**** **** 2. Présentation du Cadre d Intervention Sectoriel (CIS)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "**** **** 2. Présentation du Cadre d Intervention Sectoriel (CIS)"

Transcription

1 RXC/REL/ Michèle Pernet mai 2012 DIALOGUE AVEC LA SOCIETE CIVILE REUNION DU 8 JUIN 2012 **** PRESENTATION DU CADRE D INTERVENTION SECTORIEL «ENERGIE » **** SYNTHESE DES ECHANGES 1. Introduction Persuadée que les expériences croisées des responsables de la politique publique d aide au développement, des parlementaires, des acteurs non gouvernementaux, des entreprises, des fondations, des chercheurs, des représentants syndicaux et des collectivités territoriales, permettent de mieux appréhender ce qui est fait par chacun, d ouvrir des perspectives et d enrichir les réflexions, l AFD a initié, en 2009, des rencontres d information et de dialogue sur ses stratégies sectorielles et transversales avec ces différentes composantes de la société civile. Dans ce cadre, la stratégie énergie du groupe AFD ou cadre d intervention sectoriel énergie , a fait l objet d une présentation et d échanges sur les objectifs qu elle poursuit et les défis qu elle soulève, notamment pour sa mise en œuvre, le 8 juin 2012, avant sa présentation au Conseil d administration, en présence des invités suivants : Philippe Masset (ADEME) ; Charles Hullot (ADETEF) ; Philippe Renaudat (Alstom); François Pasquier, Anaïs Delbosc (CDC Climat); Jean Pierre Dutertre (CIAN); Olivier Rietjens (Dalkia); Shanti Bobin (DGT Fininter 2); Edouard Dahome (EDF); Matthieu Tiberghien (Goodplanet); Anjali Shanker (IED) ; Hitoshi Shoji (JICA) ; Philippe-Max Martinet, Delphine Clerc Toure (MAEE) ;Gwenolé Le Roux (MEDDE) ; Martin Buchsenschutz (Nodalis) ; Remi Deveaux (Schneider Electric) ; Arnaud Chaperon (Total) ; Jochen Krimphoff, Anne Chetaille (WWF) ; Edgar Blaunstein.(consultant indépendant). 2. Présentation du Cadre d Intervention Sectoriel (CIS) Le secteur de l'énergie est une thématique transversale qui intervient dans un grand nombre de secteurs déterminants pour le développement : la ville ; les transports ; l'industrie ; l eau ; la communication ; et même la santé ou l'éducation et ce secteur est associé à plusieurs problématiques ; la croissance urbaine, la croissance de population, la distribution de services de base au plus grand nombre, et le développement des régions. 1

2 Bilan du CIS énergie Nous avons assisté durant ces cinq dernières années à une accélération et à des mutations dans le secteur de l'énergie. Le premier moteur de ce changement est clairement la hausse du prix du baril. La période couverte par le CIS précédent ( ),a enregistré une hausse continue des prix du baril constante et de fortes fluctuations. Nous avons aujourd hui un baril de pétrole à plus de 100 $. Cette tendance à la hausse et à la fluctuation devrait très vraisemblablement se poursuivre, et ainsi maintenir l'actualité de l'énergie au premier plan dans les préoccupations. Cette volatilité des prix de l'énergie est très perturbante pour les économies aussi bien au Nord qu'au Sud, et nécessite des réponses adaptées. Un autre élément à prendre en compte est le développement du gaz ces dernières années, avec en particulier une décorrélation des prix du gaz et des prix du pétrole. L AIE parle ainsi de la décennie du gaz. Le troisième élément qui a également pris de l'ampleur depuis cinq ans est le développement technologique et économique des énergies renouvelables. Citons aussi les réseaux, les réseaux intelligents étant en train de bouleverser l'architecture dessystèmes électriques, ainsi que la manière de les concevoir et de les gérer. Ceci impacte bien évidemment le nord, mais également de plus en plus les pays émergents, voire des pays du Sud, aussi bien à l avalde la distribution avec les compteurs intelligents qu à l'amont, dans la conception des systèmes de contrôle-commande de ces réseaux. Les industriels sont également très actifs sur cette révolution. Le dernier enjeu important souvent cité, mais plus difficile à mettre en œuvre, est celui de l'efficacité énergétique. L'énergie que nous ne consommons pas est en effet toujours la plus économique et la moins polluante. Le précédent CIS établi fin 2007 s appuyait sur trois piliersl énergie sobre qui recoupe l efficacité énergétique, les énergies renouvelables et les énergies peu émissives en CO2, l'énergie sécurisée qui consiste à renforcer et à étendre les systèmes de production d'énergie, et l'énergie accessible qui est quant à elle essentiellement un problème d'électrification ruraleou périurbaine, et de combustible pour les ménages et les populations les plus précaires. En termes d'engagement, l AFD est passée en 2007 d un volume de l'ordre du demi-milliard, à environ 2 milliards par an aujourd'hui. La proportion des engagements énergétiques dans les activités du groupe est passée de 10 à 15 % au départ, à environ un tiers des engagements aujourd'hui. Au total près de 7,5 milliards ont été mobilisés depuis 2007 sur ce thème. Géographiquement, la majorité des engagements se situe en Asie, compte tenu du poids démographique, et de la taille des investissements énergétiques, toutefois les engagements en Afrique subsaharienne et en Méditerranée représentent 40% du total. Sur ces 3 dernières années, l'énergie sobre est le principal secteur d engagement, en particulier l'efficacité énergétique et l'énergie renouvelable. L analyse par outils financiers montre que les engagements sont majoritairement des prêts, avec une majorité de concours souverains (3,5 milliards, soit environ 50 %) et 2,6 milliards pour des prêts non souverains. Les subventions s'élèvent quant à elles à 90 millions. Deux types d outil ont montré leur intérêt : la ligne de crédit dédiée à l'efficacité énergétique et aux énergie renouvelables,, qui permet de mobiliser des projets plus petits que l AFD aurait du mal à traiter en direct ; l aide budgétaire énergieclimat, qui s'inscrit dans des prêts budgétaires aux États, pour développer des politiques énergieclimat, qui ont été initialisées en particulier en premier ayant été mobilisé en Indonésie en cofinancement avec l'aide japonaise. Egalement mises en place dans d'autres pays, comme le Mexique et le Vietnam, elles permettent à travers une matrice climat-énergie de développer à la fois une politique et des échanges à haut niveau sur ce thème de l'énergie et du climat. L AFD cherche en outre à mettre en place autour de ces opérations des indicateurs quantifiables, que l'on appelle des indicateurs agrégeables. Cinq d'entre eux ont été retenus pour cette thématique de l'énergie : le nombre de personnes raccordées au réseau de distribution d électricité, ou accédant à l électrification; le nombre de personnes dont la qualité de service d électricité est sensiblement améliorée ; la puissance énergétique renouvelable ou récupérée financée ; l'énergie effectivement économisée et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un certain nombre de chiffres sontsignificatifs, comme 2,4 GW de capacité de production renouvelable ou 2 millions de personnes qui accèdent à l'énergie dans les différents pays. 2

3 CIS énergie Pour ce nouveau CIS, on a maintenu les trois axes précédents qui restent structurants pour l'activité et le thème de l'énergie. Le premier axe de ce CIS consiste ainsi à renforcer et sécuriser les systèmes énergétiques (forte demande des pays africains).le deuxième axe consiste à décarboner la production d'énergie, et à renforcer l'efficacité énergétique dans les différents secteurs de l économie. Le troisième axe est de développer l'accès, et réduire le fossé qui se crée entre des zones rurales et périurbaines mal desservies, et des zones urbaines qui consomment de plus en plus. Parallèlement à cela, une composante d'appui transversal concernea le développement de politiques énergétiques, et le renforcement des capacités sur ces différents axes. - Axe 3 : Renforcer et sécuriser les systèmes énergétiques La première priorité est : l hydro-électricité, qui est l'énergie aujourd'hui pratiquement la meilleur marché. C'est en effet l'une des rares sources d'électricité à moins de cinq centimes d'euros. Elle est très peu valorisée (moins de 10 % du potentiel exploité en Afrique). Le premier axe va concerner la réhabilitation des barrages. Certains ont plus de 50 ans et une expertise est nécessaire pour les travaux de maintenance et de réhabilitation de ces barrages alors que certains alimentent jusqu à 50 % de la demande électrique du pays. Le deuxième axe est la réalisation de nouveauxouvrages, avec plusieurs à l'étude et le développement du potentiel hydroélectrique de pays tels que le Cameroun oula Guinée. La deuxième priorité porte sur les réseaux électriques, marqué par un sous-investissement chronique dans beaucoup de pays africains, et de pays en développement ou émergents, ce qui produit un goulot d'étranglement. Il y a donc une forte demande pour réhabiliter, étendre, et renforcer ces réseaux. Les interconnexions régionales, souvent liées aux grands ouvrages de production électrique, sont des investissements régionaux structurants sur lesquelles les bailleurs de fonds internationaux ont une certaine valeur ajoutée. Des programmes de réseaux intelligents sont demandés par les pays émergents en particulier en Amérique latine. Troisième priorité : le gaz naturel. Il redevient d'actualité, et beaucoup de pays souhaitent le développer. Cette thématique est centrale notamment dans certains pays d Afrique ayant des réserves de gaz comme, le Mozambique, le Ghana, ou la Tanzanie. Les pays sont demandeurs d'appui politique pour développer ces ressources. Sachant que cette énergie fossile est émettrice de gaz à effet de serre, les interventions de l Agence dans ce sous secteur se feront dans le respect du mandat climat de l AFD. La dernière priorité de cet axe est : la production indépendante d'électricité, qui répond aujourd'hui à une forte demande du fait de la difficulté de plusieurs sociétés d'électricité à emprunter, et des contraintes qui pèsent sur les Etats. Nous travaillons avec une approche Groupe, AFD et/ou Proparco. Nous essayerons de faire du sur mesure, en particulier sur les projets d'énergie renouvelable et les cycles combinés gaz. Axe1 : Prioriser les énergies renouvelables et l efficacité énergétique Les énergies renouvelables ont aujourd'hui de véritables avantages économiques, parce que ce sont des ressources locales et qu elles permettent de diversifier le mix énergétique et ainsi améliorer le bilan carbone du secteur. Il y a deux types d'énergies renouvelables, celles qui sont déjà matures et déjà compétitives compte tenu des prix à la hausse des énergies conventionnelles, et d'autres plus émergentes, en particulier le solaire. Pour ces derniers, l AFD peut proposer des outils à maturité longue et à taux compétitif. Les projets d'efficacité énergétique sont en général d'une taille plus petite, et sont plus diffus. L idée est donc de travailler à travers des banques ou des instituts spécialisés permettant de démultiplier les projets dans les différents secteurs d'application. Le premier est celui de l'industrie, avec en particulier des lignes de crédits sur l efficacité énergétique dans des PME en Turquie et en Inde.. Le bâtiment est un secteur sur lequel très peu de projets ont été lancés, alors qu'il consomme souvent de 30 à 40 % de l'électricité consommée. Travailler sur la ville sobre est aussi une ambition de ce CIS. La ville consomme beaucoup d'énergie et le budget énergie est souvent important dans les dépenses d'une ville. 3

4 La difficulté est de trouver au niveau de la Ville une maîtrise d'ouvrage organisée capable de porter ces projets. Il convient ainsi d'aider nos partenaires à structurer les projets. Axe 2 : Développer l'accès à l'énergie Nous voulons rester très proactifs sur le secteur d'électrification rurale car peu d'etats ont des programmes structurés à long terme en particulier dans les pays africains. L'idée est donc d'essayer de renforcer les politiques dans ce domaine, et de travailler avec nos partenaires de l'europe pour développer ce volet. L'une des difficultés ou contraintes vient de l'absence de subventions ou de crédits très concessionnels sur ce secteur qui est très consommateur de subventions. Le deuxième sous-secteur, sur lequel nous avons plus de mal à intervenir en tant que banque de développement, est le sous-secteur des combustibles domestiques. Le bois est la principale source d'énergie en Afrique, et dans beaucoup de PMA et de pays du Sud, il est cependant pratiquement ignoré de toutes les politiques énergétiques et de tous les bailleurs. Enfin pour la production de bioénergies paysannes, nous avons pour objectif la création de valeurs et la production de revenus additionnels pour les exploitants ruraux. Axes transversaux d accompagnement. Nous avons actuellement une forte demande des pays africains pour un soutien à l établissement de politiques énergétiques durables. Nous essayons d y répondre en partenariat avec les autres bailleurs Banque Mondiale, KFW et BEI. L Agence est sollicitée par ailleurs par certains pays émergents pour un appui sur des thèmes de politiques énergétiques plus novateurs comme l'efficacité énergétique et les réseaux intelligents. Beaucoup de pays avec lesquels nous travaillons souhaitent savoir quelle est l expérience française, comment nous l'avons mise en place au niveau institutionnel, et comment les grands opérateurs l'ont développée. L'idée est donc d'essayer de créer, à travers les investissements, et en accompagnement d'investissements, des appuis sur ces secteurs. Le renforcement des acteurs et plus particulièrement l appui aux opérateurs du secteur est un axe important pour le redressement du secteur électrique. Nous développons actuellement un programme de formation professionnelle (exemple du projet avec l UPDEA de valorisation et de mutualisation des centres de formation des sociétés électriques africaines). Ces trois axes ainsi que l axe transversal répondent à de fortes demandes mais il faut souligner les contraintes de mise en œuvre. Il s'agit premièrement de la situation extrêmement dégradée de beaucoup d'opérateurs électriques dans les pays du Sud, et en particulier en Afrique. Cela bloque en fait toute possibilité d'investissement, et donc de prêt pour l AFD. Une deuxième contrainte macroéconomique rencontrée concerne les Etats en limite d'endettement, ou en impossibilité d'endettement. Cela peut également bloquer toute intervention en prêt souverain. Ces contraintes limitent le périmètre d interventions de l AFD. Un autre élément est la durée de montage de projets et notamment les projets de grande hydro-électricité. Il faut souvent prévoir 5 à 10 ans entre l'idée du projet à sa réalisation, d autant plus que ces projets sont complexes et qu ils nécessitent des cofinancements avec d autres bailleurs et ainsi nécessairement une coordination plus longue à mettre en place. Il faut tenir compte aussi dans ce secteur de la raréfaction des subventions. Or les subventions ou la bonification sont nécessaires pour certains projets du secteur tels que : les projets d accès, les projets novateurs et les projets qui sont peu rentables, ou à rentabilité plus différée. Les objectifs du CIS. -Il faut maintenir un volume important, soit un volume d engagements supérieur à 1,5 milliard d euros par an sur les deux axes : énergie durable et énergie sécurisée. -Concernant l'énergie accessible, l objectif n est pas en volume mais en nombre de projets. L'objectif est d'être présent sur ce secteur avec un nombre régulier de projets dans la durée. -Le CIS s'inscrira en cohérence avec les objectifs et la politique climat du Groupe. Plus de 50 % des engagements devront être favorables au climat, et avoir une action positive sur celui-ci 4

5 - un volet d assistance technique sera être développé pour accompagner les investissements. Ces objectifs sont être déclinés en fonction des géographies car l énergie ne peut pas se traiter de la même façon au Tchad, en Chine et au Mexique. Sur l'afrique subsaharienne qui est une priorité pour l AFD, et pour laquelle il y a une très forte demande d'investissement, il faut renforcer la production ainsi que les réseaux, pour répondre à une demande et à un besoin d'investissements chronique ; développer l'hydroélectricité régionale ; appuyer les sociétés d'électricité dans des situations difficiles et qui se mobilisent pour leur redressement ; et soutenir la mise en place de politiques énergétiques durables. Sur les pays méditerranéens, le premier élément est celui des énergies renouvelables, ces pays disposant d'un formidable potentiel, avec notamment le plan solaire méditerranéen sur lequel l AFD a été active. C est un programme structurant pour le nord et le sud de la Méditerranée. Les réseaux et les interconnexions restent également un besoin de ces sociétés. Un troisième aspect sur lequel nous travaillerons particulièrement est le gaz. Sur les pays d'asie et d'amérique latine. Ce sont des pays qui connaissent une forte croissance. L'idée est d'être sur la croissance verte et d accompagner ces pays dans les domaines d excellence de l expertise française. Sur l outre-mer, nous accompagnons aujourd'hui les collectivités locales et les régions, ainsi que les départements, dans les efforts de maîtrise de l'énergie et de valorisation des énergies renouvelables, en ligne avec les objectifs du Grenelle de l Environnement Un des nouveaux objectifs de ce cadre d intervention est de développer les partenariats, il faut souligner que l'élément nouveau de ces cinq dernières années est le renforcement de nos coopérations avec les partenaires européens, avec une place de plus en plus importante des outils de financement avec la commission européenne. Il faudra continuer à rechercher des synergies avec la Banque mondiale qui reste incontournable en particulier sur les grands projets de barrage et à développer les alliances avec les banques régionales et banques nationales ou régionales du Sud. Il faut souligner que plusieurs partenariats ont été initialisés avec des acteurs français (ADEME, CIRAD, CEA), et ils doivent être renforcés. La production de connaissances est également un volet sur lequel l AFD souhaite continuer à être actif. En dehors des études à vocation opérationnelle sur le gaz, sur l'hydroélectricité, sur la réhabilitation, nous participons au programme RECP (Renewable Energy Cooperation Program) afin de permettre de mieux identifier les perspectives de projets dans les différentes filières d'énergies renouvelables (solaire, solaire photovoltaïque, solaire à concentration, éolien, petite hydroélectricité, biomasse). Nous participons également au programme ESMAP de la Banque mondiale, une réflexion qui associe également plusieurs bailleurs sur les politiques énergétiques, en particulier les politiques d'énergies durables. 3. Synthèse des débats Un débat s est engagé : Autour du choix de financement des projets Un intervenant s interroge sur la politique de l AFD concernant des demandes de projets fortement émetteur de CO2 en particulier les centrales à charbon. L AFD précise que, le débat sur les secteurs dits très polluants est un débat européen, de pays en développement, mais pas forcément un débat dans les pays où nous intervenons. Ces pays sont ainsi en droit de nous présenter des projets très polluants. Nous devons quant à nous avoir des arguments recevables pour leur dire que nous préféronsfinancer d autres types de projets plus durables. Plutôt que d'afficher des refus, nous préférons afficher des règles et des objectifs en termes de soutenabilité. 5

6 De plus l AFD s est dotée d une stratégie Climat et nous avons nos règles de classification des impacts environnementaux et sociaux, qui sont assez strictes. Ainsi nous refusons souvent dès l'amont d'étudier ou d'envisager d'aborder tel ou tel programme. Comment faire le rapport entre les besoins d'investissement et l'endettement? Plusieurs questions ont porté sur la difficulté de financer des grands projets en particulier hydrauliques dans des pays ayant un endettement historique. Quels sont les outils qui seront mis en place pour réconcilier investissements et endettement? L AFD reconnait que la première contrainte selon les natures de pays est le niveau d'endettement potentiel compte tenu des règles du FMI. De plus l AFD est soumise à la réglementation bancaire française, ce qui suppose qu'en souverain l AFD ne peut pas investir dans un État plus de 25 % de son capital. Dans le cas des grands barrages hydroélectriques, il s'agit effectivement de montants d'investissements qui sont au-delà de ce que les pays d'afrique subsaharienne peuvent supporter. Une solution est de structurer le dossier avec la participation du secteur privé, et une société privée qui peut porter elle-même un prêt De façon générale, dans les petits pays au sud du Sahara le plafond grand risque n est pas atteint. Les niveaux d'endettement semblent permettre pour le moment de répondre à ces États sous réserve que les établissements publics soient bien gérés. Le grand problème au sud du Sahara est la qualité des sociétés d'électricité, qui connaissent pour la plupart de fortes difficultés financières. Cela pose de vraies problèmes pour pouvoir intervenir dans le secteur électrique. Nous souhaitons enfin travailler de plus en plus avec de grands opérateurs énergéticiens, et trouver des montages qui permettent, en contrepartie du rachat d'une électricité bon marché par des compagnies d'électricité, de mobiliser des opérateurs qui viennent en renforcement ou en substitution d'opérateurs publics défaillants. Autour de la taille des projets Les limites et les difficultés des très grands barrages hydroélectriques étant connus. Un intervenant propose que la priorité soit des ouvrages de taille moyenne, de 5 à 50 MW, qui sont plus faciles à boucler financièrement, voire même aussi avec un partenariat privé? L AFD reconnait que lorsqu'il y a un potentiel de petite et moyenne hydroélectricité non loin du réseau, c est économiquement et financièrement intéressant. L AFD a lancé une étude pour essayer de définir davantage la gamme, les types d'acteurs, les types d'investisseurs. Mais tous les pays d'afrique subsaharienne n'ont pas de potentiel hydroélectrique. Les ouvrages régionaux permettent à travers les interconnexions d'alimenter en hydroélectricité les pays qui n'ont pas ce potentiel. Autour de la bioelectricité Quelles sont les priorités de l AFD? L AFD reconnait que c est un secteur à forte valeur ajoutée dans les pays du sud, où il est cependant très sous-développé. Il y est beaucoup question de solaire, mais très peu de bioélectricité. Une étude a été lancée en association avec les agro-industries en Afrique de l'ouest et au Kenya, pour savoir s'il n'y a pas des opportunités de projets, en particulier de cogénération. Cependant afin d avoir des références, il faudrait qu'il y ait plus de développement dans le Nord. Les énergies renouvelables sont cependant moins développées dans la bioélectricité, et les références sont moins nombreuses Les gazogènes sont typiquement une idée qui pourrait repartir, mais il n'y a pas d'aide à la recherche. Autour des nouveaux acteurs : Quelle est la position de l AFD? 6

7 L AFD développe depuis plusieurs années ces relations avec les banques de développement bilatérales, régionales et multilatérales. Nous avons par exemple récemment signé un accord de partenariat avec la Banque islamique de développement. L objectif principal est bien le cofinancement. Globalement, le niveau d'activité de tous les bailleurs de fonds et de l AFD en cofinancement connaît une croissance. Le pourcentage en cofinancement ne cesse de croître, et représente une part de plus en plus importante de nos financements dans le secteur des infrastructures. Avec les bailleurs européens KfW et BEI, le cofinancement se fait dans le cadre d une reconnaissance mutuelle des procédures. Ainsi, dans le cadre d un cofinancement avec ces bailleurs européens, il y en a un qui est leader, et qui étudie le dossier pour les autres bailleurs. C'est-à-dire que nous reconnaissons mutuellement les procédures de celui qui porte le dossier. Cela permet d harmoniser les interventions des bailleurs et de renforcer notre visibilité. Dans les grands projets d infrastructure, il faut y aller à plusieurs, la recherche de cofinancements est donc systématique, et fait maintenant partie des pratiques d'intervention de l AFD. Autour des mécanismes innovants du style paiement pour services écosystémiques : Que fait l AFD? L AFD défend la valeur en capital des ressources naturelles, et l'approche par l'analyse de valeur économique de ces sujets, sachant que cette intégration dans les analyses économiques présentée, ne se fait ni à la Banque mondiale ni aucune institution financière. Mais c est un travail difficile, fait avec de grands universitaires. Les bénéficiaires ne sont pas forcément d'accord sur cette approche, il faut convaincre le politique décideur de la commune concernée, ou le ministère des Finances. Cette méthode s'applique donc au cas par cas sur quelques projets. Par exemple l'aménagement d'un programme en République dominicaine, sur une zone touristique où les bénéficiaires ont en fait payé une taxe pour la protection du bassin versant amont. Un autre exemple peux être mentionné au Cameroun non pas pour la construction du barrage, mais pour ce qui est essentiellement les aménagements et les compensations environnementales, il y a une expérience originale, dans la mesure où l'équivalent de la surface qui va être noyée par la réserve, une redevance va en fait être perçue auprès du producteur d'électricité, qui servira à financer la création et l'exploitation d'une zone de conservation de forêt d une taille et de caractéristiques similaires à celle qui va être perdue dans le projet. Ce sont des expérimentations, mais nous essayons d y répondre aujourd'hui de manière un peu ad hoc et parfois artisanale. Autour des enseignements tirés de la collaboration avec les partenaires européens? L'approche avec l Union Européenne est une approche construite sur 5 à 10 ans d'échanges. Au départ le 9 e FED ne permettait pas d'envisager des approches en délégation ou en cofinancement,. Il a fallu rendre complémentaires les outils financiers des diverses institutions, le 10 e FED l a rendu possible. L Union européenne, peut affecter et confier ses ressources à d'autres gestionnaires différents de ceux choisis par appel d'offres par l'union européenne. C'est une énorme évolution. Une fois cette phase passée, il y a eu ensuite une phase de reconnaissance des procédures des institutions souhaitant travailler avec Union européenne. Il fallait donc démontrer que ces procédures étaient compatibles avec la réglementation européenne. En partant ensuite d'outils communs, l'idée est venue de rechercher une coopération avec les structures de l'union européenne pays par pays, ou région par région. Cela a concerné d'abord des approches publiques, puis des approches de secteur privé. Des facilités de mixage de prêt et des dons ont été créées permettant de développer des cofinancement et de renforcer la coordination entre bailleurs européens et la CE.. L'élément fort de tout cela est que politiquement, l'union européenne (CE et Etats membres) représente finalement entre 57 et 60 % de l'aide au développement internationale, selon la façon 7

8 d'estimer les chiffres, mais n'est cependant pas reconnue comme telle parce que totalement éclatée. Il s'agit donc bien d'un objectif d'effet de masse pour reconnaître le pouvoir que cela représente, et peser sur es idées, les montages et les approches. Depuis la mise en place de ces facilités européennes, les cofinancements sont surtout concentrés avec les bailleurs européens dans le cadre de ces facilités. La mise en place de ces facilités de mixage prêtdon a ainsi permis d'avoir une offre et une visibilité européennes. Les projets d'infrastructures sont en outre nécessairement des projets de gros montants. L AFD partage avec les autres bailleurs européens le montant d'investissement, de même que les risques. Nous avons de plus une position européenne conjointe, c'est-à-dire une visibilité européenne bien forte. Nous sommes tous les deux gagnants, car nous avons quant à nous accès à la subvention qui nous manque pour permettre soit de bonifier le prêt, donc d'avoir des conditions plus douces, soit d'apporter les subventions en accompagnement du prêt, donc de l'assistance technique sous forme de subventions. La commission européenne s'intéresse beaucoup à ces outils de mixage prêt-don, car cela leur permet de réaliser un effet de levier important. Cela permet donc de démultiplier l'action de la commission européenne à travers les prêts qui viennent en accompagnement des subventions. Proparco précise qu il y a deux grands types d'initiative, dont une première assez ancienne au sein des EDFI (European Development Finance Institutions), qui vise à mutualiser les ressources, et à créer des véhicules communs qui pouvaient être mobilisés par l'une de ces institutions, et qui peut permettre d'accroître les financements disponibles pour un projet à l'aide d'une procédure extrêmement simple. Un deuxième type d'initiative avec la commission a commencé depuis un ou deux ans. Il y avait en effet peut-être un peu de résistance à utiliser des subventions pour accompagner des IPP, des projets privés. Il peut s'agir de couvrir par exemple le surcoût lié à l'énergie solaire, ou le surcoût lié à la connexion au réseau pour des projets un peu enclavés. Il s'agit donc de la possibilité de mobiliser des subventions européennes par ces EDFI privées, afin de venir compléter les projets avec un certain nombre de règles. Enfin, au sein des bailleurs européens, mais également avec la SFI, il y a aussi toute une procédure de reconnaissance mutuelle des procédures, ce qui permet par exemple aujourd'hui à Proparco de négocier 150 millions de dollars pour le compte de cinq institutions européennes que le client ne voit pas, mais qui se reposent sur Proparco pour mener à bien la négociation. Il s'agit peut-être de l'outil le plus puissant, s'agissant souvent de projets d'un très gros montant, et qui compte tenu des spécificités, ne peuvent pas être traités comme le font les banques commerciales habituelles. L'idée est donc d'essayer de renforcer la coordination. Plusieurs intervenants ont mis en exergue que: Le développement de l'accès à l énergie en Indonésie et en Inde n est pas spécifiée dans les axes prioritaires de ces pays. Dans les pays émergents nous travaillons avec un mandat qui s'appelle Croissance verte et solidaire. Il a été approuvé par le comité interministériel de coopération internationale et de développement en juin Il définit une liste de pays d'intervention, et ce critère Vert et solidaire, sur lequel nous avons une note de doctrine partagée avec ces ministères, met en avant de manière notoire les notions se rapportant aux grandes villes, donc à la croissance de population et à l'urbanisation, aux problématiques d'infrastructures associées, de même qu'aux critères sociaux associés. Nous avons donc été amenés à décrire et à décliner ce que l'on appelle les cadres d'interventions régionaux. Celui de l'asie est très centré sur l'aspect Climat. Nos volumes financiers étant relativement modestes nous sommes incapables de répondre à toutes les questions.. 4. Conclusion 8

9 Les participants ont remercié l AFD pour la qualité du document proposé et pour cette stratégie. Tous ont reconnu que ce document de perspective d interventions dans le secteur de l énergie était assez structurant. Sachant que le secteur de l'énergie est un secteur qui est en train de prendre une place incontournable sur tous les continents, et auprès de tous les décideurs politiques du monde. Il est associé à un grand nombre de données, que ce soit la croissance urbaine, la croissance de population, la distribution au plus grand nombre, et le développement des régions. Tous ces thèmes parlent de l'énergie. Le précédant CIS Énergie devait être actualisé, car ce qui a été écrit en 2008 n'est plus forcément à la mesure de ce qui est demandé actuellement. Certaines priorités ont été telles parce que l AFD ne peut pas tout faire, et parce que c'est son rôle d'orienter ou de proposer des orientations au pays dans lesquels elle intervient. 9

Consultation sur le livre blanc du financement de la TEE Préparation de la conférence bancaire et financière : Contribution de la Caisse des Dépôts

Consultation sur le livre blanc du financement de la TEE Préparation de la conférence bancaire et financière : Contribution de la Caisse des Dépôts 24 janvier 2014 Consultation sur le livre blanc du financement de la TEE Préparation de la conférence bancaire et financière : Contribution de la La place sa priorité stratégique «Transition Énergétique

Plus en détail

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales Les tendances du marché de la production d électricité dans le monde Samir Allal La globalisation économique a favorisé une plus grande expression des mécanismes concurrentiels. Désormais la concurrence

Plus en détail

Plan d orientations stratégiques 2012-2016

Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Agence Française de Développement Établissement public, l Agence Française de Développement (AFD) agit depuis soixante-dix ans pour combattre la pauvreté et favoriser

Plus en détail

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional Avril 2013 En 2011, pour la première fois, la Commission européenne parle d une

Plus en détail

Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne

Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne Ce document illustrera comment cette réussite est arrivée, il est composé des parties suivantes : 1. Qu'est

Plus en détail

Travaux dirigés de géographie économique TD 12 : Géographie économique de la transition énergétique en Allemagne

Travaux dirigés de géographie économique TD 12 : Géographie économique de la transition énergétique en Allemagne Université Paris IV L1GEECOT Travaux dirigés de géographie économique TD 12 : Géographie économique de la transition énergétique en Allemagne Questions 1. Quelle est la ressource mobilisée aujourd hui

Plus en détail

LE MÉCANISME DE DÉVELOPPEMENT PROPRE LE MDP EN AFRIQUE FINANCEMENT ET SOUTIEN

LE MÉCANISME DE DÉVELOPPEMENT PROPRE LE MDP EN AFRIQUE FINANCEMENT ET SOUTIEN LE MÉCANISME DE DÉVELOPPEMENT PROPRE LE MDP EN AFRIQUE FINANCEMENT ET SOUTIEN INTRODUCTION Dès 2006, les parties au protocole de Kyoto ont reconnu l'importance d'une répartition équilibrée des projets

Plus en détail

Evolution du mix électrique en France - Qui paiera?

Evolution du mix électrique en France - Qui paiera? Evolution du mix électrique en France - Qui paiera? Par Julien Deleuze Senior Manager, Estin & Co Des options environnementales, énergétiques, économiques majeures La France fait face à cinq options environnementales,

Plus en détail

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT Dans un avenir marqué par : des incertitudes importantes de nature économique, énergétique et technologique, à l échelle mondiale, européenne

Plus en détail

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité» Fédération mondiale des travailleurs scientifiques World Federation of scientifique Workers 85ème session du Conseil exécutif Symposium «Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

Plus en détail

La mobilisation des statistiques énergie pour les schémas territoriaux en Rhône-Alpes

La mobilisation des statistiques énergie pour les schémas territoriaux en Rhône-Alpes La mobilisation des statistiques énergie pour les schémas territoriaux en Rhône-Alpes Yves Pothier DREAL Rhône-Alpes 21/11/2014 Crédit photo : Arnaud Bouissou/MEDDE Direction régionale de l'environnement,

Plus en détail

Contribution des industries chimiques

Contribution des industries chimiques Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,

Plus en détail

La place du charbon dans le mix électrique

La place du charbon dans le mix électrique La place du charbon dans le mix électrique Présentation au colloque 7 février 2008 Gérard Mestrallet, PDG de SUEZ «Les nouveaux débouchés du charbon : quels risques pour le changement climatique?» Outline

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

APPEL A PROJETS FEDER QUARTIER DEMONSTRATEUR BAS CARBONE. Programme Opérationnel FEDER 2014 2020

APPEL A PROJETS FEDER QUARTIER DEMONSTRATEUR BAS CARBONE. Programme Opérationnel FEDER 2014 2020 APPEL A PROJETS FEDER QUARTIER DEMONSTRATEUR BAS CARBONE Programme Opérationnel FEDER 2014 2020 Axe 3 «conduire la transition énergétique en Région Nord Pas de Calais» Investissement Prioritaire 4e «en

Plus en détail

Les enjeux de l'énergie Place du nucléaire. Olivier Appert, Président d'ifp Energies nouvelles Président du Conseil Français de l'energie

Les enjeux de l'énergie Place du nucléaire. Olivier Appert, Président d'ifp Energies nouvelles Président du Conseil Français de l'energie Les enjeux de l'énergie Place du nucléaire Olivier Appert, Président d'ifp Energies nouvelles Président du Conseil Français de l'energie L'énergie est revenue ces dernières années au premier plan des préoccupations

Plus en détail

N O R D - P A S D E C A L A I S

N O R D - P A S D E C A L A I S NORD-PAS DE CALAIS NORD-PAS DE CALAIS Ensemble pour une éco-rénovation responsable de notre habitat Avant-propos Dans une région où le poids du parc de logements anciens publics et privés prédomine, l

Plus en détail

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 7 Conclusions clés La transition énergétique L Energiewende allemande Par Craig Morris et Martin Pehnt Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 www. 7 Conclusions clés La

Plus en détail

Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises

Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises Alain Grandjean Le 26 novembre 2014 Contact : alain.grandjean@carbone4.com Le menu du jour L énergie dans l économie : quelques rappels Les scénarios

Plus en détail

Promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable en Europe

Promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable en Europe Promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable en Europe L une des priorités stratégiques de l Union européenne consiste à promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable pour l Europe. La BEI

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Dossier de presse. La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR. Contact presse. Service.presse@edf-en.com

Dossier de presse. La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR. Contact presse. Service.presse@edf-en.com Dossier de presse La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR Contact presse Service.presse@edf-en.com Manon de Cassini-Hérail Manon.decassini-herail@edf-en.com Tel. : 01 40 90 48 22 / Port.

Plus en détail

La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements

La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements Lundi 24 juin 2013 La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements Service de Presse 04 67 22 81 31 /// 04 67 22 80 47 presse-region@cr-languedocroussillon.fr Convaincue

Plus en détail

PAYS INVITE D'HONNEUR :LA FRANCE

PAYS INVITE D'HONNEUR :LA FRANCE Note Conceptuelle PAYS INVITE D'HONNEUR :LA FRANCE La Tunisie renouvelle son engagement pour le développement et la prospérité de l'afrique et des pays arabes, par l'organisation de la 8ème édition de

Plus en détail

COMMISSION EUROPÉENNE

COMMISSION EUROPÉENNE COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, 13.03.2014 C(2014) 1606 final VERSION PUBLIQUE Ce document est publié uniquement pour information. Objet: Aide d'etat n SA.38110 (2014/N) France Régime cadre d'interventions

Plus en détail

Atelier énergies. Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique

Atelier énergies. Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique CONGRÈS DES ECO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR 2012 Atelier énergies Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique 14 juin 2012 Lille

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L AMÉNAGEMENT DURABLES Décret n o 2007-1303 du 3 septembre 2007 fixant les règles nationales d éligibilité

Plus en détail

L AFD ET LE SECTEUR DE L ENERGIE AU MAROC

L AFD ET LE SECTEUR DE L ENERGIE AU MAROC Energie MAROC Note sectorielle L AFD ET LE SECTEUR DE L ENERGIE AU MAROC 1/ Présentation générale du secteur Le secteur de l'électricité au Maroc est caractérisé par une très forte dépendance aux énergies

Plus en détail

REDRAWING MAP. World Energy Outlook Special Report RÉSUMÉ REDÉFINIR LES CONTOURS DU DÉBAT ENERGIE-CLIMAT. French translation

REDRAWING MAP. World Energy Outlook Special Report RÉSUMÉ REDÉFINIR LES CONTOURS DU DÉBAT ENERGIE-CLIMAT. French translation REDRAWING THE ENERGY-CLIMATE MAP World Energy Outlook Special Report French translation RÉSUMÉ REDÉFINIR LES CONTOURS DU DÉBAT ENERGIE-CLIMAT Édition spéciale du World Energy Outlook AGENCE INTERNATIONALE

Plus en détail

Discours de Philippe MARTIN Ministre de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie

Discours de Philippe MARTIN Ministre de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie Philippe MARTIN, Ministre de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie Paris, le jeudi 6 février 2014 Discours de Philippe MARTIN Ministre de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie

Plus en détail

Appel à projets 5,2. Se déplacer Se nourrir Se loger Le reste

Appel à projets 5,2. Se déplacer Se nourrir Se loger Le reste Appel à projets " Plan Climat Régional» Soutien de l investissement participatif dans les énergies renouvelables et la maîtrise de l énergie au bénéfice des territoires 1 Contexte : Les grands objectifs

Plus en détail

Production électrique : la place de l énergie éolienne

Production électrique : la place de l énergie éolienne Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique

Plus en détail

L ENERGIE CORRECTION

L ENERGIE CORRECTION Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que

Plus en détail

Dii Le réseau d entreprises pour l électricité des deserts Faciliter la création de marchés du solaire et de l éolien en Europe, en Afrique du Nord

Dii Le réseau d entreprises pour l électricité des deserts Faciliter la création de marchés du solaire et de l éolien en Europe, en Afrique du Nord Dii Le réseau d entreprises pour l électricité des deserts Faciliter la création de marchés du solaire et de l éolien en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient Dii Le réseau d entreprises pour l

Plus en détail

LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT. Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec

LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT. Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec Introduction L'un des principes directeurs de la politique

Plus en détail

Les approches de la précarité énergétique en Allemagne

Les approches de la précarité énergétique en Allemagne Les approches de la précarité énergétique en Allemagne Ute DUBOIS, ISG Business School, Paris, ute.dubois@isg.fr Ines MAYER, European Institute for Energy Research (EIFER), Karlsruhe mayer@eifer.org Atelier

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

Transition énergétique : l expérience de l Allemagne

Transition énergétique : l expérience de l Allemagne Transition énergétique : l expérience de l Allemagne Une analyse de l APERe, rédigée par Jean Cech et Christophe Haveaux Version du 07/03/2013 1. L expérience de l Allemagne 1.1. Quelles leçons tirer de

Plus en détail

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 COMMUNAUTE D AGGLOMERATION MARNE ET CHANTEREINE AGENDA 21 - DEVELOPPEMENT DURABLE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL Présentation et proposition d engagement Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 DE QUOI

Plus en détail

L énergie n est pas au rendez-vous: État du Secteur énergétique en Afrique Sub-saharienne

L énergie n est pas au rendez-vous: État du Secteur énergétique en Afrique Sub-saharienne RESUME DU DOCUMENT DE REFERENCE 6 DIAGNOSTICS DES INFRASTRUCTURES NATIONALES EN AFRIQUE L énergie n est pas au rendez-vous: État du Secteur énergétique en Afrique Sub-saharienne Anton Eberhard, Vivien

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

L'Afrique peut-elle devenir le nouvel atelier du monde à l'horizon 2050? Quelques conditions préalables

L'Afrique peut-elle devenir le nouvel atelier du monde à l'horizon 2050? Quelques conditions préalables La partie de l'image avec l'id de relation rid2 n'a pas été trouvé dans le fichier. L'Afrique peut-elle devenir le nouvel atelier du monde à l'horizon 2050? Quelques conditions préalables Contribution

Plus en détail

Des conseillers en gestion de risques ultra-spécialisés. P. 3. L'innovation au cœur de la stratégie de développement de Bessé P. 5

Des conseillers en gestion de risques ultra-spécialisés. P. 3. L'innovation au cœur de la stratégie de développement de Bessé P. 5 Les hommes et les femmes de Bessé sont des experts ultra-spécialisés dans la gestion des risques et des assurances des entreprises. Plus que simples courtiers, leur métier est centré sur le conseil sur-mesure

Plus en détail

GDF SUEZ. Branche Energie Europe et International. Jean-Pierre Hansen

GDF SUEZ. Branche Energie Europe et International. Jean-Pierre Hansen GDF SUEZ Branche Energie Europe et International Jean-Pierre Hansen Chiffres clés opérationnels * Un leader mondial pour le gaz et l'électricité Leader de l'électricité au Benelux Positions importantes

Plus en détail

World Energy Outlook. RÉSUMÉ French translation

World Energy Outlook. RÉSUMÉ French translation World Energy Outlook RÉSUMÉ French translation 2014 AGENCE INTERNATIONALE DE L ÉNERGIE L Agence internationale de l énergie (AIE) est un organe autonome institué en novembre 1974. Sa double mission est,

Plus en détail

INITIATIVE DE LA CEDEAO SUR LES NORMES ET ETIQUETTES

INITIATIVE DE LA CEDEAO SUR LES NORMES ET ETIQUETTES INITIATIVE DE LA CEDEAO SUR LES NORMES ET ETIQUETTES TERMES DES REFERENCES Pour Le développement des Normes Minimales de Performance Energétique pour les Climatiseurs et Réfrigérateurs dans la Région CEDEAO

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE RESEAU DE CHALEUR DE L ECO- QUARTIER «CAP AZUR» A ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN : Un réseau de chaleur innovant,

Plus en détail

I. POURSUITE D UNE MESURE D UN PROGRAMME PRÉCÉDENT

I. POURSUITE D UNE MESURE D UN PROGRAMME PRÉCÉDENT Page 1 Axe Objectif thématique (art. 9 Règ. général et Règ. FEDER) Objectif Spécifique Priorité d'investissement (art. 5 Règ. FEDER) 2 AMÉLIORER L ACCÈS AUX TIC PAR UNE STRATÉGIE D AMÉNAGEMENT NUMÉRIQUE

Plus en détail

Une approche collaborative pour plus d efficacité urbaine. Septembre 2013

Une approche collaborative pour plus d efficacité urbaine. Septembre 2013 Une approche collaborative pour plus d efficacité urbaine. Septembre 2013 Schneider Electric le spécialiste mondial de la gestion de l énergie Des geographies équilibrées FY 2012 milliards d de CA en 2012

Plus en détail

Programmes Opérationnels Européens FEDER 2014-2020

Programmes Opérationnels Européens FEDER 2014-2020 Page 1 Axe Objectif thématique (art. 9 Règ. général et Règ. FEDER) Objectif Spécifique Priorité d'investissement (art. 5 Règ. FEDER) Intitulé de l'action Guichet unique / Rédacteur Axe 1 : investir dans

Plus en détail

DIALOGUE AVEC LES CONSTRUCTEURS DE VEHICULES

DIALOGUE AVEC LES CONSTRUCTEURS DE VEHICULES CONFÉRENCE EUROPÉENNE DES MINISTRES DES TRANSPORTS EUROPEAN CONFERENCE OF MINISTERS OF TRANSPORT 2 rue André Pascal, F-75775 PARIS CEDEX 16 TEL. 33 (0)1 45 24 97 10 / FAX: 33 (0)1 45 24 97 42 e-mail: ecmt.contact@oecd.org

Plus en détail

PRESENTATION GENERALE DU MASTER MAITRISE D OUVRAGE PUBLIQUE ET PRIVEE

PRESENTATION GENERALE DU MASTER MAITRISE D OUVRAGE PUBLIQUE ET PRIVEE PRESENTATION GENERALE DU MASTER MAITRISE D OUVRAGE PUBLIQUE ET PRIVEE 1. Règlement des études Habilité par arrêté du Ministère français de l Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Master «Maîtrise

Plus en détail

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les

Plus en détail

Position du secteur électrique français

Position du secteur électrique français 16 novembre 2010 ENERGIE 2020 Position du secteur électrique français L UFE, Union Française de l Electricité, est l association professionnelle du secteur de l électricité. Elle représente les employeurs

Plus en détail

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives 5 2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives La demande d énergie devrait s accroître considérablement dans les années à venir à cause de l augmentation de la population et du développement

Plus en détail

Ce guide se veut évolutif et dynamique. Actualisé mensuellement, il recueillera les appels à projets qui Il est votre outil et notre lien.

Ce guide se veut évolutif et dynamique. Actualisé mensuellement, il recueillera les appels à projets qui Il est votre outil et notre lien. Mesdames et Messieurs, Le P total) afin de relever le défi de la compétitivité et de faire émerger un nouveau modèle de croissance, en finançant des projets innovants et exemplaires, rigoureusement sélectionnés.

Plus en détail

Avis d Energie-Cités. Cette proposition est disponible sur : http://europa.eu.int/eur-lex/fr/com/dat/2001/fr_501pc0226.html

Avis d Energie-Cités. Cette proposition est disponible sur : http://europa.eu.int/eur-lex/fr/com/dat/2001/fr_501pc0226.html Avis d Energie-Cités Projet de Directive Performance énergétique des bâtiments Octobre 2001 Proposition de Directive du Parlement européen et du Conseil présentée par la Commission [COM(2001) 226 final

Plus en détail

Scb,fleider ACCORD EUROPEEN. C,FEiectric. Entre. La Direction du groupe Alstom 1. représentée par

Scb,fleider ACCORD EUROPEEN. C,FEiectric. Entre. La Direction du groupe Alstom 1. représentée par Scb,fleider C,FEiectric \ ACCORD EUROPEEN Entre La Direction du groupe Alstom 1 représentée par Monsieur Patrick Du bert Directeur des Ressources Humaines La Direction du groupe Schneider Electric 1 représentée

Plus en détail

La Bourse aux Financements Solidaires (BFS)

La Bourse aux Financements Solidaires (BFS) La Bourse aux Financements Solidaires (BFS) 1/ Contexte Socio-économique global La BFS est née d'un double constat. D'une part, le parcours d'un créateur d'entreprise ou d'activité est difficile, particulièrement

Plus en détail

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Document produit par ENEA Consulting I 89 rue Réaumur, 75002 Paris I +33 (0) 1 82 83 83 83 I www.enea-consulting.com Sommaire ENEA : qui sommes-nous?

Plus en détail

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2 Initiative du CICM Proposition au Sommet de la GR "Green Deal en vue d une politique énergétique et climatique efficiente dans la GR en coopération avec les PME de l artisanat" L Artisanat de la Grande

Plus en détail

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Activités de la Banque africaine de développement 2008-2009 Groupe de la Banque Africaine de Développement GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Plus en détail

L affacturage en Afrique : Opportunités et défis

L affacturage en Afrique : Opportunités et défis L affacturage en Afrique : Opportunités et défis Par B.O. Oramah Vice président (développement commercial et financement de projet d'entreprise) Banque Africaine d'import-export Présenté au séminaire 2014

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix»

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Résumé des résultats clés et réalisations Problématique Prévention des crises et consolidation de la paix : les défis Quelque 1,5 milliard

Plus en détail

Note de contexte relative aux propositions de modifications du plan de développement Programme Leader Terres Romanes en Pays Catalan

Note de contexte relative aux propositions de modifications du plan de développement Programme Leader Terres Romanes en Pays Catalan Note de contexte relative aux propositions de modifications du plan de développement Programme Leader Terres Romanes en Pays Catalan Terres Romanes en Pays Catalan est porteur, en partenariat avec le Pnr

Plus en détail

Intervention de Madame Delphine DAVID Conseillère régionale de Bretagne Maire de Montfort sur Meu

Intervention de Madame Delphine DAVID Conseillère régionale de Bretagne Maire de Montfort sur Meu P a g e 1 1 ère réunion du Conseil régional de Bretagne Avril 2015 Intervention de Madame Delphine DAVID Conseillère régionale de Bretagne Maire de Montfort sur Meu Mise en œuvre de la SRDEII : accélérer

Plus en détail

Rencontres d affaires franco italiennes à l occasion du salon SOLAR EXPO de Milan (Milan, 08 09/05/2013) Un évènement de «The Innovation Cloud»

Rencontres d affaires franco italiennes à l occasion du salon SOLAR EXPO de Milan (Milan, 08 09/05/2013) Un évènement de «The Innovation Cloud» Rencontres d affaires franco italiennes à l occasion du salon SOLAR EXPO de Milan (Milan, 08 09/05/2013) Un évènement de «The Innovation Cloud» Votre contact UBIFRANCE : Davide Goruppi Infrastructures

Plus en détail

Jeudi 9 décembre 2010. Fanny DUPUIS 04 67 22 86 46 /// 06 07 75 52 82 dupuis.fanny@cr-languedocroussillon.fr

Jeudi 9 décembre 2010. Fanny DUPUIS 04 67 22 86 46 /// 06 07 75 52 82 dupuis.fanny@cr-languedocroussillon.fr Jeudi 9 décembre 2010 La Région et la Banque européenne d investissement lancent un fonds d investissement pour le photovoltaïque en partenariat avec trois banques régionales Le toit du chai viticole du

Plus en détail

La coopération décentralisée est inscrite dans la transversalité et se nourrit des échanges et pratiques confiés aux missions de l Agence.

La coopération décentralisée est inscrite dans la transversalité et se nourrit des échanges et pratiques confiés aux missions de l Agence. 1 Une mission «coopération décentralisée» existe depuis 8 ans à l ARENE Île-de-France. Résultat d une délibération sur l action internationale votée par la Région Île-de-France souhaitant que celle ci

Plus en détail

AMbition éolien 2012. L énergie éolienne. renouvelable, compétitive et créatrice d emplois

AMbition éolien 2012. L énergie éolienne. renouvelable, compétitive et créatrice d emplois AMbition éolien 2012 L énergie éolienne renouvelable, compétitive et créatrice d emplois Sortons de la crise avec l énergie de l avenir La filière éolienne entend être demain un des fleurons de l industrie

Plus en détail

Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie

Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie Octobre 2006 Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats d économie d énergie 1) Origine et objectif : C est en Angleterre, puis en Italie que le dispositif des certificats d économie

Plus en détail

EDF, partenaire. la Lorraine, terre d énergie

EDF, partenaire. la Lorraine, terre d énergie EDF, partenaire pour une énergie durable en Lorraine Didier Guénin, délégué regional EDF Lorraine EDF partenaire de la Lorraine, terre d énergie Au travers de son histoire, de ses hommes et de ses femmes,

Plus en détail

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud L AFD et la mésofinance AFD Danielle Segui Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud Besoins de financements 100 000 Grandes PME Banque traditionnelle TPE/PE {Chaînon manquant Les

Plus en détail

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire Synthèse n 16, Février 2012 Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire ----------- 1. Les investissements nécessaires à la transition vers un modèle de croissance durable

Plus en détail

Le bois, la première des énergies renouvelables

Le bois, la première des énergies renouvelables Le bois, la première des énergies renouvelables Chiffres clés du bois-énergie en France La France dispose de l un des plus importants massifs européens avec une forêt qui couvre près de 1/3 du territoire

Plus en détail

Dossier de présentation Hydr Open

Dossier de présentation Hydr Open Dossier de présentation Hydr Open Prix de l Ingénierie du futur 2015 Introduction Le projet consiste à développer une technologie libre de micro-turbine hydraulique pour l électrification rurale et de

Plus en détail

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière Plate-forme énergie Filière de la biomasse forestière Mars 2013 Table des matières 1. Principes généraux... 0 2. Ce qu on entend par économie d énergie... 1 3. Réflexion sur les sources d énergie à privilégier...

Plus en détail

Édition Spéciale WORLD ENERGY INVESTMENT OUTLOOK RÉSUMÉ. French translation

Édition Spéciale WORLD ENERGY INVESTMENT OUTLOOK RÉSUMÉ. French translation Édition Spéciale WORLD ENERGY INVESTMENT OUTLOOK RÉSUMÉ French translation AGENCE INTERNATIONALE DE L ÉNERGIE L Agence internationale de l énergie (AIE) est un organe autonome institué en novembre 1974.

Plus en détail

La Banque européenne d investissement en bref

La Banque européenne d investissement en bref La Banque européenne d investissement en bref En tant que banque de l Union européenne (UE), la Banque européenne d investissement (BEI) apporte ses financements et son savoir-faire à l appui de projets

Plus en détail

DONNÉES DE VIETTEL. Au Vietnam : Nom de l'enseigne : Viettel

DONNÉES DE VIETTEL. Au Vietnam : Nom de l'enseigne : Viettel PROFIL VIETTEL Viettel est le premier groupe vietnamien dans le secteur des télécommunications et de l'informatique, le pionnier dans la généralisation des services de télécommunications dans les zones

Plus en détail

Fonds de soutien territorial à l'économie du livre en Alsace page 1/6

Fonds de soutien territorial à l'économie du livre en Alsace page 1/6 Fonds de soutien territorial à l'économie du livre en Alsace Protocole d'accord État-Région sur le soutien et le développement de la chaîne du livre en Alsace Entre l État, représenté par Monsieur Stéphane

Plus en détail

L Allemagne championne des énergies propres?

L Allemagne championne des énergies propres? L Allemagne championne des énergies propres? La chancelière allemande a tranché, l Allemagne sera la première grande puissance industrielle européenne à sortir du nucléaire. Et ceci rapidement puisque

Plus en détail

«ÉCO-SOLIDAIRE» LE DISPOSITIF LA RÉUNION, ILE SOLAIRE ET TERRE D INNOVATION PLUS D UN MILLIER DE FOYERS RÉUNIONNAIS BÉNÉFICIAIRES

«ÉCO-SOLIDAIRE» LE DISPOSITIF LA RÉUNION, ILE SOLAIRE ET TERRE D INNOVATION PLUS D UN MILLIER DE FOYERS RÉUNIONNAIS BÉNÉFICIAIRES LA RÉUNION, ILE SOLAIRE ET TERRE D INNOVATION La Réunion île solaire, terre d'innovation Reunion island, innovation land LE DISPOSITIF «ÉCO-SOLIDAIRE» PLUS D UN MILLIER DE FOYERS RÉUNIONNAIS BÉNÉFICIAIRES

Plus en détail

Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur

Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur Clubs Mines-Energie et Mines-Finance - Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur Franck Rabut - NovaWatt Président

Plus en détail

PRESENTATION GENERALE DU MASTER MAITRISE D OUVRAGE PUBLIQUE ET PRIVEE 1. Règlement des études

PRESENTATION GENERALE DU MASTER MAITRISE D OUVRAGE PUBLIQUE ET PRIVEE 1. Règlement des études PRESENTATION GENERALE DU MASTER MAITRISE D OUVRAGE PUBLIQUE ET PRIVEE 1. Règlement des études Habilité par arrêté du Ministère français de l Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Master «Maîtrise

Plus en détail

La nouvelle grande révolution. pure energy

La nouvelle grande révolution. pure energy La nouvelle grande révolution pure energy Scénario mondiale 1998 Protocole de Kyoto Obligation pour 184 Nations les pays Objectif Réduire les émissions de gaz participants: à effet de serre dans le monde.

Plus en détail

ERDF prend le virage technologique des Smart Grids

ERDF prend le virage technologique des Smart Grids Smart Grids, nos clients au cœur du réseau de demain ERDF prend le virage technologique des Smart Grids Association Carbon AT, Nantes, le 16 avril 2013 Régis LE DREZEN Regis.le-drezen@erdf-grdf.fr Film

Plus en détail

et la promotion de l action en faveur du climat

et la promotion de l action en faveur du climat La Banque européenne d investissement et la promotion de l action en faveur du climat Les changements climatiques constituent l une des principales menaces d un point de vue environnemental, social et

Plus en détail

Conclusions du Conseil sur la dimension stratégique du patrimoine culturel pour une Europe durable

Conclusions du Conseil sur la dimension stratégique du patrimoine culturel pour une Europe durable COSEIL DE L'UIO EUROPÉEE Conclusions du Conseil sur la dimension stratégique du patrimoine culturel pour une Europe durable Conseil ÉDUCATIO, JEUESSE, CULTURE ET SPORT Bruxelles, 21 mai 2014 Le Conseil

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

14 Développement durable 16 Énergie 18 Secteurs sociaux 20 Agro-industrie 22 Banques et marchés financiers 24 Télécoms 26 Microfinance 27

14 Développement durable 16 Énergie 18 Secteurs sociaux 20 Agro-industrie 22 Banques et marchés financiers 24 Télécoms 26 Microfinance 27 Rapport annuel 2013 L essentiel Entretien croisé Profil Atouts Faits marquants 2013 Chiffres clés 2013 Les actions 2013 14 Développement durable 16 Énergie 18 Secteurs sociaux 20 Agro-industrie 22 Banques

Plus en détail

DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL

DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL REUNION DU 10 AVRIL 25 DELIBERATION N CR-15/14.134 DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL SCHEMA REGIONAL 'VERS L'EXCELLENCE ENVIRONNEMENTALE' Stratégie régionale pour l'efficacité énergétique et les énergies

Plus en détail

AXE 1 : Habitat Fiche action 1.1 : Réhabilitation thermique de logements témoins

AXE 1 : Habitat Fiche action 1.1 : Réhabilitation thermique de logements témoins AXE 1 : Habitat Fiche action 1.1 : Réhabilitation thermique de logements témoins Porteur du projet Coordonnateur : Pays de Chaumont. (Maitre d ouvrage : Chaumont habitat, propriétaires privés ) Contexte

Plus en détail

Résumé. La transformation du système de crédit du Brésil. Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil?

Résumé. La transformation du système de crédit du Brésil. Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil? Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil? Résumé de recherche : Affectation de crédit pour l'investissement, la stabilité et la croissance : Leçons tirées

Plus en détail