Analyses Économiques 9 Sept. 2003

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Analyses Économiques 9 Sept. 2003"

Transcription

1 DP N Analyses Économiques 9 Sept. 3 D ou viennent les écarts de richesse par habitant entre les Etats-Unis, la zone Euro, la et le? 1 Depuis vingt ans, le processus de convergence des niveaux de vie européen et japonais vers le niveau américain est enrayé. En, le PIB par habitant américain estimé en parité de pouvoir d'achat représentait en effet plus de 35 dollars contre à peine plus de 5 dollars dans la zone Euro, en et au. Cet écart peut être décomposé en différents facteurs (population en âge de travailler, taux d'emploi,, durée du travail et productivité horaire) afin de mieux en cerner l'origine et d'en étudier l'évolution depuis 1 ans. D'après cette décomposition, l'essentiel de la différence entre les Etats-Unis et le peut s'expliquer par une productivité par heure travaillée plus faible au. En revanche, l'écart de richesse entre l'europe et les Etats- Unis ne se lit pas dans les chiffres de productivité qui sont comparables mais dans le nombre d'heures travaillées et dans le taux d'emploi (rapport de la population employée à la population en âge de travailler). Le nombre d'heures travaillées par emploi et par an est en effet en en et dans la zone Euro inférieur de 15% à ce qu'il est aux Etats-Unis. Dans la population en âge de travailler, trois personnes sur quatre travaillent aux Etats-Unis, contre moins de deux sur trois dans la zone Euro et en. Si l'on examine plus en détail ces taux d'emploi, on observe que l'europe, la et les Etats-Unis mobilisent au travail à peu près de la même façon la population d'âge médian (5-5 ans), mais que l'europe et la ont beaucoup moins recours que les Etats-Unis au travail des plus jeunes et des plus âgés. En revanche, le taux d'emploi des femmes n'est pas, pour la ou l Europe prise globalement, un facteur important de différence avec les Etats-Unis. Au total, les Américains travaillent plus longtemps que les Européens, à la fois dans l'année et dans la vie. De 1993 à, l'écart de richesse avec les Etats-Unis s'est accru de 3 points pour la zone euro, de 1 pour la et de 1 pour le. Les mouvements démographiques et l'évolution de la durée annuelle du travail ont partout contribué à creuser l'écart : la part de la population en âge de travailler dans la population totale s'est accrue aux Etats-Unis, alors qu'elle s'est réduite dans la zone euro et au ; la durée annuelle du travail a été stable aux Etats-Unis, tandis qu'elle baissait nettement dans la zone euro et en, et plus fortement encore au. En revanche l'évolution des taux d'emploi n'a pénalisé que le. En effet, dans la zone euro et en, le a moins baissé qu'aux Etats-Unis, mais le taux de a nettement augmenté grâce à un nouvel accroissement de l activité féminine alors qu'il stagnait aux Etats-Unis. Les deux effets se sont à peu près compensés en zone euro, et leur solde a été légèrement positif en : elle a un peu plus amélioré son taux d'emploi que les Etats-Unis sur la période. Enfin les évolutions de la productivité horaire ont contribué à réduire l'écart pour la zone euro et un peu pour le, mais elles ont contribué à l'accroître pour la : la progression de la productivité horaire a été plus rapide qu'aux Etats-Unis en zone euro et au, plus lente en. Cette décomposition de l'écart de richesse doit être interprétée avec prudence, non seulement en raison des réserves d'usage sur les données en parité de pouvoir d'achat ou la fragilité de la mesure des heures travaillées, mais aussi parce qu'elle est comptable et sépare des éléments qui peuvent interagir entre eux. A titre d'exemple, la piètre performance de la sur la productivité horaire depuis 1993 est liée pour partie à sa bonne performance sur le taux d'emploi : compte tenu de l'évolution des effectifs au SMIC, on peut estimer qu'au moins la moitié de la baisse de la productivité française par rapport à la productivité américaine résulte du développement en de l'emploi des peu qualifiés, à la faveur des allègements de charge. 1. Ce document a été élaboré sous la responsabilité de la Direction de la Prévision et de l Analyse Economique et ne reflète pas nécessairement la position du Ministère de l Economie, des Finances et de l Industrie.

2 Depuis la deuxième guerre mondiale, le niveau de vie des Européens et des ais avait engagé un vigoureux processus de convergence vers le niveau américain. Depuis vingt ans, ce processus s'est enrayé. Ce document fournit un éclairage «comptable» du maintien voire du creusement de l'écart de richesse entre les Etats-Unis d'une part, la zone Euro, la et le d'autre part sur la période récente. Les statistiques de l'ocde sur les PIB en parité de pouvoir d'achat à prix courants et sur la mobilisation du facteur travail permettent d'établir des comparaisons internationales des niveaux et des évolutions de PIB par habitant et de productivité horaire. La correction en parité de pouvoir d'achat est indispensable pour comparer les niveaux de richesse des pays entre eux indépendamment des variations du change nominal, souvent aléatoires à court et moyen terme. Cette correction est complexe et invite à la prudence sur les chiffres. Cependant ces comparaisons permettent de mieux comprendre comment les facteurs démographiques, l'efficacité de la mobilisation de la population active, le et l'évolution de la durée du travail ont pu influencer notre différentiel de richesse créée par habitant avec les Etats-Unis. On compare d'abord les niveaux de PIB par habitant en, puis les facteurs d'évolution depuis du PIB en volume (moyenne centrée sur 5 ans) I.- Le plus faible taux de et le plus faible nombre d'heures travaillées par employé expliquent à part égales l'essentiel de l'écart de richesse entre la zone Euro et les Etats-Unis en Le PIB par tête dans la zone Euro, comme en et au, est inférieur de 3% au PIB par tête américain. Il est dans la zone Euro et au de l'ordre de 5 dollars par habitant, alors qu'aux Etats-Unis il dépasse 35 dollars. PIB PPA par habitant en USD Zone géographique Le PIB par heure travaillée (la productivité horaire), est inférieur de 5% au à ce qu'il est aux Etats- Unis (voir tableau 1). Ainsi, l'écart de richesse observé sur le PIB par habitant entre le et les Etats-Unis se lit essentiellement dans l'écart de productivité horaire. En revanche, la productivité horaire européenne n'est inférieure que de 7% à la productivité américaine et la productivité horaire française lui est inférieure de % seulement. Ce haut niveau de productivité horaire dans la zone Euro et en ne doit pas être interprété indépendamment du taux d'emploi (qui combine taux de et taux de ). Pour partie, la faiblesse du taux d'emploi en Europe résulte de la faible intégration des moins qualifiés sur le marché du travail, ce qui élève mécaniquement la productivité horaire moyenne. Dès lors l'écart de richesse se lit dans des écarts sur certains des facteurs qui permettent de passer de la productivité Tableau 1 : détail des contributions de la démographie, de la mobilisation de la population active, du et du nombre d'heures travaillées à l'écart de richesse Différentiel en % en Etats-Unis -... productivité horaire Contributions à l'écart entre productivité et richesse créée travaillées Chômage Participation Population âgée de 15 à 6 ans PIB par habitant Le tableau ci-dessus montre que la productivité horaire dans la zone Euro a été inférieure en de 7% à celle des Etats-Unis et que le PIB par tête européen a été inférieur de 31% au PIB par tête américain. 7 points des 31% résultent d'une productivité horaire plus faible et 11 points d'heures travaillées moins nombreuses, ce qui signifie que le PIB par employé européen est de = 18% inférieur à celui des Etats-Unis. Le reste de l'écart tient pour points à un taux de plus élevé, pour 1 points à un taux de plus faible et pour points à une structure démographique plus favorable.

3 horaire au PIB par habitant : le nombre d'heures travaillées par emploi et par an, le taux de, le taux de et la part de la population en âge de travailler dans la population totale. USD PIB par millier d heures travaillées en Zone géographique Dans la zone Euro et en, près de la moitié de ce différentiel entre productivité horaire et PIB par tête vis-à-vis des chiffres américains peut être expliquée par un taux de (ratio de la population active sur la population âgée de 15 à 6 ans) plus faible : il atteint plus de 77% aux Etats-Unis et n'est que de 69% en et en zone Euro. L'autre moitié vient du plus faible nombre d'heures travaillées par emploi et par an dans la zone Euro. L'OCDE estime, qu'en, le nombre d'heures travaillées était en moyenne de 1835 heures aux Etats-Unis contre 1578 dans la zone Euro et 159 en. Un plus faible aux Etats-Unis explique le reste de la différence. Le taux de est de % aux Etats-Unis en contre 8,% dans la zone Euro et 9,% en Franc). La plus faible et le plus élevé contribuent à créer d'importants écarts sur le taux d'emploi (ratio des personnes employées sur les personnes âgées de 15 à 6 ans) : il est de plus de 7% aux Etats-Unis contre 63% en et en zone Euro. Dans la population en âge de travailler, trois personnes sur quatre travaillent effectivement aux Etats-Unis, contre moins de deux sur trois dans la zone Euro. Ces écarts sur le taux d'emploi peuvent être principalement expliqués par des écarts sur les populations aux âges extrêmes (voir tableau ). Les taux d'emploi aux âges médians sont en effet relativement similaires entre les Etats-Unis, la zone Euro et la, autour de 8%. Mais, de 15 à ans, six Américains sur dix vont au travail, quatre Européens sur dix et deux Français sur dix. Des écarts similaires mais d'amplitude légèrement plus faibles existent chez les travailleurs âgés. En revanche, la des femmes ne semble pas avoir une influence sur les écarts de taux d'emploi (voir tableau 3). Ainsi, les taux d'emploi des femmes sont de manière générale plus faible que ceux des Tableau : taux d'emploi, taux de et taux de aux Etats-Unis, dans la zone Euro, en et au pour les jeunes, les âges médians, les plus âgés Chiffres en pour les populations concernées Jeunes de 15 à ans 5-5 ans Agés de 55 à 6 ans Le tableau ci-dessus montre que 6% des jeunes âgés de 15 à ans aux Etats-Unis sont employés, chiffre qui peut être décomposé en un taux de de 66% et un taux de de 9%. Tableau 3 : taux d'emploi, taux de et taux de aux Etats-Unis, dans la zone Euro, en et au pour les hommes, les femmes, la population totale Chiffres en pour les populations concernées Hommes de 15 à 6 ans Femmes de 15-6 ans Population totale de 15 à 6 ans Le tableau ci-dessus montre que 81% des hommes âgés de 15 à 6 ans aux Etats-Unis sont employés, chiffre qui peut être décomposé en un taux de de 8% et un taux de de %. 3

4 hommes mais ces écarts sont du même ordre de grandeur entre la et les Etats-Unis( 13 points aux Etats-Unis, et 1 points en ). L'écart entre taux d'emploi des femmes et taux d'emploi des hommes est un peu plus fort dans la zone euro, à 19 points, et atteint points au. Au, l'essentiel du différentiel de richesse créée par habitant avec les Etats-Unis vient d'une productivité par heure travaillée plus faible, alors que le désavantage démographique est faible. II.- Les écarts se sont creusés sur la période récente, notamment du fait de la diminution des heures travaillées en Europe et au Sur 8 ans (1993-), le PIB par tête a perdu par rapport aux Etats-Unis plus de 3% en zone euro, près de 1% en et plus de 1% au (voir tableau pour les chiffres en rythme annualisé) : l'écart de richesse s'est creusé alors qu'il était stable dans les années 8 après s'être fortement réduit auparavant. 1,,95,9,85,8,75,7,65,6,55,5 Différentiel de PIB par habitant avec les Etats-Unis Ce creusement ne tient pas aux évolutions de la productivité horaire sur la période : celle-ci a progressé plus vite en zone Euro qu'aux Etats-Unis avec un gain relatif d'un peu plus de 3%, d'un peu plus de 1% au et moins vite en avec une perte relative de 3%. Comme sur les niveaux, il peut être trompeur d'interpréter ces évolutions relatives de la productivité indépendamment des évolutions observées sur le taux d'emploi. L'intégration des moins qualifiés dans l'emploi peut transitoirement affecter à la baisse l'évolution de la productivité. En, compte tenu de l'évolution des effectifs au SMIC, on peut estimer qu'au moins la moitié de la baisse de la productivité française par rapport à la productivité américaine résulte du développement de l'emploi des peu qualifiés, à la faveur des allègements de charge. PIB par millier d heures travaillées Le temps de travail baisse dans la zone Euro et au (moins 3,% dans la zone Euro, 3,% en et 5,6% au ), alors qu'il est stable aux Etats-Unis. Nombre moyen d heures travaillées par employé Entre 1993 et, le dans la zone Euro n'a pas changé de niveau, à 8,%. En revanche, il a légèrement diminué en, passant de 1,% à 9,% et a plus fortement diminué aux Etats-Unis, où il est passé de 7,6% à %. Il a nettement augmenté au La zone Euro et la sont parvenus à augmenter leur taux de de points sur la période alors que celui des Etats-Unis a stagné. Pour autant, les écarts en niveau demeurent importants.

5 Tableau : détail de l'évolution des contributions de la démographie, de la mobilisation de la population active, du et du nombre d'heures travaillées au différentiel de productivité avec les Etats-Unis de la zone Euro, de la et du sur la période Différentiel en % sur la période en moyenne annuelle, Etats-Unis -... de la production horaire PPA travaillées Contributions à l'écart entre productivité et richesse créée Chômage Participation Population âgée de 15 à 6 ans du PIB PPA par habitant de la population totale du PIB PPA Contribution de l évolution du taux de change PPA du PIB en volume,,5,5,,3,,7 1,1,5 1,6,,5,3,, 1,,6 1,8, 1,6,,8,8,3,5 1,7,8,5,1, Le tableau ci-dessus montre que la productivité horaire dans la zone Euro s'est accrue de,% par an par rapport à celle des Etats-Unis sur la période alors que la productivité par habitant a diminué de,% par an.,5 points de la différence de, -(,) =,8 points s'expliquent par une diminution des heures travaillées par rapport aux Etats-Unis. Ceci signifie que la productivité par employé, a cru de,,5 =,1 % dans la zone Euro par rapport aux Etats-Unis. Le reste de l'écart tient pour,5 point à un ayant cru plus fortement, pour, points à une augmentation plus forte du taux de dans la zone Euro et pour,3 point à une diminution de la proportion de la population en âge de travailler. Rapport de la population active à la population active âgée de 15 à 6 ans Enfin, la proportion de la population en âge de travailler est plus faible aux Etats-Unis mais s'y est accrue sur la période, contrairement à toutes les autres zones géographiques étudiées. Cela traduit un vieillissement plus précoce au, et une immigration plus dynamique aux Etats-Unis. On peut observer que la population en âge de travailler représente en et aux Etats-Unis la même part de la population totale en, 65%. Les moins de 15 ans font 3% de la population aux Etats-Unis, 19% en et les plus de 65 ans respectivement 1 et 16%. Rapport de la population âgée de 15 à 6 ans à la population totale Charles Antoine GIULIANI Directeur de la Publication ; Jean-Luc TAVERNIER Rédacteur en chef : Philippe MILLS Mise en page : Maryse DOS SANTOS ( ) 5

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Observation des modalités et performances d'accès à Internet

Observation des modalités et performances d'accès à Internet Observation des modalités et performances d'accès à Internet Avant-propos La base de cette étude est constituée par les informations collectées par l'outil Cloud Observer d'iplabel (chargement des différents

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

Moniteur des branches Industrie MEM

Moniteur des branches Industrie MEM Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation SEP 2B juin 20 12 Guide méthodologique de calcul du coût d une Sommaire Préambule 3 Objectif et démarche 3 1 Les objectifs de la connaissance des coûts 4 2 Définir et identifier une 5 Calculer le coût

Plus en détail

Les outils de simulation pour chaque type de structure permettent d estimer l impact de la réforme sur la période 2013-2015

Les outils de simulation pour chaque type de structure permettent d estimer l impact de la réforme sur la période 2013-2015 1 Les outils de simulation pour chaque type de structure permettent d estimer l impact de la réforme sur la période 2013-2015 4 types d outils de simulation ont été développés pour que les structures puissent

Plus en détail

Analyses Économiques 24 Janv. 2004

Analyses Économiques 24 Janv. 2004 DP N Analyses Économiques Janv. Une comparaison du comportement récent de la Réserve Fédérale et de la Banque Centrale Européenne Depuis, la politique monétaire semble avoir été plus accommodante aux Etats-Unis

Plus en détail

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014 MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE Avril 2014 Éditeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Esteban Lanter Max Künnemann Adresse BAK Basel Economics AG Güterstrasse 82 CH-4053 Basel T +41 61 279 97 00 F +41

Plus en détail

Perspectives Economiques Septembre 2015

Perspectives Economiques Septembre 2015 Perspectives Economiques Septembre 2015 Philippe WAECHTER Directeur de la Recherche Economique Compte Twitter: @phil_waechter ou http://twitter.com/phil_waechter Blog: http://philippewaechter.nam.natixis.com

Plus en détail

Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM

Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM Contenu 1. Facultés : la Belgique reste dans le top 15... 2 2. La branche CMR reste dans le vert... 3 3. Corps fluviaux... 4 4. Corps maritimes...

Plus en détail

Recommandation n 22 relative à l ouverture d un compte bancaire ou postal séparé (06 novembre 2001).

Recommandation n 22 relative à l ouverture d un compte bancaire ou postal séparé (06 novembre 2001). Recommandation n 22 relative à l ouverture d un compte bancaire ou postal séparé (06 novembre 2001). La Commission, Considérant la 14e recommandation de la Commission portant sur le libellé de la question

Plus en détail

Chapitre 4 : les stocks

Chapitre 4 : les stocks Chapitre 4 : les stocks Stocks et actifs Une entreprise achète généralement des biens pour les utiliser dans son processus de production, ce sont les matières premières et les fournitures, elle peut également

Plus en détail

PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions

PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions Dirigeant/dirigeante de pme/pmi (33311 ) Informations sur le groupe de métiers Les métiers du groupe Directeur de PME/PMI...........................................

Plus en détail

PROTECTION DES SIGNES DISTINCTIFS D'UNE ENTREPRISE

PROTECTION DES SIGNES DISTINCTIFS D'UNE ENTREPRISE PROTECTION DES SIGNES DISTINCTIFS D'UNE ENTREPRISE 17/11/2011 L'entreprise peut être désignée par un ensemble de signes distinctifs. Une entreprise individuelle est identifiable par son nom commercial,

Plus en détail

Dépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3

Dépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3 Chiffres clés pour l'économie belge Pourcentages de variation en volume - sauf indications contraires Dépenses de consommation finale des particuliers 2.0 2.6 1.4 Dépenses de consommation finale des pouvoirs

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Communiqué de presse TORONTO, le 5 août 2010 INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Bénéfice net d exploitation par action en hausse de 34 % en raison de l amélioration

Plus en détail

Epreuve de Sciences économiques et sociales

Epreuve de Sciences économiques et sociales Epreuve de Sciences économiques et sociales Sujet zéro 1 1/ Question d analyse microéconomique ou macroéconomique (6 points) Expliquer et représenter graphiquement les gains à l échange. 2/ Conduite d

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts Philippe Waechter Directeur de la recherche économique de Natixis AM L a dynamique de l'économie française est-elle franchement différente de celle

Plus en détail

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes.

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes. Introduction L'objectif de mon TIPE est la reconnaissance de sons ou de notes de musique à l'aide d'un réseau de neurones. Ce réseau doit être capable d'apprendre à distinguer les exemples présentés puis

Plus en détail

Le chiffre est le signe, le nombre est la valeur.

Le chiffre est le signe, le nombre est la valeur. Extrait de cours de maths de 6e Chapitre 1 : Les nombres et les opérations I) Chiffre et nombre 1.1 La numération décimale En mathématique, un chiffre est un signe utilisé pour l'écriture des nombres.

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

Conditions de participation campagne WoM BASE B-39

Conditions de participation campagne WoM BASE B-39 Conditions de participation campagne WoM BASE B-39 Les Initiés Mars 2014 La participation à cette campagne est entièrement gratuite mais exige une démarche précise de l'initié: le transfert de votre numéro

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

CHAPITRE 3 ÉPARGNE ET INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES : ÉVOLUTIONS RÉCENTES ET PERSPECTIVES

CHAPITRE 3 ÉPARGNE ET INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES : ÉVOLUTIONS RÉCENTES ET PERSPECTIVES CHAPITRE 3 ÉPARGNE ET INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES : ÉVOLUTIONS RÉCENTES ET PERSPECTIVES Introduction et synthèse des principaux résultats Depuis 2001, la capacité de financement des entreprises de l

Plus en détail

2014-2015 DS n 3 Chap 1-2h. Épreuve composée

2014-2015 DS n 3 Chap 1-2h. Épreuve composée Épreuve composée Pour la partie 3 (Raisonnement s appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : en développant un raisonnement ; en exploitant les documents du

Plus en détail

Le multiplicateur monétaire (de crédit) : hier et aujourd'hui

Le multiplicateur monétaire (de crédit) : hier et aujourd'hui 23 février - N 27-72 Le multiplicateur monétaire (de crédit) : hier et aujourd'hui Le multiplicateur monétaire (de crédit) est la théorie qui explique quel montant de crédit (de masse monétaire) peut être

Plus en détail

Théâtre de l'escalier des Doms en Avignon Adresse du siège social : rue de Flandre, 46 à 1000 Bruxelles N d'entreprise : 477049364.

Théâtre de l'escalier des Doms en Avignon Adresse du siège social : rue de Flandre, 46 à 1000 Bruxelles N d'entreprise : 477049364. Théâtre de l'escalier des Doms en Avignon Adresse du siège social : rue de Flandre, 46 à 1000 Bruxelles N d'entreprise : 477049364 Statuts modifiés TITRE Ier. Dénomination, siège, objet et durée Article

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Communiqué de presse FY 2014-2015

Communiqué de presse FY 2014-2015 Communiqué de presse du 29 mai 2015 Huizingen, Belgique Confidentiel jusqu au 29 mai 2015 Communiqué de presse FY 2014-2015 (Résultats pour l exercice clôturé le 31 mars 2015) 1,8 de croissance du chiffre

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Des résultats semestriels sous haute surveillance

Des résultats semestriels sous haute surveillance Des résultats semestriels sous haute surveillance 01/07/14 à 11:49 - Reuters - Une hausse des résultats nécessaire pour justifier les valorisations actuelles - Le marché n'anticipe pas une vague d'avertissements

Plus en détail

12.1. Le cumul emploi-retraite

12.1. Le cumul emploi-retraite 12.1. Le cumul emploi-retraite Le cumul emploi-retraite est un dispositif qui permet de cumuler le bénéfice d une pension avec la perception de revenus d activité. Dans un premier temps soumis à certaines

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Tutoriel - flux de facturation

Tutoriel - flux de facturation 1 of 12 17.01.2007 01:41 Tutoriel - flux de facturation Le schéma ci-dessous illustre le flux de facturation classique : Lors de la création d'une facture, elle possède l'état de brouillon, ce qui veut

Plus en détail

DESCRIPTIF DU DOCUMENT. Déploiement Nouveau système de rémunération au 01.01.2009-13 ème salaire

DESCRIPTIF DU DOCUMENT. Déploiement Nouveau système de rémunération au 01.01.2009-13 ème salaire 13 EME SALAIRE 13 EME SALAIRE - ETAT DE GENEVE Confidentiel Etat de Genève 23/01/2009 DESCRIPTIF DU DOCUMENT Phase du projet Domaine État du document Version actuelle Déploiement Nouveau système de rémunération

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique

Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique Faut-il reculer l âge de la retraite? Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique Entretien avec

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

Compléments alimentaires et cosmétiques Aspects légaux de l étiquetage

Compléments alimentaires et cosmétiques Aspects légaux de l étiquetage Compléments alimentaires et cosmétiques Aspects légaux de l étiquetage Roos De Brabandere VITASANA 2009 Contenu Compléments alimentaires - quelle législation est-elle d application? - exigences légales

Plus en détail

"High Performance Workplace Event: People mean business"

High Performance Workplace Event: People mean business "High Performance Workplace Event: People mean business" (Cette conférence a été organisée par la Présidence britannique de l'union européenne, avec le soutien de la Commission européenne) Londres, le

Plus en détail

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET Cette fiche élaborée par la commission économie du Parti de Gauche révèle les 4 "erreurs" fondamentales issues de l'argumentaire que Monsieur Lenglet a opposé à Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission des

Plus en détail

L'an deux mil quatorze Et le vingt un octobre

L'an deux mil quatorze Et le vingt un octobre KF/TOE REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE COUR D'APPEL D'ABIDJAN TRIBUNAL DE COMMERCE D'ABIDJAN ORDONNANCE DE REFERE Du 21/10/2014 RG N 2848/14 Affaire : LE CREDIT IMMOBILIER DE FRANCE RHONE ALPES AUVERGNE, (C.LF.R.Â.Â.)

Plus en détail

ENSIIE. Macroéconomie - Chapitre I

ENSIIE. Macroéconomie - Chapitre I ENSIIE Macroéconomie - Chapitre I Le 13 avril 2013 Table des matières 1 Introduction 2 2 La théorie Keynésienne 3 2.1 Keynes......................................... 3 2.2 Quelques ordres de grandeur.............................

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

1. faire l'objet d'une inscription à l'ordre du jour de la plus proche réunion de l'assemblée délibérante ;

1. faire l'objet d'une inscription à l'ordre du jour de la plus proche réunion de l'assemblée délibérante ; Monsieur le Président, Par courrier en date du 3 octobre 2006, je vous ai adressé le rapport d'observations définitives arrêté par la chambre dont il a été accusé réception le 4 octobre 2006. En application

Plus en détail

Congrès National en Normandie 26, 27 et 28 mai 2016 Deauville. Offre Partenariale. Prix net de taxe

Congrès National en Normandie 26, 27 et 28 mai 2016 Deauville. Offre Partenariale. Prix net de taxe Dirigeants Commerciau de France Normandie Congrès National en Normandie 26, 27 et 28 mai 2016 Deauville L'EXPÉRIENCE CLIENT AUGMENTÉE LE NOUVEL ENJEU DE LA FONCTION COMMERCIALE Offre Partenariale Pri net

Plus en détail

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 Les notes de l IPP n 10 Juin 2014 Guillaume Bazot www.ipp.eu Résumé La finance a pris

Plus en détail

Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier

Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Luxembourg, le 21 avril 211 Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Dans la mesure où le Service Central de la Statistique et des Etudes Economiques (STATEC) n'est pas encore à

Plus en détail

a) La technique de l analyse discriminante linéaire : une brève présentation. 3 étapes de la méthode doivent être distinguées :

a) La technique de l analyse discriminante linéaire : une brève présentation. 3 étapes de la méthode doivent être distinguées : a) La technique de l analyse discriminante linéaire : une brève présentation. Nous nous limiterons ici à l'analyse discriminante linéaire et à deux groupes : - linéaire, la variante utilisée par ALTMAN

Plus en détail

ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES

ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES N 202 AOUT 2003 SOMMAIRE 1. PRESENTATION p.3 2. SYNTHESE DE L ENQUETE p.4 3. LES REPONSES DES VILLES ET AGGLOMERATIONS

Plus en détail

MODE D'EMPLOI DE LA CALCULATRICE POUR LES COURTS SÉJOURS DANS L'ESPACE SCHENGEN

MODE D'EMPLOI DE LA CALCULATRICE POUR LES COURTS SÉJOURS DANS L'ESPACE SCHENGEN MODE D'EMPLOI DE LA CALCULATRICE POUR LES COURTS SÉJOURS DANS L'ESPACE SCHENGEN 1. Introduction Le règlement (UE) n 610/2013 du 26 juin 2013 a modifié la convention d'application de l'accord de Schengen,

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Et si on avait baissé les charges sociales sans faire les 35 heures?

Et si on avait baissé les charges sociales sans faire les 35 heures? Et si on avait baissé les charges sociales sans faire les 35 heures? Michel Didier et Michel Martinez Introduction Le présent article propose quelques réflexions sur l évaluation de l'impact économique

Plus en détail

L'insertion professionnelle des diplômés DNSEP 2003 trois ans après le diplôme

L'insertion professionnelle des diplômés DNSEP 2003 trois ans après le diplôme IREDU-CNRS Ministère de la Culture et de la Communication Délégation aux Arts plastiques Magali Danner Gilles Galodé L'insertion professionnelle des diplômés DNSEP 2003 trois ans après le diplôme Enquête

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

ACHETER-LOUER.FR lance une augmentation de capital de 1,3 ME (24/11/09 23:17 CET)

ACHETER-LOUER.FR lance une augmentation de capital de 1,3 ME (24/11/09 23:17 CET) ACHETER-LOUER.FR lance une augmentation de capital de 1,3 ME (24/11/09 23:17 CET) 25 novembre 2009 ACHETER LOUER.FR lance une augmentation de capital de 1,3 million d'euros avec maintien du droit préférentiel

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES

L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES 22ème rapport annuel de L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES présenté par Michel MOUILLART Professeur d Economie à l Université de Paris X - Nanterre - Mardi 16 mars 2010 - Les faits marquants en 2009

Plus en détail

démographiques 2, le solde migratoire externe Évolution de la population d âge actif Évolution naturelle

démographiques 2, le solde migratoire externe Évolution de la population d âge actif Évolution naturelle 3. Marché du travail 3.1. Démographie et offre de travail La démographie ne soutient plus la croissance de l'offre de travail... La croissance de la population d âge actif s'est sensiblement ralentie au

Plus en détail

Série TD 3. Exercice 4.1. Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir, et il doit être infaillible! Exercice 4.3. Exercice 4.

Série TD 3. Exercice 4.1. Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir, et il doit être infaillible! Exercice 4.3. Exercice 4. Série TD 3 Exercice 4.1 Formulez un algorithme équivalent à l algorithme suivant : Si Tutu > Toto + 4 OU Tata = OK Alors Tutu Tutu + 1 Tutu Tutu 1 ; Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir,

Plus en détail

LES AJUSTEMENTS OU REGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS

LES AJUSTEMENTS OU REGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS LES AJUSTEMENTS OU REGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS Objectif(s) : o Traitement comptable des régularisations des charges et des produits. Pré-requis : o Principes généraux de la comptabilité,

Plus en détail

Les crédits à la consommation

Les crédits à la consommation Les crédits à la consommation Billet du blog publié le 16/03/2015, vu 244 fois, Auteur : Fabrice R. LUCIANI Code de la consommation (Valable à partir du 18 mars 2016) Avis du 24 juin 2014 relatif à l'application

Plus en détail

MÉTHODE Investir en bourse avec Isiotrade. " Hier est derrière. Demain est un mystère. Ce qui compte, c est ce que l'on fait dans l instant.

MÉTHODE Investir en bourse avec Isiotrade.  Hier est derrière. Demain est un mystère. Ce qui compte, c est ce que l'on fait dans l instant. MÉTHODE Investir en bourse avec Isiotrade " Hier est derrière. Demain est un mystère. Ce qui compte, c est ce que l'on fait dans l instant." Version réactualisée au 15 mai 2014 Sommaire 1. A PROPOS D'ISIOTRADE...

Plus en détail

Guide utilisation Omnivox, Léa et MIO

Guide utilisation Omnivox, Léa et MIO Guide utilisation Omnivox, Léa et MIO par Maryse Dumas, Service des technologies de l information INTRODUCTION Le réseau Novell vous permet d accéder à votre répertoire personnel (lecteur T:\) de même

Plus en détail

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014 DIRECTION DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PERFORMANCE DEPP NOTE D INFORMATION n 1 Janvier 214 La dépense par élève ou étudiant pour un parcours dans l enseignement scolaire ou supérieur en

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

UNE CONFÉRENCE SOCIALE SOUS HAUTE TENSION!

UNE CONFÉRENCE SOCIALE SOUS HAUTE TENSION! Groupe CEolis Le spécialiste des comités d'entreprises, des CHSCT et des Syndicats Newsletter juillet 2014 Édito : Une France sans illusion... UNE CONFÉRENCE SOCIALE SOUS HAUTE TENSION! La 3ème conférence

Plus en détail

L ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008

L ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008 L ÉTAT QUÉBÉCOIS EN P E R S P E C T I V E STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008 Aucun élément du contenu du présent document ne peut être utilisé,

Plus en détail

Contrat de creation de site web et de maintenance

Contrat de creation de site web et de maintenance Contrat de creation de site web et de maintenance Entre : La société.. (nom et forme juridique, ex : MYCOMPANY, Sarl) au capital de euros dont le siège social est à. enregistrée au Registre du Commerce

Plus en détail

PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions

PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions Dessinateur-projeteur/dessinatrice-projeteuse en électricité et électronique (52132 ) Informations sur le groupe de métiers Les métiers du groupe Dessinateur-projeteur

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE CROISSANT OUEST POINT SECOND SEMESTRE 2013

IMMOBILIER D ENTREPRISE CROISSANT OUEST POINT SECOND SEMESTRE 2013 IMMOBILIER D ENTREPRISE CROISSANT OUEST POINT SECOND SEMESTRE 2013 68 avenue des Guilleraies 92000 NANTERRE Téléphone : 01 55 17 00 00 Fax : 09 81 70 68 48 Mail : contact@street-office.fr DECEMBRE 2013

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 UEM 133 ECOFIN 353 SOC 500 COMPET 263 ENV 476 EDUC 143 RECH 179 ENER 180 ACTES LÉGISLATIFS ET AUTRES INSTRUMENTS Objet:

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Pourquoi investir en bourse? Pour gagner nettement plus qu avec un livret

Pourquoi investir en bourse? Pour gagner nettement plus qu avec un livret Chapitre 5 Pourquoi investir en bourse? Pour gagner nettement plus qu avec un livret Achetez de bonnes actions et gardez-les jusqu à ce qu elles augmentent, ensuite vendez-les. Si elles n augmentent pas,

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

CHAPITRE V : SYSTEME BANCAIRE, ET INTERMEDIATION

CHAPITRE V : SYSTEME BANCAIRE, ET INTERMEDIATION CHAPITRE V : SYSTEME BANCAIRE, ET INTERMEDIATION Le cadre légal de l'activité bancaire, conforté par l'ordonnance n 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit, a permis l'émergence progressive

Plus en détail

Rapport d'activités 2011

Rapport d'activités 2011 Rapport d'activités 2011 SOMMAIRE 1 - Animation éditoriale du site www.alpesolidaires.org 1.1 : Animer la participation des acteurs ESS et politique de la ville Des contributions en hausse Une fréquentation

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme

Plus en détail

Le modèle de croissance marocain : opportunités et vulnérabilités

Le modèle de croissance marocain : opportunités et vulnérabilités Juin 214 / N o 14 Macroéconomie & développement Introduction Depuis la crise financière internationale de 28, les pays de la région du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord (Middle East and North Africa,

Plus en détail

VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME

VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME Bonjour! Bienvenue à l atelier : «Votre rôle en tant que trésorier de votre organisme» Cet atelier a pour but de vous familiariser avec divers éléments

Plus en détail

Indices de stratégie de SIX Structured Products. Les indices de référence pour les produits structurés

Indices de stratégie de SIX Structured Products. Les indices de référence pour les produits structurés Indices de stratégie de SIX Structured Products Les indices de référence pour les produits structurés Misez sur nos indices Stratégie La procédure de sélection Possibilité de comparaison grâce aux indices

Plus en détail

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi?

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? Emploi 3 Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? François Brunet* Inévitablement les générations nombreuses du baby-boom nées entre 1946 et 1973 s approchent de l âge légal

Plus en détail

Le jeu est ouvert du Dimanche 4 novembre 2007 00:00 (heure française) au Mardi 4 décembre 2007 Minuit. (heure française)

Le jeu est ouvert du Dimanche 4 novembre 2007 00:00 (heure française) au Mardi 4 décembre 2007 Minuit. (heure française) ARTICLE 1 - ENTREPRISE ORGANISATRICE Le présent jeu, gratuit sans obligation d'achat, est organisé par l'entreprise, inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés d'angers sous le numéro SIREN 500 050

Plus en détail