Spécial LE RENDEZ-VOUS DE LA SOLIDARITE INTERNATIONALE

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1 Spécial Forum d 'A g e n LE RENDEZ-VOUS DE LA SOLIDARITE INTERNATIONALE

2 LA RECHERCHE : UN TRAVAIL D ÉQUIPE Sciences biologiques et nutritionnelles N utrition, m étabolism e Biochim ie Chim ie clinique Im m unologie P sychobiologie Ferm entation Sciences alim entaires Protéines Lipides, glucides Essais technologiques, lignes pilotes M étrologie sensorielle Génie chim ique Laboratoire biologique d Orbe N utrition Chim ie analytique Physiologie, neurophysiologie Toxicologie, pharm acologie M édecine expérim entale Sciences fondam entales Chim ie organique T echnologie organique Physique M athém atiques U ltrastructure E lectroniqu e NESTLÉ est m em bre de la Fondation Française pour la N utrition.

3 s Photo de couverture Christian Boisseaux-Chical - La Vie (Lauréat Agena 89) EDITORIAL 2 MESSAGE 3 Jacques Pelletier, Ministre de la Coopération et du D éveloppem ent L'AN DERNIER 4 Les propositions d e la Coordination d'a gen et les temps forts en im ages HOMMAGE 7 56 DOSSIER Les Rapports entre O NG du Nord et du Sud : Les données du problème 66 COORDINATION D'AGEN Dix-huit associations se regroupent: état des lieux et tém oignages 85 OPINIONS Entre l'humanitaire et le politique, où se trouve la frontière? BOURSE AUX PROJETS 9 LAUREATS 12 Du bon usage des Dotations ENTREPRISES Les Entreprises Sans Frontières sont-elle pour dem ain? La nouvelle donne pour les Fondations d Entreprise Elf-Aquitaine : dix ans de m écénat humanitaire Rhone-Poulenc Santé: l eau, nouvelle source d'iode VISAGES DE L'AVENTURE UTILE 29 C om pte rendus d e missions, tém oignages m MEMENTO 99 REGARDS Tour d'horizon : Afrique Verte Bilan d'un an de relations pouvoirs publics - ong Coopération japonaise Relations collectivités locales - ong AVENTURE AU XX SIECLE N 53 Ce numéro spécial a été publié avec le soutien du Ministère de la Coopération et du Développement Directeur de la Publication Patrick Edel Rédacteur en Chef Philippe Cézard Secrétaire de Rédaction Nathalie Cohen Nous remercions tous ceux qui nous ont permis de réaliser ce numéro Administration, rédaction, abonnements, publicité Guilde Européenne du Raid -11 rue de Vaugirard Paris - tél.: Abonnement: 6 numéros 120F Seuls les articles signés ès-qualités par les membres de la Guilde engagent l association Tous droits de reproduction réservés. N Commission Paritaire: N ISSN Imprimerie Herissey Evreux Imprimé sur Papier Arjomari

4 j E Les organisations de solidarité internationale, comme d'ailleurs souvent les associations, se sont créées pour faire ce que les autres institutions, publiques ou privées, ne faisaient pas. Il est dans leur logique de s'effacer lorsque leur relais est pris par des ONG du Sud ou par des entreprises. L'émergence d'initiatives non gouvernementales en Afrique, Amérique latine, Asie, a été dès 1985 un thème importa n t du Forum d'a g e n qui chaque année a donné la parole à leurs représentants parmi lesquels Bernard LEDEA OUEDRAOGO, Tierno KANE pour l'a frique, F. VALENZUELA pour l'asie, Miguel VALLIER pour l'amérique latine. Comme annoncé par un atelier lors du dernier forum "le Sud en actions" fait à nouveau le point des faux débats et des vraies questions sur un sujet où les points de vue au Sud comme au Nord sont divers et qui ne peut être mené sans - voir contre - les principales organisations de volontariat associées à la préparation du Forum d'agen. C ontrairem ent à l'action humanitaire, ponctuelle, le développement est d'abord une attitude qui ne peut venir que de l'intérieur des sociétés concernées et il semble de plus en plus clair qu'il ne com porte que peu d'alternatives. Certes la nécessité pour les Etats les moins avancés (passés dans les chiffres de 31 en 81 à 41 dont 28 africains aujourd'hui) comme pour les autres, de parvenir aux équilibres permettant à terme le développement ne répond en général pas aux problèmes les plus urgents de leur population. Mais s'il est encore trop courant de répartir la richesse au détriment de sa création (que de prélèvements officiels et officieux I), on en connaît les conséquences. Quant aux progressistes du Nord attachés aux traditionnalismes les plus surprenants en dehors de chez eux, ils ne peuvent empêcher, souhaitable ou pas, la rencontre des cultures ancestrales avec des modes de vie peut être "aliénants" ou "déstructurants" mais largement désirés par les intéressés : eau, gaz et droits de l'homme à tous les étages. A p r è s leur période d'intervention directe puis celle du partenariat, les ONG du Nord sont amenées à accompagner des initiatives du Sud, ces trois modes d'action étant actuellement pratiqués. Mais qu'elles soient du Sud ou du Nord, elles sont jugées à leur capacité de susciter des financements, mettre en oeuvre et gérer des projets répondant davantage aux besoins prioritaires qu'aux facilités du marché... lorsqu'il existe. La coordination à laquelle on s'efforce de toutes parts résulte plus facilement entre Nord et Sud des complémentarités; elle est moins évidente pour ce qui concerne les Gaulois : 70 organisations se sont réunies pour créer une maison de production commune. Le rêve, diront certains, un cauchemar pour d'autres mais de toutes façons c'est en Grande- Bretagne que cela s'est passé. En France, un modeste Comité de Liaisons des Organisations de Solidarité Internationale doit assurer un secrétariat commun de celles-ci dans le cadre de la Commission Coopération Développement. Pour ce qui concerne l'action humanitaire, les problèmes de coordination entre initiatives gouvernementales et non gouvernementales ont été soulevés par Rony Brauman, la consécration d'un Secrétariat d'etat ne devant pas desservir la crédibilité de démarches indépendantes. Les entreprises ont à leur tour vocation à rem placer les ONG lorsque les conditions de leur fonctionnement sont réunies, qu'il s'agisse d'entreprises locales dont la création au delà du simple artisanat est si nécessaire ou de l'implantation des entreprises du Nord. A cet égard plutôt que d'effacer des dettes - car celles des Etats ne sont pas toujours, pour le moins, celles des peuples et les mécanismes de conversion sont bien préférables - garantir leurs investissements par un système de type COFACE serait une précieuse incitation pour elles à se réengager en Afrique. Elles doivent en outre davantage participer au mouvement de solidarité, valeur essentielle de l'entreprise, une nouvelle loi sur les fondations les encourageant à une démarche proche des ONG, conforme à leur implantation dans le monde (Elf Aquitaine) ou pouvant grâce à leurs chercheurs résoudre un problème grave tout en initiant un processus industriel (Rhône Poulenc Santé). ONG du Sud, entreprises, coopération décentralisée, le volontariat bien entendu doit s'adapter à ces évolutions. Un colloque du CLONG et de la Coordination d'agen en janvier 88 avait déjà mis en avant le recentrage nécessaire sur les problèmes liés à l'urbanisation et le Forum Agen VIII sera suivi d'une Table Ronde avec les pouvoirs publics sur ces questions. P ria is en tous cas que serait une co-opération limitée à son aspect financier et à des évaluations qui, si elles ne sont pas vécues sur la durée, peuvent laisser songeur et sans l'aventure humaine du volontariat sur le terrain? De ce point de vue on critique trop facilement les équipes de jeunes qui consacrent l'année à réunir des fonds, y compris pour acheminer des véhicules, comme si ces actions n'étaient pas au départ suscitées par une demande et ne permettaient pas une connaissance et des liens durables que pourraient illustrer des phrases de Saint Exupéry? C e rte s celui-ci n'est pas toujours prisé des esprits forts mais notre époque voit le triomphe des naïfs. André Fontaine voyait dans les récents bouleversements la d é fa ite de Sparte*, Mais c'est confondre l'austérité qui résulte à Sparte d'un choix éthique avec l'indigence intellectuelle, spirituelle et matérielle qui s'est enfin effondrée à l'est, Ce que nous voyons actuellement, certes avec la finesse florentine en moins, n'est-ce pas plutôt la défaite de Machiavel au sens de la manipulation cynique 1 des hommes? Des pilgrims fathers du Mayflower à Carter et Reagan, l'esprit évangélique comme dans les westerns, assure la victoire improbable des bons sur les méchants. Et en matière de développement le nouvel ouvrage conseillé ce sont les fables de La Fontaine. Patrick Edel ' Le Monde 19/7/90 2 AVENTURE N 53

5 j MESSAGE L a deuxièm e C onférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés qui s'est tenue à Paris, au mois de Septembre, dans le cadre de la CNU- CED, a permis une nouvelle fois à la France de faire des propositions constructives et de confirmer sa position avancée parmi les Etats industrialisés en ce qui concerne l'aide publique au développement des pays les plus pauvres. Je ne reviendrai pas sur les différentes mesures annoncées par le Président de la République : l'annulation de la dette publique de l'ensemble des P.M.A, la perspective d'u ne augm entation, à concurrence de 0,20 %, au lieu de 0,15 % du P.I.B, de I' aide publique française qui leur est destinée, la transformation des prêts en dons; ces mesures qui ont été largement commentées et qui vous sont parfaitement connues constituent les éléments essentiels d'un "contrat de solidarité" auquel les O.N.G doivent être associées. Ces nouvelles initiatives s'accompagnent d'un engagement financier en constant accroissement qui maintient notre pays dans le peloton de tête des donateurs. C'est ainsi que dans le projet de budget pour 1991, et malgré la conjoncture, l'aide publique au développement devrait augmenter de 10,9 % en s'établissant à 38,4 milliards de francs, ce qui la portera à 0,56 % du P.I.B. C o n c e rn a n t la coopération non gouvernementale à laquelle j'accorde la plus grande importance, les crédits mis à sa disposition devraient augmenter globalement de plus de 33 %. Cette forte augmentation, qui témoigne de l'appré- I cia tio n que je porte, aussi bien sur I l'action des O.N.G que sur celle des collectivités territoriales, intègre le doublement des crédits du Fonds d'aide et de j C oopération (FAC) affectés aux c o financements. Par ailleurs, je continuerai, en 1991, à vous associer à notre réflexion générale (par les tables rondes, par exemple) ou à nos discussions avec les pays avec lesquels nous coopérons (par votre p a rticipation aux commissions mixtes). L'expérience a en effet prouvé que les espoirs que j'avais mis dans cette nouvelle forme de coopération entre nous étaient parfaitement fondés. L'affirmation au niveau international de l'effort public français en faveur du développement fait d'autant ressortir la nécessité de renforcer qualitativement et quantitativem ent la présence des ONG françaises. IV lê m e si la deuxième conférence sur les P.M.A a donné lieu - sur une initiative des pouvoirs publics - à deux rencontres pouvoirs publics / O.N.G, pendant la période préparatoire, ainsi qu'à un excellent échange en fin de conférence, beaucoup d'observateurs soulignent l'insuffisance de la participation des associations françaises de solidarité aux débats internationaux et la faiblesse de leur présence dans les lieux permanents de la concertation multilatérale. Faire ce constat ne suffit pas. Il convient de s'interroger sur ses causes afin de voir quels pourraient en être les remèdes. Mes partenaires habituels des O.N.G me connaissent suffisamment pour savoir qu'il n'est pas dans mes intentions d'interférer dans un domaine qui est de leur responsabilité exclusive et que je refuse d'enrégimenter les associations. Mais, si je respecte totalement leur liberté, je ne saurais demeurer indifférent à leurs problèmes, et c'e st pourquoi il m 'apparait souhaitable aujourd'hui de lancer un véritable appel à une concertation renforcée. C a r nous le connaissons tous, le "mal français" dont souffre notre secteur associatif : la petite dimension d'associations trop nombreuses, entraîne la faiblesse de leurs moyens avec, en corollaire, une grande difficulté à dégager les temps nécessaires pour la réflexion, pour la concertation et pour l'échange; cette diversité, il faut également le dire, est aussi une richesse car elle reflète, dans de très nombreux cas, un enracinement profond dans la société civile française. Il nous faut faire attention ; les processus d'évolution de nos sociétés nous conduisent de plus en plus vers des systèmes de concertation élargis qui nous obligent à sortir de nos habitudes et de nos conforts ordinaires. Nous sommes à la veille d'une Europe des O.N.G : quelle place nos 7 ou 800 associations de solidarité internationale recensées y occuperont-elles? Comment donc concilier ce qui peut apparaître comme inconciliable? L e développement des activités de la COMMISSION COOPERATION DEVE LOPPEMENT, les recherches ordinaires des groupes de travail, les thèmes abordés à l'occasion des trois premières tables rondes et de celle, consacrée au Volontariat, qui va prochainement nous réunir, montrent et dém ontrent chaque jour l'utilité et la nécessité de regroupements. Ce qui nous a conduits, les uns et les autres, à souhaiter qu'une plate-forme nationale se constitue avec l'objectif essentiel de faciliter la circulation de l'information et par là le dialogue entre les associations, et entre celles-ci et les pouvoirs publics français et les institutions internationales. L a naissance du Comité de Liaison des Organisations de Solidarité Internationale, le "CLOSI ", que je salue ici semble devoir répondre à ce souhait. Je connais la difficulté de la tâche que vous avez ainsi entreprise; j'en sais les risques et les contraintes mais j'en mesure les avantages et j'en partage les espérances. En évitant les com pétences excessives, en refusant les monopoles d'expression, et en préservant la liberté, l'indépendance et les sensibilités de ceux qui le constituent, ce nouvel instrument de dialogue aidera les O.N.G françaises à renforcer leur présence sur les places nationales et internationales Ainsi pourra mieux se concrétiser l'association des organisations non gouvernementales au "contrat de solidarité" qu'appelle de ses vœux le Président de la République. Jacques PELLETIER Ministre de la Coopération et du Développement Président de la Commission Coopération Développement AVENTURE N 53 3

6 L A N DERNIER LES CONCLUSIONS DU Les propositions de la I l est évident qu'un Etat déterm ine l'effort qu'il est prêt à faire en direction d'u n secteur donné en fonction des missions qu'il souhaite lui confier et de la crédibilité qu'il lui accorde à réaliser ces missions. Malgré des évolutions positives dans les deux dernières années, prises dans la majeure partie des cas à l'initiative des services du DEV/NOG et du servic e c o m p é te n t au M inistère des A ffa ire s E trangères, fo rc e est de constater que pour les "politiques" et certaines adm inistrations des Ministères concernés, les missions à confier aux ONG sont encore marginales et la crédibilité qu'il leur accorde est minime. A l'é v id e n c e, les associa tio n s de coopération volontaire ne sont pas un des é lé m e n ts de la p o litiq u e de c o o p é ra tio n française. Elles sont à côté. Pourquoi une politique encore aussi passive et attentiste vis-à-vis de la participation effective des ONG à la politique de coopération, alors que Pouvoirs Publics et associations de coopération volontaire sont com plémentaires dans la réflexion, l'action et la sensibilisation du public? Les pays européens qui ont su créer un réel partenariat dans leurs actions de coopération avec le secteur associatif ont enrichi et renouvelé leur politique. Ils se sont construit une image de m arque dynam ique au plan europ é e n e t in te rn a tio n a l. Q u a n t aux associations de ces pays, fortes de cette reconnaissance, elles ont considérablem ent augm enté leur ca p a cité à mobiliser les fonds privés et par conséquent à sensibiliser l'opinion de leur pays. Suite à c e tte rem arque p ré a la b le, la C oordinatio n d 'A g e n souhaite faire quatre grands types de propositions. PREMIERE PROPOSITION Clarifier la notion d Associations de Solidarité Classifier ces Associations Restructurer la C.C.D. I Un m ode d'a p p ro ch e possible pour ce travail est fourni par l'expérience canadienne. On distingue de m anière schém a tique: a) Les ONG de d é ve lo p p e m e n t (ONG lo c a le, ONG ré g io n a le, ONG Nationale) dont l'action principale est la réalisation d 'o p é ra tions essentiellement dans les pays du Sud. b) Les ONG d 'é d u c a tio n et de sensibilisation dont l'actio n principal se situe dans leur pays d'origine. c) Les Institutions Non G ouvernementales (ING), structures associa-! tives, issues des puissants m ouvements coopératifs. Chaque type d'association peut faire a ppel à une ligne de crédit (spéci- j tique, parfaitem ent identifiée, avec des règles précises d'utilisation). En France, la CCD regroupe actuellem ent huit co lle ctifs e t plus de 100 ONG. Sa structure traduit ses origines historiques (la Commission C oopération Jeunesse) et n'est plus représenta tiv e du m o n d e a c tu e l des ONG françaises. D'autre part, aucune distinction n'est faite entre les fonctions complémentaires des différents types d'associations. Il est c e rta in e m e n t te m p s, a v e c calm e, de réétudier sa composition, son organisation, son rôle ainsi que sa tutelle administrative. DEUXIEME PROPOSITION Diversifier les appuis des Pouvoirs Publics aux Associations Là e n c o re le C a n a d a p e u t nous montrer la voie de la diversité et de la souplesse sans exclusive. Il existe trois grands types de procédures de collaboration ONG/Pouvoirs Publics: /. Programmes "en réponse aux dem andes" - amorcés par les ONG, - e n tiè re m e n t dirigés par les ONG, - rôle des Pouvoirs Publics limité aux subventions, - ra tio de c o fin a n c e m e n t jusqu'à concurrence de 50/50, - exemption des priorités sectorielles ou géographiques des Pouvoirs Publics. 2. Programmes négociés - amorcés par les ONG ou les Pouvoirs Publics, - planifiés par les ONG ou en commun, - d ire c tio n, a d m in is tra tio n négociées, - ratio supérieur à 50/50, - application probable des priorités sectorielles ou g é o g ra phiques des Pouvoirs Publics. 3. Programmes contractuels - a m o rcé s p a r les Pouvoirs Publics, - p la n ifié s p a r les Pouvoirs Publics et les Gouvernem ents des pays bénéficiaires, - les ONG n'ont pas la direction, - aucune contribution exigée des ONG, - les priorités sectorielles et géographiques des Pouvoirs Publics s'appliquent. Le premier type de programme représente la pierre angulaire des relations entre ONG et Pouvoirs Publics. Seules les ONG qui le désirent et qui ont les com pétences requises s'engagent dans les programmes négociés ou contractuels. TROISIEME PROPOSITION Expérimenter des outils nouveaux pour aider les O NG à être plus efficaces Dans un prem ier temps, ces outils devraient porter de manière prioritai- 4 AVENTURE N 53

7 L A N DERNIER HOM M AGE M édecins Sans Frontières en deuil Le 21 d é c e m b re 1989, un a vio n é ta it a b a ttu à A w e il au S o u d a n. A son b o rd q u a tre p e rs o n n e s, to u te s tu é e s sur le co u p, le p ilo te d 'A v ia tio n S ans F ro n tiè re s, Yvon F e lio t, 59 ans, J e a n -P a u l B esco n d, m é d e cin, 33 ans, L a u re n t F e rn e t, lo g is tic ie n, 32 ans, to u s deux m e m b re s de M é d e c in s S ans F ro n tiè re s, et F ra z e r A ry ia m b a, te c h n ic ie n s o u d a n a is du PAM. Le 27 a v ril 1990, F ré d é ric G a lla n d, lo g is tic ie n à Y a fta l, en A fg h a n is ta n, é ta it a b a ttu p a r q u a tre hom m es a rm é s dans l'h ô p ita l. Le 14 ju ille t d e rn ie r, à p e in e deux s e m a in e s a p rè s son a rriv é e à F re e to w n, au S ie rra L e o n e, A n n e B u g n o t, a d m in is tra tric e de la m is s io n MSF, m o u ra it d a n s un a c c id e n t d h é lic o p tè re. C e tte a n n é e, M é d e c in s S ans F ro n tiè re s a u ra payé un lo u rd trib u t. Les s e n tim e n ts de d o u le u r et de ré v o lte re s s e n tis n o nt p o u rta n t pas re m is en c a u s e la d é te rm in a tio n et l e n g a g e m e n t de c h a c u n à c o n tin u e r sa m is s io n : p o rte r a s s is ta n c e à to u te s les v ic tim e s. SAM ED I 21 0CT0 B R E- 22H30 A la remise des Trophées Agena par le Docteur Paul Chollet, Maire d 'Agen, récompensant notamment Christian Boisseaux-Chical de La V ie, à qui nous devons la photo de couverture du présent numéro, succédera celle des Dotations de la Coopération Volontaire. Plus de F a ttribués, grâce notamment à l'engagement de la Fondation Raoul Follereau. TOUS LES J O U R S... Des lecteurs studieux parcourent le numéro spécial d'aventure au XXèm e Siècle. Reportage photo: Sud- Ouest AVENTURE N 53

8 s fc ftfm jr o 'fw A M jfm s s ffr M x s p o m Vous avez entre 18 et 25 ans! Vous avez un projet innovant et original? Quels qu'en soient la forme, la durée, le domaine... Les Bourses du Défi peuvent vous aider à le réaliser Pour participer au DEFI Jeunes vous devez trouver un parrainage financier auprès d'un chef d'entreprise; puis si vous êtes sélectionné vous pourrez gagner un prix DEFI Jeunes de à F. TOUTE L'ANNEE DANS TOUTE LA FRANCE LES CORRESPONDANTS DEFI JEUNE VOUS AIDENT POUR TOUS RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES 16(1)

9 BOURSE AUX PROJETS SOS ENFANTS SANS FRONTIERES 56, rue de Tocqueville Paris Tél. : H a ït i: Une porte ouverte pour de jeunes sourds L unique possibilité d éducation primaire, 1er cycle et professionnel pour les enfants et jeunes sourds en haïti s effectue à l institut Montfort. Afin d ouvrir une porte de plus sur la vie active, la soeur directrice sollicite une aide de 12000F afin qu une étudiante haïtienne puisse bénéficier d un complément de formation en reliure au lycée de Lisieux. Cette jeune serait en quelque sorte un multiplicateur, puisque capable d'assurer ce cours permettant ensuite à des nombreux sourds de parvenir à se prendre en charge en ce pays où tout est si difficile. T h a ïl a n d e : Pour 400 enfants d un orphelinat de Bangkok Extension d un projet pilote concernant 400 enfants abandonnés dans un orphelinat de Bangkok en Thaïlande. Ce projet comprend une action d'amélioration des soins aux enfants par le biais d'une formation permanente du personnel de l orphelinat, ainsi que la restructuration des services sociaux visant la réintégration familiale d un maximum d enfants, sans oublier l extension au secteur des enfants hanidcapés de cet orphelinat. Ces objectifs nous obligent à recruter deux autres assistantes sociale, un physiothérapeute et une infirmière. Le parfait encadrement de cette mission démarrée en avril 87 et les résultats extrêmement positifs acquis nous confortent et nous incitent à ne pas oublier les enfants ne pouvant bénéficier de notre mission par manque de moyens financiers F sont nécessaires mais F sont pris en charge par la C.E.E. OEUVRES DU SAHEL 10 rue Pourquoi-Pas Toulon Tél: B u r k in a -F a s o : Réorganisation du projet de Siglé, province du Boulkiemde Grâce à la mise en place d'un comité de développement géré par les ressortissants de la région, plusieurs réalisations ont déjà vu le jour: une école de 3 classes, une banque de céréales, un forage, l'achat d un moulin à mil en cours de financement, un lieu de culte. A la demande des populations, l'extension du programme santé prévoit la construction d'un dispensaire mieux adapté aux besoins et l'aménagement d'une petite salle d hospitalisation dans le bâtiment du dispensaire actuel. SPORT ET ENTRAIDE 9 rue Maréchal Foch Palaiseau B r é s il : C hantier de Travail à Itapira (Sao- Paulo) Après 3 expériences successives vers les favelados brésiliens, le projet 91 de Sport et Entraide es t d envoyer 15 jeunes sportifs sur un chantier de centre communautaire pour gosses de la rue à Itapira. La moitié du financement est assuré par les jeunes, le solde par la Prefectura d Itapira. CEPAZE 18 rue de Varenne Paris Tél: S é n é g a l : Eolienne pour Malika Partant du constat que la plupart des éoliennes installées en Afrique et qui sont en panne le sont faute de dispositifs efficaces de maintenance, le CEPAZE cherche à mettre au point une machine où les risques seront réduits, voire éliminés. Le dernier prototype doit être installé sur un périmètre maraîcher au Sénégal. Pour term iner la phase de recherche/développement et livrer l engin, le CEPAZE recherche encore F de financement. AIDE A L ENFANCE TIBETAINE 42, rue du Bac Paris Tel. : I n d e : Ladakh : Création d un second centre d apprentissage à 3 500m d altitude Ce centre assurera à la fois la production et la formation d adolescents qui, à leur tour, seront capables d'enseigner ; de s installer à leur propre compte ; de démarrer de petites unités de production adaptées aux régions himalayennes et au Tibet lorsqu ils y retourneront. Besoins en financement : F Besoins humains : Pour 1991, nous rechercherons des enseignants pour dispenser, en anglais, à des jeunes de 17 à 22 ans (niveau : fin du cycle primaire), des notions élémentaires en mathématique et dessin industriel. Important : il faut que les enseignants soient bien conscients que les Tibétains ont une notion bien à eux de la rigueur mathématique. F r a n c e : Création d une agence de voyages tibétaine Dans la cadre de sa politique de développement et d insertion dans le monde moderne, le Ministère des Finances du Gouvernement Tibétain en exil a créé une agence de voyages tibétaine dont le siège est à Delhi : Potala Tours and Travels (P.T.T.). L idée d une agence en France qui déboucherait progressivement sur une représentation commerciale en Europe fut ébauchée. L un des responsables de P.T.T. est actuellement en France pour étudier le français, se familiariser avec le métier d agents de voyages, faire connaître P.T.T. auprès des agencesfrançaises. Nous recherchons des locaux susceptibles d abriter le démarrage du projet ainsi qu un ou plusieurs partenaires. ECOLES SANS FRONTIERES Cité St Jean, Bât. H2, Bd de Stalingrad La Seyne sur Mer Tél: L a o s : Développement de l éducation et des activités productives Au Laos, l éducation est peu développée et manque dramatiquement de moyens et de ressources humaines. Les communes doivent compter essentiellement sur leurs propres ressources pour améliorer l éducation et les services de santé. L action consiste à développer des activités productives sur la commune de Pathao dans le but de : - améliorer les conditions de vie de la population - améliorer les conditions d'enseignement et d'apprentissage dans les écoles primaires - préparer et démarrer un programme d'éducation des adultes lié aux activités productives engagées. Autre but : élaborer de nouveaux contenus pour les programmes d enseignement primaire et d'éducation des adultes, en coopération avec le Ministère de l éducation. Budget pour la première année : Frs TARA 40 rue des Sources Vichy Tél: AV EN TU R EN 53 9

10 BOURSE AUX PROJETS S é n é g a l : Une action de recherche-développement Le projet Tara en Basse-Casamance (Sénégal) Cette action de développement visant la formation de paysans-artisans dans une vingtaine de villages du Département de Bignona au Sud-Ouest du Sénégal a démarré en juillet 1987 après des études de faisabilité sérieuses durant six mois. L accent a été mis dès le départ sur la revalorisation des rizières touchées par la sursalinisation. En effet, cette région du Sénégal où la culture vivrière dominante est le riz bénéficiait jusque dans les années 70 d une pluviométrie exceptionnelle à tel point qu elle est encore considérée comme le grenier de ce pays. Mais depuis 20 ans les pluies ont diminué très sensiblem ent et aujourd hui ce sont toutes les ressources principales qui sont menacées par ce problème de sel: la mangrove, les rizières, la palmeraie, la forêt, la pêche, le bétail... Pour faire face à ce nouveau fléau il existe des solutions techniques suffisamment simples pour être développées par les populations locales elles-mêmes, sensibilisées et formées de façon adéquate. L'équipe technique du projet Tara, un géographe-agronomie et une socio-ethnologue sur place depuis 1987 a déjà permis, après un temps de sensibilisation et de mobilisation des populations villageoises motivées, la construction de trois petits barrages anti-sel. Ce sont plus de 300 hectares de rizières qui seront restituées ou sauvées. D autres cultures vivrières comme le maraîchage ou le maïs seront encouragées. Cette action a fait tâche d huile et concerne aujourd hui près de personnes dans le département de Bignona. Elle se continue avec un programme de construction de six autres barrages du même type, qui doit s étendre sur trois ans. Enfin, cette action a bénéficié du soutien financier de la Coopération Décentralisée des municipalités de Villeurbanne et de la Roche sur Yon, de groupes locaux comme la Fondation des Salariés du Crédit Mutuel Midi-Atlantique. Après trois ans elle vient de passer à la vitesse supérieure, la demande locale est pressante, elle a besoin de vous. A.D.R.A.-France (Adventist Development and Relief Agency) Rue du Romarin Clapiers Tel.: R o u m a n ie : Alimentation d un village en eau courante Par une température de -20 C l hiver, les 3000 villageois de Belint doivent aller chercher l eau à l une des trois fontaines parce qu ils ne possèdent pas du tout d installation d'eau courante. Toute la canalisation est à mettre en place ainsi que l exploitation par pompe des puits existants. Le village attend avec impatience le démarrage des travaux. Il faut dire que les conditions de fonctionnement actuelles du dispensaire sont intolérables en raison de ce manque d eau courante. Tout programme de santé doit impérativement être précédé par l hygiène de base élémentaire que constitue l utilisation domestique d eau propre. Bien entendu, les habitants et le conseil municipal de Belint apporteront leur contribution à ce projet, dans la mesure de leurs moyens limités. A.D.R.E.S.S.E.-TOGO (Association de Développement Rural pour ( Epanouissem ent S ocial-s an itaire et Economique au Togo) B.P Lomé - Togo Tél.: T o g o : Promotion d'élevage régional Le projet de promotion d'élevage régional Proper vise l autosuffisance alimentaire de qualité et prévoit dans un premier temps de situer son action dans la Préfecture du Kioto (région des plateaux) en Ce projet a pour objectif d apporter son aide à quarante éleveurs de volaille dans le but de développer leurs activités génératrices de revenus et consiste à fournir à chacun de ces éleveurs déjà installés, 200 poussins de chair, des produits vétérinaires, des aliments, ainsi qu'à les encadrer, les former et les suivre techniquement. Cette démarche préconisée par l'a.d.r.e.s.s.e.-togo espère ainsi minimiser le degré de pauvreté et l exode rural. Le coût total du projet s élève à ,80FF avec un apport local d infrastructures et équipement mis en place par les éleveurs recensés. A.I.D.A.S.F. (Association Ingénieurs d Agriculture sans Frontières) B.P Beauvais Cedex Z a ïr e : Hôpital de référence de Kabinda Accueillir, soigner, réadapter, éduquer telle est la mission qu ambitionnent, pour l hôpital de Kabinda, son directeur le Docteur J. Mayol et la Communauté du Lion de Judas qui l animent depuis La foi et la volonté régnent, le site de l hôpital qui couvre environ 100ha permet le développement de multiples activités vivrières et artisanales sous formes associatives. Dans ce projet de longue haleine, notre Association a choisi de prendre en charge: 17 L alimentation en eau courante de l hôpital et des équipements annexes - environ 500 résidents- Etude en cours- Réalisation souhaitée : L étude et le développement de cultures vivrières et de petits élevages assoçiant des résidents, les accompagnants des hospitalisés et des cas sociaux. AIDE ODONTOLOGIQUE INTERNATIO NALE 14 rue Etex Paris Tél.: M a l i: Projet de développem ent de santé bucco-dentaire à Mopti et dans sa région Projet d une durée de trois ans (septembre 1989 à août 1992) visant à l organisation du service dentaire de l hôpital régional de Mopti. Après aménagement du cabinet dentaire en 1990, la mission 1991 consistera en un suivi du nouveau système de gestion du service dentaire, à la mise en place d un programme de prévention bucco-dentaire au niveau des écoles de la ville, et à l évaluation des besoins en soins dentaires dans la région de Mopti afin de pouvoir y assurer une couverture sanitaire dentaire appropriée. Ce projet est géré par l organisation non gouvernementale Aide Odontologique Internationale en collaboration avec Médecins du Monde et le Ministère de la Santé du Mali. Mission Pakistan Basés à Peshawar (Pakistan), les praticiens de l A.O.I. apportent, depuis 1987, une aide au peuple afghan: soins aux réfugiés, initiation aux soins dentaires de base d auxiliaires médicaux. Après 6 mois de stages, théoriques et pratiques, ils repartent dans leurs régions d origine où, intégrés aux structures médicales locales, ils répondront aux besoins les plus urgents. Une campagne de prévention est en cours de réalisation auprès 10 AVENTURE N 53

11 BOURSE AUX PROJETS des enfants. Prochain volet du projet: une enquête épidémiologique qui permettra de réaliser un bilan de l état buccal et d orienter l action dans le futur. ASSOCIATION PALOISE POUR L ART ET LA CULTURE DU TIBET 2 Rue Louis Barthou Billere Aide aux Réfugiés Tibétains: Aide à l Enfance en matière d éducation Nous avons ouvert une classe, nous rétribuons un instituteur qui instruit une trentaine d'enfants de 4 à 10 ans, nous souhaitons ouvrir une autre classe pour 40 élèves; nous assurons le salaire de l enseignant. L école est en très mauvais état. Il pleut dans les classes: pas de fenêtres, pas de mobilier. Il faut refaire le toit, équiper les ouvertures, éclairer, acheter tables et bancs, nous pourrions aussi réparer un bâtiment voisin pour en faire la cantine, et assurer le repas de midi: riz, dal, yaourt. Nous payons les matériaux, les réfugiés feront les travaux. Projet: étudié en été 90, réalisable en mai 91 (saison sèche) Budget: salaire de deux instituteurs et cuisinier: 8.400F/an assuré par l association. Réparation: F, nous avons 6.000F SANTE-SUD 200 Boulevard National - Le Gyptis, Bât.N Marseille Tél.: Projet Nord Liban: Il s agit d équiper des dispensaires de la région de Tripoli dans la montagne de l arrière pays en matériel médical et surtout médicaments qui font cruellement défaut. Il faut signaler que ces dispensaires sont regroupés pour mener cette action avec Santé-Sud après une mission commune dans la région. Santé-Sud assure l achat, le transport et la mise en place du matériel et des médicaments dans les dispensaires. Le projet est agréé par le Ministère de la Santé du Liban et doit commencer durant l hiver A.G.I.R.(a.b.c.d.) 8 rue Ambroise Thomas Paris Tél.: H a ït i: Formation professionnelle sur le plateau central La population de cette région se situe au seuil de l extrême pauvreté. La formation professionnelle des jeunes ruraux reste une des nécessités les plus ressenties sur place, pour laquelle il est urgent d apporter des solutions. Le présent projet vise à doter la région d un Centre de Formation Professionnelle à vocation rurale. Le projet pédagogique couvrira: agriculture, artisanat, formation familiale et ménagère, appui aux groupements professionnels. Une phase expérimentale a démarré en Septembre 1990 avec une promotion de 25 apprentis, encadrés par un prêtre directeur et du personnel haïtien. Le budget d investissem ents de FF. comprendra un logement, des équipements et du matériel agricole, et celui de fonctionnement, FF. couvrira essentiellement les frais de nourriture. Le financement est assuré par l évêché et une ONG française. Mais le déficit restera voisin de FF., c est pour le combler qu une aide financière est demandée. LES AMIS DE SOEUR EMMANUELLE 15 rue Chapon PARIS E g y p t e : Création d un centre de formation professio n n elle pour les jeunes sans em ploi d un q u artie r populaire du Caire. Une expérience semblable a déjà été tentée avec succès dans deux autres quartiers populaires du Caire, où plusieurs sessions de formation (en soudure, plomberie, électricité) ont déjà eu lieu, chaque session ayant permis à une douzaine de jeunes Egyptiens d acquérir un savoir théorique minimum et une pratique suffisante pour être engagé chez un artisan ; certains jeunes ayant montré, au cours des sessions, des qualités d animateuront été recrutés comme aide-moniteur puis moniteur. C est une expérience analogue que l on se propose de mener à bien à Khoronfish, dans un autre quartier populaire du Caire, avec un double objectif : - donner à ces jeunes sans travail, souvent illétrés, la possibilité de trouver un emploi grâce à l acquisition d un savoir et d une pratique, qui leur sont proposés dans leur quartier d habitation. - organiser à cette occasion quelques réunions et débats sur des problèmes généraux pour encourager ces jeunes à la réflexion, les aider à prendre conscience des enjeux et des réalités de leur société. ENFANCE ESPOIR 30 rue de l Epargne Choisy le Roi V iê t - N a m : Distrcit de Govap: construction d'une école En raison d un avitaminose importante, un grand nombre d enfants sont frappés de cécité. Enfance Espoir a effectué une mission d évaluation concernant l aide à la construction d une école ainsi que la formation pratique du personnel enseignant pour ces enfants aveugles. Cette action se situera dans le district de Govap, périphérie de Ho-Chi-Minh ville au Vietnam et projette d apporter une contribution efficace à l amélioration de la santé et de l éducation de 35 enfants orphelins - venant de notre orphelinat de Man Nonaveugles et 15 enfants du quartier. Cette action se divise en 4 temps: mise en place du bureau coordinateur, construction de l école, formation du personnel, fonctionnement sur 1 an. Coût total: FF MEDECINE AIDE ET PRESENCE 3 rue Winston Churchill Cap d Ail C a m b o d g e : Soutien à la Faculté Mixte de Médecine, Pharm acie et d O dontologie de Phnom Penh M.A.P aide depuis dix ans des Réfugiés Cambodgiens. En mars 90, une mission exploratoire de M.A.P. est possible grâce à l ouverture du Cambodge. Après avoir rencontré le Dr My Samedy, Doyen de la Faculté de Médecine de Phnom Penh, il est décidé: l envoi immédiat à Phnom- Penh des 7 années de cours de la Faculté de Médecine de Nice. La restauration des bâtim ents de la Faculté de Médecine, en particulier repeindre la façade, pour donner aux étudiants un lieu de travail décent. Ceux-ci assureraient bénévolement une partie de la main-d oeuvre. Moyens: Mobiliser les étudiants de Nice (en particulier en médecine) et en sélectionner un ou deux pour participer au travail de leurs camarades cambodgiens. Coût du projet: F AVENTURE N 53 11

12 LAUREATS MAROC De jeunes palois convoient des médicaments Lauréat Défi Jeunes de Pau, Charles Laugt, 18 ans, de Billère et 8 amis, reviennent du Maroc où ils ont acheminé et livré des médicaments de base et du matériel de clinique collectés en France, ceci pour trois dispensaires marocains. Ils ont été soutenus par l Antenne de Pau de Médecins Sans Frontières pour vivre cette expérience riche et originale en aidant les plus défavorisés. Nous avons décidé, neuf amisde longue date, é tu diants de 18 ans, de partir au Maroc en essayant d allier l utile à l agréable. Ainsi, après quelques recherches nous avons trouvé le but de notre raid par l intermédiaire des Pères Blancs: convoyer des médicaments dans trois dispensaires: Midelt, Rissani, et Agouim. Notre projet se concrétisait alors: il nous fallait mettre au point l itinéraire, prévoir les préparatifs, dont l achat de trois vieilles 504 breaks et leur remise en état, ce qui n était pas une mince affaire! Il nous a fallu faire appel à de bonnes volontés pour rassembler les médicaments de première nécessité demandés par les dispensaires. C est ainsi que nous sommes entrés en contact avec le docteur Cazes de Médecins Sans Frontières (antenne de Pau) mais aussi avec les hôpitaux de Bordeaux, médecins, et diverses pharmacies. Il ne nous manquait plus qu à financer notre raid. Le coût global s élevant à F (hormis les médicaments kilos- estimé à F et fournis gracieusement). Nous pouvions réunir la somme de F, restait donc à trouver F. La C.E.F. (Centrale d Etudes Financières) nous a offert F. Ceci nous a permis d accéder à la bourse Défi-Jeunes qui nous a alors alloué la somme de F. Le départ arrive, nous sommes le 3 août. Traversée éclair de l Espagne, et embarquement pour le Maroc à Algéziras. A la frontière marocaine, premier problème: il nous est impossible de passer les médicaments. Après 7 heures d'attente, le chef des douanes nous donne enfin l autorisation. Serait-ce la présentation de l article sur notre opération, passé dans un journal récemment qui nous aurait aidé? Quelques jours de route bitumée et nous arrivons à Midelt avant la piste. Notre première étape est un dispensaire construit en 1926 qui est toujours tenu par les soeurs franciscaines mais géré par l Etat, bien que dépourvu des fournitures nécessaires aux premiers soins ou soins d urgence. Nous déposons 100kg de médicaments puis nous visitons l atelier de tissage où une soixantaine de femmes travaillent quotidiennement à la confection de tapis et broderies. Nous attaquons la piste, dure et cassante, qui ne doit souvent être approchée qu'à 15 kilomètres heure! Après cela, quel plaisir d arriver dans les larges vallées de graviers sablonneux ou nous pouvons enfin enclencher la troisième vitesse. Mais nous découvrons aussi sur ces fabuleuses pistes sahariennes, l enfer de la tôle ondulée, fatale pour les voitures. C est aussi l occasion de goûter à la chaleur sèche de ce climat, et surprendre quelques lézards ou scorpions sous les cailloux des plateaux arides. Après les difficultés de la piste, des ravitaillements en eau, en essence, et des problèmes divers, nous livrons les deux autres dispensaires (Rissani et Agouin) qui comme celui de Midelt, sont très peu approvisionnés. Nous y sommes accueillis autour d un thé à la menthe, par le corps médical qui nous attendait vivement. En effet les réserves s amenuisaient. Notre mission accomplie, nous avons regagné la France en passant par le Haut Atlas, dans de grandioses paysages. Nous garderons le souvenir chaleureux des contacts avec ces habitants de haute montagne, vivant dans un contexte rude, aride et sauvage, là ou la civilisation ne semble pas être. Les pistes n existent souvent plus que pour moitié, car assaillies par les oueds (torrents formés par les pluies qui emportent tout sur leur passage). Nos véhicules sont mis à rude épreuve, nous y laisserons un embrayage, plusieurs radiateurs, pneus, etc... Le 27 août, le coeur lourd, et la tête encore pleine d images, nous arrivons en France, heureux d avoir pu mener ce projet à terme, grâce à l aide de nos partenaires. REMERCIEMENTS Charles Laugt Antenne de Pau de Médecins Sans Frontières Centrale d'etudes Financières Bourses Défi-Jeunes 12 AVENTURE N 53

13 LAUREATS BOLIVIE El A lto, m unicipalité autonome Au-dessus de la Paz, à 4000m d'altitude sur l Altiplano Bolivien, El Alto est devenue une municipalité autonome. L arrivée des paysans et des mineurs au chômage a considérablement augmenté la population de cet immense taubourg de La Paz et dès lors l urbanisation, les structures de soins et d éducation se sont trouvées déséquilibrées et insuffisantes. A la faveur de la crise économique des années est apparue une augmentation anarchique des populations juvéniles de la rue et leur proportion atteint 10% de la population totale d EI Alto. Ces jeunes issus de familles très désunies, voire complètement isolées, sont rapidement devenus un maillon essentiel de la vie économique. Ils ont professionnalisé la rue en une multitude de petits métiers et sont devenus les victimes des dérapages sociaux. Maltraités, souspayés, exploités, ils sont tellement démunis et vulnérables qu ils ont retenu l attention de l ONGl Enda Tiers-Monde. L objectif de l antenne bolivienne Enda Bolivia a été de leur venir en aide en leur redonnant leur dignité humaine. Après une longue première phase d étude socio-culturelle permettant de préciser les meilleures conditions de l action, Enda Bolivia a orienté son action autour de six stratégies d intervention: - la gestion participative (apprendre aux jeunes la corresponsabilité) - l investigation (connaître bien le milieu de vie des jeunes et leurs besoins pour proposer une action efficace) - la communication (apprendre aux jeunes, illettrés pour la plupart, à s exprimer pour rentrer en contact avec la ville, avec les autres) - le service (plusieurs services sont proposés au centre visant à aider les jeunes dans leur développement physique et psychologique) - l utilisation des ressources et du travail (au centre sont proposées plusieurs formations professionnelles) - enfin la réinsertion sociale. L application de ces stratégies permet d atteindre les trois objectifs de base retenus: diminuer le temps que l enfant passe dans la rue, favoriser sa réinsertion communautaire et enfin améliorer son mode de socialisation. Pour mettre en oeuvre ces stratégies et atteindre les objectifs fixés, il fallait à tous les acteurs d Enda Bolivia, regroupés autour de Michel Grégoire, leur coordinateur, un centre suffisamment grand et fonctionnel situé au coeur même de la ville d EI Alto. Après mobilisation des responsables du projet, de la municipalité d'ei Alto, des autorités boliviennes, avec la participation concrète des jeunes de la rue et grâce à tous les bailleurs de fonds (CEE, Ambassade de France, Communauté des français en Bolivie et en France, Lycéefranco-bolivien), la maison de la Fraternité est née, s est édifiée et a été inaugurée le 15 mars Enda Bolivia est tellement bien intégrée sur l'alto, et son impact auprès de la population juvénile est tellement manifeste, que cette inauguration a eu lieu en présence du Vice Président de la République Bolivienne, celui-ci voulant donner à l événement toute son importance. Les jeunes bien sûr ont eu la parole, laquelle a été très largement rapportée dans la presse nationale. Sur près de 1000m2 de surface habitable, avec un étage, le centre a permis l installation des différents départements: nutrition (avec la cuisine, le réfectoire, la réserve), hygiène (six douches, huit lavoirs, quatre toilettes), santé (infirmerie, cabinet dentaire), légal (rassemblant tous les éléments concernant les droits de l enfant), éducatif (bibliothèque, ludothèque, télévision, jeux électroniques), communication (théâtre, expression audiovisuelle et corporelle, documentation), multifonctionnel (menuiserie, électricité), adm inistratif. Le centre accueille une moyenne de 400 jeunes par semaine, les uns s y attachant de façon durable, les autres encore hésitants, s y familiarisant progressivement. D ores et déjà, ils sont nombreux les jeunes de la rue qui ont pu relever la tête mais ce n est qu un début et il faut poursuivre. L objectif primordial d Enda Bolivia est néanmoins atteint. Il ne s agit pas de proposer une assistance mais plutôt de permettre une autonomisation et la réinsertion dans le milieu socio-culturel bolivien. Avec ceux qui travaillent à El Alto et ceux qui les ont déjà aidé moralement et matériellement, réjouissons nous de la réussite d un tel programme à l heure où entre bientôt en application la Convention Internationale des droits de l enfant. Monique et Jean Dubrez Enda-Bolivia a été soutenue au dernier Forum par les Biscuiteries Gardeil et les Laboratoires UPSA.. Compte rendu de mission sur l'altiplano. AVENTURE N 53 13

14 LAUREATS LADAKH Un centre d apprentissage à mètres d altitude En 1989, Aide à L'Enfance Tibétaine reçoit une Dotation de F de la Fondation Raoul Follereau pour l'acquisition de nouvelles machines destinées au centre de formation de la région de Leh. Compte rendu d'annie Sudrat. Ladakh/Jhantang. Ce sont de hauts plateaux (3 500m), au nord-ouest de l Inde, au confluent des Himalayas et du Karakorum, dépendant de l Etat de Jammu et Cachemire. Y vivent environ Ladakh-Pas, bouddhistes et musulmans, et réfugiés tibétains. Sa frontière commune avec le Pakistan et la Chine explique la présence de soldats indiens. Parmi les nombreux projets réalisés dans la région de Leh, un centre d apprentissage regroupant divers ateliers (travail des métaux, électricité, soudure, mécanique, réparation de véhicules), fonctionne depuis un an et demi. Grâce à la Fondation Raoul Follereau, de nouvelles machines ont été achetées : tous les usinages possibles peuvent désormais être réalisés et font du Centre la première unité industrielle du Ladakh. La création de ce centre paraissait, il y a 5 ans, une gageure impossible : désert de pierres et de sables, froids extrêmes, altitude, vents violents, manque d eau, d'électricité, de pétrole. Pierre Perrin, initiateur et responsable du projet, est rentré en France après un séjour de 6 mois au Ladakh. Il y avait continué la formation de jeunes techniciens tibétains et complété l équipement du centre en m achines-outils. Outre le sciage et le perçage des métaux, celles que nous avions ne pouvaient exécuter que des formes cylindriques. L acquisition d un étau-limeur et d une fraiseuse robustes nous permettaient d exécuter d autres surfaces, étendant ainsi les possibilités du Centre en diversifiant techniques et enseignement. Trouver ces machines ne fut pas simple. Enfin, après de longues recherches dans plusieurs villes indiennes, PP finit par les trouver, elles furent promises pour fin juillet. La situation politique rendant toute livraison impossible à partir du Cachemire, il fut décidé que les machines passeraient par le col du Rothang (5 500m) après le déblaiement de la route. La date de fin juillet fut respectée, tout était prêt : nouvelle lignes électriques, dalle pouvant supporter plus de 2T., formation des Tibétains à ces nouvelles machines. EM P LO I DU TEM PS JO U R N A LIER DE P IER R E PERRIN SUR P LA C E A 7 h30, PP se dirige vers le Centre, en plein désert, à 800 m du Village d Enfants. Les Tibétains, à son passage, partent d un rire sonore et luic rient Pala, tcheuseu, tashi delek (Salut, grand-père Horloge). En effet, Pierre est très ponctuel, il leur sert de montre... Ses élèves l attendent déjà, et progressivement le Centre se met en marche;.. On fait le point de com mandes qui affluent de toutes parts, on établit les devis. Le matin, cours d algèbre, de géométrie, pour inculquer des rudiments de mathématiques aux Tibétains, qui en ont une notion très personnelle. Puis on passe à la fabrication, sans oublier les pauses-thé. Une clientèle variee et inattendue se presse au centre. L atelier de réparation de véhicules, dont la présence a été vite connue à Leh, attire camionneurs, conducteurs de jeeps, etc. Les véhicules doivent durer un maximum. Des monastères lui ont commandé des chaises, tables, bancs... Un jour, un colonel indien, sa femme et leur suite sont arrivés dans trois jeeps. Ils ont admiré en silence la fabrication des chaises, puis ont commandé 25 bancs, 2 armoires, et 5 tables recouvertes de formica. Le formica posait un gros problème de presse et de colle spéciale. Celle-ci néces- 14 AV EN TU R EN 53

15 LAUREATS d'eau par jour sans énergie extérieure. Réussite complète: ce système économise 561. de diesel/jour. Les surfaces réfléchissantes sont des portions de tôles ondulées de récupération. Le réservoir de 2m3 est posé sur un socle haut de 3 m également en tôles récupérées. Révolution dans les techniques traditionnelles du tissage: Leh est pratiquement coupée depuis un an par suite de troubles politiques. C est pourquoi le Centre d apprentissage a expérimenté pour la première fois dans la région de Leh, des encadrements métalliques, et étudie des charpentes. Tant chez les Tibétains que chez les Ladakh-Pas, à l étonnement a succédé un grand intérêt d'autant que c est l unique moyen de pallier la pénurie du bois. sita des jours de recherches. Quant à la pression nécessaire, elle fut fournie par les innombrables briques stockées en face du Centre et entassées sur la table mise les pieds en l air. Le résultat fut impeccable, pas une bulle, à la satisfaction des gradés. Réalisations surprenantes et bouleversement des traditions: - Fabrication d un chauffeeau solaire géant capable d assurer le chauffage de 21. Les centres de tissage prirent contact avec PP pour essayer de moderniser les anciens métiers en remplaçant le bois par du métal, afin de réduire l encombrement et aussi en raison de la pénurie de bois dans cette région. La première arm ature fut accueillie avec amusement et scepticisme par les tisserandes. L une d elles l essaya pourtant. Au bout d un travail d une semaine, on expliqua en détail à PP les améliorations souhaitées. Elles furent faites dans l heure. Depuis, ce dispositif fonctionne à la grande satisfaction des utilisatrices et il est prévu, pour l hiver prochain de remplacer tous les anciens métiers, par des métalliques. Ce système pourrait être étendu à d'autres tissages. Révolution dans les techniques traditionnelles de construction par suite de la pénurie de bois: Le Ladakh dépend entièrement du Cachemire pour le bois servant aux encadrements de portes, fenêtres, aux charpentes. Outre la déforestation accélérée du Cachemire, la route Srinagar- LES TIBETAINS SAVEN T M IEU X QUE P ER S O N N E A LLIE R TEC H N IQ U E ET TRADITIONS Quelle ne fut pas la surprise de PP, de voir arriver en grande pompe, le Rinpoché d un monastère voisin. Sa demande le laissa perplexe : il voulait un moulin à prières, énorme, de plus de 2m de diamètre et 3m de haut. Il fallait améliorer le système de roulements pour que des vieillards, entre autres, puissent le mouvoir sans fatigue pendant des heures. PP eut recours à un système de roulements à rouleaux dont il lança la fabrication le jour auspicieusement choisi par le Rinpoche. Les semaines, les mois passèrent, avec leurs incidents, leurs déboires, leurs joies... Les chutes de neige obligèrent à dégager le toit du Centre, pour éviter que l eau de fonte innonde les ateliers. Malgré quelques échecs inévitables, le Centre d Apprentissage est en pleine expansion. Une preuve en est que nous reçevons des demandes pressantes pour en créer d autres. A.S. A N N U A I R E La nouvelle édition de l Annuaire des O rganisations Non G ouvernementales de Développement des 24 pays membres de l OCDE vient de paraître ONG, travaillant dans les domaines du développement et de l éducation au développement y sont répertoriées. Le prix public de cet ouvrage: 430 F. Contact: Coopération Extérieure (ONG) - Centre du Développement - OCDE - 94 rue Chardon Lagache Paris. AVENTURE N 53 15

16 LAUREATS VIET NAM Les enfants de Phuoc-Tan Si les Oeuvres du Sahel s'engagent aux côtés d'ecoles Sans Frontières au... Viet Nam, c'est que les vieux souvenirs ressurgissent. Le projet a bénéficié d'une Dotation de Fde la Fondation Raoul Follereau Plusieurs raisons nous avaient incités à cet accord. L une d elle était que nous avions séjourné plusieurs années dans ce pays lors du contlit de la France avec le Vietnam il y a 35 ans. Nous avons vécu cette guerre, horrible dans son sang, grande par tout ce qu elle a pu susciter de courage et d abnégation de part et d autre. Il nous restait après tant d années le souvenir d un pays fabuleux, d un peuple doux et intelligent et une envie de retrouver ces images, la Pointe des Blagueurs, la Rue Catinat, l hôpital le Flem à Cholon où notre antenne était basée, les grandes étendues des rizières où l on allait recueillir les blessés après chaque a c c r o c h a g e. Le temps a passé pour ce peuple à la recherche d une voie combien chèrement payée. Aujourd hui le visage du Vietnam est un masque, les vieillards aux longues barbes ont disparus, les grandes tuniques souples de femmes ne se voient que de temps en temps, chacun vit recroquevillé peureux de demain, d un avenir immédiat sans espoir. La route du Cap Saint Jacques nous la connaissons très bien, combien de fois l avons-nous faite pour conduire sur le Pasteur nos blessés H! Le paysage actuel est complètement bouleversé, les habitations faites à la hâte ont repoussé le début des rizières. Ho Chi Minh semble se continuer sur cette route jusqu au moment où nous arrivons à Phuoc Tan. Les religieuses du Centre ont continué vaille que vaille leur apostolat, elles ont adopté le statut de fonctionnaire et rien ne les différencie des autres, qu une grande douceur dans leurs yeux et dans leurs gestes envers ces petits enfants confiés à leurs soins. Il sont 102: 46 au dessus de 15 ans, 56 au dessous de 15 ans. Pour les premiers, le principal souci est de les former à une vie active par l apprentissage de petits métiers qui leur permettront de vivre et d aider leur famille. Pour les seconds, les nourrir, les habiller, leur apporter tendresse et amour. Leur projet: faire les réparations urgentes sur le Centre, construire 6 ateliers pour la formation des jeunes, construire une salle de loisirs couverte pour la réunion des jeunes. Aujourd hui tout est en voie d achèvement. Les jeunes ont travaillé à ce projet par une présence assidue sur le chantier. La responsable d Ecole sans Frontières à Ho Chi Minh Ville a assuré le lien entre les Oeuvres du Sahel et le Centre. Des photos et rapports financiers sont arrivés régulièrement à notre siège et le transfert des fonds assuré par le Président d E.S.F. Un voyage de contrôle a été effectué par le responsable du projet, il est resté quelques jours au Centre, ce qui lui a permis de formuler certains conseils pour les travaux, en particulier, d attendre la saison des pluies avant de commencer la réalisation des ateliers, ceci dans le but de stabiliser les remblais sur lesquels ces ouvrages ont été construits. Ces heures passées à Phuoc Tan lui ont permis de vivre avec les enfants et les Soeurs. Les enfants lui ont fait fête sous forme de chansons et de danses, en échange les bonbons et vêtements ont fait briller les yeux et provoquer beaucoup de rires. L'aide alimentaire apportée par Ecoles Sans Frontières a transformé ces enfants, les regards sont plus vifs et les joues plus rondes. Après plusieurs heures passées avec les R eligieuses, il a fallu regagner la capitale. Pas de problèmes avait dit Soeur Marie Luc, une voiture est à votre disposition... en cas de panne je vous reconduirai en scooter... Dommage que la voiture ne soit pas tombée en panne, il y aurait eu des photos à faire. Devant le bon déroulement de ce premier projet au Vietnam, nous souhaitons continuer notre action et apporter notre participation aux objectifs d Ecoles Sans Frontières. Grâce à cette subvention nous avons pu apporter notre aide technique et financière à des enfants privés momentanément de l affection de leurs parents et dont il était de notre devoir de leur permettre de préparer leur avenir en apprenant un métier. 16 AVENTURE N 53

17 LAUREATS SIDA Prévenir le m a l... Sida: diffusion d une stratégie de prévention ciblée... Europact a entrepris, avec le soutien du Ministère de la Coopération, de faire partager une expérience, de communiquer une méthodologie à d autres partenaires engagés eux aussi dans le développe Communiquer les résultats d une expérience; faire partager à d autres les leçons d'un projet... on en parle souvent, mais on le fait rarement. Nous avons entrepris, avec le soutien du Ministère de la Coopération, de faire partager une expérience, de communiquer une méthodologie à d autres partenaires engagés eux aussi dans le développement; il ne s agissait pas pour nous ici de donner des leçons mais simplement de transmettre des idées testées par les faits sur des projets bien concret de prévention du Sida. L objectif du programme était d inciter des équipes de santé à démarrer elles aussi des actions de luttes contre le Sida. Le défi, car il s agit d un véritable défi, consiste à freiner la diffusion du Sida parmi les sujet à la fois les plus touchés, les plus victimes, mais aussi hélas les plus diffuseurs; c est-à-dire les personnes ayant un comportement à risque. Nous avons donc analysé les projets d information/éducation menés par Inter-Aide au Brésil et en Haïti depuis trois ans auprès des prostituées et des routiers; nous les avons décortiqués pour en tirer les points forts mais aussi et peut être surtout pour signaler les difficultés et les stratégies choisies pour les surmonter; nous avons aussi étudié des projets similaires de formation auprès des sex workers au Ghana, au Kenya, et au Mexique. Puis nous avons synthétisé ces nombreuses informations pour les rendre transmissibles et utilisables par tous les acteurs de terrain susceptibles de mettre en oeuvre cette méthodologie de formation et d information auprès des groupes fortement diffuseurs. Ainsi est née la brochure appelée Sida Cible que nous avons tenté de rendre aussi complète que facile à lire, impératif classique, mais indispensable, pour une action d éducation pour la santé. La brochure Sida Cible est un document d une vingtaine de pages rappelant brièvement le rôle majeur joué dans la diffusion et la réception du virus VIH par les groupes dont le comportement est à risque, c est-à-dire surtout en pratique dans les Pays en voie de Développement les sujets à partenaires multiples dans le cadre de la prostitution. La brochure propose un guide méthodologique et des exemples de programmes d information ciblés. Elle explique le pourquoi et le comment de tels projets. Elle axe la communication sur la faisabilité, la répétabilité des projets et, en fait, incite les lecteurs à la mise en pratique de la stratégie d information ciblée. Il n est pas question pour Sida Cible de marginaliser tel ou tel type de comportement ment. AVENTURE N

18 LAUREATS A l heure où un vent nouveau de liberté souffle dans de nom breux pays, l Année Internationale de l'a lp h a b é tis a tio n v ie n t nous rappeler que le droit à l éducation" est aussi un droit essentiel pour tous les enfants du monde. Et pourtant, plus de 100 m illions d entre eux n iront vraisem blablem ent jamais à l école. Aujourd'hui, vous pouvez faire un prem ier pas, celui qui consiste à ne pas rester indifférent aux milliers d'enfants qui ne savent ni lire ni écrire. Oui, aujourd'hui, avec 100 F par mois, vous pouvez parrainer un enfant du-boutdu-m onde et l aider à se bâtir un avenir meilleur. Le principe est simple : dès votre accord, AIDE et ACTION vous adressera le t ou groupe social, mais de s adapter aux données épidémiologiques et aux besoins d information les plus criants; de même il est possible d élargir le concept de population cible selon le contexte local, aux routiers, aux soldats etc... De même, nous sommes conscients qu il s agit d un type d action limité; c est une manière d optimiser les moyens à notre disposition en les concentrant sur des actions Bon à découper et à renvoyer à Aide et Action : 78/80, rue de la Réunion PARIS oui, je désire parrainer un enfant du-bout-du-monde. Je joins un chèque de 100 F à l ordre d Aide et Action correspondant à mon premier mois de parrainage. Merci de m adresser le dossier comportant la photo de mon filleul. d Envoyez-moi une documentation complète sur Aide et Action. CU Je ne peux pas parrainer un enfant pour l'instant, mais je vous envoie un don de : 150 F L! 300 F 500 F ou plus. Mme Mlle M. En majuscules S.V.P Prénom. N Code Postal I L Tél.l l l l L Profession (fa cu lta tif) U t L A L r H A ö t I ISA IIU N PARRAINEZ UN ENFANT DU-BOUT-DU-MONDE Pour lui aussi les ch e m in s de la vie passent par l é cole dossier de présentation de votre filleul, avec sa photo et quelques mots sur sa famille et son village Grâce à vous, votre filleul pourra suivre une scolarité dans de meilleures conditions. Grâce à vous aussi, des actions pourront être entreprises dans son village : équipement des écoles, installation de pompes à eau, alphabétisation des parents, santé, petits maraichages... _Rue Naturellement, votre filleul ne manquera pas de vous faire partager la vie de son école : 3 fois par an, il vous racontera sa classe, son village, au travers de dessins et de petites lettres qu'il vous enverra Vousmême pourrez aussi écrire ou adresser des photos, si vous le souhaitez. Au-delà d'une contribution concrète à l effort d'alphabétisation, votre parrainage sera aussi pour vous une expérience enrichissante : la découverte J I I I L efficaces, une manière d être opérationnel sans oublier la globalité de la lutte contre le Sida. Nous avons diffusé cette brochure partout où nous savions qu elle pourrait être utile, diffusion menée non pas tant de manière passive (par les médias) que de manière active presque personnalisée; presse médicale et spécialisée dans le développement, comité Sida nationaux en Afrique, d u n e autre culture, d un autre pays. Grâce au système du parrainage mis en place depuis 1981 par AIDE ET ACTION, plus de enfants sont désormais p a rra in é s en In d e, au Rwanda, au Kenya, au Togo et depuis 1989 au Sénégal et à Haïti. 1990, A n née In tern a tio n a le de Malgré l expansion régulière de la scolarisation dans les pays en voie de Pierre-Bernard LE BAS Directeur Si vous acceptez, vous aussi, de parrainer un enfant du-bout-du-m onde, si vous voulez que grâce à vous un e nfa nt puisse appre n dre p o u r v iv r e, m e rc i de com pléter ce coupon et de le renvoyer à : A ID E ß T ACTlOfs) - < p r - - «r-. A id e e t A ctio n 7 8 /8 0, rue d e la R éunion PARIS - T é l. (1 ) développement, des milliers d'enlants ne bénéficient pas encore du droit à l'éducation'. Un droit pourtant plus que nécessaire à la construction de leur avenir et à celui de leur pays. Avec 100 F par mois. 100 F qui ne vous priveront de rien d'essentiel, vous pouvez directement aider l'un de ces enfants. AIDE ET ACTION est une association à but humanitaire, apolitique et non-confessionnelle. Vos dons sont à ce titre déductibles de vos revenus imposables, dans les limites prévues par la loi. Un reçu fiscal vous sera adressé chaque année. Les comptes d'aide et Action sont vérifiés tous les ans par le cabinet de commissariat aux comptes Guy Barbier et Associés, membre de l organisation mondiale Arthur Andersen. Missions de Coopération, Ambassades, Bureaux de l OMS, ONG de terrain et tout autres institutions et personnes intéressées; nous avons du nous reconvertir dans une stratégie de communication nouvelle pour nous mais extrêmement riche d enseignement et qui mériterait d être étendue à d autres expériences de projets. Un deuxième niveau d information et d intervention s est alors avéré nécessaire, car nous avons suscité le désir d en savoir plus sur la manière de mener ce type de projet. Nous avons donc réalisé un kit" beaucoup plus complet, développant cette fois les aspects méthodologiques pratiques: planification, suivi et évaluation de programme, fiches de poste, cursus de formation, élaboration des messages et outils de communication. Ce kit a été distribué auprès des acteurs ou institutions opérationnels qui le souhaitaient; s il n est bien sûr pas possible ni même souhaitable de standardiser les interventions sur un domaine aussi mouvant et complexe, il nous parait utile de fournir le maximum d information, d armes méthodologiques à ceux qui désirent à leur tour lancer ce type de programme, après l avoir adapté à leur environnement. Enfin, à la demande de certaines Organisations non Gouvernementale et de Comités nationaux de lutte contre le Sida, nous menons actuellement un troisième niveau d intervention, en réalisant des missions de faisabilité, d appui et de suivi sur des projets de prévention du Sida ciblés sur les comportements à risque. Ces projets concrets constituent les retombés positives de notre action de communication Sida Cible : le sida est transmissible, l expérience aussi!! Europact 18 AVENTURE N 53

19 LAUREATS BANGLA BESH Les poussières de vie 1988: réalisation d un programme qui aura mis plus de deux ans à voir le jour pour que des enfants les plus démunis que nous apellons poussières de vie puissent enfin vivre dans des conditions décentes. 1983: Enfance Espoir se rend au Bangla Desh pour une mission exploratoire. Tout est démesuré dans un pays grand comme le quart de la France où une population de plus de 197 millions d habitants essaie de survivre dans des rizières esseulées ça et là à travers le delta du Gange et du Bramapoutre, où la capitale Dacca voit sa densité de population augmenter d année en année du fait d'un important exode rural. Tout vous saute au corps et au coeur, vous empoigne, vous agresse... La misère, le bruit, la mendicité, la curiosité, la pauvreté, les échoppes, la chaleur étouffante, et la gentillesse des gens... Que faire? Tout est à faire... Néanmoins la capitale recevant beaucoup d aide, Enfance Espoir décide d aller à Chitagong (le port du Bangla Desh) où l on nous a signalé un orphelinat demandant une réfection totale. Dans le quartier pauvre des pêcheurs de Chitagong, un orphelinat s est créé au sein d un immense collège tenu par des religieuses. Celles-ci en plus de leur travail quotidien, réservent un temps privilégié pour enseigner aux enfants des familles de pêcheurs (les plus pauvres parmi les pauvres), et recueillent également les enfants abandonnés, "petites poussières de vie. Qui n a tenu dans ses bras un petit ramassé à la porte de l orphelinat ne peut se rendre compte de ce que représente La Vie... C est au sein de cet orphelinat démuni de tout qu Enfance Espoir décide d apporter son aide. 1984: Un parrainage collectif se met en place pour apporter une aide nutritionnelle, para-médicale et prophylactique aux orphelines de Scholastica Convent. Ces fillettes sont totalement rejetées par la population pour deux raisons: - parce que sans famille, - parce que filles dans un pays où seul l autorité masculine prime de droit : Devant les structures et les efforts déployés par les responsables du couvent pour améliorer les conditions de vie des enfants poussières de vie et le nombre croissant de ceux-ci, Enfance Espoir s engage dans une première tranche de réfection des locaux, en coopération avec Caritas qui remonte les murs du rez-de-chaussée et du premier étage et avec un organisme américain qui se charge de la peinture extérieure et intérieure des locaux. Enfance Espoir prend à son compte la réfection de la toiture, l installation électrique, la pose de ventilateurs, l achat de m oustiquaires, et l aménagement de deux dortoirs avec salles de jeux. 1988: Après les terribles inondations et les épidémies qui ont suivi, Enfance Espoir en coopération avec Bioforce envoie sur place pour 8 mois une puéricultrice, pour une aide d urgence et la formation du personnel. 1989: Notre responsable J. Menant, au Forum d Agen, présente notre action au Bangla Desh, et obtient une dotation pour la création d une buanderie avec bacs à laver, étendage, et foyers adéquats pour faire bouillir le linge dans des conditions d hygiène acceptable. A ce jour, la construction est en court mais n est pas totalement terminée du fait de la mousson. La buanderie est localisée près d un étang, suffisam m ent éloignée des enfants et de la cuisine afin d éviter toute infiltration des eaux sales Ce n est qu une action minime, certes, mais des enfants petites poussières de vie, peuvent enfin vivre dans des conditions salubres et bénéficier des soins que l'on donne à tous les enfants du monde... Même si cela ne concerne que 75 enfants, capacité d accueil de l orphelinat, même si cela entraîne des commentaires plus ou moins cyniques, même si... C était à faire et nous poursuivrons dans la même optique en raison des droits de vie que toute poussière de vie reçoit à sa naissance. 1983: Enfance Espoir se rend au Bangla Desh pour une mission exploratoire pour mettre en place un programme en faveur des enfants les plus démunis. 1989: l'association est soutenu par la Fondation Raoul Follereau. Compte rendu de Jack Menant. AVENTURE N 53 19

20 LAUREATS INDE M ainpat Camp n 2 a désormais son tracteur L Association Paloise pour l art et la culture du Tibet - aide aux réfugiés tibétains- soutient depuis 4 ans les habitants de ce camp oublié, dans un des Etats les plus pauvres de l Inde. Elle a été lauréate d'une dotation Sopad-Nestléf) en 1990 Outre des parrainages d enfants et de personnes âgées, nous avons, avec l Association ETRE de Genève, assuré l installation de deux pompes à eau dans le camp et nous avons financé un dispositif de captage et d assainissement d une source. A la demande des habitants du camp, nous sommes intervenus cette année, sur un projet d ordre agricole, dans l optique d une meilleure exploitation des terres, en vue d une autosuffisance alimentaire de 450 Tibétains. La population indienne autochtone vivant dans le camp bénéficiera aussi de cette aide. Ce camp est isolé, on ne peut y pénétrer et y séjourner que muni d un permis spécial délivré à Delhi par le gouvernement indien. Il est situé au nord-est du plateau du Dékan, à 1200m. d altitude dans des collines déboisées autrefois couvertes d une jungle épaisse. Cette région du Madya Pradesh est soumise à un régime sévère de mousson et connaît une saison sèche de novembre à mai et une saison de pluies de juin à octobre. C est là que l Inde a donné asile depuis 1960 à des réfugiés tibétains répartis en 7 camps. Si ceux-ci regroupent des habitants issus de toutes les régions du Tibet, Mainpat n 2 a une population exclusivem ent constituée de pasteurs nomades anciens propriétaires de troupeaux de yacks et de moutons, originaires de la province de Nanchen (Kham-Tibet oriental). Tout d abord installés sous des tentes, puis dans des maisons en pisé, ils ont voulu élever des moutons du nord comme ils le faisaient au Tibet. Trois ans après, il ne restait plus rien du cheptel. Ils ont donc été obligés -aidés par les indiens des tribus aborigènes- de défricher et de devenir agriculteurs. Depuis 5-6 ans ils élèvent quelques vaches qui, par manque de fourrage, fournissent peu de lait, cela leur assure une petite production de yaourt. Leurs ressources actuelles proviennent de la culture et du tissage de tapis. Chaque fam ille dispose d environ 2 acres de terrain (0,81 ha) ce qui est peu pour des familles de 10 à 15 personnes. Autour des habitations le granit affleure souvent à la surface et dans les champs la couche de terre arable (argile de décomposition) a une épaisseur variant entre 3 et 4 pieds (0,9m. et 1,2m.). La mise en réserve d eau et l irrigation étant im possibles, les cultures ne peuvent se faire qu à la saison des pluies. Dans les parties inondées par la mousson, au bas des pentes, on trouve du riz à grains longs et à saveur agréable qui pourrait être vendu si la récolte était suffisante. Sur les pentes poussent du riz à grains très petits peu savoureux et invendable, du millet, du sésame qui fournira l huile. Près de quelques maisons, on plante du maïs qui sera consommé sur place, grillé ou sous forme de farine. Les pommes de terre sont cultivées sur de petites buttes, sur des terres louées aux indiens qui fournissent la semence et les engrais. La récolte est partagée en deux si elle est suffisante, sinon, un système de dettes s installe. La production est totalement vendue à des acheteurs indiens. Malgré de nombreux essais, aucun autre légume sauf la tomate n arrive à maturation, en raison d un manque d eau en saison sèche, ou d un pourrissement en période de pluie. Aucun moyen de lutte ne permet d éviter les invasions d insectes. De rares bananiers poussent près des maisons. La reconversion de ces pasteurs tibétains en agriculteurs s avère difficile, d autant plus qu ils souffrent de malaria et de tuberculose (maladie actuellement en recrudescence qui atteint de nouvelles familles). Ils ont à résoudre de nombreux problèmes: il est indispensable et urgent d étendre leurs cultures car la population du camp s accroît, d'am éliorer le rendement actuellement très faible, de travailler un peu plus en profondeur ce sol ingrat qui s'appauvrit, et qui est lessivé lors de chaque mousson. L achat d engrais (urée, potasse), la location d un tracteur représentent pour eux un investissement trop important. (600 roupies par jour, un parrainage d enfant est 870 roupies par trimestre). A leur demande, nous avons donc, en un an, mis sur pied une aide d urgence. Grâce à la Bourse Sopad Nestlé et la Guilde Européenne du Raid, à de généreux donateurs, aux bénéfices réalisés lors de manifestations organisées à Pau avec les soutien de la Municipalité, nous avons recueilli la somme nécessaire à l achat 20 AVENTURE N 53

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