Cours 1 Les ATOMES. UE 1 Atomes - Biomolécules - Génome - Bioénergétique - Métabolisme

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Cours 1 Les ATOMES. UE 1 Atomes - Biomolécules - Génome - Bioénergétique - Métabolisme"

Transcription

1 Cours 1 Les ATOMES UE 1 Atomes - Biomolécules - Génome - Bioénergétique - Métabolisme

2 Abréviations / Symboles utilisés dans les cours 1 à 5 de l UE1 E : énergie OA : orbitale atomique EI : Energie (ou potentiel) d ionisation r at : rayon atomique AE : affinité électronique : «identique à» : augmente : diminue 2

3 Ex: Structure et nature des atomes NaCl NaCl Compréhension - Agencement - Comportement chimique - Réactivité H 2 O Applications biologiques 3

4 PLAN I- L atome et les particules élémentaires II Structure électronique de l atome III La classification périodique 4

5 I ATOMES ET PARTICULES ELEMENTAIRES I-1) Introduction Atome : Structure de l atome impossible à observer directement MODELE 5

6 I-2) Constitution de l atome modèle de Rutherford I-2-1) Particules élémentaires L atome est constitué : particules Localisation des particules charge neutrons noyau 0 protons noyau +e électrons Périphérique (gravitent autour du noyau) -e 6

7 I-2-2) Symbolisme de l atome Symbolisme : représente de façon complète un atome X = symbole de l élément chimique Z = numéro atomique = nombre de protons A = nombre de masse = nombre de nucléons (neutrons + protons) 7

8 Remarque 1 : Un atome possède Z protons (+e) et Z électrons (-e) atome : entité électriquement neutre Ex: Na : élément chimique sodium Z = 11 protons A = 23 nucléons Na : entité neutre donc possède 11 électrons 8

9 Remarque 2 La masse atomique d un élément chimique* est égale à A (nombre de masse) exprimée en u.m.a. (unité arbitraire de masse) La masse d une mole (ou masse molaire) d un élément chimique* est égale à A exprimée en g.mol -1 1 mole d atomes contient 6,02 x atomes** Nombre d Avogadro : A = 6,02 x mol -1 1 u.m.a. = 1 A Ex: 1 atome de sodium pèse 23 u.m.a. 1 mole d atomes de sodium pèse 23 g.mol -1 La masse molaire d une molécule est égale à la somme des masses molaires des éléments chimiques qui constituent la molécule Ex : H 2 O M (H 2 O) = 2 M(H) + M(O) 9 * Attention si l élément chimique a des isotopes! (voir diapos suivantes) ** Une mole de molécules (ions contient 6,02 x molécules (ions )

10 Remarque 3: 1) Les isotopes d un même élément chimique sont des espèces : avec le même nombre de protons (Z identiques) avec un nombre de neutrons différents (A différents) Ex: Hydrogène (hydrogène) (deutérium) (tritium) Brome 10

11 2) L abondance isotopique : représente la proportion de chacun des isotopes d un élément chimique Ex: Brome naturel (M 80 g.mol -1 ) 50,5% de 49,5% de On considère que le Br naturel n est constitué que de deux types d isotopes Masse molaire atomique de l élément (M) = somme de la masse molaire atomique de chacun des isotopes affectée de l abondance isotopique correspondante Masse de Br naturel = (50,5% x m ) + (49,5% x m ) (, )+(, ) 80 = M(Br naturel) 11

12 I-2-3) Les ions atomiques Elément chimique X : Z protons et Z électrons Formation d ions : perte ou gain d électrons Cations Perte d électrons = perte 1e- Ex: Na + = perte 2e- Ex: Ca ++ Anions Gain d électrons = gain 1e- Ex: Cl - Ex: O 2- = gain 2e- 12

13 II Structure électronique de l atome II-1 Evolution des théories Modèle de l atome d hydrogène Rutherford : modèle planétaire (et lacunaire) Électron de masse m gravite autour du noyau Selon ce modèle Force électrique attractive : électron (-) attiré par proton (+) Pourquoi électron ne s écrase pas sur le noyau destruction de l atome!!!! Mais en général atome stable Modèle insuffisant! 13

14 Bohr : modèle quantique «L électron décrit des orbites circulaires de rayons bien définis autour du noyau. Chaque orbite a une E bien définie : E n, n étant le nombre quantique principal (n entier >0)» Remarque : bien que l atome H ne possède qu un électron, il possède plusieurs orbites de différentes E. n = 3 n = 2 n = 1 E 3 >E 1 E 0 n (infini) : atome ionisé Limites!!! 1 électron 1 proton 0 neutron 14

15 De Broglie établit que l électron a des propriétés ondulatoires A un électron est associée une fonction d onde ψ (psi) Microscopie électronique Heisenberg Limites de la théorie de Bohr Electron : particule de masse faible Principe d incertitude considère impossible la description de la trajectoire de l électron donc : Probabilité de présence de l électron en un point de l espace 15

16 Schrödinger : modèle quantique Equation de Schrödinger (résolue pour système à 1 électron (H)) E d un système liée au mouvement ondulatoire de l électron Probabilité de trouver l électron dans l espace tout entier doit être égale à un. Résolution de l équation de Schrödinger : - valeurs d E accessibles à l électron : E n valeurs quantifiées n : nombre quantique principal - fonction des coordonnées (x, y et z) de l électron et du temps t : fonction d onde de l électron (ψ (x, y, z, t)) régir le comportement de l électron dans l espace : orbitales atomiques Une orbitale atomique représente une région de l espace dans laquelle la probabilité de trouver l électron est grande. Elle ne permet pas de localiser la position exacte de l électron! 16

17 II-2) Les solutions de l équation de Schrödinger : nombres quantiques et orbitales atomiques II-2-1) Nombres quantiques n : nombre quantique principal Nombre entier positif (n > 0) Définit la couche électronique de l électron Chaque «couche» électronique est identifiée par une valeur de n. A chaque valeur de n est attribuée une lettre représentative de la «couche» électronique Valeurs de n (nombre quantique principal) Lettre correspondante n = 1 E la + faible 1 K 2 L 3 M 4 N 17

18 : nombre quantique secondaire ou azimutal Valeurs comprises entre 0 et n-1 ( 0 n-1) Définit la sous couche électronique Caractérise l orbitale atomique (OA) Valeurs de OA* 0 s 1 p 2 d 3 f 18 * Chaque type d OA a une géométrie particulière

19 Diagramme des niveaux d énergie Niveaux d E Couche N n = 4 Couche M n = 3 Couche L n = 2 4f 4d 4p 3d 4s 3p 3s 2p 2s n = 1 Couche K 1s Couches Sous-couches 19

20 m : nombre quantique magnétique Valeurs liées à celles du nombre quantique secondaire - m + m l peut prendre 2+1 valeurs Caractérise l orientation de l orbitale atomique = 0 m = 0 1 seule orientation : 1 orbitale atomique s = 1 m = -1 ; 0 ; +1 3 orientations : 3 orbitales atomiques p = 2 m = -2 ; -1 ; 0; +1 ; +2 5 orientations : 5 orbitales atomiques d 20

21 m s : nombre quantique magnétique de spin* L électron possède un mouvement de révolution sur lui-même appelé «spin» s = ½ Le sens de la rotation est caractérisé par m s = +1/2 ou m s = -1/2 Conséquence : Chaque OA pourra contenir au maximum 2 électrons de m s opposé (Principe de Pauli) 21 * Ou «nombre quantique de spin»

22 Couche n l Sous couche m l Nombre d OA K 1 0 1s 0 1 L 2 0 2s p -1, 0, +1 3 M 3 0 3s p -1, 0, d -2,-1, 0, +1, +2 5 N 4 0 4s p -1, 0, d -2,-1, 0, +1, f -3,-2,-1, 0, +1, +2,

23 II-2-2) Géométrie des orbitales atomiques (OA) La forme géométrique des OA dépend du type d OA (s, p, d ou f) et donc de la valeur du nombre quantique secondaire Plus la valeur de l augmente, plus la géométrie des OA est compliquée La géométrie des OA permet de traduire le domaine de probabilité de présence de l électron. 23

24 II-2-2-1) Orbitales atomiques ns (n ; = 0 ; m = 0) L OA ns est de type sphérique Le rayon de l OA ns augmente quand n augmente 24

25 II-2-2-2) Orbitales atomiques p 3 OA de type p caractérisées par : n 2 = 1 m = -1 ; 0 ; +1 Les OA de type p peuvent être représentées par deux lobes accolés et symétriques par rapport à un des trois axes (x, y, z) du trièdre symétrie par rapport au noyau La taille des OA augmente quand n augmente 25

26 II-2-2-3) Orbitales atomiques d 5 OA de type d caractérisées par : n 3 = 2 m = -2 ; -1 ; 0 ; +1 ; +2 Lobes des OA orientés selon les bissectrices Lobes des OA orientés selon les axes 26

27 II-3) Configuration électronique des atomes II-3-1) Généralités Chaque électron d un atome est caractérisé par 4 nombres quantiques : n,, m,m s La configuration électronique d un atome à l état fondamental permet de décrire l ensemble des propriétés de l élément. Elle est établie à partir : des 4 nombres quantiques : n,, m,m s des règles de remplissage des différentes OA - Principe d exclusion de Pauli - Règle de Klechkowski - Règle de Hund 27

28 II-3-2) Principe d exclusion de Pauli Deux électrons d un même atome ne peuvent pas être décrits par quatre nombres quantiques identiques Deux électrons dans une même OA doivent différer par leur nombre quantique de spin : m s = +1/2 ( ) ou m s = 1/2 ( ). Ex Un électron 1s peut être décrit par : OU n = 1 = 0 m = 0 m s = +1/2 n = 1 = 0 m = 0 m s = -1/2 28

29 Conséquence du principe d exclusion de Pauli : Une OA donnée (n,, m ) ne peut décrire que 2 électrons ces 2 électrons auront des m s opposés et seront donc antiparallèles Nombre maximum d électrons dans chaque type d OA (s, p, d, f) Type d OA Nombre d OA Nombre maximum d électrons s 1 1 x 2 = 2 p 3 3 x 2 = 6 d 5 5 x 2 = 10 f 7 7 x 2 = 14 29

30 II-3-3) Principe de stabilité A l'état fondamental, un atome se trouve dans son état énergétique le plus stable. Cela correspondant à l'énergie la plus basse. Les OA sont «remplies» en fonction de leur E croissante en commençant par l OA de plus basse E (OA 1s) REMPLISSAGE OA dégénérées* Obtention de la configuration électronique E minimale configuration électronique à l état fondamental * Des orbitales atomiques sont dégénérées si elles ont même énergie 30

31 Remarque Etat fondamental Les 3OA p ont même E : OA dégénérées Les 5OA d ont même E : OA dégénérées 31

32 Ordre croissant d E des OA est donné par la règle Klechkowski E sous-couche augmente quand la somme (n+ ) augmente Si (n+ ) identique pour 2 sous-couches, la sous couche de plus basse E est celle pour laquelle n est le plus petit E sous-couche n l s 4p 3d 4s 3p 3s 2p 2s 1s 32

33 Ex E sous-couche. 5s 4p 3d 4s 3p 3s 2p 2s 1s E(4s) < E(3d) 4s n = 4 = 0 n+ = 4 3d n = 3 = 2 n+ = 5 E(2p) < E(3s) 2p n = 2 = 1 n+ = 3 3s n = 3 = 0 n+ = 3 33

34 Représentations simplifiées des OA dans un atome à l état fondamental OA s : ou OA p : ou ou OA d : ou ou 34

35 II-3-4) Règle de Hund (ou règle du spin maximal) Lorsque des OA ont même E (dégénérées), les électrons se répartissent avec un nombre maximum de spins parallèles. Ex Considérons 3OA p dégénérées dans lesquelles doivent se placer 4 électrons E E 35

36 II-3-5) Etablir la configuration électronique d un élément chimique $ #X Ex «Répartir les Z électrons dans les OA en respectant les règles de remplissage» Hydrogène :!H 1s 1 Hélium : H % e 1s 2 Règle de Pauli Lithium : Li ( 1s 2 2s 1 Électrons appariés Électron célibataire 36

37 Remarque : Li ( 1s 2 2s 1 Électron périphérique Électrons de coeur Les électrons périphériques sont des électrons externes, moins retenus par les forces attractives du noyau que les électrons de cœur 37

38 Beryllium : Be + 1s 2 2s 2 Bore : B, 1s 2 2s 2 2p 1 Carbone : C. 1s 2 2s 2 2p 2 Règle de Hund 38

39 Calcium : 1s %0Ca 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 4s 2 Ecriture simplifiée : Ca %0 [ 18 Ar] 4s 2 Gaz noble* de la couche électronique complète de n maximum Structure électronique de la couche en cours de remplissage (ici n = 4) 39 * Voir classification périodique

40 Ordre de remplissage et configuration électronique Manganèse : Mn %, 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 4s 2 3d 5 Ordre de remplissage MAIS 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 5 4s 2 On doit l écrire n croissant OU [ 18 Ar] 3d 5 4s 2 40

41 Exceptions aux règles de remplissage Chrome : %+Cr 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 4 4s 2 3d 4s Cuivre : %5Cu 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 9 4s 2 3d 4s 3d 5 4s 1 Configuration électronique plus stable 3d 4s 5OA d remplies à l identique 3d 4s 3d 10 4s 1 41

42 II-3-6) Etablir la configuration électronique d un ion monoatomique 1) Toujours écrire la configuration électronique de l élément chimique correspondant à l état fondamental. 2) Si l ion considéré est positif, alors les électrons qui «partent» sont les électrons les «plus externes» (n le plus grand). 3) Si l ion considéré est négatif alors, les électrons supplémentaires viennent compléter les OA les plus externes. Ex Magnésium :!% Mg 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2-2 électrons Mg 2+ 1s 2 2s 2 2p 6 3s 0 S écrit : 1s 2 2s 2 2p 6 42

43 Ex Fluor : 5F 1s 2 2s 2 2p 5 +1 électron F - 1s 2 2s 2 2p 6 Fer : %.Fe 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 6 4s 2-2 électrons Fe 2+ 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 6 4s 0 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 6 Les électrons des OA 4s sont plus externes que les électrons des OA 3d les électrons des OA 4s «partent» avant les électrons des OA 3d %.Fe -3 électrons Fe 3+ 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 5 [ 18 Ar] 3d 6 4s 2 [ 18 Ar] 3d 5 [ 18 Ar] 3d 6 43

44 III La classification périodique 44 Consignes :Bien que la classification périodique soit souvent présentée dans son intégralité, nous nous limiterons à l étude des périodes 1, 2, 3 et 4. Pour tous exercices (ED, tutorat, concours), il est inutile d apprendre par cœur cette classification : si nécessaire, les numéros atomiques vous seront indiqués.

45 III-1) La classification de Mendeleïev Dans la classification périodique, les éléments chimiques sont classés par numéro atomique (Z) croissant. L organisation de la classification périodique est donc dépendante de la structure électronique des atomes La classification périodique est constituée de : 18 colonnes appelées «familles» 7 lignes appelées «périodes» 45

46 Dans la classification périodique, Z augmente : - de la gauche vers la droite d une période - du haut vers le bas d une colonne Z Z Les éléments chimiques d une même période ont la même valeur du nombre quantique principal maximal n Ex Période 4 : nombre quantique maximal n = 4 46

47 Les éléments chimiques d une même colonne ont en général une même structure électronique externe : propriétés chimiques et physiques voisines. Ex Colonne 2 : structure électronique couche externe ns 2 Be Mg Ca. Propriétés proches Colonne 1 : structure électronique couche externe ns 1 H Li Na K.. H a des propriétés différentes de celles des autres éléments de cette colonne 47

48 Les différents blocs de la classification périodique s Bloc s Bloc p s 3s 4s 5s d 4d 2p 3p 4p 5p 6 6s. 6p 7 7s 4f Bloc d 5f Bloc f 48

49 4 blocs* en fonction de la structure électronique externe des atomes : - bloc s : Colonne 1 (ns 1 ) et colonne 2 (ns 2 ) le numéro de colonne correspond au nombre d électrons dans les OA externes s - bloc p : Colonnes 13 à 18 (ns 2 np x avec 1 x 6) le numéro de colonne correspond à : x ns 2 10 colonnes (bloc d) np x Ex Soit un élément chimique de configuration électronique : 1s 2 2s 2 2p 3 : couche externe Numéro de colonne : = 15 He % (Hélium) : 1s 2 : Colonne 18 (propriétés gaz nobles) 49 * On ne parlera pas du bloc f

50 - bloc d (4 ème période) : Colonnes 3 à 12 : [Ar]3d y 4s w Avec : 1 y 10 Et, w = 2 (sauf pour Cr et Cu : w =1) le numéro de colonne correspond à : w + y Ex %.Fe 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 6 4s 2 Colonne = = 8 w = 2 y = 6 50

51 III-2) Les familles (colonnes) - Colonne 1 : les alcalins (ns 1 ) - Li, Na, K.. - Donnent des cations monovalents : Li +, Na +, K + L hydrogène ( 1 H : 1s 1 ) n est pas un alcalin Milieu extracellulaire Milieu intracellulaire - Colonne 2 : les alcalino-terreux (ns 2 ) - Mg, Ca,.. - Donnent des cations bivalents : Mg 2+, Ca 2+ - Colonne 3 à 12 : les éléments de transition 51

52 - Colonne 13 : ns 2 np 1 : famille du bore - Colonne 14 : ns 2 np 2 : famille du carbone - Colonne 15 : ns 2 np 3 : famille de l azote Ex Azote Phosphore 9 N [ 2 He] 2s 2 2p 3!, P [ 10 Ne] 3s 2 3p 3 - Colonne 16 : ns 2 np 4 : famille de l oxygène Similitude au niveau des électrons périphériques = comportement physicochimique similaire réactivité chimique comparable - Colonne 17 : ns 2 np 5 : famille des halogènes Ex Fluor Chlore Brome 5 F [ 2 He] 2s 2 2p 5!9 Cl [ 10 Ne] 3s 2 3p 5 Br (, [ 18 Ar] 3d 10 4s 2 4p 5 - Colonne 18 : ns 2 np 6 : famille des gaz nobles 52

53 III-3) Caractéristiques atomiques et périodicité III-3-1) Energie (ou potentiel) d ionisation L énergie de 1 ère ionisation EI 1, est l énergie minimale qu il faut fournir à un atome (A) pris à l état gazeux (g) pour lui arracher un électron EI 1 A (g) A + (g) + 1e - EI 1 >0 EI 1 Na Na + + 1e - 1s 2 2s 2 2p 6 3s 1 1s 2 2s 2 2p 6 Ne Ne + + 1e - 1s 2 2s 2 2p 6 1s 2 2s 2 2p 5 53 Z : numéro atomique

54 Variation de l Energie de 1ere ionisation (EI) dans la classification périodique Dans une colonne, lorsque Z augmente de haut en bas le nombre de couches augmente (n = 1, 2, 3.) la distance noyau électron périphérique (= rayon atomique) augmente Attraction noyau électron périphérique diminue EI diminue du haut vers le bas de la colonne Ex* Colonne 1 : Rayon atomique (r at ) noyau EI 1 (Li)>EI 1 (K) r at (Li)<r at (K) noyau n=1 n=2 n=1 n=2 n=3 n=4 3Li : [He] 2s 1 19K: [Ar] 4s 1 54 * Dans cet ex, par souci de simplification, seul l électron périphérique est représenté

55 Dans une période, lorsque Z augmente de gauche vers la droite : Le nombre de couches (n) n évolue pas Z augmente donc le nombre de protons (charges +) augmente ainsi que le nombre d électrons (charges -) (L atome est une entité neutre) : attraction noyau électrons périphériques augmente Rayon atomique diminue EI augmente de la gauche vers la droite d une même période Ex* Période 2 : Rayon atomique (r at ) noyau noyau EI 1 (Li) < EI 1 (F) r at (Li) > r at (F) n=1 n=2 n=1 n=2 3Li : [He] 2s 1 9F: [He] 2s 2 2p 5 55 * Dans cet ex, par souci de simplification, seuls les électrons périphériques sont représentés

56 EI 1 augmente (EI 1 ) r at diminue (r at ) EI 1 diminue (EI 1 ) r at augmente (r at ) 56

57 III-3-2) Affinité électronique (AE)* Pour un élément (A) à l état gazeux, l affinité électronique (AE) correspond à l énergie libérée lors de la «capture» d un électron par cet atome pour former un anion (A - ) A (g) + 1e - AE A - (g) AE < 0 Ex F (g) + 1e- 1s 2 2s 2 2p 5 F - (g) 1s 2 2s 2 2p 6 structure électronique du Ne (gaz noble) formation d une entité stable * Ne pas confondre affinité électronique et électronégativité (voir cours suivant) 57

58 Test Soient les atomes considérés à l état fondamental : 11Na ; 12 Mg ; 13 Al ; 17 Cl ; 25 Mn ; 28 Ni ; 33 As A) Deux atomes possèdent un seul électron célibataire B) Trois atomes sont des éléments chimiques du bloc d C) Un atome est un élément chimique de la famille des halogènes D) Al et As sont dans la famille chimique E) Un seul atome a tous ses électrons appariés 58

59 A) Deux atomes possèdent un seul électron célibataire E) Un seul atome a tous ses électrons appariés FAUX VRAI 11Na : [ 10 Ne] 3s 1 12Mg : [ 10 Ne] 3s 2 13Al : [ 10 Ne] 3s 2 3p 1 17Cl : [ 10 Ne] 3s 2 3p 5 1 électron célib 0 électron célib 1 électron célib 1 électron célib 25Mn : [ 18 Ar] 3d 5 4s 2 28Ni : [ 18 Ar] 3d 8 4s 2 33As : [ 18 Ar] 3d 10 4s 2 4p 3 59

60 B) Trois atomes sont des éléments chimiques du bloc d Remplissage des orbitale d FAUX 11Na : [ 10 Ne] 3s 1 12Mg : [ 10 Ne] 3s 2 13Al : [ 10 Ne] 3s 2 3p 1 17Cl : [ 10 Ne] 3s 2 3p 5 NON NON NON NON 25Mn : [ 18 Ar] 3d 5 4s 2 28Ni : [ 18 Ar] 3d 8 4s 2 OK OK 33As : [ 18 Ar] 3d 10 4s 2 4p 3 NON 60

61 C) Un atome est un élément chimique de la famille des halogènes D) Al et As sont dans la famille chimique FAUX VRAI Même Famille = même colonne 11Na : [ 10 Ne] 3s 1 12Mg : [ 10 Ne] 3s 2 13Al : [ 10 Ne] 3s 2 3p 1 17Cl : [ 10 Ne] 3s 2 3p 5 25Mn : [ 18 Ar] 3d 5 4s 2 28Ni : [ 18 Ar] 3d 8 4s 2 33As : [ 18 Ar] 3d 10 4s 2 4p 3 Colonne 1 Colonne 2 Colonne = 13 Colonne = 17 Colonne = 7 Colonne = 10 Colonne = 15 halogène 61

62 Et maintenant que font des atomes qui se rencontrent? D C A B 2 ème épisode : «Cours2 : Les liaisons chimiques et les interactions moléculaires» 62

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

1 ère Partie : Concepts de Base

1 ère Partie : Concepts de Base 1 ère Partie : Concepts de Base 7 8 J-89 COURS 2. Qu est ce que la Chimie? Ce chapitre ainsi que le suivant sont des rappels de concepts que vous êtes censés avoir appris en Terminale S. Néanmoins, il

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

LES ELEMENTS CHIMIQUES

LES ELEMENTS CHIMIQUES LES ELEMENTS CHIMIQUES.LA CLASSIFICATION PERIODIQUE DE MENDELEÏEV En 869, le chimisme russe Dimitri Ivanovitch Mendeleïev rangea les 63 éléments chimiques connus à son époque dans un tableau. Il les disposa

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

3 Charges électriques

3 Charges électriques 3 Charges électriques 3.1 Electrisation par frottement Expérience : Frottons un bâton d ébonite avec un morceau de peau de chat. Approchonsle de petits bouts de papier. On observe que les bouts de papier

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE Préambule Objectifs La culture scientifique et technique acquise au collège doit permettre à l élève d avoir une première représentation

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -, Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence

Plus en détail

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C C4 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 30 C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les nucléons:

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission LA COLLECTION > 1 > L atome 2 > La radioactivité 3 > L homme et les rayonnements 4 > L énergie 6 > Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 > Le cycle du combustible nucléaire 8 > La microélectronique

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

Équivalence masse-énergie

Équivalence masse-énergie CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en

Plus en détail

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières Physique Générale SYSTEME DE PARTICULES DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) TRAN Minh Tâm Table des matières Applications de la loi de Newton pour la rotation 93 Le gyroscope........................ 93 L orbite

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

Panorama de l astronomie

Panorama de l astronomie Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université

Plus en détail

LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2

LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2 Pr atem BEN ROMDANE LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPILES EN SÉRIE ALIPATIQUE S N 1 ET S N 2 3 - LE MÉCANISME S N 2 a - Constatations expérimentales Cinétique : l'étude des réactions de substitution nucléophile

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

Fiche de révisions sur les acides et les bases

Fiche de révisions sur les acides et les bases Fiche de révisions sur les s et les s A Définitions : : espèce chimique capable de libérer un (ou plusieurs proton (s. : espèce chimique capable de capter un (ou plusieurs proton (s. Attention! Dans une

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard Convention N 2393 Section Laboratoires ATTESTATION D ACCREDITATION ACCREDITATION CERTIFICATE N 1-1663 rév. 5 Le Comité Français d'accréditation (Cofrac) atteste que : The French Committee for Accreditation

Plus en détail

Chapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique

Chapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Chapitre I- Le champ électrostatique I.- Notions générales I..- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Quiconque a déjà vécu l expérience désagréable d une «décharge électrique» lors

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

LA MESURE DE MASSE POUR LA DÉTERMINATION DE PÉRIODES RADIOACTIVES

LA MESURE DE MASSE POUR LA DÉTERMINATION DE PÉRIODES RADIOACTIVES LA EURE DE AE POUR LA DÉTERINATION DE PÉRIODE RADIOACTIVE CEA ACLAY, DEN/DAN/DPC ervice d Études Analytiques et de Réactivité des urfaces Laboratoire de développement Analytique Nucléaire Isotopique et

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

Généralités. Chapitre 1

Généralités. Chapitre 1 Chapitre 1 Généralités Les complexes des métaux de transition sont des molécules constituées d un ou de plusieurs centre(s) métallique(s) (Ti, Fe, Ni, etc.) lié(s) à un certain nombre de «ligands». Ceux-ci

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie?

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie? FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie? Type d'activité Activité avec démarche d investigation, étude documentaire (synthèse

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

La fonction d onde et l équation de Schrödinger

La fonction d onde et l équation de Schrödinger Chapitre 1 La fonction d onde et l équation de Schrödinger 1.1 Introduction En physique classique, une particule est décrite par sa position r(t). L évolution de sa position (la trajectoire de la particule)

Plus en détail

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La matière L atome Les isotopes Le plasma Plan de l exposé Réactions nucléaires La fission La fusion Le Tokamak

Plus en détail

Unités, mesures et précision

Unités, mesures et précision Unités, mesures et précision Définition Une grandeur physique est un élément mesurable permettant de décrire sans ambiguïté une partie d un phénomène physique, chacune de ces grandeurs faisant l objet

Plus en détail

Radioactivité et chimie nucléaire

Radioactivité et chimie nucléaire Radioactivité et chimie nucléaire ) Rappels sur la structure de l atome et du noyau D après le modèle lacunaire de Rutherford, l atome se subdivise en deux parties : - le noyau : minuscule grain de matière

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Nassiba Tabti A.E.S.S. Physique (A.E.S.S. Physique) 5 mai 2010 1 / 47 Plan de l exposé 1 La Radioactivité Découverte de la radioactivité

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

Les rayons cosmiques primaires chargés

Les rayons cosmiques primaires chargés Les rayons cosmiques primaires chargés Historique de leur découverte Spectre en énergie Composition: abondance Electrons/positons Muons Antiprotons Processus d accélération Expériences Ballons (BESS) Satellites

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

Viandes, poissons et crustacés

Viandes, poissons et crustacés 4C la Tannerie BP 30 055 St Julien-lès-Metz F - 57072 METZ Cedex 3 url : www.techlab.fr e-mail : techlab@techlab.fr Tél. 03 87 75 54 29 Fax 03 87 36 23 90 Viandes, poissons et crustacés Caractéristiques

Plus en détail

par Alain Bonnier, D.Sc.

par Alain Bonnier, D.Sc. par Alain Bonnier, D.Sc. 1. Avons-nous besoin d autres sources d énergie? 2. Qu est-ce que l énergie nucléaire? 3. La fusion nucléaire Des étoiles à la Terre... 4. Combien d énergie pourrait-on libérer

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Panorama de l astronomie 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gilles Theureau, Grégory Desvignes, Lab Phys. & Chimie de l Environement, Orléans Ludwig.klein@obspm.fr,

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

PHYSIQUE CHIMIE. Notions de première indispensables. Table des matières. pour la Terminale S 1 LE PHOTON 2 LES SOLUTIONS COLORÉES

PHYSIQUE CHIMIE. Notions de première indispensables. Table des matières. pour la Terminale S 1 LE PHOTON 2 LES SOLUTIONS COLORÉES Table des matières 1 LE PTN 2 LES SLUTINS CLRÉES 3 AVANCEMENT D UNE RÉACTIN CIMIQUE 4 STRUCTURE DES MLÉCULES PYSIQUE 5 INTERACTINS FNDAMENTALES 6 RADIACTIVITÉ ET RÉACTINS NUCLÉAIRES 2 CIMIE 7 MATIÈRE ET

Plus en détail

nucléaire 11 > L astrophysique w Science des étoiles et du cosmos

nucléaire 11 > L astrophysique w Science des étoiles et du cosmos LA COLLECTION w 1 w L atome 2 w La radioactivité 3 w L homme et les rayonnements 4 w L énergie 5 w L énergie nucléaire : fusion et fission 6 w Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 w Le cycle du

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires Transformations nucléaires Stabilité et instabilité des noyaux : Le noyau d un atome associé à un élément est représenté par le symbole A : nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons) Z :

Plus en détail

Etrangeté et paradoxe du monde quantique

Etrangeté et paradoxe du monde quantique Etrangeté et paradoxe du monde quantique Serge Haroche La physique quantique nous a donné les clés du monde microscopique des atomes et a conduit au développement de la technologie moderne qui a révolutionné

Plus en détail

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC SVOIR Lycée français La Pérouse TS CH P6 L énergie nucléaire Exos BC - Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. - Définir et calculer l'énergie de liaison par nucléon. - Savoir

Plus en détail

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! 10-35 Mètre Super cordes (constituants élémentaires hypothétiques de l univers) 10 +26 Mètre Carte des fluctuations du rayonnement thermique

Plus en détail

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET SESSION 2010 France métropolitaine Option : élevage canin et félin BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES ÉPREUVE E DU DEUXIÈME GROUPE Durée : 2 heures Matériel(s) et document(s) autorisé(s) : Calculatrice

Plus en détail

Puissance et étrangeté du quantique Serge Haroche Collège de France et Ecole Normale Supérieure (Paris)

Puissance et étrangeté du quantique Serge Haroche Collège de France et Ecole Normale Supérieure (Paris) Puissance et étrangeté du quantique Serge Haroche Collège de France et Ecole Normale Supérieure (Paris) La physique quantique nous a donné les clés du monde microscopique des atomes et a conduit au développement

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -

Plus en détail

PHYSIQUE QUANTIQUE ET STATISTIQUE PHYS-H-200

PHYSIQUE QUANTIQUE ET STATISTIQUE PHYS-H-200 UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES Faculté des sciences appliquées Bachelier en sciences de l ingénieur, orientation ingénieur civil Deuxième année PHYSIQUE QUANTIQUE ET STATISTIQUE PHYS-H-200 Daniel Baye revu

Plus en détail

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo.

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo. Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE E-MAIL : dataelouardi@yahoo.fr Site Web : dataelouardi.jimdo.com La physique en deux mots

Plus en détail

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Conférence du 19 mai 2006 rue Jean Goujon, 19h certitudes et incertitudes sur la fusion nucléaire - rôle d ITER

Plus en détail

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie. Physique. Partie 2 : Transformations nucléaires. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié les réactions nucléaires spontanées (radioactivité). Dans ce nouveau chapitre, après avoir abordé le problème

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale"

Stage : Développer les compétences de la 5ème à la Terminale Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale" Session 2014-2015 Documents produits pendant le stage, les 06 et 07 novembre 2014 à FLERS Adapté par Christian AYMA et Vanessa YEQUEL d après

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Épreuve collaborative

Épreuve collaborative Épreuve collaborative Épreuve collaborative 1. Faire une présentation de quelqu idé fort relativ au mix énergétique (ou bouquet énergétique). (Exposé de 5 minut maximum) 2. Faut-il encore brûler le charbon?

Plus en détail