La mesure des Services d Intermédiation Financière Indirectement Mesurés (SIFIM) dans la base 2005

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La mesure des Services d Intermédiation Financière Indirectement Mesurés (SIFIM) dans la base 2005"

Transcription

1 1 REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Patrie INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Fatherland NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS La mesure des Services d Intermédiation Financière Indirectement Mesurés (SIFIM) dans la base 2005 Institut National de la Statistique B.P :134 Yaoundé Cameroun Tel : (237) Fax : Site Web: Octobre 2013

2 2 I. Introduction En comptabilité nationale, l analyse économique et fonctionnelle des activités conduit au calcul direct ou indirect de la production. Dans le cas des banques, présentées comme des intermédiaires financiers jouant un rôle dans la création monétaire, la production dérive de l activité de gestion des comptes, de conseil et d analyse du risque. Ce service est donc indirectement mesuré par l arbitrage réalisé par les banques dans leur activité de collecte d épargne et de crédit : c est le Service d Intermédiation Financière Indirectement Mesuré (SIFIM). Outre un bref rappel de l évolution méthodologique, cet article se propose d une part, de calculer les SIFIM selon les recommandations du SCN 2008 et de les répartir entre les secteurs institutionnels et d autre part, de mesurer l impact de cette répartition sur les agrégats des comptes nationaux. II. Rappel de l évolution méthodologique : SCN1968, SCN1993, SCN2008 La comptabilité nationale mesure l activité d intermédiation financière des institutions financières par deux types de productions : (i) les services explicitement facturés (commissions) qui sont directement mesurables et (ii) la marge d intérêts qu elles réalisent, à la fois lorsqu elles accordent des prêts à leurs clients ou collectent les dépôts auprès d eux. Cette dernière production non directement observable, connue sous le vocable de Production Imputée de Services Bancaires (PISB) jusqu au SCN1968, prend le nom de Services d Intermédiation Financière Indirectement Mesurés (SIFIM) à partir du SCN1993. Son évaluation se justifie, théoriquement et pratiquement, par le fait qu une part importante de la rémunération des services fournis par les banques (gestion de comptes, relevés bancaires, virements de fonds, contrôle et suivi de la solvabilité, conseil financier, etc.) est implicitement intégrée dans les taux d intérêts appliqués à leurs débiteurs et leurs créanciers. Il se pose alors le problème de la répartition de cette production entre les diverses catégories d utilisateurs qui la consomme. Le traitement proposé par le SCN1968 consistait à considérer le total de la PISB comme la consommation intermédiaire d une branche d activité fictive, dont la production est nulle et la valeur ajoutée négative. Le revenu négatif du secteur fictif ainsi généré est annulé par les ajustements pour services bancaires imputés versés à ce secteur au titre des revenus de la propriété. Ce traitement n est pas satisfaisant car il laisse le PIB globalement invariant quelque soit la valeur de la PISB estimée. Le SCN1993 introduit la possibilité de répartir le SIFIM entre les différents utilisateurs (prêteurs et emprunteurs), en enregistrant les montants concernés comme consommation intermédiaire des entreprises, consommation finale des ménages et exportation du reste du monde. Pour ce faire, il introduit la notion de taux de référence. Le taux de référence étant défini comme un taux d intérêt «pur», ne devant inclure ni prime de risque, ni coût de service. En appliquant cette méthode, le SCN1993, tout comme le SCN2008, calcule la production des SIFIM comme la somme des SIFIM sur les crédits (yl) et sur les dépôts (yd). En supposant que ces crédits et dépôts soient soumis à des taux d intérêt de rl et rd respectivement, la production des SIFIM est calculée selon la formule : (rl- rr) yl + (rr - rd) yd où rr est le taux de référence. Si le SCN1993 excluait du calcul des SIFIM, les intérêts facturés sur les prêts accordés sur ressources propres, le SCN2008 recommande d inclure dans le calcul tous les crédits et

3 3 dépôts des institutions financières. Concernant le taux de référence, il stipule qu il ne doit contenir aucun élément de service et doit refléter le risque et la structure des échéances des dépôts et crédits. A cet effet, il propose l utilisation des taux pratiqués pour les emprunts et les prêts interbancaires. Le SCN1993 ouvrait la possibilité aux pays de continuer à appliquer la convention du SCN1968 selon laquelle la totalité des services était allouée à la consommation intermédiaire d une branche fictive. Cette possibilité est désormais supprimée dans le SCN2008. Cette affectation du SIFIM a des impacts sur le PIB. Trois effets sont à prendre en compte : - Le premier est la réduction des consommations intermédiaires du montant de SIFIM affecté à la consommation finale et aux exportations ; - Le second est l affectation des consommations intermédiaires par secteur (et par branche) qui modifie la production non marchande des administrations publiques et des ISBLSM (la production est égale à la somme des coûts) : ainsi la valeur ajoutée des autres activités marchandes est réduite alors que celle des activités non marchandes est invariable. Globalement, la valeur ajoutée augmente des consommations intermédiaires de SIFIM des secteurs non marchands ; en emploi, le revenu ainsi généré est dépensé en consommation finale ; - L intervention du RdM avec un calcul des importations et des exportations de SIFIM. III. Etapes de calcul du SIFIM dans la nouvelle base 2005 III.1- Sources de données pour le SIFIM Le calcul du SIFIM se fait à partir de plusieurs sources de données : La situation monétaire de la de la Banque des Etats de l Afrique Centrale (BEAC) fournit les stocks de crédits (AF4) et de dépôts (AF2) ; Les Déclarations Statistiques et Fiscales (DSF) des banques et des coopératives d épargne et de crédit (COOPEC) fournissent les intérêts payés ainsi que les commissions versées et reçues ; La Balance des Paiements (BdP) fournit des informations sur les intérêts sur prêts et crédits commerciaux entre les unités résidentes et non résidentes ; Le Tableau des Opérations Financières de l Etat (TOFE) fournit les intérêts payés par l Etat sur la dette intérieure et la dette extérieure ; Les DSF des Sociétés Non Financières (SNF) et les comptes administratifs ou de gestion des administrations publiques fournissent les informations sur la structure des intérêts payés et reçus par branche d activité. Cette structure est utilisée pour la ventilation des consommations de SIFIM par branche d activité ; Les publications de la BEAC fournissent les informations sur les taux créditeurs, les taux débiteurs, ainsi que le taux interbancaire qui est considéré ici comme le taux de référence. III.2- Calcul des intérêts et du SIFIM Le calcul des intérêts et du SIFIM se fait en plusieurs étapes : A. Identification des actifs et passifs financiers liés aux dépôts et aux crédits par secteur institutionnel Traditionnellement, les intérêts versés ou reçus déclarés par les secteurs institutionnels sont utilisés pour la ventilation du SIFIM par secteur institutionnel. En absence d information

4 4 sur les actifs et passifs financiers, on peut les approximer à partir des intérêts suivant la formule ci-après : (Equation 1) : l actif ou le passif financier, : l intérêt versé ou reçu par la banque sur l actif ou le passif financier et : le taux d intérêt appliqué sur l actif ou le passif financier. B. Détermination des taux d intérêt par secteur institutionnel La première étape du calcul du SIFIM est la recherche des intérêts effectifs. Pour calculer les intérêts effectifs, les taux d intérêt débiteurs et créditeurs par secteurs institutionnels doivent être connus. En l absence d informations sur la gestion des taux pratiqués par les banques en fonction des secteurs, le taux d intérêt débiteur plafond est retenu pour les crédits et le taux d intérêt plancher créditeur pour les dépôts et une décote a été appliquée sur les prêts effectués par les entreprises, les administrations publiques et le reste du monde pour tenir compte d un faible risque de défaut de paiement. C. Détermination des intérêts effectifs payés ou reçus sur les actifs détenus sur les banques résidentes. Les intérêts effectifs peuvent se calculer de deux manières pour tous les secteurs. La première est d appliquer les taux d intérêts déterminés précédemment aux stocks de crédits des actifs et de dépôts des passifs. La seconde est de considérer les montants déclarés par les secteurs institutionnels; dans cette seconde méthode, les intérêts des ménages sont obtenus par solde en calant le total des intérêts sur les valeurs des banques et COOPEC. La première méthode a été retenue pour le calcul du SIFIM. D. Calcul du SIFIM produit par les banques résidentes. En considérant les intérêts déclarés comme base de calcul du SIFIM, les stocks d actifs et de passifs sont obtenus par application de l équation 1 ci dessus. Les intérêts de référence sont obtenus en appliquant le taux de référence aux stocks d actifs ou de passifs. Le SIFIM sur les emprunts est la différence entre les intérêts effectifs et les intérêts de référence. Le SIFIM sur les dépôts est la différence entre les intérêts de référence et les intérêts effectifs. E. Calcul des importations et des exportations du SIFIM. Les importations de SIFIM sont calculées à partir des rubriques de la BdP liées aux revenus des investissements des administrations publiques et des autres secteurs considérés uniquement comme le secteur des sociétés non financières. Les revenus des investissements des sociétés financières sont utilisés comme base de calcul des exportations de SIFIM. Une méthodologie similaire à celle mise en œuvre pour le calcul du SIFIM générés par les actifs et passifs détenus sur les banques résidentes est appliquée. F. Equilibre Ressources-Emplois (ERE) du SIFIM En ressources du produit SIFIM sont consignées, la production totale nationale de SIFIM et les importations de SIFIM ; lesquelles sont ventilées en emplois suivant trois opérations : les consommations intermédiaires, la consommation finale et les exportations. Les importations de SIFIM illustrent le SIFIM payé au Reste du monde. Les Consommations intermédiaires concernent aussi bien les entreprises (SNF et SF) que les ménages. Les entreprises emploient pour la production des biens tandis que les ménages emploient soit pour la production des logements soit pour la production (informelle ou non)des autres biens. La consommation finale concerne l administration et les ménages. Les

5 5 exportations, quant à elles, constituent le SIFIM payé par le Reste du monde aux Résidents. IV. Impact de la répartition des SIFIM sur les agrégats L impact de la mise en œuvre du SCN 2008 est examiné sur le PIB et les soldes comptables du tableau des comptes économiques intégrés (TCEI). IV-1 Réévaluation du PIB en valeur La ventilation des SIFIM selon ses emplois est l un des changements conceptuels majeurs introduit dans la base Pour cette année, ce nouveau traitement conduit à une contraction du PIB de 38,4 milliards de FCFA, soit environ -0,44%. L impact, négatif, de ce nouveau traitement sur le PIB correspond à la part de la production de SIFIM qui entre dans les emplois finals. La consommation finale augmente pour deux raisons : une part des SIFIM est une consommation finale des ménages (1,0 milliard) et l autre part (2,6 milliards) a pour contrepartie une hausse de la consommation finale de services non marchands ; il s agit de la consommation intermédiaire des branches non marchandes des administrations publiques (2,5 milliards) et des institutions sans but lucratif au service des ménages (0,09 milliard) qui déterminent une production non marchande (évaluée par les coûts). Enfin, le solde extérieur des SIFIM est fortement négatif (- 42,0 milliards). Tableau 1 : Impact du traitement des SIFIM sur le PIB en 2005 ERE SIFIM selon le Variation ERE SIFIM selon Ecart SCN2008 SCN 2008 non marchand le SCN1993 et SCN1993 Production Importation Total des ressources CI secteur fictif CI SNF CI SF CI APU CI MEN CI ISBLSM CF Ménages CF ISBLSM CF APu Exportation Total des emplois Variation PIB Sur la période 1993 à 2005, la ventilation du SIFIM selon le SCN 2008 a un impact négatif sur le PIB imputable principalement aux importations élevées de SIFIM.

6 Graphique 1 : Ventilation des SIFIM de 1993 à 2005 (en % du PIB base 89/90) 6 Consommation finale CI branche non marchandes Solde extérieur 0,2 0,0-0,2-0,4-0,6-0,8-1,0-1,2 PIB base PIB base 89/90 (Axe de droite) impact du SIFIM (Axe de gauche) ,0 9,0 8,0 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 III-2 Effet du traitement des SIFIM sur le TCEI Le tableau 2 en annexe montre les contributions sectorielles à la contraction du PIB : la hausse des CI des SNF a été compensée par une hausse de la production de SIFIM impliquée par l utilisation des taux d intérêts différenciés par secteur institutionnel. Le revenu disponible brut enregistre des hausses de revenu suffisantes pour financer la consommation finale créée lors de la ventilation du SIFIM par secteur institutionnel. Au final, l épargne et la capacité ou le besoin de financement des secteurs et de la Nation ne change pas. En effet, le déficit commercial crée par le scénario SCN2008 est équivalent à un déficit des intérêts plus accentué dans le scénario SCN1993, ce qui aboutit à une valeur identique du solde des opérations courantes avec l'extérieur dans les deux scénarii. V. Conclusion et perspectives Le présent article avait pour objectifs de calculer le SIFIM dans la base 2005 selon les recommandations du SCN2008 et de mesurer son impact sur les agrégats de la comptabilité nationale. Les résultats obtenus montrent que d une part, la répartition du SIFIM a un impact négatif sur le PIB en liaison avec les importations et d autre part, il n a pas d effet sur l épargne et la capacité ou besoin de financement de la Nation. Les difficultés rencontrées lors du traitement des données sources à la comptabilité nationale accroissent ainsi la nécessité d une plus grande synergie (concertation régulière et co-production des documents techniques) entre l INS, la BEAC et le Ministère des finances qui élabore le TOFE et la Balance des Paiements.

7 ANNEXE : Tableau 2 : Impact du calcul du SIFIM selon le SCN2008 sur les agrégats du TCEI Total S.2 Reste du monde S.1 Economie totale S.15 ISB LSM S.14 S.13 S.12 Ménage Administrations Sociétés s publiques financières S.11 Sociétés non financières 7 Opérations et soldes comptables SCN Exportation Consommation intermédiaire Valeur ajoutée/solde des échanges extérieurs de Biens & Services S.11 Sociétés non financières S.12 Sociétés financières S.13 Administration s publiques S.14 Ménag es S.15 S.1 S.2 ISB Economie Reste du LSM totale monde Importation Production Intérêts Revenu disponible brut Total Consommation finale Epargne brute/solde des opérations courantes avec l'extérieur SCN (*) Consommation intermédiaire Valeur ajoutée/solde des échanges extérieurs de Biens & Services Production Ajustement pour services bancaires imputés (*) Intérêts Revenu disponible brut Consommation finale Epargne brute/solde des opérations courantes avec l'extérieur Ecart SCN2005 et SCN Valeur ajoutée/solde des échanges extérieurs de Biens & Services Revenu disponible brut Epargne brute/solde des opérations courantes avec l'extérieur (*) : Valeur à attribuer au secteur fictif

8 8 Equipe Technique Supervision générale 1. TEDOU Joseph, Directeur Général, Institut National de la Statistique (INS) 2. SHE ETOUNDI Joseph Guy Benjamin, Directeur Général Adjoint, INS Coordination technique 1. NEPETSOUN, Chef du Département des Synthèses et des Analyses Economiques 2. PEGOUE Achille, Chef de Cellule des Comptes de biens et services 3. NGHOGUE VOUFO Léonel Erith, Chef de Cellule des comptes provisoires et des comptes régionaux Equipe de rédaction 1. TALOM KAMGA Alain, Chef de Cellule des statistiques monétaires et des finances publiques 2 KAMSU KAGO Brice, Chargé d Etudes Assistant 3. DEFFO Achille Carlos, Chargé d Etudes Assistant 4. NGOUANA Serges, Chargé d Etudes Assistant 5. GUETSOP Paul Molière, Chargé d Etudes Assistant 6. TCHOUALA Marcial, Chargé d Etudes Assistant 7. MOFFO Ghislain, Cadre

9 9 Institut National de la Statistique BP : 134 Yaoundé - Cameroun Tél : (237) Fax : (237) Site Web: Une Publication du Département des Synthèses et des Analyses Economiques INS, Octobre 2013

Production des Services d Assurance non-vie selon le SCN 2008

Production des Services d Assurance non-vie selon le SCN 2008 REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Patrie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Fatherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS Fabrice LENGLART INSEE Comptes nationaux Bruno LONGET - Banque de France - SESOF CNIS 22 juin 2009 Plan I Place des activités

Plus en détail

Les opérations et autres flux

Les opérations et autres flux Les opérations et autres flux Les nomenclatures présentées ici sont celles du Système européen des comptes 2010 (SEC 2010). Nomenclature des opérations Opérations sur produits (biens et services) (P) P.1

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

Elaboration des comptes financiers et du tableau des opérations financières

Elaboration des comptes financiers et du tableau des opérations financières REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Patrie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Fatherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques

3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques 3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques Le calcul du PIB (1) PIB : Résultat final de l activité de production des unités productrices résidentes 3 façons de le mesurer : Par la production Par

Plus en détail

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE

Plus en détail

La balance des paiements et la position

La balance des paiements et la position La balance des paiements et la position extérieure globale selon le BPM6 1. Introduction La balance des paiements de la Belgique est l état statistique qui récapitule de façon systématique les transactions

Plus en détail

Royaume du Maroc المرجع :

Royaume du Maroc المرجع : المملكة المغربية Royaume du Maroc المرجع : a présente note méthodologique reprend les nouvelles recommandations internationales mises en œuvre par le Maroc, pour l établissement de la balance des paiements

Plus en détail

Ainsi, les utilisateurs auront à leur disposition une série cohérente et complète portant sur la période 1974 à 2013.

Ainsi, les utilisateurs auront à leur disposition une série cohérente et complète portant sur la période 1974 à 2013. N 688 Les Tableaux Economiques d Ensemble 2002 à 2013 Introduction Nous mettons à la disposition des divers utilisateurs une nouvelle série de Tableaux Economiques d Ensemble (TEE) pour les années 2002

Plus en détail

La séquence des comptes

La séquence des comptes La séquence des comptes Comptes des institutions sans but lucratif au service des ménages I: Compte de production P.2 Consommation intermédiaire B.1b Valeur ajoutée brute P.51c Consommation de capital

Plus en détail

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 AFRITAC de l Ouest (AFW) Abidjan Côte d Ivoire SÉMINAIRE Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 Institut national de la

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

MAC3 Balance des paiements. Présentation de l unité. novembre 2012

MAC3 Balance des paiements. Présentation de l unité. novembre 2012 MAC3 Balance des paiements Présentation de l unité novembre 2012 Remarques liminaires - Compétence et responsabilité conjointes avec la BCL. - Domaine BOP (balance of payments) en pleine mutation: => description

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Observation et Conjoncture Économique. Économie Nationale approche par les revenus

Observation et Conjoncture Économique. Économie Nationale approche par les revenus Observation et Conjoncture Économique Économie Nationale approche par les revenus qu est ce que le Revenu? La rémunération des facteurs de production? Le capital Le travail La consommation intermédiaire

Plus en détail

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Université Montesquieu Bordeaux IV 1 ère année Licence AES Année universitaire 2012-2013 INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Questions préliminaires

Plus en détail

Qu est-ce qu une banque?

Qu est-ce qu une banque? Qu est-ce qu une banque? Nathalie Janson 1 Financement de l Activité économique Développement des entreprises nécessite apport de fonds Les entreprises peuvent se financer de façon interne ou externe Les

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

Département des affaires économiques et sociales. études méthodologiques Série F, n 85 Manuel de comptabilité nationale

Département des affaires économiques et sociales. études méthodologiques Série F, n 85 Manuel de comptabilité nationale ST/ESA/STAT/SER.F/85 Département des affaires économiques et sociales Division de statistique études méthodologiques Série F, n 85 Manuel de comptabilité nationale Comptabilité nationale : introduction

Plus en détail

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE 1. Pourquoi une comptabilité? 2. Les principes comptables 3. Le plan comptable associatif 4. La tenue de la comptabilité CDOS90-Formations/Juin 2009 1 1 1. POURQUOI UNE COMPTABILITE?

Plus en détail

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël Nations Unies Conseil économique et social ECE/CES/GE.2/214/3 Distr. générale 12 février 214 Français Original: russe Commission économique pour l Europe Conférence des statisticiens européens Groupe d

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé.

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. 1 Plan du cours I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. II. Les échanges interbancaires. III. La création monétaire et les échanges interbancaires dans un système bancaire hiérarchisé.

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE. La représentation de l économie : la comptabilité nationale

ECONOMIE GENERALE. La représentation de l économie : la comptabilité nationale IUFM AUVERGNE ECONOMIE - GESTION Cours de Mr DIEMER ECONOMIE GENERALE Mots clés : PARTIE I CHAPITRE 3 La représentation de l économie : la comptabilité nationale Administration publique Circuit économique

Plus en détail

FirstW@ve. Comptabilité financière

FirstW@ve. Comptabilité financière FirstW@ve Comptabilité financière ENVIRONNEMENT Fonctionne sous «Windows/NT» Base de données «SQL/Server» Outil de développement «MAGIC 8.3» Fonctionne en mono-poste ou multi-postes réseaux Licences nécessaires

Plus en détail

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT PIB + M = CF+ FBCF + S + X Demande intérieure Valeur 2006 en milliard s d'euros ) Évolutions en volume au prix de l'année précédente Évolutions en volume au prix de l'année précédente

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/bank_country-200-fr Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

Rapport S 1.5 «Taux d'intérêt en EUR»

Rapport S 1.5 «Taux d'intérêt en EUR» Rapport S 1.5 «Taux d'intérêt en EUR» Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction...4 1.1 Population déclarante...4 1.2 Périodicité et délai de communication...4 1.3 Les sous-tableaux...5 2 Les

Plus en détail

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Edition 2015 Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D ASSURANCE Cette section comprend les activités des

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013

PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013 PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013 I L ENTREPRISE ET LA FAMILLE La famille est une entreprise La famille dépend de l entreprise La famille et l entreprise se gèrent de la même manière mais indépendamment

Plus en détail

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu

Plus en détail

TOUTE LES INFORMATIONS NÉCESSAIRES POUR REMPLIR LES QUESTIONNAIRES DE L'OMT

TOUTE LES INFORMATIONS NÉCESSAIRES POUR REMPLIR LES QUESTIONNAIRES DE L'OMT TOUTE LES INFORMATIONS NÉCESSAIRES POUR REMPLIR LES QUESTIONNAIRES DE L'OMT L'Organisation mondiale du tourisme est l'agence des Nations Unies responsable de la collecte des statistiques du tourisme, c'est

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA

DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ----------------------- Le Conseil des Ministres DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

LES NOUVEAUX INDICATEURS STATISTIQUES DU FMI

LES NOUVEAUX INDICATEURS STATISTIQUES DU FMI LES NOUVEAUX INDICAEURS SAISIQUES DU FI À la fin de 1994 et au début de l année 1995, la répétition et la sévérité des désordres sur les marchés de capitaux, et récemment la crise financière du exique

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE LA PREVISION ECONOMIQUE ET DU PLAN

ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE LA PREVISION ECONOMIQUE ET DU PLAN ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE LA PREVISION ECONOMIQUE ET DU PLAN DIRECTION DE LA STATISTIQUE S O M M A I R E Introduction 5 Principales modifications apportées par le SCN 1993 6 Modifications au niveau

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée Basé sur les notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables) Elle fait

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies E/ESCAP/CST(2)/4 Conseil économique et social Distr. : Générale 7 octobre 2010 Français Original : Anglais Commission économique et sociale pour l Asie et le Pacifique Comité de statistique

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

Contrôle. Consultation CDEC

Contrôle. Consultation CDEC Chapitre 1 : Monnaie et financement de l économie marocaine Financement de l activité économique Financement Direct Financement Indirect Marché financier Marché monétaire Marché hypothécaire Banques Stés.

Plus en détail

Epargne et investissement

Epargne et investissement Epargne et investissement Nature du sujet : Sujet de type «mise en relation». Mots-clés / Définitions : Tous! «Epargne» : Part du revenu qui n est pas consommée Epargne des ménages : - Concept le plus

Plus en détail

Monnaie et financement de l économie

Monnaie et financement de l économie Monnaie et financement de l économie I. Monnaie, masse monétaire création monétaire, devises A. Les différents aspects de la monnaie Monnaie = Instrument d échanges qui permet ds une éco donnée l achat

Plus en détail

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Banque de la République d Haïti Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Table des matières Avertissement...5 I- Statistiques monétaires et financières Tableau 1.1 Principaux indicateurs monétaires...10

Plus en détail

Window Dressing des comptes consolidés : les écarts de consolidation positifs

Window Dressing des comptes consolidés : les écarts de consolidation positifs Window Dressing des comptes consolidés : les écarts de consolidation positifs SigmaConso Allen White Avertissement de l auteur Cet article expose des pratiques de window dressing dans le domaine de la

Plus en détail

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 L objectif de cette note est de présenter une mesure de la ponction actionnariale. Son point de départ est un double

Plus en détail

La mesure de l activité des banques en France

La mesure de l activité des banques en France Jean-Marie FOURNIER INSEE Département des comptes nationaux Denis MARIONNET Banque de France Direction des Statistiques monétaires et fi nancières Après plusieurs années de forte progression, la rentabilité

Plus en détail

PREMIER TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 MARS 2010 CONFÉRENCE TÉLÉPHONIQUE DU 13 MAI 2010 FONDS DE PLACEMENT IMMOBILIER COMINAR

PREMIER TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 MARS 2010 CONFÉRENCE TÉLÉPHONIQUE DU 13 MAI 2010 FONDS DE PLACEMENT IMMOBILIER COMINAR TERMINÉ LE 31 MARS CONFÉRENCE TÉLÉPHONIQUE DU 13 MAI FONDS DE PLACEMENT IMMOBILIER COMINAR MISE EN GARDE Cette présentation peut contenir des énoncés prospectifs concernant le Fonds de placement immobilier

Plus en détail

LA BALANCE DES PAIEMENTS

LA BALANCE DES PAIEMENTS LA BALANCE DES PAIEMENTS Définition : Document statistique qui enregistre toutes les transactions économiques effectuées pendant une période donnée entre les résidents d un pays (région, union) et le reste

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Rapport S 3.2 «Informations non bilantaires»

Rapport S 3.2 «Informations non bilantaires» Rapport S 3.2 «Informations non bilantaires» Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction...3 1.1 Population déclarante...3 1.2 Périodicité et délai de communication...3 2 Renseignement des opérations...4

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

Comptes de tiers (Classe 4)

Comptes de tiers (Classe 4) Comptes de tiers (Classe 4) Les comptes de tiers, notamment le compte 40 «Fournisseurs et comptes rattachés» et le compte 41 «Clients et comptes rattachés», peuvent être subdivisés pour identifier : les

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

Rapport financier - Exercice 2013

Rapport financier - Exercice 2013 Rapport financier - Exercice 2013 Sommaire Le budget réalisé en 2013 // Résultat de l'exercice 2013 page 4 // Origine des recettes page 4 // Destination des dépenses page 4 Les grands équilibres financiers

Plus en détail

6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE

6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE 6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE INTRODUCTION 280. Le présent chapitre passe en revue les principales questions que pose aux pays la définition des agrégats de la monnaie, du crédit et de la dette. Il sert

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

Reporting statistique des établissements de crédit

Reporting statistique des établissements de crédit Reporting statistique des établissements de crédit Foire aux questions (FAQ) Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction... 3 2 Double reporting CSSF / BCL... 4 3 Définitions et concepts... 5

Plus en détail

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance Réglementation prudentielle en assurance Principes de comptabilité : comment lire les comptes des entreprises d assurance? Franck Le Vallois Commissaire-contrôleur des assurances Plan - I - Les principes

Plus en détail

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n

Plus en détail

Dépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3

Dépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3 Chiffres clés pour l'économie belge Pourcentages de variation en volume - sauf indications contraires Dépenses de consommation finale des particuliers 2.0 2.6 1.4 Dépenses de consommation finale des pouvoirs

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies E/CN.3/2015/25 Conseil économique et social Distr. générale 3 décembre 2014 Français Original : anglais Commission de statistique Quarante-sixième session 3-6 mars 2015 Point 16 f) de l ordre

Plus en détail

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORME IAS 12 : IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

Monnaie, Banque et Marchés Financiers

Monnaie, Banque et Marchés Financiers Collection FlNANCE dirigée par Yves Simon, Professeur à l'université Paris-Dauphine, et Delphine Lautier, Professeur à l'université Paris-Dauphine Monnaie, Banque et Marchés Financiers Didier MARTEAU C

Plus en détail

ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF DE TYPE A

ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF DE TYPE A ANNEXE A ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF DE TYPE A HYPOTHÈSES RELATIVES AUX EXEMPLES N o 1 À N o 4 : Le prix à la date de l opération est de 10 $ la part pour le Fonds d actions et de 11 $ la part pour

Plus en détail

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4 Décembre 2003 Département Finances Développement Économique LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4 APPLICABLES A COMPTER DU 1 ER JANVIER 2004 Le Comité de Finances Locales, lors de sa séance du

Plus en détail

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 31 décembre 2013 SOMMAIRE ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 4 COMPTE DE RESULTAT DE L EXERCICE 2013 4 ETAT DU RESULTAT NET ET DES VARIATIONS D ACTIFS ET DE PASSIFS COMPTABILISEES

Plus en détail

BMCE BANK ETATS FINANCIERS CONSOLIDES DE BMCE BANK EN NORMES IAS/IFRS ET NOTES ANNEXES

BMCE BANK ETATS FINANCIERS CONSOLIDES DE BMCE BANK EN NORMES IAS/IFRS ET NOTES ANNEXES BMCE BANK ETATS FINANCIERS CONSOLIDES DE BMCE BANK EN NORMES IAS/IFRS ET NOTES ANNEXES 31 décembre 2013 Créée en 1959 et privatisée en 1995, BMCE Bank est une banque universelle qui offre une palette de

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/CES/GE.20/2008/3 12 février 2008 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE CONFÉRENCE DES STATISTICIENS EUROPÉENS Réunion

Plus en détail

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 QUESTION NIVEAU 1: FACTURE... 4

Plus en détail

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES contact : Sophie Blanc - responsable administrative 04 75 89 80 80 - fax : 04 75 89 80 98 - La Chastelanne 07260 Joyeuse administration@pays-beaumedrobiefr

Plus en détail

Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres

Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres Session d hiver 2008 de l ASGB Association suisse de l industrie des Graviers et du Béton Jongny, le 20 février 2008 Christoph Koellreuter, Fondateur

Plus en détail

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX DES COMPTES DIVISIONNAIRES Directive n 03/11-UEAC-195-CM-22 relative au plan

Plus en détail

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices de change Note d analyse de l exécution budgétaire 2014 2 COUR DES COMPTES Pertes et bénéfices de change LFI Exécution 1 Ecart Recettes 25 M 19,3 M -5,7

Plus en détail

ComptabilitéExpert. Production comptable et fiscale Outils de Révision Intégrés La solution globale par excellence

ComptabilitéExpert. Production comptable et fiscale Outils de Révision Intégrés La solution globale par excellence Production comptable et fiscale Outils de Révision Intégrés La solution globale par excellence è ComptabilitéExpert Fruit d une expérience acquise depuis 1981, ComptabilitéExpert est le résultat d une

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

INDICES DE PRIX EXPÉRIMENTAUX DES SERVICES FINANCIERS

INDICES DE PRIX EXPÉRIMENTAUX DES SERVICES FINANCIERS Distr. GÉNÉRALE CES/AC.49/2003/9 29 septembre 2003 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE (CEE-ONU) ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL (OIT) CONFÉRENCE

Plus en détail

Lettre d'information des porteurs de parts

Lettre d'information des porteurs de parts Lettre d'information des porteurs de parts du FCPE CREDIT AGRICOLE MULTIPLE 2007 [CIVILITE] [PRENOM] [NOM] [ADRESSE 1] [ADRESSE 2] [CODE POSTAL] [VILLE] [PAYS] Paris, le.. Numéro de compte AMUNDI Tenue

Plus en détail

Le compte épargne temps

Le compte épargne temps Le compte épargne temps La loi n 2008 789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail procède à une profonde clarification des modalités de mise en place

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

La situation financière des SNF françaises Quelques éléments de diagnostic élaborés à partir des comptes nationaux

La situation financière des SNF françaises Quelques éléments de diagnostic élaborés à partir des comptes nationaux La situation financière des SNF françaises Quelques éléments de diagnostic élaborés à partir des comptes nationaux 21 novembre 2014 Gilbert Cette 1. Définitions et sources Valeur ajoutée aux coûts des

Plus en détail

3.5 INTERROGATION DES COMPTES

3.5 INTERROGATION DES COMPTES 3.5 INTERROGATION DES COMPTES Interrogation et lettrage pour les comptes généraux Interrogation tiers pour les clients et fournisseurs. Sur ces deux menus, possibilité de lettrer automatiquement ou manuellement

Plus en détail

En 2011, l investissement corporel brut

En 2011, l investissement corporel brut 4.1 Investissement En 211, l investissement corporel brut hors apport des entreprises des secteurs principalement marchands non financiers et non agricoles s élève à 196 milliards d euros. Il s est redressé

Plus en détail