Quelques outils libres pour. Les TICE au service des SVT. Remarque importante

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1 Quelques outils libres pour mettre les TICE au service des SVT Remarque importante L'utilisation d'images, de textes, de vidéos, ou toute autre production est soumise aux lois sur la propriété intellectuelle. Assurez-vous que vous disposez des droits sur les documents que vous possédez : vous en êtes propriétaire, le document est libre de droits, ou l'auteur vous a personnellement autorisé à l'utiliser. Ceci ne dispense pas de mentionner l'auteur du document. Tous les logiciels utilisés ici sont libres, c'est à dire que leur programmation est ouverte à quiconque souhaite les améliorer. Ils sont donc le plus souvent gratuits et téléchargeables légalement sur internet. Utiliser des logiciels libres est un choix idéologique et financier, ils permettent de montrer à nos élèves qu'on peut travailler avec les TICE sans être riche ou enfreindre la loi. L'enseignant peut aussi diffuser gratuitement ces outils à ses élèves. Le site framasoft.net est un annuaire très complet de logiciels libres. Tous les logiciels utilisés ici et bien d'autres y font l'objet d'une fiche descriptive qui signale les mises à jour et différentes documentations disponibles. XviD est une version libre de la compression vidéo aux normes MPEG-4, donc compatible avec le format DivX, qui lui est commercial, donc non libre. 1 / 35

2 Table des matières Quelques outils libres pour mettre les TICE au service des SVT...1 Lire des vidéos...4 Objectifs...4 Logiciels à installer...4 Visualiser une vidéo...4 Capturer une image d'une vidéo...4 Définir Media Player Classic comme lecteur par défaut de l'ordinateur...4 Transcoder des vidéos au format XviD...5 Objectif...5 Logiciels à installer...5 Procédure...5 Manipuler simplement une vidéo Logiciels à installer...7 Éliminer les passages pédagogiquement non pertinents...8 Supprimer le son...8 Effectuer des montages simples...8 Traitement simple des images...9 Objectifs...9 Logiciel à installer...9 Acquisition...9 Manipulations de base...10 Recadrage...11 Détourage...11 Redimensionnement...11 Taille du canevas...12 Amélioration...13 Enregistrement...14 Utiliser les calques d'images...16 Objectifs...16 Logiciel à installer...16 Format d'enregistrement...16 La fenêtre des calques...16 Opérations simples sur les calques...16 Créer des schémas animés...19 Objectifs...19 Logiciel à installer...19 Créer une image multicalque...19 Animer l'image (GIF animé) Visualisation du résultat...20 Capturer des contenus internet...21 Objectifs...21 Logiciels à installer...21 Capturer des pages isolées et les organiser avec Scrapbook...21 Capturer un site avec HTTrack / 35

3 Créer un intra- ou internet simple Objectifs...25 Logiciels à installer...25 Préparatifs : structure du site et organisation des dossiers...25 Créer une page...26 Organiser le texte et les images...27 Définir les liens...28 Publier un site Intranet...29 Internet...30 Effectuer des calculs...31 Objectifs...31 Logiciel à installer...31 Présentation du tableur...31 Formatage des nombres...31 Les formules de calcul Les fonctions de calculs...32 Copier-Coller les formules...32 Tracer un graphique Objectifs...33 Logiciel à installer...33 Procédure / 35

4 Lire des vidéos Media Player Classic Objectifs Visualiser une vidéo sur l'ordinateur en mode fenêtré ou en plein écran à l'aide d'un logiciel léger et simple (utilisable sur des ordinateurs de conception ancienne là où Windows Media Player est lent voire impossible à utiliser). Capturer une image d'une vidéo sous forme d'image fixe Logiciels à installer Media Player Classic : : suivre «download guliverkli», puis chercher «Media Player Classic (transl.) dans la liste. Choisir la version française. Pour lire les vidéos, il faut que les codecs (logiciels de compression/décompression) soient présents sur l'ordinateur. Si le son ou l'image d'une vidéo ne s'affichent pas, c'est qu'il manque les codecs vidéo ou audio correspondants Ce site peut permettre de résoudre ce problème en installant une série des codecs les plus courants, téléchargeable à cette adresse : Visualiser une vidéo Le grand atout de ce lecteur est sa simplicité, ainsi que les raccourcis claviers rapides (utilisation collective devant les élèves facilitée) : espace : pause/lecture : avance image par image Alt-Entrée : plein écran Ctrl-Haut et Ctrl-Bas : accélération et ralenti Pour que la vidéo boucle indéfiniment (par exemple pour servir de support pendant la réalisation d'un travail par les élèves), aller dans «Affichage» «Options», puis «Lecture», et cocher «Répéter automatiquement» Capturer une image d'une vidéo Il est possible d'enregistrer une image fixe de la vidéo, en vue de son intégration à un document ou un travail ultérieur sur cette image : «Fichier» «Enregistrer l'image...». Choisir l'emplacement et de préférence le format JPEG qui donne des fichiers moins volumineux. Le fichier porte un nom qui rappelle la date et l'heure de la capture. Définir Media Player Classic comme lecteur par défaut de l'ordinateur Aller dans «Affichage» «Options» «Lecteur» «Formats». Cliquer sur «Tout», puis «OK». Media Player Classic sera utilisé dès que vous ouvrirez un fichier audio ou vidéo. 4 / 35

5 Transcoder des vidéos au format XviD Mediacoder Objectif Traduire une vidéo de format quelconque (DVD, mov, wmv...) au format XviD (DivX) (son MP3) : plus compact pour le stockage sur un support limité (disque dur, CD-Rom) format non propriétaire (pourra être découpé/monté grâce à VirtualDub) qualité visée : plein écran lecture : ordinateur, certains lecteurs DVD de salon (DivX) Logiciels à installer Mediacoder (utilitaire de transcodage) Xvid (codec : compression de la vidéo) Procédure Ajouter le fichier vidéo à traduire. Il est possible d'en ajouter plusieurs à traiter les uns après les autres. Choisir un dossier qui contiendra le fichier traduit Ces réglages donnent de bons résultats. Plus le débit («bitrate») est grand, meilleure est la qualité, mais plus le fichier sera lourd. Pour une vidéo de bonne qualité en plein écran, ces réglages donnent de bons résultats. Si la vidéo est conçue pour être affichée dans une fenêtre réduite, on peut diminuer la taille («retailler» à 320x240 par exemple) et donc diminuer aussi le débit («bitrate») de la fenêtre précédente. 5 / 35

6 Le réglage «CBR» permet une meilleure synchronisation du son et de l'image. On peut encore diminuer la qualité du son si elle n'a pas d'importance. Cliquer sur «start» pour démarrer l'encodage. Le temps dépend des réglages de compression, de la durée du film, des performances de l'ordinateur... 6 / 35

7 Manipuler simplement une vidéo VirtualDub Objectif Découper un extrait d'une vidéo au format Avi : format MPEG 1 ou 2, XviD (DivX). Voir la fiche «Transcodage» pour mettre vos vidéos dans l'un de ces formats. sélectionner une séquence éliminer les passages pédagogiquement non pertinents supprimer le son effectuer des montages simples compresser la vidéo ou le son, modifier le format de la vidéo, améliorer l'image ou le son Logiciels à installer VirtualDub (utilitaire de transcodage) (ou une version française : Xvid (codec : compression de la vidéo) Sélectionner une séquence 1. Après avoir lancé VirtualDub, ouvrir la vidéo («Fichier» - «Ouvrir un fichier vidéo...») ou en glissant son icône vers la fenêtre du logiciel. 2. Pour sélectionner l'extrait, utiliser les outils présents en bas de la fenêtre : positionner le curseur sur la première image de cette séquence et poser la balise de début positionner le curseur sur la première image de cette séquence et poser la balise de fin 3. Si vous ne souhaitez pas modifier le format de la vidéo ni du son (simple découpage) : Dans le menu «Vidéo», choisir «Copie de flux directe» Dans le menu «Audio», choisir «Copie de flux directe» 4. Enregistrer la vidéo ainsi sélectionnée : «Fichier» - «Enregistrer en AVI...» 7 / 35

8 Éliminer les passages pédagogiquement non pertinents La procédure est la même que la précédente. Il suffit de sélectionner les passages à supprimer, puis de les éliminer («Suppr» au clavier). La vidéo originale ne sera pas affectée par ces changements. Seule la vidéo finale, enregistrée par «Enregistrer en AVI...» sera découpée. «Fichier» - Supprimer le son Pour supprimer le commentaire d'un vidéogramme, régler «Sans Audio» dans le menu «Audio» avant l'enregistrement final. Effectuer des montages simples Au moyen des opérations précédentes, on peut sélectionner des fragments de la vidéo, et les déplacer en tout point à l'aide d'un copier/coller. Penser au son qui peut devenir désagréable ou incompréhensible dans le cas d'un commentaire en «voix off». Pour les projets de montages plus complexes, il peut être plus facile de sélectionner une par une les séquences à monter, et les enregistrer dans des fichiers différents numérotés (séquence01.avi, séquence02.avi,...). Il suffit ensuite : d'ouvrir la première séquence (séquence01.avi) d'ajouter la seconde séquence en faisant : «Fichier» «Ajouter un segment AVI...) et ainsi de suite jusqu'à la dernière séquence. Cette méthode évite d'avoir recours à des logiciels de montages complexes et lourds. 8 / 35

9 Traitement simple des images Le GIMP Objectifs L'image du réel, souvent utilisée en SVT a besoin d'être acquise, recadrée, redimensionnée, améliorée, enregistrée. Ces opérations basiques sont décrites ici. Logiciel à installer Le Gimp est facile à installer : sous windows, il suffit de récupérer à cette adresse ( ) deux fichiers : l'utilitaire GTK (à installer en premier) GIMP (à installer ensuite) Lors de la désinstallation de GIMP et l'installation d'une nouvelle version, vos paramètres et réglages ne sont pas effacés. Acquisition 1. A partir d'un fichier enregistré «Fichier» «Ouvrir», ou plus simplement glisser le fichier jusqu'à la fenêtre «GIMP» 2. A partir du presse-papiers de windows Après avoir fait «copier» dans le logiciel où l'image est disponible, dans GIMP, faire «Fichier» «Acquisition» «A partir du presse papiers» 3. A partir d'un logiciel ne permettant pas la fonction «copier» «Fichier» «Acquisition» «Capture d'écran...» ouvre cette fenêtre: on peut alors capturer l'écran entier ou simplement un fenêtre en glissant la croix vers celle-ci. Ceci permet de récupérer des images venant de logiciels ou de sites internet ne permettant pas l'enregistrement ou la fonction copier. Remarque: capturer l'écran entier dans le presse-papiers de windows est possible dans n'importe quel logiciel par la touche «Impression écran» du clavier. 4. A partir d'un périphérique «TWAIN» C'est le cas de tous les scanners, webcams, certaines cartes d'acquisition vidéo, dont la liste est proposée dans le menu «Fichier» «Acquisition» «TWAIN...» 9 / 35

10 Manipulations de base La sélection : c'est une zone entourée de tirets pointillés dans laquelle les modifications seront faites. Si aucune sélection n'est faite, c'est à l'ensemble de l'image (ou du calque) que les modifications s'appliqueront. Pour sélectionner, utiliser l'un des outils suivants : sélectionner une zone rectangulaire sélectionner une zone elliptique sélectionner une zone à main levée sélectionner une zone de couleurs voisines (seuil réglable en dessous) sélectionner les couleurs similaires dans l'image (seuil réglable en dessous) ciseaux intelligents (voir détourage ci-dessous) Pour désélectionner : «Édition»«Aucune» Pour sélectionner le calque entier : «Édition» «Tout» Pour sélectionner la zone non sélectionnée (et viceversa) :«Édition»«Inverser» Comme pour beaucoup d'autres fonctions courantes, l'utilisation des raccourcis claviers permet de gagner un temps précieux... Le zoom : cette action permet de travailler à différentes échelles sur l'image, mais ne modifie pas sa taille réelle : l'affichage seul est modifié. Pour zoomer, le plus rapide est d'utiliser la molette de la souris en enfonçant la touche «Majuscule» Les options des outils : tout outil une fois sélectionner permet d'effectuer des réglages dans la fenêtre d'options. Les fenêtres peuvent être disposées comme vous le voulez à l'écran. Leur position est enregistrée à la fermeture du logiciel. Toutes les fenêtres peuvent être attachées sous forme d'onglets en les faisant glisser à côté des onglets des autres fenêtres. Sélection des couleurs de dessin : la couleur d'avant-plan et la couleur d'arrière-plan peuvent être changées de différentes façons : en double-cliquant sur ces couleurs, on obtient une fenêtre permettant de choisir dans la palette en utilisant l'outil «pipette» pour récupérer une couleur d'une image lorsqu'on utilise un outil de dessin, la touche «Ctrl» accède également à la pipette Les couleurs d'avant et d'arrière-plan peuvent être échangées en cliquant sur ces flèches Plein écran : afficher une image seule sans les menus, le bureau windows,... peut s'avérer utile en classe : «Affichage» «Plein écran» ou le raccourci F11 (comme pour les navigateurs internet...). 10 / 35

11 Recadrage Pour ne garder qu'une zone rectangulaire «intéressante», utiliser l'outil découpage. Sélectionner la zone à conserver au moyen des poignées, puis cliquer sur «recadrer» - les poignées en haut à gauche et en bas à droite permettent le redimensionnement - les poignées en haut à droite et en bas à gauche permettent de déplacer la zone entière Détourage Pour ne garder qu'une zone «intéressante» de n'importe quelle forme, on utilise les «ciseaux intelligents». entourer point à point la zone à conserver. pour chaque nouveau point placé, le contour se dessine tout seul, mais en cas d'erreur, on peut déplacer les points ou en ajouter d'autres sur le contour a la fin du contour, il est important de bien cliquer sur le premier point (fermer le contour) cliquer à l'intérieur du contour fermé cette zone devient la sélection, on peut ensuite - la copier et la coller comme une nouvelle image «Édition» «Coller en tant que nouveau» - faire disparaître la «zone inintéressante» : «Sélection» «Inverser», puis «Édition» «Supprimer» Redimensionnement Cette fonction permet de donner à votre image la taille qui convient. La taille à donner à une image dépend beaucoup de son utilisation! Affichage à l'écran : le plein écran occupe environ 1200 pixels de large par 800 de haut, il est donc inutile de posséder une image plus grande. La moitié de ces valeurs donne encore une qualité suffisante. Impression : cela dépend de la qualité de l'impression souhaitée (support normal ou photo,...). Une excellente qualité d'impression photographique pleine page A4 requiert environ 3000 pixels dans la plus grande largeur. Des valeurs très inférieures suffiront le plus souvent à des images imprimées sur papier ordinaire sur des plus petites surfaces de la page. Attention : la compression d'une image lors de son enregistrement provoque également des pertes de qualité (voir «Enregistrement» ci-dessous) 11 / 35

12 «Image» «Échelle et taille de l'image...» conduit à la fenêtre ci-contre. Si la petite chaîne est cassée, l'image obtenue ne gardera pas les mêmes proportions. Elle sera aplatie. Taille du canevas Cette fonction permet d'ajouter des marges autour de l'image de départ, donc d'agrandir la zone éditable. On peut donc ainsi créer une zone sur un ou plusieurs côtés de l'image, pour y ajouter des légendes par exemple. Attention : tout calque existant avant cette opération garde sa taille, donc on ne peut pas dessiner dans la zone externe. Il faut pour cela agrandir le calque : «Calque» «Calque aux dimensions de l'image» 12 / 35

13 Amélioration Le traitement des images numériques est une discipline à part entière. Le GIMP possède des filtres qui doivent être découverts petit à petit. Certains sont incontournables pour rendre une image plus lisible en SVT. Améliorer les contrastes de façon performante. Plus que le classique réglage de contraste, l'outil «Calque» «Couleurs» «Niveaux...» permet de travailler sur l'histogramme de l'image : il donne la répartition des couleurs claires en foncées dans l'image. Grâce à cet outil, on peut augmenter le contraste à l'aide des trois curseurs du haut : - la flèche noire permet d'augmenter le nombre de pixels sombres - la flèche blanche permet d'augmenter le nombre de pixels clairs - la flèche grise permet de régler la luminosité moyenne de l'image Les 2 curseurs du bas permettent au contraire de diminuer les contrastes Augmenter la netteté Les «Filtres» «Amélioration» «Augmenter la netteté» et «Refocus it» permettent de rendre à une image dont la mise au point est légèrement défectueuse une meilleure lisibilité. Éliminer les parasites Les images parasitées par des grandissements, des compressions trop importants peuvent être améliorées en utilisant les «Filtres» «Flou gaussien». Ajuster la balance des couleurs Des images acquises dans des conditions de lumière artificielle ou sous un microscope possèdent souvent une mauvaise balance des blancs. Il est possible de remédier à cela grâce à l'outil «Calques» «Couleurs» «Balance des couleurs». 13 / 35

14 Enregistrement L'enregistrement des images dépend une fois de plus de leur type et de leur usage. 1. Formats universels : ils pourront être lus par tous les logiciels d'image «bitmap» ainsi que par les navigateurs internet. Ils doivent donc être choisis pour l'enregistrement des images destinées aux intra- ou internets. Format.jpg : c'est le format à utiliser pour les photographies (sans calques). Il permet de réduire la taille des fichiers et de choisir la qualité et la compression. qualité = 0 équivaut à compression = 100 qualité = 100 équivaut à compression = 0 En pratique, - en dessous d'une qualité de 85, la compression devient visible, - en dessous de 60, elle devient gênante, - en dessous de 40, elle devient inutilisable. photographies sans calques Format.gif : c'est un format qui ne permet que 256 couleurs au maximum dans l'image, mais n'abîme pas les aplats de couleur. Il ne faut pas l'utiliser pour les photographies, mais pour les schémas ou peu de couleurs sont nécessaires. Il possède un autre avantage : l'une des 256 couleurs peut être définie comme «transparente» et permet donc de supprimer le fond de l'image (très utilisé sur les pages internet). Un autre avantage est qu'il permet de stocker plusieurs images dans un même fichier sous la forme d'animations (très utilisé sur les pages internet). schémas, images transparentes, animations Format.png : c'est un format qui a les avantages du gif (sauf l'animation), et permet de contenir plus de couleurs. schémas, images transparentes 2. Formats propriétaires : ils ne pourront être bien lus que par le logiciel qui les a créés (.psp pour PaintShopPro,.psd pour Photoshop,...) Pour GIMP, le format est.xcf. L'avantage de ces formats est qu'ils conservent tous les réglages effectués sur les images. En particulier, ils conservent les calques. Si vous n'utilisez pas ce format, les calques seront perdus : lors de son ouverture, l'image sera «aplatie», c'est à dire réduite à un seul calque. Dans cette fenêtre, on peut saisir le nom du fichier et son extension. 14 / 35 Pour changer le dossier d'enregistrement, cliquer sur «Parcourir d'autres dossiers» Pour sélectionner une extension au lieu de la taper au clavier, cliquer sur «Sélectionner le type de fichier».

15 Voici la fenêtre d'enregistrement complète, dans laquelle on peut parcourir les disques, créer des dossiers, renommer le fichier et choisir l'extension (format d'image, voir ci-dessus) : 15 / 35

16 Utiliser les calques d'images Le GIMP Objectifs L'image réelle, à la base de l'observation en SVT est conservée intacte, mais sa lecture est facilitée par l'ajout de zones, de contours, de légendes qui s'y superposent : ce sont les calques. Logiciel à installer Le GIMP : voir paragraphe «Traitement simple des images» Format d'enregistrement Attention : les calques créés ne seront pas conservés par les formats d'enregistrement courants (.jpg.gif.png). Il faut utiliser le format de GIMP.xcf ou au moins le format.psd (Photoshop). Attention : le format.psp (PaintShopPro) est très mal supporté par le GIMP. La fenêtre des calques C'est la fenêtre située à droite de l'écran. Lorsqu'on ouvre une photographie au format.jpg, un seul calque est visible : c'est l'arrière-plan. On peut créer autant de calques qu'on le souhaite en cliquant sur l'icône «nouveau calque» Le calque actif (celui sur lequel on travaille) est surligné. L'oeil indique que le calque est visible (apparaître/disparaître en cliquant dessus). La chaîne indique que le calque est verrouillé (verrouiller/déverrouiller en cliquant dessus) Opérations simples sur les calques Transparence Chaque nouveau calque est vide, c'est à dire entièrement transparent. Le premier calque, lui, n'est pas transparent. Si on supprime une zone sur ce calque, elle apparaît avec la couleur d'arrière-plan. Pour permettre des zones transparentes sur le calque d'arrière-plan comme sur les autres calques, faire un clic droit sur ce calque, puis «ajouter un canal alpha». Ajout d'éléments à un calque Lorsqu'un calque est sélectionné, les outils de dessin permettent de dessiner sur ce calque. Le dessin cache alors les calques inférieurs sans les modifier. Attention à bien sélectionner le bon calque et non le calque inférieur, sous peine de l'abîmer! 16 / 35

17 Suppression d'éléments d'un calque En sélectionnant des éléments d'un calque, on peut les supprimer (édition, supprimer, ou couper). La zone correspondante redevient alors transparente. Réglage de l'opacité d'un calque Le curseur d'opacité permet de régler la transparence de chaque calque, par exemple pour laisser apparaître l'image de départ située sur un calque inférieur. Modifier l'empilement des calques Les calques peuvent être déplacés les uns par rapport aux autres : ceci modifie la façon dont ils se recouvrent. Il suffit de les faire glisser avec la souris dans la fenêtre des calques Fusionner des calques Lorsque deux calques doivent être réunis, - cacher les autres (en cliquant sur les yeux) - faire un clic droit sur l'un des calques et choisir «Fusionner les calques visibles» Attention : les calques fusionnés ne deviennent plus modifiables indépendamment. Il est également possible de faire disparaître tous les calques pour obtenir une image unique : choisir «Fusionner tous les calques». C'est ce qui se passe ici si on enregistre l'image dans un format qui ne conserve pas les calques (.jpg par exemple) 17 / 35

18 Cas particulier des calques de texte Les calques de texte sont créés automatiquement lorsqu'on clique sur l'outil texte (T). Ces calques sont repérés par la lettre T et permettent la modification du texte en utilisant de nouveau l'outil texte. La fusion de plusieurs calques de textes ne permet plus la modification du texte par la suite. L'enregistrement dans un autre format que.xcf perd la possibilité d'éditer le texte par la suite. Taille des calques Suite à un redimensionnement des calques ou de l'image, il se peut qu'un calque soit plus petit que l'image : on ne peut donc pas dessiner sur toute la surface. Pour qu'un calque occupe toute la surface de l'image, faire un clic droit dessus, puis choisir «Calque aux dimensions de l'image» 18 / 35

19 Créer des schémas animés Le Gimp, GAP Objectifs Le schéma de SVT décrit des fonctionnements dans lesquels les actions sont figurées par des flèches. L'idée est de créer des schémas animés dans lesquels les actions sont figurées par des mouvements ou des transformations. Logiciel à installer Le GIMP : voir paragraphe «Traitement simple des images» Gimp Animation Package (GAP) : c'est un greffon de Gimp qui permet de travailler avec les animations. Il suffit de l'installer après GTK et Gimp. Il est téléchargeable au même endroit : Créer une image multicalque Pour créer des schémas animés simples, on ne va réellement créer que la première image dans un calque de Gimp. Les images suivantes seront construites une par une en recopiant ce calque et en le modifiant légèrement à chaque étape. 1. Créer une image de la taille souhaitée Comme l'animation pourra contenir beaucoup d'images, penser à ne pas prendre une taille trop importante. 2. Dessiner le premier calque 3. Dupliquer le calque Recommencer les étapes 3 et 4 jusqu'à la fin 4. Apporter une modification au calque dupliqué 5. Penser à enregistrer régulièrement son travail Utiliser le format.xcf pour conserver les calques. 19 / 35

20 Animer l'image (GIF animé) Un aperçu peut être obtenu en choisissant «Filtres» «Animation» «Rejouer l'animation». L'aperçu peut être visionné enchaîné ou pas à pas. Si la vitesse n'est pas adaptée, elle pourra être réglée plus loin. C'est le moment d'ajouter les calques qui manquent à l'animation, modifier l'ordre, retoucher,... Lorsque l'aperçu est satisfaisant, choisir «Filtres» «Animation» «Optimiser (pour GIF) : une seconde image est créée, les calques sont renommés. Par défaut, les images seront affichées pendant 100 ms. Si certaines images doivent être affichées plus ou moins longtemps, régler leur durée, soit par un clic droit sur le calque, puis «Éditer les attributs du calque», soit en modifiant directement le nom du calque par un double-clic sur celui-ci. Enregistrer l'image ainsi obtenue au format GIF. Dans la fenêtre suivante, ne pas oublier de choisir de créer une animation. Cette dernière fenêtre permet le ralentissement ou l'accélération : tous les calques dont le temps n'a pas été indiqué explicitement seront affichés pendant cette durée. On peut également choisir si l'animation doit être jouée une seule fois ou répétée indéfiniment. Dans ce dernier cas, il est bon de prévoir un temps beaucoup plus long pour le dernier calque, ce qui provoquera une pause avant que l'animation recommence. Visualisation du résultat Les GIF animés peuvent être visionnés par les navigateurs internet. Si les images sont des photos, la qualité de celle-ci est médiocre à cause des 256 couleurs maximum que peut contenir une image GIF. 20 / 35

21 Capturer des contenus internet Scrapbook, HTTrack Objectifs Sélectionner les ressources internet accessibles aux élèves : Capturer et d'organiser une liste de pages internet Capturer et organiser un site internet entier Logiciels à installer Scrapbook est une extension du navigateur Mozilla, qui permet d'effectuer de façon simple la capture et l'archivage des pages visitées. Il faut donc installer Mozilla Firefox ( ) et aller à cette adresse pour installer Scrapbook : (taper «Scrapbook» dans la zone de recherche) HTTrack est un aspirateur de site libre disponible à cette adresse : Capturer des pages isolées et les organiser avec Scrapbook Présentation Scrapbook se présente sous la forme d'un panneau latéral qu'on peut ouvrir comme ceci : Il est plus rapide de l'ouvrir en cliquant sur un bouton qu'on peut placer dans la barre de boutons de la façon suivante : clic droit sur la barre de boutons, puis «Personnaliser». Glisser ensuite le bouton «Scrapbook» à l'endroit voulu de la barre. Les pages capturées seront donc présentes dans ce panneau latéral, et aussi dans le menu scrapbook de la barre de menus. 21 / 35

22 Capture Il suffit de visiter la page à capturer, puis : soit cliquer sur «Scrapbook», soit faire glisser l'icône située à côté de l'adresse vers «Capture de la page» le panneau latéral Organisation Les pages capturées seront faciles à organiser grâce au panneau latéral qui permet de : créer des dossiers déplacer les pages dans les dossiers renommer les pages Dans ce panneau latéral, le menu «Outils» «Paramètres» permet de régler l'emplacement des sauvegardes des pages capturées. Dans l'exemple ci-contre, on choisit un dossier réseau, ce qui permet que tous les postes d'une même salle puissent accéder aux mêmes pages alors que celles-ci n'ont été capturées que sur un ordinateur. 22 / 35

23 Capturer un site avec HTTrack Capture simple Lors du lancement, le logiciel propose la capture d'un site. Dans cette fenêtre, donner un nom explicite à la capture, et indiquer le dossier qui recevra la copie. la copie peut être effectuée dans un dossier de travail, ici sur le bureau, puis ensuite déplacée Dans cette fenêtre, entrer l'adresse de la page d'accueil du site (l'adresse peut être copiée/collée depuis le navigateur internet). Pour un premier essai, laisser les options de base. Cette fenêtre permet de surveiller la capture : si le nombre de liens restant à parcourir semble trop important, ou que la capture s'éternise, ou que le nombre d'octets écrits semble démesuré, il faudra annuler la capture, puis définir des options plus restrictives avant de la relancer. 23 / 35

24 Réglages supplémentaires Dans l'un des cas précédents, il faudra diminuer le nombre de liens à capturer, en utilisant la fenêtre d'options. Cet onglet permet de régler le nombre de liens capturés depuis la page d'accueil (profondeur) : le premier réglage concerne les pages internes du site capturé (en général, il est souhaitable de les conserver). Le second réglage concerne les liens externes vers d'autres sites : ce sont ces liens qui peuvent être la source d'ennuis et conduire à des captures énormes et non pertinentes. On peut également fixer une taille ou un temps à ne pas dépasser, mais ceci coupera la capture avant des pages souhaitables. Ici, on peut exclure certains types de fichiers. Il peut être utile et plus économique de ne pas capturer les vidéos et les sons (mov, mpg,...), ainsi que les fichiers archives (zip,...) 24 / 35

25 Créer un intra- ou internet simple Nvu Objectifs Être capable de créer un mini-site destiné à servir de source d'information aux élèves. Ce site sera disponible en intranet (accès réservé à un réseau interne) ou en internet. Logiciels à installer Nvu est un logiciel dont l'intérêt est d'être simple et facile à prendre en main. La version actuelle (1.0) est suffisante pour atteindre l'objectif ci-dessus, mais pas très stable. Il faudra penser à enregistrer régulièrement votre travail car le logiciel «plante» de temps en temps dans sa version Windows (la version Linux est, elle, très stable). Une version 2 est annoncée. La version actuelle peut être téléchargée en français ici : Comme les autres logiciels de la suite Mozilla, des extensions permettent d'ajouter des fonctionnalités. Le dictionnaire français permet d'effectuer une correction des fautes de frappe : Préparatifs : structure du site et organisation des dossiers Tout site internet possède une structure, le plus souvent arborescente qu'il convient de prévoir avant sa création. Elle peut se résumer par un organigramme du type suivant qu'il est bon de tracer rapidement au brouillon. En voici un exemple. page d'accueil : l'érosion présentation, tâche (construire un tableau) et liens vers 6 agents d'érosion nom : index.html images : icones/eau.jpg, gel.jpg, glaciers.jpg, vagues.jpg, vent.jpg gel/dégel éclatement... nom : gel.html image : gel2.jpg glaciers creusent vallée en U nom : glaciers.html image : vallee-glaciaire.jpg vagues creusent la base... nom : vagues.html image : vagues.jpg vent le vent projette... nom : vent.html image : vent.jpg ruisselt1 l'eau arrache nom: eau1.html image : ravin2.jpg lien dans la même fenêtre lien dans une nouvelle fenêtre ruisselt2 l'eau dissout nom: eau2.html image : karst.jpg Pour chaque page, on résume son contenu, le nom qu'on donnera au fichier, et le nom et l'emplacement des images et autres ressources (sons, vidéo,...). 25 / 35

26 Il faut donc réunir dans un dossier tout le contenu nécessaire pour le site (images notamment). Si celui-ci est petit, on peut rester dans un même dossier. S'il devient important, il faut organiser les pages, images et autres contenus dans des dossiers aux noms explicites et ne pas hésiter à créer de nombreux sous-dossiers afin de faciliter les modifications futures. L'exemple à droite développe une partie de l'arborescence d'un site. Éviter les espaces, caractères accentués et majuscules dans les noms de dossiers et de fichiers. Les images devront avoir la taille de leur affichage sur la page internet correspondante. Utiliser Le Gimp pour les redimensionner. 1. La taille utile d'une fenêtre de navigateur est d'environ 1000 pixels de large par 700 de haut. 2. Conservez toujours vos images originales dans un autre dossier afin de ne pas perdre la qualité de vos photos en les réduisant pour le site que vous créez! 3. Même si l'adsl se généralise, évitez les trop gros fichiers d'images qui ne donnent pas un meilleur résultat à l'écran et ralentissent le chargement des pages. Créer une page Dans Nvu, pour chaque nouvelle page, définir les couleurs de texte et de fond. Ici, on a préféré choisir une image très pâle comme fond de page. 26 / 35

27 Pour chaque nouvelle page, cette option permet de lui donner un titre (qui apparaîtra dans la barre de titre du navigateur) Ensuite, il convient d'enregistrer la page dans le répertoire déjà créé (voir paragraphe précédent). La encore, éviter les majuscules, espaces et accents dans les noms de fichiers. Organiser le texte et les images Même si elle ne permet pas autant de choix qu'un traitement de textes, la disposition du texte et des images dans la page utilise des outils semblables. Les images sont insérées en cliquant sur l'icône La fenêtre suivante permet de définir l'image à afficher. «Vignette» désigne le texte qui s'affiche lorsqu'on survole l'image avec la souris. Si l'image, comme ici, deviendra un lien vers une autre page, un court message indique vers quelle page ce lien nous guide. Cet onglet permet de régler le positionnement du texte par rapport à cette image (de quel côté et avec quelles marges). L'onglet «Lien» sera décrit dans le paragraphe suivant. 27 / 35

28 Si on désire positionner l'image à un endroit fixe dans la page, on peut la sélectionner, puis cliquer sur L'image acquiert alors des poignées qui permettent de la déplacer et de changer sa taille. Il est déconseillé de changer la taille d'une image de cette façon : sa qualité d'affichage sera moindre de celle d'une image enregistrée par un logiciel de traitement d'image (Gimp) à sa taille d'affichage. Définir les liens Une fois les pages créées et enregistrées dans les «bons» dossiers, on va pouvoir créer les liens de navigation (les flèches de l'organigramme). Si le lien est du texte, sélectionner ce texte, puis cliquer sur Cette fenêtre permet alors de choisir le nom du fichier et de régler dans quelle fenêtre la page doit s'ouvrir : si on ne choisit rien, elle s'ouvrira dans la même fenêtre (donc il faudra penser au lien de retour!) Si le lien est une image, double-cliquer dessus permet d'ouvrir la fenêtre de propriétés de cette image. L'onglet «Lien» permet de choisir le nom du fichier. Pour changer la fenêtre de destination du lien, c'est ici un peu plus compliqué : un clic droit sur <a> dans la barre d'état, puis «propriétés avancées». Régler alors l'attribut «target» sur «_blank» comme cidessous si on souhaite ouvrir une nouvelle fenêtre. 28 / 35

29 Publier un site Windows (intranet), Filezilla (internet) Intranet Dans une salle en réseau où les ordinateurs sont dans un même groupe de travail, il est facile d'économiser le transfert de notre site sur chaque poste : Sur le poste qui servira de serveur : Créer un dossier «intranets», puis à l'aide d'un clic droit sur ce dossier, choisir «Partage et sécurité» Dans la fenêtre qui suit, cocher la case «Partager...» sans cocher «Autoriser...» permettra aux autres postes d'accéder à l'intranet sans pouvoir le modifier. Transférer cet intranet (et tous les autres dans l'avenir) dans ce dossier. Sur chacun des autres postes, on ne fera qu'une seule fois la manipulation suivante : Ouvrir les «favoris réseau», puis «voir les ordinateurs du groupe de travail» Ouvrir l'ordinateur où on a installé les intranets Le dossier «intranets» partagé précédemment doit être visible Créer un raccourci (par exemple sur le bureau) de ce dossier Les élèves trouveront donc dans l'avenir dans ce dossier les intranets qui seront installés sur le premier poste sans avoir d'autre manipulation à effectuer. 29 / 35

30 Internet Pour publier le site sur internet, il vous faut un hébergeur où vous allez envoyer votre dossier. Celui-ci vous fournira une adresse de connexion, un identifiant et un mot de passe. Il vous faut un logiciel de transfert sur ce serveur appelé «Client FTP». Dans le monde libre, il existe Filezilla ( ) qui fonctionne très bien. Après avoir lancé le logiciel, cliquez sur Dans la fenêtre ci-contre, cliquez sur «Nouveau site», puis renseignez les champs suivants à l'aide des informations de votre hébergeur. De retour dans la fenêtre principale, celle-ci est scindée en deux : à gauche, votre disque dur, que vous pouvez parcourir pour retrouver le dossier contenant votre «Site Local» à droite, le «Site Distant» de l'hébergeur Il vous suffit de faire glisser les dossiers ou fichiers pour les publier. 30 / 35

31 Effectuer des calculs Tableur d'openoffice.org Objectifs Les calculs identiques sur une série de données peuvent être avantageusement programmés pour être effectués et présentés dans un tableau. Cette fiche vous aidera à programmer vos premières formules Logiciel à installer La suite bureautique OpenOffice.org, qui contient un traitement de texte, un tableur, un logiciel de dessin vectoriel, un logiciel de présentation et une base de données, peut être téléchargée à l'adresse Présentation du tableur «Démarrer» «Tous les programmes» «OpenOffice.org» «Openoffice.org Calc» ouvrira une feuille de calcul vierge dans laquelle les cellules ont toutes une adresse : une lettre et un nombre (comme à la bataille navale!). Dans les cellules, on peut saisir du texte ou des nombres. Le logiciel reconnaîtra automatiquement les données comme des nombres si aucune lettre, symbole, espace n'est saisi. Toutes les données contenant des espaces, lettres, symboles seront donc considérées comme du texte par le logiciel, et donc aucun calcul ne sera possible. Pour les données numériques, il ne faut donc pas faire suivre le nombre d'une unité. Formatage des nombres Une cellule qui contient un nombre affiche celui-ci par défaut sans décimales. Pour changer la façon dont les nombres s'affichent, sélectionner la plage (ensemble de cellules), puis faire un clic droit, et choisir «Formater les cellules». Ici, on peut régler le type de nombre, le nombre de décimales, et même rajouter une unité qui s'affichera automatiquement dans les cellules. exemple : 0,00 [$lux] dans la zone de description de format indiquera la luminosité en lux avec deux décimales, suivie d'un espace et de l'unité 'lux'. 31 / 35

32 Les formules de calcul Une cellule peut contenir une formule de calcul. Pour indiquer au logiciel qu'on saisit une formule, commencer par le symbole «=». Ensuite, il suffit de cliquer dans les cellules contenant les données du calcul, et de les séparer par les opérateurs usuels : +, -, / (division), * (multiplication), ^ (puissance), parenthèses... Une fois la formule saisie, valider par «Entrée». exemple : Après avoir cliqué dans la cellule D1, on a entré la formule suivante : «=» clic-dans-a1 «*» «(» clic-dans-b1 «+» clic-dans-c1 «)» «Entrée» La formule reste affichée dans la zone située au dessus, et le résultat du calcul apparaît dans la cellule D1. Les fonctions de calculs De nombreuses fonctions permettent d'enrichir les calculs. Elles sont accessibles en cliquant sur le bouton L'assistant qui apparaît alors permet de choisir les fonctions à utiliser dans l'onglet «Fonctions». Elles sont classées par type. Dans la zone de droite, les différents termes des fonctions peuvent être saisis ou pointés avec la souris ( ). L'onglet «structure» fournit un résumé de la structure très utile lors de la saisie des fonctions complexes. Copier-Coller les formules Lorsqu'une cellule contenant une formule est copiée et collée, les adresses des cellules qu'elle contient sont automatiquement décalées. exemple : la formule D1 : =A1*(B1+C1) a été copiée en D2. Elle est devenue : =A2*(B2+C2) 32 / 35

33 Si on souhaite que ce décalage n'aie pas lieu, il faut forcer le logiciel à garder l'adresse de départ, en l'accompagnant de symboles $. Dans cet exemple, le grandissement calculé en B3 doit être utilisé dans les formules de la colonne C, mais en recopiant la formule C7 dans les cellules du dessous, elle serait décalée. Pour éviter ceci, on remplace B3 dans cette formule par B$3 : le 3 ne sera donc pas décalé. Tracer un graphique Tableur d'openoffice.org Objectifs La formation des élèves au tracé de graphique passe nécessairement par le tracé-papier. Dans les petites classes, les critères de choix du type de graphique, choix des axes, légendes des axes, titre... peuvent néanmoins être travaillés en évitant l'obstacle du choix de l'échelle ou de la graduation des axes : utiliser le tableur permet une première approche du graphique. Logiciel à installer La suite bureautique OpenOffice.org, qui contient un traitement de texte, un tableur, un logiciel de dessin vectoriel, un logiciel de présentation et une base de données, peut être téléchargée à l'adresse Procédure 1. Dans une feuille de calcul, on a saisi les valeurs dont on souhaite tracer un graphique. 2. Sélectionner la plage contenant les données à transformer en graphique. 3. Cliquer sur le bouton graphique.. Le logiciel attend alors qu'on trace un rectangle à l'endroit souhaité pour le 33 / 35

34 4. Dans cette fenêtre, cochez les cases si la première ligne et la première colonne contiennent des données à afficher comme étiquettes 5. Dans cette fenêtre, choisissez le type de graphique, ainsi que la disposition des données dans le tableau. L'aperçu de gauche donne une idée du résultat. 6. Cette fenêtre permet de choisir le type exact de graphique, ainsi que les lignes de quadrillage visibles. 7. Ici, on peut renseigner le titre du graphique et de ses axes, et choisir si on souhaite un cartouche de légende. Tous ces paramètres pourront être modifiés par la suite. 34 / 35