RAPPORT DE DIAGNOSTIC DES GOUVERNORATS DE KAIROUAN, SILIANA, KEF ET JENDOUBA

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RAPPORT DE DIAGNOSTIC DES GOUVERNORATS DE KAIROUAN, SILIANA, KEF ET JENDOUBA"

Transcription

1 Projet financé par l Union européenne Projet mis en œuvre par l Organisation internationale pour les Migrations Stabiliser les communautés à risque et renforcer la gestion de la migration en appui aux transitions en Egypte, Tunisie et Libye (START) RAPPORT DE DIAGNOSTIC DES GOUVERNORATS DE KAIROUAN, SILIANA, KEF ET JENDOUBA Jendouba : Fernana, Ain Draham et Oued Meliz Kef : Nebeur, Sakiet Sidi Youssef et KalaaKhasba Siliana : Er-rouhia, Kesra et El Aroussa Kairouan : El Alaa, El Ouselatia et Nasrallah

2 1

3 A propos de l association Touensa L association Touensa est été initiée le 12 janvier 2011 via un pacte citoyen lancé sur les réseaux sociaux. Créée par de jeunes quadragénaires, cette initiative vise à contribuer efficacement à la construction de la démocratie en Tunisie. Les moyens pour y arriver n étaient pas clairement définis mais l intention était ferme : la création d une opposition citoyenne forte. Suite à la chute du régime Ben Ali, les fondateurs de cette association décident de renforcer la société civile naissante et, fortement concernés par la réussite du processus démocratique, ils créent donc l Association Touensa pour l éveil et la vigilance. Le bus citoyen, les cafés citoyens, les forums citoyens, «Lahlouba» -la bande dessinée citoyenne-, la plateforme d accès à l information publique «marsoum41.org» et le projet Souk Attanmiafont partie des actions menées avec succès par l association. Aujourd hui, les membres de Touensa ont pour objectif de contribuer au développement humain du citoyen tunisien. L association œuvre donc pour renforcer les capacités des citoyens en agissant dans le cadre des droits de l Hommeuniversels, du droit à une vie digne et du droit à un Etat redevable. Tél Adresse contact@touensa.org Site internet : 2

4 3

5 L Organisation internationale pour les migrations L Organisation internationale pour les migrations (OIM) croit fermement que les migrations ordonnées, s effectuant dans des conditions décentes, profitent à la fois aux migrants et à la société toute entière. En tant qu organisme intergouvernemental, l OIM collabore avec ses partenaires de la communauté internationale en vue de résoudre les problèmes pratiques de la migration, de mieux faire comprendre les questions de migration, d encourager le développement économique et social grâce à la migration et de promouvoir le respect effectif de la dignité humaine et le bien-être des migrants. Les opinions et les analyses exprimées dans le présent ouvrage ne reflètent pas nécessairement les vues ou les politiques officielles de l Organisation internationale pour les migrations ou celles de la Commission européenne. Organisation internationale pour les migrations (OIM) Tunisie 6 bis Passage du Lac le Bourget Les Berges du Lac, 1053 Tunis Tunisie Tel : Fax : Courrier électronique: IOMTunis@iom.int Internet: Organisation internationale pour les migrations (OIM) Juillet 2013 Tous droits réservés. Toute reproduction, même partielle de la présente publication est interdite sans autorisation écrite préalable de l éditeur. Elle ne peut être ni enregistrée dans un système d archives, ni transmise par voie électronique ou mécanique, par xérographie, par bande magnétique ou autre. 4

6 5

7 Remerciements L association Touensa présente ses sincères remerciements à toutes les institutions et personnes ayant contribué à mener à bien ce projet. L association Touensa remercie tout particulièrement l Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), principal partenaire de ce projet, pour lui avoir donné la possibilité de mettre en œuvre cette étude et pour avoir accueilli le comité de pilotage, de même que pour avoir revu et affiner le rapport. Nous remercions particulièrement M. Damiano Giampaoli et M. Francesco Lembo pour leur riche collaboration. Nous tenons aussi à remercier les institutions membres du comité de pilotage du projet START, à savoir : -le Ministère de la Formation Professionnelle et de l'emploi ; -le Ministère du Développement et de la Coopération Internationale ; - le Ministère des Affaires Etrangères ; - le Ministère de l Intérieur ; -le Ministère de la Santé ; - le Ministère des Affaires Sociales ; - l ANETI (Agence Nationale pour l'emploi et le Travail Indépendant) ; - l ATCT (Agence Tunisienne pour la Coopération Technique) ; - le Secrétariat d Etat à la Migration et aux Tunisiens à l Etranger. L association Touensa souhaite également remercier M. HoucineGuermazi (Ministère du développement régional et de la planification) ; M. Nabil Bargaoui, M. AkrouchSofiene et M. Lemjed Atu (Comité d'associations Reveduc); M. Nabil Sbeti (UGTT) ; Mme IchrakKhrissi (étudiante en Master à l'isg) ; M. SlimTissaoui (Secrétaire général de l'union régionale du travail) ; AbderraoufEssalah (Directeur régional de l APII), M. AbdessatarRabhi(Directeur du développement régional du Ministère du développement régional et de la planification), M. Samir Rouihem(Gouverneur de Jendouba), M. Belgacem Medini (Premier Délégué), M. AbdelkarimHamoudi (Délégué de Fernana), M.Zied El Karssi (Délégué d'oued Meliz), et M. Hafedh Mansour (Délégué d'ain Draham) ; Monsieur le directeur régional du développement du Kef ; les délégués des délégations de Nebeur, Sakiet Sidi Youssef et Kalâat Khasba ; Monsieur le commissaire régional du développement agricole du Kef ; Monsieur le directeur du bureau régional de l'emploi du Kef ; Monsieur le responsable des études et de la planification au sein du CRDA de Kairouan ; Monsieur le directeur régional de l APIA de Kairouan ; Monsieur le directeur régional de l API de Kairouan ; Messieurs les maires, délégués et secrétaires généraux des délégations d El Alâa, Nasrallah et Ouslatia. 6

8 Nous remercions tous les représentants de l'administration publique régionale et locale qui ont contribué à ces enquêtes de même que les membres de la société civile qui ont participé à nos réunions. L association Touensa tient également à remercier les services administratifs, logistiques et financiers des différentes institutions pour leur appui. Et enfin, l association Touensa tient à remercier l OIM et l UE pour les ressources mises à sa disposition. 7

9 Table des matières A propos de l association Touensa... 2 L Organisation internationale pour les migrations... 4 Remerciements... 6 Avant-propos Liste des abréviations Introduction Méthodologie Les 4 étapes mises en œuvre pour le diagnostic participatif I : DIAGNOSTIC DES DÉLÉGATIONS LES PLUS DÉFAVORISÉES DU GOUVERNORAT DE JENDOUBA Introduction A. La délégation de Fernana B. La délégation de Ain Draham C. La délégation de Oued Meliz Conclusion II : DIAGNOSTIC DES DELEGATIONS LES PLUS DEFAVORISEES DU GOUVERNORAT DU KEF Introduction A. La délégation de Nebeur Données générales Analyse des Potentialités et Limitations de la délégation de Nebeur B. La délégation de Sakiet Sidi Youssef Données Générales Analyse des potentialités et limitations de la délégation de Sakiet sidi youssef D. La délégation de Kalaât Kashba Données Générales Analyse des potentialités et limitations de la délégation Kalaât Kashba Conclusion III : DIAGNOSTIC DES DELEGATIONS LES PLUS DEFAVORISEES DU GOUVERNORAT DE SILIANA Introduction Situations partagées par les trois délégations L agriculture et les ressources naturelles Le tissu industriel L artisanat Le tourisme et la culture L éducation et la santé A. La délégation de Er-Rouhia B. La délégation de Kesra

10 C. La délégation d El Arroussa IV : ANALYSE DES DÉLÉGATIONS LES PLUS DÉFAVORISÉES DU GOUVERNORAT DE KAIROUAN Introduction Mise en œuvre de la méthodologie Situations partagées par les trois délégations L agriculture et les ressources naturelles La santé Le chômage et ses conséquences Le financement de projets L éducation, la culture et le sport La condition des femmes d origine rurales Les personnes souffrant d un handicap Projets communautaires partagés par les trois délégations A. La délégation d El Alâa Population active Contraintes B. La délégation d El Oueslatia Population active Contraintes Opportunités de développement Projets communautaires C. La délégation de Nasrallah Population active Contraintes Projets communautaires Conclusion IV : ANNEXES Annexe 1 Données générales sur la délégation de Jendouba Fernana Annexe 2 Données générales Kef Annexe 3 Emploi et chômage dans la Tunisie post-14 janvier- articles par Karim Mejril Annexe 4 Données générale délégation d El Alaa Annexe 5 Données générales délégation d El Oueslatia Annexe Loi n du 28 juin 1999, relative aux appellations d origine contrôlée et aux indications de provenance des produits agricoles Annexe Glossaire Annexe Délégation Nasrallah

11 Avant-propos La présente étude a été élaborée par une équipe d experts et de consultants de l association Touensa pour l éveil et la vigilance et ce, en partenariat avec l Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Cette étude, réalisée sous la responsabilité de Mme Selima ABBOU, directrice de l association Touensa, a été le fruit du travail d une équipe d experts : - Mme Aïda Boukhris El Majdi, docteur en économie et gestion des ressources humaines et qui a enquêté sur la région de Kairouan ; - M. Abdel RahmenLahga, docteur en sciences économiques et qui a mené l enquête sur la région de Jendouba ; - Mme Rim Ben Smail, économiste, a travaillé sur la région de Siliana ; - Mme Yosr Abid Fourati, titulaire d'un Ph.D. en économie politique de la réforme et qui a mené l enquête sur la région d El Kef. Trois experts ont collaboré lors de la phase préliminaire du projet visant à identifier les délégations les plus défavorisées. Il s agit de : - M. Racem MEHDI et Mme Salwa TRABELSI, docteurs en sciences économiques et membresfondateurs de l Association pour la Réflexion sur le Développement Economique et Social ; - M. Lotfi Gammoudi. La coordination du projet a été réalisée par l OIM et plus précisément par M. Francesco Lembo, Mme NawelTounsi et M. DamianoGiampaoli, en collaboration avec M. Francesco Carella, Mme ShirazJerbi, M. Mohamed AlaaDemnati et Mme Lina Zekri, sous la direction de Mme Lorena Lando. 10

12 Liste des abréviations API : Agence de Promotion de l Investissement APII:Agence de Promotion de l'industrie et de l'innovation APIA : Agence de Promotion de l Investissement Agricole CRDA : Centre Régional de Développement Agricole GDA: Groupement de Développement Agricole ODCO : Office de Développement du Centre Ouest SMIG : Salaire Minimum Interprofessionnel Garantie SMAG : Salaire minimum agricole garanti. PDI: Programme de Développement Intégré PDRI: Programme de Développement Rural Intégré SOCOPA: Société de Commercialisation des Produits de l'artisanat 11

13 Introduction Cette étude, relative au diagnostic des délégations les plus défavorisées et à l'évaluation de leurs caractéristiques, rentre dans le cadre du projet global «Stabiliser les communautés à risque et renforcer la gestion de la migration en appui aux transitions en Egypte, Tunisie et Libye» (START) lancé par l'oim. Ce projet a pour principal objectif d'identifier des solutions à la problématique du ralentissement de la croissance économique d une part et aux conséquences migratoires des révolutions ayant eu lieu dans les trois pays d intervention d autre part (Egypte, Tunisie, Libye). En Tunisie, le projet vise à accompagner les gouvernorats ciblés dans la mise en œuvre des mesures visant à améliorer la gestion des différents aspects de la migration et à redynamiser le marché de l emploi et ce, en se focalisant sur les zones les plus affectées par le chômage et par le retour massif dans leur pays d origne d émigrés tunisien. La première phase de l'étude a permis d identifier les délégations les plus nécessiteuses au sein des gouvernorats du Kef, de Siliana, de Jendouba, de Kairouan, de Tozeur et du Grand Tunis. En effet, ces délégations défavorisées nécessitent une réelle dynamisation de l'emploi basée sur les potentialités et les problématiques de la zone. Pour la deuxième phase, les douze communes défavorisées identifiées dans les gouvernorats du Kef (Nebeur, Sakiet Sidi Youssef et Kalaât Kashba), de Siliana (Er Rouhia, Kesra et El Aroussa), de Jendouba (Fernana, Ain Draham et Oued Meliz) et de Kairouan (El Alâa, Nasrallah et Ouslatia) ont fait l objet d un diagnostic des contraintes et des potentialités de développement. Ce diagnostic a permis de mettre en avant les secteurs à forte valeur ajoutée, d identifier les besoins des communes en termes de potentialités d emploi, de déterminer les obstacles à la création d'entreprises et de mettre en exergue l'efficacité des structures existantes ainsi que les potentialités de formation. Il a également permis de déterminer les orientations de la population et d identifier les problématiques des communes. Les informations issues de cette étude serviront de base de travail à l'oim afin de développer une initiative d encouragement du secteur privé au travers de dons d'appui à l'entrepreneuriat. Méthodologie Pour ce diagnostic, l équipe d experts a adopté une analyse SWOT1 -un outil d analyse combinant l'étude des forces et des faiblesses d un territoire avec celle des opportunités et des menaces de son environnement. Cette analyse SWOT a été réalisée en adoptant une démarche participative impliquant les acteurs concernés par le développement économique et social des délégations étudiées. La population et les responsables locaux des délégations les plus défavorisées des gouvernorats de Kairouan, du Kef, de Siliana et de Jendouba ont donc été mis à contribution. 1 SWOT :Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités), Threats (menaces). 12

14 Cette approche décentralisée, participative, riche en information et en échanges a permis à la population d identifier et d exprimer les difficultés vécues au quotidien (contraintes et problèmes de la commune), de déterminer les priorités de la délégation, de présenter les solutions les plus pertinentes et d identifier les projets les plus durables (potentialités de développement local). L information collectée et analysée a porté sur les principales caractéristiques physiques et socioéconomiques des communautés. Le traitement synthétique de ces informations a permis (cfr. annexe 1 : tableau présentant les étapes mises en œuvre à l établissement du diagnostic) : - d identifier les contraintes et les opportunités au niveau des différentes catégories socioéconomiques des communautés locales ; - d identifier et classer par priorité les besoins communautaires ; - de faciliter le dialogue et la communication entre les participants de la communauté ; - de définir des stratégies communes de développement qui sont adaptées aux problèmes d un site spécifique et aux priorités de différentes catégories socioéconomiques. Les 4 étapes mises en œuvre pour le diagnostic participatif Tableau 1: Les 4 étapes mises en œuvre pour le diagnostic participatif Diagnostic Diagnostic Identification préliminaire des Classification et analyse des contraintes des potentialités domaines et des stratégies de développement local des contraintes et des potentialités ACTIVITES Collecte de l information Phase1-Entretien avec les responsables régionaux Phase 2-Discussions avec les principaux responsables locaux Phase 3-Consolidation de l information recueillie dans la phase 1 Phase 4-Discussions en groupes au sein de la communauté (focusgroup) Phase 5- Consolidation de l information (focusgroup) recueilli dans les phases 1 et 2 Phase 6-Consolidation des stratégies proposées et récapitulatif des projets commun proposés par la communauté et issus des phases 4 et 5. RÉSULTATS ATTENDUS - Compréhension générale de la situation régionale et locale ; - Compréhension des différences d opinion dans la communauté sur les facteurs qui agissent sur le développement ; Sélection et validation participatives des solutions possibles et des stratégies potentielles, confirmées, 13

15 - Compréhension des systèmes familiaux de production ; - Diagnostic préliminaire des contraintes et des opportunités ; - Contraintes classées par priorité suivie d une analyse et pouvant être utilisées par la population locale pour résoudre les contraintes. - identification des possibilités pour les résoudre ; - Confirmation des résultats par la population locale OUTILS Entretien semi directif pour les phases 1 et 2 ; Focus group pour la phase 2, 3, 4, 5 et 6. Analyse des problèmes Sources d information multiples et variées (unités administratives régionales et locales, propriétaires des terres, populations locales des deux sexes, louant ou n ayant pas de terres, association) avec une consolidation à chaque phase pour réduire les partialités. Le diagnostic participatif a permis : AVANTAGES - De faire participer toute la communauté dans la collecte de cette information, de son traitement et de ce qui en découle ; - L encouragement de la population à discuter sur les thèmes, plutôt que de répondre simplement aux questions spécifiques ; - Une diffusion publique et répétitive de l information, plutôt qu une présentation séquentielle ; - Une validation participative à la fin de chaque focus group pour une restitution de l information collectée et une correction des inexactitudes et une validation conjointe des propos ; - De mettre en place une relation de confiance qui a permis de nouer des relations d échange basées sur la transparence et la confiance avec la population locale. 14

16 15

17 I : DIAGNOSTIC DES DÉLÉGATIONS LES PLUS DÉFAVORISÉES DU GOUVERNORAT DE JENDOUBA Chapitre élaboré par Abdel Rahmen Lahga 2 2 Docteur en sciences économiques à l université Louis Pasteur de Strasbourg, Abdel Rahmen Lahga occupe actuellement le poste d'enseignant chercheur à l Institut Supérieur de Gestion de l université de Tunis. Il est aussi l'auteur de plusieurs rapports de recherche et d'articles académiques en économie de la famille et en économie de développement et est également consultant international auprès de plusieurs organismes tels que la Banque mondiale, Unicef et le réseau PEP. 16

18 Introduction La première phase de l étude nous a permis d identifier les trois délégations les plus défavorisées du gouvernorat de Jendouba : Fernana, Ain Draham et Oued Meliz (cfr. annexe 1). L objet de la phase actuelle est de procéder, pour ces trois délégations, à une évaluation sur le terrain de leurs potentialités et de leurs principaux besoins pour l amélioration de l environnement et, notamment, la dynamisation de l'emploi. Ainsi, nous avons pu rassembler les recommandations et les diagnostics avancés par des acteurs de terrain en fonction de leur propre perception et opinion, à la fois des tendances de fond qui traversent l ensemble du gouvernorat de Jendouba et qui se font ressentir plus fortement dans les délégations de Fernana, d Ain Draham et d Oued Meliz et aussi des spécificités de chacune de ces trois délégations. Nos différents interlocuteurs ont systématiquement souligné le fait que la région de Jendouba est particulièrement riche en ressources naturelles et que celles-ci sont sous ou mal exploitées. En effet, bien que certaines ressources naturelles fassent l objet d une exploitation, il a été souligné à plusieurs reprises qu il existe un manque de «volonté politique» de les transformer sur place. Selon certains, ce phénomène s explique de par l héritage historique, alors que d autres insistent sur le fait que les postes àresponsabilité de l administration publique locale soient attribués à des personnes qui ne sont pas natives de la région. Dans le même ordre d idée, il nous a souvent été précisé que la région n est pas suffisamment mise en valeur et qu un effort en termes de marketing régional doit être accompli. Pour nos interlocuteurs, le constat est unanime : il y a, du côté des acteurs publics, un manque d infrastructures et une absence de projets structurants et, du côté des acteurs privés, un manque d initiative. Ce dernier point est illustré par la référence à l épargne locale, perçue comme abondante tandis que les investissements réalisés par les natifs de la région demeurent faibles. La raison systématiquement avancée pour expliquer ce décalage est le manque de culture entrepreneuriale et, notamment, une certaine aversion au risque des détenteurs des ressources financières sous forme d épargne. Pour combler ce manque et remédier à la pauvreté de l environnement entrepreneurial, une solution proposée-et qui a suscité un enthousiasme général- consiste à développer des partenariats avec des entreprises privées afin de créer des micro-entreprises et des PME. Etant donné que le tissu économique est incapable d absorber la main d œuvre disponible, tous nos interlocuteurs placent au cœur de leur préoccupation le chômage des jeunes et notamment celui des diplômés. Une idée récurrente apparaît au cours de nos échanges : la jeunesse de Jendouba est livrée à ellemême. Les jeunes se heurtent d abord à des problèmes de financement (incapacité à fournir un apport personnel ou même une caution solidaire) et à la rigidité du système bancaire. Ils sont ensuite freinés par le manque d accès à l information nécessaire à la poursuite de leurs projets et à des problèmes de lourdeur administrative. Enfin, ils font l objet d un découragement par les membres de leur famille et leur entourage ; les cas d échec de jeunes entrepreneurs se multiplient et il n existe aucune success-story pouvant servir d exemple. Deux priorités ciblées sur la jeunesse sont donc communément avancées par nos 17

19 interlocuteurs : la formation (création d entreprise, techniques agricoles, gestion des associations et développement local) ainsi que l accompagnement et le suivi (parrainage, coaching, etc.). Ils appellent par ailleurs de leur vœux la création d une zone franche afin de tirer profits des opportunités d échange avec l Algérie voisine et de réduire ainsi la contrebande (y compris de bétails). Sachant que l activité économique de la délégation d Oued Meliz est principalement agricole et que celle de Fernana et d Ain Draham est majoritairement agro-forestière, on peut noter la prépondérance de ces activités agricoles dans la vie économique de ces délégations. Il est cependant unanimement reconnu que le secteur agricole reste particulièrement sinistré: l agriculture est archaïque (productivité limitée), les terres morcelées (économie d échelle réduite) et la production basée sur un management encore très traditionnel (faible valeur ajoutée). De plus, l absence d un raisonnement par filière empêche la continuité des projets et, par conséquent, des activités de transformation (absence de productions agroalimentaires dans toute la région de Jendouba, bien que l activité principale soit l agriculture). Selon nos interlocuteurs, ce phénomène abouti, d une part à la création d emplois précaires, principalement occupés par les populations rurales et féminines, et, d autre part à des flux migratoires importants vers la ville de Jendouba, la délégation de Bousalem et plus généralement vers la capitale et le littoral. Un nombre particulièrement alarmant de jeunes filles (voire même de préadolescentes) se voient contraintes d interrompre leurs études pour travailler en tant que domestiques dans la capitale ou dans les grandes villes du littoral. Cependant, ces flux migratoires ne font pas l objet d un suivi statistique qui permettrait d évaluer objectivement le phénomène quantitativement et qualitativement. A plusieurs reprises, la nécessité de permettre aux populations rurales (prioritairement les femmes et les jeunes) de se procurer une source de revenu significative et pérenne a été soulignée, en les aidant à se constituer un cheptel d ovins ou de caprins de taille suffisante (un minimum d une dizaine de têtes de bétail) et en garantissant un suivi vétérinaire. Signalons également que nos interlocuteurs de la société civile ont exprimé à plusieurs reprises une certaine exaspération quant aux promesses d aides internationales (aides bilatérales ou provenant d organisations internationales) qui n ont jusque-là aucune portée concrète malgré les études préalables auxquelles ils ont participé activement. A. La délégation de Fernana Selon nos estimations, la délégation de Fernana est la plus défavorisée du gouvernorat de Jendouba. Elle connaît notamment les résultats les plus faibles en matière d analphabétisme (taux s élevant à 46,8 % 3 ), d instruction (part de la population de niveau secondaire et supérieur de 20,6 % 2 ) et de pauvreté (taux de 14,3 % 2 ). Cette délégation se retrouve également désavantagée à l échelle nationale : Fernana connaît l un 3 Source : Institut National de la Statistique. 18

20 des plus faibles taux de raccordement aux réseaux de gaz naturel (0,4 % 2 ), soit le quatrième score le plus faible), et au réseau de l eau potable (12,8 % 2, soit la cinquième position). Elle se classe par ailleurs parmi les plus défavorisées en termes de familles nécessiteuses (2 062 familles 4, soit la cinquième position) et de chômage (26 % 2, soitla dix-neuvième position). A partir des entretiens avec les représentants de l administration publique locale et des enquêtes qualificatives en focus group, il ressort que les forces de ce territoire correspondent à ses atouts naturels : - un territoire forestier et montagneux ; - des ressources hydriques abondantes (un taux de pluviométrie relativement important, des sources naturelles d eau chaude et froide et des retenues d eau de barrage) ; - des gisements importants de substances utiles ; - la frontière avec l Algérie. En contrepartie, Fernana est victime : - de son relief accidenté ; - des difficultés de déplacement en forêt ; - de l éloignement du centre ville ; - d une dispersion géographique et de l enclavement de sa population dont une grande partie vit en milieu forestier. L environnement entrepreneurial y est considéré comme pauvre. Il se caractérise par une quasi-absence d unités de transformation industrielle. Un investissement a bien été fait dans la production de tomates séchées (15 employés) mais aucun projet d investissement n est déclaré en dehors des activités traditionnelles de type boulangerie. Pour remédier à cette lacune, la création d une mini-zone industrielle de 8 hectares est projetée. Néanmoins, il existe une production artisanale relativement riche qui repose sur la transformation des matières premières issues de la forêt. Cette délégation connaît la plus grande concentration de jeunes diplômés après Jendouba et Bousalem. Mais le niveau d éducation reste globalement faible et le taux d analphabétisme élevé compte tenu d un abandon scolaire important. Les femmes, les jeunes et les agriculteurs ne disposent pas d assez de formations techniques, ce qui se fait également ressentir dans le milieu associatif qui s est développé récemment, ce qui conduit à des actions encores inefficaces. 4 Source : Office de Développement du Nord-Ouest. 19

21 Les obstacles administratifs et financiers sont nombreux à Fernana : - La réglementation forestière, particulièrement contraignante, constitue un frein à l exploitation des produits forestiers ; - Certaines administrations sont absentes (STEG, SONEDE, etc.) ; - Sur le plan financier, les banques sont également quasi-absentes et n offrent pas de services adaptés aux sollicitations locales. Le manque d infrastructures y est criant : - l accès à l eau potable est limité surtout dans les zones forestières ; - la qualité des routes dans les zones forestières est mauvaise ; - les capacités en moyens de transport insuffisantes ; - les centres de formation professionnelle comme les équipements de loisir sont inexistants. Des menaces s exercent également sur ce territoire à travers la population du fait de : - la migration du capital et du travail non qualifié vers Jendouba, vers la capitale et vers l étranger, et en particulier la migration des jeunes filles ; - l appauvrissement grandissant ; - les conditions de vie déplorables (logement, santé, éducation) ; - les conditions climatiques difficiles ; - un taux de fécondité et une proportion d handicapés élevée ; - un taux de suicide de jeunes filles inquiétant. Cependant, Fernana dispose d un environnement qui offre de nombreuses opportunités de développement local et humain. La première est une meilleure exploitation des ressources forestières à travers l exploitation, la transformation ou le conditionnement les produits forestiers ligneux (liège et bois) et non ligneux (gibier, champignons, truffes, plantes aromatiques et médicinales). Ainsi, l extraction d huiles essentielles correspond par exemple à une activité simple et fructueuse pour une population à faible niveau d éducation. Par ailleurs, la mise en valeur et la promotion des produits artisanaux fabriqués à partir des ressources forestières seraient notamment profitables aux femmes travaillant à domicile. L élevage en milieu forestier constitue également une activité qu il est possible de développer étant donné l environnement naturel qui caractérise Fernana. Il peut s agir de l élevage traditionnel (caprin, ovin) ou hors sol (lapins, poulets, escargots). Mais, afin d exploiter pleinement les opportunités dans ce domaine, il conviendrait également de promouvoir la création d abattoirs et de fromageries. 20

22 L environnement naturel de Fernana permet d encourager des activités pouvant profiter à toutes les catégories de population, quel que soit leur niveau d éducation, comme l apiculture (production de miel de forêt) et la pisciculture (élevage de poissons dans les retenues d eau de barrage). Il existe une marge de progression importante pour le développement d une agriculture à forte valeur ajoutée. Celle-ci peut effectivement reposer sur une population de jeunes diplômés et sur les perspectives de développement qu offre l extension des surfaces irriguées grâce à une meilleure exploitation de l eau des barrages. La meilleure exploitation des sources naturelles d eau froide et chaude peut aussi conduire à la création de centres de soins et de thalassothérapie. Ces dernières activités viendraient enrichir le potentiel touristique de la délégation qui repose principalement sur les paysages et la qualité environnementale des zones forestières et montagneuses. La mise en place de centres de formation des jeunes diplômés et non diplômés, et surtout des femmes rurales, apparaît être une nécessité impérieuse afin de tirer pleinement profit des activités offrant des opportunités de développement. B. La délégation de Ain Draham Nos estimations montrent qu Ain Draham est la deuxième délégation la plus défavorisée dans le gouvernorat de Jendouba. Le taux d analphabétisme y est de 38,4 %, la part de la population ayant un diplôme de niveau secondaire et supérieur est de 27,7 % 4 et le taux de pauvreté y est de 12,7 % 4. Au niveau national, Ain Draham est, à l instar de Fernana, en queue de peloton en matière de raccordement aux réseaux de gaz naturel (taux de 0,4 % 4, soit le quatrième score le plus faible) et de l'eau potable (taux de 35,4 % 4, trente et unième position). Ain Draham est fortement touchée par le chômage, comptabilisant un taux de chômage de 26,4 % 4 et on y dénombre aussi familles nécessiteuses 5 (ce qui la place en quatrième position à l échelle nationale en termes absolus)-soit 60 familles pour habitants (septième position dans le classement national en termes relatifs). Aïn Draham posséde la même configuration géographique, économique et sociale que sa voisine Fernana. Ses forces proviennent des mêmes atouts naturels : - des zones forestières et montagneuses qui s étendent sur l ensemble du territoire ; - des ressources hydriques abondantes (un taux de pluviométrie relativement important, des sources naturelles d eau chaude et froide et des retenues d eau de barrage) ; - des gisements importants de substances utiles ; - la frontière avec l Algérie. 5 Source : Office de Développement du Nord-Ouest. 21

Elaboration participative des programmes communaux

Elaboration participative des programmes communaux Séminaire Elaboration participative des programmes communaux 29-29 Mars 2014 à Ain Draham Hôtel «Nour El Ain» Première journée : Vendredi 28 Mars Ain Draham Contexte général et objectifs : L Association

Plus en détail

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Béja

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Béja et de la Planification Stratégie du Développement du Gouvernorat de Béja Entrer 1 Sommaire I - Ressources II - Opportunités III - Filières Economiques 2 I - Ressources oressources naturelles: Des terres

Plus en détail

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Tozeur

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Tozeur République Tunisienne Ministère du Développement Régional et de la Planification Stratégie du Développement du Gouvernorat de Tozeur Ce document a été élaboré avec la participation de Mr. Masmoudi Faiçal

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

ETUDE DE LA CARTE DU TOURISME CULTUREL ET NATUREL. Sami GHARBI Architecte Général Directeur du Patrimoine et de l Environnement

ETUDE DE LA CARTE DU TOURISME CULTUREL ET NATUREL. Sami GHARBI Architecte Général Directeur du Patrimoine et de l Environnement ETUDE DE LA CARTE DU TOURISME CULTUREL ET NATUREL Sami GHARBI Architecte Général Directeur du Patrimoine et de l Environnement SOMMAIRE 1. CONTEXTE DE L ETUDE 2. OBJECTIFS DE L ETUDE 3. CONSISTANCE DE

Plus en détail

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014 CAHIER DES CHARGES ACCOMPAGNEMENT A LA DEFINITION DE LA STRATEGIE LEADER DU PNR DE LA BRENNE Appel d offres Novembre 2014 Parc naturel régional de la Brenne Maison du Parc Le Bouchet - 36300 ROSNAY 02

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles République Islamique de Mauritanie Honneur Fraternité - Justice Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles Communication de Madame la Secrétaire d Etat Fatimetou Mint

Plus en détail

Sommaire... 2. Introduction... 4. Présentation de Sousse... 5. Analyse descriptive... 6. 1. Infrastructure... 6. 1.1. Part des routes classées...

Sommaire... 2. Introduction... 4. Présentation de Sousse... 5. Analyse descriptive... 6. 1. Infrastructure... 6. 1.1. Part des routes classées... Sommaire Sommaire... 2 Introduction... 4 Présentation de Sousse... 5 Analyse descriptive... 6 1. Infrastructure... 6 1.1. Part des routes classées... 6 1.2. Taux de raccordement au réseau d assainissement...

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

PROPOSITION DE LOI SUR LA LOCATION DE LOGEMENT CHEZ L HABITANT EXPOSE DES MOTIFS

PROPOSITION DE LOI SUR LA LOCATION DE LOGEMENT CHEZ L HABITANT EXPOSE DES MOTIFS PROPOSITION DE LOI SUR LA LOCATION DE LOGEMENT CHEZ L HABITANT EXPOSE DES MOTIFS L hébergement chez l habitant existe depuis de nombreuses années sous différentes formes et son développement s est accentué

Plus en détail

Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI

Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc Mr. Marwane MANSOURI Chef de la Division des Etudes et de l Information Direction des Investissements Amman, Jordanie 4 septembre 2007 Direction des Investissements,

Plus en détail

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal FICHE SIGNALETIQUE Pays Cœur de Flandre Consultable sur www.sigale.nordpasdecalais.fr Le pays a été reconnu le 9 mars 2004 et le premier contrat a été signé le 15 décembre 2004. Il comporte 45 communes

Plus en détail

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE

Plus en détail

Développement rural 2007-2013. Document d orientation

Développement rural 2007-2013. Document d orientation Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies ECE/CECI/2015/4 Conseil économique et social Distr. générale 30 juin 2015 Français Original : anglais Commission économique pour l Europe Comité de la coopération et de l intégration économiques

Plus en détail

QuickTime et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. ETUDE DE CLIENTELE TOURISTIQUE DU LIMOUSIN. 7 avril 2009

QuickTime et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. ETUDE DE CLIENTELE TOURISTIQUE DU LIMOUSIN. 7 avril 2009 ETUDE DE CLIENTELE TOURISTIQUE DU LIMOUSIN 7 avril 2009 Objectifs de l enquête Définir les caractéristiques des clientèles touristiques du Limousin : motivations, profils et comportements Mesurer leur

Plus en détail

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève *** Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention

Plus en détail

Les diplômes. Session 2012

Les diplômes. Session 2012 note d information 13.05 AVRIL À la session 2012, 557 600 diplômes de l enseignement des niveaux IV et V ont été délivrés en France, dont 90 % par le ministère de l éducation nationale. 40 % de ces diplômes

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

D après le décret n 93/086 du 29 janvier 1993 n 1 p ortant organisation administrative et académique de l Université de Yaoundé I,

D après le décret n 93/086 du 29 janvier 1993 n 1 p ortant organisation administrative et académique de l Université de Yaoundé I, Introduction D après le décret n 93/086 du 29 janvier 1993 n 1 p ortant organisation administrative et académique de l Université de Yaoundé I, L Université de Yaoundé I a pour missions : - d élaborer

Plus en détail

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt La Charte forestière du Pilat Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt Réalisation Jecom - RCS 493 898 043 - Avril 2011 - Imprimé sur papier issues de forêts françaises et belges gérées

Plus en détail

PLAN DEVELOPPEMENT EXPLOITATION - DESCRIPTION DE L EXPLOITATION REPRISE - 1 Caractéristiques globales LES FACTEURS DE PRODUCTION Productions SAU FONCIER Mécanisé (en %) Irrigué (O/N) Autres Observations

Plus en détail

Quadro Paese Stream 2013-2015 TUNISIA

Quadro Paese Stream 2013-2015 TUNISIA DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio III Quadro Paese Stream 2013-2015 TUNISIA 1. Encadrement et raisons de la présence de la coopération italienne Les raisons qui font de la Tunisie

Plus en détail

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores La pauvreté rurale aux Comores Depuis leur indépendance en 1975, les Comoriens ont souffert de l instabilité politique

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I Loi n 98-11 du 29 Rabie Ethani 1419 correspondant au 22 août 1998 portant loi d Orientation et de Programme à Projection Quinquennale sur la Recherche Scientifique et le Développement Technologique 1998-2002

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

CONSEIL DES MINISTRES

CONSEIL DES MINISTRES CONSEIL DES MINISTRES LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSEE LE MERCREDI 1 ER AVRIL 2015 À L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS 1 L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS xz Sabrina TONNERRE Juriste Master II Droit des activités économiques Option Droit de l agroalimentaire Sous la direction de Maître

Plus en détail

Les Politiques macro-économiques

Les Politiques macro-économiques Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT POLITIQUE

Plus en détail

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Ministère Chargé du Commerce Extérieur ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Présentation du secteur agroalimentaire (IAA) Le secteur des industries agroalimentaires

Plus en détail

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance Avant - Économie congolaise caractérisée par un tissu industriel délabré - Infrastructures socio-économiques de base détruites - Inflation galopante - Monnaie chancelante Après - Ambitieux programme de

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social

Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social Université de Caen - Master 2 : Entrepreneuriat UFR - Sciences Economiques et de Gestion Février 2009

Plus en détail

Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines

Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines La législation minière actuellement en vigueur au Maroc est consacrée par le dahir du 9 rejeb 1370 (16 avril 1951) portant règlement minier.

Plus en détail

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSÉE LE MERCREDI 22 AVRIL 2009 A L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE A DIFFUSÉ LE

Plus en détail

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle Méthodes innovantes d amélioration sylvo-pastorale: Le cas du projet de lutte participative contre la désertification et de réduction de la pauvreté dans les écosystèmes arides et semi-arides des hauts

Plus en détail

JURA & TROIS-LACS CONCEPT TOURISTIQUE GLOBAL MASTERPLAN - CONDENSÉ DOCUMENT POUR CONSULTATION DÉCEMBRE 2013

JURA & TROIS-LACS CONCEPT TOURISTIQUE GLOBAL MASTERPLAN - CONDENSÉ DOCUMENT POUR CONSULTATION DÉCEMBRE 2013 JURA & TROIS-LACS CONCEPT TOURISTIQUE GLOBAL MASTERPLAN - CONDENSÉ DOCUMENT POUR CONSULTATION DÉCEMBRE 2013 1 1. INTRODUCTION Pourquoi un Masterplan et pour quoi faire? Créée en 2011, la destination Jura

Plus en détail

Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO

Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO Novembre 2013 Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO 1 Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO Le présent document est un résumé

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer Inspection générale des affaires sociales RM2014-090R Inspection générale de l administration N 14-122/14-077/01 L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer SYNTHESE Établie par Michel

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

EVALUATION DES SERVICES GUIDE A L INTENTION DE LA CHEFFE OU DU CHEF DE SERVICE ET DE SES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS

EVALUATION DES SERVICES GUIDE A L INTENTION DE LA CHEFFE OU DU CHEF DE SERVICE ET DE SES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS EVALUATION DES SERVICES GUIDE A L INTENTION DE LA CHEFFE OU DU CHEF DE SERVICE ET DE SES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS Ce document présente la procédure d évaluation des services centraux de l UNIL

Plus en détail

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS ATELIER N 1 «STRATÉGIE TERRITORIALE ET AMÉNAGEMENT» Animateur des ateliers thématiques

Plus en détail

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 DÉVELOPPEMENT LOCAL MENÉ PAR LES ACTEURS LOCAUX POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 Les nouvelles règles et la législation régissant le prochain financement de la politique européenne de cohésion pour la période

Plus en détail

Prise de position du CCRE sur la proposition de directive relative à l efficacité énergétique

Prise de position du CCRE sur la proposition de directive relative à l efficacité énergétique COUNCIL OF EUROPEAN MUNICIPALITIES AND REGIONS CONSEIL DES COMMUNES ET REGIONS D EUROPE Inscrit au registre des représentants d intérêts de la Commission européenne. Numéro d inscription : 81142561702-61

Plus en détail

Table des matières. Comment utiliser efficacement cet ouvrage pour en obtenir les meilleurs résultats?... 5

Table des matières. Comment utiliser efficacement cet ouvrage pour en obtenir les meilleurs résultats?... 5 Table des matières Sommaire.................................................................. v Avant-propos et remerciements............................................. 1 Note du traducteur.....................................................

Plus en détail

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 CEA-AN/AH/FD/10/3 Nations Unies Commission économique pour l Afrique Bureau pour l Afrique du Nord Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 LE

Plus en détail

10 ENGAGEMENTS, 30 PROPOSITIONS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE «Avec vous, une Saône et Loire innovante et attractive»

10 ENGAGEMENTS, 30 PROPOSITIONS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE «Avec vous, une Saône et Loire innovante et attractive» 10 ENGAGEMENTS, 30 PROPOSITIONS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE «Avec vous, une Saône et Loire innovante et attractive» Préambule Si l actuelle majorité peut indéniablement se prévaloir d un très bon bilan,

Plus en détail

Etude réalisée en partenariat avec le réseau de CMA et la CRMA de Bretagne, le syndicat Mixte MEGALIS et la Région Bretagne

Etude réalisée en partenariat avec le réseau de CMA et la CRMA de Bretagne, le syndicat Mixte MEGALIS et la Région Bretagne Etude réalisée en partenariat avec le réseau de CMA et la CRMA de Bretagne, le syndicat Mixte MEGALIS et la Région Bretagne Cet article présente les principaux résultats de l enquête OPSIS de Marsouin

Plus en détail

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise POUR Enrichir le QuEbec Mesures pour renforcer l action du Québec en matière d intégration des immigrants Affirmer les valeurs communes de la société québécoise Affirmer les valeurs communes de la société

Plus en détail

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix!

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix! Communiqué de presse 21 novembre 2011 Une étude CEDRE/Ifop 1 propose le regard croisé des consommateurs et des chefs d entreprises français sur le «Made in France» 72% des Français prêts à payer plus cher

Plus en détail

DIRECTION GENERALE DES ETRANGERS EN FRANCE DOSSIER DE PRESSE. Le projet de loi relatif au droit des étrangers

DIRECTION GENERALE DES ETRANGERS EN FRANCE DOSSIER DE PRESSE. Le projet de loi relatif au droit des étrangers DIRECTION GENERALE DES ETRANGERS EN FRANCE DOSSIER DE PRESSE Le projet de loi relatif au droit des étrangers Juillet 2014 Les chiffres de l immigration 200.000 étrangers hors UE sont accueillis chaque

Plus en détail

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante?

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante? Découvrir ISO 26000 La présente brochure permet de comprendre les grandes lignes de la Norme internationale d application volontaire, ISO 26000:2010, Lignes directrices relatives à la responsabilité. Elle

Plus en détail

Licence professionnelle Gestion et commercialisation des produits de la filière forestière

Licence professionnelle Gestion et commercialisation des produits de la filière forestière Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Gestion et commercialisation des produits de la filière forestière Université Pierre Mendes France - Grenoble - UPMF Campagne d évaluation

Plus en détail

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La nouvelle loi organique relative aux lois de finances a été promulguée en août 2001. Deux ans plus tard, et bien que la mise en œuvre de cette

Plus en détail

La filière de l élevage du cheval de trait dans son. contexte français et européen. Evolution et attentes

La filière de l élevage du cheval de trait dans son. contexte français et européen. Evolution et attentes 1 La filière de l élevage du cheval de trait dans son contexte français et européen. Evolution et attentes Septembre 2011 I. Contexte et structuration de la filière du cheval de trait en France a. Quelques

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT

Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT CONTEXTE GÉNÉRAL L amélioration de la compétitivité logistique des flux import-export, en termes de développement

Plus en détail

Insurance of agricultural Risks. Jeudi 30 Janvier 2014

Insurance of agricultural Risks. Jeudi 30 Janvier 2014 Insurance of agricultural Risks Jeudi 30 Janvier 2014 1 Sommaire 1. Brève introduction d Al Amana Microfinance et de son historique dans le rural 2. Mécanisme d Assurance interne et comportement 3. Analyse

Plus en détail

Programmes Opérationnels Européens 2007-2013 CADRE D INTERVENTION (FONDS FEDER)

Programmes Opérationnels Européens 2007-2013 CADRE D INTERVENTION (FONDS FEDER) Page 1 Axe Référence Domaine Service instructeur Dates agréments CLS 2 La compétitivité de l économie : développer l économie réunionnaise dans l environnement international REGION Direction des Affaires

Plus en détail

Les contributions des acteurs territoriaux à la promotion de la cohésion sociale et du développement durable aux niveaux local, national et mondial

Les contributions des acteurs territoriaux à la promotion de la cohésion sociale et du développement durable aux niveaux local, national et mondial Note conceptuelle Forum Social Mondial 2015 - Tables rondes Les contributions des acteurs territoriaux à la promotion de la cohésion sociale et du développement durable aux niveaux local, national et mondial

Plus en détail

LISTE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS A CARACTERE NON ADMINISTRATIF CONSIDERES COMME ENTREPRISES PUBLIQUES. (Décret n 2006-2579 du 2 octobre 2006)

LISTE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS A CARACTERE NON ADMINISTRATIF CONSIDERES COMME ENTREPRISES PUBLIQUES. (Décret n 2006-2579 du 2 octobre 2006) LISTE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS A CARACTERE NON ADMINISTRATIF CONSIDERES COMME ENTREPRISES PUBLIQUES (Décret n 2006-2579 du 2 octobre 2006) Présidence de la République - Société des Services Nationaux

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013 Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun Le 5 novembre 2013 Plan de la présentation 1. Contexte du Programme 2. Objectifs et méthode du Programme 3. Activités prévues dans

Plus en détail

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation Promotion de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption Activité T3.3 : (SNAC Tunisie) Apporter des outils et des méthodologies ainsi que consolider les capacités pour soutenir la conception de

Plus en détail

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta PROJET FORMATION DE LEADERS POUR LA DEMOCRATISATION ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL DANS LA MUNICIPALITE DE SAN JOSE DE CUCUTA COLOMBIE. 1. CADRE D'INSERTION DU PROJET Les conditions de vie de la population,

Plus en détail

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Déposé à la Commission de l aménagement du territoire de l Assemblée nationale du Québec Dans le cadre

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS Ordonnance n o 2010-18 du 7 janvier 2010 portant création d une agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l

Plus en détail

Avec près des deux tiers des

Avec près des deux tiers des Les Dossiers de l Observatoire Régional du Tourisme n 42 - mars 2012 Le poids économique de l hôtellerie de plein air en Pays de la Loire Plus de 600 campings Un chiffre d affaires annuel de 230 millions

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail

Les mesures en faveur de

Les mesures en faveur de Les mesures en faveur de l attractivité Invest in France La France est une destination de premier ordre pour les investissements directs étrangers. Elle accueille sur son sol plus de 0 000 entreprises

Plus en détail

Négociation ministérielle pour un prêt de la Banque mondiale

Négociation ministérielle pour un prêt de la Banque mondiale PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour

Plus en détail

Les métiers du ministère des Affaires étrangères. m ti. é er. Direction des ressources humaines 2013

Les métiers du ministère des Affaires étrangères. m ti. é er. Direction des ressources humaines 2013 Les métiers du ministère des Affaires étrangères m ti s é er Direction des ressources humaines 2013 Les métiers du ministère des Affaires étrangères Introduction Les agents diplomatiques et consulaires

Plus en détail

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités Organisateurs : Partenaires : Des outils d accompagnement Des outils de financement Zoom

Plus en détail

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée Strasbourg, le 14 novembre 2014. Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée Philippe Richert, Président du Conseil Régional d Alsace, Ancien Ministre, a ouvert

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail