Karyne PIERRE-LOUIS, chargée d études, Observatoire de la Santé de la Martinique

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1 II Surpoids et obésité II.1. Contexte Karyne PIERRE-LOUIS, chargée d études, Observatoire de la Santé de la Martinique L obésité est un fléau grandissant en France. En 2000, d après l étude OBEPI, la prévalence du surpoids et de l obésité était de 13,3 % chez l enfant et l adolescent et de 39 % chez les adultes. En 2003, cette enquête a été reconduite uniquement chez les adultes et a permis d établir le nouveau statut pondéral des français : 30,3 % des adultes en surpoids et 11,3 % obèses soit au total 41,6 % des français présentant une surcharge pondérale. La lutte contre cette maladie, que l OMS qualifie désormais d épidémie mondiale, représente l un des enjeux majeurs de santé publique en France. La situation en Martinique, département français d outre-mer, n était pas connue, la dernière enquête en matière d état nutritionnel de la population datant de Cependant, les similarités des comportements alimentaires (restauration rapide...) ainsi que celles du mode de vie de la population martiniquaise avec les français de l Hexagone, laissaient supposer que la situation était également préoccupante dans cette région. L enquête ESCAL a ainsi permis de recueillir les données anthropométriques de adultes et 461 enfants afin de définir le statut pondéral des martiniquais. Dans les résultats présentés dans ce chapitre, les termes d excès pondéral ou de surcharge pondérale englobent le surpoids et l obésité II.2. Surpoids et obésité chez les enfants et adolescents âgés de moins de 16 ans Le statut pondéral a pu être défini chez les enfants qui avaient des données complètes pour l âge, le poids et la taille. Ainsi, sur les 461 enfants âgés de 3 à 15 ans ayant participé à l enquête, les fréquences du surpoids et de l obésité ont pu être calculées pour 450 d entre eux, soit 235 garçons et 215 filles. Les valeurs de référence choisies pour chaque méthode (française ou internationale) ont été obtenues en calculant la moyenne de deux valeurs : celles de l âge de l enfant et celle de l âge plus 6 mois. 1. Méthode Plusieurs valeurs de références sont disponibles pour définir le statut pondéral des enfants et estimer des fréquences de surpoids et/ou d obésité. Nous avons utilisé dans cette étude celles qui font intervenir le poids et la taille en fonction de l âge, à savoir l indice de masse corporelle (IMC), appelé encore indice de Quételet. L indice de masse corporelle est le rapport du poids sur la taille au carré : Il est le meilleur critère diagnostique et pronostique de l obésité chez l enfant. Deux sources de valeurs de références ont été utilisées dans cette étude pour estimer les fréquences de surpoids et d obésité chez les enfants à partir de l IMC : + Les références françaises de M Sempé et de M-F Rolland-Cachera Les valeurs ont été établies à partir de données recueillies dans une cohorte d enfants depuis l âge d un mois à 15 ans et complétées jusqu à 20 ans par les données d une étude transversale. Les courbes ont été publiées en 1991 et sont présentes dans le carnet de santé en France depuis Ainsi un IMC au-delà du 97 e percentile sur les courbes de corpulence définit l obésité chez les enfants ; parallèlement, un IMC audessous du 3 e percentile caractérise la maigreur

2 + Les références publiées par l International Obesity Task Force (IOTF) Les valeurs ont été établies à partir des observations recueillies dans six pays par des experts internationaux de l IOTF. En se basant sur le fait que le risque principal associé au surpoids ou à l obésité infantile était de présenter un surpoids et/ou une obésité à l âge adulte, les valeurs de référence ont donc été définies à partir des courbes de croissance atteignant à l âge adulte de 18 ans, un IMC égal à 25 pour le surpoids et un IMC égal à 30 pour l obésité. 2. Résultats Dans notre échantillon, la fréquence d enfants en surcharge pondérale varie entre 20,9 % [16,6 6,0] selon les références françaises (figure II.1) et 23,8 % [19,8 28,8] d après les références IOTF (figure II.2). Quelle que soit la méthode utilisée (figures II.3 et II.4), aucune différence significative de la fréquence de l excès pondéral entre les filles et les garçons n a été mise en évidence. Cependant, en affinant ces résultats par tranche d âge, on constate tout de même une différence significative chez les enfants âgés de 6 à 10 ans (figures II.5 et II.6) : la proportion de filles présentant un excès global de poids est significativement supérieure à celle des garçons. Dans cette tranche d âge, les fréquences de surcharge pondérale sont de 31 % chez les filles contre 14 % chez les garçons (p<0,05), quelles que soient les références utilisées

3 Concernant l obésité seule (figure II.4), d après les références de l IOTF, 7,9 % [5,3 11,7] des enfants sont touchés, soit 8,3 % [5,3 12,9] des garçons et 7,4 % [4,2 12,9] des filles, sans différence significative entre les sexes ou les tranches d âges (figure II.6). Chez les filles comme chez les garçons, il n y a pas de différence significative du statut pondéral entre les classes d âges d après les références de l IOTF (figure II.6). Par contre selon les références françaises (figure II.5), on constate que la proportion de filles de «6-10 ans» présentant une surcharge pondérale est significativement supérieure à celle des filles de «3-5 ans» (p=0,01)

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5 3. Facteurs associés à la corpulence des enfants 3.1 Corpulence des enfants, activité physique, sédentarité et grignotage On dispose des données relatives à l activité physique de 445 enfants (96,5 % de l échantillon initial). Â Activité physique en relation avec l âge et le sexe Les items concernant le mode de transport entre le domicile et l école et la pratique d une activité sportive ont permis d évaluer l activité sportive des enfants. On constate ainsi que le mode de transport ne diffère pas entre les filles et les garçons et que de façon générale, les enfants n utilisent pas le vélo pour se rendre à l école (seule une fille âgée de 13 ans). Par contre, la pratique d un sport est différente selon le sexe : un garçon sur deux (51,0 %) a une activité sportive contre une fille sur trois (33,6 %, p<0,05). Concernant les relations entre le mode de transport et l âge, on constate que les garçons les plus âgés (11-15 ans) prennent plus souvent le bus que les plus jeunes (p<0,001). Ils sont également plus nombreux à pratiquer une activité physique (p<0,001). Chez les filles, le mode de transport ou la pratique d une activité physique ne varie pas avec l âge. Â Sédentarité en relation avec l âge et le sexe Au total, 40,8 % [34,7 47,3] des enfants âgés de 3 à 15 ans regardent la télévision plus de 2 heures par jour et ils sont 15,5 % [11,7 20,3] à utiliser un ordinateur plus de 2 heures par semaine. Il n y a pas de différence entre les filles et les garçons concernant le temps passé à ces activités sédentaires (regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéos). De plus, la sédentarité ne varie pas avec l âge pour les garçons. Chez les filles, il y a une relation entre l âge et la sédentarité uniquement concernant la télévision. En effet, ce sont les plus jeunes, âgées de 3 à 5 ans, qui la regardent le moins souvent (p<0,001). Â Grignotage en relation avec l âge et le sexe Le grignotage régulier devant la télévision (4 fois ou plus par semaine) concerne 12,9 % des enfants. Il n y a pas de différence entre les filles et les garçons, et cela quel que soit l âge. Â Activité physique et sédentarité en relation avec l excès de poids Au total, 42,4 % [35,7 49,4] des enfants pratiquent régulièrement une activité sportive en dehors de l école au moins une fois par semaine. On constate que, globalement, l activité physique, estimée par le moyen de transport ou la pratique d un sport, n est pas liée à la présence de surcharge pondérale, chez les garçons comme chez les filles. Concernant la sédentarité, définie par le temps passé devant la télévision ou l ordinateur (ou jeux vidéos), les résultats sont différents. En effet, alors qu il n y a pas de lien significatif entre la surcharge pondérale et la sédentarité chez les garçons, on constate par contre que la proportion de filles passant 4 heures et plus devant la télévision est supérieure chez celles présentant un excès global de poids (p<0,05). Â Activité physique et sédentarité en relation avec l obésité L activité physique, n est pas liée à la présence d obésité chez les garçons. Chez les filles, on fait le même constat mais uniquement concernant le mode de transport. En effet, concernant l activité sportive, la proportion de filles obèses à en pratiquer une est supérieure à celle des autres filles (p<0,05). Par contre la sédentarité n est pas liée à la présence d obésité chez les filles comme chez les garçons. Â Grignotage en relation avec l excès de poids ou l obésité Le grignotage n est lié ni à la présence de surcharge pondérale, ni à la présence d obésité chez les enfants. Cependant, chez les filles, la relation entre l obésité et le grignotage est à la limite de la significativité statistique : le grignotage semble être plus fréquent chez les filles qui ne sont pas obèses : 14,9 % [10,1 21,6] contre 2,9 % [0,4 18,1]

6 3.2 Corpulence des enfants, anthropométrie et conditions socio-économiques des parents  Surpoids et obésité infantiles en relation avec la corpulence des parents Le surpoids et l obésité des enfants sont liés à la corpulence des parents

7 Globalement, la prévalence de l excès global de poids des enfants augmente avec le nombre de parents en surcharge pondérale et le statut pondéral parental (figure II.7). Ainsi, lorsqu il n y a pas d excès de poids parental, seuls 13,9 % [7,6 24,0] des enfants sont en surpoids et 2,8 % [0,8 9,3] obèses. Quand les deux parents sont obèses, ces proportions sont multipliées par 1,4 pour le surpoids et 10,7 pour l obésité, soit respectivement des prévalences de 19,2 % [9,2 35,8] et 29,8 % [12,0 56,9]. Dans cette situation extrême où la prévalence de l excès de poids est maximale, près d un enfant sur deux est donc en surcharge pondérale avec une prédominance des enfants obèses. Cette situation parentale dans laquelle les deux parents sont obèses représente une faible part de l échantillon : 4,7 % [2,3 9,2] des enfants ont les deux parents obèses. Pour un enfant sur 4 (25,5 % [19,8 32,1]), il n existe pas de surcharge pondérale des parents. Quand on étudie l lmc moyen des parents en fonction de la corpulence de l enfant, on constate qu il est toujours supérieur à 25, valeur limite de l excès de poids. De plus, on remarque une augmentation de la moyenne de l IMC de la mère en fonction du statut pondéral de l enfant (figure II.8). Concernant la corpulence de l enfant en fonction de la moyenne de l IMC du père, les résultats obtenus s expliquent certainement par les faibles effectifs : 13 pères pour les enfants en surpoids et 9 pour les enfants obèses. Les résultats de la figure II.7 sont certainement sous-évalués. En effet, le statut pondéral des parents n étant pas toujours connu, le père ou la mère concerné(e) a été considéré comme n ayant pas de surcharge pondérale. Il convient aussi de noter que, dans notre échantillon, 454 foyers sur les 814 enquêtés sont des foyers monoparentaux. Dans cette analyse, le surpoids et l obésité de l enfant ont été définis à partir de la définition de l IOTF

8 Â Analyse de la composante familiale de l obésité Globalement, la présence d un adulte obèse dans le foyer multiplie pratiquement par 3 (2,8) le risque pour un enfant d être obèse. Ce risque est le plus élevé chez les enfants âgés de moins de 6 ans. En effet, la présence d un adulte obèse dans le foyer multiplie par 5 le risque pour un enfant âgé de 3 à 5 ans d être obèse contre 2,7 pour ceux âgés de 6 à 10 ans et 2,4 pour les «11-15 ans». Figure II.10 : Prévalence des foyers avec au moins un enfant obèse par tranche d âge Pour étudier la composante familiale (figures II.9 et II.10), on a considéré la présence, dans le foyer, de tout adulte âgé de 16 ans et plus obèse

9 Â Environnement socio-économique parental La prévalence de l excès de poids chez les enfants a été étudiée par rapport au niveau socio-économique du père et de la mère (figures II.11 et II.12). Les enfants dont les parents ont un niveau socio-économique «très élevé» semblent être moins souvent touchés par la surcharge pondérale ; la prévalence de l excès de poids variant dans ce niveau entre 11,0 % [2,3 39,4] (soit trois fois moins que pour le niveau élevé) quand il s agit du père et 21,1 % [12,6 33,2] pour la mère. Les différences de prévalence observées entre les différents niveaux socio-économiques ne sont pas statistiquement significatives même si elles apparaissent plus marquées quand il s agit de la situation socioéconomique du père

10 4. Extrapolation des résultats des enfants et des adolescents de moins de 16 ans à la population martiniquaise A partir de l extrapolation des résultats de l enquête ESCAL à l ensemble de la population martiniquaise, on estime qu en Martinique, 20,9 % des enfants âgés de 3 à 15 ans sont en surpoids (obésité incluse) selon les références françaises (figure II.13). Selon les références internationales (IOTF), 15,7 % des enfants âgés de 3 à 15 ans sont en surpoids et 7,9 % obèses à la Martinique (figure II.14), soit au total 23,6 % avec un excès global de poids

11 Quelles que soient les références utilisées, les filles semblent plus touchées par un excès de poids que les garçons mais de façon non significative. Concernant le statut pondéral par sexe et par tranche d âge, qu il s agisse des références internationales ou des références françaises, les résultats sont les mêmes que pour les données pondérées

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13 II.3. Surpoids et obésité chez les adultes de 16 ans et plus 1. Méthode Pour définir le statut pondéral des adultes, on a utilisé l IMC. Les seuils de référence retenus sont ceux de l IOTF pour les adultes âgés de 16 à 17 ans et, conformément aux références de l OMS, ceux du tableau 2 à partir de 18 ans. Le statut pondéral a pu être défini chez les adultes qui avaient des données complètes pour le poids et la taille. Au total, sur les adultes âgés de 16 ans et plus ayant participé à l enquête ESCAL, les fréquences du surpoids et de l obésité ont pu être calculées pour d entre eux, soit 621 hommes et 825 femmes (les femmes enceintes, au nombre de 6, ont été exclues). 2. Résultats 2.1 IMC des adultes On constate que plus d un adulte sur deux (56,1 % [53,2 59,0]) est en surcharge pondérale et que l obésité, à elle-seule, touche une personne sur 5 (21,4 % [19,1 24,0])

14 IMC en fonction de l âge L indice de masse corporelle moyen augmente avec l âge ; d abord rapidement entre les tranches d âge consécutives «16-24 ans» et «25-34 ans», puis plus lentement à partir de «35-44 ans» pour atteindre 27,0 chez les personnes âgées de 65 ans et plus. C est dans la tranche d âge «55-64 ans» qu il est le plus élevé (27,4 kg/m²). L IMC moyen global des adultes âgés de 16 ans et plus est de 26,3 kg/m² (±0,32). L IMC moyen par tranche d âge dépasse l IMC global dès l âge de 35 ans. IMC en fonction du sexe L excès de poids touche plus les femmes (58,5 % [54,6 62,3]) que les hommes (52,8 % [48,4 57,1]) mais de façon non statistiquement significative. Cependant, si on considère la répartition du surpoids et de l obésité selon le sexe, les femmes obèses sont significativement plus nombreuses : 27,0 % contre 13,8 % (p<0,001) alors que les hommes sont plus touchés par le surpoids : 39,0 % contre 31,5 % (p<0,01). En analysant ces résultats selon l âge (figures II.22 et II.23), on constate que la prévalence de l excès global de poids est toujours supérieure chez les femmes, sauf pour les deux tranches d âge «25-34 ans» et «35-44 ans»

15 Pour l obésité, les différences observées entre les hommes et les femmes sont toujours en défaveur des femmes mais d importance variable selon la tranche d âge considérée (figures II.22 et II.23). La différence est non significative uniquement pour deux classes d âge : «25-34 ans» et «35-44 ans». Chez les hommes, la prévalence de l obésité, faible chez les «16-24 ans» augmente fortement pour atteindre son niveau maximal à «35-44 ans» puis diminue de «45-54 ans» à «55-64 ans», avant d augmenter de nouveau à «65 ans et plus». L évolution de la prévalence de l obésité est différente chez les femmes : d un niveau déjà élevé chez les «16-24 ans», elle augmente d abord légèrement jusqu à «25-34 ans» puis de façon majeure jusqu à «35-44 ans», avant de se stabiliser à partir de «45-54 ans». La prévalence de l obésité est maximale chez les femmes à «55-64 ans»

16 2.1.1 IMC en fonction des données sociologiques  Influence du niveau socio-économique L indice de masse corporelle a été croisé avec le niveau socio-économique. On observe une différence non significative pour la surcharge pondérale en défaveur des classes de niveau socio-économique bas et très bas. Cette différence est plus marquée si on étudie l influence du niveau socio- économique selon le sexe

17 Les hommes d un niveau socio économique très élevé sont les plus touchés par une surcharge pondérale en particulier par le surpoids (p<0,05). Pour les femmes c est l inverse, la surcharge pondérale et l obésité en particulier, augmentent quand le niveau socio économique diminue (p<0,01). Â Influence du niveau d instruction Le croisement du niveau d instruction avec l IMC a permis de mettre en évidence l existence d un lien statistiquement significatif (p<0,001). Hommes et femmes confondus, le niveau d instruction est inversement proportionnel à la prévalence de la surcharge pondérale et de l obésité (figure II.27). Aussi, l obésité est globalement deux fois moins fréquente chez les personnes ayant eu un diplôme supérieur ou le baccalauréat (12,4 %) que chez celles n ayant eu aucun diplôme (26,1 %). Une analyse par sexe donne des résultats similaires uniquement pour les femmes : plus le niveau d instruction augmente et moins les femmes sont touchées par la surcharge pondérale (p<0,001) ou l obésité (p<0,001). Chez les hommes, la prévalence du surpoids ou de l obésité sont très similaires quel que soit le niveau d instruction. Â Influence de l environnement familial Les hommes vivant en couple souffrent plus souvent de surcharge pondérale que ceux qui vivent seuls (p<0,001) ; même constat si on s intéresse à l obésité (p<0,001). L analyse par classe d âge confirme cette tendance avec cependant une différence significative entre les hommes vivant en couple et ceux ne vivant pas en couple, uniquement pour les classes d âge «35-44 ans» et «45-54 ans» (tableau II.3). Chez les femmes, on retrouve la relation entre le fait de vivre en couple et l excès global de poids tous âges confondus (p<0,05). Cependant, en analysant par classe d âge, seules les femmes de «45-54 ans» vivant en couple présentent une surcharge pondérale significativement supérieure à celles ne vivant pas en couple (tableau II.4)

18 Concernant l état matrimonial légal, on constate la même tendance chez les hommes. Tous âges confondus, 43,3 % des célibataires sont en excès de poids contre 61,0 % des mariés ou pacsés, 67,8 % des séparés ou divorcés et 56,8 % des veufs IMC en fonction de l activité physique et de la sédentarité Â Activité physique en relation avec l âge et le sexe L activité physique des adultes a été déterminée à partir de la pratique de la marche à pied (pendant plus de 30 minutes consécutives) et/ou d une autre activité sportive régulière. Concernant, la marche à pied pratiquée par 55,0 % [51,2 58,7] des adultes, on constate que les hommes marchent plus souvent que les femmes : 58,9 % [53,9 63,7] d entre eux se déplacent à pied au moins une fois par semaine pendant plus de 30 minutes contre 52,3 % [48,0 56,5] de femmes (p<0,05). Par contre, quel que soit le sexe considéré, la pratique de cette activité physique ne varie pas avec l âge

19 Au total, 35,6 % des adultes pratiquent un autre sport au moins une fois par semaine. On observe une différence non statistiquement significative entre les hommes (38,3 % [33,8 43,0]) et les femmes (33,8 % [29,9 37,9]). Cependant, concernant la relation entre l âge et la pratique d une activité sportive, chez les hommes, on constate que les «25 à 34 ans» sont les plus sportifs et, qu à contrario, les plus âgés (65 ans et plus) sont ceux qui pratiquent le moins souvent un sport régulièrement (p<0,001). Pour les femmes, c est pratiquement le même constat. En effet, ce sont les plus âgées qui pratiquent le moins souvent un sport de façon régulière (p<0,001). Â Sédentarité en relation avec l âge et le sexe La sédentarité est déterminée à partir du temps passé devant la télévision ou l ordinateur. Chez les adultes regardant la télévision, on constate qu il n y a pas de différence significative entre les femmes et les hommes concernant le fait de la regarder 2 heures et + par jour. La proportion d hommes regardant la télévision au moins deux heures par jour ne varie pas avec l âge. Cependant, si on s intéresse à ceux qui la regardent plus de quatre heures par jour, on observe que cette pratique est plus fréquente chez les «25-34 ans» (p<0,05). Chez les femmes, on trouve une situation inversée : les «16-24 ans» sont les plus nombreuses à la regarder au moins deux heures par jour (p<0,05) alors que les fréquences ne diffèrent pas statistiquement avec l âge si on s intéresse à la proportion de femmes la regardant au moins 4 heures par jour. La proportion d hommes qui passent 2 heures ou plus par jour devant l ordinateur est supérieure à celle des femmes (p<0,01). Qu il s agisse des hommes ou des femmes, l analyse par âge ne montre pas de différences significatives dans le temps passé devant un ordinateur. Â Activité physique et sédentarité en relation avec la corpulence Concernant l activité physique estimée par la pratique de la marche à pied, il n y a pas de différence significative en fonction de la corpulence de l individu, tous sexes confondus. Bien que l analyse par sexe ne montre pas non plus de différence significative, on constate cependant chez les hommes que la pratique de la marche est plus fréquente en l absence d excès de poids (62,6 % [55,6 69,1]) qu en cas de surpoids (59,1 % [51,6 66,1]) ou d obésité (50,8 % [40,2 61,4]). Chez les femmes c est le phénomène inverse : a pratique de la marche est plus fréquente en cas d obésité (55,6 % [46,6-64,3]) qu en cas de surpoids (53,5 % [46,6 60,3]) ou d absence de surcharge pondérale (50,7 % [44,8 56,5]). Tous sexes confondus, la pratique d un autre sport au moins une fois par semaine est significativement plus fréquente chez les personnes sans surcharge pondérale que chez celles en surpoids ou obèses. Concernant l analyse par sexe, on trouve aussi une association significative mais uniquement chez les femmes : la pratique sportive est moindre chez les femmes obèses (28,4 % [21,7 36,1]) ou en surpoids (32,9 % [26,6 39,9]) que chez celles sans excès de poids (40,7 % [35,0 46,5]). L analyse par âge ne montre pas de différence significative dans la pratique sportive en fonction de la corpulence chez les hommes. Chez les femmes, on constate que celles en surpoids ont significativement une moindre pratique de l exercice physique (27,8 % [16,23 43,45]) que celles sans surcharge pondérale (48,7 % [36,9 60,7]) uniquement pour la tranche d âge «35 44 ans» (p<0,05). Le pourcentage de femmes pratiquant au moins une fois par semaine une activité sportive est significativement plus élevé chez les femmes sans surpoids (42,2 % [29,3 56,3]) que chez les obèses (9,4 % [1,2 46,3]) pour les «16-24 ans» (p<0,05). Concernant la sédentarité définie par le temps passé devant la télévision, il y a une liaison significative avec la corpulence uniquement pour les femmes (p<0,05), le pourcentage de femmes regardant la télévision 4 heures ou plus par jour augmentant avec la corpulence. Si on s intéresse au fait de regarder la télévision au moins 2 heures par jour, il n y a pas de liaison significative avec la corpulence quel que soit le sexe considéré. Concernant la sédentarité liée au temps passé devant un ordinateur, tous sexes confondus, la fréquence de sujets utilisant l ordinateur au moins 2 heures par jour augmente avec la corpulence mais de façon non significative. On observe la même tendance si on s intéresse uniquement aux femmes

20 2.1.3 IMC en fonction des prises des repas principaux, du grignotage et des régimes  Les prises des principaux repas en relation avec l âge et le sexe Le petit déjeuner Seuls 8,3 % des adultes ne prennent jamais de petit-déjeuner. Il n y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes concernant la fréquence des prises. Par contre, concernant la relation avec l âge, on constate qu il existe un lien chez les deux sexes. Chez les hommes, les tranches d âge extrêmes s opposent. Ainsi, les «15-24 ans» sont ceux qui «sautent» le plus souvent le petit-déjeuner alors que c est l inverse pour les hommes à partir de 55 ans (p<0,05). Chez les femmes, on retrouve la même situation, mais beaucoup plus marquée (p<0,001). Le déjeuner Le déjeuner est un repas pris très souvent. En effet, rares sont les adultes qui ont déclaré ne le prendre qu «une fois par semaine» ou encore «jamais» (1,4 %). Les effectifs par tranche d âge ne permettent pas d établir de différences significatives. Le dîner Le dîner est pris un peu moins souvent que le déjeuner. En effet, seuls 2,6 % des adultes de plus de 15 ans en prennent rarement ou jamais. Ici encore, les effectifs ne permettent pas d établir de différences significatives par tranche d âge. Les trois repas principaux Globalement, il n y a pas de différence entre les hommes et les femmes concernant la prise régulière des trois repas principaux. Concernant la relation avec l âge, chez les hommes, ce sont les plus âgés qui prennent leurs trois repas le plus régulièrement, c'est-à-dire au moins 4 fois par semaine (p<0,05). Chez les femmes, ce sont les plus jeunes (16-24 ans) qui ont la prise des trois repas principaux la moins régulière (p<0,001)

21 Â Les prises des principaux repas en relation avec le surpoids et l obésité Il n y a pas de différence significative dans la fréquence de prise du petit déjeuner, du déjeuner ou du dîner en fonction de la corpulence, chez les hommes comme chez les femmes. Le même constat est fait pour la prise des trois repas principaux. Â Les prises des collations en relation avec l âge et le sexe La collation du matin Trois personnes sur cinq prennent une collation le matin (59,5 %), selon des fréquences variables. Il y a une différence dans la fréquence de prise entre les femmes et les hommes, ces derniers étant plus nombreux à n en prendre jamais (p<0,05). Concernant la relation avec l âge, elle est statistiquement significative pour les deux sexes : ce sont les 65 ans et plus qui sont les plus nombreux à ne pas la prendre (p<0,001 pour les hommes et p <0,05 pour les femmes). La collation de l après-midi Plus de 3 personnes sur 5 prennent une collation dans l après-midi au moins une fois dans la semaine (64,2 %). C est une habitude plutôt féminine car 44,2 % des hommes n en prennent jamais contre seulement 29,9 % des femmes (p<0,001). Alors que les fréquences de prise sont indépendantes de la tranche d âge pour les femmes, on constate que ce sont surtout les hommes âgés de 15 à 24 ans qui prennent une collation dans l après midi (p<0,001). Les deux collations (matin et après-midi) Peu de personnes prennent régulièrement les 2 collations (30,1 %). Cependant, on observe une proportion plus importante parmi les femmes que les hommes dans ce cas (p<0,05). Concernant la relation avec l âge on constate qu il n y a pas de différence entre les différentes tranches d âge chez les femmes. Cependant, pour les hommes, ce sont ceux âgés de 15 à 24 ans qui en prennent le plus souvent (p<0,001). Â Les prises des collations en relation avec le surpoids (obésité incluse) et l obésité La fréquence de prise des collations n est liée ni à la présence de surpoids ni à la présence d obésité chez les adultes. Cependant quand il s agit de la prise des deux collations régulièrement, on constate une relation avec le surpoids chez les hommes. En effet, les hommes qui prennent de façon régulière les deux collations sont plus nombreux parmi ceux qui n ont pas de surpoids (p<0,05). Â Grignotage en relation avec l âge et le sexe Dans notre échantillon, 8,3 % [6,7 10,1] des adultes âgés de 16 ans et plus grignotent très souvent (4 fois ou plus par semaine) en regardant la télévision et, au total, le fait de grignoter au moins une fois dans la semaine touche plus d un adulte sur trois (36,4 % [33,5 39,4]). Il n y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes, quel que soit l âge. Â Grignotage en relation avec le surpoids ou l obésité Le grignotage est plus fréquent chez les personnes sans excès de poids que chez celles en surpoids, quel que soit le sexe (p<0,05 pour les femmes et les hommes). Par contre, il n y a pas de différence significative entre les personnes obèses et celles sans surcharge pondérale chez les hommes comme chez les femmes

22 Â Les régimes avec l âge et le sexe Au moment de l enquête, pratiquement un adulte sur 4 (23,9 % [20,9 27,2] suit un régime alimentaire. Les régimes les plus fréquents sont ceux pour raisons médicales (13,1 % [10,7-16,0]), suivis de ceux pour maigrir (5,4 % [4,2 7,0]) et des régimes pour éviter de prendre du poids (4,2 % [3,2 5,5]). C est le régime végétalien qui est le moins souvent suivi (0,15 % [0,04 0,6]. La raison médicale la plus citée pour le suivi d un régime est l hypertension artérielle. On constate que suivre un régime alimentaire est une pratique plutôt féminine : au moment de l enquête, 29,2 % des femmes ont déclaré suivre un régime contre 16,3 % des hommes (p<0,001). Cette tendance se retrouve dans tous les régimes sauf pour le régime végétalien et le régime alimentaire par conviction personnelle ou religieuse. Concernant la relation avec l âge, tous sexes confondus, on constate que ce sont les personnes âgées de 65 ans et plus qui ont le plus souvent déclaré faire un régime (p<001). On a les mêmes résultats si on s intéresse uniquement aux hommes (p<0,001). Pour les femmes, c est au-delà de 44 ans qu elles suivent le plus souvent un régime (p<0,01). Â Les régimes avec la corpulence Globalement, les régimes sont plus fréquents en cas de surcharge pondérale (p<0,001). Si on s intéresse plus particulièrement au régime amaigrissant très fréquent chez les femmes, on constate que la fréquence de suivi de ce type de régime augmente avec le degré de surcharge pondérale : 3,6 % [2,0 6,4] des femmes sans surcharge pondérale suivent un régime pour maigrir contre 10,1 % [6,6 15,3] des femmes en surpoids et 15,7 % [11,3 21,5] des femmes obèses. Il faut noter qu un adulte peut avoir choisi plusieurs régimes dans la liste proposée dans le questionnaire Analyse multivariée des déterminants sociodémographiques du surpoids et de l obésité Compte-tenu des différences entre les deux sexes, l analyse par régression logistique a été effectuée séparément pour les hommes et les femmes. En analyse univariée, le niveau socio-économique et l environnement familial, sont associés à la surcharge pondérale ou à l obésité. Ces variables ainsi que l âge ont été retenues pour l analyse multivariée

23 Après ajustement, les prévalences du surpoids et de l obésité sont significativement plus élevées à partir de 35 ans chez les femmes avec une tendance à l augmentation des odds ratio avec l âge. Chez les hommes, les résultats sont significatifs chez les «35-44 ans», «55-64 ans» et «65 ans et plus» pour le surpoids et uniquement chez les «35-44 ans» pour l obésité. Concernant le niveau socio-économique, le risque d être en surpoids ou obèse est augmenté chez les femmes des niveaux socio-économiques les plus faibles («bas» et «très bas»). Chez les hommes, on constate l inverse : il semble qu avoir un niveau socio-économique très bas ait un effet protecteur sur le surpoids. Les hommes concernés ont en effet deux fois moins de risque d être en surpoids comparés à ceux d un niveau socio-économique très élevé

24 2.2 Extrapolation des résultats des adultes de 16 ans et plus à la population martiniquaise En Martinique, tous sexes confondus, 53,3 % des adultes âgés de 16 ans et plus ont un excès pondéral (surpoids+obésité) : 33,3 % des martiniquais présentent un surpoids et 20,0 % une obésité. Les femmes touchées par l excès de poids sont le plus souvent obèses (25,6 % contre 13,7 % pour les hommes) alors que les hommes sont davantage en surpoids (37,6 % contre 29,4 % pour les femmes). Comme dans l échantillon, l analyse par tranche d âge et par sexe confirme les différences de statut pondéral entre les hommes et les femmes : quelle que soit la tranche d âge considérée, les femmes sont davantage obèses et les hommes en surpoids

25 Chez les femmes, l excès global de poids augmente avec l âge (figure II.31). II.4 Discussion Afin de mettre en place le Programme National Nutrition Santé en Martinique, il était nécessaire d actualiser les connaissances sur l état nutritionnel et les habitudes alimentaires de la population martiniquaise. L enquête ESCAL a ainsi permis d actualiser les données relatives au statut pondéral de la population martiniquaise âgée de 3 ans et plus. On constate, dans cette région française d outre-mer, qu un peu plus d un adulte sur deux (53 %) et un enfant sur quatre (24 %) sont en surcharge pondérale. L obésité, qui touche 21 % des adultes et 8 % des enfants, est significativement plus fréquente chez les femmes. Comparaison avec la France métropolitaine Dans le domaine de la nutrition, l enquête ObEpi est une référence en France. Les résultats de cette enquête en 2000 et 2003 confirment l augmentation du surpoids (29,4 % en 2000 contre 30,3 % en 2003) et de l obésité (9,6 % en 2000 contre 11,3 % en 2003). Cependant, contrairement à ESCAL, la prévalence de l excès de poids est basée sur des informations déclaratives (poids et taille) et de ce fait peut être sous estimée [3,4]. En France, l enquête décennale sur la santé réalisée par l INSEE en permet aussi de connaître la prévalence de la surcharge pondérale [12]. Après standardisation des résultats d ESCAL sur l âge et le sexe de la population française métropolitaine (recensement 1999), on a pu ainsi comparer les prévalences de surpoids et d obésité obtenues dans les deux enquêtes. On constate alors qu il n y a pas de différences significatives chez les hommes ; les prévalences de surpoids et d obésité sont semblables à celles du Nord- Pas-de-Calais qui est une des cinq régions françaises avec la Picardie, la Champagne-Ardenne, l Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d Azur à avoir bénéficié d une extension régionale de l enquête décennale santé. Pour les femmes, les résultats obtenus dans ESCAL sont très largement supérieurs à ceux de la France métropolitaine, en particulier concernant l obésité. Cependant, comme pour les enquêtes ObEpi, les prévalences obtenues dans l enquête décennale sont également basées sur des informations déclaratives concernant les données anthropométriques

26 Pénurie d enquêtes relatives aux thèmes de l obésité et de la nutrition en Martinique Depuis l enquête menée par l ORSTOM en 1981, ESCAL est la seule enquête en population générale ayant permis de définir le statut pondéral de la population martiniquaise. Il y a 25 ans, les résultats obtenus étaient de l ordre de 12,8 % de pré-obèses et 25,1 % d obèses chez les adultes âgés de 15 ans et plus et 3,6 % de pré-obèses et 9,5 % d obèses chez les enfants âgés de moins de 15 ans. Cependant ces fréquences ne sont pas comparables à celles obtenues dans ESCAL à cause des définitions du surpoids et de l obésité différentes dans les deux enquêtes. En effet, en1981, ce n est pas l IMC qui avait été utilisé mais le rapport du poids mesuré sur le poids de référence pour la taille (PT) qui avait permis de différencier les pré-obèses (PT compris entre 110 et 120 %) des obèses (PT supérieur ou égal à 120 %). Cependant, on constate certaines similarités puisqu en 1981 déjà, les femmes étaient plus souvent touchées par l excès pondéral que les hommes, différence qui s expliquait à l époque par une plus forte proportion de femmes touchées par l obésité que d hommes. En Guadeloupe s est déroulée en 2004 l enquête Calbas (Comportements ALimentaires dans le sud Basse- Terre) selon la même méthodologie qu ESCAL. Chez les adultes du sud Basse-Terre, on observe des prévalences du surpoids et de l obésité similaires à celles mesurées en Martinique chez les femmes. Ainsi, dans cette région de la Guadeloupe, 57 % des femmes (58 % en Martinique) souffrent de surcharge pondérale. Par contre chez les hommes, la fréquence de l excès global de poids est de 11 points inférieure à celle des martiniquais qui semblent plus touchés par le surpoids que les guadeloupéens du sud Basse-Terre [11]

27 Concernant les enfants, il est possible de comparer les résultats d ESCAL à ceux de l étude menée en 2001 par Caïus auprès d un échantillon des élèves de 4 e de collège et à ceux de l étude menée en 2003 par le service de santé scolaire en collaboration avec la Caisse générale de Sécurité Sociale de la Martinique. Dans la première enquête, chez les collégiens âgés en moyenne de 14 ans, les garçons apparaissent plus touchés par l excès de poids (24 %) que les filles (20 %) mais de façon non significative [13]. Dans la deuxième étude réalisée chez les élèves de grandes sections de maternelle, 16,6 % des enfants âgés de 5 à 6 ans présentaient une surcharge pondérale, les filles étant plus touchées que les garçons [14]. II.5 Conclusion Vu l évolution de la société martiniquaise (amélioration du niveau de vie, augmentation de l activité professionnelle des femmes ), des modes de restauration (développement de la grande distribution, implantation des fast-food ) et les résultats de l enquête ORSTOM au début des années 80 faisant déjà état d excès pondéraux chez les adultes martiniquais, il était prévisible que les données de l enquête ESCAL montrent des prévalences de surpoids et d obésité au moins de l ordre de celles de la France métropolitaine. Les résultats obtenus sont largement supérieurs à ceux de l hexagone en particulier chez les femmes. Avec 53 % des adultes en surpoids ou obèses, la Martinique se rapproche dangereusement des pays où l excès de poids est le plus élevé. Aux Etats-Unis, près des 2 tiers (64 %) des adultes sont en excès de poids [17], mais d autres pays de la Caraïbe comme la Jamaïque et le Venezuela atteignent les mêmes niveaux [18]. Il convient de favoriser les actions de santé publique et d éducation pour la santé envers la population adulte féminine, notamment celle des milieux socio-économiques les moins favorisés, mais également de sensibiliser les jeunes, puisque la probabilité de persistance de l obésité de l enfance à l âge adulte augmente avec l âge de l enfant, avec sa sévérité et avec les antécédents familiaux d obésité [19]

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