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1 Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques DARES W 143 PREMIÈRES SYNTHÈSES TRAJECTOIRES PROFESSIONNELLES ET RÉCURRENCE DU CHÔMAGE Le«chômage récurrent» recouvr~ des situa, tions et des parcours professionnels très varies : Les caractéristiques individuelles, le contexte: local de l'emploi, le passé professionnel influent sur le devenir professionnel des personnes qui sont passées par plusieurs périodes de chômage Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, parmi : les chômeurs, les hommes ont 1,3 plus de ris- q : ues de vivre un chômage récurrent que les femmes La probabilité de retomber au chô- : mage est plus élevée dans les zones d'emploi: de Roubaix-Tourcoing qu'à Marseille-Aubagne et à CergyLe fait d'avoir connu le chômage : dans un passé récent augmente tfès signifi- : cativement le risque de connaître une nouvelle période de chômage " Néanmoins, plus d'un quart«des chômeurs ré- currents» travaillent sur contrat à durée indé- : terminée près de trois ans après leur inscrip- : tion à l'anpe en 1995 Mais le CqI n'est pas toujours synonyme de stabilité puisque plus de 50 % des contrats à durée indéterminée retrou- vés au cours de ces trois ans, se terminent par un licenciement ou une démission Enfin, en dépit des attentes des salariés con- cernés, le retour chez un ancien employeur ne sem ble Pas favoriser une insertion plus stable Le chômage récurrent peut être défini par rapport à une trajectoire professionnelle dite «normale» Or, la «norme» est historiquement déterminée et peut varier selon les spécificités locales, les secteurs d'activité, le contexte institutionnel (le droit du travai1), etc Aujourd'hui, le chômage touche des catégories de plus en plus diverses de travailleurs, et la progression des emplois «atypiques >, (COD, intérim, contrat aidé) accentue le risque de connaître plusieurs épisodes de chômage au cours d'une vie professionnelle Depuis le début des années quatre-vingt la part des salariés sous contrat à durée déterminée et celle des intérimaires n'ont cessé de progresser, passant de près de 3 % en 1983 à plus de 9 % en 1998 (/) Parallèlement la part des embauches sous CD! est passée de 26 % en 1988 à 21 % en 1997 (2) Par (1) - Cette proporriotj ~erapporte el LOu~les wlariés, sauf ceux de l'état et de~ wllecth'ité~ rerrilorillle~ (source INSEE - enquêtes emploi 1983 et 1998) (2) - Il s'agit de la propol"liml de C!JI ~ur l'ensemble des embauches el! CDI et CDD (wurce: DMMO-EMMO, DARES INSEE) ~;i4 "" Ministère de l'emploi et de la solidarité

2 j, j î 1 'j j!,1 " l ~ 1! H J ailleurs, entre le deuxième semestre 1995 et le premier semestre 1998 le volume du travail intérimaire a augmenté de 47 % (3) A la fin des années quatre-vingt-dix près d'un tiers des Français déclare avoir vécu au moins une période de chômage au cours des dix dernières années et la part de ceux qui ont vécu au moins trois périodes de chômage, augmente constamment (4) Cependant les emplois «précaires» ne structurent pas de façon identique les parcours professionnels et n'ont pas le même sens pour tous (encadré 1) Ils peuvent n'être qu'un répit avant une nouvelle période de chômage, ils peuvent s'inscrire dans une récurrence régulière, ils peuvent s'enchaîner sans passage par le chômage, ils peuvent enfin fonctionner comme de véritables sas vers un emploi plus stable (5) Si le passage par des périodes de chômage devient, pour une partie de plus en plus importante des salariés, une sorte de«nonne», les «chômeurs récurrents» ne correspondent, ni à une catégorie sociologique ni à une catégorie administrative clairement définie Une définition large du chômage récurrent Parmi les répondants aux trois vagues d'enquête du panel «Tra- (3) - tltllume de trawlil intérimaire ell équi- ~'alerjt~-emploif à tempf plein (,wlura " DARES, exploita/ion defjichierf UNEDIC dej déclaratioflf menhieflej dej a!{eflcef d'intérim) (4) - Enqllê/eJ wr l'opinion dej FrançaiJ, Cahierf du CREDOC rjm149//994, /60//995, /7///996 et /8///997, el rapport IPSOS /998 (5)-Cf V Hen!{uelfe, Les emploij sur contrat à durie déterminée: 1111mode (/'an"èj el remploi ftable?», ;', Travail et emploi n05r/ 94 pp 7793 (6) - N(!u~ ne "ous intireheronf paj aux primo-demandeurs dont l'en/rie danj la vie active ef/ caractirisée par l'alternance d'emplois précaires, de chôii/ake et deformatioll (ou d'uutres difpmitiff d'aide el f'imertùm) Dans leur ('a,f, fa ré('urrena de périodes de chiif1w!{e e,ft analpie ('omme c01utitllti\'e d'un pro('es- ws d'infertiot! profeniot!nefle complexe qui s 'éf(lle H/rplusieurs arméef PREMIÈRES SYNTIIÊSES jectoire des demandeurs d'emploi et marché local du travail» (TDE- MLT), cette étude s'intéresse à ceux qui, ayant déjà travaillé avant leur inscription à l'anpe au printemps 1995, ont retrouvé un emploi, puis à nouveau connu le chômage (6) (encadré 2) Cette définition minimaliste des «chômeurs récurrents» conduit néanmoins à rassembler sous une même catégorie des parcours très hétérogènes Le fait d'avoir vécu au moins deux périodes de chômage au cours de l'enquête n'est pas une condition suffisante pour identifier une population de demandeurs d'emplo,i aux parcours proches Entre ceùx qui obtiennent un emploi stable relativement rapidement (premier type de trajectoire) et ceux qui passent presque l'intégralité de la période observée au chômage (deuxième type de trajectoire) les parcours des «chômeurs récurrents)} sont très varié,s selon le nombre, la durée et les' statuts des emplois retrouvés ainsi que la régularité plus ou moins importante de l'alternance chômage/emploi Une population jeune, masculine et ouvrière Les «chômeurs récurrents», tels que définis précédemment, représentent plus d'un tiers des répondants aux trois vagues d'enquête Il s'agit d'une population masculine (61 %) et principalement âgée de 25 et 34 ans (47 %) Les ouvriers qualifiés (23 %) y sont plus représentés que dans l'ensemble de la population (16 'le) entrée au chômage au printemps 1995 dans les huit zones d'emploi étudiées dans l'enquête Une régression logistique a permis de mesurer "inf1uence, «toutes choses égales par ailleurs ", du sexe, de l'âge, de la qualification, de la zone d'emploi, du passé professionnel, du type et de la situation financière du ménage Ainsi, 2 un demandeur d'emploi inscrit à l'anpe au printemps 1995, ouvrier non qualifié, âgé de 25 à 35 ans, résidant dans la zone d'emploi de Roubaix-Tourcoing, vivant seul et ayant déjà connu au moins deux périodes de chômage et d'emploi dans un passé récent, a une proba bilité d'environ 72 'le de retrouver un emploi et de connaître à nouveau le chômage, contre 66 % pour un femme ayant les mêmes caractéristiques (encadré 3, tableau A) Pour un demandeur d'emploi aux caractéristiques identiques mais résidant dans la zone de Marsei lie- Aubagne, la probabilité passe à 60 % Ce risque diminue sensiblement s'il n'ajamais connu le chômage auparavant Globalement les plus jeunes et les personnes isolées ont une probabilité plus élevée de connaître un chômage récurrent Un «chômeur récurrent» sur deux avait déjà connu le chômage Avant leur inscription à l'anpe en 1995, trois chômeurs récurrents sur quatre étaient entrés sur le marché du travail depuis trois ans ou plus et seulement 7 % depuis moins d'un an Au cours des trois années précédant leur inscription à l'anpe en 1995, la moitié des chômeurs récurrents de l'échantillon n'avait pas connu le chômage, près d'un tiers avait connu une période de chômage, et près d'un cinquième deux ou plus De façon symétrique, au cours ùe la même période, quatre chômeurs récurrents sur dix avaient eu un seul emploi (contre près de six sur dix parmi les non-récurrents), les autres en cumulant deux ou plus Dans l'ensemble la grande majorité de la population étudiée était en emploi juste avantl'inscription à l'anpe en 1995 (74 % dont 24 'le en CD!, 31 'le en CDD, 9 % en contrat aidé et 7 % en intérim) Les autres étaient inactifs (II %) ou en formation (13 %) <)<)0\ - N" 1\3 1

3 Huit types de trajectoires Pendant les trente-trois mois qui ont suivi l'inscription à l'anpe, huit types de trajectoire ont été identifiés selon le temps passé en emploi, le nombre d'épisodes de chômage, le type d'emploi retrouvé au cours de la période, la durée de la première recherche d'emploi (encadré 2) A la limite de la récurrence, le retour rapide à l'emploi «stable», la persistance du chômage ou l'inactivité dominent les trois premiers types de parcours Les cinq autres parcours sont caractérisés par une plus forte altemance de chômage et d'emploi Ils présentent néanmoins de grandes différences quant au statut des emplois retrouvés, leur durée cumulée et la situation près de trois ans après l'inscription à l'anpe Type 1 - Une réinsertion relativement stable rapide et Près d'un chômeur récurrent sur cinq (19 %) se retrouve dans cette classe, plutôt masculine (70 % d'hommes), et plus qualifiée que l'ensemble de la population étudiée (les ouvriers qualifiés, les cadres et les agents de maîtrise y sont surreprésentés) Le retour à l'emploi aété relativement rapide (cinq mois en moyenne) et même si ce premier emploi a été perdu, le travail occupe les deux tiers de la période (graphique 1) Plus de la moitié des individus de cette classe, n'avait pas connu le chômage entre 1992 et 1995 et un peu moins d'un tiers ne l'avait vécu qu'une seule fois Deux per- (7) - Daru l'analyse, les persor1f1e,s lramil/am il leur compte sonl assimilées il celles qui Iramillent el! COI Dans ce type de trajectoire elles représel/lerzl JJ % de ceux qui otlt un emploi stable» tllfif! de parcours " (R) -Au courx de {'ai/liée 1996 un peu //Ioins d'une embauche t'n CDI sur cinq s'est opérée par trtul\formario!/ d'ull CDD «(f RCellier DCetol D Rwnafldraiwmo!Ju, "us emplois t'ii cori/rat à durée déterminée en /996», Premières Synthèses 9R JJ -no482) PREMIÈRES SYN11IÈSES % 40% ' 0% Mois 1 Graphique 1 des personnes ayant le premier type de parcours Mois31 Champ: ensemble des individus considérés comme chômeurs récurrcnts- Type 1 Êchanlillon : 329 personnes Source: MES-DARES, enquête TDE-MLT sonnes sur trois avaient eu deux emplois ou plus, mais dans de nombreux cas le changement d'emploi s'était fait sans pas~age par lé chômage Le mois précédant leur inscription à l'anpe en 1995, ils étaient surtout en emploi: 80 % dont 36 % en CD!, 25 % en COD, 8 % en contrat aidé, et 6 % à leur compte Les autres étaient en formation (8 %) ou inactifs (9 %) Trente-trois mois après leur inscription à l'anpe, la grande majorité de ces person'nes a retrouvé un certaine stabilit~ puisque deux sur trois sont en COI ou à leur compte (7) (contre 17 % au chômage et 7 % en emploi précaire) Un contrat à durée déterminée a, dans quatre cas sur dix, précédé ce dernier COI (un autre CD! pour 28 % des cas et une mission d'intérim pour 20 %) Mais pour plus d'un tiers des personnes qui partagent ce type de parcours, le CD! en cours à la fin de la période d' observation est consécutif à un COD (22 %) ou à un emploi d'intérimaire (12 %), utilisés par l'employeur comme période d'essai (8) 3 Ceux qui, avant l'inscription à l'anpe en 1995, occupaient un COI, ont deux fois plus de chances de connaître ce type de trajectoire que ceux qui ont connu une fin de COD Plus on est qualifié et plus est élevée la probabilité de se réinsérer de façon stable après plusieurs passages par le chômage (ouvriers qualifiés ou cadres et agents de maîtrise ont environ deux fois plus de chances qu'un ouvrier non qualifié de se réinsérer durablement) Enfin, le fait de ne pas avoir connu de chômage dans les trois années qui précèdent l'inscription à l'anpe multiplie par une fois et demi les chances d'avoir ce type de parcours, pour toutes les zones enquêtées hormis celle de Lens Type 2 - Un chômage persistant Un peu moins d'un tiers de la population (31 %) se retrouve dans cette classe où femmes et hommes sont également représentés, mais à laquelle les plus jeunes semblent échapper Ce type de trajectoire est, à l'opposé du premier, caractérisé par une forte durée cumulée de chômage 'f9,04n" 143 f

4 ,, (en moyenne deux ans) Après une première période relativement longue de recherche d'emploi (13 mois en moyenne), un ou deux emplois de courte durée ont interrompu un parcours qui semble, pour une majorité, conduire à l'enlisement dans le chômage de longue durée (graphique 2) Lorsqu'elles s'inscrivent au chômage en 1995, près de huit personnes sur dix de cette catégorie ont un passé professionnel long (trois ans ou plus) et entre 1992 et 1995, plus de la moitié n'a pas connu le chômage Mais, si près d'une personne sur deux a eu un passé professionnel relativement stable, 30 % ont peu travaillé au cours des années et un tiers a passé plus de 40 % de ce temps au chômage (contre seulement 15 % des personnes qui ont connu le premier type de parcours) Pour une partie de cette population, les difficultés de réinsertion sont antérieures à 1995 Alors que trois personnes sur quatre étaient en emploi le mois précédant l'inscription à l'anpe (28 % en CD! et 20 % en COD), près de 14 % étaient en contrat aidé (dans sept cas sur dix, un CES), 13 % en formation et Il % étajent inacti yeso A l'inverse du premier type de parcours, l'ancienneté et la stabilité du passé professionnel n'assurent pas une sortie rapide et stable du chômage: ceux qui ont un passé professionnel long et stable sont un peu plus souvent des femmes, et sont plus âgés et moins qualifiés que leurs homologues de la première classe Trente-trois mois après l' inscription à l'anpe, 64 % des personnes présentes dans ce type de parcours sont au chômage, 12 % en CD!, 8 % en COD et 6 % en formation Toutes choses égales par ailleurs, c'est dans les zones de l'étang de Berre et de Marseille- Aubagne que la probabilité de ren- Le récit de Monsieur F est représentatif d'une partie des personnes qui se retrouvent à vivre un -~chômage 'persistant» Cadre maison qui s'est fortement investi dans le Iravail, il voit le chômage «lui tomber dessus» de façon inattendue Au moment de l'entretien (encadré 1), Monsieur F (47 ans) est au chômage depuis près J'un an el se dit découragé bien que non résigné Disposant d'un CAP de menuiser ébéniste imposé par son père, il choisira après son service militaire, le métier de «son paternel» (VRP), qu'il exercera avec succès pendant une vingtaine d'ànnées Un travail qu'il aime, dans lequel il s'épanoui!, un métier qu'il trouve enrichissant, jamais monotone,fait de rencontres et de défis et dans lequel il satisfait son désir d'autonomie Sa carrière évoluera rapidement: inspecteur des ventes, formateur, chef d'équipe l'argent aussi suivra C'est la mésentente avec la nouvelle direction, qui remettait en cause son autonomie dans le travail, qui est à /' origine de sa première période de chômage 11retrouvera rapidement un nouvel emploi mais quelque c/wse s'est cassé: Monsieur F découvre que pour trouver un travail ce n'est plus comme avant Sa carrière s'a"ête de façon brutale au moment où plusieurs événemen~s s'enchaînent: le décès de ses parents, un accident qui l'invalide pendant un an, la fermeture de son entreprise Une formation, de huit mois lui permet de retardbrla dégressivitéde son allocation de chômage, mais «dans sa tête il se sent chêmeu:,» Après son inscription à l'anpe au cours du printemps 1995, un bref stage en entreprise aboutira à une embauche en CDI qui s'arrêtera onze mois plus tard Il a alors «l'impression d'être un pestiféré, un lépreuxn de ne plus com~ muniquer avec Ib monde du travail» Il se sent «fautif rabaissé JI>: dépendant de sa femme et des allocations, il a le sentiment «d'être un oiseau sans ailes, qui reste à terre, ne' décolle plus» Après maintes recherches, lettres qui restent sans réponse, arnaquts, propositions inacceptables il se sent «au point mort)/j,dans une situation où,'«on ne peut plus bouger parce que ça ferait des dépenses», il ne )/J, voit pas of le bojt du tunnel il se voit comme «sous un orage où il fait toujours noir» Après un~ vingtaine d'années d'emploi stable il a l'impression d'être sorti d'une «bulle» p'our s'apercevoir que oftout a changé» Le travail n'est plus évalué sur des critères de compétence et d'expérience Les «patrons ont tout le pouvoir; ils )/J sont rois et profitent de la crise Ils sont devenus des personnages virtuels qui se cachent derrière des chasseurs de têtes, ils deviennent injoignables et proposent des conditions de travail de plus en plus difficiles Même si Monsieur F a révisé en baisse ses ambitions en termes de salaire et de carrière, il n'est pas prêt à tout sacrifier: il sent qu'il Vil une étape importante de sa vie professionnel/e, qu'il est sur «la dernière ligne droite)/javant la retraite et qu'il ne peut pas accepter des petits boulots sans lendemain Il lui/aut retrouver quelque chose de stable, retrouver le plaisir du travail, sortir de celte sorte de «prison» dans laquelle il se sent en fenné et diminué 100% 20% Graphique 2 des personnes ayant le deuxième type de parcours Mois ]1 Moisll Mois 3] Champ: ensemble des individus considérés comme chômeurs recurrents - Type 2 Êchantillon : 562 personnes Source: MES-DARES, enquête TDE-MLT PREMIÈRES SYNTHÈSES 4 9>,1J}4 N" 143

5 contrer ce type de trajectoire est la plus élevée De même, si le dernier emploi de plus de trois mois exercé au cours des trois dernières années a été un contrat aidé ou un COI, les risques de suivre ce type de parcours augmentent significativement JOO'k Graphique 3 des personnes ayant le troisième type de parcours Type 3 -Le retrait temporaire du marché du travail Ce type de parcours concerne une minorité d'individus (3,5 cle)li s'agit d'une population plutôt féminine (64'!c de femmes contre 39 '!c pour J'ensemble des chômeurs récurrents), jeune (un tiers a moins de 25 ans et 70 % moins de 35 ans) et composée d'employés (63 % contre 49 %) Le temps passé en emploi au cours des trente-trois mois d'observation est très faible (six mois en moyenne) alors qu'un tiers de la période ne comporte ni activité professionnelle, ni formation (graphique 3) Avant 1995, près de six personnes sur dix avaient connu au moins une période de chômage et deux sur dix, deux ou plus Plus d'un tiers avait eu au moins trois emplois - donc un passé en majorité assez instable Globalement il s'agit d'une population au passé professionnel relativement court, dont le retrait temporaire du marché du travail s'inscrit dans une phase du cycle de vie qui correspond au service nàtional pour les garçons et à la maternité pour les filles L'inactivité pour plus de la moitié du groupe (57 %), ou le chômage dans un cas sur quatre, marquent la fin de la période d'observation 60% 20'k (;Ilnlérim IiJCDD DChômagt: o Inactivité 0% -"t-,t--'i,_+-t'-i,--t-t--i-~-t---t t--i~t--t--t-+-t -I-+-i"-'I t ' ' Mois 1 Mois 6 Mois Il Mois 16 Mois 21 Mois 26 Mois 31 Champ: ensemble des individus considérés comme chômeurs récurrents - Type 3 Échantillon: 75 personnes, Source: MES-DARES, enquête TDE-MLT Les types d'emplois retrouvés au cours des trente-trois mois d' observation ainsi que leur nombre distinguent ce parcours de celui de la première classe En effet, si 1e retour à l'emploi a été rapide et si le temps passé en emploi occupe les deux tiers de la période observée, les contrats à durée déterminée dominent (graphique 4)!(X)% 60% Au cours des années les personnes concernées ont connu un peu plus souvent le chômage Majoritairement en emploi (78 %) juste avant leur inscription à J'ANPE au printemps 1995, elles étaient surtout en COD (43 %), mais 21 % d'entre elles avaient perdu un emploi à durée indéterminée Graphique 4 des personnes ayant le quatrième type de par~()urs Type 4 - VII parcours très actif mais illstable Ce type de parcours rassemble 14 % de la population Dans cette catégorie, plutôt jeune (le plus souvent entre 25 et 35 ans) et à parité hommes-femmes, les cadres et employés sont surreprésentés 20% 0% MoisI " Champ: enscmble des individus considàés comllic chômeurs récurrents - Type 4 Échantil10n : 244 personnes Source: MES-DARES,cnquétcTDE-MLr PREMIÈRES SYNTlIÈSES 5 '1'J1I4~" 143

6 Thomas a 34 ans Au moment de l'entretien, il était agent de sécurité pour une entreprise de gardiennage, métier qu'il n'ovaitjamais exercé auparavant Son contrat était sur le point de s'achever et il n'avait pas de perspectives évidentes de reconduction Pendant huit ans, il a fait fonction d'employé de bureau dans une étude notariale Thomas considère cette époque de sa ~'ie comme la plus accomplie Depuis, il travaille irrégulièrement Issu d'un milieu «ouvrier», il a toujours eu le désir de s'en extraire, de «réussir»: devenir patron, créateur d'entreprise, et obtenir ainsi la place sociale qu'il mérite Thomas a un «niveau BEP» Selon lui, un des problèmes qu'il rencontre dans sa recherche d'emploi tient à son absence de diplômes plus précisément dans le fait que les employeurs se bornent à n'évaluer le po/entiel des employés qu'à celle seule échelle Il a d'abord été commerçant en franchise, puis employé de bureau en contrat à durée indéterminée (chez un notaire), puis intérimaire ou en CDD dans différents secteurs d'activité Une trajectoire descendante,selon lui, car sa norme, du moment où il n'est pas lui-même chef d'entreprise, reste le CDf à temps plein, seulefonne qui puisse garantir l'implication et la progres sion dans l'entreprise Thomas,surtout lorsqu'if a travaillé dans l'étude notariale, s'est investi totalementdans son travail et identifié à son patron au point de parfois s'y substituer dans ['organisationde l'étude Son licenciementlui est littéralementtombé dessus' il lui «a fallu bien deux ans pour s'en remettre, se relever» Il ne p~uvait ni comprendre ni admeltre qu'ayant toujours été fidèle à son employeur ce1uici s'en débarrasse sans le moindre égard, kn ne prenant en compte que le salaire qu'il représentait Celte expérience ne remet cependant pas en cause fondaj;nentalement son rapport au travail Thomas est trop dépendant de son rapport à ['entreprise pour faire bouger ses représenfations Il va donc d'abord construire un schéma explicalif ' les «patrons» se partagent en rétrogrades et modernes Les premiers développent une vision économiste au premier degré et ne tiennent compte que du diplôme pour embaucher, les seconds évaluent le salarié à sa capacité participative sa motivation Son problème est que tous les «patrons» qu'il côtoie sont de lq première catégorie Aussi, pour s'en sortir, cherr:he+ill'idée, le produit qui lui assureront laforlune Cette quête qui pourra;; s'inscrire dans une logique de renforcement de l'autonomie, prend parfois des allures désespérées Thomas ne possède pas en effet les atouts nécessaires à la mise en œuvre de ce type de projet: réseau relationnel, diplômes, compétences, soutien finander Il est donc réduit à espérer «tomber sur la bonne idée», et mobilise son énergie dans celle recherche Trente-trois mois après leur inscription au chômage en 1995, près de huit personnes sur dix sont en emploi souvent à durée limitée Toutefois, un tiers d'entre elles ont trouvé un emploi à durée indéterminée (9); il s'agit surtout d'ouvriers, et de personnes de moins de 35 ans ou plus de 45 ans A l'inverse des trois types de parcours qui suivent, le CDD semble donc être pour elles plutôt un sas vers une insertion plus stable Toutes choses égales par ailleurs c'est le passé professionnel qui semble expliquer le plus ce type de trajectoire et notamment le fait d'avoir déjà exercé des CDD avant l'inscription au chômage en 1995 Par contre, on n'observe pas ici de différences significatives entre les zones d'emploi Type 5 - Les parcours dominés par l'intérim 7,5 % des chômeurs récurrents se retrouvent dans cette classe qui rassemble surtout une population jeune (27 % ont moins de 25 ans contre 20 % pour \' ensemble des chômeurs récurrents) masculine et PREMIÈRES SYNTlIÈSES ouvrière Si en moyenne, sur les trente-trois mois d'observation, ils en ont passé vingt et un en emploi, il s'agit essentiellement d'emplois intérimaires (graphique 5) L'entrée au chômage en 1995 ne semble pas marquer un infléchissement de trajectoire: globalement les personnes qui partagent ce parcours ont déjà connu des périodes 100% 40% de chômage de courte durée avant cet événement et ont eu plusieurs emplois (surtout des missions d'intérim) au cours des trois années qui l'ont précédé Par exemple, toutes choses égales par ailleurs un ancien (9) - Le~ CDD débouchent plus tou~'enlfllr de~emplois «sluble~ que les emp/oi~ irrriri muires (respectivement " 52 % des CDD lrou\b er 20 % des emploü en imérim) Graphique 5 des personnes ayant le cinquième type de parcours --,,"_L'""" Mois 1 Mois 6 tl1ois ] 1 tl1\,is16 Mois 21 Mois 26 Mois ~I Champ: ensemble des individus considt5rt5s comme chômeurs récurrents -Type 5 Éch:Jntilion: 156 personnes Source: MES-DARES enquêlc TDE-MLT 6

7 intérjmaire ouvriers non qualifié, résidant à Marseille a quatre fois plus de «chances» de se trouver dans ce type de parcours qu'un ancien travailleur en COD Alors que le mois précédant l'inscription à)' ANPE en 1995, seulement 5 '7e de l'ensemble des" chômeurs récurrents» étaient en intérim 18 % des personnes ayant eu ce type de Pour Pierre, 28 ans au moment de /' enquête, l'intérim est un pisaller, mais il lui arrribue des avantages par rapport à d'autres formes d'emploi précaire: la variété du travail, des salaires plus intéressall/s qu'en CDD, la possibilité d'acquérir différentes compétences, et, en «pleine période» d'activité, une certaine conrinuité du travail l/ travaille avec la même agence d'inrérim depuis WJan et demi, une agence spécialisée dans son secteur et connue par les entreprises de la région de Mantes Si ce qui lui semble important c'est fi' d'avoir un travail et un salaire décenrs», il a néanmoins des idées assez précises sur ce qu'il veut et ne veut pas faire Serrurier-soudeur de fonnation, il est au chômage au moment de l'enrretien, mais a toujours retrouvé du travail assez rapidement Donc, pas«le temps de chercher une embauche», même s'il a l'espoir qu'une des missions intérimaires débouche un jour sur une «place fixe», c'est-à-dire un CDJ Il préfère travailler tu!façon artisanale, dans des petites sociétés où on maîtrise tout le processus de production Dans le passé il a déjà travaillé en CDJ et il a changé plusieurs fois d'em ployeur A cette époque, il parlait de luimême et il retrouvait très facilement un autre travail S'il évite les CDD c'est que non seulement ils ne sont pas aussi bien rémunérés que les missions d'intérim, mais, d'après sa propre expérience, ils ne faciliteraient plus, comme par le passé, l'accès à un CD! En réfléchissant à son avenir et GlU moyens d'accéder à un emploi«fixe», Pierre envisage plusieurs possibilités: se mettre à son compte, mais cela suppose un capital dont il ne dispose pas: changer de métier et choisir un créneau plus porteur, mais cela lui demanderait de repartir à zéro alors qu'il a acquis une certaine qualification: abandonner son metier et devenir pompier professionnel (il est volontaire) : c'est peut-être vers cette dernière voie qu'il essayera de s'orienter parcours étaient dans cette situation Cependant, un sur cinq a perdu un CD! et presque autant un COD Majoritairement en intérim (51 %) ou au chômage en fin de parcours, ils ne sont que 13 % à avoir finalement trouvé un COI La zone géograpbique est très significative pour expliquer cette trajectoire qui est la plus fréquente à Mantes (dans le secteur de laconstruction) et à Roubaix-Tourcoing (dans le textile et le commerce) Toutes choses égales par ailleurs, la probabilité de la rencontrer est deux fois plus forte dans la zone de Roubaix-Tourcoing que dans celle de Marseille-Aubagne Type 6 -L'alternance chronique 9 % de l' ensemble" des chômeurs récurrents» sont concernés par ce type de parcours: en particulier des femmes (dans la trancbe d'âge ans) et des ouvriers non qualifiés Depuis l'inscription à l' ANPE en 1995, leur trajectoire professionnelle est marquée par une grande alternance de chômage et d'emploi: beaucoup de transitions donc (neuf en moyenne sur la pé; 100% 60% 20% riode) et beaucoup d'emplois«atypiques» (CDD, intérim, emplois saisonniers) Le retour à l'emploi a été rapide (quatre mois et demi) mais le parcours se termine soit par le chômage soit par un emploi à statut précaire Seulement 12 % des effectifs de cette classe trouvent un COI trente-trois mois après l'entrée à l'anpe (graphique 6) Leur passé professionnel était déjà instable, ou plutôt «stable dans l'alternance», mais ils étaient relativement actifs: six personnes sur dix avaient déjà connu le ehômage au moins une fois et un tiers avait eu au moins deux périodes de chômage Leur activité était déjà ponctuée de petits boulots Le contrat à durée indéterminée est une expérience relativement rare dans ce groupe, mais plus souvent que l'ensemble de la population étudiée, ils étaient en emploi juste avant leur inscription à l'anpe en 1995 (85 %) On peut donc dire que cet événement n'est pas significatif dans ce type de trajectoire La récurrence de courtes périodes de cbômage et d'emploi caractérise depuis quel- 'ques années leur parcours profes- : sionne\ Gra'phique 6 des personnes aya!jt le sixième type de parcours PREMIÈRES SYNTHÈSES 7

8 Sabine et Stéphanie sont respectivement âgées de 27 et 23 ans et se retrouvent à partager ce parcours Pourtant leur récit révèle des expériences professionnellés différentes et des perceptions diverses de leur situation et de leur avenir Les deux jeunes femmes sont confrontées aux difficultés d'insertion professionnelle que subissent nombre de jeunes faible~ ment diplômés La première est sortie de l'école avec un CAP de sténodactylo, la seconde a échoué à un BAC G qui lui aurait été imposé contre son gré -Sabineépouse un homme qui est machiniste,et peut ainsi prendre son autonomie Depuis trois ans, elle travaille dans la zone de Roubaix~Tourcoing, en intérim, ç:omme opératrice de saisie, avec des interruptions saisonnières caractér~tiques des fluctuations d'activité de la vente par corri!spondancedès le début de l'entretien elle déclare qu'elle «rechercheun emploi depuis huit ans», et souligne qu'elle (( n'a jamais, trouvé d'emploifexe» Elle vit sa situation comme une situation de blocage car pendant tout ce temps elle n 'a pas ménagé ses efforts pour rechercha «réellement» un emploi D'une certaine manière elle a épuisé toutes les possibilités, envisageant de passer des concours, pour se rendre compte qu'elle a un niveau de formation trop faible, ou projetant un moment de créer une micro-entreprise, (( mais il nefaut pas avoirfroid aux yeux» La progressionde son récit l'amène à considérer qu'elle a tout tenté, sans (( jamais trouver quoi que ce soit», c'est-à-dire un «emploifue» comme celui de son mari Elle est ainsi conduite à exp~iiner un sentiment de «ras le bol» et en appelle à une «rébellion des chôémeurs» seule voie pour sortir d'un situation --'Gbsurde» où on se sent «, éliminé» Stéphanie vit avec ses parents qui la «soutkn~:~nt matériellement et moralement» dans la zone de Mantes-la-Jolie Plongée ~depuis son enfance dans le monde du commèrce l; depuis l'âge de six ans je fais les marchés avec ma maman»), c'est dans ce ~secteur qu'elle aimerait travailler Le contab avec les gens, «le côté relationnel» c'est ce qui lui plaît et à terme«son but, ce tiserait J'avoir une gérance ou d'être propr~étaire d'une boutique» En attendant, eue accepte tout boulot, quel qu'il soit et, «quelle qu'en soit la durée», parce que le travail est en soi source«d'épanouissement», et que«tout travail apporte quelque Il' kchose,» ~ Avoir du travail c'est primbrdial» pottr " Stéphanie et ce ne sont pas les courts CDD (le plus long qu'elle ait eu a duré (( 6 mois), ou des emplois qui ne correspondtnt pas à ce qu'elle aimerait faire, qui peuvent la décourager Elle considère ne pas avoir «les bagages pour exiger quoi que c~ soit, que ce soit au niveau du poste ou au niveau du salaire» : «quand on est au chômage, on n'exige pas on prend ce'qu:fon nous propose» Ainsi secrétariat ou vente, elle prend ce qu'elle trouve, avec l'espoir de tomber unjour sur un poste (( év,olutif», un CDD qui se transfonnerait en CD/ Son but à terme est en effet d'avoir «un travail stable une vie stable» Dans Fimmédiat, le plus important c'est d'éviter le chômage Dans ce cas, tout travail est Je bienvenu et tous les moyens sont bons pour en trouver un Toutes choses égales pih ailleurs, ce sont dans les zones du Nord-Pas-de-Calais et de Mantes que la probabilité de partager ce type de trajectoire est la plus élevée Dans la première zone, les activités saisonnières telles que la vente par correspondance, structurent fortement le marché local de l'emploi, notamment pour les femmes peu qualifiées La structure industrielle de la seconde zone offre' surtout des emplois ouvners non qualifiés d'intérim, et sou vent à temps partiel Dans l'ensemble, quatre emplois sur dix sont à temps partiel contre un peu plus d'un sur quatre pour l'ensemble des «chômeurs récurrents» Trente-trois mois après leur inscription à l'anpe en 1995, plus d'un tiers des individus 100% de cette classe sont au chômage, plus d'un quart se déclarent à la fois au chômage et en emploi et 16 % ont trouvé un CD! (graphique 7) Avant leur inscription à l'anpe en 1995, huit personnes sur dix avaient commencé leur vie active Graphique 7 des personnes ayant le septième type de parcours Type 7 -Les parcours de galère 7 % des chômeurs récurrents du panel partagent ce type de parcours s~ caractérisant par la concomitance de chômage et d'emploi (en moyenne pendant onze des trentetrois mois) Ce groupe est un peu plus âgé et qualifié que la moyenne Le retour à l'emploi, dans un premier temps, a été relativement rapide (cinq mois en moyenne), mais loin d'être stable: les emplois retrouvés sont de courte durée, en majorité des CDD ou des missions 60% 40% 20% I::;3CDD IBContralaidé ~ChômageEmploi, IDFormation o Chômage 0% Moisi Mois 11 Mois 16 Champ: ensemble des individusconsid~n:s comme chômeurs r~curn:nts - Type 7 Échantillon: 148 personnes Source: MES-DARES, enquête TDE-MLT PREMIÈRES SYNTIIÈSES 8

9 ,- Lydie est une ouvrière de 37 ans d' origine franco~algérienne Au moment de l'entretien, elle travaille chez un agriculteur en qualité d'ouvrière serriste C~est par l'expérience des marchés où elle se rendait avec son père qu'elle découvre le plaisir des rencontres, le mélange des langues parlées, le marchan~ dage, autantd'éléments qui créent du lien social et qui luifont appréhendercette activité non pas comme un travail, mais comme un plaisir A cela, elle oppose la vie de ses oncles qui, 20 années durant ont fait le même trajet pour se rendre à, l'usine, dans un même lieu, avec les mêmes gens, la non~vie pour Lydie Le marché, la variété, les rencontres,elle tentera de les retrouverdans II: les intérim», le travail saisonnier qui la mettenten contact avec des personnes dif férentes et, lui permettent d'enrichir son expérience professionnelle Lydie a toujours occupé des emplois jugés peu qualifiés dans des secteurs d'activité multiples Tour à tour; elle a été soudeuse dans l'industrie, ouvrière dans la fabrication de denrées alimentaires, employée agricole Elle a multiplié les contrats à durée déterminée ou les missions d'intérim, entrecoupés de pério~ des de chômage Elle se situe plutôt dans une logique de gestion de l'emploi: gestion du temps consacré au travail, gestion financière Pendant plusieurs années elle s'est orga nisée de manière à pouvoir élever (seule) ses enfants, se reposer et assurer l'or gent nécessaire à la famille Le travail intermittent était calculé de façon à per mettre l'ouverture des droits aux ASSEDIC, les allocations familiales offrant un complément Lydie ne se considérait pas comme sownise au travail, à l'obliga tion d'une paye mensuelle mais soumettait son environnement professionnel à sa propre logique de liberté et J'autonomieCet équilibres'est rompuen 1995 avec une situation de chômage prolongé qui n'est plus maîtrisée Avant 1995, Lydie pouvait travailler «un peu» quand elle le souhaitait, par la suite, elle n'a pu continuer à le faire Son problème n'est pas de connaître une certaine forme de précarité, mais de subir une situation et J'en perdre le contrôle Parce qu'il ~ n'y a plus de travail», que les ASSEDiC ont modifié leur mode J'indemnisation, la situation devient intenable Lydie recherche aujourd'hui un II: emploi stable» Ainsi, paradoxalement, "au moment même où la norme du CDi à tempsplein tend à perdre de sa primauté, Lydie tenle d'y adhérer La raison? L'argent qui fait de plus en plus défaut,<kla galère» qui l'accompagne au moins trois ans auparavant, mais plus de la moitié d'entre elles a connu la plupart du temps des périodes de non-travail L'étude de la demière situation avant l'inscription à l'anpe révèle une précarisation antérieure à cette date: inactivité et formation sont un peu plus fréquentes que pour l'ensemble de la population En outre, alors que le demier emploi d'une durée d'au moins trois mois, avait été un COI pour 38 % d'entre eux, seulement un sur cinq était en CD! le mois précédant l'inscription à l'anpe en 1995 Toutes choses égales par ailleurs, la probabilité de rencontrer ce type de parcours est plus élevée à Roubaix-Tourcoing A l'inverse c'est dans la zone de l'étang de Berre qu'elle est la plus faible Le «risque» de suivre ce type de parcours est plus élevé pour les ouvriers qualifiés Type 8 - Les parcours marqués par les emplois aidés Ce type de trajectoire 1 rassemble 9 % des «chômeurs récurrents,>, surtout des femmes (toutes choses égales par ailleurs, elles oni une fois et demi plus de «chances» de suivre une telle trajectoire que les hommes), et des personnes un peu plus âgées que la moyennb: Le~ moins qualifiés sont surreprésentés dans ce parcours Pendant 'les trente-trois mois qui ont suivi leur inscription à l'anpe, les persojnes de cette catégorie ont en moyenne passé près de la moitié du temps au chômage Le retour à l'emploi est plus tardif que dans le parcours précédent: huit mois en moyenne pour retrouver un premier emploi, principalement en contrat aidé (graphique 8), 1, Cet emploi ne déboucheque ra- ' rement sur un emploi stable (7 %) ou un COD (6 %) En fin de période, plus de la moitié des individus de cette classe sont au chômage et un sur quatre est en contrat aidé Si près de la moitié n'avait pas connu de période de chômage avant son inscription à l'anpe en 1995, un sur cinq en avait déjà vécu au moins deux Très nombreux à avoir eu un seul emploi dans le passé (59 %), près de la moitié a peu travaillé et un sur cinq était sur le mar-,ché du travail depuis moins de deux ans (contre 16 % de l'ensemble de la population étudiée) Pour ceux qui ont un long passé professionnel, le processus de précarisation professionnelle et la rupture de parcours est bien antérieure à 1995 Juste avant de s'inscrire à l'anpe en 1995, un peu plus de la moitié était en emploi, plus d'un quart en formation et 16 % étaient inactifs (contre respectivement 75 %,12 % et Il % dans l'ensemble de la population) Ce dernier emploi était dans un tiers des cas un contrat aidé ou un COD Toutes choses égales par ailleurs, le fait d'avoir travaillé peu dans le passé, d'avoir déjà eu un contrat aidé, d'être d'origine étrangère augmentent très signifiçativement la probabilité d'appartenir à cette classe' Bien que la zone d'emploi ne semble pas très discriminante, c'est à Lens que la probabilité d'avoir ce type de parcours apparaît la plus élevée Dans cette zone, le recours,, aux emplois aidés, notamment du secteur non marchand, est aussi plus élevé Elle se caractérise en effet parune grave crise industrielle màrquée par le déclin puis la fermeture définitive des mines La reconversion tardive et jnachevée n'a pu empêcher des pertes d'emplois considérables et un déséquilibre chronique du marché du travail PREMIÈRES SYNTHÈSES 9 <)9,Ut N" 14;\

10 100% 60% 40% 8 Intérim 20% ~CDD [J Chômage Graphique 8 Réparûûon des situations mensuelles des personnes ayant le huitième type de parcours 0% Mois 1 Mois Il Mois 16 Mois 21 Mois 26 Mois31 Champ: ensemble des individus considérés comme chômeurs récuitcnls- Type 8 Échantillon: 164 personnes Source: MES-DARES enquête TDE-MLT Dans ce contexte, les dispositifs publics de la politique de l'emploi' jouent un rôle non négligeable Plus d'un chômeur récurrent sur cinq retourne chez un ancien employeur Environ 20 % ( 10) des chômeurs récurrents du panel TDE retravaillent au moins une fois pour le compte d'un ancien employeur (contre 6 % seulement des non-ré-' currents ayant un passé professionnel) Ce phénomène est encore plus marqué pour quatre des huit types de parcours qui viennent d'être décrits : «l'alternance èhronique» (près de la moitié des personnes), les parcours dominés par l'intérim (plus de quatre personnes sur dix), les parcours «actifs mais instables» (plus du tiers) et les parcours dominés par l'activité réduite (un quart) C'est dans la zone de Roubaix- Tourcoing que le retour chez un ancien employeur est le plus fréquent : 29 % de la population étudiée Dans ce cas plus de six personnes sur dix ayant un parcours «d'alternance chronique», retournent chez un ancien employeur au cours de la période d'enquête, de même que la moitié des intérimaires et un tiers des chômeurs souvent en activité réduite (essentiellement dans le textile et la vente par correspondance) Dans la zone de Lens ce comportement conceme même 44 % des «chômeurs récurrents» qui se déclarent à la fois au chômage et en emploi Globalement, la probabilité de retourner chez un ancien employeur est plus élevée pour les femmes, pour des personnes ayant entre 25 et 35 ans et pour les ouvriers non qualifiés Bien que l'attente de beaucoup de travailleurs en emploi à durée limitée (intérim et CDD notamment) soit d'être embauchés à terme en CDI, le retour chez un ancien employeur ne semble pas, toutes choses égales par ailleurs, augmenter la probabilité de trouver un emploi stable (cf encadré 3, tableau B) De ce point de vue, cadres et ouvriers qualifiés ont beaucoup plus de chances que les ouvriers non qualifiés d'être en CDI trente-trois mois après leur inscription à l'anpe, de même que les hommes par rapport aux femmes, ou les ans par rapport aux autres L'accès à un emploi stable est plus probable à Poissy et pour ceux qui ont le plus travaillé au cours des trois ans qui ont précédé leur inscription à l'anpe en 1995 Maria-Teresa Christel PIGNON/, POUJOULY (DARES) (ID! - Les retour'ichez 1111ancien employeur Il 'étant connu'i qu'à pclrtir de la deuxième interrokatùm, ce tll/ix e'it Jonc HII/s-e'itimé sur III première période de la lrajet'toire PREMIÈRES ISFORMATIONS el PREJ\<lIÈRES'SYNTllt:SES sont éditét'spar]e Minl~tè~ de l'emploi el de la solidarité Di~<:tion de,'animation de la recherche des étudn el des statistiques (1)-\RES) 20 bi" rue d'estrées 7S700 Paris 07 SP Tél; Télécopie Oirecteur de la publication; Claude Seiocl ScçT~Larialde rédaclion : Call1erine Dcmaisnn ele\'cjyn FclTCira Ma4ueuistes : Myriam Garric D"nicl (~pes"nl Guy Barbu! Conccpliun graplli4ue: ~1inisLèrede J'emploi el de solidarilé 1" Flasllage : AMe Paris Impression: E\;oprinL PonlcaITé CLJCDMBUDY Paris Reprograpllie : DARES Abonnemems : La documenlaliun Fram;aisc IZt rue Henri Barbus,;c <,I330~Aubervilliers Cedc~ Tél : 01,40, Té!6:npie : OI4015MUXJ hnp: I/www:adodrancaiscgouvfr- PREMIÈRES ]NFORMATtOr-;S elpremières SY~!-IÈSES : 1 an (52 n'"): 7nl,R7 F ((07 Euros) Europe: 737,95 F (11250 Euros) AULres pays: 751,07 F (1 ]45n Euros) Publicité: MiniSLère de l'emploi el Je la s,-,iidari\è DépÔL légal: à paruüon - Numérodcc"mmi",~ion parilaire: )]H AD ISSN 1253 ]545 PREM]ÈRES SYNTHÈSES JO

11 Enu/(fré / COMMENT LES«CHÔMEURS RÉCURRENTS» PARLENT-ILS DE LEUR PARCOURS PROFESSIONNEL? Une enquête par entretiens non directifs a été menée cn parallèle à l'enquête statistique, auprès d'un sous-échantillon de 200 demandeurs d'emploi du pancl, résidant dans six des huit zoncs d'cmploi étudiées, Parmi les «chômcurs récurrents» qui ont répondu aux trois vagues d'cntjuêtes, cinquante-trois ont été approchés par des sociologues entre la première et la deuxième interrogation Au cours d'un entretien ouvert d'une à deux heures, ils ont raconté leur vie professionnelle, leurs expériences du travail du chômage, dc la recherche d'cmploi, de l'inactivité, de la formation Chaque méthode d'cnquête privilégie une manière différente de reconstituer les parcours professionnels: l'enchaînement des situations rencontrées sur le marché du travail appréhendées par des catégories statistiques aux contours plus ou moins étanches, dans le cas de l'cnquête par questionnaire, une mise en parolc et en cohérence d'expériences jugées plus ou moins significatives par le sujct qui parle, sélectionnées selon une logique subjective, interne, et non pas selon une logique et une chronologie imposées de l'extérieur, dans l'enquête par entretien ( 1J En racontant ce qui s'cst passé dans leur vie professionnelle, ce qui est important pour eux, les interviewés donnent du sens à leur parcours, (/) - cf CDubllret DDemllzière, L'analyse desemrcticns biographiques Nathan, /998 SOURCES ET MÉTHODES L'enquête «Trajectoires des demandeurs d'emploi et marché local du travail» (TDE-MLT) porte sur une cohorte de «nouveaux inscrits à J'ANPE» en catégorie 1 2 ou 3 au cours du deuxième trimestre 1995, ayant moins de 55 ans au moment de leur entrée au chômage et résidant dans huit zones d'emploi d'ile-de-france, du Nord-Pas-de-Calais ou de Provence-Alpes-Côte d'azur (1) Trois interrogations ont été réalisées: la première, en face à face, a eu lieu au cours du premier trimestre 1996 Les interrogations suivantes ont été effectuées par téléphone (ou en face à face pour les non-équipés du téléphone) à intervalle d'un an individus ont répondu à la première interrogation, 6480 à la deuxième et à la troisième Parmi les répondants aux trois vagues d'enquête on distingue: - les personnes sans passé professionnel récent (y compris les primo-demandeurs), s'oit 24 % de l'échantillon' - les personnes avec passé professionnel qui, au cours des trente-trois mois de l'enquête, n'ont eu aucun emploi ou qui, après en avoir retrouvé un, n'ont pas connu de nouvelle période de chômage (41 %) ; - les personnes avec passé professionnel qui, après avoir retrouvé un premier emploi, ont connu au moins une nouvelle période de chômage pendant les trente-trois mois qui ont suivi l'entrée au chômage (35 %) Cette troisième sous-population est considérée en chômage récurrent Dans un premier temps on a reconstitué les trajectoires individuelles depuis J'inscription à l'anpe, à partir des situations mensuelles recensées dans les calendriers: emploi ventilé scion le statut, chômage, formation, inactivité, études, service national, situations multiples de formation/chômage, d'emploi/chômage, multiactivité Dans un deuxième temps, les parcours des «chômeurs récurrents» ont fait l'objet d'une classification ascendante hiérarchiquj Les indicateurs pris en compte étaient: le nombre de mois passés en emploi au cours de la période observée (en quatre classes de durée), dans les différents statuts d'emploi et en emploi/chômage, le nombre de périodcs d'emploi, la durée de chômage 11iosique le temps passé au chômage avant de retrouver un premier emploi après l'inscription à l'anpe en 1995 (en quatn~i~iasses) et, enfin, le nombre de mois passés en inactivité, On a ainsi ohtenu huit types de parcours Cette classification ne tient pas compte (ou (rès peu) des enchaînements des différentes situations Cependant s'agissant d'une population de «chômeurs récurrents», le~ transitions chômagefemploi et emploi/ chômjgesont par construction les plus fréquentes i ~ Les populations entrées au chômage au deuxième trimestre 1995 présente~t des caractéristiques structurelles très différentes (j'une zone à l'autre Plusieurs modèles logistiques ont permis d'isoler l'effet propre de différentes variables,«toutes choses égales par ailleurs», sur des prohabilités comme celle de connaître le chômage «récurrent'», celle de partager un type déterminé de trajectoire ou celle d'être en CDI près de trois ans après l'inscription au chômage de 1995 (/) - Ln zonej étudiée<~ wnt fe~~uihlnre~ : Len,~-Lihin et Roubaix-Tourcoing dan~ le Nord-PaJ-"de-Cafais, Cergy MllnteJ-Ia-}olie et Poiny- Le~ Mureaux en /le-de-france Marseille-Aubagne Aix-en-Provence et Étang de Berre dam la régiofj PmvefJce-Alpe,~CÔte d'azur Sur l 'enquête TDE-MLT ~'oirm-t Piwwni, C Poujouly X Vinay, -Sortir du chômage: dej chance,~ inégales,felon /e contexte local», PremièresSynthèses, / MES-DARES: N Cloarec "Le reto/lrd l'emploi aprè,f une convention deconrer,fiofj», Premières Synthèses, 9809-,, 394, MES- DARES PREMIÈRES SYNTlJÈSES Il

12 Encadré 3 Tableau A of( Probabilité de connaître le chômage récurrent J+ pour des chômeurs ayant eu une,expérience SEXE Homrœ Rej Ref Rej Fenuœ 66,09 % -5,46 ÂGE ans m 76,82 % 5, ans Rej Rej Rej ans 66,46 % -5,09 45 ans el plus h 63,63 % -7,92 ZONE o,<gy 62,42 % -9,13 Manies 70,34 % -1,21 Poissy 67,39 % -4,16 Roubaix Rej Rej Rej Lens 69,14 % -242 Aix 68,84 % -2,71 Berre 72,64 % 1,08 Marseille 60,03% -11,52 QUALIFICATION Ouvrier non qualifié Rej Rej Rej Ouvrierqualifié 71,37 % -0,18 Employé 66,75 % -4,81 Cadre CIagenl de maîtrise 63,78 % -7,77 FAMILLE/REVENU Vitseul Rej Rej Rej En famille et aucune autre personne du foyer n'a de revenu 66,93% -4,62 En famille el aulee personne du foyer ayant des revenus 68,17 % -3,39 PASSÉ PROFESSIONNEL (duranlles 3 ans qui précèdenl proressionnelle Champ: Chômeurs ayant un passé professionnel avantl'insçription à l'anpe au20!m<trirnestre 1995 Échantillon: 4 0/2 personnes Variables Probabilité estimée Global (Constante) 71,55 % Variation de probabilil entraînée Degré de signifi cativité l'inscriplionàl'anpe) Un emploi 65,Q3 % 6,52 Deuxemplois Rej Rej Rej Troisemp]ois ou plus 76,22 % 4,67 Aucun chômage 60,07 % Une période de chômage 61,09 % 1047 Deux périodes de chômage ou plus Rej Rej Rej Moins d'un tiers du passé enemploi 75,76 % 4,21 Entrc 1/3 et 2/3 du passé en emploi 7446% 2,90 Entre 213 el 3/3 du passé en emploi Rer Ret Rer "'** tres signilicalif '"'" significativité moyenne peu ou pas significatif '" Référerza : Homme âgé de 25 à 35 am, Iwbitwlt Roubaix mh,ier mm qua/~fié, v;nlfzt Jeul, ayall1 co/mu deux périodes d'emploi et au moins deux pér;odeç de ch6mage, ayatlf passé plus des 2/3 du temps en emploi au coun dej lroü dernières années prùédallll'ingriptioll à l'anpe Guide de!cclure : La probabilité dc connaitre le chômage récum:ni esi de 71,6 % pour un individu présentant toutes les caractérisliques de référencc Le fait d'êlre plus jeune (1825 ans) augmenle cette probabîlîté de 5,3 points Tableau )00 Probabilité pour les «chômeurs récurrents d'être en CDI au bout de trois ans Champ: «Chômeurs récurrents» inscrits à l'anpe au 2'\,n<trimestfC 1995 Échantillon: 1 R69 personneç Variables Global (Constanle) SEXE Homme Femm: ÂGE ]825 ans ans 3545 ans 45 ans et plus ZONE Cergy Mantes Poissy Roubaix Lens Aix, Berre Marseille QUALIFICATION Ouvrier non qualifié OuvrierquaJifié Ernployé Cadre et agent de maîtrise RETOUR CHEZ UN MÉME EMPLOYEUR Non Oui PASSÉ PROFESSIONNEL (duranlles 3 ans qui préci':dent l'inscription à l'anpe) Un emploi Deux emplois Trois emplois ou plus Aucun chômage Une période de chômage Deu~ périodes de chômage ou plus Moins d'un Entre tiers du passé en emploi 1/3 et 213 du pass~ en emploi Enlre 213 \':t3/3 du passé en emploi B Probabilité Variation Degré estimée de de probabilit 1 signifi entraînée cativité 23,82 % Rej Rej Ref 16,88 q, ,88<Jc -4,94 Rer Rej Rt'/ ]985 % -3, % -7,20 Ref Rej Rej 21,83% -1,99 34,37% 10,55 24,14% 0,32 16, -7, % 0,67 18,33 % -5,48 20,80 % -3,02 Rej Rej Rej 37,65% 13,83 34,29 % 10,47 40,78 % 16,96 Rej Rej Rej 21,95% -1, % 27,]4% **'" tressignificatif ** significalivité moyenne peu ou pas significatif '" Référence: Homme âxé dl' 25 Ii 35 (JlH hllhitt/l1l Cergr ol/\tier 1/(1/1 quali/ié,,'éll1!1tja!jwü retourné che: Ilf!même l'mploreur 01'1/111CI/flf/II deux périodej d'emploi el au II/oins deux périodes de ch/ill/llxe liytll/l pujsé pluç deç 2/3 du tempç en emploi au ("ours dej lroiç del"1liêres tj/lfléeçprécédant l'ùhcriptùiii (j l'anpe Guide de kcture : La probabilité d'êlre en CI)I en lin de parcours est de 23,8 % pour un individu prés\':nlant toutes les caractéristiques de réfé rence Le fail d'être cadre ou agent de maîtrise augment\': cette probabilité de 16,9 points Rel 31,22 % 27,41 % Rer 15,3317c} 19,47% Re! -3,89 Rej 3,32 7,40 3,59 Rej -8, Rer Reḷ PREMI~RES SYNTHÈSES 12 99()~ :-<" 1~,3

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