Concours Mines-Ponts Corrigé de l épreuve de Mathématiques 1

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Concours Mines-Ponts 2005. Corrigé de l épreuve de Mathématiques 1"

Transcription

1 Concours Mines-Ponts 005 Corrigé de l épreuve de Mathématiques 1 rédigé par Stéphane Legros stephane.legros@free.fr, relu et corrigé par Philippe Patte Remarque : comme l énoncé le rappelle en avertissement, les intégrales impropres sont dites convergentes quand la fonction intégrée est sommable. Dans les preuves de sommabilité, remarquons une fois pour toutes que les fonctions intégrées sont toutes continues sur leur domaine d intégration sauf aux questions 6 et 7, où les fonctions intégrées ne sont même pas continues par morceaux. I. Calculs préliminaires 1 g : u fu e u / est continue et sommable sur R, donc F f est définie et de classe C 1 sur R, avec F f x = gx > 0 pour tout x R : F f est donc un C 1 - difféomorphisme de R sur F f R =]0, π[, en remarquant que F f x tend vers 0 resp. vers π quand x tend vers + resp. vers. On peut écrire l égalité demandée sous la forme : F f ϕ = F 1. L unique solution est donc ϕ = F 1 f F 1, qui est bien définie de R dans R. 3 F 1 est un C 1 - difféomorphisme croissant de R sur ]0, π[, F 1 f est un C 1 - difféomorphisme croissant de ]0, π[ sur R, donc ϕ est un C 1 - difféomorphisme croissant de R sur lui-même. 4 Dérivons la relation définissant implicitement ϕ : x R, ϕ xfϕx e ϕx / = e x / Comme ϕ x > 0 et fϕx > 0, on peut prendre le ln : x R, ln ϕ x + ln fϕx 1 ϕ x = x /. On a ensuite, pour x réel quelconque : ln ϕ 1 x = ln ϕ ϕ 1 x = ln fϕϕ 1 x 1 d où, pour tout réel x : ln ϕ 1 x ln fϕx 1 ϕ 1 x = x /. ϕϕ 1 x + 1 ϕ 1 x 5 Soit A > 0. Par changement de variable v = ϕu, nous obtenons : ϕa ϕ fu hu e u / du = A hϕv fϕvϕ v e ϕv / dv } {{ } = e v / Ceci prouve que la fonction v hϕv e v / est sommmable sur R puisque l intégrale sur [, A] de sa valeur absolue a une limite finie quand A tend vers l infini. Nous pouvons ensuite supprimer la valeur absolue dans le calcul précédent et faire tendre A vers l infini pour obtenir l égalité demandée.

2 6 Soit A = max0, ϕ 1 0. ϕ est alors croissante et positive sur [A, + [, donc, pour x A : { ϕ u ϕ x u [x, x + 1], exp u / exp x + 1 / ce qui permet d écrire : x+1 ϕ u e u / du x x x+1 ϕ x e x+1 / du = ϕ x e x+1 /. 7 Comme f H 0, il existe ρ > 0 tel que 0 u fu e u / 1 ρ u e ρu / pour tout u. Comme ρ > 0, cette fonction majorante est sommable sur R : il est donc possible d appliquer la question 5 à h : u u. En particulier, la fonction u ϕ u e u / est sommable sur R et son intégrale sur [x, x + 1] tend vers 0 quand x tend vers l infini. Il existe donc un réel B 1 A tel que L inégalité 6 donne donc : x B 1, ϕ x e x+1 / x+1 x x+1 x ϕ u e u / du 1 pour tout x B 1. ϕ u e u / du e x+1 / = e x +1 /. Pour traiter le cas x < 0, il suffit de démontrer une inégalité semblable à celle du 6. Plus précisément, il existe A < 0 telle que : x x 1 ϕ u e u / du ϕ x e x 1 / pour tout x < A même preuve qu en 6 en faisant attention aux signes. Il existe ensuite B < A tel que x x 1 ϕ u e u / du 1 pour tout x B. Cela donne : x x B, ϕ x e x 1 / x 1 ϕ u e u / du e 1 x / = e 1+ x /. Il suffit alors de poser B = maxb 1, B pour conclure. 8 uϕu ϕ u e u / = d ϕu e u / et 1 u e u / = d du du est une primitive particulière de la fonction étudiée. u e u /, donc u u ϕu e u / 9 On en déduit : a a uϕu u ϕ u + 1 e u / du = a ϕa e a / + a + ϕ a e a / 0 a + en remarquant que, pour u assez grand, 0 ϕu e u / e u +1 /4 u /, et donc que ϕu e u / tend vers 0 quand u tend vers ±. Avant d en conclure que I = 0, il reste à justifier la sommabilité sur R de la fonction intégrée. Quelques remarques seront encore nécessaires : comme ϕ H 0, on montre comme à la question 7 que u uϕu e u / est sommable sur R ;

3 u 1 u e u / est clairement sommable sur R. la convergence démontrée plus haut prouve ensuite que a a ϕ u e u / du a une limite finie quand a tend vers +. Comme la fonction u ϕ u e u / est de signe constant, ceci prouve qu elle est sommable sur R. Ainsi, u uϕu u ϕ u + 1 e u / est sommable sur R et I = 0. II. Une inégalité intéressante 10 Commençons par majorer fu ln fu e u / : si fu 1, l inégalité A nous donne : fu ln fu e u / 1 ρ ln ρ + 1/ ρu e ρu. si fu 1, une étude rapide de la fonction x x ln x montre que : Nous avons donc pour tout u R : fu ln fu e u / fu ln fu e u / 1. e e ρu 1 ln ρ + 1/ ρu + 1 e ρu. ρ e Comme la fonction majorante est un O1/u au voisinage de ±, l intégrale Ef est convergente. Comme vu à la question 7, u u fu e u / et u ϕu e u / sont sommables sur R. D autre part, l inégalité du 7 donne, au voisinage de ±, uϕue u / = Oue u +u+1/4 = O1/u donc l application u uϕu e u / est également sommable sur R et Φf est convergente. 11 Comme Ef converge, nous pouvons appliquer 5 à h : u ln fu et obtenir l égalité demandée. 1 C est une application directe des questions 4 et 9 : Ef Φf = = = I + = lnfϕu u ϕu u + uϕu lnϕ u e u / du + uϕu e u / du lnϕ u + ϕ u 1 e u / du ϕ u 1 lnϕ u e u / du 13 Comme ln x x 1 pour tout x > 0 la fonction ln est concave, donc son graphe est sous la tangente à la courbe au point d abscisse 1, on a ϕ u 1 lnϕ u 0 pour tout u R, et donc Ef Φf 0. 3

4 14 La fonction F : u ϕ u 1 lnϕ u étant continue et positive sur R, son intégrale sur R est nulle si et seulement F est identiquement nulle. On en déduit donc que Ef = Φf si et seulement si ϕ u = 1 pour tout u on a x 1 ln x = 0 si et seulement si x = 1. Supposons que f soit telle que ϕ = 1. Il existe alors une constante k telle que ϕu = u + k et 4 donne facilement fu = e ku k / pour tout réel u. Réciproquement, posons f : u e ku k / où k est un réel quelconque. f est continue et strictement positive sur R, et pour ρ > 0, nous avons : A u R, ku k / ln ρ + 1/ ρu u R, 1/ ρu ku + k / ln ρ 0 En choisissant ρ < 1/, cette dernière condition sera vérifiée si le discriminant ρ = ρk + ln ρ 4ρ ln ρ est négatif ou nul. Comme tend vers 0 quand ρ tend vers 0 +, il existe une valeur ρ 0 telle que 0 < ρ 0 < 1/ et ρ 0 0 : A est vérifiée pour cette valeur ρ 0. Enfin, A prouve que u fue u / est sommable sur R, et : f est donc élément de H 0. fue u / du = e u k / du = e u / du. Les applications f de H 0 vérifiant Ef = Φf sont donc les applications de la forme u e ku+k / pour k réel quelconque. III. Extension aux fonctions positives 15 Bien que l énoncé ne le demande pas, il semble nécessaire de démontrer que les f n sont dans H 0. chaque f n est continue et strictement positive sur R ; soit ρ > 0 associé à la fonction g et posons δ = minρ, 1/. Comme, pour tout u R, la fonction r 1 r e1/ ru est décroissante sur ]0, + [, on peut écrire : et donc par barycentre : et les f n sont des éléments de H. n 1, gu 1 1 ρ e1/ ρu δ e1/ δu u R, 1 = 1 1/ e1/ 1/u 1 δ e1/ δu n N, u R, f n u = n 1 n gu + 1 n 1 δ e1/ δu f n ue u / du = n n 1 gue u / du + 1 n e u / du = π donc f n H 0. Posons ensuite : Alors : n N, u R, F n u = ψf n u e u /, u R, F u = ψgu e u /. 4

5 les F n et F sont continues sur R ; la suite F n converge simplement vers F sur R ; l inégalité obtenue à la question 10 donne enfin : 1 u R, F n u ln δ + 1/ δu 1 + δ e et l application majorante est continue et sommable sur R. Le théorème de convergence dominée s applique : Ef n = F n u du F u du = Eg. e δu 16 Soit x R et σ : N N telle que ϕ σn x ψ ix. On obtient alors l égalité demandée en faisant tendre n vers l infini dans l égalité : n N, ϕσn x f σn u e u / du = x e u / du. En effet, ϕσn x σn 1 σn f σn u e u / du = σn 1 σn 1 ; 1 σn 0 ; ϕσn x gu e u / du ϕσn x e u / du ψix ψix ϕσn x gu e u / du ; e u / du. gu e u / du + 1 ϕσn x e u / du et : σn 17 Soient x 1 et x deux réels tels que x 1 < x. Comme ϕ n x 1 ϕ n x pour tout n, nous avons également lim inf n ϕ n x 1 lim inf n ϕ n x et lim sup n ϕ n x 1 lim sup n ϕ n x. Cette propriété est évidemment hors programme et même si elle se démontre facilement, elle n est pas à la portée d un élève normal de MP qui n a jamais entendu parlé de limsup et de liminf. Comme l application ψ i est croissante sur R, elle admet des limites finies ou infinies quand x tend vers ou +. Notons par exemple l la limite de ψ i en. Nous avons alors, dans le cas où l est finie : ψix x gu e u / du e u / du x x l gu e u / du 0 Comme u gu e u / est continue et positive sur ], l ], g = 0 sur ], l ] et l a. 5

6 Supposons maintenant que l < a avec l finie ou infinie. Il existe alors un réel A tel que ψ i x a pour x A, et donc : x A, x ce qui est absurde. On en déduit que l = a. e u / du = Une preuve identique montre que ψ i x x + b. ψix gu e u / du = 0 Remarque : l énoncé aurait dû à ce moment demander de démontrer que ψ 1 et ψ sont à valeurs finies. En effet, si x est tel que ψ i x =, alors l égalité donne : x e u / du = ψix gue u / du = 0 ce qui est absurde. D autre part, si ψ i x = +, la croissance de ψ i prouve que ψ i y = ψ i x pour tout y x, et donne alors : y x, y e u / du = ce qui est une nouvelle fois absurde. ψiy gue u / du = ψix gue u / du = x e u / du, 18 et 19 La question 18 est mal posée, car elle ne permet de résoudre la question 19 que dans le cas où a et b sont finis. Au vu de la question 6, on comprend que le but des questions 18 et 19 est de démontrer que ψ 1 possède un nombre dénombrable de points de discontinuité dans tout intervalle de la forme [, A]. Pour remettre l énoncé d aplomb, on dispose de deux solutions raisonnables : a Pour tout A > 0, on note D A l ensemble des points de discontinuité de ψ 1 sur [, A]. On conserve alors la définition : D A,ε = {x D A, ψ 1 x + ψ 1 x > ε}. Pour N entier non nul, on montre alors que le cardinal de D A,1/N est inférieur à Nψ 1 A ψ 1. La preuve est simple : si x 1, x,..., x sont points distincts de D A,1/N, avec x 1 < x <... < x, alors : ψ 1 ψ 1 x 1 < ψ 1x + 1 ψ 1x < ψ 1x +... ψ 1x < ψ 1x + ψ 1A et donc ψ 1 A ψ 1 ψ 1 x + 1 ψ 1x ψ 1 x + ψ 1x N. À la question 19, on peut répondre que D A est au plus dénombrable, puisque D A = N 1 D A,1/N est une réunion dénombrable d ensemble finis. b On note D l ensemble des points de discontinuité de ψ 1 et on utilise l argument classique : pour chaque point x de D, il existe un rationnel σx tel que ψ 1 x < σx < ψ 1 x + : l application σ est alors une injection de D dans Q : comme Q est dénombrable, D est au plus dénombrable. Ces deux questions sont de toute façon hors programme : la notion d ensemble dénombrable n est plus au programme c est d autant plus scandaleux ici que la question 19 est posée de manière très vague et la manipulation des limites à droite et à gauche et des sauts faits par une application monotone en ses points de discontinuité est très éloignée de l ordinaire de nos élèves! 0 Si ψ 1 x < ψ x, l égalité : ψ1x gue u / du = x e u / du = ψx gue u / du 6

7 prouve que g est nulle sur [ψ 1 x, ψ x] l intégrale d une fonction continue positive sur un intervalle non réduit à un point est nulle si et seulement si la fonction est identiquement nulle sur l intervalle. 1 Si ψ 1 est discontinue en x, ou bien ψ 1 x < ψ 1 x, ou bien ψ 1 x < ψ 1 x +. Dans le premier cas le second se traite de la même façon, on peut écrire, pour tout y < x : ψ1y ce qui donne, en faisant tendre y vers x : ψ1x gue u / du = gue u / du = x y e u / du = e u / du ψ1x gue u / du On en déduit comme à la question 0 que g est nulle sur [ψx, ψx], et donc que gψx = 0. Supposons que ψ 1 soit continue en x et que l on ait ψ 1 x < ψ x. Par continuité de ψ 1 en x, il existe η > 0 tel que ψ 1 x ψ 1 x + η ψ x. Comme g est nulle sur [ψ 1 x, ψ x] question 0, on obtient enfin : x e u / du = ψ1x gue u / du = ψ1x+η gue u / du = ce qui est absurde. On en déduit que ψ 1 x = ψ x dès que ψ 1 est continue en x. x+η e u / du 3 est compact, donc borné : il existe α et β tels que [α, β]. Fixons ensuite a 0, a 1,..., a m une subdivision de [ψ 1 α, ψ 1 β] de pas inférieur à ε. Comme ψ 1 est croissante, nous avons : i I ψ 1 [a i, a i+1 ] où I = {i 0, i,..., i q } désigne l ensemble des i {0,..., m 1} tels que ψ 1 [a i, a i+1 ] est non vide. Pour tout j compris entre 0 et q, j = ψ 1 [a ij, a ij+1] est une partie non vide de. D autre part, j est l image réciproque du fermé [a ij, a ij+1] par la restriction de ψ 1 à, qui est continue : i est donc fermée dans. On en déduit que i est un compact non vide, et nous pouvons définir : x j = min ψ 1 [a ij, a ij+1] x j+1 = max ψ 1 [a ij, a ij+1] Nous avons alors : i I ψ 1 [a i, a i+1 ] q [x j, x j+1 ] ; j=0 pour j {0,..., q}, x j, x j+1 et x j x j+1 on ne peut pas imposer l inégalité stricte, comme le demande l énoncé : voir par exemple le cas où est un singleton ; pour j {0,..., q} et u, v tels que x j u v x j+1, la croissance de ψ 1 donne : ψ 1 v ψ 1 u ψ 1 x j+1 ψ 1 x j a ij+1 a ij ε. 4 Soit ε > 0 et x 0, x 1,..., x q+1 choisis comme à la question précédente. Pour chaque i {0, 1,..., q + 1}, on sait d après que ψ 1 x i = ψ x i : la suite ϕ n x n 1 converge donc vers ψ 1 x, et il existe un rang N ε tel que : n N ε, i {0, 1,..., q + 1}, ϕ n x i ψ 1 x i ε. 7

8 Si x est un élément quelconque de et si n N ε, il existe ensuite j tel que x [x j, x j+1 ] et la croissance de ϕ n permet d écrire : ce qui donne enfin : ψ 1 x j ε ϕ n x j ϕ n x ϕ n x j+1 ψ 1 x j+1 + ε ε ψ 1 x j ψ 1 x ε ϕ n x ψ 1 x ψ 1 x j+1 ψ 1 x + ε ε. La convergence uniforme de ϕ n vers ψ 1 sur est donc démontrée. Remarque : tout ceci n a de sens qu une fois démontré que ψ 1 est à valeurs finies. 5 Il y a encore une erreur d énoncé : il faut lire pour tout A 0 au lieu de il existe A assez grand. Soit donc A 0. Il existe 1 alors n 1 N et n N tels que : { m n1, ϕ m A ψ A + 1. m n, ψ 1 ϕ m En posant n = maxn 1, n, on a pour tout u [, A] et pour tout m n : ψ 1 1 ϕ m ϕ m u ϕ m A ψ A + 1 puis ϕ m u max ψ 1 + 1, ψ A + 1 ψ 1 + ψ A + 1. La notation de l énoncé est maladroite, puisque l on vient de définir un indice n qui dépend de A. En notant 0 = ψ 1 + ψ A + 1, nous avons : pour m n et u [, A], u ϕ m u A + 0 ; pour m < n, l application u u ϕ m u est continue donc bornée sur [, A] par une constante m. ce qui donne : m N, u [, A], u ϕ m u max A + 0, 1,,..., n 1 et M est fini. 6 Les objets manipulés dans cette question n ont pas grand sens pour un élève de prépa : on commence par intégrer sur [, A] la fonction u u ψ 1 u e u / qui n est pas continue par morceaux ψ 1 peut avoir une infinité dénombrable de points de discontinuité sur [, A]. Ensuite, on suggère d intégrer sur, où est un fermé quelconque de [, A], ainsi que sur le complémentaire de : ces notions sont hors programme. Évidemment, les preuves se font facilement si l on admet que les propriétés usuelles de l intégrale sont encore vérifiées! Soit ε > 0 et soit les λ n, J p et définis comme dans l énoncé si ψ 1 n a qu un nombre fini de points de discontinuité dans [, A], il suffit de remplacer la réunion infinie par une réunion finie : les majorations utilisées ci-dessous restent valides. Pour simplifier l écriture, notons : l ouvert [, A] \ ; F n l application u u ϕ n u e u / ; F l application u u ψ 1 u e u /. 1 Il n est pas évident pour un élève de penser à cette propriété classique des limites inf et sup! 8

9 Nous pouvons alors écrire, pour tout n 1 : F n u du M du M + p=1 J p du = M + p=1 p ε M = ε. D autre part, en considérant une sous-suite qui converge vers ψ 1 u, l inégalité obtenue en 5 donne : u [, A], u ψ 1 u M et on obtient comme précédemment, pour tout n 1 : F u du ε. La convergence uniforme de ϕ n vers ψ 1 sur donne ensuite la convergence uniforme de F n vers F sur : F n u F u = ϕ n u ψ 1 u u ϕ n u ψ 1 u e u / ϕ n u ψ 1 u A + ψ 1 + ψ A + 1 et donc sup F n u F u A + ψ 1 + ψ A + 1 sup u u Il existe donc un rang N ε tel que : F n u du F u du. F n u du pour n N ε. Cela donne, toujours pour n N ε : A A F n u du F u F n u du F u du ε F u du + ϕ n u ψ 1 u 0. On en déduit : F n u du + F u du 5ε 7 L énoncé est une nouvelle fois très maladroit : la conclusion demandée est, comme expliqué au début de la partie III, l inégalité Φg Eg... mais Φg n est pas défini! Il faut sans doute comprendre que la bonne définition est : Φg = 1 u ψ 1 u e u / du. En effet, le choix de ψ 1 pour remplacer ϕ est naturel, puisque ϕ n converge presque partout vers ψ 1, mais cette application semble dépendre de la suite approximante f n choisie. Par contre, la relation donne une légitimité au choix de ψ 1. Pour que tout cela soit cohérent, il faudrait sans doute démontrer que si ϕ : x e u / du pour tout réel x, alors 1 u ϕu e u / du = 1 exemple en démontrant que ϕ = ψ 1 presque partout. Pour tout A 0 et pour tout n 1 : 1 A u ϕ n u e u / du Φf n Ef n donc, en faisant tendre n vers l infini et en utilisant les questions 15 et 6 : 1 A u ψ 1 u e u / du Eg. R R vérifie ϕx gu e u / du = u ψ 1 u e u / du par Comme la fonction u ψ 1 u e u / est positive, ceci prouve que Φg est définie et que Φg Eg. Et même en dehors d un ensemble dénombrable de points. 9

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Dérivation : cours. Dérivation dans R TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t 3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Etude de fonctions: procédure et exemple

Etude de fonctions: procédure et exemple Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours MSUR T INTÉGRATION N UN DIMNSION Notes de cours André Giroux Département de Mathématiques et Statistique Université de Montréal Mai 2004 Table des matières 1 INTRODUCTION 2 1.1 xercices.............................

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013 Séminaire ES Andrés SÁNCHEZ PÉREZ October 8th, 03 Présentation du sujet Le problème de régression non-paramétrique se pose de la façon suivante : Supposons que l on dispose de n couples indépendantes de

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle Chapitre 1 La mesure de Lebesgue sur la droite réelle 1.1 Ensemble mesurable au sens de Lebesgue 1.1.1 Mesure extérieure Définition 1.1.1. Un intervalle est une partie convexe de R. L ensemble vide et

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé.

Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé. Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé. L usage d une calculatrice est autorisé Durée : 3heures Deux annexes sont à rendre avec la copie. Exercice 1 5 points 1_ Soit f la

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Leçon 01 Exercices d'entraînement

Leçon 01 Exercices d'entraînement Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

Théorie de la Mesure et Intégration

Théorie de la Mesure et Intégration Université Pierre & Marie Curie (Paris 6) Licence de Mathématiques L3 UE LM364 Intégration 1 & UE LM365 Intégration 2 Année 2010 11 Théorie de la Mesure et Intégration Responsable des cours : Amaury LAMBERT

Plus en détail

choisir H 1 quand H 0 est vraie - fausse alarme

choisir H 1 quand H 0 est vraie - fausse alarme étection et Estimation GEL-64943 Hiver 5 Tests Neyman-Pearson Règles de Bayes: coûts connus min π R ( ) + ( π ) R ( ) { } Règles Minimax: coûts connus min max R ( ), R ( ) Règles Neyman Pearson: coûts

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Intégration sur des espaces produits

Intégration sur des espaces produits Chapitre 5 Intégration sur des espaces produits 5.1 Produit de deux mesures Étant donnés deux espaces mesurés (Ω 1, F 1, µ 1 ) et (Ω 2, F 1, µ 2 ), le but de cette section est de construire une mesure

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique : Chapitre Chapitre. Séries de Fourier Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction - périodique : c c a0 f x dx c an f xcosnxdx c c bn f xsinn x dx c L objet de

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Problèmes de Mathématiques Filtres et ultrafiltres

Problèmes de Mathématiques Filtres et ultrafiltres Énoncé Soit E un ensemble non vide. On dit qu un sous-ensemble F de P(E) est un filtre sur E si (P 0 ) F. (P 1 ) (X, Y ) F 2, X Y F. (P 2 ) X F, Y P(E) : X Y Y F. (P 3 ) / F. Première Partie 1. Que dire

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Fonctions holomorphes

Fonctions holomorphes Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Fonctions holomorphes Christine Laurent-Thiébaut Ceci est le second volet de l étude des fonctions d une variable complexe, faisant suite au chapitre

Plus en détail

Compte rendu des TP matlab

Compte rendu des TP matlab Compte rendu des TP matlab Krell Stella, Minjeaud Sebastian 18 décembre 006 1 TP1, Discrétisation de problèmes elliptiques linéaires 1d Soient > 0, a R, b 0, c, d R et f C([0, 1], R). On cerce à approcer

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Dérivation CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES

Dérivation CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Capitre 4 Dérivation Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Dérivation Nombre dérivé d une fonction en un point. Tangente à la courbe représentative d une fonction dérivable

Plus en détail

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014 Correction du baccalauréat ES/L Métropole 0 juin 014 Exercice 1 1. c.. c. 3. c. 4. d. 5. a. P A (B)=1 P A (B)=1 0,3=0,7 D après la formule des probabilités totales : P(B)=P(A B)+P(A B)=0,6 0,3+(1 0,6)

Plus en détail

4. Martingales à temps discret

4. Martingales à temps discret Martingales à temps discret 25 4. Martingales à temps discret 4.1. Généralités. On fixe un espace de probabilités filtré (Ω, (F n ) n, F, IP ). On pose que F contient ses ensembles négligeables mais les

Plus en détail

Construction de l'intégrale de Lebesgue

Construction de l'intégrale de Lebesgue Université d'artois Faculté des ciences Jean Perrin Mesure et Intégration (Licence 3 Mathématiques-Informatique) Daniel Li Construction de l'intégrale de Lebesgue 10 février 2011 La construction de l'intégrale

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Mesures gaussiennes et espaces de Fock

Mesures gaussiennes et espaces de Fock Mesures gaussiennes et espaces de Fock Thierry Lévy Peyresq - Juin 2003 Introduction Les mesures gaussiennes et les espaces de Fock sont deux objets qui apparaissent naturellement et peut-être, à première

Plus en détail

Intégrale de Lebesgue

Intégrale de Lebesgue Intégrale de Lebesgue L3 Mathématiques Jean-Christophe Breton Université de Rennes 1 Septembre Décembre 2014 version du 2/12/14 Table des matières 1 Tribus (σ-algèbres) et mesures 1 1.1 Rappels ensemblistes..............................

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

Les Conditions aux limites

Les Conditions aux limites Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mthémtiques nnée 2009-2010 Chpitre 2 Le prolème de l unicité des solutions 1 Le prolème et quelques réponses : 1.1 Un exemple Montrer que l éqution différentielle :

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

Cours d Analyse I et II

Cours d Analyse I et II ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE Cours d Analyse I et II Sections Microtechnique & Science et génie des matériaux Dr. Philippe Chabloz avril 23 Table des matières Sur les nombres. Les nombres

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

Exercice 3 (5 points) A(x) = 1-e -0039' -0 156e- 0,039x A '() -'-,..--,-,--,------:-- X = (l_e-0,039x)2

Exercice 3 (5 points) A(x) = 1-e -0039' -0 156e- 0,039x A '() -'-,..--,-,--,------:-- X = (l_e-0,039x)2 Les parties A et B sont indépendantes. Partie A Exercice 3 (5 points) Commun à tous les candidats On considère la fonction A définie sur l'intervalle [1 ; + 00 [ par A(x) = 1-e -0039' ' x 1. Calculer la

Plus en détail

Calcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3

Calcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3 Université de la Méditerranée Faculté des Sciences de Luminy Licence de Mathématiques, Semestre 5, année 2008-2009 Calcul Différentiel Support du cours de Glenn Merlet 1, version du 6 octobre 2008. Remarques

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail