Cédric LEROUX. Préserver le climat en économisant l énergie et en réduisant les émissions de GES. Directeur Technique et Développement Colas Est
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- Marie-Madeleine Gaudet
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1 La route en pratique Cédric LEROUX Directeur Technique et Développement Colas Est Préserver le climat en économisant l énergie et en réduisant les émissions de GES 1/14
2 Les leviers identifiés Pour l industrie routière, les actions pour réduire la consommation d énergie et diminuer les rejets se concentrent principalement : Au niveau de la production des enrobés. Au niveau du transport des matériaux : - Recyclage des matériaux. - Traitement en place. - Valorisation des matériaux locaux. 2/14
3 Exemples d actions engagées Cartographie thermique des postes et usines : Identifier les sources de déperdition de chaleur. Calorifugeage des points "chauds" (brides, vannes). Permet de réduire de 20% les rejets de gaz à effet de serre. Permet de diminuer de 25% la consommation d énergie. 3/14
4 Exemples d actions engagées Renouvellement de parcs à liants avec système de chauffe électrique : Plus de fluide caloporteur (huile thermique). Plus grande souplesse d utilisation. Système d optimisation de la consommation électrique (gain possible de 50% sur la consommation électrique). 4/14
5 Exemples d actions engagées Suivi plus rigoureux des consommations d énergie : Identifier les dérives sur les brûleurs pour mieux les régler. Dissocier les compteurs brûleur / parc à liants pour vérifier l efficience énergétique de la chauffe des liants. Mise en place de variateur de vitesse sur les ventilateurs d exhausteur. 5/14
6 Exemples d actions engagées Passage du fioul TBTS au gaz, à chaque fois que cela est possible : Réduction des émissions des composés organiques volatils (COV). Meilleure efficience énergétique. 6/14
7 Exemples d actions engagées Sur le parc des engins et des véhicules : Analyse des données fournies par les boîtiers constructeurs. Identifier les comportements "énergivores". Mise en place de formation à l «Eco-conduite". Consigne d achat de véhicules respectant la norme Euro 5. 7/14
8 Les enrobés basse énergie Le principe : Fabriquer, transporter et mettre en œuvre des enrobés à une température plus faible que celle des enrobés traditionnels. (40 à 70 C suivant les technologies) en préservant nos parcs industriels Plusieurs solutions techniques existent (Matériels et /ou additifs) et sont accessibles à toutes les entreprises. De nombreux chantiers expérimentaux ont permis de valider les différents procédés (6 à 7 années de retour d expérience). 8/14
9 Les enrobés basse énergie Réduire de la température de fabrication des enrobés pour : Réduire la consommation d énergie au poste d enrobage de 20% à 40% Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 15 à 30%. Limiter les dégagements de fumées et de chaleur (ouvriers, riverains). Réduire la formation de vapeur d eau par temps humide (sécurité sur chantier). 9/14
10 Les enrobés basse énergie Les expériences dans le Grand Est : Charte innovation en 2008 sur la RN 333. Béton bitumineux mince 0/10 avec 30% d agrégats d enrobés. Suivi technique par le LRPC de Nancy et le SETRA. Ouverture du marché DIR EST / PDMI aux enrobés tièdes. 10/14
11 Les enrobés basse énergie Les expériences dans le Grand Est : Rocade sud-est de Troyes Structure mixte avec : enrobés tièdes recyclés à 10% et grave-ciment recyclés Par rapport à la solution de base : 2 fois moins de GES 2 fois moins d énergie 11/14
12 Les enrobés basse énergie Les expériences dans le Grand Est : Le marché d entretien du Conseil Général de la Marne. Ouverture aux procédés de fabrication d enrobés à basse énergie : Permet des séquences de production significatives pour optimiser les réglages de production. Permet de rentabiliser l investissement et de rendre la technique plus compétitive. Permet de changer durablement les habitudes. 12/14
13 Conclusion Les entreprises sont résolument dans l action. De nombreuses initiatives, à tout niveau et dans tous les domaines, sont lancées. L énergie chère crée un contexte économique favorable pour faire aboutir ces initiatives : il faut les soutenir sur le moyen / long terme. 13/14
14 Conclusion Les entreprises ont toujours accompagné les évolutions de la société, elles les ont même parfois devancées (recyclage, valorisation des matériaux, revêtements phoniques...). Ces initiatives et les investissements qui y sont associés ont besoin d être soutenus sur la durée par les maîtrises d ouvrage publiques et privées. 14/14
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