Réponse urgente à l épidémie de Fièvre à Virus Ebola

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Réponse urgente à l épidémie de Fièvre à Virus Ebola"

Transcription

1 Centre de santé en Guinée Forestière Terre des hommes Guinée Réponse urgente à l épidémie de Fièvre à Virus Ebola Demande de contribution à la DDC AH Terre des Hommes Lausanne

2 Acronymes ACF : Action Contre la Faim ACP : Agents Communautaires de Protection CCP : Centres Communautaires de Prise en charge CDC : Centers for Disease Control and Prevention CLEF : Comité Local pour les Enfants et les Familles / niveau district CLP : Comité Local de Protection / niveau Commune COT : Centre d Observation Temporaire CPPE : Comité Préfectoral de Protection de l Enfance CRF : Croix Rouge Française CRG : Croix Rouge Guinéenne CRPE : Comité Régional de Protection de l Enfance CTE : Centre de Traitement Ebola CVP : Comité Villageois de Protection CVS : Comité de Veille Sanitaire DLM : Dispositif de Lavage des Mains DNE : Direction Nationale de l Enfance DNE : Direction Nationale de l Enfance DRC : Danish Refugee Council EHA. Eau Hygiène Assainissement ENA/ES : Enfants Non Accompagnés / Séparés EPE : Espace de Protection de l Enfance FVE : Fièvre à Virus Ebola GF : Guinée Forestière HTH Hypochlorite de calcium IDTR : Identification, Documentation, Tracing, Reunification MDE : ONG Le Monde des Enfants MSF : Médecins Sans Frontières OMS : Organisation Mondiale de la Santé ONG : Organisation Non Gouvernementale PAM : Programme Alimentaire Mondial PE : Protection de l Enfance PFA : Psychological First Aid PSS : Psychosocial Support ReLAIS : Renforcement local des Associations et des Initiatives sociales SG : ONG Sabou Guinée SyPEG : Système de Protection de l Enfance en Guinée TdH : Terre des Hommes TS : Travailleurs Sociaux UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l Enfance UNMEER : United Nations Mission for Ebola Emergency Response Guinée 2

3 Titre du projet : Réponse urgente à l épidémie de Fièvre à Virus Ebola A. Description brève du projet Pays, région(s), ville(s) Guinée : Région de Kindia - préfectures de Kindia Forécariah - Coyah, Dubréka- Télimélé Région de Nzerekore - préfectures de Macenta - Guéckédou, Nzérékoré - Kérouané) Région Spéciale de Conakry Bénéficiaires du projet bénéficiaires directs dont enfants 450 communautés 80 structures de santé 400 agents de santé agents de santé communautaire/protection 2 centres de transit 11 centres de formation professionnelle 100 centres d écoute et de soutien psychologique 6 centres d accueil ou d observation pour enfants - 9 comités préfectoraux de protection de l enfant 12 comités locaux de protection 100 comités villageois de protection et comités de veille sanitaire 100 points focaux de protection de l enfant (volontaires) Objectif du projet Prestations du projet (output) Chef de Délégation Organisation(s) et institutions(s) partenaire(s) Au 30 août 2015, les risques de propagation ou d apparition de l épidémie de FVE ont été fortement réduits dans les zones d interventions du projet et les enfants, les familles, les communautés, et le personnel des structures de santé ont renforcé leurs capacités de résilience face aux effets directs et indirects de la maladie - Mise à niveau d au moins 80 structures de santé et 150 espaces de protection de l enfance en infrastructures EHA - Renforcement des capacités techniques et matérielles de 80 structures de santé et 150 espaces de protection de l enfance en vue de la prévention et de la riposte aux épidémies communautés des zones ciblées adoptent des pratiques, attitudes et comportements permettant de réduire la propagation du virus - Le système de surveillance épidémiologique, d'alerte précoce et d'information est renforcé dans les zones d intervention. - Les besoins en soutien psychosocial des enfants affectés directement et indirectement par Ebola, de leurs familles et de leurs communautés sont couverts dans au moins 103 localités de la zone d intervention - Les enfants vulnérables et à risque d abus, de violence, d exploitation et autres pratiques néfastes, ainsi que leurs familles, sont identifiés à temps et reçoivent un soutien adéquat. - Les structures, les capacités et compétences, ainsi que les synergies entre acteurs de la protection de l enfance et d autres secteurs associés sont renforcées pour répondre adéquatement aux effets de la crise sur le bien-être et la protection des enfants Olivier Feneyrol Durée de la phase du projet Décembre 2014 à Août 2015 Coordination Nationale de Lutte contre l Epidémie d Ebola Médecins Sans Frontières / Croix Rouge Française et Guinéenne Sabou Guinée / Monde des Enfants / ReLAIS Guinée 3

4 B. Aperçu financier Coût total du projet CHF Financement (assuré ou en négociation) CHF Solde à couvrir CHF C. Le demandeur Nom et adresse Personne de contact à Lausanne Référence bancaire Fondation Terre des hommes 15, avenue de Montchoisi, 1006 Lausanne Steven Fricaud (sfr@tdh.ch) Head of Humanitarian Crisis Sector Banque Cantonale Vaudoise, Lausanne Fondation Tdh : CH R Guinée 4

5 1. Cadre Opérationnel 1.1 Contexte dans lequel nous intervenons La Fondation Terre des hommes intervient depuis 1987 en Guinée dans le but de promouvoir la protection des droits et du bien-être des enfants. En collaboration étroite avec les institutions et services de l Etat, des partenaires nationaux ou internationaux et des communautés, Tdh y développe deux programmes principaux : - un programme Santé comprenant 3 domaines d intervention (santé maternelle et infantile centrée sur la nutrition / amélioration de l accès à l eau potable, l hygiène et l assainissement / soins spécialisés pour les enfants démunis victimes de pathologies incurables en Guinée ou d ingestion accidentelle de soude caustique) ; - un programme Protection comprenant 3 axes principaux (justice juvénile / accompagnement protecteur des enfants migrants et travailleurs / soutien à la formation professionnelle et à l intégration socioéconomique des adolescents et des jeunes). Les actions long terme de Tdh dans des domaines thématiques spécifiques et des zones géographiques ciblées s est accompagnée d une intensification de la collaboration avec les autorités étatiques et les services spécialisés au niveau central. Ce double processus a permis à Tdh d acquérir en Guinée une forte crédibilité et légitimité dans ses secteurs d intervention, et de développer une expertise recherchée par ses partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux. La présence de longue date en Guinée place aujourd hui Tdh dans une position très favorable pour contribuer de manière efficace et coordonnée, aussi bien sur le terrain qu au niveau de la réponse nationale, à l atteinte des résultats fixés par l Etat et ses partenaires techniques et financiers pour stopper la propagation de la Fièvre à Virus Ebola (FVE) et pour limiter ses effets néfastes, directs et indirects. 1.2 Evénement amenant à la demande de contribution L épidémie de FVE est apparue en Guinée en décembre 2013, le premier cas confirmé ayant été détecté le 21 mars 2014 suite à une mission d investigation conjointe à Macenta de l OMS, MSF et le gouvernement guinéen en raison du décès de plusieurs agents de santé pour des raisons inexpliquées. En 8 mois, l épidémie s est fortement répandu en Sierra Leone et au Libéria (85 % des cas au 14 novembre 2014), tandis que la Guinée a notifié cas au 18 novembre 2014, dont décès (Annexe 3). Parmi ces cas, environ 300 enfants de 0-15 ans ont été affectés directement par la FVE. Le graphique suivant montre l évolution progressive hebdomadaire de la maladie depuis le début de l épidémie, la semaine 47 étant en cours. Guinée 5

6 La zone de Guéckédou/Macenta en Guinée Forestière constitue l épicentre de la maladie, mais on constate une augmentation du nombre de cas depuis 3 mois à Conakry et dans la région de Kindia, entre Conakry et la Sierra Leone. Ces trois régions sont précisément celles où est implanté développé la réponse d urgence Ebola de Tdh,dont le but premier est d endiguer la propagation de l épidémie dans le cadre du plan de réponse nationale adopté par la Guinée, en synergie étroite avec la Coordination nationale contre Ebola et les autorités étatiques, agences des Nations-Unies, Organisations Non Gouvernementales internationales et nationales.. Système de santé Le système de santé déjà fragile avant l émergence du FVE et devenu déficient et est à risque d effondrement. Les centres de santé, déjà minés par le manques de moyens, sont dépassés. Depuis l arrivée de patients contaminés par Ebola, ils ne peuvent plus accueillir d autres malades, comme ceux qui souffrent de malaria, ou les femmes enceintes nécessitant des soins. La défection des patients et des personnels de santé, animés par la peur d Ebola et la crainte d un risque de stigmatisation par les autorités sanitaires et les ONG de lutte contre Ebola pose également problème. L impact de l épidémie ira bien au-delà du nombre de morts liées au virus. La fragilisation du système de santé a déjà des conséquences catastrophiques sur la prise en charge des autres maladies et sur l état de santé de l ensemble de la population. Au niveau communautaire les réactions parfois violentes des populations révèlent leur peur, leur méfiance et leur incompréhension. Ces attitudes et comportements entraînent des pratiques dangereuses pour la santé et le bien-être des enfants et des familles. Elles ne permettent pas de rompre la chaîne de transmission du virus et menacent d entraîner plus de maladies et de décès «collatéraux». Protection de l enfance L épidémie de FVE ne frappe pas plus spécifiquement les enfants que les adultes (environ 15% de cas déclarés pour la tranche d âge des 0-14 ans). En revanche, sa propagation, lente mais constante, et son fort taux de létalité (environ 60% de décès parmi les malades au niveau national) génèrent des effets dramatiques et croissants qui aggravent la vulnérabilité de milliers d enfants déjà en situation difficile et provoque de nouvelles formes de vulnérabilité infantile dans les familles et les communautés directement affectées par la maladie. Guinée 6

7 Longtemps sous-estimée, l envergure sans précédent de cette épidémie d Ebola entraine un impact important sur le bien-être psychologique, affectif, matériel, économique des enfants de leur familles et des communautés. 1. Les enfants directement affectés sont les enfants malades (malades), les enfants sortis guéris de la maladie (guéris), les enfants suspectés d être malades mais pas encore confirmés (suspects), les enfants entrés en contact avec des personnes malades ou avec des dépouilles ayant pu leur transmettre le virus (contacts), les enfants ayant perdu l un au moins de leurs 2 parents biologiques ou tuteurs (orphelins), les enfants ayant perdu au moins un membre de leur famille en raison d Ebola et les enfants dont au moins un membre de la famille est actuellement guéri, malade, suspect ou contact. Ces enfants sont atteints de traumatismes profonds et peuvent se trouver confronter à des situations appelant une réponse de protection : enfants séparés ou abandonnés ; enfants mobiles non accompagnés ; enfants stigmatisés et/ou discriminés ; enfants victimes d abus, de négligence, d exploitation ou de violence dans leur famille d origine, la famille élargie ou des familles d accueil ; enfants victimes ou à risque élevé de mobilité dangereuse, de prostitution volontaire, de traite, etc. Les situations rencontrées par les orphelins accueillis dans la famille élargie (cas général), ou momentanément séparés ou abandonnés sont les plus préoccupantes, car leur bien-être physique, affectif et matériel, leur intégration sociale, leur développement harmonieux et parfois même leur survie se trouvent menacés. De manière générale, tous les enfants en Guinée sont actuellement privés de scolarité, d alphabétisation ou de formation professionnelle en raison de la fermeture des établissements éducatifs décrétée par le gouvernement. Par ailleurs, de nombreux parents ne veulent plus fréquenter les centres de santé, jugés dangereux. Leurs enfants n ont donc plus l accès aux soins dont ils ont besoin et se trouvent exposés à des risques sanitaires accentués. Enfin, l impact économique des décès des soutiens de famille ou leur absence de longue durée fragilisent les ménages directement affectés ainsi que les systèmes communautaires, notamment en milieu rural. La FVE génèrent notamment un accroissement des problèmes de sécurité alimentaire et de malnutrition aiguë, liée à la dégradation des moyens de subsistance des familles et des communautés. 1 Rapport sur les besoins psychosociaux et de protection des enfants et des ménages des zones affectées par l épidémie Ebola en Guinée, UNICEF et Ministère de l Action Sociale, de la Promotion féminine, et de l Enfance de Guinée, Septembre 2014,p.9 Guinée 7

8 2. Le projet Rompre la chaîne de transmission du virus en renforçant les capacités matérielles, techniques et humaines des centres de santé et limiter les effets néfastes affectant les enfants, les familles, les communautés dans leurs environnement constitue pour Tdh les deux principales orientations à donner à son projet de réponse à la problématique Ebola en Guinée. en Guinée Forestière, à Conakry et dans la Région de Kindia. Zones d intervention Zones d intervention du projet basées sur la répartition géographique des cas confirmés d Ebola par préfecture, et classification des préfectures selon le niveau d alerte, Guinée, du 19/10/2014 au 10/11/2014 (21 jours) 2.1 Objectif du projet L objectif du projet est qu au 31 août 2015, les risques d apparition et de propagation de l épidémie de FVE ont été fortement réduits dans les zones d interventions. Les enfants, les familles, les communautés, le personnel des structures de santé, ainsi que les agents de protection ont renforcé leurs capacités de résilience face aux effets directs et indirects de la maladie Description du projet Le projet se constitue autour de 3 axes multisectoriels intégrés, basés sur la complémentarité des actions en santé, EHA et protection de l enfance. Guinée 8

9 Cette intégration des thématiques est renforcée par 3 actions transversales : - la mobilisation/communication communautaire, - l appui aux moyens de subsistance (livelihood) - le renforcement des mécanismes de coordination entre acteurs au niveau central, régional, préfectoral et communautaire. Cohérence et intégration du projet La cohérence globale du projet repose les interconnections entre les 3 résultats et les activités/acteurs qui vont permettre de les atteindre. Par exemple 500 agents désignés par les communautés seront formés pour être en capacité de réaliser des activités de santé, d EHA et de protection. Ils constitueront, au niveau communautaire, la principale ressource humaine de mise en œuvre des 3 dynamiques transversales précédemment citées. Ces interconnections se retrouvent à tous les niveaux du projet : - la coordination centrale du projet (Coordinateur régional Ebola, délégué, coordinateur national, coordinateurs santé-eha et protection) ; - la coordination du projet au niveau des 3 zones principales avec collaboration étroite des équipes santé, EHA et protection de Tdh; - les dispositifs communautaires (renforcement des liens et synergies entre acteurs ou structures de santé communautaire et de protection). Bénéficiaires directs Au moins 400 personnels de santé (5 par structures : 2 infirmiers/médecins, 2 sages-femmes, 1 hygiéniste) qui bénéficieront de formations sur les mesures de prévention de la FVE, les précautions standard, la protection des enfants, ainsi que d un soutien psychosocial 500 agents communautaires (santé), 116 Agents Communautaires de Protection (ACP), 20 Travailleurs sociaux et 465 animateurs volontaires (protection, psychosocial) qui seront dotés de formation et seront valorisés socialement, financièrement et culturellement par leur intégration dans le projet à des rôles importants au niveau communautaire. 8'000 ménages dotés de kits d hygiène dans la région de Kindia, à Conakry et en GF 40'000 enfants membres de communautés directement affectées à Conakry et en GF, et bénéficiant d appui psychosocial de groupe ou individuel et/ou du renforcement des capacités des structures communautaires de protection dans leur village ou quartier (secteur). Au moins 700 filles et femmes vulnérables fréquentant les 11 centres de formation professionnelle outillés en Dispositifs de Lavage des Mains (DLM), kits d hygiène et formationéducation par le projet Au moins 600 enfants orphelins de père ou de mère ou particulièrement à risques d abus, de violence, d exploitation et autres pratiques néfastes, et leurs familles d origine ou d accueil, vivant à Conakry et en GF et bénéficiant d appuis spécifiques en raison de leur très grande vulnérabilité. Au moins 100 enfants identifiés comme suspects, contacts, guéris, séparés ou abandonnés, orphelins, ou survivants pris en charge temporairement, dans les centres d Observation de Nzérékoré et/ou Forécariah. Guinée 9

10 Au moins 100 enfants vulnérables, ou victimes d abus ou de négligence placés dans des centres d accueil que le projet va mettre aux normes de prévention et contrôle infectieux à Conakry, Coyah (Kindia) et Guéckédou, Macenta et Nzérékoré (GF) Au moins 100 enfants placés dans des centres d accueil que le projet va mettre aux normes de prévention et contrôle infectieux à Conakry, Coyah (Kindia) et Guéckédou, Macenta et Nzérékoré (GF) Environ 6'000 enfants suivant leur scolarité dans 30 écoles de la région de Kindia mises aux normes de prévention et contrôle infectieux contre Ebola et renforcées en termes d assainissement et/ou d accès à l eau potable. Bénéficiaires indirects Environ 400'000 personnes dont 190'000 enfants (52 % de filles) résidant dans les 3 zones d intervention ciblées et fréquentant les structures de santé soutenus. Ces personnes bénéficieront de la réduction des risques de contamination dans leur environnement et, de manière indirecte, tireront avantage : - de l amélioration de l information sur la FVE, de la sensibilisation et de la mobilisation sociale, - de l amélioration de l accès à l eau potable, l hygiène et l assainissement, - du renforcement des capacités des structures de santé en matière de prévention, contrôle infectieux et de protection contre la FVE, - du recul de la peur, du désarroi et des tensions La démarche d'intervention globale est axée sur le principe de participation, d appropriation et de responsabilisation des populations locales. La clé de voute du projet s inscrit dans une stratégie de mobilisation effective des populations, pour parvenir à des logiques de résilience communautaire et à l amélioration de la protection et du bien-être des enfants affectés. Résultat final 1 : Au moins 80 structures de santé et 150 espaces de protection des enfants sont dotés de dispositifs fonctionnels de prévention et de contrôle infectieux de la FVE. S assurer que les bonnes pratiques d hygiène soient diffusées et appliquées et que les conditions EHA soient améliorées. Indicateur : Au moins 80 structures de santé et au moins 150 espaces de protection de l enfance ont amélioré leurs conditions d EHA. Résultat intermédiaire 1.1: Mise à niveau d au moins 80 structures de santé et 150 espaces de protection de l enfance en infrastructures EHA - Activités Donation de dispositifs de lavage des mains, de kits d'hygiène et de pulvérisateurs pour la décontamination de routine dans les structures de santé et les EPE, et construction de fosses pour brûler les déchets - Activités Augmentation de la capacité de stockage en eau, gestion différenciée des déchets, renforcement de la promotion de l'hygiène, construction de zones de gestion des déchets, réhabilitation des dispositifs d assainissement - Activités Soutien au transfert de cas suspects - Activités Assurer la mise aux normes des EPE en termes d équipement et de procédures de sauvegarde, de santé et d hygiène visant à garantir la protection des enfants et la prévention des risques de contamination par le virus Ebola. Guinée 10

11 150 EPE seront constitués de 6 centres communautaires de prise en charge (CCP), 11 centres de formation professionnelle, 6 centres d écoute et de soutien psycho-social de Sabou Guinée (Conakry, Nzérékoré), Monde des Enfants (Guéckédou), Mamadou et Bineta (Coyah), Aguias (Conakry) et Guilavogui (Coyah), 2 Centres d Observation, 30 écoles (Kindia), et 103 points d écoute dans les zones ciblées. Résultat intermédiaire 1.2 : Renforcement des capacités des structures de santé en vue de la prévention et de la riposte aux épidémies Les bénéficiaires des sites à risque sont triés avant d accéder aux sites,. Ceci permet de prendre des mesures précoces en vue de leur prise en charge dans le cas d une température trop élevée. - Activités Formation théorique et pratique d au moins 400 personnels des structures de santé (2 infirmières, 2 sages-femmes, 1 hygiéniste) - Activités Mise en place et suivi/appui aux systèmes de triage des patients symptomatiques de FVE et de transfert des suspects au niveau des 80 structures de santé et des 150 espaces de protection de l enfance Un suivi/appui aux systèmes de triage des patients symptomatiques de FVE et d appui au transfert des cas suspects sera effectué. Les bénéficiaires triés positifs au niveau des centres de santé sont examinés par le personnel et sont considérés à transférer en suivant la procédure locale mise en place s ils sont suspectés Ebola positif après examen. Les bénéficiaires des espaces de protection des enfants triés positifs sont signalés au comité de veille sanitaire local et régional et des dispositions sont prises pour les sensibiliser et les suivre (isoler si besoin). - Activités Mise à disposition d équipements de protection individuelle de base (charlottes, masques, gants, blouses) et de sécurité maximale (charlottes, cagoules, lunettes, masques, gants, tuniques, pantalons, tabliers, bottes) dans les 80 structures de santé Des formations sur l utilisation des équipements de protection individuelle sont données aux 400 agents de santé. Ces équipements permettent de mettre en pratique les formations sur les précautions standard concernant le contrôle des infections : lavage «intensif» des mains et équipement de protection individuelle de base (charlotte, masque, blouse, gants) en ce qui concerne les infirmier-ères. Pour les sages-femmes, cet équipement de protection individuelle de base est complété par tunique, pantalon, tablier, lunettes de protection et bottes. Le même équipement que pour les sagesfemmes est fourni au personnel de nettoyage (hygiénistes). - Activités Donation de thermomètre laser dans les 80 structures de santé et les 150 espaces de protection de l enfance. Cette activité permet d effectuer le triage des enfants et des patients dans toutes les structures appuyées, et ainsi de contribuer à rompre précocement la chaîne de transmission du virus. Guinée 11

12 Résultat final 2 : Les risques de transmission de la FVE sont réduits dans 450 localités affectées Indicateur : 80% des communautés informées engagent des actions concrètes et efficaces Résultat intermédiaire 2.1 : L appropriation de la réponse Ebola par les acteurs communautaires clés entraine une mobilisation effective et l amélioration de la protection et du bien-être des enfants affectés - Activités Conduire une étude anthropologique sur la communication communautaire dans une zone pilote de la région de Kindia. - Cette étude doit permettre d élaborer un état des lieux des pratiques, des conceptions et des discours impliqués dans le processus de contamination et de propagation du virus. De même, elle identifiera les obstacles à l adoption des bonnes pratiques et les éléments sur lesquels se concentrer pour développer des outils efficaces de communication. - Activités Mise en œuvre sur l ensemble de zones ciblées des recommandations de l étude en réponse aux obstacles et difficultés rencontrés pour introduire un changement de comportements, d attitudes et pratiques parmi les populations vis à vis de la fièvre Ebola. - Activités Produire et diffuser des outils et supports de communication communautaire appropriés pour conduire les actions de sensibilisation. En lien avec la cellule nationale de communication/sensibilisation, le projet contribue à diffuser des messages d information aux communautés à travers les médias locaux en identifiant dans chaque communauté les réseaux cruciaux de communication (TV, radio, media sociaux, SMS, conteur d histoire, théâtres) et des plans d action pour usage dans la langue appropriée. Il est nécessaire d identifier les gaps en matière de communication/sensibilisation et de proposer des solutions concrètes et efficaces qui permettent de faire prendre conscience aux populations de la réalité de l épidémie. Un des éléments clés de cette approche est l'introduction et l'intensification à travers des stratégies novatrices, des messages d'information et de sensibilisation des populations; aussi la contribution au suivi et la fixation des personnes contacts. Activités Appuyer l organisation d initiatives de sensibilisation par les acteurs communautaires (groupes, structures et mécanismes communautaires en place, ainsi que les réseaux sociaux et technologiques, etc.) capables d assurer de la sensibilisation et des actions liées au bien-être des enfants, la non-stigmatisation, la promotion de la solidarité et la prévention des risques pour la protection de l enfance. Pour favoriser une meilleure capitalisation, un meilleur ancrage, un suivi systématique et une évaluation des activités sont assurées conjointement par tous les partenaires impliqués (Ministère de la Santé, OMS, UNICEF ou PAM). Guinée 12

13 Résultat intermédiaire 2.2 : 450 communautés des zones ciblées adoptent des pratiques, attitudes et comportements permettant de réduire la propagation du virus - Activités Distribution d au moins kits d'hygiène en priorité aux ménages sélectionnés des 450 communautés des zones ciblées - Activités Mise en place d au moins 50 dispositifs de lavage des mains dans les lieux publics (marchés, gares routières) Afin de contribuer au changement de comportement, au moins 8000 kits d hygiène et 50 dispositifs de lavage des mains seront distribués et mis en place dans les communautés. Les distributions seront accompagnées de séances de sensibilisation et d information sur la FVE en impliquant toutes les communautés et en utilisant les outils et approches du résultat intermédiaire Activités Des stratégies d accompagnement et de contrôle des rites funéraires sont élaborées et mises en œuvre avec la participation des autorités sanitaires, des leaders locaux et des structures communautaires Des stratégies d accompagnement des personnes en deuil et de contrôle des rites funéraires seront élaborées et mises en œuvre avec la participation des autorités sanitaires, des leaders locaux et des structures communautaires. Résultat intermédiaire 2.3 : Le système de surveillance épidémiologique, d'alerte précoce et d'information est renforcé dans les zones d intervention. - Activité Mise en place et/ou appui technique, matériel ou financier aux comités de veille sanitaire ou à des équipes/volontaires en charge de la surveillance dans leur communauté, - - Activité Accompagnement et supervision des actions clés des communautés en matière de surveillance : appui aux enquêtes d investigation, suivi des contacts, signalisation et dépistage actif et passif, gestion des alertes, facilitation des transferts de suspects, etc. - - Activité Opérationnalisation d un dispositif d information sur les actions de lutte contre Ebola menée dans et par les communautés locales Afin de lutter contre l épidémie, il est crucial de pouvoir opérationnaliser les comités de veille sanitaire dans chaque communauté. Ainsi, au moins 500 agents communautaires et volontaires de santé/eha/protection sont formés et équipés pour la surveillance épidémiologique et le suivi des contacts au niveau communautaire. Le projet contribue également à l appui technique, matériel ou financier aux comités de veille sanitaire et à des équipes/volontaires en charge de la surveillance dans leur communauté, et à l opérationnalisation d un dispositif d information sur les actions de lutte contre Ebola menée dans et par les communautés. Guinée 13

14 Résultat final 3: Grace à la mobilisation des communautés ciblées, enfants directement ou indirectement affectés par l épidémie d Ebola, dont au moins 300 orphelins et leur famille, bénéficient d actions adéquates de protection et d un renforcement de leur capacités de résilience dans 103 villages et secteurs de Conakry et Guinée Forestière. Indicateurs - Au moins enfants et parents reçus et écoutés dans le cadre des points d écoute foyers vulnérables référés ayant reçu un soutien en cash - Au moins 13 agents de médiation mis en place dans les équipes d intervention sanitaire Résultat intermédiaire 3.1 : Les besoins en soutien psychosocial des enfants affectés directement et indirectement par Ebola, de leurs familles et de leurs communautés sont couverts dans au moins 24 secteurs urbains répartis dans les 5 communes de Conakry, et dans 79 villages des 2 préfectures de Macenta et Guéckédou. - Activités Mettre en place dans 103 localités d intervention (villages, secteurs urbains) des points d écoute et de soutien psychosocial aux enfants et aux parents directement et indirectement affectés par Ebola animés par des points focaux volontaires PSS formés, outillés, soutenus et encadrés par le projet - Activités Distribution d au moins 400 kits de récréation et de jeux collectifs aux enfants dans les communautés des zones d intervention, et 100 kits de récréation et de jeux individuels dans les unités médicales de traitement et d isolation, et autres structures pour enfants et familles directement affectés par Ebola - Activités Organiser des séances de groupes de paroles et de soutien PSS pour apporter des messages de prévention des risques pour la protection de l enfance et mobiliser la communauté autour et dans la réponse à ceux-ci et assurer la diffusion de l information nécessaire, pertinente, adaptée, et opportune sur les processus de réponse à la crise, notamment aux enfants, aux jeunes et à leurs familles. Résultat intermédiaire 3.2 : Les enfants vulnérables et à risque d abus, de violence, d exploitation et autres pratiques néfastes, ainsi que leurs familles, sont identifiés à temps et reçoivent un soutien adéquat. Ce résultat s inscrit dans la logique de réponse aux enfants directement affectés par Ebola sur d autres aspects que le psychosocial, à travers une identification opportune de ces vulnérabilités pour permettre une prise en charge adéquate. Ainsi, le projet entend travailler simultanément sur la provision de deux types de services additionnels à l accompagnement psychosocial déjà assurés à travers le premier résultat : la gestion de cas, et la prise en charge des enfants sans soins parentaux. - Activités Mise en place et/ou renforcement des structures et mécanismes existants dans le système de protection de l enfance en matière de gestion des cas au niveau régional, préfectoral et communautaire Guinée 14

15 - la Guinée dispose déjà d un réseau étendu de structures sociales formant le Système de Protection de l Enfance Guinéen (SyPEG) qu il convient de renforcer plutôt que de créer de système parallèle non viable car exclusivement lié à l intervention humanitaire. 30 structures seront visées sur Conakry et 94 en Guinée Forestière. Là où ce système ne serait pas encore crée, le projet s offre de soutenir cette mise en œuvre. - Activités S assurer que les enfants identifiés comme vulnérables et victimes par ce système de gestion des cas, accèdent à au moins deux services : 1/ soutien psychosocial 2/ soutien en moyen de subsistance. - Activités Mise en place d un centre d observation temporaire à Nzérékoré et Forécariah, pour la prise en charge par cohorte des enfants séparés ou abandonnés, établis «contact», ou supposés «contact» - Les foyers identifiés par le SyPEG, ou résident des enfants particulièrement vulnérables ou à risque d abus, de violence, d exploitation et autres pratiques néfastes pourront bénéficier d un soutien à travers des cash-transfer (23CHF/famille/mois). A travers ce système, le projet entend aider les familles à retrouver un moyen de subsistance et éviter ainsi que les enfants s engagent, volontairement ou non, dans des pratiques qui leur est néfaste( comme le mariage précoce, entrer dans les pires formes de travail, la migration forcée, la pratique du sexe de survie) Le soutien en cash se fera pour environ 600 familles pendant une durée de 5 mois, sachant qu environ 75 d entre elles pourront bénéficier d un deuxième cycle d aide, en cas de force majeure. Activités Prise en charge des enfants non infectés et séparés, non accompagnés, orphelins ou survivants d Ebola d une manière adéquate et temporaire, avant la mise en place d une solution durable, ou pendant les processus d IDTR (système d identification, documentation, recherche, et réunification avec leurs familles) et/ou de réintégration dans la communauté. Résultat intermédiaire 3.3 : Les structures, capacités et compétences, ainsi que les synergies entre acteurs de la protection de l enfance et d autres secteurs, sont renforcées pour répondre adéquatement aux effets de la crise sur le bien-être et la protection des enfants - Activités Soutenir, orienter, outiller et préparer le personnel Tdh et partenaires du projet pour gérer leur propre stress, celui de leurs équipes sur le terrain, ainsi que celui des bénéficiaires. Cet activité clé est perçue par Tdh comme le postulat de base pour assurer la qualité, l efficacité, la pertinence et l impact de notre projet. - Activités Renforcer, et travailler en étroite collaboration avec les acteurs du système de protection formel et informel. Ces collaborations au niveau national et local donnent à notre réponse en urgence une dimension plus pérenne. Même si les ressources des autorités légales et mandatées sont insuffisantes, une collaboration progressive, pensée depuis le début permet une Guinée 15

16 concertation et leur implication dans les actions de protection des enfants menées par Terre des hommes. - Activités Renforcer la coordination entre le système de santé et le SyPEG, afin de contribuer à une réponse efficace et opérationnelle à l'épidémie Ebola, tant au niveau national que décentralisé (régional et préfectoral) et communautaire (espaces et des liens adéquats avec les points focaux CVS, Centres Villageois Protection et autres). - Activités Introduire un service de médiation entre les communautés récalcitrantes et les équipes d intervention sanitaire (surveillance, prise en charge) et renforcer les compétences PSS de ces équipes. En accompagnant les processus de réponse sanitaire (surveillance, prise en charge, ramassage en ambulance, interventions dans les villages, mesures d isolation etc), le projet vise à améliorer la compréhension des familles et des enfants des mesures qui sont prises, à réduire l impact psychosocial négatif induit par ces processus sanitaires qui peuvent être perçus comme de la violence indirecte, et à éviter les débordements et les résistances des populations. Approche genre : Les femmes constituent la majorité des victimes de l épidémie d Ebola. En ce sens, l intervention de Tdh porte une attention particulière aux femmes dans la mise en place de ses activités. Ainsi, les femmes représentent 75% des personnes visées par les activités de sensibilisation. Par ailleurs, la moitié du personnel déployé sur le terrain seront des femmes. Du fait de leur rôle traditionnel, elles sont plus à même de se porter volontaires pour ce type d action, sont plus à l écoute et gagnent plus facilement la confiance des villages dans lesquels elles interviennent. 2.3 Risques et hypothèses Risques Difficulté d accès aux zones affectées, notamment à partir de juin 2015 en Guinée forestière et dans la Région de Kindia, avec la saison des pluies Réticence des populations bénéficiaires Dégradation de la situation sociopolitique (élection présidentielle prévue en 2015) Risque de contamination de la FVE par un personnel de TdH L épidémie s étend dans des zones non prévues et prend des proportions qui ne permettent plus d intervenir Réponses de Tdh Mise en place rapide des activités pour qu elles soient fonctionnelles avant la saison des pluies Implication et participation effective des communautés à tous les niveaux de décision pour leur appropriation et compréhension des activités mises en place Suivi/veille sécuritaire journalière de la situation, et plan de sécurité à jour, avec une recherche d information permanente et des activités de protection qui pourraient réduire ce risque Mise en place de dispositifs et de formations en lien avec la Cellule de Gestion des Risques au siège pour empêcher d être contaminé, et le cas échéant, évacuer le personnel le plus rapidement possible vers les structures partenaires pour lui procurer les meilleurs soins, et l appuyer ainsi que sa famille Intervenir le plus tôt possible pour briser rapidement la chaîne de transmission de la FVE Guinée 16

17 2.4 Indicateurs et indicateurs comparatifs Voir cadre logique, en annexe Perspectives de poursuite Un facteur important de propagation de la FVE est constitué par les phénomènes de déplacement historiques et réguliers d individus ou de petits groupes à l intérieur des zones affectées, ou entre ces zones et des espaces entretenant des liens privilégiés avec elles. Ces phénomènes sont particulièrement ancrés et manifestes en Guinée forestière, foyer et épicentre de l épidémie. Des itinéraires réguliers relient des localités rurales et urbaines, ou transitent par des frontières avec la Sierra Leone, le Libéria, la Côte d Ivoire et le Mali via la Haute-Guinée au nord. Ces mobilités concernent des populations d adultes (commerçants, chasseurs, extracteurs dans les mines ) mais aussi des jeunes et des enfants. Depuis le début de la crise Ebola en décembre 2013, Tdh a manifesté son inquiétude devant la poussée de ce phénomène. Les enfants et adolescents sont encouragés à bouger de manière non accompagnée en raison des déstructurations sociales et familiales provoquées par Ebola. Ce projet constitue une première phase d intervention dans la stratégie de Tdh liée au FVE en Guinée. Il permettra d améliorer rapidement les capacités matérielles, techniques et de résilience des personnels de santé, familles, enfants, agents de protection et des communautés ciblées dans les domaines de l Eau, Hygiène et Assainissement, de la Santé et de la Protection. Un renforcement de ces dispositifs sera nécessaire dans une deuxième phase afin de s assurer que l épidémie est contrôlée de manière satisfaisante et selon l évolution du nombre de cas. 3. Coordination sur le terrain entre acteurs Ces résultats attendus supposent une coordination et une synergie permanentes entre les équipes techniques de Tdh (santé, EHA et protection), ainsi qu entre Tdh et plusieurs acteurs clés : coordination nationale, partenaires de mise en œuvre sur le terrain, structures territoriales des systèmes de santé et de protection, acteurs communautaires. 3.1 Fondation Terre des hommes Depuis le début de la crise en mars 2014, des échanges d information et des coopérations opérationnelles ont été établies en interne entre les équipes Tdh santé, EHA et protection pour acquérir une bonne compréhension des événements, concevoir des approches de solution et protéger les agents et partenaires de Tdh contre tout risque d infection. Des contacts réguliers ont été établis avec des organisations impliquées dans la réponse sanitaire spécialisée contre Ebola (MSF, Croix-Rouge, UNICEF, PAM), d autant que des relations de partenariat existaient déjà entre Tdh et les deux agences onusiennes précitées. Les relations tissées dans le cadre des projets de développement en cours d implémentation ont facilité les échanges avec les autorités et services de l Etat. Un mécanisme de suivi, de partage d information et de coordination a été mis en place au niveau de la délégation Tdh en Guinée, en lien avec le secteur Crises Humanitaire à la centrale et les acteurs clés de la coordination nationale du Plan de réponse contre Ebola. Les liens étroits de collaboration entre Tdh et la Direction nationale de l Enfance (DNE) du Ministère de l Action sociale, de la Promotion féminine et de la Protection de l Enfance ont renforcé le positionnement de Tdh dans l élaboration de la réponse en matière de prise en charge des enfants directement et indirectement affectés par l épidémie. Tdh a également activé le mécanisme de coordination de la CANEPE (coordination des acteurs étatiques en appui à l Etat pour la protection de l enfance), dont elle assure la présidence depuis 2012, et a joué un rôle actif dans la mise en place du sous-cluster Protection de l enfance. Tdh a appuyé les formations organisées en septembre et octobre 2014 pour mettre en place un pool de formateurs en Gestion Guinée 17

18 des cas et un pool de formateurs en soutien psychosocial, en mettant à disposition des partenaires ses propres experts. 3.2 Organisations locales Tdh travaille en partenariat avec les deux principales ONG guinéennes de protection de l enfance depuis le début des années Sabou Guinée La plus ancienne, Sabou Guinée (SG) a été créée en 1998 par un groupe de salariés de Tdh et Tdh a soutenu cette structure, en plus de ses collaborations dans le cadre de projets commun d intervention. La collaboration avec SG n a jamais cessé en 16 ans de vie commune, notamment à Conakry et en Guinée forestière MDE L autre ONG partenaire en protection est Le Monde des enfants (MDE). Créée dans le contexte d une phase de sortie de Guinée par l organisation française Enfants réfugiés du monde, MDE est basée en Guinée forestière mais a acquis une dimension nationale. Son expertise et ses capacités sont reconnues et valorisées par d autres partenaires que Tdh, tels que Plan, UNICEF, DRC Toutefois, le lien privilégié avec Tdh date de 2005 et n a jamais cessé. MDE a joué un rôle de premier plan dans l élaboration de la réponse nationale Ebola en matière de protection de l enfance à travers la réalisation de deux études de terrain : l une sur les conséquences psychosociales de l épidémie Ebola sur les enfants (août 2014), l autre pour identifier les enfants orphelins et les veuves en charge des orphelins (octobre 2014) ReLAIS ReLAIS est une organisation spécialisée dans l animation communautaire et le renforcement de capacités des associations locales et des réseaux de la société civile. Son expérience d une décennie est reconnue en Guinée. ReLAIS a planifié une collaboration avec Tdh en 2015 dans le cadre d un projet d appui aux activités génératrices de revenus de groupement de femmes productrices de savon et de tissus teints en Basse Guinée (projet en lien avec l amélioration de la santé des enfants). 3.3 Agences humanitaires internationales opérationnelles MSF-Belgique, la Croix-Rouge Française et le CDC représentent les 3 agences sanitaires clés du dispositif de réponse au virus Ebola après 8 mois d épidémie. La prise en charge des malades (CTE, centres de transit) et des décès (retrait et enterrement sécurisé), d une part, et, d autre part, la surveillance des cas contact/suspects et le contrôle des points d entrée sur le territoire national (y compris les travaux d investigation et de laboratoire) représentent le volet le plus important de la réponse contre le virus Ebola et ses effets. Des contacts réguliers ont lieux au niveau pays mais aussi entre la centrale à Lausanne et la direction des opérations de MSF et la CRF en France. MSF et CRF ont approché courant novembre Tdh pour mettre en place des collaborations permettant de créer des synergies/complémentarités opérationnelles. Le but est de permettre à chaque organisation de se concentrer sur des activités en lien avec ses ressources, ses savoirfaire, son cœur de métier. Ainsi, l apport de Tdh se situe au niveau : 1) de la relation entre les services sanitaires (notamment les CTE et centres de transit gérés par MSF) et les populations locales ; 2) de la communication pour une meilleure prévention de la propagation du virus ; 3) de la prise en charge sociale/psychosociale des enfants les plus affectés et de leurs familles (complémentaire de la prise en charge sanitaire, notamment à travers la gestion des centres de placement temporaire des enfants identifiés dans les CTE) ; 4) du renforcement des capacités et des procédures de prévention/contrôle infectieux dans les centres de santé. Aussi, le projet de Tdh propose-t-il à MSF et à CRF d intégrer dans certaines équipes outreach, en charge du transfert Guinée 18

19 des suspects (MSF-CRF) et de la sanitation/enterrement (CRF), des agents communautaires formés et outillés par Tdh en matière de médiation sociale et de soutien psychosocial. Ces agents pourront former en amont les équipes sanitaires de MSF et CRF, puis faciliter à leurs côtés leurs relations avec les populations locales dans des contextes sensibles et difficiles afin de garantir la sécurité des intervenants et le bon déroulement des opérations dans le respect des droits des personnes concernées. D autres agences internationales, comme l OMS (coordination, gestion des données, rapports de situation), le PAM (logistique) et l UNICEF (logistique, élaboration de stratégies intégrées, communication) jouent un rôle important dans la gestion de la crise et la construction de la réponse. Ces agences sont actives dans les commissions techniques ou les équipes de soutien. Sur le terrain, des agences internationales et nationales se mobilisent et s organisent de manière de plus en plus concrète pour développer des actions de formation, communication, sensibilisation, distribution de kits d hygiène, services de protection pour les familles et les enfants les plus affectés : ACF, Alima, Child Fund, Concern Universal DRC, Plan, Save the Children, Toutefois, la plupart de ces agences en sont encore au stade de la mobilisation des fonds et ne mettent pas encore en œuvre des actions d envergure. 3.4 Autorités nationales et locales Dès le début de la crise en mars-avril 2014, l Etat guinéen a mis en place, avec l appui des agences humanitaires, un mécanisme de suivi et de coordination de la réponse contre Ebola. Une Cellule nationale de coordination a été créée. Elle est pilotée par le Dr Sakoba Keita et son organigramme repose sur deux niveaux : central et préfectoral. L organisation dessinée au niveau central est censée être répliquée à l échelle des préfectures. En pratique, toutefois, des difficultés opérationnelles persistent. Il reviendra à Tdh à travers son projet de soutenir et dynamiser les coordinations préfectorales dans ses zones d intervention. En octobre 2014, la révision institutionnelle de cette coordination nationale l a placée sous l autorité directe du Chef de l Etat et sous le contrôle d un comité interministériel. L ensemble des postes de la coordination nationale sont désormais doublés. Des fonctionnaires de l Etat travaillent en binôme avec des partenaires internationaux : principales agences humanitaires opérationnelles (MSF, CRF, CDC), agences des Nations-Unies (UNMEER, OMS), diplomates (Ambassades de France et du Congo) ou d organisation régionales africaines. Cette coordination a pour tâche de valider les stratégies et les budgets, et de mobiliser des ressources financières. Les partenaires prodiguent notamment des conseils techniques et sont force de propositions Tdh va également se rapprocher de la coordination nationale pour collaborer plus étroitement dans le cadre de certains commissions de soutien : formation, logistique et gestion des données. Ce positionnement implique la mise à disposition de ressources humaines compétentes, créatives et permanentes, ce que le projet sera en mesure d assurer grâce à son équipe de coordination de haut niveau (desk régional Ebola, chef de délégation, coordinateur national, coordinateurs santé/wash et protection, chef de zone de Conakry). Au niveau territorial, sous le couvert des coordinations préfectorales, deux systèmes d action se retrouvent fortement impliqués dans la réponse contre Ebola. Leurs interconnections/synergies ne sont pas encore assurées. L une des valeur ajoutée du Projet de Tdh sera précisément de Guinée 19

20 renforcer ces synergies et de créer de la cohérence /efficacité dans la mise en œuvre des actions et la transmission des informations. L un de ces deux systèmes a été récemment mis en place dans le cadre de la réponse Ebola et vise à garantir une chaîne d acteurs entre le niveau local (villages, secteurs urbains) et la Coordination nationale, en passant par les Centres de Traitement Ebola. Au niveau communautaire, des Comités de Veille Sanitaire (CVS) sont censés réunir des acteurs clés de la santé communautaire : guérisseurs, tradipraticiens, docteurs, infirmiers, chefs de poste de santé, etc. Ces comités doivent faire de la sensibilisation pour la prévention de l infection et de la surveillance (gestion des alertes, détection de cas suspect, suivi des contacts). Ils accompagnent les premières étapes de la prise en charge (transfert des suspects) et soutiennent les activités de sanitation (décontamination, enterrements sécurisées). Les suspects sont référés à des Centres communautaires de Prise en charge (CCP), qui en réalité se situent au niveau des souspréfectures. Ces Centres permettent d isoler rapidement les suspects et de leur donner les premiers soins, avant de les transférer vers des Centres de transit ou des CTE. L autre système est en place depuis plusieurs années mais n a pas encore été réellement activé et impliqué dans la réponse Ebola et le. SyPEG, mentionné plus haut,, qui relie de haut en bas la pyramide des acteurs étatiques spécialisés, depuis la DNE (Action sociale) jusqu au CVP (Comités Villageois de Protection) en passant par le CRPE (comité régional de Protection de l Enfance), le CPPE (Comité préfectoral), les CLP (Comité local de protection /niveau commune) et les CLEF (Comité local pour les enfants et les familles /niveau district). Le projet de Tdh permettra de renforcer la synergie entre toutes ces structures territoriales en simplifiant les rôles et en les cumulant au niveau des figures clés des communautés. Ainsi, dans chaque CVS, le dispositif dessiné par la coordination nationale et l UNICEF prévoit l instauration d un point focal Protection des enfants. Le projet se propose d identifier avec la communauté une personne membre du CVP qui acceptera de devenir un agent communautaire de protection (ACP) payé par le projet. Cette personne intègrera le CVS en tant que point focal Protection. La liaison/cohésion entre les deux structures locales sera ainsi assurée de manière stable et permanente, tandis que l ACP sera formé par le projet pour garantir un niveau suffisant de compétences en protection, en réponse Ebola et en animation communautaire. Au niveau préfectoral, les agents du projet seront intégrés aux deux structures de coordination concernées par Ebola (commission préfectorales Ebola et CPPE) et veilleront à ce que leurs interconnexions soient fonctionnelles et effectives. 4. Ressources humaines et financières requises pour réaliser le projet Voir budget global, en annexe 1 5. Suivi opérationnel par l'organisation d'entraide 5.1 Monitoring Afin d'atteindre les résultats escomptés ainsi que les impacts attendus un suivi direct et systématique sera assuré par des personnes spécialement recrutées pendant les 9 mois d'activités. En interne, le suivi du projet se fait par les équipes cadres de Tdh (les chefs de projets respectifs) sous l encadrement du chef de délégation et accompagnés par le soutien technique des Spécialistes thématiques du secteur Crises Humanitaires à la centrale. Guinée 20

Informations préliminaires sur le poste. Informations générales sur la mission

Informations préliminaires sur le poste. Informations générales sur la mission : PROFIL DE POSTE Informations préliminaires sur le poste Intitulé du poste ADMINISTRATEUR BASE Pays & base d affectation GUINEE, COYAH Rattachement hiérarchique COORDINATEUR COYAH Création / Remplacement

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

SCHEMA POUR LE RAPPORT FINAL DU (CO-)FINANCEMENT

SCHEMA POUR LE RAPPORT FINAL DU (CO-)FINANCEMENT SCHEMA POUR LE RAPPORT FINAL DU (CO-)FINANCEMENT (s appliquant aux projets d aide d urgence, de réhabilitation/ reconstruction et de prévention/ réduction des risques et de résilience) Le rapport final

Plus en détail

Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN)

Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN) 1 TERMS OF REFERENCE Pour l Evaluations Externe d ACF Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN) Programme Financé par PAM Référence du Contrat CI D4C 20 septembre

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits

Plus en détail

La Réforme Humanitaire

La Réforme Humanitaire La Réforme Humanitaire Edifier un système de réponse humanitaire plus efficace et prévisible é Lancée en 2005 par le Coordonnateur des Secours d Urgence ERC, USG Affaires Humanitaires. La réforme cherche

Plus en détail

COUR DES COMPTES. Synthèse. du rapport sur les organismes faisant appel à la générosité publique

COUR DES COMPTES. Synthèse. du rapport sur les organismes faisant appel à la générosité publique COUR DES COMPTES Synthèse du rapport sur les organismes faisant appel à la générosité publique Janvier 2011 L emploi des fonds collectés par les associations en faveur des victimes du Tsunami du 26 décembre

Plus en détail

Compte-rendu de la réunion du vendredi 29 mai 2015

Compte-rendu de la réunion du vendredi 29 mai 2015 Compte-rendu de la réunion du vendredi 29 mai 2015 Ordre du jour : Revue de l ordre du jour et des points d action de la dernière réunion - dont Attaques contre les écoles (MENET, Cluster) Bref compte-rendu

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Nations Unies et des Instituticns SpicialTsÉpç à Genève saisit cette occasion Pour renouveler au Bureau du Haut-Com

Nations Unies et des Instituticns SpicialTsÉpç à Genève saisit cette occasion Pour renouveler au Bureau du Haut-Com U Amtrassade de Madagascar en Suisse Représentation Permanente auprès de l'office des Nations Unies et des Institutions Spécialisées à Genève et à Vienne N" A 2hk /RP/GNV/HCDH MR NOTE VERBALE La Mission

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola AMBASSADE DU JAPON Conakry, le 9 mars 2015 COMMUNIQUE DE PRESSE Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola Le 9 mars 2015, Son Excellence Monsieur Naotsugu Nakano, Ambassadeur

Plus en détail

Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso

Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso Plan de présentation. Contexte du plan. Rôle du CONASUR But du plan. Objectifs du plan. Méthodologie

Plus en détail

SAINT JULIEN EN GENEVOIS

SAINT JULIEN EN GENEVOIS SAINT JULIEN EN GENEVOIS PROJET EDUCATIF ENFANCE-JEUNESSE Préambule Le service enfant jeunesse a une mission éducative et de prévention sociale auprès des enfants et des jeunes. (3-18 et jeunes adultes).

Plus en détail

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne Croix-Rouge suisse Département santé et intégration Service santé Werkstr. 18 3086 Wabern Rapport : Examen et ajustement des politiques cantonales dans le cadre du programme «Poids corporel sain» sous

Plus en détail

Accès aux soins des migrants à statut précaire: quelques enjeux et défis pour les intervenants

Accès aux soins des migrants à statut précaire: quelques enjeux et défis pour les intervenants Accès aux soins des migrants à statut précaire: quelques enjeux et défis pour les intervenants Zoé Brabant Centre de recherche Léa-Roback sur les inégalités sociales de santé de Montréal Université de

Plus en détail

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Le tableau suivant est destiné à donner un aperçu des principales actions à entreprendre pour répondre aux besoins

Plus en détail

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social 2012-2016 Stratégie du Pôle Social 4+4 4+4 Stratégie du Pôle Social 2012-2016 »YɪàL G Ö dg á«é«jgî SG 4+4 2012-2016 Introduction Notre pays entre dans une nouvelle phase de construction d un projet national

Plus en détail

humanitaire, le GTPE est un domaine de responsabilité du Cluster de protection global.

humanitaire, le GTPE est un domaine de responsabilité du Cluster de protection global. Le Groupe de travail sur la protection de l enfance (GTPE) est le forum à l échelle mondiale chargé de la coordination des actions concernant la protection de l enfance dans les situations de crise humanitaire.

Plus en détail

Acronymes. Introduction

Acronymes. Introduction Société civile et observation indépendante de la mise en application de la loi forestière et de la gouvernance (OI-FLEG) en République du Congo : progrès, leçons tirées et ouverture sur l avenir Juin 2009

Plus en détail

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE Renforcer l'autonomie des populations et la protection de leur environnement le partenariat continu pour apporter un

Plus en détail

FACTSHEET HAITI DEUX ANS APRES

FACTSHEET HAITI DEUX ANS APRES HAITI DEUX ANS APRES Les actions de la Commission européenne pour reconstruire le pays Janvier 2012 Table of contents 1 L aide de l UE en bref 3 2 L aide humanitaire de la Commission européenne à Haïti.

Plus en détail

Charte du tourisme durable

Charte du tourisme durable Annexes Charte du tourisme durable Annexe 1 Les participants de la Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, Conscients que le tourisme

Plus en détail

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Burundi Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Organisation : Ministère de l'intérieur et de la Sécurite Publique

Plus en détail

Mémoire de Visa Canada au Comité permanent des finances de la Chambre des communes dans le cadre des consultations prébudgétaires de 2015

Mémoire de Visa Canada au Comité permanent des finances de la Chambre des communes dans le cadre des consultations prébudgétaires de 2015 6 août 2014 Mémoire de Visa Canada au Comité permanent des finances de la Chambre des communes dans le cadre des consultations prébudgétaires de 2015 Introduction Visa Canada salue l occasion qui lui est

Plus en détail

MISSING. Le moteur de recherche mondial des disparus de catastrophes naturelles. En partenariat avec :

MISSING. Le moteur de recherche mondial des disparus de catastrophes naturelles. En partenariat avec : MISSING Le moteur de recherche mondial des disparus de catastrophes naturelles En partenariat avec : DES DISPARUS LAISSES A L ABANDON Chaque catastrophe humanitaire majeure entraîne la disparition de nombreux

Plus en détail

TNS. BFM LE GRAND JOURNAL Le 14/01/2010 20:17:51 Invité : Thierry VANDEVELDE, fondateur VEOLIA FORCE

TNS. BFM LE GRAND JOURNAL Le 14/01/2010 20:17:51 Invité : Thierry VANDEVELDE, fondateur VEOLIA FORCE 15/01/10-08:01 - Page 1/3 Ref. Doc. : 2500-4318690-8 A : Service de presse / VEOLIA ENVIRONNEMENT Mot-Clé : VEOLIA BFM LE GRAND JOURNAL Le 14/01/2010 20:17:51 Invité : Thierry VANDEVELDE, fondateur VEOLIA

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

CARITAS ITALIANA. pour la présentation des Micro Projets de Développement. à Caritas Italiana

CARITAS ITALIANA. pour la présentation des Micro Projets de Développement. à Caritas Italiana CARITAS ITALIANA L I G N E S D I R E C T R I C E S pour la présentation des Micro Projets de Développement à Caritas Italiana A DRESS ET CONTACT Les MicroProjets doivent être adressés à Caritas Italiana

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence La sécurité s'exprime par plusieurs aspects : maintien de la tranquillité et de l'ordre public, sauvegarde de la sécurité

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse

Plus en détail

Guinée - Epidémie de la Maladie à virus Ebola Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 07 Juin 2015

Guinée - Epidémie de la Maladie à virus Ebola Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 07 Juin 2015 Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 7 Juin 215 I. Points saillants Deux (2) nouveaux cas confirmés ont été notifié ce jour dans les préfectures de Forécariah et de Kindia

Plus en détail

Comment les pauvres gèrent-ils le risque?

Comment les pauvres gèrent-ils le risque? Comment les pauvres gèrent-ils le risque? Le présent dossier donne un aperçu de la manière dont les ménages pauvres gèrent les risques. Fondé sur les recherches effectuées via les journaux financiers dont

Plus en détail

Coordination du Cluster Nutrition - Mali Compte-Rendu de la Réunion du 10 JUILLET 2013

Coordination du Cluster Nutrition - Mali Compte-Rendu de la Réunion du 10 JUILLET 2013 Le Mercredi 10 Juillet 2013 entre 09h et 11h, s est tenue dans la salle Déniba de l UNICEF, la 13 ème réunion de l année 2013 de Coordination du CLUSTER Nutrition Mali. Elle a été présidée par Mme Anne

Plus en détail

Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG)

Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG) Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG) Qu est INSARAG? Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (connu sous son sigle en anglais, INSARAG)

Plus en détail

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI L ASSOCIATION ALIMA The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale, fondée en 2009. ALIMA a

Plus en détail

MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE = PROSPÈRE :

MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE = PROSPÈRE : MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) 1ER - DE LA CRISE À LA GUERRE DE LA CRISE À LA GUERRE (1929-1945) L ÉCONOMIE EN CRISE DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE

Plus en détail

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE 37 ème Assemblée Générale de la FANAF YAOUDE (CAMEROUN) 23-28 Février 1 ASSURANCE MALADIE 2 - Un des principaux

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

Formation Logistique Transport

Formation Logistique Transport CONSEIL ET FORMATION POUR LES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES Formation Logistique Transport Qualité Démarches de progrès Développement des compétences Sécurité des personnes Catalogue de Formations 2015

Plus en détail

Service d Intervention Psychosocial Urgente (Sisu)

Service d Intervention Psychosocial Urgente (Sisu) 4 ème Congrès national «Aide psychologique d urgence et assistance spirituelle» Berne 20 août 2010 OFPP-RAPNU-Université de Berne Service d Intervention Psychosocial Urgente (Sisu) Olivier Nyssens Anthropologue

Plus en détail

Atelier Campagne Marketing social

Atelier Campagne Marketing social Atelier Campagne Marketing social Vous devez mettre sur pied, au cours de ce bref atelier, une campagne de marketing social. Vous devrez aussi justifier vos activités de communication. Le nom d une organisation

Plus en détail

Vision transversale et action cohérente pour la protection de l Environnement

Vision transversale et action cohérente pour la protection de l Environnement Agence de Développement Social Vision transversale et action cohérente pour la protection de l Environnement SOMMAIRE 1. vision 2. Mission de l ADS dans le domaine de la Protection de l Environnement,

Plus en détail

SERVICE APPARTEMENTS THÉRAPEUTIQUES. Livret d Accueil - 1 -

SERVICE APPARTEMENTS THÉRAPEUTIQUES. Livret d Accueil - 1 - SERVICE APPARTEMENTS THÉRAPEUTIQUES Livret d Accueil - 1 - Sommaire Contrat de soins p 3 Contrat de séjour d occupation de l appartement Règlement intérieur d occupation de l appartement p 6 Fiche sociale

Plus en détail

Appui à la Consolidation de la cohésion sociale et à la promotion de la culture de la paix en Guinée.

Appui à la Consolidation de la cohésion sociale et à la promotion de la culture de la paix en Guinée. Appui à la Consolidation de la cohésion sociale et à la promotion de la culture de la paix en Guinée. RAPPORT D EVALUTION FINALE Mai 2014 Equipe d évaluation : Julien Bolamou, Assistant Suivi- Evaluation

Plus en détail

LE MARKETING SOCIAL ET

LE MARKETING SOCIAL ET LE MARKETING SOCIAL ET LA PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE MARIE-HÉLÈNE GAGNÉ 6ème Colloque québécois sur la maltraitance envers les enfants et les adolescents Montréal, 29 octobre 2013 LE FARDEAU DE LA MALTRAITANCE

Plus en détail

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE Veuillez trouver ci-après la version sommaire des Standards Minimums pour la protection de l enfance dans l intervention

Plus en détail

ACCORD D ENTREPRISE RELATIF AU DON DE JOURS DE REPOS

ACCORD D ENTREPRISE RELATIF AU DON DE JOURS DE REPOS ACCORD D ENTREPRISE RELATIF AU DON DE JOURS DE REPOS AUX PARENTS D UN ENFANT GRAVEMENT MALADE Préambule Lors de la négociation de l accord «Nouveau Contrat Social», les Organisations Syndicales ont fait

Plus en détail

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Alexandra Panis, BIT / STEP. Kigali, Janvier 2008 1) Contexte historique des mutuelles de santé au Rwanda En 1999, le gouvernement rwandais

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE ---------------------------------- DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DE LA PROMOTION DU DON DE SANG AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG Pour vos dons et activités

Plus en détail

Santé Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad

Santé Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad Santé Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad Notre projet en 2009 Prendre soin des orphelins, des nouveaux-nés, des femmes ayant des problèmes d allaitement, des prématurés et des enfants malnutris

Plus en détail

Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger

Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger Dr HIM & AGK Niamey, avril 2014 P a g e 1 Introduction La Constitution nigérienne du 25 Novembre 2010 dispose, en son article

Plus en détail

S.A.E.I.F - Bureau d Études

S.A.E.I.F - Bureau d Études La société Africaine d Études & d Ingénierie Financière est un bureau d Études multidisciplinaire qui travaille depuis 1997 dans le domaine de l appui au développement en Afrique. La SAEIF Bureau d Études

Plus en détail

Assises Nationales du Maintien à Domicile 14 17 juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS

Assises Nationales du Maintien à Domicile 14 17 juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS INTRODUCTION (Présentation de l'association François-Xavier Bagnoud) L'Association L'association qui porte le nom de François-Xavier Bagnoud est une

Plus en détail

TRANSFERTS MONÉTAIRES PAR LE BIAIS DE CARTES

TRANSFERTS MONÉTAIRES PAR LE BIAIS DE CARTES TRANSFERTS MONÉTAIRES PAR LE BIAIS DE CARTES GUIDE PRATIQUE DES PROGRAMMES DE TRANSFERTS MONÉTAIRES EN SITUATIONS D URGENCE THE CASH LEARNING PARTNERSHIP www.cashlearning.org AU SOMMAIRE DE CE GUIDE :

Plus en détail

SITUATION GENERALE Description du phénomène

SITUATION GENERALE Description du phénomène BULLETIN N 007 REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Fitiavana Tanindrazana Fandrosoana ------------------- MINISTERE DE L INTERIEUR ------------------ BUREAU NATIONAL DE GESTION DES RISQUES ET DES CATASTROPHES -----------------

Plus en détail

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization) DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio IV Cadre Pays Stream 2013-2015 BURKINA FASO 1. Contexte et finalités de la présence de la coopération italienne Le Burkina Faso est l'un des

Plus en détail

Le Profiling SwissNova

Le Profiling SwissNova Le Profiling SwissNova pour un coaching plus efficace Mme Jalila Ben Soltane, Business Coach Mme Rim Kassous, Professionnel Certified Coach PCC HR Expo Tunis, Palais des congrès, 2013 LE CONCEPT NOVA La

Plus en détail

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements Un guide pour les aînés 43 SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Les violences

Plus en détail

Rapport de la 1 ère visite du pays

Rapport de la 1 ère visite du pays Page 1 sur 11 Protection a l enfance en urgence Suivi de situation et de l intervention Rapport de la 1 ère visite du pays 25 Août 06 Septembre, 2014, Bangui, République Centrafricaine (RCA) Page 2 sur

Plus en détail

Vade-mecum pour la présentation d un projet de club

Vade-mecum pour la présentation d un projet de club Vade-mecum pour la présentation d un projet de club Ce document a pour objectif de donner quelques repères pour la présentation du projet de club : description, valorisation et priorisation des objectifs.

Plus en détail

Termes de Références pour le Recrutement de consultants- formateurs

Termes de Références pour le Recrutement de consultants- formateurs Termes de Références pour le Recrutement de consultantsformateurs Projet : Soutenir la transition postcrise et l amélioration de la cohésion sociale en initiant une dynamique de réintégration socioéconomique

Plus en détail

PRESENTATION DE LA CIPCA. MILDECA- colloque INSERM 1

PRESENTATION DE LA CIPCA. MILDECA- colloque INSERM 1 PRESENTATION DE LA CIPCA MILDECA- colloque INSERM 1 LA CIPCA A ÉTÉ MISE EN PLACE DANS LE CADRE DU PLAN GOUVERNEMENTAL 2013-2017 Pour que la prévention devienne une priorité des politiques de lutte contre

Plus en détail

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie Action sociale Nos actions dans le domaine du handicap L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie Assumer au quotidien une situation de handicap est difficile pour une famille

Plus en détail

Services Aux Victimes

Services Aux Victimes Services Aux Victimes I n i t i a t i v e s Plan de sécurité personnel Directives à l intention des personnes victimes de relations abusives Plan de sécurité personnel Qu est-ce qu un plan de sécurité?

Plus en détail

Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE

Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE Comité International de la Croix-Rouge (CICR) Division de l Agence centrale de recherches et des activités

Plus en détail

Gnucoop, IT for non profit. Promotion de solutions innovantes en projets humanitaires

Gnucoop, IT for non profit. Promotion de solutions innovantes en projets humanitaires Gnucoop, IT for non profit Promotion de solutions innovantes en projets humanitaires Gnucoop est une société informatique avec une longe expérience en développement de software et administration de systèmes.

Plus en détail

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable Mise en œuvre des principes de l Agenda 21 dans les coopérations transfrontalières, européennes et internationales des collectivités

Plus en détail

Normes Mauritaniennes de l Action contre les Mines (NMAM) Inclus les amendements Janvier 2014

Normes Mauritaniennes de l Action contre les Mines (NMAM) Inclus les amendements Janvier 2014 NMAM 11.10 Normes Mauritaniennes de l Action contre les Mines (NMAM) Inclus les amendements Gestion de l information et rédaction de rapports en Mauritanie Coordinateur Programme National de Déminage Humanitaire

Plus en détail

Haïti: Tremblement de terre Rapport intérimaire

Haïti: Tremblement de terre Rapport intérimaire Haïti: Tremblement de terre Rapport intérimaire Appel d urgence n MDRHT008 GLIDE n EQ-2010-000009-HTI Le point sur les opérations n 24 29 janvier 2011 Période couverte par ce Rapport intérimaire : 1 er

Plus en détail

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES UN CONTEXTE PLEIN DE CONTRASTES Dans la plupart des pays analysés, un écart peut être observé entre les normes définies par les droits

Plus en détail

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE (Semaine n 38 du 17 au 23/09/2012) BURKINA FASO MINISTERE DE LA SANTE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SANITAIRE DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

BILAN D ACTIVITE DU PÔLE DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Année 2010

BILAN D ACTIVITE DU PÔLE DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Année 2010 Formation préventive et accompagnement psychologique des agents 51 11 46 / 01 53 33 11 46 victimologie@sncf.fr BILAN D ACTIVITE DU PÔLE DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Année 2010 Permanence Téléphonique Prise

Plus en détail

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO PLAN DE PRESENTATION BREVE PRESENTATION DES DEUX PAYS - GUINEE/CONAKRY GUINEE BISSAO Population = 7 156 406hbts dont 51% de femmes et 46% de jeunes, - 1 200 000

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

Comment s exerce l autorisation parentale de sortie de l enfant du territoire national ou l opposition à cette sortie?

Comment s exerce l autorisation parentale de sortie de l enfant du territoire national ou l opposition à cette sortie? Comment s exerce l autorisation parentale de sortie de l enfant du territoire national ou l opposition à cette sortie? En cas d autorité parentale exclusive, c est la liberté ; le parent la détenant pouvant

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 RESUMÉ ANONYMISÉ DE LA DÉCISION Décision relative à une Recommandation Domaines de compétence de l Institution : Défense des droits de l'enfant, Droits

Plus en détail

CANADA. Les dépenses sociales sont exprimées en millions de dollars canadiens (CAD).

CANADA. Les dépenses sociales sont exprimées en millions de dollars canadiens (CAD). CANADA Nomenclature AC Assurance chômage AE Assurance emploi (remplace l AC depuis le 1 er juillet 1996) RAPC Régime d'assistance publique du Canada RPC et RRQ Régime de pensions du Canada et Régime de

Plus en détail

Les Principes fondamentaux

Les Principes fondamentaux Les Principes fondamentaux DU MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Christoph von Toggenburg/CICR Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du

Plus en détail

En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013

En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013 En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013 MARS 2013 INTRODUCTION, METHODOLOGIE Primo France, association dédiée à la gouvernance et à la gestion du risque public,

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 1 21/01/2013 10:29:57 Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 2 21/01/2013 10:29:57 Planification d urgence La sécurité

Plus en détail

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations. PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration

Plus en détail

LA RéPOnSe COLLeCTive. Adhérez à Tulipe! La plaquette d information pour tout savoir sur notre politique de partenariat

LA RéPOnSe COLLeCTive. Adhérez à Tulipe! La plaquette d information pour tout savoir sur notre politique de partenariat LA RéPOnSe COLLeCTive des entreprises de SAnTé Aux POPuLATiOnS en SiTuATiOn de détresse Adhérez à Tulipe! La plaquette d information pour tout savoir sur notre politique de partenariat Qui sommes nous?

Plus en détail

Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans) 2014-2015

Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans) 2014-2015 Maison de l Enfance et de la Jeunesse 2 route de Keroumen 29480 Le Relecq Kerhuon 02 98.28.38.38 02.98.28.41.11 E-Mail : mej@mairie-relecq-kerhuon.fr Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans)

Plus en détail

La Loi sur l aide aux personnes et aux familles

La Loi sur l aide aux personnes et aux familles La Loi sur l aide aux personnes et aux familles (L.R.Q., chapitre A-13.1.1) Par : Olivia Dugré, étudiante en droit à l Université Laval Sous la supervision de Christian Loupret Avril 2012 TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

République Démocratique du Congo

République Démocratique du Congo TERMES DE REFERENCE Pour une étude finale du projet Intégration des messages sur la santé dans les émissions radiophoniques et télévisées avec C-Change, FHI360 Search for Common Ground (Centre Lokole),

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Appel pour une politique stratégique et coordonnée de l'aide aux sans-abri 2014-2019

Appel pour une politique stratégique et coordonnée de l'aide aux sans-abri 2014-2019 Cet appel sollicite les responsables des gouvernements afin qu'ils s'engagent à relever ces enjeux dès l entrée en fonction de la nouvelle législature. Appel pour une politique stratégique et coordonnée

Plus en détail

Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET

Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET Le Réseau de Systèmes d Alerte Précoce contre la Famine Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET Ouagadougou, Burkina Faso 18-20 Novembre 2013 Plan A. Qu est-ce que FEWS NET? B. Les

Plus en détail

Fiche n 1 : Quelques conseils avant le départ

Fiche n 1 : Quelques conseils avant le départ Fiche n 1 : Quelques conseils avant le départ Les conditions de sécurité à l étranger sont très variables d un pays à l autre et peuvent être très éloignées de celles rencontrées en France. Il est donc

Plus en détail

5. Matériaux en contact avec l eau

5. Matériaux en contact avec l eau Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS

Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS Groupe sida Genève 9, rue du Grand-Pré CH-1202 Genève info@groupesida.ch

Plus en détail