Finance et stratégie digitale : Avec E-Merging la révolution est en marche

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1 Régulation financière à venir : de nouveaux enjeux pour les GFI et les banques N O 57 ETÉ 2014 CHF 12. / Revue fondée en 1995, 19 e année ISSN La Tribune Indépendante des Entrepreneurs de la Finance PORTRAIT OLIVIER COLLOMBIN CAPITAL PARTNER CHEZ LOMBARD ODIER & CIE SA RESPONSABLE DU DÉPARTEMENT DES GÉRANTS INDÉPENDANTS VICE-PRÉSIDENT DE CITÉ GESTION SA Olivier Collombin Finance et stratégie digitale : Avec E-Merging la révolution est en marche Il n est plus besoin de présenter Olivier Collombin aux lecteurs de Point de Mire. Voilà maintenant plus de cinq ans, en mars 2009 (voir à ce sujet PdM no 36 Printemps 2009), le responsable du Département des Gérants Indépendants de la banque Lombard Odier & Cie SA, avait conçu et mis sur pieds, en véritable précurseur, la plateforme E-MERGING destinée au départ à créer un réseau relationnel au sein du monde des gestionnaires de fortune indépendants (GFI). L un des premiers objectifs de cette structure digitale nouvelle était de faciliter les rapprochements et les fusions d entreprises dans un secteur qui se trouvait alors juste à l aube d une phase de profonde mutation. Devenue rapidement incontournable, cette communauté virtuelle a été étendue, en novembre 2012, à de nouveaux acteurs actifs dans le domaine de la finance et de l économie non seulement en Suisse mais dans le monde entier (cf PdM no 50 Automne 2012). En s ouvrant ainsi à de nouveaux partenaires, à savoir les avocats d affaires, les spécialistes en planification financière, les gérants d actifs, les consultants en ressources humaines et les fournisseurs de solutions informatiques agissant aussi bien en Suisse qu à l étranger, notamment sur les marchés asiatiques, le réseau social E-Merging a rapidement gagné en ampleur. Aujourd hui, avec quelque 1000 membres et presque collaborateurs, tous experts indépendants, d aucuns considèrent la plateforme E-Merging comme un nouveau modèle de développement dans le monde de plus en plus complexe des entrepreneurs de la finance. En novembre dernier Olivier Collombin, qui est aussi Capital Partner de Lombard Odier & Cie SA, a fait une fois de plus œuvre de pionnier en lançant un premier événement financier virtuel: le «Virtual FinFair» lequel a permis à quelque 600 visiteurs virtuels du secteur de la finance basés dans le monde entier, représentés par leurs avatars, d interagir et de se retrouver sur une seule et même plateforme digitale pour une journée de foire financière virtuelle, destinée aux GFI et également à bon nombre d autres acteurs indépendants de la finance. Une deuxième édition de ce salon financier virtuel vient d être annoncée: elle se tiendra sur deux jours, les 24 et 25 septembre prochains. De fait, de par ces développements, le groupe Lombard Odier, de traditionnel gérant de fortune et de banquier privé qu il est depuis plus de deux siècles, a pu ainsi adjoindre à son éventail de prestations la fonction jusque-là non existante de facilitateur des relations, tout d abord entre GFI, clients ou non de la banque, pour progressivement l étendre à un nombre croissant d acteurs actifs en finance mais sans avoir pour autant le statut ou la fonction d intermédiaires financiers. Â (suite en page 4) 1

2 Fonds «Marchés Emergents» de Fidelity La croissance économique mondiale de ces prochaines années sera en grande partie tirée par les pays émergents. Grâce à un développement démographique prometteur et générateur d un immense potentiel, les marchés émergents représentent une opportunité d investissement très attractive, que ce soit en termes de matières premières, d urbanisation et d infrastructure ou de consommation de la classe moyenne en pleine croissance. Fidelity propose une large gamme de fonds actions sur les marchés émergents. Son équipe de recherche, l une des plus importantes au monde, permet la sélection des entreprises les plus performantes. Découvrez le potentiel de diversification des marchés émergents FF - Emerging Markets Fund FF - Emerging Europe, Middle East & Africa Fund FF - Emerging Asia Fund FF - Latin America Fund Monsieur Fabian Wallmeier, responsable clientèle institutionnelle, est à votre disposition pour toute demande d information complémentaire. Tel FF - Emerging Markets Fund (LU ), FF - Emerging Europe, Middle East and Africa Fund (LU ), FF - Emerging Asia Fund (LU ) et FF - Latin America Fund (LU ) sont des compartiments de Fidelity Funds («FF»), une société d investissement à capital variable de droit luxembourgeois (SICAV). Nous vous recommandons de vous informer soigneusement avant toute décision d investissement. Les revenus dérivés de vos investissements et dividendes peuvent chuter et ne sont pas garantis. Tout investissement doit se faire sur la base du prospectus, du document d informations clés pour l investisseur et des rapports annuel et semi-annuel actuellement en vigueur, disponibles sur simple demande auprès de nos Distributeurs, de notre Centre de Service Européen à Luxembourg et de notre Représentant en Suisse: BNP Paribas Securities Services, Paris, succursale de Zurich, Selnaustrasse 16, 8002 Zurich. Agent pour le service des paiements en Suisse est BNP Paribas Securities Services, Paris, succursale de Zurich, Selnaustrasse 16, 8002 Zurich. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits et n émet pas de recommandations d investissement fondées sur des circonstances spécifiques. Pour les compartiments qui investissent dans certains marchés étrangers, la valeur des investissements est susceptible de varier en fonction des fluctuations des taux de change. Fidelity, Fidelity Worldwide Investment, le logo Fidelity Worldwide Investment et le symbol F sont des marques déposées de FIL Limited. Publié par: FIL Investment Switzerland AG, autorisée et supervisée par l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA. 12CH0819

3 SOMMAIRE PORTRAIT Olivier Collombin, Banque Lombard Odier & Cie, Genève Finance et stratégie digitale: Avec E-Merging la révolution est en marche 1, 4 et 5 ASPECTS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS Vingt ans après: Le bull market obligataire peut-il se prolonger? 3 GÉRANCE DE FORTUNE INDÉPENDANTE DOSSIER Les défis réglementaires des gérants indépendants 6 et 7 Un tsunami réglementaire 8 ECHOS DES AFFAIRES 20 e anniversaire du Business Club Belgo-Luxembourgeois en Suisse 10 ITSecuDay - Geneva Les enjeux de la sécurité informatique face à l espionnage de masse 10 PRÉVOYANCE Libre propos: Prévoir la transmission de ses avoirs de retraite en cas de décès 11 6 propositions pour une vision à long terme de la prévoyance 11 FINANCE DURABLE ET RESPONSABLE Gérants de Fortune Indépendants: Comment concilier impact social et rendement financier? 12 et 13 Note d humeur : Démission! 13 FORUM Vie des sociétés 14 - Edmond de Rothschild - Société Générale Private Banking Finance Prévoyance et caisses de pension 15 - Salon PPS - Zurich - Copré - PensExpert SA Marché immobilier 15 - Procimmo Swiss Commercial Fund II Médias & Presse 15 - Valais Valeur Ajoutée VINGT ANS APRÈS: Le bull market obligataire peut-il se prolonger? n Patrizio MERCIAI, Chief Strategist, Gonet & Cie, pmerciai@gonet.ch Le bull market des obligations mondiales est parvenu au cap des 20 ans. Depuis le krach de 1994 qui avait porté les rendements décennaux à près de 8% sur le dollar US, la décrue a été impressionnante et presque ininterrompue. Depuis la crise de 2008, les achats des banques centrales ont fait plonger les rendements sur le Trésor américain ou le Bund plus bas que leur valeur d équilibre. Lorsque la Fed aura terminé son tapering (cessation progressive des achats) en octobre prochain, les rendements mondiaux devront s ajuster pour absorber l excès d offre, car les besoins de financement des États continuent de progresser. L accélération de l activité économique devrait de même pousser à la hausse l ensemble des rendements en termes réels, qui sont très faibles aujourd hui même sur les échéances longues. Pour ces raisons, nous craignons que d ici douze mois le rendement des bons du Trésor à 10 ans remonte à 3,3%, et à 2,1% pour le Bund allemand. Cela dit, nous n en avons pas encore pris le chemin. Les rendements se sont encore détendus après les décisions de la BCE du 5 juin. Dans l euphorie qui a suivi, les investisseurs oublient toutefois un détail: ASPECTS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS contrairement au quantitative easing de la Fed, les mesures annoncées de refinancement des banques (LTRO) ne comporteront aucun achat net d obligations de la part de la BCE. Si elles parviennent à relancer la croissance, les LTRO déséquilibreront d autant plus le rapport offre/ - de mande d obligations. Dernièrement, l activité économique s est raffermie en Europe et l inflation s est stabilisée; aux États- Unis, après un 1 er trimestre médiocre, la croissance s est à nouveau accélérée et l inflation également. En d autres termes, le marché se déconnecte toujours plus des fondamentaux, accroissant le risque d une correction. Sur tous les segments jusqu aux plus risqués, les émissions privées ont connu un bull market plus spectaculaire encore que les titres d État. Ce n est que justice puisque le risque de crédit s est atténué, nombre de sociétés ayant maîtrisé leur endettement et restauré leur profitabilité. De même, le taux de défaillance est tombé à un plancher. Les différentiels de rendement se sont ainsi partout resserrés, approchant les plus bas historiques. Mais comment espérer mieux dorénavant, compte tenu de la demande croissante en capital déjà mentionnée? Patrizio Merciai Dans le meilleur des cas, les spreads resteront inchangés: les rendements sur les débiteurs privés se retendront de concert avec ceux des titres d État de duration analogue. Les rendements étant trop bas pour compenser les moins-values, une hausse modérée 100 points de base se traduira déjà par des rentabilités totales négatives. Même raisonnement pour les États surendettés en Europe: la convergence a été justifiée, mais lorsque le rendement des Bunds remontera, celui des BOT italiens, des bonos espagnols etc. se retendront également. Les marchés obligataires sont parvenus à des sommets où l air se raréfie. Or M me Yellen continue de refermer le robinet d oxygène et le «mago» Draghi n a pas d instrument comparable dans sa panoplie. 20 ans n est pas toujours «le plus bel âge», il pourrait au contraire marquer la fin du bull market obligataire. Rendement des titres d État à 10 ans États-Unis et Allemagne PROCHAIN NUMÉRO: Automne 2014 CLÔTURE DE LA RÉDACTION: 1 ER SEPTEMBRE 2014 NUMÉRO 57 ETÉ

4 PORTRAIT Â (suite de la page 1) OLIVIER COLLOMBIN BANQUE LOMBARD ODIER & CIE SA GENÈVE Au début de ce mois de juin Olivier Collombin et son équipe E-Merging ont inauguré à Genève un nouvel événement: le Casual Thursday Lunch, une rencontre de type réseautage réunissant membres et partenaires de E- Merging, connectés en live avec les membres-participants des Casual Thursday Lunch de Lausanne, Zurich, Gibraltar et Hong Kong. A l occasion de ce premier Casual Thursday Lunch, appelé à se répéter régulièrement, nous avons rencontré Olivier Collombin. Spontanément il a bien voulu répondre à nos questions. Nous avons pu faire ainsi un point de situation sur E-Merging et tenter d évaluer avec lui quelles pourraient être les prochaines étapes de ce concept révolutionnaire dans le cadre de la finance helvétique et brossé au passage les grandes lignes de l évolution future de la gérance de fortune indépendante. Entretien Point de Mire: La plateforme E- Merging vient de passer le cap de sa cinquième année d activité. Son développement a été spectaculaire et a débordé largement la sphère des seuls GFI. Comment expliquer ce succès et quel rapide bilan pouvez-vous tirer de ces cinq premières années? Olivier Collombin: Effectivement, 5 ans se sont écoulés depuis le lancement en mars Nous nous trouvions alors peu de temps après l émergence des premiers réseaux sociaux, en particulier de celui qui devint Facebook en s ouvrant au grand public à la fin Dès lors, pour un organisme comme le nôtre, vouloir se lancer dans une telle aventure si peu de temps après la création et le développement des premiers concepts de réseaux sociaux digitaux était évidemment un pari audacieux. Le scepticisme affiché par d aucuns était parfaitement compréhensible. Vu sous cet angle, cinq années c est beaucoup. Toutefois, considérées à l échelon des grands cycles économiques et technologiques, ces cinq années forment une période très courte. C est peu aussi en comparaison de l histoire de la Maison qui a bientôt 220 ans. Mais pour nous et je le répète, considérées par rapport à l évolution de l Internet, puis à celle des réseaux sociaux, ces cinq années forment une histoire relativement longue. C est une période pendant laquelle nous avons énormément appris, d un point de vue technologique, puisque nous partions de zéro en termes de maîtrise des outils et des concepts des réseaux sociaux. En outre, pendant cette période où nous nous sommes formés nousmêmes, nous avons tenté d emmener avec nous un certain nombre de professions contribuant à la chaîne de valeur du Wealth Management. En partant de très loin puisqu il n y avait en fait pas d attentes particulières de la part de ces professionnels pour l utilisation de tels outils. Ce point est important car, s il y avait bien des attentes sur ce que pouvaient offrir les réseaux sociaux, à aucun moment il ne serait venu à l esprit de ces acteurs que ce serait les réseaux sociaux qui pourraient répondre à leurs attentes. Ces cinq années ont permis de démontrer à ces acteurs qu il existe une nouvelle manière d interagir entre professionnels, une méthode à même de les aider à devenir plus performants et, in fine, à gagner davantage de clients. PdM: D un concept au départ dédié à la gérance indépendante celui-ci a été ouvert avec succès à d autres acteurs de la finance. Quelles sont les prochaines déclinaisons que vous avez en vue? La plateforme E-Merging vat-elle s ouvrir encore à d autres participants? La prochaine Virtual FinFair sera ouverte aux investisseurs privés et une douzaines de banques pourraient y venir en tant qu exposants. Est-ce là une nouvelle ouverture pour E-Merging? O. C. : Ce deuxième salon financier virtuel que nous avons intitulé Virtual FinFair se déroulera donc les 24 et 25 septembre prochains. Cet événement est organisé conjointement avec Derivative Partners Media AG basé à Zurich. Nous entendons réunir à ce prochain salon les professionnels cités en introduction. Du fait que cette communauté, présente dans 50 pays différents, est très dispersée géographiquement, on a pensé dès lors à utiliser une technologie basée sur une réalité en «3D» de façon à pouvoir réunir en un même lieu, des acteurs présents aux quatre coins du monde. Au travers de leur PC ils peuvent participer, avec un avatar, à une foire qui, à partir de septembre, sera ouverte non plus aux seuls professionnels mais également aux investisseurs privés. Pourquoi cette ouverture aux particuliers? L année dernière nous étions les seuls organisateurs. Nous nous étions dès lors naturellement adressés aux membres et aux partenaires de la plateforme qui tous sont des professionnels. Pour cette deuxième édition, notre partenariat avec Derivative Partners, un media financier de Zurich qui a accepté de se joindre à E-Merging plutôt que d organiser son propre événement virtuel, a changé la donne étant donné qu il s adresse à des investisseurs privés. Nous avons donc mis en commun nos forces avec une première journée B2B le 24 septembre dédiée aux professionnels, et le 25 une journée B2B2C pour professionnels et investisseurs privés. Chacun pourra ainsi choisir l ampleur de la visibilité qu il souhaite avoir. Veut-on uniquement être visible auprès d une population de professionnels, ou veut-on également pouvoir toucher des clients privés finaux? Pour un acteur qui ne veut pas, d un point de vue juridique et légal, avoir affaire à un client final, cette option peut être un paramètre important. PdM: Comment se définit votre association avec Derivative Partners dans le cadre de ce prochain salon? Quelles vont être les fonctions de chacun? O. C. : Chacun promeut le salon de son côté et au sein de son propre réseau. Mais nous louons simultanément le logiciel à la société HyperFair qui, elle, nous met à disposition la plateforme technique pour le salon. Ce logiciel qui nous donne la possibilité, dans le même espace, d avoir simultanément des milliers d avatars différents, a été développé par une start-up américaine, Hyperfair, avec laquelle nous collaborons. PdM: Est-ce une collaboration permanente ou ne l est-elle que pour le salon? O. C. : Notre concept est vraiment celui de la location pendant le temps du salon. Mais nous envisageons une collaboration à long terme sur la base d un accord d exclusivité pour tout salon en lien avec la finance. PdM: E-Merging s adresse à des professionnels, à des experts indépendants de la finance. Une ouverture toutefois va se faire bientôt avec les investisseurs privés. Les PME et le monde des créateurs d entreprises ne pourrait-il pas constituer un nouvel axe de développement? Dans le cadre du second salon FinFair, en effet, l accès sera donné à la clientèle privée. Mais de manière plus large et depuis son lancement, E-Merging a annoncé que la gestion d une communauté B2B n était que la première étape. Cette phase est importante, certes, mais ce déploiement n est pas terminé, car on entend encore doubler, quadrupler même le nombre de membres professionnels au sein de la plateforme. En fait il va être temps, dans un avenir très proche, de décliner le concept à l égard des clients finaux. Notre objectif est dès lors d inciter nos membres à créer pour leur propre compte ce que nous avons fait avec E-Merging. Même si les GFI représentent toujours la grande majorité de nos membres, nous allons intégrer dans notre démarche nos autres mem b- res professionnels et leur proposer de créer leur propre écosystème. Cela veut dire que chacun pourra créer, pour ses besoins, un espace dans lequel il va pouvoir faire cohabiter ses clients, ses fournisseurs et ses collaborateurs. On a, dans le réseau E-Merging, 1000 entreprises qui emploient collaborateurs. Maintenant ces 1000 entités vont créer pour elles-mêmes des mini E-Merging, autrement dit nous allons leur donner une mini plateforme E-Merging, clés en mains. Elles vont alors pouvoir inviter leurs clients, leurs fournisseurs, leurs collaborateurs à faire partie de ce réseau relationnel et utiliser l outil, comme vecteur de communication pour leur propre société. Le travail consiste à démontrer que les entreprises vont dans l avenir, interagir avec leurs clients, leurs fournisseurs, leurs collaborateurs au travers d un réseau social plutôt qu au travers des mécanismes traditionnels que sont l utilisation du téléphone ou de l , supportée par un CRM moribond. PdM: Mais est-ce réaliste de penser qu une petite PME de 2 ou 3 personnes dispose de moyens suffisants pour suivre un tel chemin? O. C. : Oui, je le crois pour des entités qui emploient 5-10 personnes et plus.traditionnellement le rôle de ce GFI a été celui d un homme-orchestre, celui d un super généraliste à même d animer son équipe. Mais je pense qu aujourd - hui cet homme-orchestre doit se transformer en un vrai chef d orchestre, c est-à-dire qu il doit re - noncer à utiliser tous les instruments lui-même. Il doit se mettre dans la position d un découvreur de talents, d un chef d orchestre qui réunit autour de lui des musiciens avec leurs instruments et qui met en musique ces différents talents individuels pour en faire un acte cohérent dans sa globalité. C est ce que permet de faire un réseau social, son animateur passe ainsi du statut de Relationship Manager à celui de Community Manager. Il est dans un réseau et il l anime. Il fait venir les gens, les fait interagir. Il leur donne de la substance puis il met en musique tout cela. Pour moi c est là la vraie transition professionnelle à laquelle on va assister. PdM: Les réseaux sociaux sont devenus une réalité de la vie quotidienne. E- Merging met en contact des GFI et des spécialistes basés dans le monde entier. Par ce biais, la problématique transfrontalière est ainsi évitée. La recherche d opportunités d affaires ne se faisant plus à partir d un pays particulier - la Suisse par exemple - les déplacements physiques sont de moins en moins nécessaires. Mais quid de la cybercriminalité, des risques d espionnage, de perte de la protection des données et ce aussi bien pour les banques, les GFI et pour leurs clients? O. C. : C est là, je pense, que le 4 NUMÉRO 57 ETÉ 2014

5 PORTRAIT goodwill suisse - qui fut longtemps celui du secret bancaire, celui de la conservation des données et de la sphère privée - va pouvoir être transféré sur de l expertise de haut niveau, notamment en ce qui concerne la conservation des données. On va faire de la Suisse et de sa place financière un vrai «coffrefort digital». Ce coffre-fort digital suisse qui va permettre d assurer une parfaite protection des données a, de toute évidence, un grand avenir. Il bénéficie déjà d un excellent goodwill international. Dans ce contexte l assouplissement de notre secret bancaire ne pourra que rendre service, non seulement à E-Merging, mais à l ensemble de la profession. A vrai dire si l on n avait pas eu ces outils, au moment où le secret bancaire a commencé à s estomper, on se serait trouvé dans une position très peu confortable. PdM: Devant la montée des régulations de toutes natures E-Merging pourrait-il être pour les banques helvétiques, peu ouvertes encore au monde digital et à la connectivité instantanée, le modèle à suivre pour développer de nouveaux systèmes de fonctionnement? O. C. : La régulation, comme toujours, se construit sur la base des outils et des pratiques d aujourd - hui, voire même d hier. S agissant de la clientèle dite conforme d un point de vue fiscal, le Conseil fédéral et la Finma anticipent sans doute sur les dispositions qui pourraient être prises au sein des principaux organismes internationaux dans ce domaine. A cet égard la Suisse tend même à devancer quelque peu ce que certains pays rechignent à faire chez eux. Mais, en revanche, par rapport aux standards internationaux tels qu ils se sont dessinés Olivier Collombin aujourd hui, la Suisse s aligne pour l essentiel. Est-ce qu il pourrait en résulter une entrave au développement des réseaux sociaux? Selon moi certainement pas. Car que ce soient les réseaux sociaux ou les espaces virtuels en 3D qui, à mon point de vue, sont l extension future et probable des réseaux sociaux, pour l instant ces espaces sont encore extra-territoriaux. Ce qui serait grave, et c est peut-être là l un des travers suisses, ce serait que moi, comme entrepreneur, je me mette à spéculer et à anticiper sur ce que pourraient être les prochaines décisions de la Finma. Ce sont des espaces de liberté relative qui existent encore et qu il faut dès lors explorer de manière raisonnable et avec du bon sens. Vouloir s autocensurer et donc renoncer à une démarche 3 D par exemple, dans l anticipation d une possible mesure restrictive, serait une mauvaise approche. PdM: Le principe de la gouvernance doit s inscrire au centre de tout nouveau modèle d affaires. Comment cette équation et l indépendance qu elle implique s intègrent-elles au sein d E-Merging? O. C. : Prenons un exemple simple. Dans le cadre d un salon financier, en tant qu organisateur ou comme exposant, ma capacité à filtrer les visiteurs, de façon à savoir à qui j ai à faire, à déterminer si oui ou non je leur donne un accès, est beaucoup plus faible dans le cas d un salon traditionnel que s il s agit d un accès électronique puisque, dans ce cas, chaque visiteur ou chaque exposant a été préalablement trié sur le volet. Un tel salon virtuel n est donc pas ouvert à tout un chacun. Et ensuite je vais savoir exactement qui est venu me trouver, qui a pris tel document, qui a échangé quoi, etc. Avec un salon virtuel nous pouvons donc documenter toutes les interactions survenues dans ce cadre. Je dirais donc qu à cet égard le principe de gouvernance est amélioré par rapport à l approche traditionnelle. Je ne prétends pas, bien entendu, que le système est infaillible, mais ceci prévaut partout. Si demain la Finma décide de nouvelles règles pour qualifier la profession de GFI - et elle le fera - elle délivrera divers agréments selon la qualification du professionnel, et ces qualifications auront, je l espère, des équivalences digitales. PdM: En matière de développement géographique vous aviez mis, voilà deux ans, un fort accent sur les marchés du Sud-Est Asiatique et en particulier sur celui de la Chine? Où en êtesvous avec ces développements? Lors de ce premier Casual Thursday Lunch, vous avez souligné qu à Singapour les GFI étaient pratiquement tous présents dans votre réseau alors qu à Genève moins de la moitié de cette profession y est représentée? Quelles conclusions tirez-vous de cette dichotomie? O. C. : Les professionnels asiatiques sont généralement plus jeunes, plus curieux, plus performants dans l utilisation des réseaux sociaux que nous. En ce qui concerne la profession financière elle-même, ils ont en revanche une expertise moins élevée et profonde que la nôtre. A Singapour notamment, il y a beaucoup moins de gérants indépendants qu en Suisse. Mais, à l inverse de chez nous, tous sont membres de E- Merging. Sur cette place, toutefois, n est pas gérant indépendant qui veut. Les contraintes sont plus importantes qu en Suisse, d où la dichotomie constatée. En Asie, en outre, le «gap» générationnel est aussi moins marqué que chez nous simplement parce que la moyenne d âge est inférieure à la nôtre. Nous restons très orientés sur ces marchés asiatiques. Pour preuve, nous avons fait cette année l événement multi-sites mentionné justement avec Hong Kong et Singapour notamment. La moyenne d âge à Hong Kong est plus jeune encore qu à Singapour. Le potentiel de croissance des GFI sur cette place est de ce fait élevé. PdM: Sur le plan des affaires, de celles concernant le secteur de la gérance indépendante de votre Etablissement, dans le cadre d E- Merging quels ont été à ce jour les retours sur investissements? Les développements en matière d actifs sous gestion ont-ils compensé de manière suffisante les coûts engendrés par la mise sur pied et le suivi de cette prodigieuse plateforme relationnelle? O. C. : Pour 2013, la moitié de notre croissance dans le domaine des GFI est attribuable à E-Merging. Cette part va en augmentant. De plus en plus le développement des affaires est initié par la plateforme. Plus de 5% des revenus nets des GFI sont générés par E-Merging. Il y a donc un retour que l on peut clairement chiffrer par rapport au «business gérants indépendants». PdM: Les développements futurs, à l international notamment, ne vont pas se faire sans des coûts de plus en plus élevés. La maîtrise des technologies digitales impliquent en effet le recours à des spécialistes de haut niveau. Comment ce point est-il pris en compte par votre Etablissement? Des limites pourraient-elles par exemple vous être imposées où avez-vous carte blanche pour aller plus encore de l avant avec E-Merging? O. C. : Je puis affirmer que le service aux GFI, E-Merging et son extension à d autres activités font parties des axes stratégiques importants du groupe Lombard Odier. Les avoirs gérés par les GFI représentent 10% de ceux de la clientèle du groupe, de l ordre de 200 milliards de francs. Le potentiel est d autant plus grand que je suis convaincu que le vrai basculement se fera avec le déploiement des réseaux sociaux. Comme je l ai dit c est cela qui permettra de transformer beaucoup d hommes-orchestres en véritables chefs d orchestre. PdM: Votre spécialisation première est celle de la gérance de fortune indépendante, vous avez été l un des initiateurs de la création au sein de Lombard Odier d un département approprié. Comment voyez-vous l évolution de cette profession et aussi celle de la concurrence? En ce qui concerne E-Merging et l approche en réseau vous avez été, dans le cadre de Lombard Odier, un peu le «Nespresso de la Finance»? Comment faire pour se maintenir en tête de peloton? O. C. : Dans le domaine de la gestion indépendante on peut dire en effet que nous sommes le «Nespresso de la Finance». En fait ce sont surtout les grands de la branche qui cherchent à nous concurrencer, UBS, Crédit Suisse pour ne citer qu eux. Ces institutions ont une parfaite compréhension des enjeux. Mais d autres institutions financières semblent aussi intéressées, notamment celles qui j espère participeront comme exposantes au prochain Virtual FinFair. PdM: Avec les contraintes de plus en plus lourdes qui pèsent en Suisse sur la profession de GFI, avec l obligation sans doute de devoir régulariser plus encore une activité devenue très importante chez nous et ce, pour la rendre «euro-compatible», ne court-on pas le risque de provoquer un recul sensible des affaires, voire la disparition de plusieurs sociétés de gestion de fortune indépendantes? Quelle est votre vision de cette situation, non seulement pour les GFI mais pour l ensemble de la communauté bancaire et financière helvétique? A l heure de la communication digitale instantanée les banques suisses, pour redonner confiance à la fois à leurs clients et leurs collaborateurs ne pourraient-elles pas suivre l exemple de la plateforme E-Merging? O. C.: Je dirais que cette plateforme est déjà un modèle. Elle est attirante et inspirante surtout au sein d au tres institutions bancaires qui vont développer des concepts qui s en rapprochent. A l idée qu E-Merging soit le «Nespresso de la Finance», j adhère volontiers même si c est sans doute un peu présomptueux. Au départ l idée des concepteurs ne fut semble-t-il pas bien comprise. Pour ma part je ne crois pas tellement aux grandes révolutions. Au fond, avec la même substance de base - chez Nespresso le café et chez E- Merging l expertise financière - je pense qu en changeant la manière d agencer cette substance et en changeant la manière de l amener jusqu au consommateur final, on peut créer une petite révolution. Nespresso n a rien fait d autre que de vendre du café, mais en ce faisant Nespresso s est mis à vendre des machines, des capsules mais aussi une expérience client et de nouveaux concepts qui ont influencé toute l industrie. A la fin, ce qui compte c est d avoir fait évoluer l industrie, d avoir inventé de nouveaux goûts, de nouvelles façons de consommer. Pour E-Merging c est la même chose. On propose des experts à des gens qui ont besoin de prestations financières. Mais pour ce faire on va les amener jusqu au consommateur final en utilisant des moyens différents de ceux traditionnellement utilisés dans la profession. Des moyens performants et novateurs qui surtout - en tous cas je l espère - devraient être aussi plus efficaces. Propos recueillis par Jean-Pierre Michellod NUMÉRO 57 ETÉ

6 GÉRANCE DE FORTUNE INDÉPENDANTE DOSSIER: ASPECTS JURIDIQUES ET RÉGLEMENTAIRES Les défis réglementaires des gérants indépendants 1 n Stéphanie HODARA EL BEZ, avocate (LL.M.) et associée de l'etude ALTENBURGER LTD legal + tax, Genève Le monde réglementaire des gérants de fortune indépendants («GFI») est en pleine mutation. Ces derniers mois, de nombreux chantiers législatifs ont vu le jour. D autres sont encore à venir dans les prochaines semaines. Quels défis les GFI doivent-ils relever? Les années 2013 et 2014 ont été particulièrement prolifiques en nouvelles réglementations dans l environnement de la gestion de fortune. De nouvelles exigences sont désormais applicables aux GFI qui ont souvent à peine le temps de s adapter à un changement que de nouvelles règles apparaissent. 1. Changements dans la gestion et la distribution de placements collectifs Tout d abord, les GFI ont dû et doivent encore s adapter à la révision du droit des placements collectifs de capitaux qui a notamment bouleversé la pratique des gestionnaires de fonds offshore. Les gestionnaires de fonds étrangers ne peuvent ainsi plus gérer ce type de fonds sans une autorisation de la FINMA, sauf à entrer dans le cadre de la règle «de minimis». Ils avaient donc jusqu à fin août 2013 pour s annoncer à la FINMA et devront satisfaire aux nouvelles exigences imposées par la loi et déposer une requête en autorisation d ici à fin février En outre, la révision de la législation dans ce domaine a également profondément modifié la notion de distribution de fonds. Ces nouvelles règles en matière de distribution ont un impact significatif sur l activité des GFI qui seraient bien avisés de revoir leur pratique afin de ne pas risquer une sanction de la FINMA pour défaut d autorisation. En effet, le concept d «appel au public» a été remplacé par celui de «distribution». En substance, la notion de distribution en globe toute proposition ou publicité pour des placements collectifs qui ne s adresse pas exclusivement aux investisseurs qualifiés surveillés, soit principalement les banques, les négociants en valeurs mobilières, les directions ou gestionnaires de fonds. Si l offre ne s adresse pas exclusivement à des investisseurs qualifiés surveillés, le GFI effectue de la distribution soumise à autorisation de la FINMA, à moins qu une des exceptions suivantes ne s applique: - le client a lui-même sollicité l offre du GFI («Reverse sollicitation»); - l offre est faite dans le cadre d un mandat de gestion de fortune passé en la forme écrite avec un GFI soumis à la LBA et à un code de conduite en matière de gestion de fortune édicté par un OAR; - l offre est faite dans le cadre d un mandat de conseil passé en la forme écrite avec un GFI qui remplit les conditions susvisées et pour autant que le contrat vise une relation de conseil à titre onéreux sur le long terme. Si les activités du GFI n entrent pas dans le cadre d une de ces exceptions, il doit obtenir sans délai une autorisation d exercer en qualité de distributeur. A défaut, il s expose à des sanctions pénales et administratives. Il faut relever ici qu une des particularités de la révision du droit des placements collectifs est qu elle n a pas défini les GFI comme étant des investisseurs qualifiés. Ainsi, les activités de distribution déployées par des distributeurs tiers envers des GFI sont en principe soumises à autorisation de la FINMA. 2. Habilitation obligatoire pour les GFI gérant des avoirs de prévoyance Par ailleurs, le début de cette année a vu naître de nouvelles exigences pour les GFI qui gèrent des avoirs de prévoyance professionnelle. La gestion de ce type d actifs est, depuis le 1 er janvier 2014, interdite sans autorisation. Seuls les GFI ayant déjà une autorisation FINMA (par exemple en qualité de gestionnaires de fonds) ou ceux ayant obtenu une habilitation de la Commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle pourront désormais gérer des avoirs de prévoyance. A cet égard, les GFI ont jusqu au 31 juillet 2014 pour déposer leurs demandes d habilitation. 3. Révision des règlescadres en matière de gestion de fortune (mandats à réviser) En outre, la circulaire FINMA 2009/1 règles-cadres en matière de gestion de fortune a été révisée avec effet au 1 er janvier Les GFI doivent donc s adapter au renforcement des prescrip- tions existantes en matière de mandat de gestion, de devoir d information (en particulier en ce qui concerne les rétrocessions) et de devoir de diligence. En effet, la circulaire FINMA révisée prévoit notamment: - Une obligation réglementaire nouvelle, soit celle de s assurer de la concordance entre les placements et le profil du client («suitability» et «appropriateness»). Pour ce faire, le GFI doit établir le profil risque de son client qui définira sa propension au risque, sa capacité à supporter ce risque, ses connaissances et expériences en matière financière, sa situation financière et ses besoins personnels. - Une obligation pour le GFI d informer ses clients des paramètres de calcul et des fourchettes de valeurs des prestations qu il pourrait recevoir de tiers. Le GFI sera bien avisé de donner cette information par écrit, par exemple dans une annexe au mandat de gestion. De surcroît, à la demande du client, le GFI devra informer le client a posteriori des montants effectivement reçus. Les GFI ont par conséquent l obligation d adapter leurs activités et leurs mandats à ces nouvelles prescriptions. 4. FATCA En outre, les GFI ont également dû s adapter à FATCA indépen- damment de ce qu ils aient ou non des clients américains. En principe, les GFI qui limitent leur activité à la gestion de fortune sur la base d un pouvoir de gestion entrent dans les catégories des «Registered deemedcompliant» ou des «Certified deemed-compliant». Les GFI ayant ce type d activité peuvent donc choisir entre ces deux statuts. Dans le premier cas, les GFI doivent s enregistrer en ligne auprès de l IRS. Dans le second cas, pour ceux qui sont opposés à l idée de s enregistrer auprès de cette autorité américaine, les GFI doivent remplir le formulaire W-8BEN-E et l adresser à toutes les banques dépositaires avec lesquelles ils travaillent. Toute autre activité, comme celle de gestionnaires de fonds ou celle de trustee peut changer le statut FATCA du GFI. Le GFI devra donc analyser la situation dans le détail avec son conseil. 5. La prochaine vague réglementaire Les GFI n ont pourtant pas fini de s adapter aux renforcements réglementaires. La Loi sur les services financiers (LSFin) est une des prochaines réglementations qui les touchera de près. En février 2013, le Départe ment fédéral des finances («DFF») a publié son rapport «Loi sur les services financiers: éléments principaux d une ré gle mentation Stéphanie Hodara El Bez est avocate aux barreaux de Genève et de New York. Titulaire d un LL.M. de Boston University, elle est associée de l Etude ALTENBURGER Ltd legal + tax et responsable du Team Banking & Finance du bureau genevois de cette Etude. Elle conseille des banques, des négociants en valeurs mobilières, des gestionnaires de placements collectifs et des gérants indépendants dans les domaines contractuels et régulatoires. Elle les assiste également dans le cadre de procédures nationales et internationales. 6 NUMÉRO 57 ETÉ 2014

7 GÉRANCE DE FORTUNE INDÉPENDANTE possible». Le projet de loi devrait être transmis par le DFF au Conseil fédéral dans le courant de cet été, afin qu une consultation soit ouverte. Un des grands axes de la LSFin sera le renforcement de la surveillance des GFI. Les GFI seront ainsi soumis à des règles similaires aux autres prestataires de services financiers et assujettis à une surveillance prudentielle. Deux modèles de surveillance sont possibles: la surveillance directe de la FINMA ou la surveillance par l intermédiaire d un organisme d auto-régulation. En outre, afin d obtenir leur autorisation d exercer, les GFI devront disposer de ressources financières suffisantes, avoir une organisation adéquate avec des fonctions de contrôle correspondantes, des organes présentant des garanties d intégrité et du personnel qualifié soumis à des obligations de formation. Le rapport du DFF ne précise pas quelles seront exactement les exigences en matière d organisation et de ressources financières. Nous pouvons néanmoins imaginer qu elles s approcheront de celles applicables aujourd hui aux gestionnaires de placements collectifs de capitaux qui doivent avoir un capital social minimum de CHF et une organisation minimum composée notamment d un compliance officer et d un risk manager. En parallèle à ces changements législatifs qui interviennent en Suisse, les GFI devront faire face à l évolution réglementaire internationale. La mise en œuvre de MiFID II et l échange automatique de renseignements en matière fiscale sont autant de défis auxquels les GFI doivent se préparer. We guide you all the way up Experts in Financial Services and International Taxation ALTENBURGER LTD legal + tax is a boutique law firm with offices in Geneva, Zurich and Lugano that has specialised in international business law for over 35 years. We are a modern law firm with a highly qualified and experienced team of multilingual and multicultural lawyers and tax advisors, who distinguish themselves by their creative and pragmatic approach to finding new solutions meeting our clients ever-evolving needs and interests. We have acquired specialist knowledge and expertise in a variety of areas of Swiss and international law and taxation, including in the fields of financial services, insurance and banking, collective investment schemes, asset management and corporate transactions. We pride ourselves in our reputation and peer recognition, as well as the long term relations we have built with local authorities, our clients and the local community. As a corporation ourselves, we understand the need to find tailor-made solutions and value-added services that provide business certainty and practical outcomes. Geneva: Stéphanie Hodara El Bez hodara@altenburger.ch Zurich: Leonhard Toenz toenz@altenburger.ch Melissa Gautschi gautschi@altenburger.ch Ce bref récapitulatif des développements réglementaires en cours devrait amener les GFI, lecteurs de Point de Mire, à suivre de près tous ces changements et à réfléchir à de possibles regroupements qui leur permettraient de faire face à ces importantes nouvelles exigences. Geneva Office Rue Rodolphe-Toepffer 11bis 1206 Genève T F Lugano Office Piazza Rezzonico Lugano T F Zurich Office Seestrasse Küsnacht-Zürich T F Note: 1) Le présent article a été rédigé alors que le projet de Loi sur les services financiers (LSFin) n avait pas encore été communiqué au public par le Conseil fédéral. Lors du prochain numéro de Point de Mire, M e Stéphanie Hodara El Bez commentera le projet LSFin. NUMÉRO 57 ETÉ

8 GÉRANCE DE FORTUNE INDÉPENDANTE DOSSIER: ASPECTS JURIDIQUES ET RÉGLEMENTAIRES Un tsunami réglementaire n Maurice BAUDET, Ancien président et membre d honneur de l ASG Le rapport annuel 2013 de l Association Suisse des Gérants de Fortune (ASG) vaut que l on s y attarde, car il dénonce clairement les dérives réglementaires qui menacent notre place financière, et la docilité trop complaisante du Conseil fédéral face aux exigences de l Union Européenne et des USA. Depuis sa création en 1986, l ASG a collaboré efficacement avec nos autorités. Aujourd hui, elle s agace ouvertement de leur attitude. La lecture des rapports annuels est d ordinaire mortellement ennuyeuse, et les seuls à se livrer à une étude approfondie de ce genre de documents sont en général leurs auteurs, soucieux d éviter les coquilles, et quelques analystes financiers en début de carrière. Toutefois, le rapport 2013 de l Association Suisse des Gérants de Fortune (ASG) vaut que l on s y attarde, car il n hésite pas à asséner quelques idées fortes qui, espérons-le, retiendront l attention des politiques. Au fil des pages, le message est clair: les gérants indépendants font depuis des années face à des exigences légales de plus en plus contraignantes, et l on peut légitimement s inquiéter de ce tsunami règlementaire. La Loi sur les Services Financiers: protéger les clients ou une frange privilégiée de prestataires? L ASG a par le passé collaboré efficacement avec nos autorités, et réussi souvent à infléchir, lors de processus législatifs, des positions un peu trop éloignées des réalités pratiques de la gérance de patrimoine. Aujourd hui, malheureusement, les tentations de dérive réglementaire, sous la pression essentiellement des USA et de l UE, sont trop fortes. La conciliation fait place à la critique, et les travaux préparatoires de la Loi sur les Services Financiers font grincer des dents. Dans son message d introduction, Jean-Pierre Zuber, Pré - sident de l ASG, dénonce clairement la tentation de dérapage du législateur: «Les cogitations sur la LSF ont toujours été axées sur les règles applicables aux grands de la branche. Qu on exige l introduction des mêmes règles pour nous, artisans de la place financière, laisse soupçonner qu avec une bureaucratisation de la réglementation et des exigences excessives, on vise surtout à évincer des concurrents indésirables. Au lieu de se perdre dans le débat sur la LSF marqué par des motifs déguisés, nos autorités et responsables politiques feraient bien de s atteler énergiquement aux mesures concrètes pour renforcer la compétitivité de notre place financière, attendues depuis longtemps.» «Le libre accès aux marchés étrangers est illusoire» C est en ces termes que Jean- Pierre Zuber balaie l argumentation que l on nous sert trop complaisamment depuis des années: une réglementation suisse compatible avec celle de l Union Euro - péenne nous permettrait d améliorer l accès aux marchés étrangers. C est en fait une tarte à la crème qui ne convainc plus personne. Il n y a pas plus protectionniste que le système financier des pays qui nous font concurrence: tous ceux qui ont un jour tenté de s établir à Paris, Francfort, Londres ou New York en ont fait l amère expérience. Bien que situées dans des pays signataires des accords du GATS (Accord général sur le commerce de services), ces différentes places continueront à violer impunément les dispositions desdits accords. L empressement du Conseil fédéral à reprendre les dispositions de MiFid II n a donc pas de sens, ce d autant plus que l encre de ces directives n a même pas eu le temps de sécher. En fait, cette docilité empressée de nos autorités fait surtout le jeu des grands établissements bancaires, qui sont déjà installés à l étranger et ont naturellement fait pression sur l administration. Le projet de LSF n est en fait que la cinquième tentative en un quart de siècle, et les mêmes problèmes ressurgissent chaque fois. Stratégie «argent propre» du Conseil fédéral: irréfléchie? L Association Suisse des Banquiers avait qualifié la politique fédérale visant à la mise en place de conditions-cadres «pour une place financière suisse intègre et concurrentielle» d «incohérente». L ASG s in surge à son tour, estimant la stratégie du Conseil fédéral «irréfléchie». Une fois de plus, le syndrome du «Swiss finish» a frappé: nos édiles se sont contentés de reprendre les prescriptions du GAFI en optant pour une version renforcée de la lutte contre l évasion fiscale. La Suisse se propose de faire des «infractions graves au droit fiscal étranger» des infractions préalables au blanchiment. Personne ne demandait à Berne d aller si loin et aucun autre pays n applique ou n envisage d appliquer de telles règles. Quant au volet qui devait être consacré au renforcement de la position concurrentielle de la place financière suisse, il s est enlisé. L élaboration de bases stratégiques a été renvoyée à une commission d experts qui devrait soumettre des propositions à nos sept sages cet automne. Curieusement, l ASG, que Berne met si volontiers au travail quand cela l arrange, n a pas été invitée à se joindre à ce groupe. Les interventions parlementaires Place financière suisse: le temps de la révolte L attitude critique adoptée par l ASG dans son rapport 2013 marque une rupture: depuis des années, sa collaboration avec nos autorités, même si elle n a pas toujours été exempte de frictions, laissait peu de place à l affrontement. Aujourd hui, ses propos, à l instar de ceux d une majorité d acteurs de la communauté financière, font place à la révolte. Le message de l ASG au Conseil fédéral et au monde politique est clair: face aux attaques dont notre place financière fait l objet «la docilité empressée n est plus de mise», et, pour reprendre les propos du Président de l ASG: «Nos autorités et responsables politiques feraient bien de s atteler énergiquement aux mesures concrètes pour renforcer la compétitivité de notre place financière, attendues depuis longtemps.» demandant que les gérants indépendants soient représentés sont restées lettre morte. L autorégulation remise en question? Tant dans l élaboration de la Loi sur les Services Financiers que dans les rapports entre la FINMA et l ASG, le rôle de cette dernière comme organisme d autorégulation est remis en question. Alors que la CFB avait en son temps martelé qu elle ne voulait surtout pas se mêler de la surveillance des gérants indépendants, la FINMA verrait d'un assez bon oeil leur assujettissement direct à son contrôle. Ce n est donc sans doute pas par hasard que la FINMA a mis l accent, dans son audit 2013 de l Orga nisme d Autorégulation (OAR) de l ASG 1, sur l interdépendance entre cet OAR et l ASG en sa qualité de chambre professionnelle. L indé pendance formelle de l OAR par rapport à l association professionnelle et à ses affiliés a été jugée insuffisante. La direction de l OAR est actuellement composée de 9 membres: trois gérants de fortune (dont deux siègent au Conseil de l ASG), trois cadres de l administration de l ASG et trois avocats. Seuls ces derniers, selon la FINMA, seraient réellement indépendants. L ASG a quelque peine à accepter ces critiques, et l on peut la comprendre: elle exerce un contrôle du respect de son code de conduite par ses membres depuis 1990, et à mis en place des dispositions anti-blanchiment dès 1996, soit bien avant que des lois ou directives ne soient mises en place par Berne. Mais les reproches adressés par la FINMA n ont rien de nouveau. L autorégulation a toujours eu ses détracteurs, et il suffit de se remémorer les passes d armes homériques entre l ASB et la CFB pour s en convaincre. De plus ce système est fort mal compris à l étranger, la Grande Bretagne étant la seule a l avoir pratiqué quelques temps avec l IMRO, organisme privé remplacé ensuite par la FSA (Financial Survey Authority), d obédience étatique. L ASG s interroge dès lors: la FINMA a-t-elle oublié la volonté du législateur, qui avait fort sagement admis la surveillance des intermédiaires financiers par leurs pairs? Note: 1) Rappelons que les intermédiaires financiers non bancaires sont soumis, au titre de la Loi sur le Blanchiment (LBA) à la surveillance d organismes d autorégulation. L ASG a créé un tel organisme en 1998, lequel agit d ailleurs non seulement comme OAR au sens de la LBA, mais exerce également une surveillance prudentielle, s assurant du respect par ses membres de son code de conduite. Maurice Baudet a consacré le plus clair de sa carrière à la gestion indépendante, successivement au sein du groupe Bearbull et de Coges Corraterie Gestion. Président de l Association Suisse des Gérants de Fortune (ASG) de 1993 à 1997, il en a également été le directeur général entre 2002 et Pendant ces six années il a assumé aussi la fonction de rédacteur responsable de «Denaris», la revue de l ASG. Maurice Baudet reste aujourd hui actif dans sa profession comme conseiller indépendant. Il est en outre étroitement associé à Point de Mire en tant que membre de son Comité de rédaction. 8 NUMÉRO 57 ETÉ 2014

9 Une infrastructure informatique souple pour gérer avec efficacité et succès Marco Crotti, responsable UBS Global Financial Intermediaries Suisse romande Pour offrir des conseils et des solutions de première qualité, il faut avoir une vue parfaitement transparente des portefeuilles de ses clients. Il faut aussi pouvoir s appuyer sur une banque dépositaire apte à proposer des capacités de négoce et de reporting de pointe. Seule une telle gestion permet de satisfaire aux exigences de la clientèle. L évolution rapide des marchés financiers actuels exige d un côté une surveillance en temps réel des performances des portefeuilles, de l autre des prises de décisions rapides. Les clients souhaitent recevoir régulièrement des mises à jour et les informations financières les plus récentes. Mais ils veulent également pouvoir visualiser ces données en un seul clic. Et c est encore plus le cas avec les jeunes générations. Pour les intermédiaires financiers (FIM), pouvoir faire appel à des outils électroniques sophistiqués et fiables est donc crucial. Toutefois, ces technologies si utiles en interne peuvent se révéler hors de prix. Pour cette raison, comme banque dépositaire de premier plan au niveau mondial, UBS investit massivement dans une vaste gamme de solutions électroniques permettant aux FIM de négocier directement sur les marchés financiers et de mettre en œuvre un reporting de premier ordre. Accessibles 24 heures sur 24,7 flexibilité nécessaire pour accéder aux informations à la convenance du client. Des informations pour faciliter la gestion des portefeuilles En offrant des informations actualisées sur les portefeuilles et les comptes de dépôt des clients, UBS Connect permet d assurer une surveillance et une exécution de grande qualité. Cette solution permet également de soumettre et de traiter des ordres sur les principales places boursières. Les relevés de fortune sont disponibles en ligne et peuvent être téléchargés au format PDF. UBS Connect dispose aussi d une fonction très utile qui permet d accéder directement aux données financières et d analyse en ligne, ainsi qu à une messagerie et à la distribution de documents électroniques sous forme sécurisée. Les investisseurs actifs et expérimentés peuvent utiliser UBS Key Trader. Cette plateforme de négoce électronique permet d accéder directement à plus de 70 Bourses dans le monde entier. Tous les titres dotés d un code ISIN peuvent être négociés et la plateforme offre une solution complète «cross-asset front-to-back». Cette solution est bien sûr totalement conforme à la directive MiFID, ce qui permet un traitement des ordres avec une exposition réduite aux risques. Des décisions de placement en toute connaissance de cause Les outils de surveillance ainsi proposés facilitent la création d analyses de structure de portefeuille, de données sur leur performance et de relevés de revenus ou de transactions de manière simple et conviviale. Ces sources uniques permettent de tout garder sous contrôle et de communiquer aux clients, de manière claire et concise, des rapports fiscaux ou des relevés de performance, et ce dans les meilleurs délais. UBS PortfolioLink est un ensemble complet de modules permettant d accéder aux informations de portefeuille, mais également de suivre et d évaluer les actifs. Disponibles à tout moment, ses options de requête sur mesure permettent de ventiler la composition des portefeuilles, par exemple par catégories d actifs ou par monnaie. Les rendements sont calculés en fonction des demandes, sur la base des données relatives aux transactions qui sont mises à jour quotidiennement. Une variété de configurations d affichage et d options d évaluation offre une flexibilité encore accrue. De plus, UBS AssetLink offre des ensembles de données qui peuvent alimenter le système propre du FIM pour la gestion de portefeuille. Gain de temps et d énergie: données client conservées Grâce à la Complete Forms Solution, il est possible d accéder aux formulaires UBS pertinents pour l ouverture d un compte ou la communication d informations aux clients. Les ensembles de documents sont spécifiques au Booking Center respectif et peuvent être complétés en ligne. Les données peuvent être enregistrées en allemand, en anglais, en français ou en italien. Ces formulaires sont mis à jour par UBS en fonction des besoins, ce qui signifie que la version complétée est forcément la dernière, évitant donc tout risque de confusion. Les données de client ne sont saisies qu une seule fois car les formulaires suivants seront pré-remplis avec ces données, ce qui assure un gain de temps important. Rester à jour sur les opportunités de marché UBS Quotes propose un large éventail de données et d informations sur les marchés financiers internationaux. Traitant des informations générales relatives aux marchés, ce service intègre des détails sur les prix, les taux de change et les instruments financiers. Il propose un moteur de recherche complet pour toute la gamme des types de placement, ce qui permet Les outils électroniques d UBS 1 UBS Quotes Complete Forms Solution Données de rechercher facilement et efficacement des produits d investissement spécifiques. De plus, à travers nos équipes UBS Research composées d analystes et d économistes de renom, nous vous offrons une vision approfondie des différents marchés, notamment sur les thèmes d investissement influençant notre futur. Nous identifions les sujets les plus marquants et les traduisons en précieuses recommandations d investissement sur les différentes classes d actifs. Des informations à portée de main Grâce à son infrastructure informatique interconnectée au niveau mondial, UBS offre ainsi un accès aisé et direct aux données pour les principaux marchés boursiers et catégories d actifs. Ce sont là des outils puissants qui aident à satisfaire les clients en leur offrant une exécution des ventes à la fois rapide, sécurisée et fiable, ainsi que des capacités de reporting de premier ordre. Ils permettent aussi au FIM de mieux se positionner pour satisfaire aux besoins de ses clients et d offrir des services de grande qualité dans les meilleurs délais, efficacement et de manière efficiente. Exécution UBS Connect UBS KeyTrader Gestion Suivi UBS PortfolioLink UBS AssetLink 1 D autres outils sont disponibles. Pour certains outils électroniques, des conditions minimum doivent être respectées et, dans certains cas, des restrictions peuvent s appliquer. UBS Connect et Quotes

10 ECHOS DES AFFAIRES 20 e anniversaire du Business Club Belgo- Luxembourgeois en Suisse n Maurice BAUDET, Expert financier indépendant - Point de Mire SOUS LE SIGNE DE L OPTIMISME ET DE L HUMOUR Le 8 mai dernier, le Business Club Belgo-Luxembourgeois en Suisse fêtait son 20 e anniversaire. Cette institution réunit, comme le rappelait son Président, l ancien Conseiller d Etat genevois Dominique Föllmi, «trois petits pays qui comptent dans l environnement européen». Il a placé ces festivités sous le signe de l optimisme et de l humour, fils conducteurs des orateurs qui se sont succédé à la tribune. Ces deux qualités, l ancien Conseiller fédéral Pascal Couchepin, fidèle à lui-même, en a fait preuve en évoquant avec truculence les multiples atouts de la Suisse et la résilience helvétique face aux diverses difficultés que traverse notre pays, sabrant au passage la votation calamiteuse du 9 février dernier d une jolie formule «la démocratie n est pas un sondage», et appelant de ses vœux une nouvelle décision populaire permettant de corriger un mouvement de mauvaise humeur qui s avère d ores et déjà contreproductif. Pierre Keller, ancien directeur de l ECAL, a déclenché l hilarité de l assistance en présentant des projets volontiers déjantés de ses étudiants, (comme des variations réjouissantes sur la baguette de chef d orchestre). Mais l humour de ces designers n est pas gratuit: il permet un épanouissement de la créativité qui débouche sur des retombées économiques non négligeables. L optimisme était ensuite illustré par Madame Nele van Malderen, chargée de communication chez Novartis. Dans le métier de la recherche pharmaceutique, a-t-elle affirmé, l optimisme est un moteur indispensable de l action: qualité né ces saire tant dans le processus d investissement que pour nourrir l espoir, qui soutient tout combat contre la maladie. Me Jean-Luc Simonet nous a ensuite présenté la Ligue des Pascal Couchepin Optimistes du Royaume de Belgique, qu il préside. Cette ligue se répand avec bonheur dans le monde entier, et se veut une réponse à la déshumanisation des rapports économiques, un fer de lance contre le cynisme et la résignation qui y règnent trop souvent. «Je suis maître de ma pensée et nous pouvons changer les choses», martelait cet orateur en rappelant la force de l esprit d ouverture. Cette belle soirée s est conclue sur un rappel de l histoire fort riche du BLC par Christian Fabri, son fondateur et administrateur délégué, et sur une note d humour débridé d un étonnant quatuor de saxophones, les désaxés (l inventeur de l instrument, Adolphe Sax, était belge), caracolant de Jean Sébastien Bach aux Beatles et de Nino Rota à Vivaldi. Point de Mire souhaite longue vie au BLC qui tisse depuis 20 ans des liens précieux et fructueux entre ses membres. MM. Rodolphe MEYER, Directeur HUG, Dominique FÖLLMI et Christian FABRY respectivement Président et Administrateur-Délégué du BLC, M e Luc SIMONET, Président de la Ligue des Optimistes du Royaume de Belgique. ITSecuDay - Geneva Les enjeux de la sécurité informatique face à l espionnage de masse Tous les jours les métiers de l informatique sont au cœur de nos activités. Que ce soit pour nos loisirs ou notre vie professionnelle, les nouvelles technologies de l information et de la communication (TIC) ont envahi notre quotidien. Dans ce contexte «la sécurité informatique représente l un des enjeux les plus importants à l ère de la globalisation économique». J.-P. Michellod C est le constat qu a fait le GRI, le Groupement Romand de l In formatique en plaçant sous ce thème son quatrième Sym - posium annuel qui a eu lieu à Genève le 16 mai dernier 1). Au vu des révélations d Edward Snowden reprises par la presse et qui ont ébranlé le monde entier, on peut se demander s il existe vraiment des moyens pour résister à l espionnage de masse organisé au niveau gouvernemental ou s il est illusoire, pour le grand public comme pour les entreprises, de penser pouvoir mettre en place des systèmes de défense efficaces contre ces nouvelles menaces. Cinq experts de grande renommée ont été invités par le GRI, dans le cadre de son traditionnel ITSecuDay, pour débattre de ce sujet brûlant. Il s agissait tout d abord de bien appréhender les buts et les mécanismes de l espionnage gouvernemental; d en examiner ensuite la portée eu égard notamment au cadre juridique aussi bien national qu international. Albin Baptista, Président du GRI, titulaire d un master es Sc. Economiques L espionnage de masse est-il une évolution des menaces connues ou représente-il une vraie révolution? Il est un fait, a-t-il été admis, qu avec Internet et l avènement d organisations telles que Google ou Face book, la sophistication des méthodes de surveillance et de contrôle de pratiquement toutes les activités humaines s est considérablement renforcée. Mais dans le fond et c est la conclusion que l on a pu tirer de ces débats, ces pratiques ne sont pas nouvelles. Il n y a donc rien de nouveau sous le soleil. Jean-Pierre Michellod, Point de Mire Note: 1) Depuis 1971 le GRI est une association d entreprises actives dans le domaine des technologies de l information et de la communication (TIC). Depuis le fameux Salon Computer, créé à son initiative à Lausanne en 1976, le GRI n a cessé d évoluer. Depuis sa refonte en 2009, et sous l impulsion de son président, Albin Baptista, le GRI développe aujourd hui de nouvelles ambitions et s adresse à toute société et administration utilisatrices ou prestataires de ressources informatiques. Il s implique de plus en plus dans le domaine de la formation de spécialistes. Le GRI est organisateur de cours interentreprises et offre à ses membres une véritable plateforme d échange d idées. 10 NUMÉRO 57 ETÉ 2014

11 PRÉVOYANCE LIBRES PROPOS par Pasquale Zarra, Directeur PensExpert SA, Lausanne Prévoir la transmission de ses avoirs de retraite en cas de décès Giorgia Mueller Lorsqu on planifie sa retraite, on imagine évidemment les meilleures solutions afin de couler des jours heureux une fois sa carrière terminée. Toutefois, dans le monde réel, il est un point à ne pas négliger: le cas du décès de l assuré. Qu advient-il alors des avoirs de prévoyance qu il a accumulés? Comment se règle l héritage de ce capital? Dans le domaine obligatoire de la prévoyance, la loi limite fortement les marges de manœuvre. Ainsi, les droits de succession font par exemple la différence entre les enfants qui ont le droit à une rente et ceux qui ne l ont pas. Les critères de distinction sont l âge et la formation: l enfant doit avoir moins de 18 ans ou, dans le cas où il suit une formation, moins de 25 ans révolus. Dans le domaine de la prévoyance pour les cadres, il existe quelques possibilités légales offrant une plus grande flexibilité. Il faudra cependant se pencher sur le règlement de son institution de prévoyance pour faire les bons choix. Prenons l exemple d un homme affilié à un contrat de prévoyance de type «Bel étage», divorcé, vivant seul, père d un enfant de 24 ans qui suit une formation et d un autre de 26 ans. En cas de décès, ses avoirs de retraite seront automatiquement légués à son cadet. Pour éviter un tel cas de figure, de nombreuses caisses de pension prévoient dans leur réglementation la possibilité de modifier la répartition de l héritage, afin que celui-ci soit équitablement distribué parmi sa progéniture. Il est également possible, selon sa situation personnelle, de changer l ordre des légataires par défaut, le conjoint est prioritaire, suivi des enfants. Mais il est en général stipulé dans le règlement que toute demande de modification, liée notamment à l ordre des légataires ou à la répartition du montant de la succession, devra être faite par écrit au conseil de fondation. Les institutions de prévoyance ont compris la nécessité d adapter leurs conditions aux modes de vie de leurs assurés, dans les limites fixées par la loi. Notre exemple ci-dessus n est qu un cas parmi d autres. Il sert surtout à souligner qu un contrat de prévoyance cadre peut offrir une certaine flexibilité, qui implique de bien se renseigner sur les règles en vigueur dans sa caisse ou de se faire conseiller par un spécialiste. 6 propositions pour une vision à long terme de la prévoyance A l heure où le Conseil fédéral s apprête à mettre en œuvre son important projet de réforme Prévoyance vieillesse 2020, un groupe de spécialistes romands, sans appartenance politique et inspiré par un idéal civique de défense de la prévoyance professionnelle, propose six idées fortes pour pérenniser un système dont la valeur est reconnue unanimement en Suisse comme à l étranger 1). Pour être socialement et politiquement acceptable, compatible avec le marché de l emploi et garante de la transparence de la gestion, une réforme de la prévoyance impose des choix conduisant à un arbitrage délicat entre financement accru et révision des prestations. C est fort de cette conviction que le groupe de réflexion romand «Avenir de la prévoyance» formule les 6 propositions suivantes: Proposition 1: pour une prévoyance sociale - Pour renforcer la confiance dans le système, il faut développer une assurance sociale qui s appuie sur la solidarité et limite l individualisation. Proposition 2: un seul univers pour les caisses de pensions - La moitié des caisses de pensions suisses disparaîtra ces dix prochaines années dans l intérêt même des assurés. Il en ira de même du modèle de l assurance complète des assureurs vie, lequel n est pas viable à terme. Proposition 3: des normes comptables supportables - Des normes comptables réalistes et supportables pour les entreprises et les institutions de prévoyance doivent être appliquées pour un système pérenne. Proposition 4: une adaptation à l évolution du monde du travail - Le maintien du niveau des rentes de vieillesse impose de cotiser plus. Dans une vision à long terme, le groupe de réflexion propose la suppression de la déduction de coordination et un taux de cotisation unique pour favoriser l employabilité des salariés âgés et tenir compte de l évolution du travail à temps partiel comme des interruptions de carrière professionnelle. Proposition 5: la confiance au 3 e cotisant - En cas de découvert, les cotisations ne peuvent pas participer à l assainissement du 2 e pilier mais seulement à sa stabilisation. Notre confiance dans le 3 e cotisant est maintenue. Proposition 6: un niveau de prestation garanti - La garantie du taux de conversion permet de calculer le montant des rentes pour le 2 e pilier obligatoire et de satisfaire au mandat constitutionnel de la prévoyance. Note: 1) Le groupe de réflexion romand «Avenir de la prévoyance» est un projet spontané, inspiré par un idéal civique et sans appartenance politique. Il est composé d experts issus de tous les domaines du 2 e pilier - actuariat, assurance, droit, finance, syndicat. Il s agit de, par ordre alphabétique: Aldo Ferrari, Bernard Perritaz, Stéphane Riesen, Jacques-André Schneider, Fabrice Welsch. Contact pour plus de détails: Laurent Pittet, Pittet Communication SA, , l.pittet@pittet.net NUMÉRO 57 ETÉ

12 FINANCE DURABLE ET RESPONSABLE Gérants de Fortune Indépendants : Comment concilier impact social et rendement financier? Au cours de ces dernières années, les acteurs de la gestion patrimoniale sur la place financière suisse, poussés par les interrogations et les prises de consciences croissantes vis-à-vis de différentes crises (Subprimes en 2007 et Madoff en 2008), cherchent des solutions d investissements afin de valoriser leur travail en faveur d une finance socialement responsable tout en obtenant des performances tout à fait honorables dans un environnement de taux d intérêt très bas (en moyenne + 4 % par année). Pour Marie-Noëlle La Ngoc, active depuis de nombreuses années dans le monde de la gestion indépendante et qui, aujourd hui, est en charge des relations avec les investisseurs sur le marché suisse romand pour le compte de la genevoise BlueOrchard Finance SA, société pionnière dans le domaine de la microfinance, de nouvelles approches émergent dans ce contexte. Selon elle, de nombreux GFIs (Gérants de Fortune Indé - pendants) sont aujourd hui en quête de solutions de gestion responsable, susceptibles d assurer à leurs clients et investisseurs une véritable création de valeur sur le long terme. Deux approches se présentent: Après un Master en Gestion d Entreprise obtenu à l Ecole des HEC de l Université de Lausanne, Marie-Noëlle La Ngoc a forgé ses expériences dans différents métiers du domaine bancaire pendant plus de 25 ans. Elle était au service des Gérants Indépendants en tant qu analyste-courtier sur les marchés boursiers d Asie du Sud-Est chez Bondpartners SA, puis en tant que responsable Marketing et «Relationship Manager» au sein des départements en charge des gérants de fortune indépendants de Pictet & Cie, puis de Mirabaud & Cie. Marie-Noëlle La Ngoc a rejoint la société de gestion genevoise BlueOrchard Finance SA, pionnière dans le domaine de la microfinance, en Elle est en charge les relations avec les investisseurs sur le marché suisse romand. Elle fut également active, pendant plus de 15 ans, au sein de l équipe de l Association des Gradués HEC de l Université de Lausanne (Rédactrice en chef du Bulletin HEC). - La première, dite «investissement socialement responsable» ou «ISR», vise à minimiser les impacts sociaux et environnementaux négatifs de l investissement. En prenant systématiquement en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance («ESG») en sus des critères financiers, l analystegérant applique les principes du développement durable au choix des placements, notamment dans les classes d actifs traditionnels, telles qu actions ou obligations. - La deuxième, dite «investissement d impact», vise à créer des impacts sociaux et environnements positifs mesurables, parallèlement à un rendement financier. Cette définition diffère de celle de la philanthropie (qui ne s attend pas à un rendement financier) et de l investissement socialement responsable (où les impacts négatifs sont évités sans que les impacts positifs soient nécessairement exigés). Désireux d en savoir plus nous avons rencontré à Genève Marie- Noëlle La Ngoc qui a bien voulu répondre à nos questions. Cinq questions à Marie-Noëlle La Ngoc 1- Quelles sont les diverses motivations qui amènent les GFIs à s intéresser à l investissement durable? Face à une offre complète, mais souvent standardisée, de services proposés par les banques dotées d une multitude de centres de La valorisation, en revanche, ne résulte guère des préférences du client, mais se détermine en fonccompétences, les gérants indépendants se démarquent par la personnalisation du conseil prodigué à leur clientèle. La relation qu entretient un gérant indépendant avec chacun de ses clients est habituellement basée sur une connaissance et une confiance mutuelles de longue date, ce qui permet au gérant de proposer des solutions d investissement sur mesure répondant aux valeurs éthiques de ses clients. Loin des contraintes d uniformisation de certaines grandes structures, le gérant indépendant est à même de proposer des investissements à biais environnemental à un client sensible à la cause du réchauffement climatique, tandis qu un autre client pourrait voir son intérêt pour le développement social traduit dans un portefeuille incluant des investissements d impact en microfinance. Qui plus est, le gérant indépendant est un entrepreneur au service d autres entrepreneurs. Dans ce contexte, le choix d un modèle d affaires qui façonne le monde de demain représente une priorité stratégique pour le gérant et son client, qui doit trouver son corollaire dans le choix des investissements. Qu il s agisse de la sélection d actions des entreprises se distinguant par l excellence de leur gouvernance, de l exercice des droits de vote ou du choix d un fonds de placement contribuant à l émancipation des femmes dans les pays en voie de développement, l approche entrepreneuriale du gérant indépendant résonne avec les préoccupations de sa clientèle. 2- Y-a-t-il un déclencheur qui détermine la décision d un GFI ou d un client final d investir dans un fonds dédié à la finance durable? Ce sont les côtés éthiques et durables de l investissement qui attirent les investisseurs potentiels dans un premier temps. La perfomance financière vient dans un deuxième temps. Le fait de pouvoir concilier l impact social et recherche de rendement financier permet de sensibiliser l intérêt des acteurs. Comme tout investisseur, lorsque le GFI ou son client constate que cette alternative d investissement peut être considérée comme un autre placement, à savoir, une rentabilité financière tout à fait honorable dans un contexte de taux bas et une évolution positive en cas de hausse des taux, l attractivité de ces types de produits devient flagrante. 3- Par quel biais et à quel type de véhicule d investissement le GFI peutil recourir pour intéresser ses clients à cette approche responsable? Les approches d investissement socialement responsable (ISR) sont aussi nombreuses que les véhicules de placement dédiés à ce domaine. Parmi les approches, on peut citer: les approches d exclusion, de «bestin-class», appliquées à l investissement en lignes directes, par fonds, certificats sur indices durables. Au vu de l importante taille de l univers d investissement et du long historique de l approche ISR, l offre en la matière est très vaste. En revanche, l investissement d impact concerne l univers plus restreint des classes non-traditionnelles (dette privée et capital-risque). Il se caractérise pourtant par une grande complexité. Un nombre limité de sociétés de gestion se sont spécialisées dans cette niche depuis une dizaine d années et proposent des fonds de placement en microfinance, entrepreneuriat social et d autres domaines. Ces domaines sont difficilement accessibles en direct aux non-spécialistes. 4- Quels sont les critères dans le choix des véhicules de placement et comment les valoriser? Comme pour tout investissement, le choix de véhicules de placement dépend tout d abord de la stratégie globale de placement du client, de son profil de risque stratégique et de ses choix tactiques. A cela s ajoutent les critères éthiques spécifiques: Est-ce que le client a une préférence pour les enjeux sociaux ou plutôt pour la préservation de la planète? Préfère-t-il un investissement local, régional ou global? De plus, les montants alloués à l investissement socialement responsable et/ou d impact ne sont pas sans importance pour le choix du véhicule. Ainsi, un client souhaitant investir un montant modeste peut avoir recours à un véhicule de placement commun tandis qu un investisseur disposant d un capital considérable aurait tendance à privilégier des placements en direct par le biais d un mandat sur mesure. 12 NUMÉRO 57 ETÉ 2014

13 FINANCE DURABLE ET RESPONSABLE tion de la nature des investissements (dette publique ou privée; capital-actions ou capital-risque) et de la liquidité de ces derniers. 5- En conclusion, comment voyez-vous l avenir de la microfinance sur un horizon de 5 ans? (Que sera la mircrofinance en 2020?) La finance durable n étant pas de la philanthropie, elle suit les mêmes règles que la finance traditionnelle et se doit d être aussi rigoureuse à toutes les étapes du processus d investissement. Si la finance «traditionnelle» et l investissement «durable» pouvaient être considérées comme antinomiques il y a encore deux décennies, la croissance importante de la dernière a démontré qu elle répond non seulement à une demande de plus en plus importante des investisseurs, mais qu elle est progressivement en train de devenir la norme pour les clients sophistiqués d un monde en pleine évolution. Propos recueillis par Jean-Pierre Michellod La chaîne de valeurs en Microfinance: Connecter les marchés des capitaux avec le secteur de la Microfinance Régulations pour la protection des investisseurs Investisseurs Fonds de Microfinance IMFs 1) Micro-entrepreneurs Investisseurs publics Investisseurs privés Investisseurs publics: Ex. Fonds souverains ou Banques de développement Investisseurs privés: Ex. Fonds privés, Fondations, Banques, Assurances 1) Institutions de Microfinance +% Régulations sur les Fonds d investissement Les Fonds, véhicules efficient pour regrouper les investissements Sélection et allocation par pays et IMF +% BlueOrchard Finance SA Fondée à Genève en 2001, Blue Orchard Finance SA est le gérant du premier fonds d investissement commercial en microfinance: «Blue Orchard Microfinance Fund». BlueOrchard c est: Le pionnier dans la gestion des dettes privées en microfinance; Une présence sur 4 continents avec le siège à Genève et des bureaux au Pérou, au Cambodge, au Kenya, en Géorgie, mais aussi à Zurich et au Luxembourg et une société de gestion agréée par le CSSF: BlueOrchard Asset Management (Luxembourg). Supervision par le régulateur local / la Banque Centrale Institutions de Microfinance Centrales de Crédit pour protéger les clients +% Contrôle du risque de surendettement par les Centrales de Crédit Individus Groupes Solidaires Micro et petites entreprises NOTE D HUMEUR par Maurice Baudet Démission! C est décidément un mot à la mode. Passons pudiquement sur l emploi ad nauseam de ce terme dans la presse française, où selon les tendances l on a réclamé celle de François Hollande, ou, avec plus de succès, celle du président de l UMP. Dans notre petite Helvétie, c est le même couplet que l on nous sert: Ueli Maurer fait capoter le Grippen: Démission! crie le bon peuple! Les milieux politiques et le Conseil fédéral se demandent comment rafistoler les relations avec l Union Européenne après la votation calamiteuse du 9 février: Démission! enrage Christoph Blocher, et c est de la sienne qu il parle. Il affiche ainsi son mépris souverain pour notre démocratie, et pour ceux qui lui ont imprudemment offert un siège au Conseil National: le Parlement devra se passer de ses services. Mais les appels les plus tonitruants à la démission, voire au désistement pur et simple, ce sont ceux dont a été gratifié Brady Dougan. Ce dernier voudrait pourtant rester inébranlable dans son fauteuil, même si ses dénégations devant la commission sénatoriale américaine, puis face à la presse, n ont convaincu personne. Démission! aboie Christian Levrat! Il nous avait déjà fait le même numéro à propos de Marcel Ospel et de ses acolytes. L on avait pu à l époque lui accorder quelque légitimité, dans la mesure où la Confédé - ration venait de prendre un pari pour le moins risqué: sauver l UBS. Mais dans le cas du Crédit Suisse et de son CEO, son intervention, bien que prévisible, amène à se demander s il ne s est pas trompé de terrain de jeu. En revanche, Brady Dougan pourrait bien devoir ravaler sa fierté face à la vague de fond qui déferle contre lui: celle de ses collaborateurs, auxquels il entend faire porter le chapeau, celle de nombre d employés de la banque laissés sans défense face à la justice américaine, et celle enfin des clients du Crédit Suisse, que le fringant CEO semble prendre pour des demeurés. L on chuchote en coulisses que des contacts auraient déjà été pris discrètement avec des successeurs potentiels. N y aurait-il personne dans son entourage pour lui rappeler que la plupart des personnages qui, dans l histoire, ont joué les potentats indéboulonnables, ont fini assez tristement? NUMÉRO 57 ETÉ

14 FORUM Vie des sociétés Edmond de Rothschild: une identité commune pour l ensemble du Groupe Comme le Baron Benjamin de Rothschild en a fait état au début juin par le biais d une information à la presse, c est dans une volonté de clarification et afin de renforcer l identité du Groupe qu il préside, qu il a pris la décision d aligner sous un seul nom, celui de son père Edmond de Rothschild, le fondateur du Groupe, l ensemble de ses activités dans le monde, aussi bien ses opérations financières que non financières et philanthropiques. En optant ainsi pour une marque unique, la visibilité du Groupe, au plan mondial, devrait s en trouver renforcée, le nom Edmond de Rothschild s étendant désormais à toutes ses entités. Par ailleurs, au début mai, il a été convenu que la Holding du Groupe (Edmond de Rothschild Holding S.A.) placée sous la direction générale de Christophe de Backer, également président du Comité exécutif du Groupe, soit à l avenir la seule structure opérationnelle du Groupe. En Suisse, cette nouvelle identité commune s est traduite par un changement dans la raison sociale des entités helvétiques; ainsi - La Banque Privée Edmond de Rothschild S.A. devient Edmond de Rothschild (Suisse) S.A. - La Banque Privée Edmond de Rothschild S.A., succursale de Lausanne devient Edmond de Rothschild (Suisse) S.A., succursale de Lausanne - La Banque Privée Edmond de Rothschild S.A., succursale de Fribourg devient Edmond de Rothschild (Suisse) S.A., succursale de Fribourg - A Lugano, Banca Privata Edmond de Rothschild Lugano S.A. devient Edmond de Rothschild (Lugano) S.A. Suite à cette véritable métamorphose du Groupe Edmond de Rothschild, diverses mutations sont intervenues en Suisse au second trimestre. - Emmanuel Fievet, spécialiste du Wealth Management International, qui avait rejoint le 1 er mai le Groupe pour diriger la filiale suisse du Groupe, assume depuis ce printemps également la responsabilité de tout le segment Banque privée internationale du Groupe. En tant que membre du Comité exécutif du Groupe il reporte directement à Christophe de Backer. - Manuel Leuthold, qui assurait depuis février 2012 les fonctions de Directeur général adjoint de Banque Privée Edmond de Rothschild S.A. a rejoint pour sa part Edmond de Rothschild Holding S.A. en tant que Group Chief Administrative Officer pour assurer la gestion des fonctions support du Groupe. D autres nominations sont intervenues encore au sein de l entité helvétique, citons celle de - Alessandra Gaudio, au bénéfice d une longue expérience professionnelle, en tant que Global Chief Investment Officer du Groupe. A ce titre elle a rejoint aussi le Comité exécutif de Edmond de Rothschild (Suisse) S.A. et reporte directement à Emmanuel Fievet. Et, sous réserve de l approbation de la Finma et avec effet au 31 juillet 2014, relevons enfin la nomination de - Luca Venturini, à la fonction de Directeur général adjoint de Edmond de Rothschild (Suisse) S.A. en tant que remplaçant de Hervé de Montlivault qui quittera la banque à la fin juillet. Dans le Groupe depuis 2011 Luca Venturini, pendant 3 ans, a réalisé des performances remarquées à la tête de la Banque à Lugano. Ces modifications et remodélisations significatives des activités chapeautées par Benjamin et Ariane de Rothschild constituent une étape majeure du plan stratégique visant à renforcer l excellence professionnelle du Groupe et surtout les synergies au sein de ses différentes entités, un programme que Christophe de Backer avait présenté à la presse voilà 2 ans. Tout laisse penser que les objectifs chiffrés ambitieux qui en ressortaient pourront être désormais atteints dans les meilleures conditions. JPM Société Générale Private Banking nomme un nouveau responsable de sa stratégie d investissement Société Générale Private Banking a nommé, avec effet au 19 mai dernier, Alan Mudie en tant que Responsable de la Stratégie Investissement. Alan Mudie sera responsable de l équipe «stratégie d investissement» de la banque privée, en charge de définir la politique d investissement de Société Générale Private Banking (SGPB). Plus particulièrement, il aura pour mission de: - Présider le comité d investissement de Société Générale Private Banking et assurer la publication des recommandations de ce comité, en interne comme en externe - Associer les équipes de gestion à la définition de la stratégie d investissement et la communiquer aux équipes commerciales - Délivrer régulièrement des thèmes d investissement, dans lesquels viendra s inscrire une offre produits appropriée correspondant aux besoins de la clientèle et des prospects. Basé à Genève, Alan Mudie sera également Chief Investment Officer de Société Générale Private Banking (Suisse) SA, rapportant directement à Antoine Blouin, Responsable du département Wealth Management Solutions en Suisse. Comme le précise le communiqué du 27 mai dernier, en tant que CIO de Société Générale Private Banking (Suisse) SA, Alan Mudie sera l interlocuteur privilégié de l entité en matière de stratégie d investissement. Rappelons que le Groupe Société Générale célèbre cette année ses 150 ans au service de l économie. Une première chez 1875 FINANCE La société genevoise 1875 Finance, créée en 2006 par des anciens dirigeants de Ferrier Lullin, devenue aujourd hui un acteur indépendant majeur en Suisse dans la gestion d actifs et l un des plus importants multi Family Office d Europe, a révélé à la mi-juin, à l occasion d un entretien de son Managing Partner Olivier Bizon avec notre confrère «Le Temps», qu elle avait obtenu l agrément de la Finma, non pas pour un produit financier mais pour l ensemble de ses trois métiers ainsi que pour son organisation administrative. C est là un élément de poids puisqu il s agit de la première autorisation de ce type délivrée en Suisse à un gérant de patrimoine indépendant et ce, alors même que le projet de loi sur les services financiers n avait pas encore été rendu public par l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers. L agrément de la Finma, selon Olivier Bizon, devrait conférer à son groupe un meilleur contrôle du risque et lui permettre aussi de recruter de nouveaux talents notamment pour développer ses activités dans la gestion institutionnelle, son troisième secteur d activité. Dans ce contexte justement, à la fin juin,1875 Finance a annoncé le renforcement de son management avec la nomination de Marc Lüthi en tant que gérant senior. Cet expert reconnu des métiers de la gestion privée et du multi Family Office va ainsi pouvoir développer et présenter des solutions d investissement sur-mesure à un cercle toujours plus important d entrepreneurs. Marc Lüthi a débuté sa carrière dans la finance en 1983, pour se spécialiser par la suite dans la banque et la gestion de fonds de placement immobiliers. A ce titre il préside depuis 2001 le conseil d administration de FidFund Management S.A. JPM Alan Mudie possède plus de vingt ans d expérience en matière de stratégie d investissement. Il a rejoint Société Générale Private Banking en provenance de l UBP en Suisse, où il était CIO Private Banking depuis 2011, après avoir travaillé chez Syz & Co, en qualité de CEO d Oyster Funds. Au pa ra - vant, il a exercé différentes fonctions, pendant 14 ans, au sein du groupe BNP Paribas, notamment comme CIO de BNP Paribas International Private Bank. Il a également occupé des postes de haut niveau au sein des groupes Crédit Agricole à Londres et Barclays Bank à Paris. Alan Mudie est de nationalité britannique et diplômé des universités de St Andrews et du Teesside Polytechnic. 14 NUMÉRO 57 ETÉ 2014

15 Prévoyance et caisses de pension Salon PPS - Zurich Le projet ambitieux du Conseil fédéral de réformer notre système de prévoyance vieillesse à l horizon 2020, un plan très controversé et dont la mise en consultation s est achevée à la fin du mois de mars, a été l un des sujets fort débattus à Zurich, les 7 et 8 mai derniers, lors du Salon de la Prévoyance Professionnelle Suisse, organisé pour la 6 e fois dans cette ville par les Editions EPAS. Cet événement, de haut niveau, organisé de main de maître par Bruno Durrer, le fondateur du Salon PPS et qui en est toujours le directeur exécutif, a fait converger un public très nombreux et motivé au «Kongresshaus» de la capitale économique suisse, attiré qu il fût par la richesse des débats menés dans le cadre de huit «Arènes» et de plusieurs ateliers pratiques. Point de Mire a participé à ces deux jours de convivialité et d échanges en tant que partenaire média Suisse romand. En 2015, et suite au succès rencontré par le Salon PPS de 2013, c est Lausanne et le Palais de Beaulieu qui recevront pour la seconde fois le Salon PPS. Point de Mire se réjouit d ores et déjà d y prendre part. Copré, une nouvelle fois récompensée pour ses performances La Collective de Prévoyance - Copré, qui fête cette année son 40 e anniversaire, a décroché la première place dans la catégorie «meilleur rendement sur 10 ans» dans le comparatif national des caisses de pension du journal alémanique SonntagsZeitung. Marché immobilier Lancement réussi pour le Procimmo Swiss Commercial Fund II (P2) Le lancement du fonds immobilier Procimmo Swiss Commercial Fund II (P2) s est déroulé dans de très bonnes conditions. Comme annoncé par Procimmo SA le 3 juin, ce nouveau fonds de niches a rassemblé près de 75 millions de francs auprès des investisseurs qualifiés, institutionnels et privés. Après le développement remarquable du premier fonds de Procimmo, essentiellement romand, le P2 va se concentrer sur l acquisition et la gestion de bâtiments industriels et artisanaux en Suisse allemande. (Pour plus de détails voir à ce sujet PdM no 56, Printemps 2014). «Le succès de ce lancement», comme indiqué par Arno Kneubühler, directeur chez Procimmo SA et responsable du bureau de Zurich «est basé sur la confiance des investisseurs dans ce modèle d affaires et sur la vitalité de l économie suisse, notamment dans le segment des PME, principaux locataires des immeubles gérés par ce fonds». JPM Médias & Presse FORUM ABONNEZ-VOUS! Renouvelez votre abonnement à POINT DE MIRE pour soutenir notre engagement en faveur du développement du tissu économique romand et de la place financière suisse et devenez ainsi «membre donateur passif» de l association POINT DE MIRE EDITION. D avance nous vous en remercions. OUI, JE M ABONNE À o 1 an (4 numéros) au prix de CHF 45. o 2 ans (8 numéros) au prix de CHF 80. o abonnement de soutien (1 an) CHF 250. o pour l étranger, prix sur demande MODE DE RÈGLEMENT o Sur présentation de la facture, après renvoi du bulletin d abonnement o Par versement sur compte postal Point de Mire Edition 1206 Genève Compte Nom: Prénom: Société: Adresse: NPA/Localité: Tél.: Fax: Date: Signature: Retournez ou faxez le coupon à POINT DE MIRE Case postale Genève 17 Fax: ou abonnement direct sur le site La SonntagsZeitung et le cabinet de conseil Weibel Hess & Partner AG effectuent tous les ans un sondage comparatif à grande échelle des fondations collectives et communes en Suisse et distinguent les meilleures caisses de pension dans 4 catégories: les coûts de risque et d administration, le rendement des placements, la rémunération, l administration et la qualité de service. - Le 28 mai 2014, la Collective de Prévoyance - Copré s est vu attribuer le prix du meilleur rendement sur 10 ans parmi les fondations collectives et communes suisses. - En 2012 et 2013 Copré avait déjà été récompensée pour le meilleur rendement sur 7 et 8 ans et en 2009, pour le meilleur intérêt attribué sur 9 ans. Ces quatre distinctions démontrent la volonté de cette institution de prévoyance d être un partenaire solide et fiable, une caisse de pension qui remplit ses engagements et répond aux attentes de ses affiliés dans la durée. PensExpert SA En 2013, PensExpert SA a de nouveau été en mesure de confirmer l attractivité de ses fondations de prévoyance. Dès lors, la majorité des assurés qui ont placé auprès de cette institution la partie sur-obligatoire de leur second pilier ont de quoi se réjouir, en particulier ceux dont les portefeuilles recèlent une part élevée d actions, puisque leurs rendements ont clairement dépassé les prévisions. La question que tout un chacun aujourd hui se pose est celle de savoir jusqu à quand les principales banques centrales, y compris la Banque nationale suisse, seront en mesure de maintenir leurs politiques de régulation monétaire particulièrement accommodantes qui ont été à la base de la très forte reprise des marchés actions? JPM Valais Valeur Ajoutée Depuis le début de l été un nouveau titre enrichit le paysage médiatique valaisan, avec la parution de «Valais Valeur Ajoutée», un magazine trimestriel, Pour et Sur le Valais économique, fondé en toute indépendance par le journaliste économique romand Didier Planche, en partenariat avec divers décideurs et acteurs économiques valaisans. A l heure du tout digital et dans une période où d aucuns s interrogent sur le devenir de la presse écrite, cette initiative entrepreneuriale et indépendante mérite d être soulignée. Elle est d autant plus courageuse quand on sait que si la Suisse romande compte plus de 1000 journalistes généralistes coopérant avec un grand nombre de journaux, de magazines et de revues diverses, ceux actifs dans la presse économique et financière ne sont guère plus de 50. Pour ce qui est du Valais, et notamment de la partie francophone de ce canton, les spécialistes de la presse économique, pratiquement inexistante dans le Vieux Pays, doivent se compter sur les doigts d une seule main. Le défi qu entend relever Didier Planche est donc de taille. Comme il le dit lui-même: «Valais Valeur Ajoutée ambitionne de devenir la référence éditoriale et la vitrine médiatique d une économie valaisanne imaginative et au fort potentiel de développement, qui mettra l accent sur un Valais économique dynamique et diversifié». Ces objectifs, toujours selon Didier Planche, «sont sur la même ligne que ceux des autorités, des chefs d entreprise et des leaders d opinion du canton qui souhaitent promouvoir un Valais moderne, innovant, ouvert sur la Suisse et le reste du monde». Tirée à exemplaires, au prix de vente de 6,50 CHF au numéro, cette nouvelle revue économique paraîtra 4 fois par année, la prochaine édition devant coïncider avec la Foire du Valais, à fin septembre, où elle sera distribuée en nombre. Jean-Pierre Michellod IMPRESSUM Editeur ASSOCIATION POINT DE MIRE EDITION, GENÈVE Administration et abonnements POINT DE MIRE 9, RUE DE CANDOLLE, CP GENÈVE 17 TÉL FAX info@pointdemire.ch Directeur de la publication et rédacteur en chef J.-P. MICHELLOD Secrétaire de rédaction ELIANE FIEDLER, TÉL Rédacteurs associés MAURICE BAUDET ET GILLES MERMINOD Ont également participé à la rédaction de ce numéro STÉPHANIE HODARA EL BEZ, PATRIZIO MERCIAI, PASQUALE ZARRA Crédit photos JEAN-PIERRE MICHELLOD, GIORGIA MUELLER ET DIVERS CONTRIBUTEURS / COPYRIGHT 2014 Gestion des annonces, publicité & marketing PARFICOM GENÈVE TÉL / info@parficom.ch Composition, mise en page et impression APPI SÀRL (DENISE GAILLARD) RIANT-COTEAU 11 CH-1196 GLAND TÉL FAX Diffusion en Suisse contrôlée par la REMP 4-5 NUMÉROS PAR AN Diffusion spéciale à l étranger EXEMPLAIRES EN VERSION PDF DIFFUSÉS EN EUROPE AUX MEMBRES DE LA FÉDÉRATION EUROPÉENNE DES CONSEILS ET INTERMÉDIAIRES FINANCIERS (FECIF), BRUXELLES Prix de l abonnement (Suisse) 1 AN CHF 45. / 2 ANS CHF 80. ABONNEMENT DE SOUTIEN CHF 250. PRIX AU NUMÉRO CHF 12. / 10. POINT DE MIRE 2014 Tous les droits sont réservés. 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