rapport annuel 2OO9 The luxembourg export credit agency

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "rapport annuel 2OO9 The luxembourg export credit agency"

Transcription

1 rapport annuel 2OO9 The luxembourg export credit agency

2 I L OFFICE DU DUCROIRE 2 Message du Président du Comité Ducroire 2 Organisation et mission de l Office du Ducroire et du Copel 4 II Activité Assurance-crédit 8 Chiffres-clés Activité court terme 11 Activité moyen et long terme 13 Activité pour le compte de l État: Top up individuelle 15 Aides financières à l exportation 17 III Comptes annuels 22 Assurance-crédit 22 Aides financières à l exportation 33 ANNEXES 40 Code éthique 40 Textes législatifs et réglementaires 42

3 I L OFFICE DU DUCROIRE Message du Président du comité ducroire L année 2009 a été une année marquée par une très forte baisse (de l ordre de 25 %) du commerce extérieur luxembourgeois. Les exportations de biens réalisées par les entreprises luxembourgeoises ont en effet chuté de 13,1 milliards d euros en 2008 à 9,9 milliards d euros en 2009 et les importations ont baissé de leur côté de 17,5 milliards d euros en 2008 à 13,4 milliards d euros en Ces chiffres négatifs se sont répercutés partiellement au niveau de l activité de l Office du Ducroire pendant l exercice Ainsi les opérations assurées ont diminué de 1,4 milliards d euros à 950 millions d euros en Les engagements réels ont diminué plus légèrement dans la mesure où ils ont baissé de 10 % pour se réduire de 992 millions d euros à 909 millions d euros fin Par ailleurs, l exercice a été marqué par des indemnisations qui se sont élevées à 4,8 millions d euros ce qui constitue le montant le plus élevé jamais déboursé par le Ducroire luxembourgeois dans son histoire. Le niveau élevé de ces indemnisations s explique par la crise importante qui frappe notamment certains pays de l Europe de l Est où la réduction de la demande s est faite avec une vitesse extrêmement élevée et de manière brutale. Grâce à sa politique conservatrice de provisionnement le Ducroire peut néanmoins clôturer l année avec un résultat positif. En plus, il faut noter que les primes encaissées ont atteint un montant supérieur à 13 millions d euros, surtout du fait d un recours croissant à des financements à long terme. Surtout pendant ces temps de crise très forte, il est important que l assureur-crédit public joue son rôle en tant qu accompagnateur des entreprises sur le marché international qui garde un potentiel de croissance important. A ce sujet il faut constater que les grands pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine) restent les moteurs de la croissance mondiale dans les prochaines années. Les efforts et les besoins de développement du Brésil, de la Russie, de l Inde et de la Chine sont tels que la demande pour des produits ou services provenant de ces marchés internationaux restera forte même si dans ces quatre pays des efforts extrêmement importants sont entrepris pour s équiper et pour satisfaire, à travers la production locale, les besoins de la population. 2

4 Dans un contexte de crise, la concurrence entre fournisseurs est évidemment exacerbée et dans ce cadre il est primordial que les exportateurs luxembourgeois puissent garder leur compétitivité. Même si cette compétitivité est évidemment influencée en premier lieu par les coûts, l offre de couverture proposée par le Ducroire doit aussi être au moins équivalente à celle dont bénéficient les concurrents des entreprises luxembourgeoises à l étranger. La politique du «guichet unique» en matière de financement à l exportation instaurée par le Gouvernement au début des années 2000 s avère être d une utilité extrêmement importante par les temps qui courent. Les différentes actions de promotion menées par «Luxembourg for business» ou «Luxembourg for finance» et les différentes mesures de subvention disponibles auprès du Ducroire pour inciter les entreprises à l exportation connaissent un succès grandissant. Le nombre des entreprises faisant appel à ces instruments continue à s élargir. Ces entreprises trouvent une réponse appropriée à leur demande. Au cours d une enquête «satisfaction» réalisée auprès des entreprises, il a pu être constaté que cet instrument est apprécié par l économie. En tant qu assureur-crédit public de taille réduite, le Ducroire essaie aussi de réagir le plus vite possible à différentes demandes. Ainsi le Ducroire a été le premier assureur-crédit public de l Union européenne qui a vu autoriser son système de soutien aux entreprises par application de la clause de sauvegarde prévue dans la «communication de la Commission sur le cadre communautaire temporaire pour les aides d Etat destinées à favoriser l accès au financement dans le contexte de la crise économique et financière actuelle». Le système mis en place début 2009 et autorisé en avril par la Commission Européenne a permis à un certain nombre d entreprises qui ont connu de vrais problèmes structurels, d être en mesure de réaliser des exportations à des clients pour lesquels l assurance-crédit privée n est plus à même de donner une couverture du fait du risque structurel sur les entreprises concernées. Ce faisant, le Ducroire contribue directement au maintien de l activité de l entreprise et partant de l emploi. Ce dispositif dénommé «police top up individuelle» qui s applique en complément d une police d assurance-crédit souscrite auprès d un assureurcrédit privé a la vocation d être temporaire et de venir à échéance à la fin de l année Pour le moment des discussions sont en cours avec la Commission européenne en vue de prolonger cette facilité. Par ailleurs, le Ducroire a soutenu les efforts innovants entrepris par la société Northstar Europe qui veut faciliter le financement des opérations de taille moyenne réalisées par des entreprises exportatrices européennes. En conclusion, il faut néanmoins garder de l optimisme dans la mesure où les entreprises exportatrices, fortement secouées en 2009, ont essayé de s adapter le plus vite possible à la nouvelle donne de même que le Ducroire qui a aussi essayé de réagir à la crise et d anticiper un nouvel essor au niveau international. Etienne REUTER Président 3

5 ORGANISATION ET MISSION DE L OFFICE DU DUCROIRE ET DU COPEL organisation Comité du Ducroire M. Etienne REUTER, Président Ministère des Finances M. Jean GRAFF Ministère des Affaires Etrangères M. Jean GUILL Ministère des Finances / CSSF M. Jean-Claude KNEBELER Ministère de l'economie et du Commerce Extérieur M. Claude WIRION Commissariat aux Assurances M. Pierre GRAMEGNA Secteur privé M. Nicolas SOISSON Secteur privé M. Claude WITRY Secteur privé jusqu en décembre 2009 M. Marc SOLVI Secteur privé depuis janvier 2010 Comité Copel (Comité pour la promotion des exportations luxembourgeoises) M. Jean-Claude KNEBELER, Président Ministère de l économie et du Commerce Extérieur Mme Yuriko BACKES Ministère des Affaires Etrangères M. André HANSEN Ministère de l Economie et du Commerce Extérieur M. Etienne REUTER Ministère des Finances Secrétariat Mme Simone JOACHIM Secrétaire générale M. Francis Léon DONVEN Secrétaire général adjoint M. Nelson TEIXEIRA Gestionnaire Mlle Danielle WIRTZ Attachée Mlle Martine WEIMERSKIRCH Secrétaire Réviseur d entreprises Fiduciaire Marc Müller 4

6 mission du ducroire GUICHET UNIQUE POUR LES EXPORTATEURS Créé en 1961, l Office du Ducroire est un établissement public ayant pour objet de favoriser les relations économiques et financières internationales dans l intérêt du Luxembourg, principalement par l acceptation de risques dans le domaine de l exportation, de l importation et des investissements internationaux. Depuis 2002, sur base d une convention signée avec l Etat, le Ducroire par l intermédiaire du «Comité pour la promotion des exportations luxembourgeoises» (COPEL) a pour mission complémentaire de promouvoir les exportations des biens et services luxembourgeois à travers l octroi des aides financières à l exportation. Ces aides sont octroyées soit sous la forme de remboursement partiel des frais liés à la promotion, la formation à l exportation et à la participation à des foires, soit sous la forme d une avance remboursable sous certaines conditions. En tant qu assureur-crédit, l Office du Ducroire assure les entreprises contre les risques de nonpaiement de leurs clients, que ces risques soient d origine politique ou liés à l insolvabilité ou à la carence des clients. Le Ducroire met en œuvre des produits novateurs et crée des réseaux internationaux qui permettent de répondre aux exigences des exportateurs luxembourgeois, s adaptant ainsi autant aux besoins des PME qu à ceux des grandes entreprises multinationales. Suite à la crise économique et financière et afin de pallier les défaillances du marché privé de l assurance-crédit, l Etat, avec l accord de la Commission Européenne, a mis en place un dispositif de couverture sous forme d une police d assurance «TOP UP Individuelle». L assurance TOP UP gérée par le Ducroire pour le compte de l Etat, est une couverture complémentaire supplétive à l assurance-crédit privée. Cette couverture complémentaire peut être octroyée à toute entreprise luxembourgeoise qui subit ou a subi des réductions voire annulations/résiliations de couverture depuis septembre En juin 2009, le Ducroire a participé à la constitution de Northstar Europe SA. Northstar Europe est un partenariat entre Northstar Trade Finance, Canada (66%) une société spécialisée dans le financement du commerce international pour les petites et moyennes transactions, l Office du Ducroire (17%) et la SNCI (17%). Northstar Europe arrangera des financements pour les acheteurs étrangers de biens d équipements européens jusqu à une valeur d environ 5 millions et avec une durée maximale de crédit de 5 ans. Le Ducroire aligne sa responsabilité sociale conformément aux accords internationaux au niveau de l Union Européenne et de l OCDE notamment en matière de développement durable et de lutte contre la corruption. 5

7 RELATIONS INTERNATIONALES Collaboration avec le secteur privé : Assurance-crédit Court Terme Pour les exportations payables à court terme, le Ducroire assure principalement, conformément aux règles communautaires, les risques politiques et commerciaux des débiteurs situés dans des pays émergents et en voie de développement. Pour cette activité le Ducroire travaille avec la Ducroire SA de Belgique, qui fait notamment l analyse des risques pour le compte du Ducroire. Il est à noter que la Ducroire SA réassure en principe 50 % des risques couverts. Depuis 1993, le Ducroire commercialise pour les pays à risques cessibles, des polices d assurance-crédit d EULER HERMES Credit Insurance Belgium S.A. sur le marché luxembourgeois. En 2009, Euler Hermes et le Ducroire ont conçu une police mondiale appelée «police 360 lux». Cette collaboration prend souvent la forme d une coassurance. Depuis 2005, le Ducroire a une participation financière dans la société Trade Credit Re Insurance Company Belgique, spécialisée dans l assurance excess of loss. Les clients potentiels sont de grandes et moyennes entreprises (c est-à-dire avec un chiffre d affaires annuel supérieur à 20 millions ) qui exercent une gestion autonome et traçable du crédit interentreprises. Le Ducroire est responsable de la commercialisation au Luxembourg des polices Trade Credit Re. Afin d offrir une assurance-crédit aux filiales d entreprises luxembourgeoises, le Ducroire a signé en 2006 respectivement 2007, des accords de collaboration et de réassurance avec l assureur-crédit serbe, AOFI, et avec l assureurcrédit russe, INGOSSTRAKH. Collaboration avec le secteur public : Assurance-crédit Moyen et long Terme Depuis 1963, le Ducroire est lié à l Office National du Ducroire belge par une convention de collaboration et de réassurance. La collaboration croissante entre les entreprises luxembourgeoises et étrangères ainsi que la concentration inévitable des risques par suite de la taille de notre économie a amené le Ducroire à rechercher des coopérations internationales en matière d assurance-crédit et de financement des exportations. A cet effet, des conventions de réassurance établissent un cadre pour la coopération entre le Ducroire et les assureurs-crédit autrichien (OEKB), français (COFACE), allemand (EULER HERMES), britannique (ECGD), canadien (EDC), finlandais (FINNVERA), néerlandais (ATRADIUS) et danois (EKF). En 2009, deux nouveaux accords ont été conclus avec les assureurs-crédit italien (SACE) et espagnol (CESCE). Ces accords de réassurance visent à offrir à l exportateur luxembourgeois une seule couverture pour ses opérations d exportation incorporant à la fois des fournitures et prestations luxembourgeoises et étrangères. Depuis 2006 et suite la hausse des engagements du Ducroire sur la Chine, un accord de coopération a été signé avec l assureur-crédit chinois (SINOSURE). En 2009, le Ducroire a signé un accord de collaboration et de réassurance avec Euler Hermes en Allemagne, spécifiquement conçu pour les transactions de la nouvelle société financière Northstar Europe S.A. et ce en raison de l importance de l industrie allemande dans les exportations européennes. 6

8 ITALIAN FOOD IN SHANGHAI EXPLORE THE DIFFERENCE. ORGANIZE YOUR BUSINESS. Office Du Ducroire the one-stop shop for exporters. Wherever you want to go your business comes first. Our one-stop shop for exporters helps you to find adequate credit insurance and financial support for first-class promotion of your business and services around the world. One click, and you are there: Enjoy yourself. Enjoy your business.

9 II activités 2009 ASSURANCE-CREDIT ChIFFRES-CLéS 2009 Opérations assurées ,54 Primes encaissées ,63 Engagements réels ,42 Indemnités payées ,82 Indemnités récupérées ,16 Opérations assurées (CT + MLT) : opération assurées opérations assurées opérations assurées opérations assurées opérations assurées

10 Primes (CT + MLT) : primes encaissées primes encaissées primes encaissées primes encaissées primes encaissées Engagements au 31 décembre (CT + MLT) : ENGAGEMENTs Réels engagements réels engagements réels engagements réels engagements réels Engagements potentiels / Promesses d assurance Engagements réels 9

11 Indemnités payées (CT + MLT) : I p Indemni payées In pay I Indemnités payées Indemnités récupérées (CT + MLT) : Indemni récupér Indemnités récupérées Indem récup Ind réc Indemnités récupérées

12 ACTIVITé court terme (en milliers EUR) Avec la garantie de l Etat Sans la garantie de l Etat Compte de l Etat Total Variation % Opérations assurées ,29% Primes encaissées ,45% Part cédée en réassurance Opérations assurées ,28% Primes ,70% Engagements au 31 décembre ,49% Indemnités payées ,37% Indemnités récupérées ,57% Pour les exportations de biens de consommation payables à court terme (délai de crédit inférieur à 1 an), le Ducroire assure principalement les risques politiques et commerciaux des débiteurs situés dans des pays émergents et en voie de développement. Ces opérations sont couvertes avec la garantie de l Etat luxembourgeois. Le Ducroire continue à offrir sous certaines conditions la couverture des risques de non-paiement de clients situés dans les nouveaux Etats membres de l Union Européenne. Conformément aux règles communautaires 1 ces risques sont couverts sans la garantie de l Etat. En outre, pour combler l insuffisance du marché privé, notamment en ce qui concerne la volonté du secteur privé d accompagner les PME, le Ducroire peut être amené à assurer des risques de non-paiement de clients situés dans des pays industrialisés. Afin de limiter les risques, la SA Ducroire de Belgique réassure dans le cadre d un accord de réassurance toutes les opérations court terme assurées avec et sans la garantie de l Etat à concurrence de 50%. Le tableau ci-contre reprend la liste des 3 principaux pays débiteurs parmi les opérations court terme. Pays Russie Allemagne Chine Une opération est assurée, soit totalement, soit partiellement pour le compte de l Etat lorsqu elle comporte des risques dont la gravité et la durée dépassent les possibilités techniques du Ducroire mais qu elle est néanmoins jugée bénéfique pour l économie luxembourgeoise. Le Gouvernement a mis à la disposition du Ducroire des lignes spéciales pour le compte de l Etat pour les pays cibles de la coopération et les pays d opération de la BERD pour un montant total de En 2009, les lignes n ont pas été utilisées. Les opérations couvertes pour le compte de l Etat dans le cadre de la police Top UP Individuelle sont présentées au point Communication CT (JO C281 ; JO C217/02 ; JO C307 ; JO C325): La Commission européenne définit les «risques cessibles» comme étant des risques commerciaux et politiques sur les débiteurs publics et non publics établis dans les pays industrialisés (EU, Australie, Canada, Islande, Japon, Nouvelle-Zélande, Norvège, Suisse et les USA). L horizon du risque à couvrir ne peut excéder 2 ans, en ce compris les périodes de fabrication et de paiement. La couverture desdits risques cessibles ne peut se faire avec la garantie de l Etat. Ces risques sont considérés comme temporairement non cessibles s ils sont encourus par des PME dont le chiffre d affaires à l exportation n excède pas 2 millions. 11

13 Répartition géographique des opérations assurées CT Europe centrale et orientale 52,6 % Europe occidentale 16,9 % Moyen-Orient 8,2 % Afrique 4,4 % Amérique du Nord 0,8% Amérique latine 5,9 % Asie 10,9 % Australie-Océanie 0,2 % Répartition géographique des engagements CT au 31 décembre 2009 Europe centrale et orientale 37,3 % Europe occidentale 17,6 % Moyen-Orient 12,1 % Asie 16,6 % Australie - Océanie 0,1 % Afrique 8,3 % Amérique du Nord 1,2% Amérique latine 6,7 % Répartition géographique des retards de paiement CT au 31 décembre 2009 Répartition géographique des indemnités payées CT Asie 0,7 % Moyen-Orient 0,5 % Moyen-Orient 13,9 % Europe occidentale 11,4 % Afrique 5,6 % Europe centrale et orientale 68,3 % Europe centrale et orientale 99,3 % Europe occidentale 0,2 % 12

14 ACTIVITé Moyen et Long Terme (en milliers EUR) Avec la garantie de l état Sans la garantie de l état Compte de l état Total Variation % Opérations assurées ,47% Nombre d opérations assurées ,39% Primes ,51% Part cédée en réassurance Opérations assurées ,97% Primes ,97% Engagements au 31 décembre Promesses d assurance en cours au 31 décembre ,50% ,39% Indemnités payées / Indemnités récupérées ,99% Pour les soutiens financiers à l exportation et l assurance-crédit à l exportation assorti d un délai de remboursement de deux ans ou plus, le Ducroire respecte les règles de l Arrangement OCDE sur les crédits à l exportation bénéficiant d un soutien public, qui fixent notamment les règles en matière de durée de crédit, de taux d intérêt, de pourcentage d acompte et de primes d assurance. Le Ducroire assure les entreprises contre les risques commerciaux et politiques liés à des exportations de biens d équipement, des projets industriels, des travaux d entreprise générale et des services. Ces projets à moyen et long terme, assortis d un délai d exécution supérieur à 12 mois, sont soit payables au fur et à mesure des livraisons ou avancements des travaux, soit financés sur plusieurs années. En outre, le Ducroire assure les risques politiques liés aux investissements directs à l étranger. Les opérations à moyen et long terme sont en principe couvertes avec la garantie de l Etat luxembourgeois ou sont assurées pour le compte de l Etat. Une opération est assurée, soit totalement, soit partiellement pour le compte de l Etat lorsqu elle comporte des risques dont la gravité et la durée dépassent les possibilités techniques du Ducroire mais qu elle est néanmoins jugée bénéfique pour l économie luxembourgeoise. La décision de couvrir une opération pour le compte de l Etat est prise par le Gouvernement en Conseil. Répartition géographique des opérations assurées MLT Afrique 0,2 % Moyen-Orient 2,2 % Europe centrale et orientale 43,9 % Répartition géographique des engagements MLT au 31 décembre 2009 Europe centrale et orientale 42,9 % Europe occidentale 2,0 % Afrique 3,1 % Amérique latine 5,7 % Europe occidentale 2,3 % Amérique latine 7,4 % Asie 44,0 % Asie 44,5 % Australie - Océanie 0,1 % Moyen-Orient 1,7 % 13

15 échéancier des engagements MLT au 31 décembre 2009 Total Retard Compte avec Garantie 745,49 7,99 336,35 128,36 64,05 41,29 36,79 32,77 30,88 28,65 25,88 12,47 0,00 Compte sans Garantie 0,09 0,00 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Compte de l'etat 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Total 745,57 7,99 336,44 128,36 64,05 41,29 36,79 32,77 30,88 28,65 25,88 12,47 0,00 La taille de l économie luxembourgeoise et plus particulièrement l orientation sectorielle de ses entreprises exportatrices amènent inévitablement le Ducroire à être soumis à une forte concentration de risques. Le Ducroire, tout en essayant d éviter que cette concentration ne devienne excessive, est tributaire des secteurs économiques des entreprises exportatrices et des destinations géographiques vers lesquelles les exportations sont orientées. Les 3 pays repris sur la liste ci-dessous représentent 81% des engagements totaux MLT du Ducroire au 31 décembre Pays Inde Azerbaïdjan Corée du Sud Afin de limiter la concentration de risques, l Office National du Ducroire belge réassure dans le cadre d une convention de collaboration une grande partie des exportations luxembourgeoises. Pour les exportations luxembourgeoises comportant une partie importante de biens d origine étrangère, le Ducroire recourt à la cession en réassurance en faisant intervenir les assureurs d autres pays pour la part proportionnelle de l incorporation étrangère dans les exportations luxembourgeoises. Il est à noter que le Ducroire peut couvrir les financements mis en place par Northstar Europe pour des exportations européennes non luxembourgeoises. Pour de telles opérations, le Ducroire essaie d obtenir auprès de l assureur-crédit public du pays où l exportateur est situé une réassurance à hauteur de 95%. Les promesses d assurances engageant le Ducroire, pour des marchés en cours de négociation mais non encore conclus s élèvent à ,96 au 31 décembre

16 ACTIVITé POUR LE COMPTE DE L état : TOP UP INDIVIDUELLE La crise actuelle a entraîné une modification importante du comportement des assureurscrédit privés. En effet, ils sont confrontés à des demandes d indemnisation plus importantes que par le passé ce qui les amène nécessairement à être plus prudents dans l octroi de limites que dans le passé. A plusieurs reprises dans le passé, le Gouvernement luxembourgeois, sur base du 1 er paragraphe de l article 2 de la loi du 24 juillet 1995 régissant l Office du Ducroire, avait autorisé de couvrir pour le compte de l Etat des opérations comportant des risques dont la gravité et la durée dépassaient ses possibilités techniques, mais dont la réalisation était jugée opportune pour l économie luxembourgeoise. Pour répondre à la crise mondiale il a autorisé par voie de règlement grand-ducal une augmentation du plafond des engagements d assurance Ducroire pour le compte de l Etat. En date du 11 novembre 2008, ce plafond pour le compte de l Etat est passé de 20 à 35 millions d euros. De plus, en décembre 2009, la dotation du Fonds pour le compte de l Etat a été augmentée de 5 millions d euros. En janvier 2009, l Etat a notifié auprès de la Commission Européenne un nouveau modèle destiné à atténuer les défaillances du marché d assurance-crédit privé. Le Luxembourg a été le premier Etat-membre de l Union Européenne autorisée à mettre en place un dispositif de couverture sous forme d une police d assurance «top up individuelle». Ce système s applique en complément d une assurance-crédit à l exportation de base souscrite auprès d un assureur privé ou se substitue à l assureur-crédit privé si les assureurs-crédit privés refusent la couverture à l entreprise du fait de son appartenance sectorielle ou du fait de sa taille. Le Gouvernement a chargé le Secrétariat de l Office du Ducroire avec la gestion journalière de l assurance Top Up Individuelle. L assurance offerte couvre les pertes exceptionnelles subies par l assuré suite à la défaillance de paiement d un ou des clients résultant de livraisons de biens ou de prestations de services réalisées en dépassement des limites de crédit octroyées par l assureur-crédit de base. Principe de fonctionnement En principe, la couverture envisagée n est possible que si l entreprise est détenteur d une police d assurance-crédit privée. Si une entreprise qui n était pas assurée avant le 1 er septembre 2008 se voit refuser l accès à l assurance-crédit privée, le Ducroire examinera individuellement le dossier et il demandera à l entreprise de fournir les preuves que les démarches nécessaires auprès de différents assureurs-crédit pour obtenir une couverture ont été faites. Une décision individuelle sera prise sur base de l expérience en matière de chiffre d affaires de l entreprise luxembourgeoise à l égard de l entreprise cliente, l expérience de paiement de cette entreprise, des informations sur la décision de l assureur-crédit privé et tout autre élément estimé nécessaire par le Ducroire. Le pourcentage de couverture des créances couvertes est celui prévu et appliqué par l assureur-crédit de base pour le calcul de son indemnité. Pour les entreprises n ayant pas de police d assurance-crédit privée, le pourcentage de couverture est limité à 80%. La somme assurée par débiteur est le montant de la limite de crédit fixée en supplément de celle fixée par l assureur crédit de base. La prime s élève au triple de la prime de l assurance de base pour le montant couvert avec un minimum de 1% par trimestre pour insolvabilité présumée et déclarée et de 0,375% par trimestre pour insolvabilité déclarée. 15

17 Dans le cas où un sinistre se produit le Gouvernement interviendra uniquement après l intervention de l assureur-crédit de base. L assureur privé couvrira les premières pertes jusqu à la limite de crédit assurée par lui. Seules les pertes excédant cette limite seront couvertes par l État et ce jusqu à la limite de crédit assurée dans le cadre de l assurance Top Up Individuelle. Le Ducroire pourra attribuer une couverture d assurance dans le cadre de la mesure notifiée jusqu à fin Conformément à la décision du Gouvernement, la couverture totale attribuée par l Etat, dans le cadre du produit «TOP UP Individuelle» ne pourra en aucun moment dépasser le plafond de Activité TOP UP Individuelle Nombre d entreprises ayant utilisé la couverture Top Up Montant assuré dans le cadre de la Top Up en ,00 Engagement au ,00 Prime encaissée en ,24 Indemnisation en ,00 Aucune indemnisation n a été payée en 2009, ni aucun retard n a été déclaré dans le cadre de la couverture Top Up. 16

18 aides financières à l exportation Basé sur la loi du 24 juillet 1995 régissant l Office du Ducroire et la décision du Conseil de Gouvernement du 30 novembre 2001 concernant la réforme des instruments financiers de soutien à l exportation, ce dispositif d aides a été mis en vigueur par la signature de la convention de coopération entre l Office du Ducroire et l Etat le 29 avril L objectif de la convention est de favoriser le développement des relations économiques internationales du Luxembourg, notamment par la promotion des exportations de biens et de services d origine luxembourgeoise à travers l octroi, sous certaines conditions, d un soutien public aux entreprises exportatrices luxembourgeoises. Pour réaliser cet objectif, le Ducroire peut : ı intervenir dans le cadre des opérations de crédit à l exportation pour bonifier ou stabiliser les taux d intérêts liés aux crédits commerciaux; ı verser sous forme d une bonification majorée, lors de l échéance des effets à la banque, un subside ayant pour effet de stabiliser et de réduire considérablement le taux d intérêt lié à un crédit commercial. Un taux d intérêt négatif peut être envisagé. Le subside est constitué par la différence entre le taux subsidié et le taux de financement, majoré de la commission bancaire; ı subvenir dans le cadre d un financement mixte, en partie ou en totalité, au financement de la composante libérale (don), liée en droit ou en fait à la composante non-libérale (crédit commercial) de l opération; ı contribuer au financement d une assistance technique fournie dans le cadre d un crédit à l exportation et dispensée aux utilisateurs locaux de biens ou services d origine luxembourgeoise; ı intervenir pour supporter en partie les frais liés à la promotion de produits d origine luxembourgeoise à l étranger ou à la formation de personnel. Tout soutien public à l exportation est néanmoins soumis aux trois conditions contraignantes suivantes : ı la transaction, respectivement l activité soutenue, doit porter sur l exportation de biens ou de services d origine luxembourgeoise et avoir un intérêt pour le développement de l économie luxembourgeoise; ı le soutien public doit être conforme aux règles de l OCDE en matière de crédit à l exportation bénéficiant d un soutien public et de crédit d aide liée; ı le soutien public doit être compatible avec les règles de l UE en matière de concurrence. Aux fins de la mise en œuvre de la présente convention, il a été fait recours au «Comité pour la promotion des exportations luxembourgeoises (COPEL)» auquel fait référence la loi du 4 décembre 1981 relative aux prêts d Etat. Le comité Copel est rattaché sous forme de sous-comité à l Office du Ducroire. Le comité Copel se compose de quatre représentants de Ministère: un représentant ayant dans ses attributions la Promotion du commerce extérieur, un représentant ayant dans ses attributions les Affaires étrangères, un représentant ayant dans ses attributions l Economie et un représentant ayant dans ses attributions les Finances. Ce comité décide de la recevabilité des demandes émanant des entreprises et vérifie la compatibilité de la demande en fonction des critères mis en place par l Union Européenne et l OCDE. Il émet pour chaque demande individuelle un avis à l attention du comité du Ducroire sur l opportunité d accorder ou non un soutien public à l exportation. Tout soutien public dépassant EUR sera soumis à l approbation du Gouvernement en Conseil. 17

19 Les aides ainsi accordées répondent aux critères du règlement de minimis de la Commission européenne concernant l application des articles 87 et 88 du traité CE, permettant l octroi d un soutien financier de l Etat à hauteur de EUR sur une durée de 3 ans. Les paiements relatifs à des frais liés à la promotion de produits d origine luxembourgeoise à l étranger ou à la formation de personnel ont été effectués en 2009 pour un montant total de , dont une partie est remboursable sous certaines conditions. Le montant des paiements effectués au cours de l exercice représente une progression de plus de 26% par rapport à l année précédente. Au 31 décembre, les promesses valables s élevaient à un montant de Sur les 725 demandes introduites, 60 ont fait l objet d un avis négatif en raison de leur nature inéligible au soutien financier. Le soutien public peut se faire sous la forme d une stabilisation du taux d intérêt dans le cadre d opérations de crédit à l exportation. Le taux fixe qui est garanti à l acheteur est le taux d intérêt de référence commercial, le CIRR (Commercial Interest Reference Rate). Les interventions se font sur la base de la différence entre le taux CIRR et le taux d intérêt auquel les banques se refinancent sur le marché à court terme (Euribor ou Libor) augmenté d une commission bancaire. Lors de chaque remboursement semestriel, le Ducroire prend en charge la différence entre le taux stabilisé et le taux auquel la banque se refinance sur le marché des devises ou de l euro si ce dernier est plus élevé que le taux CIRR. Si le taux de refinancement est plus bas que le taux CIRR, la différence est versée au Ducroire. Au 31 décembre 2009, 10 dossiers de stabilisation représentant un montant total en crédit de ,57 étaient en cours. En 2009, le Copel a encaissé ,18 au titre de ses conventions de stabilisations. 18

20 évolution de l activité Demandes introduites DEM INTR DEMAN INTROD DEMANDE INTRODU DEMANDES INTRODUITES DEMANDES INTRODUITES Entreprises ayant introduit une demande entrepris demander entreprises demanderesses entreprises demanderesses entreprises demanderesses entreprises demanderesses

COMMISSION EUROPEENNE

COMMISSION EUROPEENNE COMMISSION EUROPEENNE Bruxelles, 06.11.2009 C(2009)8623 final Objet: Aide d'état N 532/2009 Belgique Assurance-crédit à l'exportation à court-terme Monsieur le Ministre, J'ai l'honneur de vous informer

Plus en détail

La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont

La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont résultats et autres renseignements caractéristiques de la société au cours des cinq derniers exercices) La société mère : Comptes

Plus en détail

Comptes de tiers (Classe 4)

Comptes de tiers (Classe 4) Comptes de tiers (Classe 4) Les comptes de tiers, notamment le compte 40 «Fournisseurs et comptes rattachés» et le compte 41 «Clients et comptes rattachés», peuvent être subdivisés pour identifier : les

Plus en détail

Assemblée Générale des Actionnaires du 26 avril 2012. LA LUXEMBOURGEOISE Société Anonyme d Assurances

Assemblée Générale des Actionnaires du 26 avril 2012. LA LUXEMBOURGEOISE Société Anonyme d Assurances Rapport annuel 2011 Assemblée Générale des Actionnaires du 26 avril 2012 LA LUXEMBOURGEOISE Société Anonyme d Assurances Siège social : 9, rue Jean Fischbach L-3372 Leudelange R.C.S. Luxembourg : B 31035

Plus en détail

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance Réglementation prudentielle en assurance Principes de comptabilité : comment lire les comptes des entreprises d assurance? Franck Le Vallois Commissaire-contrôleur des assurances Plan - I - Les principes

Plus en détail

LES CRÉANCES ET LES DETTES

LES CRÉANCES ET LES DETTES LES CRÉANCES ET LES DETTES Règles générales d évaluation Définition d un actif et d un passif ACTIFS Tout élément de patrimoine ayant une valeur économique positive pour l entité est considéré comme un

Plus en détail

Kit produits garanties publiques. Direction des garanties publiques

Kit produits garanties publiques. Direction des garanties publiques Kit produits garanties publiques Direction des garanties publiques 09 04 2013 Les soutiens publics à l exportation Vos besoins / Notre offre Développer votre chiffre d affaires à l international sans craindre

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES V2.0 Page 1 sur 117 DESTINATAIRES Nom Direction M. Litvan FCE 6 ème Sous-direction M. Soulié FCE 7 ème Sous-direction

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 relatif au traitement comptable des opérations en devises des entreprises régies par le code des assurances, des mutuelles

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Rapport Annuel d'activités 2005

Rapport Annuel d'activités 2005 Rapport Annuel d'activités 2005 SOMMAIRE Conseil d'administration et Membres de la Direction 2 Assemblée Générale de Bâloise Assurances Luxembourg S.A. 3-5 Rapport de gestion du Conseil d'administration

Plus en détail

L assurance crédit et le financement des exportations. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier

L assurance crédit et le financement des exportations. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier L assurance crédit et le financement des exportations 2 Section 1. Les modalités de paiement des exportations : le crédit documentaire Section 2. Les crédits à court terme et le financement des exportations

Plus en détail

COMMISSION EUROPEENNE

COMMISSION EUROPEENNE COMMISSION EUROPEENNE Bruxelles, 05.10.2009 C(2009) 7623 final Objet: Aides d'état N 449/2009 France Assurance-crédit à l'exportation à court-terme Monsieur le ministre, J'ai l'honneur de vous informer

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

Comptes Consolidés 30/06/2014

Comptes Consolidés 30/06/2014 Comptes Consolidés 30/06/2014 Table des matières BILAN... 2 COMPTE DE RESULTAT... 3 NOTE ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES... 4 Note 1 - Faits marquants de la période et évènements post clôture... 4 Note 2

Plus en détail

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Le résumé des comptes annuels de la société Groupe Delhaize SA est présenté ci-dessous. Conformément au Code des Sociétés, les comptes annuels complets, le

Plus en détail

AVIS N 89 MINISTERE DES FINANCES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITE

AVIS N 89 MINISTERE DES FINANCES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITE AVIS N 89 MINISTERE DES FINANCES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITE Avis portant plan et règles de fonctionnement des comptes et présentation des états financiers des entités d assurances et /ou de réassurances.

Plus en détail

Gestion des débiteurs Financement Assurance-crédit: trois problèmes, une solution: le factoring

Gestion des débiteurs Financement Assurance-crédit: trois problèmes, une solution: le factoring Gestion des débiteurs Financement Assurance-crédit: trois problèmes, une solution: le factoring Présentation PSE Lausanne, 23 janvier 2004 Jean-Marc Rossier Factors SA Une société du groupe UBS SA Active

Plus en détail

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Objectif de la norme 01 L activité d assurance et/ou de réassurance se caractérise par : une

Plus en détail

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 409 ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 Les tableaux suivants présentent les éléments nécessaires à la confection des documents de synthèse figurant au compte de gestion. Ils permettent d associer

Plus en détail

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX DES COMPTES DIVISIONNAIRES Directive n 03/11-UEAC-195-CM-22 relative au plan

Plus en détail

L du 24 juillet 1995 (Mém. n 66 du 16 août 1995, p.1565)

L du 24 juillet 1995 (Mém. n 66 du 16 août 1995, p.1565) Loi du 24 juillet 1995 régissant l'office du Ducroire. - base juridique de: RGD du 11 novembre 2008 (Mém. A - 167 du 19 novembre 2008, p. 2335) RGD du 27 juillet 1997 (Mém. A - 60 du 18 août 1997, p. 1756)

Plus en détail

ETATS FINANCIERS SEMESTRIELS. Données consolidées. Du 1 er Janvier 2014 au 30 Juin 2014. Page 1 sur 13

ETATS FINANCIERS SEMESTRIELS. Données consolidées. Du 1 er Janvier 2014 au 30 Juin 2014. Page 1 sur 13 ETATS FINANCIERS SEMESTRIELS Données consolidées Du 1 er Janvier 2014 au 30 Juin 2014 Page 1 sur 13 SOMMAIRE 1. Principes et méthodes de consolidation 2. Evénements significatifs postérieurs à la clôture

Plus en détail

FIBROSE KYSTIQUE CANADA

FIBROSE KYSTIQUE CANADA États financiers de FIBROSE KYSTIQUE CANADA KPMG s.r.l./s.e.n.c.r.l. Téléphone (416) 228-7000 Yonge Corporate Centre Télécopieur (416) 228-7123 4100, rue Yonge, Bureau 200 Internet www.kpmg.ca Toronto

Plus en détail

UN REGARD PRÉVOYANT SUR VOTRE AVENIR

UN REGARD PRÉVOYANT SUR VOTRE AVENIR UN REGARD PRÉVOYANT SUR VOTRE AVENIR RAPPORT AUX MEMBRES 2005 EXERCICE 2005 ACTIF DU BILAN Continuité a été le maître mot de 2005 pour la CPP, aussi bien pour son fonctionnement interne que pour son environnement:

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

GROUPE NSE INDUSTRIES. Comptes intermédiaires consolidés Période du 1 er janvier au 30 juin 2014

GROUPE NSE INDUSTRIES. Comptes intermédiaires consolidés Période du 1 er janvier au 30 juin 2014 GROUPE NSE INDUSTRIES Comptes intermédiaires consolidés Période du 1 er janvier au 30 juin 2014 BILAN (en milliers d euros) ACTIF Note 30/06/14 30/06/13 Ecarts d'acquisition 1 3 872 3 972 Immobilisations

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78)

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78) 1 ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78) Le Président du gouvernement de la Polynésie française, Sur le rapport

Plus en détail

Kit produits «Garanties Publiques» Direction des Garanties Publiques

Kit produits «Garanties Publiques» Direction des Garanties Publiques Kit produits «Garanties Publiques» 03 02 2011 Direction des Garanties Publiques Les soutiens publics à l exportation + nouveaux visuels 2 Vos besoins / Notre offre Développer votre chiffre d affaires à

Plus en détail

---------------------------------------------------- Rapport Financier Semestriel 30/06/2013 --------------------------------------

---------------------------------------------------- Rapport Financier Semestriel 30/06/2013 -------------------------------------- RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 1 er janvier 30 juin 2013 ---------------------------------------------------- Rapport Financier Semestriel 30/ -------------------------------------- Société anonyme au capital

Plus en détail

CRD 4 Compte technique par pays 27/01/2003

CRD 4 Compte technique par pays 27/01/2003 CRD 4 Compte technique par pays 27/01/2003 Primes Produit Provisions Provisions Autres Autres produits Frais COMPAGNIE IARD émises net des pour primes pour sinistres provisions techniques d'acquisition

Plus en détail

Les Garanties Publiques au service du développement international des Entreprises

Les Garanties Publiques au service du développement international des Entreprises COFACE Les Garanties Publiques au service du développement international des Entreprises Corinne MARTINEZ GUADELOUPE EXPORT 19 et 20 novembre 2009 L offre de produits gérés par Coface pour le compte de

Plus en détail

CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS

CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS La classe 1 comprend les comptes du capital propre, des réserves et provisions, et ceux des avances et emprunts à plus d un an, dont

Plus en détail

Règlement n 90 15 du 18 décembre 1990 relatif à la comptabilisation des contrats d échange de taux d intérêt ou de devises

Règlement n 90 15 du 18 décembre 1990 relatif à la comptabilisation des contrats d échange de taux d intérêt ou de devises Règlement n 90 15 du 18 décembre 1990 relatif à la comptabilisation des contrats d échange de taux d intérêt ou de devises modifié par les règlements n 92 04 du 17 juillet 1992, n 95-04 du 21 juillet 1995,

Plus en détail

CLASSE 5 COMPTES FINANCIERS 1.1. COMPTE 50 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT

CLASSE 5 COMPTES FINANCIERS 1.1. COMPTE 50 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT 5 CLASSE 5 COMPTES FINANCIERS Les comptes financiers enregistrent les mouvements de valeurs en espèces, chèques, ainsi que les opérations faites avec le Trésor, les banques et les établissements financiers.

Plus en détail

EURASIA GROUPE Comptes consolidés au 31 décembre 2010

EURASIA GROUPE Comptes consolidés au 31 décembre 2010 1 EURASIA GROUPE Comptes consolidés au 31 décembre 2010 S O M M A I R E COMPTES CONSOLIDES Bilan consolidé...4 Compte de résultat consolidé...6 Tableau de flux de trésorerie consolidé...7 NOTES ANNEXES

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS PERIODE DU 1 ER AVRIL AU 31 DECEMBRE 2004-1 - COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ Période du 1 er avril au 31 décembre 2004 2003 2003 Exercice clos le Notes Pro forma 31 mars 2004

Plus en détail

www.fondsftq.com ÉTATS FINANCIERS AU X 3 1 M A I 2 0 1 1 E T 2 0 1 0

www.fondsftq.com ÉTATS FINANCIERS AU X 3 1 M A I 2 0 1 1 E T 2 0 1 0 www.fondsftq.com ÉTATS FINANCIERS AU X 3 1 M A I 2 0 1 1 E T 2 0 1 0 RAPPORT DES AUDITEURS INDÉPENDANTS À l intention des actionnaires du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.) Nous avons

Plus en détail

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada Le présent certificat est émis en vertu de la POLICE DE RENTE COLLECTIVE FONDS DE REVENU STABLE MD établie en faveur de LA COMPAGNIE TRUST ROYAL

Plus en détail

Contribution des autorités françaises concernant le. réexamen de la communication relative à l'assurance-crédit à l'exportation à court terme

Contribution des autorités françaises concernant le. réexamen de la communication relative à l'assurance-crédit à l'exportation à court terme Septembre 2011 Contribution des autorités françaises concernant le réexamen de la communication relative à l'assurance-crédit à l'exportation à court terme 1. Introduction Document de consultation Dans

Plus en détail

Deutsche Bank AG (DE) (A+/A2) BRL 6,15% 2018. Deutsche Bank Une opportunité d investissement en réal brésilien. A quoi vous attendre?

Deutsche Bank AG (DE) (A+/A2) BRL 6,15% 2018. Deutsche Bank Une opportunité d investissement en réal brésilien. A quoi vous attendre? Deutsche Bank Une opportunité d investissement en réal brésilien Type d investissement Ce produit est une obligation. En souscrivant à cette obligation, vous prêtez de l argent à l émetteur qui s engage

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

PARTIE B - NOTES ANNEXES AUX COMPTES SOCIAUX

PARTIE B - NOTES ANNEXES AUX COMPTES SOCIAUX PARTIE B - NOTES ANNEXES AUX COMPTES SOCIAUX Note 1. Informations générales et faits marquants La société Bricorama SA et ses filiales exploitent en France, au Benelux et en Espagne un réseau de grandes

Plus en détail

Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé

Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé Loi1901.com présente : Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé (Prenant en compte les nouvelles dispositions du règlement N 99-01 du 16 février 1999 relatif aux modalités d établissement des comptes

Plus en détail

Examen d'aptitude professionnelle des candidats réviseur d'entreprises. Session ordinaire septembre 2003. Épreuve écrite

Examen d'aptitude professionnelle des candidats réviseur d'entreprises. Session ordinaire septembre 2003. Épreuve écrite 6 octobre 2003 Examen d'aptitude professionnelle des candidats réviseur d'entreprises Session ordinaire septembre 2003 Épreuve écrite Vous travaillez dans un cabinet de réviseurs d'entreprises. Vous devez

Plus en détail

Imagine Canada États financiers

Imagine Canada États financiers États financiers 31 décembre 2014 Table des matières Page Rapport de l auditeur indépendant 1-2 État des produits et des charges 3 État de l évolution des actifs nets 4 État de la situation financière

Plus en détail

Comptes Consolidés 31/12/2013

Comptes Consolidés 31/12/2013 Comptes Consolidés 31/12/2013 Table des matières BILAN... 2 COMPTE DE RESULTAT... 3 NOTE ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES... 4 Note 1 - Faits marquants de la période et évènements post clôture... 4 Note 2

Plus en détail

Coface et les soutiens publics à l Exportation

Coface et les soutiens publics à l Exportation Coface et les soutiens publics à l Exportation LES OPPORTUNITES D AFFAIRES AUX EMIRATS ARABES UNIS Financer sa démarche de prospection, Son projet export. 16 décembre 2014 / Saint Denis de La Réunion Les

Plus en détail

NC 29 Les provisions techniques dans les entreprises d assurances et / ou de réassurance

NC 29 Les provisions techniques dans les entreprises d assurances et / ou de réassurance NC 29 Les provisions techniques dans les entreprises d assurances et / ou de réassurance Objectif 01. L'activité d'assurance et/ou de réassurance se caractérise par : une inversion du cycle de la production:

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L AMÉNAGEMENT DURABLES Décret n o 2007-1303 du 3 septembre 2007 fixant les règles nationales d éligibilité

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

Status de la banque des états de l Afrique Centrale

Status de la banque des états de l Afrique Centrale Status de la banque des états de l Afrique Centrale T I T R E I CONSTITUTION - STATUT JURIDIQUE Article premier La Banque des Etats de l Afrique Centrale (ci-après désignée la Banque) est un établissement

Plus en détail

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DCG UE4 DROIT FISCAL - session 2014 Proposition de CORRIGÉ 2014 dcg-lyon.fr Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DOSSIER 1 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE - 5 points 1.

Plus en détail

20 Mai 2005 BULLETIN DES ANNONCES LÉGALES OBLIGATOIRES

20 Mai 2005 BULLETIN DES ANNONCES LÉGALES OBLIGATOIRES 14413 UNILOG S.A. Société anonyme au capital de 12 752 569 e. Siège social 39/41, rue du Rocher, 75008 Paris. 702 042 755 R.C.S. Paris. Exercice social du 1 er janvier au 31 décembre. Documents comptables

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

GROUPE. Comptes consolidés. Au 31décembre 2013

GROUPE. Comptes consolidés. Au 31décembre 2013 GROUPE Comptes consolidés Au 31décembre 2013 1 SOMMAIRE SOMMAIRE... 2 BILAN CONSOLIDE... 3 COMPTE DE RESULTAT... 4 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE... 5 PRINCIPES ET METHODES... 6 PRINCIPES ET METHODES DE

Plus en détail

Loi du 8 décembre 1994 relative: aux comptes annuels et comptes consolidés des entreprises d'assurances et de réassurances de droit luxembourgeois

Loi du 8 décembre 1994 relative: aux comptes annuels et comptes consolidés des entreprises d'assurances et de réassurances de droit luxembourgeois Loi du 8 décembre 1994 relative: aux comptes annuels et comptes consolidés des entreprises d'assurances et de réassurances de droit luxembourgeois aux obligations en matière d'établissement et de publicité

Plus en détail

Comptes consolidés résumés non audités

Comptes consolidés résumés non audités Comptes consolidés résumés non audités Au SOMMAIRE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS... 3 Bilan consolidé... 3 Compte de résultat consolidé... 5 Autres éléments du résultat global consolidé... 6 Tableau de variation

Plus en détail

A. Bilan. B. Compte de résultat. Comptes sociaux au 31 décembre 2013. ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut

A. Bilan. B. Compte de résultat. Comptes sociaux au 31 décembre 2013. ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut Comptes sociaux au 31 décembre 2013 A. Bilan ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut 2013 Amort. et dépréc. Immobilisations incorporelles 3-4 21 280 1 926 19 354 19 071 Immobilisations corporelles 3-4 7

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

PREPARATION DES COMPTES ANNUELS. Contrôler et justifier le solde des comptes suivants :

PREPARATION DES COMPTES ANNUELS. Contrôler et justifier le solde des comptes suivants : 1 http://www.boutique.afnor.org/livre/la-comptabilite-en-pratique-des-ecritures-comptables-a-l-interpretation-des-comptes-annuels/article/674901/fa092236 PREPARATION DES COMPTES ANNUELS Contrôler et justifier

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

CONTRAT D ASSURANCE PROSPECTION PREMIERS PAS (A3P)

CONTRAT D ASSURANCE PROSPECTION PREMIERS PAS (A3P) CONTRAT D ASSURANCE PROSPECTION PREMIERS PAS (A3P) N ASSURÉ : Adresse : N de siren : Le contrat d assurance prospection premiers pas ci-après dénommé «le contrat», est régi par le droit commun des contrats.

Plus en détail

ASSURANCE PROSPECTION AVANCE PROSPECTION. Guide d utilisation

ASSURANCE PROSPECTION AVANCE PROSPECTION. Guide d utilisation ASSURANCE PROSPECTION AVANCE PROSPECTION Guide d utilisation / 2 SOMMAIRE ASSURANCE PROSPECTION... page 4 Bénéficiaires... page 5 Pays couverts... page 5 Fonctionnement, principes généraux... page 5 Durée

Plus en détail

pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014

pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014 pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014 De la recherche à l action Le CRDI finance des travaux de recherche appliquée dans les pays en développement afin d y accroître la prospérité et la sécurité

Plus en détail

IAS 39 ET ÉVALUATION AU COÛT AMORTI : PRINCIPES ET APPLICATIONS

IAS 39 ET ÉVALUATION AU COÛT AMORTI : PRINCIPES ET APPLICATIONS Réflexion IAS 39 ET ÉVALUATION AU COÛT AMORTI : PRINCIPES ET APPLICATIONS 22 Pierre SCHEVIN Professeur à l Université Robert Schuman de Strasbourg et à l IECS Diplômé d expertise comptable La norme IAS

Plus en détail

Exercices terminés les 31 mai 2009 et 2008. États financiers consolidés

Exercices terminés les 31 mai 2009 et 2008. États financiers consolidés Exercices terminés les 31 mai 2009 et 2008 États financiers 27 Rapport de la direction aux actionnaires de 5N Plus inc. Les ci-joints sont la responsabilité de la direction de 5N Plus inc. et ont été

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques Ministère de l Égalité des territoires et du Logement Ministère de l Économie et des Finances GUIDE PRATIQUE Du provisionnement des emprunts à risques Application aux Offices Publics de l Habitat à comptabilité

Plus en détail

Rapport de la direction

Rapport de la direction Rapport de la direction Les états financiers consolidés de Industries Lassonde inc. et les autres informations financières contenues dans ce rapport annuel sont la responsabilité de la direction et ont

Plus en détail

06/04/2009 ASSURANCE CREDIT CGPME. CGPME Direction des affaires économiques

06/04/2009 ASSURANCE CREDIT CGPME. CGPME Direction des affaires économiques 06/04/2009 CGPME ASSURANCE CREDIT CGPME Direction des affaires économiques SOMMAIRE - Chronologie des actions CGPME - Propositions CGPME - Présentation des dispositifs CAP et CAP+ - Propositions faites

Plus en détail

Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012

Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Information au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Table des matières 1. Introduction 3 1.1.

Plus en détail

Règlement grand-ducal du 18 décembre 2009 relatif aux taxes à percevoir par la Commission de surveillance du secteur financier.

Règlement grand-ducal du 18 décembre 2009 relatif aux taxes à percevoir par la Commission de surveillance du secteur financier. Ce texte a été élaboré par la CSSF à des fins d information ; seul le texte publié au Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg fait foi. Règlement grand-ducal du 18 décembre 2009 relatif aux taxes

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

CE COMMUNIQUÉ NE DOIT PAS ÊTRE PUBLIÉ, DISTRIBUÉ OU DIFFUSÉ, DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT, AUX ÉTATS-UNIS, AU CANADA, EN AUSTRALIE, OU AU JAPON.

CE COMMUNIQUÉ NE DOIT PAS ÊTRE PUBLIÉ, DISTRIBUÉ OU DIFFUSÉ, DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT, AUX ÉTATS-UNIS, AU CANADA, EN AUSTRALIE, OU AU JAPON. COMMUNIQUE DE PRESSE Émission par Ingenico d Obligations à Option de Conversion et/ou d Échange en Actions Nouvelles ou Existantes (OCEANE) Obtention du visa de l Autorité des marchés financiers Neuilly-sur-Seine,

Plus en détail

Compagnie d Assurances et de Réassurances Tuniso-Européenne «CARTE» Siège social : Immeuble CARTE, Entrée B Lot BC4 Centre Urbain Nord, 1082 Tunis

Compagnie d Assurances et de Réassurances Tuniso-Européenne «CARTE» Siège social : Immeuble CARTE, Entrée B Lot BC4 Centre Urbain Nord, 1082 Tunis ETATS FINANCIERS DEFINITIFS Compagnie d Assurances et de Réassurances Tuniso-Européenne «CARTE» Siège social : Immeuble CARTE, Entrée B Lot BC4 Centre Urbain Nord, 1082 Tunis La Compagnie d Assurances

Plus en détail

5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels. 5.5.5. Autres rémunérations

5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels. 5.5.5. Autres rémunérations 5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels Sous la direction de son Président, le Conseil d administration évalue régulièrement sa taille, sa composition

Plus en détail

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 %

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 % RESULTATS ANNUELS 2014-2015 Chiffre d affaires 2014-2015 consolidé : 222,9 millions d euros Perte opérationnelle courante 2014-2015 : 125,9 millions d euros Poursuite du recentrage stratégique sur le cœur

Plus en détail

Rapport annuel ACTYS 2. au 31 mars 2014. FORME JURIDIQUE DE L OPCVM FCPR de droit français CLASSIFICATION. Document public. labanquepostale-am.

Rapport annuel ACTYS 2. au 31 mars 2014. FORME JURIDIQUE DE L OPCVM FCPR de droit français CLASSIFICATION. Document public. labanquepostale-am. Rapport annuel au 31 mars 2014 ACTYS 2 FORME JURIDIQUE DE L OPCVM FCPR de droit français CLASSIFICATION Document public La Banque Postale Asset Management 34, rue de la Fédération 75737 Paris Cedex 15

Plus en détail

4 - L affectation du résultat des sociétés

4 - L affectation du résultat des sociétés Les écritures liées à la vie d une société 3.2 4 - L affectation du résultat des sociétés Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr

Plus en détail

C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications

C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications Paris, le 14 février 2014 8h Information réglementée C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications Indicateurs clés : Loyers IFRS à 43,3 M (+12,1%)

Plus en détail

TARGET ACTION TOTAL MARS 2015

TARGET ACTION TOTAL MARS 2015 TARGET ACTION TOTAL MARS 2015 Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance 1 Durée d investissement conseillée : 8 ans (hors cas de remboursement automatique

Plus en détail

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance Normes IAS 32 / Instruments financiers : Présentation Normes IAS 39 / Instruments financiers : Comptabilisation et Evaluation Normes IFRS 7 / Instruments financiers : Informations à fournir Introduction

Plus en détail

États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS

États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS Au 31 mars 2014 Deloitte S.E.N.C.R.L./s.r.l. 2000 Manulife Place 10180 101 Street Edmonton (Alberta) T5J 4E4 Canada Tél. : 780-421-3611

Plus en détail

Comptes Consolidés 2014

Comptes Consolidés 2014 Comptes Consolidés 2014 Page 1 4.2 Comptes consolidés 4.2.1 Compte de résultat consolidé... 3 4.2.2 Résultat global consolidé... 4 4.2.3 Situation financière consolidée... 5 4.2.4 Variation des capitaux

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Particulièrement utiles pour évaluer la capacité

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

Malgré un environnement économique difficile, IMMOBEL continue à investir pour assurer sa croissance

Malgré un environnement économique difficile, IMMOBEL continue à investir pour assurer sa croissance Bruxelles, le 31 août 2012 8h40 Information réglementée COMMUNIQUÉ DE PRESSE Malgré un environnement économique difficile, IMMOBEL continue à investir pour assurer sa croissance Résultat opérationnel consolidé

Plus en détail

TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES

TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES États financiers TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES États financiers Rapport de l'auditeur indépendant 1 États financiers Bilan 3 État des résultats 4 État de l'évolution de l actif net 6 État des flux de

Plus en détail

Dossier Financier. La première partie décrit les hypothèses de fonctionnement retenues que ce soit d un point de vue organisationnel ou financier.

Dossier Financier. La première partie décrit les hypothèses de fonctionnement retenues que ce soit d un point de vue organisationnel ou financier. Dossier Financier Ce dossier complète notre dossier économique en apportant un éclairage financier sur notre projet. Il s appuie sur l organisation que nous avons mise en place et sur l expérience de démarrage

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

COMPTES DE GROUPE Consolidation et présentation de participations

COMPTES DE GROUPE Consolidation et présentation de participations La nouvelle Swiss GAAP RPC 30 regroupe toutes les règles applicables aux comptes. Ce qui implique que toutes les autres Swiss GAAP RPC font référence aux comptes individuels. Quelles sont les questions

Plus en détail

Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit

Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit Enquête unifiée auprès des entreprises - annuelle Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit Guide

Plus en détail

Le Petit. Compta. Les notions clés en 21 fiches. Charles-Édouard Godard Séverine Godard Patrick Pinteaux

Le Petit. Compta. Les notions clés en 21 fiches. Charles-Édouard Godard Séverine Godard Patrick Pinteaux Le Petit 2014 Compta Les notions clés en 21 fiches Charles-Édouard Godard Séverine Godard Patrick Pinteaux Liste des abréviations utilisées dans cet ouvrage ABS : Autres biens et services AGO : Assemblée

Plus en détail