Livre Vert de la Commission Européenne sur: LE FINANCEMENT A LONG TERME DE L ECONOMIE EUROPEENNE. {SWD(2013) 76 final}

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Livre Vert de la Commission Européenne sur: LE FINANCEMENT A LONG TERME DE L ECONOMIE EUROPEENNE. {SWD(2013) 76 final}"

Transcription

1 Livre Vert de la Commission Européenne sur: LE FINANCEMENT A LONG TERME DE L ECONOMIE EUROPEENNE {SWD(2013) 76 final} REPONSE DE L OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE OEE - 48 rue de Provence Paris France Tél. : +33 (0) Fax : + 33 (0) contact@oee.fr Siret :

2 L OEE apporte sa contribution aux questions posées par le Livre Vert qui concernent l épargne des Européens. Question 1: Etes-vous d accord avec l analyse ci-dessus en ce qui concerne la fourniture et les caractéristiques du financement à long terme? 3 Question 2: Avez-vous un avis sur la meilleure manière de définir le financement à long terme? 6 Question 4: Comment le rôle des banques de développement nationales et multilatérales peut-il soutenir au mieux le financement de l investissement à long terme? La coordination entre ces banques pourrait-elle être améliorée aux fins des objectifs politiques de l Union? Comment les instruments financiers au titre du budget de l Union pourraient-ils être mis en œuvre afin d apporter un meilleur appui à l investissement à long terme dans la croissance durable? 7 Question 6: Dans quelle mesure et comment les investisseurs institutionnels peuvent-ils être amenés à jouer un plus grand rôle dans le paysage changeant du financement à long terme? 7 Question 10: Les réformes prudentielles en vigueur ou programmées ont-elles des effets cumulatifs sur le niveau et la cyclicité du volume total des investissements à long terme et dans l affirmative, quelle est l importance de ces effets? Comment répondre au mieux à un impact éventuel? 8 Question 15 : Quels sont les avantages et inconvénients des différents modèles d épargne disponibles dans l ensemble de l UE? Est-il possible d élaborer un modèle européen? 8 Questions 17 et 19: Quelles considérations devraient être prises en compte pour établir au niveau national les incitations adéquates à l épargne longue? En particulier, comment utiliser les incitations fiscales pour encourager l épargne à long terme de manière équilibrée? Un renforcement de la coordination fiscale dans l UE permettrait-il de favoriser le financement de l investissement de long terme? 10 Question 24 : Dans quelle mesure l intégration accrue d informations financières et non financières contribuera-telle à offrir un aperçu plus clair des performances à long terme d une entreprise et à de meilleures décisions d investissement? 11 Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 2

3 Sources de financement à long terme et caractéristiques de l investissement à long terme Question 1: Etes-vous d accord avec l analyse ci-dessus en ce qui concerne la fourniture et les caractéristiques du financement à long terme? 1. Comme le souligne justement le Livre Vert, c est l épargne des ménages, qui assure l essentiel du financement de l économie. En 2012, l épargne nette des ménages des pays de l Union Européenne s est ainsi élevée à 440 milliards d euros, sur un total des agents résidents de ces pays de 509 milliards, soit 86%. Il convient donc de veiller à favoriser l épargne des ménages, particulièrement l épargne longue correspondant à leurs besoins, par des dispositifs fiscaux et réglementaires stables et en évitant les distorsions qui éloignent les investisseurs d une allocation optimale de leurs placements, tant dans leur intérêt que celui de l économie. 2. Il convient d analyser l épargne des ménages en détail, dans ses différentes composantes : l épargne sur une période donnée est constituée de placements financiers et de placements non financiers et elle est diminuée par la variation de l endettement. L épargne des ménages européens en 2011 En milliards d'euros En % du Revenu disponible brut (1) Investissements non financiers 690 8% (2) Placements financiers 525 6% (3) Variation de l'endettement 138 2% (4) Epargne brute: (1) +(2)-(3) % En 2011, année la plus récente pour laquelle nous disposons de statistiques pour l ensemble des pays de l Union Européenne, le poste le plus important était constitué d investissements non financiers, qui sont, dans le cas des ménages, principalement consacrés à l acquisition de logements et aux travaux dans ces logements. Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 3

4 3. S agissant des placements financiers dirigés vers les autres agents économiques, l évolution récente est caractérisée par une baisse qui devrait susciter l inquiétude. 14% Taux de placements financiers des ménages européens (placements financiers/revenu disponible brut) 13% 12% 11% 10% 12% 10% 11% 12% 12% 12% 13% 12% 10% 9% 8% 7% 6% 8% 8% 8% % Les causes principales de ce phénomène sont les suivantes: - La baisse des prix de l immobilier qui se produit dans une majorité de pays dans un contexte de baisse de la production de crédits, diminue le volume des liquidités qui était notamment alimenté jusqu en 2008 par le réinvestissement des plus-values réalisées par les vendeurs. - Dans plusieurs pays, une part croissante de la population, en particulier les chômeurs, souffrent d une baisse de leur revenu et doivent puiser dans leurs actifs financiers pour tenter de préserver leur niveau de vie. - La faible rentabilité des placements financiers résultant de taux d intérêt très bas, voire négatifs en termes réels, conduit certains ménages à compenser la baisse de leurs revenus financiers par un prélèvement sur leur capital et en détourne d autres vers des produits financiers proposés à l étranger ou dans l immobilier de rapport. Ces phénomènes sont aggravés par un alourdissement massif de la fiscalité de l épargne dans certains pays. Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 4

5 4. En Europe, à la différence des Etats-Unis, l intermédiation joue un rôle fondamental pour recycler l épargne des ménages vers les agents économiques qui ont des besoins de financement (entreprises et administrations publiques) et cette caractéristique est devenue encore plus marquée dans les quinze dernières années. L intermédiation financière canalise plus des quatrecinquièmes de l épargne financière des ménages. La surabondance d informations financières et la globalisation des enjeux économiques rendent très difficile la gestion en direct d un portefeuille de valeurs mobilières et les coûts de participations et de transactions sont élevés. Par ailleurs, de nombreuses erreurs d allocation ont été observées, n incitant pas à un retour vers les marchés. Dès lors, la finance directe ne se développe plus. Même s il ne faut pas décourager l actionnariat individuel de proximité ou dans les grandes sociétés cotées, il est donc essentiel de ne pas entraver l intermédiation financière, qui est particulièrement sensible aux changements du cadre réglementaire. Il convient également de renforcer la confiance des particuliers dans leur système bancaire et d assurances. Répartition des placements financiers des ménages européens en Placements financiers intermédiés 78% 86% Dont produits bancaires 39% 55% Dont produits d'assurance 38% 31% Placements financiers non intermédiés 22% 14% Dont titres de créance 16% 17% Dont actions et autres participations 6% -3% Total des placements financiers 100% 100% 5. Pour soutenir le rôle de l épargne des ménages dans le financement de l investissement de long terme, il faut d abord se placer du point de vue des épargnants, un point qui nous parait insuffisamment analysé dans le Livre Vert. Les motivations de l épargne peuvent être de court terme ou de moyen terme (l épargne de projet), ce qui impose une transformation des échéances par le système financier. Cependant, la transformation ne fait pas disparaître les risques: il n est pas possible d offrir aux épargnants des revenus garantis élevés sans risque, sauf à faire peser ce risque sur les Etats, ce qui n est aujourd hui plus possible. Ce constat vaut pour les promesses sur le niveau des retraites, et plus encore pour les produits liquides. Les risques portés par les épargnants doivent leur être présentés de manière transparente. Les garanties proposées devraient être compatibles avec la nécessité d une saine répartition des risques dans l économie, et avec le coût financier de cette assurance de portefeuille. 6. Les motivations d épargne peuvent aussi être de long terme (préparation de la retraite et protection contre les conséquences financières du risque de dépendance dans le grand âge), ce qui permet aux intermédiaires, notamment ceux qui gèrent l épargne individuelle ou collective constituée pour la préparation de la retraite, de se concentrer sur la gestion des risques et l optimisation des performances. Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 5

6 De même, il est important d analyser de manière rigoureuse les attitudes face au risque et la préférence supposée pour les produits liquides, qui sont deux notions différentes. Il n est pas prouvé que l aversion au risque des ménages ait augmenté 1. C est plutôt leur perception du risque qui a changé à la suite des crises répétées, et ces interrogations ont d ailleurs été largement partagées par les professionnels des marchés, et par les chercheurs 2. Il n en demeure pas moins que les épargnants peuvent être sujets à certains biais de comportement comme la surestimation des faibles probabilités 3, en particulier à la suite des crises financières répétées. L éducation financière peut dans une certaine mesure compenser ces biais. L absence d éducation financière ne dissuade pas les épargnants d acheter des produits risqués, mais elle rend moins probables les déconvenues et ensuite le retrait complet du marché. La réglementation de protection de l épargne, et l offre de produits intermédiés dont la nature et le degré de risque sont clairement exposés sont donc des leviers pour que les épargnants européens participent indirectement au financement des entreprises de manière durable. 7. Enfin, L analyse des besoins de financement doit se faire pays par pays et par taille d entreprise: les taux d endettement des entreprises sont très variables d un pays à l autre, et selon leur taille. Leur efficacité opérationnelle, leur rentabilité, leur compétitivité et leur qualité de management sont aussi très variables. Cette analyse permettra de constater que tous les pays ne manquent pas de financements de long terme, voire que certains en sont même excédentaires. Il ne suffira pas d augmenter les flux de financement pour surmonter les difficultés que connaissent les entreprises dans une majorité de pays européens. Question 2: Avez-vous un avis sur la meilleure manière de définir le financement à long terme? Une économie a besoin de financements de toutes durées, courtes, moyennes ou longues, tant du côté de l offre que de la demande. Le financement de long terme met en jeu les grands enjeux des sociétés européennes: les services à fournir à une population vieillissante, le maintien des emplois en Europe, la cohésion familiale et sociale, le développement urbain, la qualité de l environnement L investissement à long terme se définit non seulement par ses emplois (actifs peu ou pas liquides dont la rentabilité nécessite un engagement dans la durée) mais aussi par ses ressources (existence de passifs suffisamment stables pour gérer le risque de liquidité des actifs sur un horizon de long terme). De ce point de vue, le financement à long terme de l économie suppose l existence d une épargne suffisamment stable, quel que soit son support. Le lien entre ces ressources et ces emplois peut être effectué par les intermédiaires financiers et par les marchés. Ce serait une erreur de croire que les marchés financiers ont nécessairement une vue à court terme: le niveau très bas des taux d intérêt actuels suffirait à démontrer le contraire. Le poids des marchés est beaucoup plus faible en Europe qu aux Etats-Unis et des marges existent pour les 1 Martin Weber, Elke U. Weber, Alen Nosic, «Who takes risks, when and why : determinants of changes in investor risk taking, Publication de l OEE, octobre Barro, R.J., (2009), Rare disasters, asset prices, and welfare costs, American Economic Review, 99, De Palma et Picard (2010) : «L impact de la crise sur l attitude face au risque», publication de l OEE Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 6

7 développer. Cependant cette mutation ne sera pas immédiate, et il convient donc aujourd hui de préserver la capacité des intermédiaires à assurer ces financements. Le bouleversement de la structure des grandes masses de ressources et d emplois financiers ferait courir un risque systémique considérable. Question 4: Comment le rôle des banques de développement nationales et multilatérales peut-il soutenir au mieux le financement de l investissement à long terme? La coordination entre ces banques pourrait-elle être améliorée aux fins des objectifs politiques de l Union? Comment les instruments financiers au titre du budget de l Union pourraient-ils être mis en œuvre afin d apporter un meilleur appui à l investissement à long terme dans la croissance durable? Il conviendrait que de prendre en en compte l existence d une catégorie spécifique d investisseurs de long terme qui doivent être réglementés et supervisés de manière adaptée. Améliorer le financement à long terme de l économie européenne Les investisseurs institutionnels Question 6: Dans quelle mesure et comment les investisseurs institutionnels peuvent-ils être amenés à jouer un plus grand rôle dans le paysage changeant du financement à long terme? 1. Comme les épargnants individuels, les investisseurs institutionnels déterminent leur allocation d actifs en fonction de leurs contraintes propres, et plus précisément de leurs contraintes de passif. Or les déficits des organismes sociaux (en particulier les institutions de retraite) diminuent progressivement leurs réserves, ce qui a deux conséquences: o o Les montants de capitaux disponibles pour le financement de l économie diminuent La contrainte de liquidité sur la gestion institutionnelle s accroît car une grande proportion des réserves est destinée à être mobilisée dans un proche avenir pour servir des prestations. L horizon temporel se raccourcissant, les institutionnels ne peuvent plus investir en fonds propres des entreprises. Ils se concentrent sur des produits de taux d intérêt moins risqués et moins rentables. Le retour à l équilibre des administrations publiques de sécurité sociale et des institutions de retraite serait donc un facteur favorable à l investissement de long terme. 2. La contrainte de passif joue également sur les sociétés d assurance vie qui proposent des contrats garantissant une rémunération minimum à leurs clients, tout en laissant la possibilité à ces derniers de sortir à tout moment de leurs contrats. Il faut donc favoriser des contrats garantis à l échéance d une période fixe, en particulier des contrats d épargne retraite individuelle qui ne peuvent, sauf exception, être dénoués qu à l âge de la retraite. Il faut aussi favoriser les contrats d épargne longue qui favorisent la mutualisation intergénérationnelle des Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 7

8 risques de rendement. Ceci n est possible que dans un cadre incitatif des épargnants de manière à éviter les comportements de sortie opportuniste en phase récessive. 6 Le rôle des investisseurs institutionnels sur certains compartiments du marché devrait être accru. Il en est ainsi, notamment, du capital-investissement qui souffre en Europe d une diminution du volume des levées de fonds. Mais pour que les sociétés d assurances et les fonds de pension puissent retourner vers ces placements, il faut que leur coût en fonds propres ne soit pas alourdi de manière excessive par la réglementation prudentielle (Solvabilité 2). Question 10: Les réformes prudentielles en vigueur ou programmées ont-elles des effets cumulatifs sur le niveau et la cyclicité du volume total des investissements à long terme et dans l affirmative, quelle est l importance de ces effets? Comment répondre au mieux à un impact éventuel? La conception qui a présidé à la définition des règles comptables et prudentielles des banques et des sociétés d assurances n est pas favorable aux engagements longs des intermédiaires financiers, que ce soit en actions ou en titres de créance à long terme émis par les entreprises. A ce stade, il conviendrait au moins: - que la calibration des règles de Solvabilité 2 soit modifiée afin de ne pas bloquer la titrisation des crédits, qui peut jouer un rôle utile si elle est maîtrisée 7. - De renoncer ou de profondément modifier le ratio de liquidité à long terme (Net Stable Funding Ratio). Les propositions actuelles raccourciraient considérablement l horizon de la transformation bancaire et compromettraient sérieusement le financement des investissements de long terme. Au niveau actuel des engagements, le ratio impliquerait une augmentation des emprunts des banques de 250 milliards d euros par an jusqu en 2017, un montant que le marché ne pourra pas absorber. Facteurs transversaux favorisant l épargne et le financement de long terme Question 15 : Quels sont les avantages et inconvénients des différents modèles d épargne disponibles dans l ensemble de l UE? Est-il possible d élaborer un modèle européen? Des différences existent dans les choix sociaux des Européens, par exemple dans le domaine du financement des retraites mais aussi dans les attitudes face au risque. Les modes de financement de l économie varient de ce fait d un pays à l autre. Ces différences ont un impact sur les comportements d épargne. Une étude récente réalisée pour l OEE montre par exemple que plus le taux de remplacement des revenus du système de retraite publique est élevé dans un pays, plus faible est le taux de détention d actions. La générosité des systèmes de sécurité sociale diminue l incitation à acquérir une formation financière et à investir en Bourse. 6 Gollier, C., (2008), Intergenerational risk-sharing and risk-taking of a pension fund, Journal of Public Economics, Vol 92/5-6, pp , DOI information: /j.jpubeco Le projet actuel de directive prévoit une charge en capital des produits de titrisation comprise entre 7% et 42% selon leur duration (de 1 à 6 ans), ce qui est très supérieur aux charges en capital s appliquant aux actions. Pourtant, les taux de défaut peuvent être très bas, de 007% par exemple pour des produits comme les RMBA. Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 8

9 Il parait donc plus réaliste de mettre en place des produits européens bien définis qui pourraient progressivement s étendre en Europe, plutôt que de définir un «modèle européen» qui ne saurait s imposer par la voie réglementaire. L épargne de projet La réalisation d un projet est l une des motivations d épargne. Des études de marché bancaire ont identifié un segment de population, composé d individus qualifiés de «confiants», qui se projettent sur le moyen terme et dont les objectifs sont centrés sur la réalisation de projets 8. Cette catégorie est représentée dans l ensemble des tranches d âge, même si les moins de 35 ans sont légèrement surreprésentés. Les hommes sont mieux représentés que les femmes dans cette population, ainsi que les artisans, commerçants, chefs d entreprise et cadres moyens. Par ailleurs, selon la même source, l accession à la propriété, qui est l un des motifs privilégiés de l épargne de projet à moyen terme, reste un objectif stratégique pour un grand nombre de particuliers, même si la conjoncture économique contrarie souvent la réalisation de cet objectif. L épargne-logement est le meilleur exemple d une épargne de projet. Dans plusieurs pays européens, il existe un cadre réglementaire et fiscal de l épargne logement (Allemagne, Espagne, France ) mais cette forme d épargne ne se développe plus. Elle présente pourtant un double avantage: - Elle prépare l investissement de long terme le plus significatif pour les ménages - Etant en général constituée progressivement dans le temps en vue d un projet immobilier, c est une ressource stable dans le bilan des banques et elle donne donc à ces dernière des marges de manœuvre pour accroître leurs engagements à moyen-long terme. Une initiative coordonnée entre les Etats européens pourrait leur redonner un attrait, si les conditions de rémunération et la fiscalité étaient favorables. Les Etats qui le souhaitent pourraient faire converger leurs dispositifs nationaux et permettre l utilisation de l épargne logement pour un projet immobilier dans l ensemble des pays qui auraient passé un accord entre eux. Cette initiative favoriserait la mobilité de la main d œuvre en Europe et aurait une portée symbolique positive pour l image de l Europe et du secteur financier. Cette forme d épargne pourrait aussi être élargie à d autres projets comme: o L installation (mariage, naissance) o Le financement des études des enfants (frais de scolarité, loyers) o Les aides aux parents dépendants o Le démarrage d un projet professionnel o La disposition d un capital pour pallier une cessation temporaire d activité professionnelle et lancer une activité culturelle, civique, humanitaire ou pour acquérir une nouvelle formation. Produits d épargne rémunérés selon leur durée de conservation Il pourrait être envisagé de créer un instrument de placement européen dont la rémunération serait liée à l horizon de placement et dont la liquidité à court terme ne serait pas assurée (SICAV long terme, 8 Observatoire Caisse d Epargne, 2009 Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 9

10 Produit européen d épargne retraite avec sortie en rente ). Cet instrument devrait être protégé d une imposition fiscale excessive. Ce produit pourrait financer des projets d infrastructures. Fiscalité Questions 17 et 19: Quelles considérations devraient être prises en compte pour établir au niveau national les incitations adéquates à l épargne longue? En particulier, comment utiliser les incitations fiscales pour encourager l épargne à long terme de manière équilibrée? Un renforcement de la coordination fiscale dans l UE permettrait-il de favoriser le financement de l investissement de long terme? Le contexte actuel de taux d intérêt historiquement au plus bas entraine une rémunération de l épargne en termes réels qui est souvent devenue négative malgré la faible inflation. S ajoute dans certains pays une fiscalité du patrimoine et des revenus de l épargne qui aura pour conséquence inéluctable de faire fondre l assiette imposable en quelques années, et ne pourra qu inciter à des comportements d évasion fiscale. Dans plusieurs pays, les Etats prélèvent des ressources sur l épargne, notamment sur l épargne retraite, pour ramener leur budget à l équilibre. La fiscalité de l épargne est parfois devenue plus lourde que celle des revenus d activité. Les institutions européennes peuvent jouer un rôle utile en rendant largement lisible par l opinion publique les différences existant entre les pays et en démontrant leur caractère nuisible au financement de l économie : Il faut reconnaître que si la libre prestation de services financiers est une réalité sur le marché professionnel, les résultats sur le marché de détail sont beaucoup plus limités à cause des différences institutionnelles et fiscales qui subsistent entre les pays. En matière de fiscalité de l épargne, il serait utile qu une «doctrine européenne» fasse converger les règles fiscales pour permettre la disparition du «biais domestique» qui limite les opportunités de diversification des placements des ménages et les opportunités de financement des entreprises. Une doctrine européenne de la fiscalité de l épargne devrait être fondée sur l intérêt des épargnants eux-mêmes en évitant de fausser la répartition de leurs placements. La fiscalité de l épargne doit être simple et stable. Les incitations devraient porter en priorité sur: Les placements en actions, en particulier de sociétés non cotées. Les actions ont en effet la meilleure performance financière à long terme et il convient de compenser les biais cognitifs qui en éloignent de nombreux épargnants. Les placements en actions à travers des fonds d investissement permettent aux épargnants de limiter leurs risques par la diversification sectorielle et géographique. L épargne salariale, qui est souvent une «épargne de projet», est un cadre privilégié car elle permet d utiliser le levier de l abondement des entreprises. Il convient cependant d éviter que les dispositifs d actionnariat salarié n amènent les ménages à se trouver surexposés aux risques de l entreprise dans laquelle ils travaillent. Les produits d épargne spécifiquement destinés à préparer la retraite ou à se protéger contre les risques de dépendance dans le grand âge. Plus la population sera préparée à la retraite, moins les finances publiques auront à être sollicitées dans le cadre de la solidarité nationale. Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 10

11 Ces deux types de placements répondent à l intérêt des épargnants et sont de nature à permettre le financement d investissements à long terme, car ils sont eux-mêmes par nature effectués dans une perspective longue. Question 24: Dans quelle mesure l intégration accrue d informations financières et non financières contribuera-t-elle à offrir un aperçu plus clair des performances à long terme d une entreprise et à de meilleures décisions d investissement? La contribution des épargnants aux financements en fonds propres des entreprises pourrait être améliorée par des évolutions réglementaires visant à rendre le marché boursier plus compréhensible, par: - l'amélioration de la liquidité et de la profondeur du marché en mettant en place un registre centralisé des transactions comme il en existe aux Etats-Unis. - la clarification et la simplification de l'information des émetteurs lors des opérations et sur une base annuelle. - l'amélioration de l'information des émetteurs sur les opérations par une refonte de la directive "prospectus" dans le sens d'une simplification et d'une rationalisation. - l'allègement des obligations d'information permanente (information réglementée) des émetteurs, particulièrement pour les entreprises moyennes. - la simplification des règles relatives aux franchissements de seuil de participation. Consultation de la Commission Européenne sur le financement à long terme Réponse de l OEE 11

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite

Plus en détail

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Fonds de placement en Suisse Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Table des matières Page Avant-propos 3 Définitions 4 Fonctionnement d un fonds de placement 6 Caractéristiques des fonds

Plus en détail

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES 26, boulevard Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Téléphone : 01 42 47 90 00 - Télécopie : 01 42 47 93 11 - Internet : http://www.ffsa.fr 12 juillet 2007 Observations

Plus en détail

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Sources : Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Loi de finances 2014 : http://www.assembleenationale.fr/14/ta/ta0267.asp Loi de finances rectificatives

Plus en détail

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques La Bourse Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques Le Marché Financier a un double rôle : apporter les capitaux nécessaires au financement des investissements des agents économiques et assurer

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

Les Français, l épargne et la retraite Enquête 2011

Les Français, l épargne et la retraite Enquête 2011 Les Français, l épargne et la retraite Enquête 2011 Le Cercle des Epargnants, partenaire du Groupe Generali A la demande du Cercle des Epargnants et de Generali, le Centre d Etudes et de Connaissances

Plus en détail

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur.

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Bienvenue. Des arguments qui comptent Les points forts des fonds de placement du Credit Suisse. De nets avantages Les fonds de placement:

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

A la découverte de l assurance vie HSBC France

A la découverte de l assurance vie HSBC France A la découverte de l assurance vie HSBC France L assurance vie, le placement qui vous accompagne dans tous vos projets Depuis quelques années, l assurance vie est devenue le placement préféré des Français

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques Les banques en tant qu intermédiaires financiers Qu est-ce qu une banque? Une banque est une entreprise dont l activité principale consiste à recevoir l épargne en dépôt, à accorder des crédits et à fournir

Plus en détail

Comment mieux comprendre la communication financière?

Comment mieux comprendre la communication financière? Comment mieux comprendre la communication financière? AXA Group Solutions Web Shared Services/Digital Studio - Novembre 2012 Focus sur l Investor Day Contacts: Communication interne Groupe : comint@axa.com

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

> Groupama Gan Pierre 1 Une opportunité d investir indirectement dans l immobilier d entreprise

> Groupama Gan Pierre 1 Une opportunité d investir indirectement dans l immobilier d entreprise Immobilier d'investissement > Groupama Gan Pierre 1 Une opportunité d investir indirectement dans l immobilier d entreprise Éligible comme support en unités de compte proposé dans le cadre d un contrat

Plus en détail

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale L anticipation des nouvelles normes environnementales Lors de la constitution d un patrimoine immobilier à travers la création d une nouvelle SCPI, PERIAL Asset Management s efforcera de prendre en compte

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE Édition : décembre 13 MÉMO Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur 1. Optimiser l utilisation des livrets défiscalisés 2. Épargner sans plafond 3. Placer une somme importante sur quelques mois

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Olivier GARNIER David THESMAR 2 juin 2009 Le champ du rapport Point de vue des ménages-épargnants, plutôt que celui du financement de l économie

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE RECOMMANDATION DU CONSEIL Ces Bonnes Pratiques ont été approuvées

Plus en détail

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de

Plus en détail

CLIENT INVESTISSEUR SCPI. Achète des parts de SCPI. Les locataires payent des LOYERS à la SCPI. Distribution de revenus, valorisation du patrimoine

CLIENT INVESTISSEUR SCPI. Achète des parts de SCPI. Les locataires payent des LOYERS à la SCPI. Distribution de revenus, valorisation du patrimoine Investir en SCPI Une SCPI ou Société Civile de Placement Immobilier est un produit d investissement collectif non coté investi en immobilier. L acquisition de parts de SCPI permet à l investisseur d effectuer

Plus en détail

S informer sur. Investir votre épargne : étape par étape

S informer sur. Investir votre épargne : étape par étape S informer sur Investir votre épargne : étape par étape Autorité des marchés financiers Investir votre épargne : étape par étape Sommaire Se poser les bonnes questions avant d investir 03 Prendre contact

Plus en détail

Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple

Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple Laurent Batsch ahier de recherche n 2005-01 Le financement adossé est une des modalités de financement de l investissement

Plus en détail

Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z.

Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z. Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z. 1 Mesdames et messieurs, Une gestion de fortune clairvoyante, réaliste et compétente

Plus en détail

FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? AVANTAGES DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER CONTRAINTES DE LA GESTION «EN DIRECT» LES ATOUTS DES SCPI

FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? AVANTAGES DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER CONTRAINTES DE LA GESTION «EN DIRECT» LES ATOUTS DES SCPI FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? La Société Civile de Placement Immobilier est un organisme de placement collectif qui a pour objet l acquisition et la gestion d un patrimoine immobilier locatif

Plus en détail

Qu est-ce qu une banque?

Qu est-ce qu une banque? Qu est-ce qu une banque? Nathalie Janson 1 Financement de l Activité économique Développement des entreprises nécessite apport de fonds Les entreprises peuvent se financer de façon interne ou externe Les

Plus en détail

Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada

Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada Rôle clé dans la structuration de l industrie du CR Modèle de création d emplois de qualité et

Plus en détail

Peut on taxer les revenus du capital?

Peut on taxer les revenus du capital? Peut on taxer les revenus du capital? observatoire français des conjonctures économiques centre de recherche en économie de Sciences Po www.ofce.sciences po.fr xavier.timbeau@ofce.sciences po.fr 01 44

Plus en détail

123CAPITAL PME. Bénéficiez d une double réduction d impôt : ISF + impôt sur le revenu Sous réserve de conserver votre placement 8 ans minimum

123CAPITAL PME. Bénéficiez d une double réduction d impôt : ISF + impôt sur le revenu Sous réserve de conserver votre placement 8 ans minimum FIP / FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ 123CAPITAL PME Bénéficiez d une double réduction d impôt : ISF + impôt sur le revenu Sous réserve de conserver votre placement 8 ans minimum QUI EST 123VENTURE?

Plus en détail

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Le gouvernement du Canada a annoncé la création du compte d épargne libre d impôt (CELI) à l occasion de son budget de 2008, puis a procédé à son

Plus en détail

Les ménages et le crédit

Les ménages et le crédit Les ménages et le crédit Marseille 16 novembre 2011 1 Tous droits réservés 2011 Objectif et plan PLAN DE LA PRÉSENTATION Etat des lieux : Endettement et surendettement Bien souscrire son crédit immobilier

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

Question 1: Informations sur la personne ou entité interrogée

Question 1: Informations sur la personne ou entité interrogée Juin 2013 QUESTIONNAIRE REPONSE DES AUTORITES FRANCAISES CONSULTATION SUR LES RÉSULTATS DE L ÉTUDE SUR LA SITUATION ACTUELLE ET LES PERSPECTIVES DES SOCIÉTÉS MUTUELLES EN EUROPE Question 1: Informations

Plus en détail

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Congrès Institut des Actuaires 2013 Jean-Pierre DIAZ, BNP Paribas Cardif Emmanuelle LAFERRERE, BNP Paribas Cardif Gildas ROBERT, Optimind Winter

Plus en détail

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France Communiqué de presse Paris, le 20 novembre 2012 CDC Entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts, gère dans

Plus en détail

Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME

Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME Patrimoine Sélection PME Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME Dans un contexte économique et financier difficile, les investisseurs doivent plus que jamais s'entourer de professionnels aguerris,

Plus en détail

guide clarté épargne www.creditmutuel.fr

guide clarté épargne www.creditmutuel.fr guide clarté épargne UNE BANQUE QUI N A PAS D ACTIONNAIRE, ÇA CHANGE L ÉPARGNE. www.creditmutuel.fr AVEC VOTRE CONSEILLER CRÉDIT MUTUEL, ENVISAGEZ L ÉPARGNE DIFFÉREMMENT. Comme toutes les banques, le Crédit

Plus en détail

Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS

Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS Déductions et crédits d impôt Réductions d impôts Imposition des plus-values Imposition des revenus financiers Régimes spéciaux concernant les expatriés L impôt

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Septembre 2011 2011 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire I Petits-enfants venant à une succession par suite de la renonciation de leur auteur, enfant unique : impossibilité d appliquer l abattement

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT LFP Europimmo SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.

Plus en détail

PROSPECTUS SIMPLIFIE

PROSPECTUS SIMPLIFIE PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE Code ISIN : FR0000983348 Dénomination : CAAM MONE ETAT Forme juridique : F.C.P. de droit français. Compartiments / nourricier : l OPCVM est

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal»

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Ce qu il faut retenir Article 74 de la loi de finances pour 2006 Dans la situation actuelle, il peut arriver que le montant total

Plus en détail

Sommaire. La famille. L immobilier. Le couple. La gestion des biens du couple. La séparation. La gestion des biens des mineurs et des incapables

Sommaire. La famille. L immobilier. Le couple. La gestion des biens du couple. La séparation. La gestion des biens des mineurs et des incapables Sommaire La famille Le couple 1. Union 12 2. Mariage, Pacs, concubinage : que choisir? 13 La gestion des biens du couple 3. Biens meubles et immeubles 15 4. Régime primaire 17 5. Choix du régime matrimonial

Plus en détail

«Quelle fiscalité pour le capital à risque?»

«Quelle fiscalité pour le capital à risque?» Réception de Nouvel An «Quelle fiscalité pour le capital à risque?» Bruno Colmant Administrateur délégué d Euronext Belgique, Docteur en Economie Appliquée (ULB) Membre du Conseil Supérieur des Finances,

Plus en détail

S informer sur. Capital investissement:

S informer sur. Capital investissement: S informer sur Capital investissement: les fonds communs de placement à risques destinés au grand public Qu est-ce que le capital investissement? Quels sont les segments d intervention du capital investissement?

Plus en détail

Solvabilité 2, pour une meilleure protection des assurés européens

Solvabilité 2, pour une meilleure protection des assurés européens Solvabilité 2, pour une meilleure protection des assurés européens Solvabilité II, contrats responsables, normes IFRS, fiscalité : conséquences de ces normes sur le devenir des opérateurs et des couvertures

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Investissez indirectement dans l immobi

Investissez indirectement dans l immobi SCPI PRIMO 1 Investissez indirectement dans l immobi PRIMO 1 a pour objectif de constituer un patrimoine immobilier résidentiel, permettant l accès aux avantages fiscaux du nouveau dispositif Scellier.

Plus en détail

PIERRE PLUS CILOGER. Société Civile de Placement Immobilier classique diversifiée à capital variable. Immobilier d entreprise

PIERRE PLUS CILOGER. Société Civile de Placement Immobilier classique diversifiée à capital variable. Immobilier d entreprise PIERRE PLUS Société Civile de Placement Immobilier classique diversifiée à capital variable Immobilier d entreprise CILOGER ! Avertissement L investissement en parts de la SCPI PIERRE PLUS présente les

Plus en détail

Seuls 37 % des. investisseurs sont. confiants sur. leur capacité. à financer une. retraite confortable.

Seuls 37 % des. investisseurs sont. confiants sur. leur capacité. à financer une. retraite confortable. «Seuls 37 % des investisseurs sont confiants sur leur capacité à financer une retraite confortable.» WHY BLACKROCK BlackRock helps millions of people, as well as the world s largest institutions and governments,

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

La majorité actuelle a pris. politique fiscale. inconstitutionnel? La nouvelle. rend-elle l ISF

La majorité actuelle a pris. politique fiscale. inconstitutionnel? La nouvelle. rend-elle l ISF www.fondapol.org La nouvelle politique fiscale rend-elle l ISF inconstitutionnel? par Aldo Cardoso La majorité actuelle a pris la décision d appliquer un niveau d imposition sans précédent sur les revenus

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR David Benamou +33 1 84 16 03 61 david.benamou@axiom-ai.com Philip Hall +33 1 44 69 43 91 p.hall@axiom-ai.com Adrian Paturle +33 1 44 69 43 92 adrian.paturle@axiom-ai.com Le Comité de Bâle vous souhaite

Plus en détail

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013.

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013. 36 rue de Monceau 75008 Paris 62 rue de la République 69002 Lyon www.seine-saone.fr NOTE D INFORMATION Date : 20 janvier 2014 Objet : Loi de finances pour 2014 Loi de finances rectificative pour 2013 Madame,

Plus en détail

Aspects fiscaux des placements en société

Aspects fiscaux des placements en société Aspects fiscaux des placements en société Sommaire 1. Généralités 2. Exploiter d abord l épargne fiscale 2.1. L engagement individuel de pension via une assurance externe (EIP) 2.2. Une pension libre complémentaire

Plus en détail

Un survol des marchés de valeurs de placement

Un survol des marchés de valeurs de placement 2 Chapitre2 Un survol des marchés de valeurs de placement D ans le présent chapitre, nous survolerons les principaux marchés offrant des produits d épargne et des valeurs de placement. Après avoir effectué

Plus en détail

LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise

LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise ARTICLE L.3341-6 DU CODE DU TRAVAIL Conformément à l'article L. 3341-6 du Code du travail «Tout salarié d'une entreprise proposant

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Le financement des placements par emprunt consiste simplement à emprunter pour

Plus en détail

Cadre de référence de la gestion du patrimoine de l Institut Pasteur

Cadre de référence de la gestion du patrimoine de l Institut Pasteur Cadre de référence de la gestion du patrimoine de l Institut Pasteur Préambule Fondation privée reconnue d utilité publique à but non lucratif, l Institut Pasteur dispose de différents types de ressources

Plus en détail

Constats et recommandations afin de dynamiser l épargne financière des ménages pour financer l investissement et la compétitivité

Constats et recommandations afin de dynamiser l épargne financière des ménages pour financer l investissement et la compétitivité Constats et recommandations afin de dynamiser l épargne financière des ménages pour financer l investissement et la compétitivité 1- Depuis 2004, le financement de l économie française impose un appel

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Octobre 2012 2012 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire Projet de loi de finances 2013 I - Mesures concernant directement l assurance-vie II - Autres mesures relatives à la fiscalité du patrimoine

Plus en détail

Secure Advantage Revenus Garantis

Secure Advantage Revenus Garantis GUIDE QUESTIONS / REPONSES DOCUMENT NON CONTRACTUEL RÉSERVÉ À L USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS FINANCIERS Avril 2015 Secure Advantage Revenus Garantis Pour envisager l avenir en toute sérénité, assurez-vous

Plus en détail

Le Plan d Epargne Interentreprises

Le Plan d Epargne Interentreprises Le Plan d Epargne Interentreprises Sommaire Qu est ce qu un Plan d Epargne Interentreprises (PEI)? page 3 Que pouvez-vous verser dans le PEI? page 4 Comment votre épargne est-elle investie? page 6 Pouvez-vous

Plus en détail

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM COMMUNIQUE de Presse PARIS, LE 13 JANVIER 2015 UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM UFF Oblicontext 2021 est un

Plus en détail

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE BAREME TRAITEMENTS ET SALAIRES PEA Fin du gel du barème : Revalorisation de 0,8% de l ensemble des tranches applicables aux revenus de 2013. Plafonnement du

Plus en détail

1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)?

1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)? 1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)? 2. Afin de fournir un service d investissement à ses clients, Delta Lloyd Bank est tenue de catégoriser ses clients 3. L un des fondements

Plus en détail

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Edition 2015 Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D ASSURANCE Cette section comprend les activités des

Plus en détail

Comité Directeur Confédéral Intervention économique. 16 mars 2011

Comité Directeur Confédéral Intervention économique. 16 mars 2011 Comité Directeur Confédéral Intervention économique 16 mars 2011 En 2010, le déficit budgétaire s est élevé à 148,8 milliards d euros Déficit public en 2010 s est élevé à 7,7 % du PIB Dette publique en

Plus en détail

La fiscalité des revenus de l épargne

La fiscalité des revenus de l épargne CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Réunion plénière du 12 septembre 2002 «Retraite par répartition et compléments de retraite» Document n 9 La fiscalité des revenus de l épargne Conclusion du rapport

Plus en détail

Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations

Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations L opportunité pour l Expert- Comptable de proposer un audit financier aux clients concernés Au sommaire

Plus en détail

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 FICHE N 1 UN COLLECTIF BUDGÉTAIRE POUR REDRESSER NOS FINANCES PUBLIQUES L e projet de loi de Finances

Plus en détail

Faut-il encourager les ménages à épargner?

Faut-il encourager les ménages à épargner? Faut-il encourager les ménages à épargner? Analyse du sujet : Nature du sujet : Sujet de type «discussion». Problématique explicite. Mots-clés : Ménages ; épargner épargne des ménages Encourager Epargne

Plus en détail

Comment investir en sicav?

Comment investir en sicav? & Sicav Comment réaliser de bons placements quand on n a pas le temps ou les connaissances suffisantes pour s en occuper? Opter pour une ou plusieurs sicav peut être utile! Comment investir en sicav? Société

Plus en détail

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012 Le projet de Loi de finances pour 2013 présenté en Conseil des Ministres vendredi 28 septembre 2012 constitue la première pierre de l architecture de la politique fiscale du Gouvernement. Il vient bouleverser

Plus en détail

LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012

LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012 LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012 CONSEIL La loi 2012-958 du 16 août 2012 consistant en la deuxième loi de finances rectificative pour 2012 a été publiée au JO du 17 août 2012. C est la première

Plus en détail