SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYO N FONDEE EN 182 2

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1 39 nnée N 6 Juin BULLETIN MENSUE L DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYO N FONDEE EN RECONNUE D'UTILITE PUBLIQUE PAR DECRET DU 9 AOUT des SOCIETES BOTANIQUE DE LYON, D'ANTHROPOLOGIE ET DE BIOLOGIE DE LYO N REUNIE S et de leurs GROUPES REGIONAUX : ROANNE, VALENCE, etc Siège socil et Secrétrit générl : 33, rue Bossuet, Lyon (6 ) L prtie dministrtive se trouve u centre de ce Bulletin. SUR DEUX OS DE JUBART E (MAlVEVIALIA, MYSTICETI ) pr C. GT ÉRIN * et J.-C. RASE *. Résumé. L'omoplte et l vertèbre d'un grnd Cétcé ctuel on t été trouvées fortuitement grâce à un rticle de l presse locle. Leur étude détillée montre qu'elles pprtiennent à un Mégptère, mysticète dont l'ostéologie est peu connue et qui est très rre dns le s collections. Elles indiquent un individu de tille exceptionnelle. 1) INTRODUCTION ) CIRCONSTANCES DE LA TROUVAILLE. Le 15 juin 1968, le quotidien régionl «L Tribune - Le Progrès» publiit dns son édition «Vllée du Gier» un rticle ccompgné d e photogrphies reltnt l «découverte» à Sint-Chmond (Loire) d e deux os de très grnde tille. L'rticle, hutement fntisiste, est d'bord rédigé sur un ton lourdement ironique : l'uteur ffirme d'emblée qu'il ne s'git ps «d'un tibi de mouche ni d'un métcrp e de ver de terre», et se demnde si «le brontosure hnte toujours le s rives du Gier». Il devient ensuite didctique et dopte un ton sérieux pour donner quelques renseignements sur l tille et l'écologie d e l'niml, près voir noté que «l'un [des os] est incontestblement un e vertèbre génte qu'il est impossible d'ttribuer à un niml contemporin». Puis, fisnt llègrement intervenir un Reptile du Secondir e d'amérique du Nord dns le Quternire européen, il émet sérieuse - ment l'hypothèse de «reliefs d'un reps préhistorique». Il termine enfi n en insistnt sur l'excellent étt de conservtion des deux «os pétrifiés * Centre de Pléontologie Strtigrphique ssocié u C.N.R.S., Fculté des Sciences de Lyon.

2 186 et fossilisés». Cependnt les photogrphies montrient une omoplte e t une vertèbre pprtennt mnifestement à un grnd Cétcé. Une brève enquête sur plce nous montr qu'il s'gissit d'un e jubrte, du genre Megpter Gry, qui urit été rpportée de l région des Antilles (vrisemblblement Sint-Domingue) pr u n Courmiud, mort depuis plusieurs nnées ; ces os ont été bndonné s dns une cve pendnt plusieurs décdes. Ils indiquent un niml d e tille exceptionnelle pour le genre. Comme le mégptère n'est p s représenté dns les collections régionles, l'ctuel propriétire des os, M. MAISONNETTE, électricien à Sint-Chmond, bien voulu nous le s confier pour étude. b) GÉNÉRALITÉS SUR LE GENRE MEGAPTERA. L jubrte (humpbck des uteurs nglo-sxons) pprtient u genre Megpter, étbli en 1846 pr J.E. GRAY, et fit prtie de l fmille des Blenopteride. Un grnd nombre d'espèces été décrit : Dns l'atlntique Nord : M. boops (Fbricius, 1780). M. nodos (Klein et Bonnterre, 1789), u lrge des côtes méricines. M. longimn (Rudolphi, 1832), près des côte s européennes. Dns l'atlntique Sud M. brsiliensis (Gry, 1866). M. méricn Gry. M. bellicos Cope M. osphyi Cope 1885, du côté méricin. M. llndei Gry 1866, à proximité du Cp. Dns l'océn Indien : M. indic Gervis Dns le Pcifique Nord : M. versbilis Cope M. kusir Cope Dns le Pcifique Sud : M. novezelndie Gry Cependnt, près que l'on it constté l'existence, chez ce genre, d e migrtions sur des distnces considérbles, les uteurs se sont ccordé s pour ne reconnître qu' une seule espèce ctuelle, Megpter novenglie (Borowski). On connît églement une espèce subfossile, M. syncondylus (Müller, 1863). Le genre est connu à l'étt fossile depuis le Pliocène, vec le s espèces M. similis et M. minut décrites pr P.J. VAN BENEDEN de Belgique et de Grnde-Bretgne. Il y ussi des espèces pléistocènes comme M. ffins Vn Beneden, du Plio-Pléistocène de Belgique, comm e M. prisc Nillson du Pléistocène d'europe et d'amérique du Nord, comme M. burmeisteri Gry du Pléistocène d'argentine. L jubrte est un des Cétcés dont l'importnce économique est trè s grnde. Plus de furent tuées dns l'antrctique pour l siso n (BUDxER, 1957, p. 162) et une chsse intensive réduisit à te l point leur popultion qu'il fllut les protéger intégrlement de 1938 à 1949, puis prtiellement depuis (BUDxER, 1957, p. 175). L littértur e scientifique les concernnt est cependnt très puvre. Nous n'vons trouvé que trois ouvrges contennt une description du squelette postcrânil et fournissnt quelques dimensions de comprison. L tille mximle de ces Cétcés est même très controversée.

3 ) L ' OMOPLATE (fig. 1,, b, c). 187 II) DESCRIPTION L'omoplte est volumineuse, mssive, pltie et llongée d'vnt e n rrière sur mm. Elle est hute de 950 mm. Le bord ntérieur fi t vec le bord postérieur un ngle très ouvert (environ 155 gr) ce qui donne à l'os une llure d'éventil. Le bord ntérieur est bien plus incliné sur l'horizontle que le bord postérieur. Il n'y ps d 'pophyse cromienne visible ni d'pophyse corcoïde développée. L forme en éventil, les proportions et surtout l réduction plus ou moins complèt e de ces pophyses sont typiques du genre Megpter (GRAY, 1864, p. 205 ; FLOWER, 1864, p. 391 ; VAN BENEDEN et GERVAIS, 1880, p. 128 ;.STRUTHERS, 1888, p. 243 ; BOURDE JY,, et GRASSÉ, 1955, p. 353). LA FACE EXTERNE OU DORSALE (fig. 1, ) ne comporte ps de véritble épine. Celle-ci est réduite à une petite crête très proche du bor d 50 cm Fig. 1. L'omoplte de jubrte, Megpter novenglie. : vue externe ; b : vue interne ; c : vue de l surfce rticulire. C

4 ntérieur, individulisée sur une trentine de centimètres seulement. F.W. TRUE (1904, p. 236) remrque que, sur trois espèces de Megpter distinguées à son époque, l'épine réduite et émoussée déterminit un e petite surfce extrêmement étroite qu'il homologue à l fosse sus - épineuse (prescpulr foss). De même P.J. VAN BENEDEN et P. GERVAI S (1880, p. 84) considèrent qu'il existe une fosse sus-épineuse très pe u étendue. J. STRUTHERS (1888, p. 243) est ussi de cet vis et lui ttribu e une lrgeur de 2 inches. Cependnt, pour J. LESSERTISSEUR et R. SABAN (1967, p. 742 et 744) l'épine constitue le bord crânil (bord ntérieur ) de l'omoplte et il n'y ps de fosse sus-épineuse chez les Cétcés. L fce externe porte en son centre deux fibles dépressions e n ellipse verticle, séprées pr un bombement médin lrge et trè s rrondi. En bs, à proximité du col, se trouvent trois trous nourriciers, de plus en plus grnds en direction du bord postérieur. Ils s'enfoncen t verticlement en direction de l cvité glénoïde. Hormis ces trous l surfce de l fce externe est lisse et ne porte ps de sillons vsculonerveux. L'omoplte du jeune mâle de l Ty River (Ecosse) montr e un système d'insertions musculires plus simple : J. STRUTHERS (1888, p ) décrit sur l fce dorsle une seule et vste concvit é rnédine. LA FACE INTERNE OU VENTRALE (fig. 1, b) porte en son milieu un e dépression verticle sub-elliptique dont le grnd xe s'étend sur 450 m m environ. Un bombement verticl peu différencié limite cette dépressio n vers l'rrière en l séprnt d'une concvité en forme de sblier e t sensiblement de même huteur. Tout à fit à l'vnt une troisièm e dépression s'étend près du bord ntérieur ; elle est tringulire et s e termine pr une pointe en direction du col. Les bombements rdiu x qui limitent ces dépressions correspondent ux crêtes rdiles de l fc e thorcique de l'omoplte qui, selon J. LESSERTISSEUR et R. SABAN (1967, p. 741), renforcent les insertions du muscle sous-scpulire chez certin s Cétcés. J. STRUTHERS (1888, p. 247) note toutefois que ces renforcement s sont bien fibles si on les compre ux grndes crêtes rdiles du rorqul bleu (Sibbldus musculus) ; il en déduit que le muscle subscpulire est reltivement moins développé chez Megpter, bien qu e l'omoplte de cette dernière soit proportionnellement plus mssive. A l bse de l fce interne, près du col, s'ouvrent deux trous nourriciers qui sont situés un peu plus hut que ceux de l fce externe. Comme ceux-ci ils s'enfoncent verticlement en direction de l cvit é glénoïde. LE BORD SUPÉRIEUR de l'omoplte forme une courbe très régulière, très proche d'un rc de cercle, étendue sur mm. Comme l' écri t J. STRUTHERS (1888, p. 244) pour l'individu de l Ty River, l corde d e cet rc psse sensiblement pr le milieu de l huteur de l'os. L'épisseur du bord supérieur tteint 57 mm en vnt, près de l'ngle ntérieur. Elle se réduit ensuite et reste comprise entre 15 et 20 m m pendnt l première moitié de son prcours, puis s ' élrgit progressivement pour tteindre 60 mm u niveu de l'ngle postérieur. Ce s vleurs sont supérieures à celles données pr J. STRUTHERS, mis le s vritions sont homologues. Pr contre, et à l'inverse de l mégptèr e écossise, l'ngle ntérieur est dirigé vers l'intérieur, et l'ngle posté-

5 -189 rieur très légèrement incliné vers l'extérieur. L surfce du bord supérieur est spongieuse et devient très irrégulière ux deux extrémités ; l 'ossifiction ne prît ps encore complète. LE BORD ANTÉRIEUR est rectiligne jusque dns son qurt supérieur, où il oblique vers le hut. F.W. TRUE (1904, p. 236) noté une différenc e d'spect de ce qurt supérieur qui se retrouve sur notre individu. L surfce est mince et rrondie en ].fut du bord ntérieur, puis s'élrgi t dns son tiers inférieur. A cet endroit pprît l petite crête mouss e correspondnt à l'épine, et le dimètre trnsversl du bord ntérieu r tteint 75 mm. Au même niveu et très légèrement vers l'intérieur se trouve une petite rugosité correspondnt à une pophyse cromienne : c' est en effet l position qu'occupe cette pophyse chez Megpter llndei, où elle est très développée (VAN BENEDEN et GERVAIS, 1180, fig. p. 133). LE BORD POSTÉRIEUR est rectiligne. Contrirement à l jubrte de l Ty River, il est un peu plus court que le bord ntérieur. S surfce est très régulièrement rrondie, lisse, sns rugosités ni sillons vsculires. Il s'mincit progressivement vers le hut. LA PARTIE INFÉRIEURE DE L ' OMOPLATE est très mssive, surtout du côté externe de l'os. Le col un dimètre ntéropostérieur de 347 mm. En dessous du col se trouvent de nombreux trous nourriciers. L cvité glénoïde (fig. 1, c) est peu creusée, vec une surfce très irrégulièr e suf dns s prtie centrle. Elle est en forme d'ellipse peu pltie dont le grnd xe longitudinl dépsse 320 mm et le petit xe trnsversl. tteint 245 mm. Elle est bordée d'un sourcil glénoïdien très épi s vers l'rrière et vers l'extérieur qui, vers l'vnt, s'mincit en devenn t trnchnt. Tout à fit en vnt se trouve une petite tubérosité mssive, correspondnt à l'pophyse corcoïde, dirigée vers l'vnt et très légère - ment vers l'intérieur. Cette pophyse est réduite, beucoup plus qu e chez le jeune mâle de l Ty River (STRUTHERS, 1888, pl. X, fig. 8). Sur l'extérieur de celle-ci le bord de l cvité glénoïde est légèremen t échncré. F.W. TRUE (1904, p. 236) signle qu'un corcoïde rudimentir e peut être discerné sur les spécimens des U.S.A., du Groenlnd e t d'ecosse, mis ne donne ucun détil sur cette formtion. A l'rrière d e l cvité glénoïde, u-dessus du sourcil, se trouve une petite rugosité. Les dimensions comprtives de l'omoplte sont données dns l e tbleu 1. Nous y vons reporté toutes les mensurtions publiées qu e nous vons pu retrouver. Elles sont pour l'essentiel reprises du tble u de F.W. TRUE (1904, p ), à prtir duquel elles ont été reclculée s (TRUE ne donne ps les dimensions, mis les pourcentges de celles-ci pr rpport à l longueur du crâne) ; celles données pr J. STRUTHER S (1888, p. 244), citées pr F.W. TRUE, ont permis de vérifier nos clculs. Nous y vons intégré l'omoplte de Megpter mericn décrite p r P. FISCHER (1881, p. 59), insi que l 'omoplte, décrite pr G. CUVIER (1.836, p. 300), du «rorqul du Cp» qui est devenu le type de Megpter llndei. Nous y vons inclus deux omopltes du Muséum d'histoire Nturelle de Pris, d'origine inconnue, et ttribuées à M. boops p r P. GERVAIS (1871, p. 89), puis pr P. FISCHER (1881, p. 59), enfin p r P.J. VAN BENEDEN et P. GERVAIS (1880, p. 128), bien que ces trois publi-

6 Tbleu 1 : Megpter novenglie, dimensions comprées de l'omoplte, en mm. ro w ro d Muséum de Pris Dimensions clculées d'près F.W. TRUE (1904) w W ô W cc ~ ~ ÿ h w P, p~., ro v À v c âk7 C7., â 02 v w Û fa W n Q O 02 w v ô W ~. ~ ) É H,z ti H g v ro El. Ô Ot N ) H v d.i'.. ~ o E-4 ÿ ~ y.o ^. ro g: H.< y Vi ro A O U v m m U m n Q Ui 3~ y Û ÿ ~ m 0. ro m ro :o o x d ', ~ Ô W O U ~ d ro P, N. o e. m U O ro ro d O ro., H cô M W U C7 v Plus grnd dimètre n - téropostérieur (= ion- d : d : d : 966 gueur de l'os) g : g : g : Huteur, du bord de l cvité glénoïde u mi - lieu du bord supérieur D i m è t r e ntéroposté - rieur de l cvité glé - noïde Dimètre trnsversl de l cvité glénoïde

7 -191 ctions donnent des mensurtions contrdictoires'. Il pprît à l lecture de ce tbleu que notre individu, bien que jeune, est de trè s grnde tille : ses dimensions ne sont dépssées que pr l'une de s omopltes du Muséum, à condition de retenir les plus grndes dimensions publiées. Notre mégptère serit donc, dns le meilleur des cs, l seconde pr l tille de toutes celles dont les dimensions ont ét é fournies ; si les chiffres de P.J. VAN BENEDEN et P. GERVAIS se révélient inexcts, ce serit l plus grnde omoplte jmis décrite dns cett e espèce. b) LA VERTÈBRE (fig. 2,, b, c). Le nombre des vertèbres chez Megpter est ssez discuté. Il y 14 vertèbres dorsles pour l mjorité des uteurs (FLowER, 1864, p. 387 ; GRAY, 1866, p. 123 ; VAN BENEDEN et GERVAIS, 1880, p. 132 ; FISCHER, 1881, p. 57 ; STRUTHERS, 1888, p. 441 ; TRUE, 1904, p. 232). II n'y en urit que 1 3 pour E. BOURDELLE et P.-P. GRASSÉ (1955, p. 351). L vertèbre dont nous disposons est une dorsle moyenne, compris e entre l sixième et l neuvième, puisque l'inclinison du processu s épineux sur l'xe du centrum est presque nulle ; les critères de détermintion du rng de l vertèbre, tels que les expose J. STRUTHERS (1888, p. 443, 640 et 651), confirment cette hypothèse. LE CENTRUM est mssif, à section cordiforme, hut de 238 mm e n vnt. Son dimètre trnsversl mximl est de 278 mm. Son dimètr e ntéropostérieur tteint 143 mm sur l fce ventrle ; il est un peu plus grnd dns l prtie supérieure puisqu'il est de 160 mm en dessous d u déprt des pophyses trnsverses. Ces dimensions sont nettement supérieures à celles données pr J. STRUTHERS (1888, p. 444) pour le jeun e mâle de l Ty River : l longueur du centrum est 4 in. 7/8 pour l sixième dorsle (123,8 mm), croît jusqu'à 6 inches (152 mm) pour l dixième dorsle, et tteint un mximum de 6 inches 3/8 (161,5 mm ) pour l qutorzième. L huteur du centrum de l sixième à l neuvième croît de 178 à 181 mm. Au même niveu l lrgeur du centrum est à peu près constnte et est de 228,6 mm. Ces vleurs sont églement supérieures à celles relevées pr F.W. TRUE (1904, p. 96) pour M. osphyi, qui présente des vertèbres dorsles dont l longueur du centrum croî t de 2 inches (50,8 mm) pour l première à 5 inches (127 mm) pou r les cinq dernières. LES FACES LATÉRALES ET LA FACE SUPÉRIEURE DU CENTRUM sont dépri - mées longitudinlement et portent de nombreux trous nourricier s (fig. 2 ). Il y sur les fces ltérles, en vnt et en rrière, de s reliefs d'insertions ligmentires orientés suivnt l'xe de l'os. Un e crène ventrle rudimentire existe à l'rrière du centrum, ce qui con - firme l position moyenne de notre vertèbre dns l série des dorsles. L fce ntérieure et l fce postérieure sont plnes, vec de nombreuses rugosités disposées rdilement. 1. Les recherches que nous vons effectuées u Muséum d'histoire Nturell e à Pris ne nous ont ps permis de retrouver ces pièces. Il semble donc qu'elle s soient perdues. Ce serit lors notre individu qui constituerit le record de tille.

8 192 LE CANAL NEURAL est hut de 94 mm et lrge de 180 mm. Il est semi - circulire et s voûte porte une tubérosité médine. Il est légèremen t symétrique, comme le sont ussi les pophyses trnsverses et l'pophyse épineuse. Cette symétrie est fréquente chez les Cétcés, comm e l'ont souligné P.J. VAN BENEDEN et P. GERVAIS (1880, p. 19) et E.J. SLIJPER (1936, p ). LES APOPHYSES TRANSVERSES sont volumineuses et nettement relevée s vers le hut à leur extrémité distle (fig. 2, b) ce qui, d'près F.C. FRASER (communiction personnelle), est crctéristique d'un individu jeune. Le bord ntérieur des pophyses trnsverses est ssez mince et montr e d'importntes insertions musculires. Le dimètre ntéropostérieur de s pophyses est de 101 à 109 mm u déprt et s'élrgit jusqu'à 145 mm ux extrémités. Le dimètre dorso-ventrl vrie de 60 à 62 mm u déprt jusqu'à 75 et 77 mm vers le bord distl. Il y des trous nourriciers et des sillons vsculonerveux en grnd nombre. L'rc neur l b 20 cm Fig. 2. L vertèbre de jubrte, Megpter novenglie. : vue ltérle ; b : vue de fce ; c : vue de dessus. c

9 porte deux zygpophyses ntérieures. Ce sont des lmes à bord inférieur trnchnt, hutes de 120 mm environ, et dont les bords externes son t distnts de 130 mm. L'pophyse épineuse est subverticle, à bord ntérieur trnchnt et à bord postérieur rrondi. Son dimètre ntéropostérieur est à peu près constnt (160 mm) et son dimètre trnsvers l diminue de 35 mm vers l bse à 27 mm u sommet. S surfce est lisse, vec quelques sillons vsculonerveux. L' pophyse épineuse es t légèrement inclinée sur l droite. Dimensions de l vertèbre : Huteur totle : 630 mm. Dimètre trnsversl mximl : 850 mm. Huteur du centrum : 238 mm. Dimètre trnsversl du centrum : 278 mm. Longueur mximle du centrum : 160 mm. Huteur de l'pophyse épineuse u-dessus du cnl neurl 320 mm. III) CONCLUSION L'omoplte et l vertèbre de Megpter novenglie qui ont ét é mises à notre disposition sont deux pièces ostéologiques intéressntes : tout d'bord prce que les squelettes de comprison sont rres dn s les collections, ensuite cr ces deux os ont pprtenu à un niml d e tille exceptionnelle, et certins crctères ntomiques sont développé s à un degré rrement tteint. Les squelettes de jubrtes dultes sont rres ; il en est d'illeur s de même pour de très nombreux Cétcés, même pour les plus grnd s et ceux qui sont exploités industriellement ; notre connissnce de s Cétcés ctuels est encore très imprécise (BUDKER, 1957 ; HEUVELMANS, 1958 et 1965). Le Muséum Ntionl d'histoire Nturelle ne compti t en 1880 qu'un seul squelette complet de mégptère, celui du «rorqu l du Cp» de G. CUVIER (VAN BENEDEN et GERVAIS, 1880, p. 118) et divers os de l mégptère du Nord, en prticulier deux omopltes de provennce inconnue. Le British Muséum (N.H.) ne possède ctuellemen t ucun squelette dulte (FRASER, communiction personnelle). Il exist e un squelette à Dundee (STRUTHERS, 1888) et un squelette à Liverpoo l (GRAY, 1864), tous deux d'individus juvéniles. Plusieurs restes osseu x sont u Muséum de Bordeux (FISCHER, 1881). F.W. TRUE (1904, p. 212 ) dénombre cinq squelettes ux U.S.A. (Wshington, Phildelphie, Nigr Flls, Milwukee). P.J. VAN BENEDEN et P. GERVAIS (1880, p. 124) e n comptent un dns chcun des Musées de Copenhgue, Leyde (squelett e de jeune, déjà signlé pr FLOwER 1864, p. 397), Bruxelles (individ u presque dulte selon FLOWER, 1864, p. 397), Louvin (un jeune d'prè s FLOWER, 1864, p. 418), Lund, Berlin et Léningrd. Le Muséum d'histoir e Nturelle de Lyon ne possède comme Mysticète qu'un squelette comple t de Blenopter physlus et divers restes correspondnt à deux utre s individus de l même espèce, plus quelques fnons ; il n'y ucun os de Mégptère. Notre jubrte est un individu de très grnde tille. L'omoplte es t beucoup plus volumineuse que toutes celles dont les dimensions ont ét é publiées ; une seule l dépsse, mis les mensurtions en sont contrdictoires, selon qu'elles sont prises dns P. GERVAIS (1871, p. 89),

10 194 h en c m I 70 I I f 1 I en c m L en m Fig. 3. ) Vritions reltives de l longueur et de l huteur du scpulum. * : individu étudié ; * : omoplte du Muséum de Pris, les mensurtions diverses ; : utres individus ; h : huteur du scpulum ; 1 : longueur du scpulum. b) Longueur du squelette en fonction de l huteur du scpulum. o : M. osphyi ; : utres individus ; h : huteur du scpulum ; L : longueur totl e du squelette. c) Longueur du squelette en fonction de l longueur du scpulum. o M. osphyi ; 1 : longueur du scpulum ; L : longueur totle du squelette. On noter l position prticulière de M. osphyi.

11 -195 P FISCHER (1881, p. 59) ou P.J. VAN BENEDEN et P. GERVAIS (1880, p. 128). L pluprt des ouvrges de vulgristion ccordent u genre Megpter une tille mximle de 15 m. F.W. TRUE (1904, p ) donne les dimensions mesurées de 1899 à 1901 dns deux sttions de pêche de Terre - Neuve. L longueur moyenne s'étblit à 13,62 m pour l premièr e sttion et à 11,05 m pour l seconde, les extrêmes étnt de 7,92 m e t de 14,33 m. D'utres dimensions sont encore fournies pr F.W. TRUE : B. RAWITZ mesuré en Norvège (Ile ux Ours) 4 individus de 10,5 à 14,25 m (moyenne : 12,71 m) ; le même uteur cite ussi les mensurtions publiées pr A.F. Cooxs (31 jubrtes de 6,27 à 17,70 m, moyenne : 12,42 m), tout en présumnt qu'elles ont été prises le long de l cour - bure du dos. Le jeune mâle de l Ty River (Ecosse) décrit p r J. STRUTHERS ( ) ne dépssit ps 12 m. L'individu échoué en sur les côtes de Vendée tteignit 13 m (FISCHER, 1881, p. 56). L jubrte cpturée ux Bermudes en 1942 mesurit 11,58 m (WHEELER, 1943). Le plus grnd exemplire jmis signlé est une vieille femell e prise ux Bermudes en 1665 : elle étit longue de 26,82 m et étit ccompgnée d'une utre femelle de 18,29 m. Cette référence est due à u n uteur nonyme et F.W. TRUE qui l reprend ne précise ps si le s longueurs ont été prises en courbe ou suivnt une horizontle ; ce témoignge est à l fois trop ncien et trop imprécis pour qu'il soit possible d'en tenir compte, mis ni P.J. VAN BENEDEN et P. GERVAIS (1880) n i J. STRI THERS (1888) n'excluent l'existence d'nimux de cette tille, estimnt seulement qu'il ne peut s'gir que de cs très rres. Nous vons trcé l courbe représentnt les vritions de longueu r du scpulum en fonction de s huteur (fig. 3, ), puis celles représentnt l longueur du squelette en fonction de l huteur de l'omoplt e (fig. 3, b) et en fonction de l longueur de l'omoplte (fig. 3, c) ; les différents points obtenus se réprtissent selon une droite dont un seul individu s'écrte frnchement (le type de M. osphyi Cope) ; nous vons prolongé cette droite pour voir une idée de l longueur du squelett e de notre individu. L fig. 3, b donne une longueur très légèrement inférieure à 16 m et l fig. 3, c une longueur voisine de 17 m. Etnt donné qu'il s'git de l longueur du squelette, nous pouvons ffirmer sns grn d risque d'erreur que notre niml pprochit 18 m, tout en n'étnt ps encore dulte. L comprison des dimensions de l vertèbre vec celle s fournies pr J. STRUTHERS et F.W. TRUE donne un résultt équivlent. Nous vons rppelé que l réduction des pophyses cromienne e t corcoïde est typique du genre Megpter. Cette réduction est plus o u moins complète. Cependnt l'omoplte de M. bellicos Cope, figurée pr F.W. TRUE (1904, pl. XXXIV, fig. 4) est celle qui ressemble le plus à l nôtre pr le degré de réduction de ces pophyses. Il est curieux d e constter que son origine géogrphique (Sint-Domingue) est l mêm e que celle présumée pour notre individu. Si on ne distingue ctuellemen t qu'une seule espèce dns le genre Megpter, le problème de l différencition de plusieurs sous-espèces ou formes géogrphiques n'est p s encore résolu ; il ne pourr l'être que lorsqu'on disposer d'un mtérie l suffisnt et lorsque le détil des migrtions des jubrtes ser connu. A ce moment, peut-être, le mximum de réduction des pophyses d e l'omoplte ser-t-il considéré comme ynt une vleur systémtique... Enfin, si nous rendons grâce à l Presse locle de nous voir mis

12 -196 sur l piste d'un niml intéressnt, nous nous permettrons de regrette r que le journliste qui «décrivit» les pièces osseuses n'it ps demndé u prélble l'vis d'un mmmlogiste compétent ; cel lui urit évité d'ccumuler un tel nombre d'erreurs en si peu de lignes... Présenté à l Section d ' Histoire nturelle générle en s sénce du 20 jnvier BIBLIOGRAPHIE SOMMAIR E BENEDEN P.J. VAN et GERVAIS P. (1880). Ostéogrphie des Cétcés vivnts e t fossiles. Arthus Bertrnd édit., Pris, 1 vol. texte, 634 p. nombreuses fig., 1 vol. tls, LXIV pl. BOURDELLE E. et GRASSÉ P.-P. (1955). Ordre des Cétcés, in P.-P. GRASSÉ, Trité de Zoologie, Msson édit., Pris, t. XVII, fsc. 1, p , fig BUDSER P. (1957). Bleines et bleiniers. Horizons de Frnce édit., Pris, 193 p., XXXII pl. CUVIER G. (1836). Recherches sur les ossements fossiles. IV édit., t. VIII, E. d'ocgne édit., Pris, 332 p. DuvERNoY M. (1851). Mémoire sur les crctères ostéologiques des genre s nouveux des Cétcés vivnts ou fossiles. Ann. Sei. Nt., sér. 3, Zoologie, t. 15, p. 1. FISCHER P. (1881). Cétcés du Sud-Ouest de l Frnce. Actes Soc. Linn. Bordeux, vol. XXXV, sér. 4, t. V, 219 p., VIII pl. FLOWER W.H. (1864). Notes on the skeletons of whles in the principl Museums of Hollnd nd Belgium, with description of two species pprentl y new to science. Proc. Zool. Soc., London, 1864, p , 17 fig. GERVAIS P. (1871). Remrques sur l'antomie des Cétcés de l division de s Blénidés, tirées de l'exmen des pièces reltives à ces nimux qui son t conservées u Muséum. Nouv. Arch. Mus. Hist. Nt. Pris, t. VII, p , pl. III-X. GRAY J.E. (1864). On the cetce which hve been observed in the ses surrounding the British Islnds. Proc. Zool. Soc., London, 1864, p , 24 fig. GRAY J.E. (1866). Ctlogue of Sels nd Whles in the British Museum. (N.H.), London, 402 p., 101 texte-fig. B.M. GRAY J.E. (1870). Observtions on the Whles described in the «Ostéogrphi e des Cétcés» of MM. VAN BENEDEN et GERVAIS. Ann. Mg. Nt. Hist., sér. 4, vol. 6, p HEUVELMANS B. (1958). Dns le sillge des monstres mrins. 1 : le Krken e t le Poulpe colossl. Pion édit., Pris, 498 p., 36 texte-fig., 4 crtes, XXIX pl. HEUVELMANS B. (1965). Le Grnd-Serpent-de-Mer. Le problème zoologique et s solution. Pion édit., Pris, 751 p., 122 texte-fig., 2 crtes, XC pl. LESSERTISSEUR J. et SABAN R. (1967). Squelette ppendiculire, in P.-P. GRAssÉ, Trité de Zoologie, Msson édit., Pris, t. XVI, fsc. 1, p , fig RoLLAND G. (1968). Le Brontosure fit de vieux os. Une curieuse découverte. L Tribune - Le Progrès, édition Vllée du Gier, 15 juin SLIJPER E.J. (1936). Die Cetceen. Vergleichend-ntomisch und systemtisch. Ein Beitrg zur vergleichenden Antomie des Blutgef5ss-, Nerven-und Muskelsystems, sowie der Rumpfskelettes der Sâugetiere mit Studien über di e Theorie des Aussterbens und der Foetlistion. Cpit Zoologic, L Hgue, vol. VII, prt. 1-2, 590 p., 256 texte-fig. STRUTHERS J. ( ). On some points in the ntomy of Megpter longimn. Journ. of Ant., Edinburgh, vol. XXII, 1888, N.S. vol. II, prt. 1, p , pl. V-VI, prt. 2, p , 5 tb., pl. X-XII, prt. 3, p , 3 tb. et p , 1 tb. ; vol. XXIII, 1889, N.S. vol. III, prt. 3, suite, p , 3 tb., 1 pl., prt. 4, p , 1 tb., et p , 2 tb. TRuE F.W. (1904). The Whlebone whles of the western North Atlntic compred with those occuring in the europen wters, with some observtions o n the species of the North Pcifie. Smiths Contrib. to Knowledge, Wshington, vol. XXXIII, 332 p., 97 texte-fig., L pl. WHEELER J.G.F. (1941). On Humpbck whle tken t Bermud. Proc. Zool. Soc., London, 1941, t. 111, p WHEELER J.G.F. (1943). On Humpbck whle tken t Bermud in Fro c Zool. Soc., London, 1943, t. 113, p

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