Evaluation rapide à distance. Situation et besoins éducatifs au Nord du Mali. (Gao Kidal Mopti Tombouctou)

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1 Evaluation rapide à distance Situation et besoins éducatifs au Nord du Mali (Gao Kidal Mopti Tombouctou) Août

2 Remerciements Ce rapport a été réalisé par le Cluster Education du Mali. Il n aurait pu être réalisé sans la participation de l ONG Cabinet de Recherche Action pour le Développement Endogène (CRADE) qui a coordonné le rapportage de 25 organisations du Nord. Le Cluster Education tient à remercier les 25 organisations qui ont participé au rapportage et grâce à qui ce rapport a pu être développé : A.D.E. SAH, Agence évangélique de développement du Mali (AEDM), AMSS, Antenne AMADE Tombouctou, ASFED, Association des Conseillers Agricoles au Sahel (ACAS), Association pour la Promotion des Filles Déscolarisées (APROFID MALI), Association pour la promotion et l'appui au développement local (APADL), Association Pour la solidarité et le développement au Nord (ASDN), Association pour le Développement du Nord Mali (ADENORD), Association pour le développement en Zone Aride (ADAZ), Carrefour Développement (CAR.D), Cabinet de Recherche Action pour le Développement Endogène (CRADE), Collectif Cri de Cœur, Groupe Action et Recherche pour le Développement Local (GARDL), Groupe de recherche d'applications techniques (GRAT), Groupement des Artisans ruraux d'intadeyné (GARI), Immen Gollen, Institut pour l Education Populaire (IEP), Nord et Développement (NORDEV), Sahel Etude Action pour le Développement (SEAD), Tamala, Tassaght, Union pour un avenir écologique et solidaire (UAVES), Woïyo Kondeye "Espace de Reflexion et d'entraide avec les femmes" Le Cluster Education tient à remercier l ensemble des représentants des autorités locales des régions de Gao, Kidal, Mopti et Tombouctou rencontrés pour les informations précieuses qu ils nous ont fourni ainsi que l UNICEF et le Sous Cluster Protection de l enfant qui nous ont invité à les rencontrer. Avant-propos Ce rapport est issu d une évaluation rapide à distance. Il vise à fournir un aperçu général de la situation au Nord. Une évaluation davantage détaillée pourrait, par la suite, permettre de fournir des informations plus détaillées. Messages clés La grande majorité des écoles sont non fonctionnelles suite au conflit La grande majorité des enfants ne participent pas aux activités éducatives suite au conflit La grande majorité des bâtiments sont endommagés mais peuvent être réparés suite au conflit Pour 75 % des organisations interrogées, le matériel scolaire, le mobilier de classe et le matériel d enseignement et d apprentissage est endommagé ou perdu Pour 71 % des organisations, des écoles ont été pillées, saccagées ou attaquées Pour 33 % des organisations, des écoles ont été occupées Pour 71 % des organisations, les écoles peuvent être rouvertes rapidement Les cantines scolaires contribuent fortement à la scolarisation des élèves 2

3 1 Echantillon 18,75% 33,33% 49,21% 10,94% 10,94% 1,56% 1,56% 4,69% 3,13% 12,50% 9,38% 6,25% 4,69% 4,69% 3,13% 3,13% 1,56% 1,56% 1,56% 9,52% 7,94% Région de Gao Région de Mopti Région de Kidal Région de Tombouctou Cercle de Abeibara Cercle de Ansongo Cercle de Bandiagara Cercle de Bourem Cercle de Diré Cercle de Douentza Cercle de Gao Cercle de Goundam Cercle de Gourma-Rharous Cercle de Kidal Cercle de Koro Cercle de Ménaka Cercle de Mopti Cercle de Nianfunjé Cercle de Tessalit Cercle de Tin-Essako Cercle de Tombouctou Nombre d ONG présentes par cercle 0 1 à 3 4 à 5 6 à 8 9 à 12 Goundam TOMBOUCTOU Tombouctou Tessalit Dire Niafunke Bandiagara Gourma-Rharous MOPTI Koro Douentza KIDAL Bourem GAO Gao Ansongo Abeibara Tin-Essako Kidal Menaka Région Gao Kidal Mopti Tombouctou Cercles Ansongo Bourem Gao Ménaka Abeibara Kidal Tessalit Tin-Essako Bandiagara Bankass Djenne Douentza Koro Mopti Tenenkou Youwarou Diré Goundam Gourma- Rharous Niafunké Tombouctou 25 organisations locales ont participé au rapportage. Ils couvrent majoritairement les régions de Gao (49,2 % des organisations travaillent dans la région de Gao) et de Tombouctou (33,3 % des organisations travaillent dans la région de Tombouctou). Lorsque l analyse de l échantillon est réalisée au niveau des cercles, les cercles suivants sont majoritaires : Gao (Région de Gao) où 18,75 % des organisations travaillent, Tombouctou (Région de Tombouctou) où 12,50 % des organisations travaillent, Bourem (Région de Gao) où 10,94 % des organisations travaillent, Ansongo (Région de Gao) où 10,94 % des organisations travaillent et Ménaka (Région de Gao) où 9,38 % des organisations travaillent Les informations récoltées auprès des organisations ont été complétées par des entretiens entre des autorités locales de Kidal, Gao, Mopti et Tombouctou et des représentants de l UNICEF et du Cluster Education. 3

4 2 Fonctionnalité des écoles (en dehors des vacances scolaires) 54,17% Selon les organisations enquêtées, ces dernières considèrent à 54,17 % qu aucune ou quasiment aucune école n est fonctionnelle. 25 % des organisations considèrent qu une minorité des écoles sont fonctionnelles. Les entretiens menés avec les autorités du Nord confirment ces informations : Outre le cercle de Koro (région de Mopti) et dans une moindre mesure le cercle de Tenenkou, où sur 10 communes, 2 communes ont des écoles fonctionnelles (région de Mopti). Avant le conflit au Nord et selon les informations fournies par les organisations et les autorités locales, la majorité des écoles étaient fonctionnelles dans l ensemble des cercles et des régions. 16,67% 4,17% 25,00% Toutes ou quasiment toutes les écoles sont fonctionnelles Une majorité des écoles sont fonctionnelles Une minorité des écoles sont fonctionnelles Aucune ou quasiment aucune école n'est fonctionnelle Les écoles ne sont Aucune école Les écoles sont Les écoles ne sont pas fonctionnelles publique ne fermées à Douentza, pas fonctionnelles Les medersas ont fonctionne depuis le Youwarou fonctionné en avril et mois d avril Certaines écoles mai sont ouvertes à Tenenkou et les écoles sont fonctionnelles à Koro 3 Participation des enfants aux activités éducatives (en dehors des vacances scolaires) 0,00% 12,50% Toutes ou quasiment toutes les filles participent Une majorité des filles participe 4,17% 16,67% Tous ou quasiment tous les garçons participent Une majorité des garçons participe 41,67% 45,83% Une minorité des filles participe 45,83% 33,33% Une minorité des garçons participe Aucune ou quasiment aucune fille ne participe Aucun ou quasiment aucun garçon participent 4

5 Le très faible pourcentage d enfants participant aux activités éducatives est lié à l occupation des villes, qui a donné suite à la fermeture de toutes les écoles, ainsi qu au sentiment d insécurité. Les activités éducatives en cours sont le sport (football) pour les garçons et l enseignement coranique. Des facteurs davantage structurels sont également avancés : faible importance donnée à l école et difficultés économiques et financières. Une minorité des organisations considère également que les travaux agricoles, l élevage, l absence de cantines scolaires et le mariage précoce sont sources de déscolarisation. Même si ces facteurs ont pu contribuer à la déscolarisation, il n en reste pas moins que la majorité des enfants allaient à l école avant le conflit au Nord. En ce moment, il est possible de distinguer trois catégories d enfants : Ceux qui restent chez eux et profitent de leurs vacances ou passent des cours de rattrapage (notamment à Mopti) ceux qui restent chez eux et aident leurs parents pour les travaux domestiques ou qui effectuent des travaux agricoles (aspect davantage structurel) ceux qui sont enrôlés dans les groupes armés (aspect davantage conjoncturel). A ce jour, selon les données de l UNICEF au moins 175 enfants auraient été enrôlés entre avril et juin Les organisations enquêtées considèrent cependant que ce chiffre est sous-estimé. Le La majorité Avant le conflit, déplacement des enfants la grande des parents allaient à majorité des et le l école avant sentiment le conflit d insécurité Les cantines ont fait que scolaires Avant le conflit, la grande majorité des enfants allaient à l école Les enfants n ont pas accès à l école depuis le conflit Avant, les filles et les garçons avaient accès à des activités récréatives (théâtre, sport). Aujourd hui, seuls les garçons jouent au foot A Ansongo, un message radio sur la prévention du choléra avec musique a été interdit. les enfants ne vont plus à l école contribuaient à la scolarisation enfants allaient à l école Les enfants ne vont pas à l école Les centres d accueil mènent des activités Les autorités éducatives semblent être en majorité présentes au Nord. Cependant ce constat est fortement à atténuer : il semble que ces autorités soient essentiellement dans les régions de Gao et Mopti. Lorsque les autorités éducatives sont présentes, ces dernières sont les AE et les CAP et, à l exception de Gao (où la DCAP est présente), seuls des représentants tels que des conseillers pédagogiques sont restés sur place. 4 Présence des autorités éducatives 45,83% 54,17% Présence des autorités éducatives Absence des autorités éducatives 5

6 Lorsque les autorités sont restées sur place, les organisations considèrent qu elles ne représentent pas une réelle et effective autorité. Il est à noter que l ensemble des CAP et des AE de chaque cercle et région a été pillé. Les relations entretenues entre les organisations et les autorités éducatives sont les suivantes : concertation pour la reprise des activités éducatives, organisation de cours de rattrapage et des examens, collecte de données et suivi des élèves déplacés. La Directrice du CAP et 3 Les directeurs A Koro, le CAP est La majorité des chefs de division De l AE de CAP et d AE présent représentants des de Gao est présents et ne sont pas A Tenenkou, un autorités certains conseillers sont présents représentant du CAP administratives sont présents. Les conseillers est présent déplacés A Ansongo, Bourem et pédagogiques Les CAP de Des conseillers Ménaka, les conseillers ne sont pas Douentza, Tenenkou pédagogiques et pédagogiques sont présents et Youwarou et l AE Directeurs d écoles présents Les CAP et AE de Douentza ont été sont présents Les CAP et AE ont été pillés ont été pillés pillés L ensemble des CAP et AE ont été pillés 5 - Déplacement des enseignants du Nord vers le Sud 16,67% 8,33% 33,33% 41,67% Tous ou quasiment tous Une majorité Une minorité Aucun ou quasiment aucun La majorité des enseignants ont quitté le Nord (50 % des organisations considèrent que les enseignants sont partis au Sud). Ces derniers, selon les informations du MEAPLN ont été redéployés dans les académies du Sud. Pour ceux restés au Nord (50 % selon les organisations), soit ils encadrent bénévolement des cours de rattrapage (dans des écoles ayant été fermées), soit ils travaillent comme agriculteurs et d autres ne font rien. Ces derniers sont le plus souvent originaires du Nord ou n ont pas pu se déplacer par fautes de moyens économiques. Dans la région de Gao, les La totalité des Certains Tentative de cours enseignants donnant enseignants, enseignants de rattrapage à bénévolement des cours de originaires du Sud, donnent des Tombouctou cercle rattrapage sont des sont repartis au cours de Aucun cours de enseignants du second cycle Sud rattrapage dans rattrapage à Diré, Les enseignants récupèrent Les enseignants des écoles Nianfunké, leurs salaires via des originaires de fermés Gourma-Rharous personnes se rendant au Kidal ont tendance Les enseignants et Goundam Sud à rejoindre envoient une Les enseignants Pas de cours de rattrapage à Bamako personne au Sud originaires du Sud Ménaka Aucun cours de pour récupérer sont partis au Sud. rattrapage leur salaire 6

7 62,5 % des organisations considèrent que les écoles sont endommagées suite au conflit mais peuvent être réparés (par exemple, les toits et les portes peuvent être cassées et sont à réparer). Il est à noter que 25 % des organisations considèrent que les dégâts sont limités et peuvent être réparés facilement (à savoir des fenêtres cassées, etc.). Ces écoles pourraient ainsi être rapidement fonctionnelles. Selon les informations issues des entretiens avec les autorités locales, les bâtiments étaient en grande majorité utilisables avant le conflit. Ils étaient entretenus par les comités de gestion scolaire. 6 - Etat de dégradation des bâtiments scolaires 25,00% 0,00% 8,33% 4,17% 62,50% Totalement détruits/ inutilisables Occupés ou pillés et inutilisables Endommagés mais peuvent être réparés (toits et portes cassés, etc.) Dégats limités, peuvent être réparés facilement (fenêtres cassées, etc.) Pas de dégats A Ansongo, les Certains bâtiments Certaines portes et La majorité des écoles ont été fenêtres ont été écoles ont été fondamentales sont endommagés et les enlevés à Douentza, endommagées après restées intactes, une fenêtres enlevées. Tenenkou et le conflit par les seule école a été Ceci n est pas Youwarou rebelles et des saccagée forcément du au voleurs (Labbézanga). Le conflit. lycée a été saccagé A Bourem, il y a eu des dégâts. Un engin explosif a explosé près d une école et a fait des dégâts considérables A Gao, le lycée et le CFPA ont été saccagés et les écoles sont endommagées A Ménaka, quelques fenêtres sont détruites 7

8 7 - Endommagement ou perte du matériel scolaire, du mobilier de classe et du matériel d enseignement et d apprentissage 25,00% 75,00% Materiel scolaire et mobilier de classe edommagé et ou perdu Materiel scolaire et mobilier de classe non endommagé ou non perdu 25,00% 75,00% Materiel d'apprentissage et d'enseignement endommagé et ou perdu Materiel d'apprentissage er d'enseignement non endommagé ou non perdu Selon les organisations, les dégâts subis au niveau du matériel scolaire et mobilier de classe sont les mêmes que pour le matériel d apprentissage et d enseignement. Il est par ailleurs peu probable que le matériel scolaire ait pu être mis en sécurité par les enseignants ou les populations avant le début du conflit. La population a pillé Les livres sont restés Les rebelles ont toutes les écoles dans les bureaux des endommagé ou directeurs d écoles Dans les écoles pillées, tout le matériel a été emporté enlevé les meubles et ont brulé les livres 8 - Dégâts au niveau des installations Eau, Hygiène et Assainissement Les installations Eau, Hygiène et Assainissement semblent avoir subis moins de dégâts que le matériel scolaire, le mobilier de classe, le matériel d apprentissage et d enseignement. 41,67% 58,33% Installations Eau, Hygiène et Assainissement ayant subis des dégâts Installations Eau, Hygiène et Assainissement n'ayant pas subis de dégâts Selon les informations reçues, il semble cependant que ces installations n aient pas été entretenues depuis le conflit. Compte tenu de l insécurité, les populations ne se déplaçaient pas vers ces installations et n entretenaient donc pas ces dernières. Il est à noter que, selon la 8

9 base de données de la Cellule de Planification et de Statistiques du MEAPLN (2011), pour les trois régions de Gao, Kidal et Tombouctou, 56 % des écoles possèdent des latrines, 19,5 % des latrines séparées et 46,5 % n ont pas de point d eau. A Ansongo, les puits L abduction d eau Les rebelles ont Certains robinets ont sont d habitude n est pas détruit certaines été endommagés traités chaque mois. endommagée portes de latrines et Depuis le conflit ils ne le sont plus, cela peut contribuer à la Dans les écoles, les pompes ont peu été pillés des bornes fontaines propagation du choléra Selon les informations qualitatives, de nombreuses écoles à cantines scolaires ont toutes été pillées. Cependant, il n est pas clair si cela est le fait des groupes armés ou des populations locales. Les saccages et pillages ont davantage eu lieu dans les institutions étatiques (telles que les CAP et les AE) et les bureaux des organisations. 9 - Pillage, attaque ou saccage des écoles par des groupes armés 70,83% 29,17% Ecoles n'ayant pas été pillées, attaquées ou saccagées par des groupes armés Ecoles ayant été pillées, attaquées ou saccagées par des groupes armés Une liste de 42 écoles ayant été pillées, attaquées ou saccagées a été fournie par les ONG au Cluster Education. Cette dernière a été transmise au Sous Cluster Protection de l Enfant dans le cadre du rapportage sur les violations grave des droits de l enfants. Les écoles ont été Pas de pillage, pillées, notamment à saccage ou attaque Aguel Hoc dans la région Des écoles ont été pillées Certaines écoles ont été pillées A Gourma-Rharous, sur les 99 écoles du cercle, 72 ont été pillées 9

10 10 - Occupation des écoles par des groupes armés 66,67% 33,33% Ecoles ayant auparavant été occupées par des groupes armés Ecoles n'ayant pas auparavant été occupées par des groupes armés 83,33% 16,67% Ecoles actuellement occupées par des groupes armés Ecoles n'étant pas actuellement occupées par des groupes armés Pour 33 % des organisations, des écoles ont été occupées par des groupes armés. Pour 16,7 % des organisations, des écoles sont actuellement occupées. Il est à noter que ce sont davantage les CAP et les AE qui ont été occupés. Une liste de 21 écoles ayant été occupées a été fournie par les ONG au Cluster Education. Cette dernière a été transmise au Sous Cluster Protection de l Enfant dans le cadre du rapportage sur les violations grave des droits de l enfants. Certains lycées ont Peu d écoles ne sont Aucune école n a été Les écoles ne sont été occupés (toutes pas occupées dans occupée pas beaucoup les écoles le cercle de Kidal occupées car les secondaires de la A Tessalit, certaines rebelles privilégient région) écoles servent de des bâtiments plus camps pour les confortables rebelles (logements de directeurs de CAP ou AE) Selon 70,83 % des organisations, les écoles pourraient être rouvertes rapidement. Cependant, selon les informations qualitatives, il convient auparavant de diminuer les problèmes d insécurité. Une réouverture des écoles ne pourra se faire sans une sensibilisation des populations locales et des groupes armés en place. Cette sensibilisation pourrait être réalisé par les organisations locales et les acteurs locaux (chefs traditionnels, chefs religieux, etc.). 29,17% 11 Réouverture des écoles 70,83% Ecoles pouvant être réouvertes rapidement Ecoles ne pouvant être réouvertes rapidement Il est également important de restaurer les cantines scolaires pour s assurer de l assiduité des élèves. 10

11 Les filles et les Les groupes armés A Douentza, il y a eu Les enseignants sont garçons doivent être ne s opposeront pas une négociation avec prêts à travailler. séparés à la réouverture des les occupants pour la Il faut une A Ansongo, les cours écoles reprise des cours. négociation avec les peuvent avoir lieu Malheureusement, il groupes armés cette année. L année y a avait un manque prochaine, cela aura d enseignants pour lieu selon les assurer l ensemble conditions des des cours occupants A Gao, le comité de crise travaille pour la réouverture 12 Pistes de travail au Nord En termes d éducation, les organisations ont fait part des possibilités de travail suivantes : Sensibilisation des parents d élèves et des groupes armés à travers les responsables locaux pour la réouverture des écoles (possibilité de mettre en place des cadres de concertation avec les autorités éducatives) Réparation des bâtiments scolaires, restauration du mobilier et mise à disposition de matériel d enseignement Identification des élèves restés sur place et des élèves déplacés au Nord Soutien aux cantines scolaires : les cantines scolaires contribuent fortement au Nord à la scolarisation des enfants Réfléchir aux possibilités pour rémunérer des animateurs et des motivations pour les enseignants restés sur place Outre ces pistes de travail en termes éducatifs, les organisations insistent sur le retour de la sécurité au Nord, à savoir l acceptation de la reprise des cours par les groupes armés. Un plan d action a également été réalisé dans le cadre de la Task force sur le Nord du Cluster Education par les organisations du Nord. 11