Pascal GUIRAUD Professeur, INSA Toulouse Co-directeur Jérôme MORCHAIN Maître de conférences, INSA Toulouse Co-directeur École doctorale : Mécanique, Énergétique, Génie civil, Procédés Unité de recherche : Laboratoire d Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés

2

3 RÉSUMÉ Ce travail de thèse part d un constat : lors de l augmentation de la taille des bioréacteurs, des baisses significatives de performances sont observées lors de certaines cultures industrielles. Dans ces cultures, la diminution de la qualité du mélange entre la solution d alimentation en substrat et le milieu de culture est considérée comme étant l une des causes principales de la diminution des performances lors de l extrapolation des bioréacteurs. L objectif de ce travail de thèse a alors été d étudier le mélange dans les bioréacteurs de type cuve agitée afin d analyser les interactions potentielles entre mélange et réaction biologique. L étude du mélange a été réalisée en utilisant la Mécanique des Fluides Numériques. Deux simulations ont été réalisées : une simulation basée sur les équations de Navier-Stokes en moyenne de Reynolds (RANS), et une simulation des grandes échelles ou Large Eddy Simulation. La première étape de ce travail a été de valider les résultats des deux simulations réalisées avec des données expérimentales disponibles dans le jet de l agitateur. La comparaison des données expérimentales et numériques montrent qu une simulation permet de résoudre l hydrodynamique avec une excellente précision, elle a donc été utilisée pour caractériser le mélange au sein de la cuve. Un traçage numérique a été réalisé afin notamment d étudier l influence de la position du point d injection sur le mélange. Simultanément à l injection des traceurs, un suivi lagrangien de particules a également été réalisé dans le but d étudier les variations de l environnement que peuvent expérimenter des microorganismes. Mots-clés : mélange, réaction biologique, cuve agitée, turbulence, hydrodynamique, Mécanique des Fluides Numérique, Large Eddy Simulation, simulation RANS, suivi lagrangien de particules. ABSTRACT This study is based on a observation : when the size of a bioreactor increases, the biological production performances tend to decrease for some industrial cultures. This decrease is due in part to the reduction of the mixing efficiency with the scale-up of the bioprocess. Thus, the aim of this thesis was to study the mixing process in a bioreactor and to analyse the interactions between mixing and biological reactions. The mixing study was performed using Computational Fluid Dynamics. Two kinds of simulation were used : a Reynolds-Averaged Navier-Stokes simulation and a Large Eddy Simulation. The first step was to assess the numerical hydrodynamics of the two simulations from results obtained by Particule Image Velocimetry experiments in the impeller discharge of the stirred tank used. These first results have shown that the Large Eddy Simulation solve with an excellent accuracy the hydrodynamics, so the LES was used to caracterize mixing in the tank. The mixing of an inert scalar was followed to study the influence of the injection location on the mixing process. At the same time, a Lagrangian particle tracking was performed to study the variation of their microenvironment that can be observed by microorganisms. Keywords : mixing, biological reaction, stirred tank, turbulence, hydrodynamics, CFD, Large Eddy Simulation, RANS simulation, lagrangian tracking.

4

5 REMERCIEMENTS En premier lieu, je tiens à remercier mes directeurs de thèse, Pascal Guiraud et Jérôme Morchain, sans qui cette thèse n aurait jamais eu lieu. Merci pour la confiance et l autonomie qu ils m ont accordé au cours de ce travail. Une partie de ce travail n aurait pas été possible sans la contribution d Alain Liné. Un très grand merci pour l aide qu il m a apportée. Pendant longtemps, j ai été persuadée que la Mécanique des Fluides m était complètement inaccessible mais il m a démontré le contraire. Je tiens également à remercier l ensemble du jury pour avoir accepté de lire et de juger ce travail : Nic Lindley, Olivier Simonin, Jéremy Pruvost et plus particulièrement mes rapporteurs Annie Marc et Michael Yianneskis. Un merci particulier à Michael Yianneskis pour avoir accepté de lire une thèse dans une langue qui ne lui est pas familière. J ai débuté ma thèse au sein du Laboratoire d Ingénierie des Procédés de l Environnement, aujourd hui Laboratoire d Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés. Je souhaite remercier toutes les personnes que j y ai rencontrées, enseignants-chercheurs, doctorants, post-doctorants, stagiaires, personnel technique et administratif, qui ont fait, font et feront de ce laboratoire non seulement un lieu de travail mais également un lieu de convivialité et de rencontres. Un merci particulier à Danièle sans qui je me serais noyée sous la paperasse. Merci aussi pour tous les coups de main et les coups de pied aussi, dieu sait que j en ai besoin parfois... Tous mes remerciements également à l équipe enseignante du département de Génie des Procédés de l Environnement pour m avoir fait confiance et donné la chance d apprendre le métier d enseignant, d abord en temps que vacataire puis ATER. L enseignement fut pour moi une expérience très enrichissante. Un grand merci à Domi, Christelle, Stéphanie, Jean-Stéphane, Arnaud, Jérôme qui m ont formée et qui ont toujours été disponibles en cas de besoin. Merci également à Dominique (Téléphone!) pour tous les coups de main en cas de problèmes techniques (ou tout simplement quand je ne savais pas démarrer correctement une manip). Pendant ces 4 années passées dans le laboratoire, j ai rencontré de nombreuses personnes qui sont passées du statut de collègue au statut de pote et pour certains d ami. J aimerais pouvoir tous les remercier de manière individuelle mais la liste est longue entre les doctorants, post-doctorants et stagiaires partis et arrivés au cours de ma thèse... Donc un très GRAND MERCI à tous pour tous ces moments partagés (au labo ou ailleurs...), l entraide et le soutien qui ont fait que ma thèse s est déroulée dans un environnement convivial et agréable. Ces quatre années furent, grâce à vous tous, non seulement une expérience scientifique et professionnelle mais également une extraordinaire expérience personnelle.

6 Parmi toutes les personnes que j ai eu la chance de rencontrer au cours de mes 4 ans de thèse, je tiens tout de même à remercier individuellement ceux qui m ont accompagnée au quotidien, pendant toute la durée de ma thèse ou sur une période plus réduite. Cette période de ma vie ne fut pas de tout repos, autant pour moi que pour tous ceux qui ont eu à me subir au jour le jour... Pour commencer, un grand merci à ceux qui ont eu à côtoyer au bureau une espèce d autiste, sourde et muette, tous les jours de la semaine pendant près d un an. Merci à Mallory, Charlotte, Yanping, Mint et Seb d avoir réussi à me supporter. Une petite pensée également pour mes précédents colocataires de bureau. Je pense notamment à Carole, qui fut une petite maman pour tous les thésards qui ont débarqué au labo. Merci pour tous les services et les conseils d une vétérante. Une mention spéciale pour deux de mes (infortunés) colocataires de bureau qui ont eu à me supporter plus que les autres, à corriger ma thèse et, surtout, à subir mes ras-le-bol quotidiens lors de la rédaction de ma thèse. Galanterie oblige, commençons par Maelle. Veinarde qu elle est, elle débarque en thèse en octobre 2007, toute motivée, pour poursuivre la thématique engagée avec ma thèse et tombe sur une thésarde en fin de thèse et pas loin d être au fond du gouffre. Mais, Maelle toute crachée, même pas peur elle fonce et je l en remercie. Elle me fut d un grand secours pour : les corrections, ces petits repas du midi préparés avec amour, tous ces cafés bus et toutes ces clopes fumées (c est un miracle que j ai n ai pas fini avec un ulcère) à m écouter râler encore et toujours, les potins et autres ragots et les discussions chiffon (ça change agréablement des discussions boulot)... Dans cette thèse, il y a un peu de Florian au sens propre (trois petits points...) et beaucoup au sens figuré. Il fut bien plus qu un collègue et qu un ami pendant les deux années où nous avons partagé le bureau et où il a squatté le balcon de notre appart. Ce fut mon coach personnel sur la fin et ma thèse et moi-même lui devons beaucoup. J ai attrapé le virus de la Méca Flu grâce à (ou à cause de?) lui et nos discussions scientifiques généralement très animées (demandez à Maelle) que nous avons eu au boulot comme ailleurs (Je ne connais que lui pour parler de Méca Flotte jusqu à minuit dans un bar le jour de la Saint-Valentin) vont me manquer. Je ne saurai passer sur ceux qui ont partagé ma vie, week-end et jours fériés compris : mes colocataires. J ai partagé ma vie avec 2 colocotaires pendant 3 ans. En 3 ans, je n ai pas bougé de cette coloc mais mes colocs, eux, ont changé d une année sur l autre. Avant tout, je tiens déjà à leur tirer mon chapeau pour avoir réussi à supporter une ourse telle que moi! Commençons par l instigateur de ce projet de coloc : Monsieur Julien Reungoat. On a débarqué tous les 2 en thèse en octobre 2004, encore tout frais et tout jeunes, sans vraiment savoir ce qui allait nous attendre. On a vite trouvé des points communs : on est verseau, on est breton (si si je suis bretonne ne vous en déplaise! Il n y a pas que le Finistère Nord en Bretagne!) et on a tous les deux une descente qui ne fait pas honte à nos origines... De ça, et de bien d autres choses encore, est née l idée de cette coloc. Après 1 an de vie commune et 3

7 ans de thèse, je suis sure d une chose : Julien a l épaule la plus confortable que je connaisse... Aujourd hui, Julien est parti s exiler au pays des kangourous mais il y aura toujours une bière fraîche qui l attendra, quelque soit l endroit où je vais atterrir. L idée de la coloc a commencé avec Julien et moi-même, mais elle s est très vite étendu à Laurette, notre sosie officiel de Dalida et juke-box vivant (Ne faites jamais un blind test contre elle, vous n avez aucune chance). Jusqu ici, le destin ne semblait pas vouloir nous rapprocher. On a été voisines à deux reprises avant mon arrivée en thèse et on ne s est pour ainsi dire jamais adressé la parole. Et cela, malgré pas mal de connaissances, et certainement quelques soirées passées, en commun. Le destin a fini par nous rattraper avec mon arrivée en thèse dans la Liné Team. Un an, plusieurs apéros et squats sur son canapé plus tard, nous voilà en coloc et dans le même bureau, pour deux années de travail acharné, de shoppings, de soirées, de délires, et de quelques coups de gueule aussi... Mettez une cagole (avé l accent SVP) de Montpellier avec une Bretonne au caractère de cochon (que c est!) et le résultat peut être explosif, mais heureusement très passager. Au bout d un an, Julien nous quitte et voilà que débarque dans la coloc, et dans le même bureau aussi, un réunionnais, le petit Sam, tout frais arrivé d Afrique du Sud. Pendant un an, il nous a régalé de ses petits plats épicés (j en salive encore), de ses délires mais aussi de son caractère de cochon qui le rend si attachant. La valse des colocataires continue et nous en arrivons à la dernière coloc en date (aka la coloc des Crevards), celle qui a vécu ma rédaction de thèse de très très près, et qui a probablement vu le balcon occupé le plus souvent (Ah le bon vieux temps!). Je ne sais pas comment j aurai survécu sans cette coloc. Premier arrivé dans cette dernière fournée, le Ben qui a repris, avec brio, le rôle de cuisinier, et de râleur aussi, laissé vacant par le petit Sam. Il est l un des plus grands chieurs que j ai eu la malchance de rencontrer, mais il faut reconnaître que sans lui je serais morte de faim, de soif aussi probablement. Il fut aussi l un de ceux qui ont dû supporter mes ras-le-bol jour après jour. Étant passé par là lui-même très récemment, je pense qu il comprend maintenant. Une petite dédicace à Emeuh aussi qui a l immense courage de garder Ben de temps en temps. Les deux réunis m ont bien divertie avec leurs chamailleries quotidiennes. Dernier arrivé, Vincent aka Le Malien ou Le Fantôme ou Monsieur Météo, qui m a également empêcher de mourir de faim (et de soif) en me nourrissant de délicieuses pâtes et de quiches de temps en temps. Le pauvre, il a dû supporter deux thésards en rédaction en l espace d un an et, en nous voyant, je doute qu il ait regretté de ne pas aller jusqu au bout de sa thèse. A toutes ces personnes qui ont partagé mon bureau et mon appart pendant cette thèse, je dois beaucoup. Je dois également énormément à ma petite pouf Marlène. Elle est arrivée quelques mois après Julien et moi au labo, elle aussi en thèse, elle aussi Bretonne (Ce fut une invasion) et elle aussi Verseau. Il faut croire qu on était destiné à bien s entendre. A la fois coupine, grande soeur et maman, elle m a accompagnée tout au long de ces quatre ans de thèse et fut un soutien de tous les instants. Je ne pourrais jamais assez la remercier pour tout ce

8 qu elle a fait pour moi. Je tenais juste à dire : Da garout a ran ma poule. Voilà, je crois que j ai fait le tour des personnes qui m ont accompagné au quotidien sur ce petit bout de chemin. Il me reste à remercier maintenant les personnes qui m accompagnent depuis toujours. Tout ce que je suis aujourd hui et tout ce que j ai réalisé, je le dois avant tout à ma famille. Il n y a pas de mots assez forts pour exprimer toute ma reconnaissance pour leur soutien de tous les instants. Un grand merci du fond du coeur à mes parents qui m ont toujours soutenue dans les choix que j ai fait. Quant à mes deux géants de frérots, Régis et Fabrice, ils furent également d un grand soutien moral au cours de cette thèse. A eux aussi, je dois beaucoup. Une petite pensée enfin pour la dernière addition au clan Delafosse : Maïwenn. Du haut de ces presque 4 ans, elle fut, et reste, une vraie bouffée d oxygène pour moi.

9 TABLE DES MATIÈRES NOTATIONS 1 INTRODUCTION 5 CHAPITRE 1 : SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE 9 1. Réactions biologiques et bioréacteurs : Quelques notions Métabolisme microbien Fonctionnement des bioréacteurs Modification de la composition de l environnement : réponse des microorganismes Modélisation des réactions biologiques Modèles non-structurés Modèles structurés Conclusion Interactions entre mélange et réaction biologique : Mise en évidence expérimentale De l échelle du laboratoire à l échelle industrielle Hétérogénéité de mélange dans les bioréacteurs de laboratoire Hétérogénéité de mélange dans les bioréacteurs industriels Existence de gradients de concentration en substrat carboné Conséquences sur les performances biologiques Conclusions : Mélange et fonctionnement biologique Mécanismes de mélange turbulent Caractérisation de l état de mélange

10 3.2 Mécanismes et échelles du mélange turbulent Macromélange ou Mélange convectif Mélange inertiel-convectif ou Mesomélange Mélange visqueux-convectif ou Micromélange par incorporation Mélange visqueux-diffusif ou Micromélange par diffusion Conclusions Modélisation du mélange turbulent Mécanique des fluides numérique Approche mécanistique Modélisation du macromélange Association de réacteurs idéaux Modèles de compartiments Modèles de micromélange Modèle de Zwietering Modèle Interaction par Échange avec la Moyenne Modèle Engulfment Couplage du mélange et de la réaction biologique : État de l art Conclusion CHAPITRE 2 : INTERACTIONS MÉLANGE RÉACTION : ANALYSE QUALITATIVE Retour sur les expériences de la littérature : Quels mécanismes de mélange? Influence du macromélange Influence du mesomélange et/ou du micromélange Conclusions Analyse des échelles caractéristiques du mélange et de la réaction biologique Échelles caractéristiques du mélange dans les bioréacteurs

11 2.2 Echelles caractéristiques des réactions biologiques Comparaison des temps caractéristiques Synthèse Conclusions : Que voit les microorganismes pendant leur parcours? CHAPITRE 3 : HYDRODYNAMIQUE D UNE CUVE AGITÉE Simulations numériques d une cuve agitée : Mise en oeuvre Paramètres des modèles de turbulence Simulation RANS Large Eddy Simulation Configuration et maillage de la cuve agitée Dimensions de la cuve et de l agitateur Maillage Conditions aux limites Méthode numérique Discrétisation Discrétisation spatiale Discrétisation temporelle Résolution Sous-relaxation Couplage vitesses-pression Critères de convergence Traitement des données numériques Principe du traitement : Décomposition triple Traitement statistique des données de simulations Simulation LES Simulation RANS Détermination du taux de dissipation de l énergie cinétique turbulente. 98

12 3. Résultats des simulations et comparaisons à l expérience Vitesses moyennes et vitesses du mouvement organisé Vitesses en moyenne d ensemble Vitesses du mouvement organisé Boucles de circulation Énergie cinétique et tenseurs de Reynolds Énergie cinétique du mouvement organisé et turbulent Tenseur de Reynolds du mouvement turbulent Taux de dissipation de l énergie cinétique turbulente Valeurs moyennes globales Simulation LES : Influence de la constante du modèle de sous-maille Valeurs locales du taux de dissipation de l énergie cinétique turbulente Vortex traînants Trajectoire des vortex traînants Vortex traînants, énergie cinétique et taux de dissipation Énergie cinétique turbulente Taux de dissipation de l énergie cinétique turbulente Bilan et conclusions CHAPITRE 4 : CARACTÉRISATION DU MÉLANGE EN CUVE AGITÉE Hétérogénéités spatiales et temporelles de la turbulence et du mélange Hétérogénéité spatiale de la turbulence Compartimentation spatiale basée sur l énergie cinétique turbulente et son taux de dissipation Répartition volumique de l énergie cinétique turbulente Taux de dissipation de l énergie cinétique turbulente Conclusions Répartition volumique des échelles de mélange

13 1.2.1 Valeurs moyennes réelles des échelles de mélange Répartition volumique Hétérogénéité des échelles de mélange : Conclusions Hétérogénéité temporelle du taux de dissipation et des échelles de micromélange Hétérogénéités spatiales et temporelles : Conclusions Mélange d un traceur inerte : Influence du point d injection Traçage numérique : Mise en oeuvre Évolution des concentrations Temps de mélange macroscopique Évolution de l intensité de la ségrégation dans l ensemble de la cuve Mélange d un traceur : Conclusions Approche lagrangienne : Trajectoires de particules fluide Suivi de trajectoire de particules : Mise en oeuvre Distribution des temps de circulation et des temps de séjour Temps de circulation et temps de séjour : Méthode de détermination Temps de circulation à travers l agitateur : Validation des trajectoires Temps de circulation et temps de séjour par rapport à une zone d alimentation Conclusions Historiques des valeurs observées par les particules Historique des taux de dissipation Historique des concentrations Assimilation de substrat par les particules Conclusions CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES 191 REFERENCES 195

14

15 NOTATIONS LETTRES GRECQUES ǫ Taux de dissipation de l énergie cinétique turbulente m 2.s 3 ǫ V Taux de dissipation moyen dans l ensemble du volume m 2.s 3 η B Échelle de Batchelor m η K Échelle de Kolmogorov m λ Microéchelle de Taylor m Λ Échelle intégrale de la turbulence m Λ C Échelle intégrale des fluctuations de concentration m µ Viscosité dynamique du fluide kg.m 1.s 1 µ T Viscosité dynamique turbulente kg.m 1.s 1 µ X Vitesse spécifique de croissance s 1 ν Viscosité cinématique du fluide m 2.s 1 ν T Viscosité cinématique turbulente m 2.s 1 ρ Masse volumique du fluide kg.m 3 σ Nombre d ondes m 1 σ k σ ǫ Constante du modèle k ǫ dans l équation du transport de l énergie cinétique Constante du modèle k ǫ dans l équation du transport du taux de dissipation [-] [-] τ ij Tenseur des contraintes de Reynolds kg.m 1.s 2 1

16 Notations τ S Temps de séjour dans une zone de la cuve s LETTRES ROMAINES c α Concentration de l espèce α kg.m 3 C Distance entre le fond de la cuve et le mobile d agitation m C µ Constante du modèle k ǫ dans l équation de la viscosité turbulente [-] C ǫ1 C ǫ2 Constante du modèle k ǫ dans l équation de transport du taux de dissipation Constante du modèle k ǫ dans l équation de transport du taux de dissipation [-] [-] C S Constante du modèle de sous-maille en LES [-] D Diamètre du mobile d agitation m e D Epaisseur de la couche de diffusion m k Énergie cinétique turbulente m 2.s 2 H Hauteur de fluide dans la cuve m I S Intensité de la ségrégation [-] k MO Énergie cinétique du mouvement organisé m 2.s 2 k MT Énergie cinétique turbulente m 2.s 2 k TOT Énergie cinétique totale m 2.s 2 l B Largeur des chicanes de la cuve m l P Longueur des pâles du mobile d agitation m N Vitesse de rotation du mobile d agitation s 1 N P Nombre de puissance [-] 2

17 Notations N QC Nombre de circulation [-] N QP Nombre de pompage [-] p Pression de l écoulement Pa P Puissance consommée par le système d agitation W q S Vitesse spécifique d assimilation du substrat kgs.kgx 1.s 1 Q C Débit de circulation m 3.s 1 Q P Débit de pompage m 3.s 1 Re Nombre de Reynolds [-] S Concentration en substrat kgs.m 3 Sc Nombre de Schmidt [-] Sc T Nombre de Schmidt turbulent [-] S ij Tenseur des contraintes de cisaillement m.s 1 t C Temps de circulation s t Dm Temps caractéristique de la diffusion moléculaire s t Ds Temps de micromélange par diffusion s t E Temps de micromélange par incorporation s t m Temps de macromélange s t S Temps de mesomélange s t B Épaisseur des chicanes m t P Épaisseur des pales de l agitateur m T Diamètre de la cuve agitée m u i Vitesse instantanée de l écoulement dans la direction i m.s 1 3

18 Notations u i Moyenne temporelle de la vitesse de l écoulement dans la direction i m.s 1 u i Fluctuation périodique de la vitesse dans la direction i m.s 1 u i Fluctuation instantanée de la vitesse de l écoulement dans la direction i m.s 1 V Volume de la cuve agitée m w Hauteur d une pâle du mobile d agitation m X Concentration en biomasse kgx.m 3 Y XS Rendement de croissance de la biomasse sur le substrat utilisé kgx.kgs 1 4

19 INTRODUCTION Dans la pratique industrielle, l extrapolation d un procédé biologique passe par de multiples étapes intermédiaires au cours desquelles, à mesure que la taille du réacteur de culture augmente, les paramètres de conduite sont réajustés afin de conserver une performance acceptable. Une certaine dose d empirisme ou d expertise pratique est indispensable à cette phase d extrapolation. Mais il faut également reconnaître que cet état de fait résulte de notre capacité limitée à intégrer l ensemble des phénomènes dans un modèle prédictif global permettant l étude complète de l effet d échelle sur la performance des procédés biologiques. L étude présentée ici se situe dans le cadre général de l identification de critères pertinents pour l extrapolation des bioréacteurs. Elle entend contribuer à une meilleure identification des phénomènes et des échelles associées. Elle présente des outils autorisant le couplage entre les phénomènes d origine physique et biologique dans les bioréacteurs industriels. Les phénomènes principaux à l oeuvre dans un bioréacteur industriel sont : le mélange, le transfert de matière gaz-liquide (aération, absorption), le transfert de matière liquide-cellules, les réactions dans la phase biologique. Les couplages entre ces différents phénomènes sont importants : - Les champs de concentrations en phase liquide résultent de l interaction entre transport et réaction, c est-à-dire de l interaction entre l hydrodynamique interne du réacteur (généralement diphasique en régime turbulent) et les réactions en phase biologique ; - Le transfert gaz-liquide est lié, entre autres, à l intensité de la réaction biologique, à la rétention gazeuse et à l agitation de la phase liquide ; - Le transfert de masse phase liquide-phase biologique découle à la fois de la qualité du mélange en phase liquide à l échelle des cellules, et de la capacité des cellules à assimiler le flux apporté par l environnement liquide. Ainsi, on peut considérer que la nature et l intensité des réactions biologiques sont conditionnées par les flux de masse échangés avec la phase liquide. Ce dernier point est tout à fait spécifique par rapport aux réactions chimiques. De plus, il est avéré que l augmentation de la taille du réacteur de culture s accompagne d une hétérogénéité spatiale des champs de concentration. Ainsi, au cours de son transport dans le bioréacteur, une 5

20 Introduction cellule subit des fluctuations de concentrations et l on est amené à s interroger quant à l impact de ces fluctuations, sur d une part la performance globale, et, d autre part, sur la production d hétérogénéité au sein même de la phase biologique (au sens d une diversification du niveau ou du type de compétences réalisables par chaque organisme). Une deuxième caractéristique essentielle du problème abordé concerne la très large gamme d échelles pouvant jouer un rôle : les principaux microorganismes cultivés industriellement se situent dans la gamme 1 à 30 µm (bactéries, levures, cellules animales) tandis que la taille du réacteur de culture évolue entre quelques décilitres ou litres au laboratoire jusqu à plusieurs dizaines de mètres cubes à l échelle de la production industrielle. Ces deux caractéristiques, nombreux phénomènes couplés et large gamme d échelles, font de l extrapolation des bioréacteurs, une problématique industrielle actuelle et majeure, ainsi qu un challenge du point de vue académique. Précisons dès à présent que nous nous focaliserons sur les cultures de bactéries et de levures en réacteur semi-ouvert (fed-batch) qui représentent l essentiel des situations en production industrielle. Le champ d investigation est limité à l étude des interactions entre le mélange et les réactions biologiques. Les aspects diphasiques gaz-liquide en terme d hydrodynamique et de transfert ont été volontairement écartés (bien que l effet de l injection de gaz soit non négligeable). Le travail présenté se concentre ainsi sur l analyse des phénomènes, l expérimentation numérique et le développement d outils théoriques dans le but de relier les fluctuations de concentrations subies par les cellules à la performance observée à l échelle du réacteur. Pour cela, nous utiliserons des méthodologies empruntées pour certaines au génie des réacteurs, et pour d autres à la mécaniques des fluides. Enfin, dans un souci pédagogique, nous présentons les différents sujets en proposant des éclairages destinés aux lecteurs d affinités scientifiques diverses (biologie, procédé ou mécanique des fluides). Dans le chapitre bibliographique, après une brève partie destinée à fournir les notions biologiques nécessaires à la compréhension de la suite, nous présenterons une revue des expériences mettant en évidence les interactions entre mélange et réaction dans les bioréacteurs. Les mécanismes de mélange en régime turbulent et les outils de caractérisation de l état de mélange seront ensuite exposés. Nous terminerons par une synthèse des principaux modèles permettant de représenter le mélange à différentes échelles et l état de l art dans le cadre du couplage de ces modèles avec une réaction biologique. Dans le chapitre 2, destiné essentiellement à poser la problématique de cette étude, une analyse 6

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics Formation à la CFD, Ph Parnaudeau 1 Qu est-ce que la CFD? La simulation numérique d un écoulement fluide Considérer à présent comme une alternative «raisonnable»

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Le turbo met les gaz. Les turbines en équation

Le turbo met les gaz. Les turbines en équation Le turbo met les gaz Les turbines en équation KWOK-KAI SO, BENT PHILLIPSEN, MAGNUS FISCHER La mécanique des fluides numérique CFD (Computational Fluid Dynamics) est aujourd hui un outil abouti de conception

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DES CENTRALES NUCLEAIRES Montrouge, le 9 février 2015 Réf. : CODEP-DCN-2015-002998 Monsieur le Directeur Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre

Plus en détail

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS 1 ÉJECTEURS INTRODUCTION Les éjecteurs sont activés par la chaleur perdue ou la chaleur provenant de sources renouvelables. Ils sont actionnés directement

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES P.E. LOISEL, J. SCHAGUENE, O. BERTRAND, C. GUILBAUD ARTELIA EAU ET ENVIRONNEMENT Symposium du CFBR

Plus en détail

Les rôles de l oxygène en phase post fermentaire

Les rôles de l oxygène en phase post fermentaire CONTRIBUTION SCIENTIFIQUE Les rôles de l oxygène en phase post fermentaire De Dominique Delteil, consultant L article a été publié sur le site Internet de l Institut Coopératif du Vin- ww.icv.fr- Flash

Plus en détail

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs.

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. H. ZAÏDI a, S. FOHANNO a, R. TAÏAR b, G. POLIDORI a a Laboratoire

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

Analyse de la dynamique d un lit fluidisé gaz-solide en interaction acoustique avec son système de ventilation : comparaison théorie/expérience.

Analyse de la dynamique d un lit fluidisé gaz-solide en interaction acoustique avec son système de ventilation : comparaison théorie/expérience. Analyse de la dynamique d un lit fluidisé gaz-solide en interaction acoustique avec son système de ventilation : comparaison théorie/expérience. F.BONNIOL, C. SIERRA, R. OCCELLI AND L. TADRIST Laboratoire

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

CAP CAMION A ASSISTANCE PNEUMATIQUE

CAP CAMION A ASSISTANCE PNEUMATIQUE Séminaire mi parcours Stock-e 2010 CAP CAMION A ASSISTANCE PNEUMATIQUE Iyad Balloul Renault Trucks - iyad.balloul@volvo.com Eric Bideaux INSA Lyon - eric.bideaux@insa-lyon.fr Marc Michard LMFA - Marc.Michard@ec-lyon.fr

Plus en détail

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012 Présentation du programme de physique-chimie de Terminale S applicable en septembre 2012 Nicolas Coppens nicolas.coppens@iufm.unistra.fr Comme en Seconde et en Première, le programme mélange la physique

Plus en détail

SIMULATION NUMERIQUE DU FLUX D AIR EN BLOC OPÉRATOIRE

SIMULATION NUMERIQUE DU FLUX D AIR EN BLOC OPÉRATOIRE Maîtrise d ambiance et Qualité de l air SIMULATION NUMERIQUE DU FLUX D AIR EN BLOC OPÉRATOIRE PERTURBATION À L ÉTAT STATIQUE OU DYNAMIQUE Alina SANTA CRUZ École d Ingénieurs de Cherbourg LUSAC «Équipe

Plus en détail

Mesure de la teneur en alcool

Mesure de la teneur en alcool 37 Mesure de la teneur en alcool 1 Rôle de l alcool dans les vins 285 1.1. Sur le plan organoleptique 285 1.2. Sur le plan biologique 285 1.3. Sur le plan réglementaire 285 1.4. Sur le plan commercial

Plus en détail

Utilisation et challenges de la CFD pour des simulations industrielles

Utilisation et challenges de la CFD pour des simulations industrielles Utilisation et challenges de la CFD pour des simulations industrielles Nicolas Perret 25/11/2014 R&I/ARTI/DIPT - AMT SOMMAIRE 1. Contexte / Attentes autour de la CFD 2. Focus sur la simulation multiéchelle

Plus en détail

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Phénomènes dangereux et modélisation des effets Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

Contrôle par commande prédictive d un procédé de cuisson sous infrarouge de peintures en poudre.

Contrôle par commande prédictive d un procédé de cuisson sous infrarouge de peintures en poudre. Contrôle par commande prédictive d un procédé de cuisson sous infrarouge de peintures en poudre. Isabelle Bombard, Bruno da Silva, Pascal Dufour *, Pierre Laurent, Joseph Lieto. Laboratoire d Automatique

Plus en détail

FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles

FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles Jacques PADET Professeur Émérite à l Université de Reims Seconde édition revue et augmentée TABLE DES MATIÈRES PRÉSENTATION Préface de la 1 ère édition Prologue

Plus en détail

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE Denis DEFAUCHY Gilles REGNIER Patrice PEYRE Amine AMMAR Pièces FALCON - Dassault Aviation 1 Présentation

Plus en détail

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique Economies d'énergies dans les procédés agro-alimentaires : l'optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

La prévention des intoxications dans les silos à fourrage

La prévention des intoxications dans les silos à fourrage La prévention des intoxications dans les silos à fourrage Ali Bahloul, Brigitte Roberge et Nicole Goyer / IRSST Mauricio Chavez et Marcelo Reggio / École polytechnique de Montréal Avec la collaboration

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Objectifs du cours Modélisation de la Turbulence M2 - EE

Objectifs du cours Modélisation de la Turbulence M2 - EE Objectifs du cours Modélisation de la Turbulence M2 - EE Gomez Thomas Institut Jean Le Rond d Alembert Caractériser et classifier les écoulements turbulents. Introduire les outils mathématiques. Introduire

Plus en détail

Inspection Pédagogique Régionale de Technologie Académie de Reims juin 2008 1/8

Inspection Pédagogique Régionale de Technologie Académie de Reims juin 2008 1/8 Inspection Pédagogique Régionale de Technologie Académie de Reims juin 2008 1/8 La rénovation des programmes de technologie nécessite des activités pédagogiques centrées sur l objet technique ce qui nécessite

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

Réduction de la pollution d un moteur diesel

Réduction de la pollution d un moteur diesel AUBERT Maxime SUP B Professeur accompagnateur : DELOFFRE Maximilien SUP B Mr Françcois BOIS PAGES Simon SUP E Groupe n Réduction de la pollution d un moteur diesel Introduction L Allemand Rudolf Diesel

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY T.P. FLUENT Cours Mécanique des Fluides 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY 2 Table des matières 1 Choc stationnaire dans un tube à choc 7 1.1 Introduction....................................... 7 1.2 Description.......................................

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

DAHER-SOCATA dévoile le TBM 900, son nouveau TBM

DAHER-SOCATA dévoile le TBM 900, son nouveau TBM Aéronautique & Défense DAHER-SOCATA dévoile le TBM 900, son nouveau TBM Après plus de 3 ans de développement, le TBM 900 vole plus vite et plus loin Certifié, l avion est déjà en production, commandé et

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Mesure de la dépense énergétique

Mesure de la dépense énergétique Mesure de la dépense énergétique Bioénergétique L énergie existe sous différentes formes : calorifique, mécanique, électrique, chimique, rayonnante, nucléaire. La bioénergétique est la branche de la biologie

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique SYMPOSIUM DE GENIE ELECTRIQUE (SGE 14) : EF-EPF-MGE 2014, 8-10 JUILLET 2014, ENS CACHAN, FRANCE Influence de la géométrie du conducteur sur la dans un poste sous enveloppe métallique Nesrine REBZANI 1,2,3,

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) 87 FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) Dans le cadre de la réforme pédagogique et de l intérêt que porte le Ministère de l Éducation

Plus en détail

Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012. TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB

Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012. TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012 TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB 1 Dispositifs agréés Typologie et principe Procédés à écoulement saturé

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Rapport de fin de séjour Mobilité en formation :

Rapport de fin de séjour Mobilité en formation : Rapport de fin de séjour Mobilité en formation : A. Vie pratique : J ai effectué mon Master 1 de droit public en Erasmus à Copenhague d août 2009 à fin mai 2010. Logement : Accès au logement : J ai pu

Plus en détail

MODÉLISATION ET ÉTUDES NUMÉRIQUES DES INCENDIES

MODÉLISATION ET ÉTUDES NUMÉRIQUES DES INCENDIES MODÉLISATION ET ÉTUDES NUMÉRIQUES DES INCENDIES en milieu confiné et ventilé : le logiciel ISIS Fabrice BABIK, Céline LAPUERTA, Jean-Claude LATCHÉ, Sylvain SUARD, Didier VOLA Laboratoire d'étude de l'incendie

Plus en détail

Section «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée

Section «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée EXAMENS D'ADMISSION Admission RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES MATIÈRES Préparation en 3 ou 4 semestres Formation visée Préparation complète en 1 an 2 ème partiel (semestriel) Niveau Durée de l examen

Plus en détail

Cerea. Centre d enseignement et de recherche en environnement atmosphérique

Cerea. Centre d enseignement et de recherche en environnement atmosphérique Cerea Centre d enseignement et de recherche en environnement atmosphérique Laboratoire commun École des Ponts ParisTech / EDF R&D Université Paris-Est Le Cerea : une cinquantaine de chercheurs sur trois

Plus en détail

Présentation des projets de recherche BLOWOUT et METANE. Journée technique du Cedre. Brest 14 novembre 2013

Présentation des projets de recherche BLOWOUT et METANE. Journée technique du Cedre. Brest 14 novembre 2013 Présentation des projets de recherche BLOWOUT et METANE Journée technique du Cedre Brest 14 novembre 2013 1 Déroulement Fiches techniques Contexte Description technique Démonstration Questions 2 Fiches

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com AVERTISSEMENT Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com Ce texte est protégé par les droits d auteur. En conséquence avant son exploitation vous devez obtenir l autorisation

Plus en détail

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES E. Fransolet, M. Crine, G. L Homme, Laboratoires de Génie Chimique, P. Marchot, D. Toye. Université

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Photoactivatable Probes for Protein Labeling

Photoactivatable Probes for Protein Labeling Photoactivatable Probes for Protein Labeling THÈSE N O 4660 (2010) PRÉSENTÉE LE 26 MARS 2010 À LA FACULTÉ SCIENCES DE BASE LABORATOIRE D'INGÉNIERIE DES PROTÉINES PROGRAMME DOCTORAL EN CHIMIE ET GÉNIE CHIMIQUE

Plus en détail

Projet Optiperf : les ressources du calcul parallèle à destination des architectes navals

Projet Optiperf : les ressources du calcul parallèle à destination des architectes navals Projet Optiperf : les ressources du calcul parallèle à destination des architectes navals Pierre-Michel Guilcher, Olivier Payen, Aurélien Drouet, Erwan Jacquin Plan de l exposé Contexte général Définition

Plus en détail

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Compréhension des phénomènes et modélisation : LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Version du 28 décembre 2006 Cette fiche a été établie avec le concours de l INERIS La présente fiche a été rédigée sur la base

Plus en détail

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Contexte Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Fédération des spécialités de Master des 5 pôles universitaires partenaires de la région Nord-Pas-de-Calais

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

Modélisation et Simulation

Modélisation et Simulation Cours de modélisation et simulation p. 1/64 Modélisation et Simulation G. Bontempi Département d Informatique Boulevard de Triomphe - CP 212 http://www.ulb.ac.be/di Cours de modélisation et simulation

Plus en détail

T.I.P.E. Optimisation d un. moteur

T.I.P.E. Optimisation d un. moteur LEPLOMB Romain Année universitaire 2004-2005 LE ROI Gautier VERNIER Marine Groupe Sup B, C, D Professeur accompagnateur : M. Guerrier T.I.P.E Optimisation d un moteur 1 1. Présentation du fonctionnement

Plus en détail

Introduction à l analyse numérique : exemple du cloud computing

Introduction à l analyse numérique : exemple du cloud computing Introduction à l analyse numérique : exemple du cloud computing Tony FEVRIER Aujourd hui! Table des matières 1 Equations aux dérivées partielles et modélisation Equation différentielle et modélisation

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

L utilisation des tables de décompression MN90 et ordinateurs

L utilisation des tables de décompression MN90 et ordinateurs L utilisation des tables de décompression MN90 et ordinateurs cours N2 2006-2007 Jérôme Farinas jerome.farinas@irit.fr Amis de la Mer FFESSM 08 31 0184 6 décembre 2006 Jérôme Farinas (ADLM) MN90 et ordinateur

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

Mise en Forme des Matériaux Polymères Polymer Processing. Philippe Cassagnau

Mise en Forme des Matériaux Polymères Polymer Processing. Philippe Cassagnau Mise en Forme des Matériaux Polymères Polymer Processing Philippe Cassagnau Que dit Internet? http://mediamef.utt.fr Mise en forme des polymères: Approche thermomécanique de la plasturgie ANTEC, the plastic

Plus en détail

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur

Plus en détail

STÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1

STÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1 Réduction des populations nonus 1 nonus 2 Taux de survie N/No Taux de mortalité No-N /No No : nombre initial de cellules vivantes N : nombre de cellules vivantes après le cycle de stérilisation nonus 3

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

COMMUNAUTE FRANCAISE DE BELGIQUE ACADEMIE UNIVERSITAIRE WALLONIE-EUROPE GEMBLOUX AGRO-BIO TECH. Annick LEJEUNE

COMMUNAUTE FRANCAISE DE BELGIQUE ACADEMIE UNIVERSITAIRE WALLONIE-EUROPE GEMBLOUX AGRO-BIO TECH. Annick LEJEUNE COMMUNAUTE FRANCAISE DE BELGIQUE ACADEMIE UNIVERSITAIRE WALLONIE-EUROPE GEMBLOUX AGRO-BIO TECH Modélisation et étude expérimentale du comportement de Saccharomyces cerevisiae (boulardii) lors de l extrapolation

Plus en détail

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE)

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE DES PLANTES

Plus en détail

COMMENTAiRES/ DECISIONS

COMMENTAiRES/ DECISIONS Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

ETUDE DE L INFLUENCE D UNE PHASE DISPERSEE SUR LE MELANGE DANS LES ECOULEMENTS DE TAYLOR-COUETTE

ETUDE DE L INFLUENCE D UNE PHASE DISPERSEE SUR LE MELANGE DANS LES ECOULEMENTS DE TAYLOR-COUETTE 14 EME CONGRÈS FRANCOPHONE DE TECHNIQUES LASER (CFTL2014) MARSEILLE, 15 19 SEPTEMBRE 2014 ETUDE DE L INFLUENCE D UNE PHASE DISPERSEE SUR LE MELANGE DANS LES ECOULEMENTS DE TAYLOR-COUETTE Diane Dherbécourt

Plus en détail

Cours 9. Régimes du transistor MOS

Cours 9. Régimes du transistor MOS Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Spécialité Sciences Mécaniques et Ingénierie

Spécialité Sciences Mécaniques et Ingénierie Master 2 Sciences, Technologies, Santé Mention Mécanique Spécialité Sciences Mécaniques et Ingénierie Parcours R&D en mécanique des fluides Parcours R&D en matériaux et structures Parcours Energétique

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges?

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges? Compétences générales Avoir des piles neuves, ou récentes dans sa machine à calculer. Etre capable de retrouver instantanément une info dans sa machine. Prendre une bouteille d eau. Prendre CNI + convocation.

Plus en détail

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une

Plus en détail

Compte rendu : Bourse Explora Sup

Compte rendu : Bourse Explora Sup Compte rendu : Bourse Explora Sup J ai effectué un stage d un mois et demi passionnant au sein de l école de langue anglaise LTC à Brighton. J ai eu par la suite la chance d être embauchée durant un mois

Plus en détail

Introduction à l informatique temps réel Pierre-Yves Duval (cppm)

Introduction à l informatique temps réel Pierre-Yves Duval (cppm) Introduction à l informatique temps réel Pierre-Yves Duval (cppm) Ecole d informatique temps réel - La Londes les Maures 7-11 Octobre 2002 -Définition et problématique - Illustration par des exemples -Automatisme:

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail