II Une guerre d une violence inédite pour les soldats

Dimension: px

Commencer à balayer dès la page:

Download "II Une guerre d une violence inédite pour les soldats"

Constance Doucet
il y a 7 ans
Total affichages :

1 II Une guerre d une violence inédite pour les soldats Un lieu d une violence inouïe L exemple de Verdun Gaz toxiques inaugurés en 1915 Bosquet ou terre-plein préalablement neutralisé par l attaque chimique Un soldat touché? Un soldat demande aux suivants d avancer? Les soldats avancent avec le soutien de l artillerie (canon et mitrailleuse) Attaque sous les gaz près de Verdun (fort de Vaux?), (22 juin?) 1916

2 Verdun aujourd hui

3 Verdun dans la Première guerre mondiale

4 Carte du front Ouest, Institut national de l information géographique et forestière

5 La ville de Verdun se trouve dans l est de la France. Entre 1914 et 1918, la région de Verdun fut l une des zones les plus disputées du front. C est aujourd hui un lieu de mémoire de la «Grande Guerre». Le fort de Douaumont près de Verdun, le 20 mai 1916 et en septembre 1996

6 La place de Verdun le 5 septembre 1914, carte I.N.I.G.F.

7 La bataille de Verdun dans la chronologie de la Guerre

8 Chronologie de la bataille de Verdun

9 1) Verdun : une bataille de la guerre de position La bataille de Verdun fut l une des plus longues de la guerre de position. Elle s étendit sur toute l année 1916.

10 Situation de la bataille de Verdun 5 5 : Flandres ou Ypres (1917) : Chemin des Dames (1917) 3 : Somme (1916) 2 : Verdun (1916) 1 : Champagne (1915)

11 Verdun : le théâtre des opérations Le général de division Philippe Pétain, Paris, vers

12 La bataille de Verdun fut une succession d avancées et de reculs des deux armées. A la fin de l année 1916, les soldats français, dirigés par le général Philippe Pétain, réussirent à empêcher les Allemands de percer le front. Zone de front allemande Zone de front française

13 Les tranchées : un système de fortification Lignes allemandes No man s land (zone de danger maximal) Lignes françaises

14 Visite du colonel Ordioni du 366 e régiment d infanterie au ravin de la Mort, près de Verdun, janvier-février 1916 Futaie protectrice (les villages sont derrière) Arbre abattu par un obus?

15 Panorama de la côte des Eparges, près de Verdun, janvier-février 1916 Barbelés Tracé sinueux destiné à éviter les tirs d enfilade et les éclats d obus Réseau de planches qui empêche les mottes sèches de s ébouler en été

16 Dans un boyau de communication entre deux tranchées à Damloup, région de Verdun, janvier 1916 Bois permettant de contenir la terre, friable (en été) ou liquide (en hiver)

17 Etat des lieux des tranchées françaises et allemandes au nord de Verdun le 9 juin 1917, carte publiée en 1939

19 A Verdun, comme ailleurs sur la ligne de front, les soldats s abritaient des balles ennemies dans des tranchées. Elles étaient creusées profondément dans le sol et reliées par d étroits boyaux. Plusieurs lignes de tranchées se succédaient, de la première ligne à l arrière. Les tranchées ennemies étaient parallèles. Allemands et Français étaient ainsi toujours face à face. Un boyau allemand à Verdun, août 1917

20 Tranchée allemande, III e armée, 1916 Tranchée française, Vaux, 1916 Soldat au guet Sacs de sable Barbelés Infirmier Vers le no man s land Clayonnage Etayage Caillebotis Banquette de tir

21 Les lieux stratégiques dans une tranchée Le poste de commandement interrogatoire d un prisonnier, Verdun, août 1917

22 L abri de tranchée, ravin de la Rousse (secteur de Verdun), février-mars 1917

23 Abri de bombardement avec dispositif de rideaux contre les gaz asphyxiants, Damloup, près de Verdun, janvier 1916

24 Dépôt de munitions prises aux troupes allemandes lors de la reconquête du fort de Douaumont, le 21 octobre 1916, Verdun, février-mars 1917

25 Poste de télégraphie optique édifié sur les restes des remparts du fort de Douaumont, région de Verdun, 1917 Au cours de la guerre, de nombreux moyens de communication sont utilisés. Du pigeon à la TSF, en passant par l estafette, tout est mis en œuvre pour rester en contact avec le commandement. Avec la télégraphie optique, communiquant à l aide de signaux lumineux avec les positions situées à l arrière des premières lignes, les postes de commandements ne dépendent plus uniquement de la liaison téléphonique, sans cesse rompue par les bombardements.

26 Le poste de secours, Les Eparges (sud de Verdun), juin 1915

27 Les tranchées sont fragilisées par la boue et les tirs d artillerie adverse Soldats nettoyant un boyau aux Eparges, près de Verdun, janvier-février 1916

28 Les tranchées n étaient pas que des galeries dans la terre! C était un véritable complexe de défense avec des abris, des dépôts d armes, des postes de communication, etc. Les soldats devaient les entretenir, surtout l hiver à cause de la boue. Une colonne de soldats se rend en première ligne avec des outils de sape pour réparer les tranchées, sur la route de Douaumont à Verdun, février-mars 1917

29 Quelques moments de vie dans les tranchées Attendre L attente et l ennui dans une tranchée du secteur de Verdun, 1915

30 Des fantassins se réchauffent près d un feu dans la tranchée de Calonne, région de Verdun janvier-février 1916

31 S occuper Tabatière du caporal Louis Hellot de la C8/57 (4 e rgt du génie), Verdun, 1916

32 Le Kronprinz Balle (qui a blessé le soldat?) Médaillon serti (avers et revers) Briquet de tranchée La femme, qui manque au front 1916 Souvenir du 30 e Blé et vigne : la patrie nourricière à défendre et à retrouver

33 Douille gravée transformée en vase Ensemble de bagues en aluminium, cuivre ou étain, réalisées à partir de métal récupéré de balles de fusil, boutons d'uniformes

34 Encrier, porte-plume, porte-crayon Porte-photo Pressepapier

35 Manger La pause aux Eparges, sud-est de Verdun, 1915

36 Le commandant Révillon déjeune avec son étatmajor, fort de Douaumont, près de Verdun, février-mars 1917 La cagna des tirailleurs marocains cantonnés au ravin des Vignes, devant Verdun, mars 1918

37 Wagonnets transportant du ravitaillement en vin, fort de Douaumont, nord de Verdun, février-mars 1917 D un quart de vin par jour entre 1914 et 1916, la ration quotidienne du soldat français passe ensuite à un demi litre par jour

38 Des soldats perçoivent leurs rations de vivres, fort de Douaumont (nord de Verdun), février-mars 1917 La ration journalière du soldat français était composée le plus souvent de pain de guerre, de viande en conserve plus communément désignée sous le terme de «boîte de singe» et de pommes de terre ou de riz.

39 Prier Noël 1916 La messe de minuit au fort de Douaumont, dessin paru dans L iillustration

40 Surveiller l ennemi Périscope de tranchées en 1 re ligne, 1915 Guetteurs dans une tranchée de 1 re ligne, Argonne (ouest de Verdun), 1915

41 Vue depuis la première ligne de tranchées françaises, 1915

42 Soldats dans une tranchée de la Meuse, vers avril 1915 En première ligne, 1915

43 Retranchés dans leurs galeries, les soldats attendaient les attaques ennemies ou l ordre d assaut. Ils se reposaient, s occupaient en réalisant des objets artisanaux (tabatière par exemple), mangeaient et buvaient leurs rations de nourriture et de vin. Ils priaient aussi. Enfin, ils surveillaient les tranchées adverses. Des soldats dans leur tranchée observent le bombardement du point C aux Eparges, 1915

44 Se battre dans les tranchées Soldats lançant des grenades depuis une tranchée de la Wöevre, Meuse, 1915

45 Chargement d un «crapouillot» au lieu-dit «Le ravin de la mort», région de Verdun, décembre 1915

46 Canon allemand de 380 mm, environs de Verdun, 1916 Mortier de 270 mm en batterie, Verdun, août 1917

47 A l assaut du point X aux Eparges, région de Verdun, 1915

48 Des soldats essaient de passer un tir de barrage au ravin de Fleury, région de Verdun, 1916 (?)

49 Soldats allemands pendant la 1 re attaque aux gaz allemande, 22 avril 1915

50 La ligne de front allemand à Verdun entre le 21 et le 26 février 1916, carte I.N.I.G.F., réalisée à Paris le 18 août 1920

52 La ligne de front au nord de Verdun après les attaques en 1916 et 1917, carte I.N.I.G.F., septembre 1929

53 2) Verdun : endurer une violence de masse inouïe La bataille de Verdun (1916) est le symbole de la violence de masse vécue par les soldats au cours de la Première guerre mondiale. Les soldats durent supporter des assauts quotidiens qui ne leur faisaient gagner que quelques mètres. Attaque sous les gaz près de Verdun (fort de Vaux?), (22 juin?) 1916