e s or, un gestionnaire pour le patrimoine

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1 e s or, un gestionnaire pour le patrimoine À l'heure où le belge EVS s'apprête à rendre public un contrat majeur avec l'union européenne de football, gros plan sur quelques projets et expériences de media asset management (MAM) dans le milieu sportif. Au lend main des d mi rs Jeux Olympiques d' té. marqués par le tnomphe d'usai" Boit (phato).le fonds olympique sest enrichi de qu Ique heures d Imoges. La Ligue nationale de rugby, elle, s'essaie déjà, depuis bientôt quatre ans, à la gestion d'archives, en par tenariat avec un prestataire audio epuis quatre ans, la Ligue nationale de rugby (LNR) dispose de sa propre structure pour les matches du Top 14 et de la Pro D2. De son côté, la Fédération française de tennis (FFT) a mis en place un groupe de travail dont la première réunion s'est tenue enjan- vier De même, ses homologues du hand-ball et du cyclisme s'interrogent, voire nourrissent des projets, à l'instar de bien d'autres organisations sportives. Quant à la Fédération de basket-bail, elle serait sur le point de signer un accord avec l'ina, qui possède déjà, ~ l'heure actuelle, des mandats de la FFT (tennis), de la FFR (rugby), d'aso (Tour de France...), du CIO pour tous les pays francophones d'europe, de la FFF (football) et de l'union des clubs professionnels de football. Un enjeu de milliers d'heures La gestion, sinon la distribution de centaines, voire de milliers d'heures d'archives audiovisuelles,y compris les plus chaudes sont l'enjeu de ce mouvement général. Ainsi, dans le cas de la Fédération française de tennis, «Nous disposons aujourd'hui deplus de 8000heuresde matériel vidéo, incluant notamment le tournoi de Bercy, Roland-Garros et la Coupe Davis, indique Sandra Gorline, responsable du département media. Nous possédons tous les matches en direct depuis 1990 et, chaque année, ce volume s'accroît de plus de deux cents heures. Notre projet est de pouvoir numériser un maximum de ces contenus et de les mettre en ligne sur une plate10rme accessible notamment à des clients extérieurs, avec un login password, un peu surie modèle d1namédiapro. Avant de nous orienter peut-être plus tard vers la production de programmes d'archives, comme des Golden Moments sur Roland Garros, dontcette plate10rmepourraitfaire la promotion.» Le rugby ouvre la marche o Ci Q visuel (Vectracom) et un éditeur de logiciels (Opsomai). Le premier assure la numérisation, la constitution de supports, voire'le montage pour ceux à la demande, tandis que le second héberge le catalogue et le visionnage en ligne permettant la recherche, la consultation et la commande. «Auxtermesdel'actuel contrat de droits media qui arrive à échéancecetteannée,noussommes propriétaires des résumés diffusés dans le cadre de Jour de rugby et nous avons récupéré l'intégralitédes droits de propriété de toutes nos archives vidéo, c'est-à-dire de tous les matches quiontfaitl'objet d'une diffusion sur les antennes du groupe Canal +pour le Top 14 ou surfrance 3 Régions pour la Pro 02, depuis la saison 1998/7999 Il, explique François Quisfix, responsable du développement. Un double processus d'import Côté technique, le processus d'import est double. D'une part, Le archives du /0 retracent notamment l'histoire institutionnell du mouv m nt olympique rénove por Pierre de Coubertin. SOHOYlSIOH BROAOCAST 2 N'561. AVRIL 2011

2 Vectracom reçoit de Canal + les cassettes des matches complets et des résumés, sans les commentaires dans les deux cas. le prestataire procède alors un double encodage: dans un format broadcast (Mpeg-2 à 25 Mb/s), qu'il stocke, et un format de visionnage (Mpeg-4 à 1,5 Mb/s), lequel estdirectement envoyé par FTP sur le site d'opsomai. Ensuite, Vectracom assure ponctuellement les prestations, sur support Beta SP ou DVD ou par livraison de fichier, qui lui sont commandées directement depuis le site, via le panier. De là, il est également possible de télécharger le fichier de visionnage correspondant (match complet, séquence prédéfinie au moment de l'indexation à partir de la feuille de match ou extrait de son propre choix) qui, lui, est hébergé chez Opsomai. «Dans le nom du fichier figurent toutes les informations, c'est-à-dire la saison, la compétition, lajournée, les deux équipes, etc. qui vont nous permettre d'établir un premiercatam OOWiIOII ~ - I:ICloaaoCJ iiiiiiiiiii:::::::::::::::::::::::;:::::::::=:::::;; ";;;;;;:=-"iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"j;jjjj Pour son programme de media asset management, la Ligue nationale de rugby a fait appel à Veetracom, comme prestataire audiovisuel. et Opsomai, éditeur du logiciel Opsis Media. lagage", précise David Clemenceau. le deuxième import concerne la feuille de match, beaucoup plus riche en données, avec des timecodes associés permettant de créer automatiquement les séquences. «Elle nous est transmise, parfois des mois plus tard, auformot XIv1L porpix-/, une web agency prestotàire de longue dote de 10 LNR ", complète le fondateur et gérant d'opsomai. De possibles évolutions Parmi les évolutions envisagées, fi gurent des exports automatiques. Ainsi, «dès 17mportd'une vidéo chez nous, elle serait tronscodée et mise en ligne avec les informotions osso ciées sur la webtv de la LNR héber gée chez Kewego. " Autre piste: la possibilité, pour un entraîneur, par exemple, de réaliser un montage en ligne et de le récupérer directement au format Mpeg-4 Au-delà de l'exemple de la lnr, «10 pluport des orgonisotions sportives que nous rencontrons ont cette même problémotique de gestion et de distribution de leurs contenus ", constate Françoise Semin, responsable des grands comptes européens chez Avid. l'éditeur américain a flairé le bon filon, comme en témoigne sa présence au dernier Sportel de Monaco (lire Sonovision n0557), et se positionne désormais comme un acteur potentiel du marché depuis qu'il a racheté l'allemand Blue Order, société leader en medio osset manogement, basée à Kaiserslautern, au début de Jusque-là connu essentiellement pour ses outils dédiés à la gestion des workflows dans le contexte de la production, Avid a en effet élargi son offre à la gestion d'assets (archivage, transfert, échange de programmes) dans le cadre global de l'entreprise. Aujourd'hui, l'éditeur américain dispose de deux types de produits: Interplay Production

3 A l'instar du tournoi de Bercy et de Roland-Garros, la Coupe Davi fait partie du patrimoine que la Féd 'ration française de tennis veut mettre en valeur Asset Management, spécialisé dans la gestion de la production, et, dans la même famille, Interplay Media Asset Management, dont l'objet est de gérer des programmes finis. Mais l'acquisition de la technologie issue de Blue Order, déjà implémentée chez NBC Olympics pour la gestion de ses assets lors des derniers JO, a également permis la création d'unframework baptisé Integrated Media Enterprise (IME). Sur cette plate-forme ouverte, de type SOA (Service Oriented Archite cture), le client peut connecter ses propres outils de service ou de gestion de business, à la suite de ceux mis en œuvre par l'éditeur luimême, comme les Interplay (PAM et MAM) ou inews, son système de news room. Depuis un an maintenant, Avid déploie cette stratégie sur l'ensemble de ses clients,y compris des organisations sportives. «Pourquoi le sport en particulier?, interroge Françoise Semin. Parce que beaucoup de fédérations, de ligues, de clubs, sont assis sur des gisements d'archives audiovisuelles, mais ne savent pas comment faire pour les exploiter." Avid a ainsi démarché les fédérations réunies au sein de la Maison du sport international (MIS), à Lausanne, «davantage intéressées par des solutions partagées dans la mesure oùellesn 'ontpas individuellement les moyens de mettre une infrastructure en place ", et plusieurs clubs de football anglais, parmi les plus connus (Manchester United, Chelsea, Arsenal...)... et les plus riches. Le coût de la numérisation C'est que, quel que soit l'outil et le workflow mis en place, un plan de sauvegarde et d'exploitation numériques coûte cher. Au bas mot, plusieurs dizaines à quelques centaines de milliers d'euros. «Oansle sport, on esten généralsurun tra vail de reprise de fonds et sur du gras volume ", explique Priscille Dontoni, directrice d'agence, pour Cité de Mémoire, l'un des spécialistes de la gestion de contenus audiovisuels. «Ensuite, cela dépend du support d'origine. Par exemple, sur des formats très anciens, comme du film 16 mm ou 35 mm, les tarifs sont de l'ordre de 200 à]oo /I'heure, parce qu ïl n y a pas seulement la numérisation, mais aussi l'étalonnage. 115 s'élèvent à une centaine d'euros, sinon moins, sur des supports de type Beta ou HOCam. Cela dépend aussi des outils mis en place. Suivant Ics besoins des clients, ceux que nous proposonsfont l'objetd'un dévelop SOHOVISIOH BROAIlillT 26 N' 561. AVR1 L Site de référence, y compris pour les fédérations sportives, Inomédiapro, lancé en 2004, va faire peau neuve dans les semaines ci venir. :; & e:.., <;!: & Q Alexandre Faurtay ruefa).' «La vraie valeur d'une archive, c'est le logging" pement spécifique en langage open source quipermet uneapproche métieretoptimise la gestion, la collecte et le partage. 0 'autres viennent du monde du broadcast, où le ticket d'entrée est à euros. Si bien qu'aufinal, ce type de projet peutimmobiliser 200à ] euros, voire davantage. " Selon nos informations, le Comité international olympique, par exemple, consacrerait à son programme de Patrimonyassct management (PAM) de un à trois millions de francs suisses ( à 2,3 millions d'euros) par an sur la période , Un budget qui pourrait encore fluctuer au gré de nouveaux contrats passés avec des fournis-

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5 Les sports les plus médiatisés. comm 1 foot/:jall, veulent valoriser leurs droits a tuels à travers l'expl itation de leurs or hives. seurs. Ainsi, Cl nous possédons les bandes desjo d'hiver {Albertville} et d'été (Barcelone) 1992dans leur version HD. Ce sont les seules qui existent dans ceformat. Et, surtout, nous avons les machines en bon état (Nucoda de Digital Vision pourla restauration, D 1 Sony à cassette et 1 pouce BTS (Bosh}open reelpourles magnétoscopes) pour les traiter ", sourit Laurent Gignoux, gérant de Vectracom. Avis au CIO... Du côté du rugby, Cl nos archives sonten ligne dans les 72 ou 96heures qui suivent une journée de championnat, indique François Quisfix. Du coup, nous sommes sur un flux plus lent, etdonc moins onéreux. Sur une saison, le coût est inférieur à euros.Et 17nvestissementde base est à peu près du même ordre, si on l'amortit sur quatre ons. " Le projet Legacy Côté recettes, les organisations sportives retiennent plus ou moins les mêmes critères de facturation (s up port, te rri torial it é, con tra ts existants, durée d'exploitation, nombre de diffusions). Celle-ci est établie en général à la minute. Dans le cas de l'ina, les images ne font pas le tarif et sont vendues, pour une diffusion en France, au prix unique d'un millier d'euros environ. Côté Fifa, en revanche, le matérielle plus récent, celui du Mondial Z010, est aussi le plus cher. Quant à l'uefa, celle-ci a renoncé à la mise en place d'un système de facturation sur Legacy lui-même, son projet de media asset management. Cl En fait, beaucoup de nos contrats d'archives sont directement intégrés à nos contrats de droits actuels", signale Alexandre Fourtoy. Lancé fin z009, le projet a été présenté le z8janvierdernierau comité exécutif de l'instance présidée par Michel Platini. Cl L'idée était de numériser en qualité broadcost l'intégralité des archives de IVEFA, dont les plus anciennes datent de 1956, mais aussi les archives entrantes, afin de les stocker dans un environnement protégé et ne plusjamaisy toucher, explique le directeur des communications. Ainsi, les masters d'origine de l'euro 96, par exemple, qui sont utilisés aujourd'hui dans un cycle de production, vont passer demain dans un cycle de préservation parce que toute la production sera faite sur Legacy." Le projet a mobilisé jusqu'à vingtsept personnes au moment de la numérisation du fonds historique, qui totalise heures de contenus. Cl Ce volume évolue tous lesjours et croît en moyenne de heures chaque année ", précise Alexandre Fourtoy. À lui seul, Cl un Euro représente heures de matériel vidéo", complète Bernard Ross, directeur de la division TV. Sans compter des séquences plus institutionnelles (discours du président, congrès...) qui peuvent être rajoutées. La plupart de ces contenus sont en SD, le surplus en HD, avec des masters d'origine sur Betacam SP, Beta Numérique, HDCam et d'autres formats suivant l'âge des archives. Le format pivot choisi est le DNX 1 zo pour la HD et le IMX 50 pour la SD. Ensuite, suivant les cas d'utilisation, une ferme de transcodeurs va convertir à la volée le contenu dans le format souhaité. Les opérations mettent à contribution douze systèmes VTR de différents constructeurs, en fonction des formats des cassettes ingérées. Cl Le play out de la cassette est ensuite enregistré/numérisé comme flux entrantparun EVS XT", précise Gilles Mas, senior digital media manager. Neuf machines de ce type sont ainsi utilisées, de même que six postes IP Director pour la gestion des contenus et le logging. La solution d'eys En fait, l'histoire de Legacy se confond un peu avec celle de MAD (Media Archiv Director), la nouvelle solution d'osset managementd'evs, partenaire du projet, dédiée aux détenteurs de droits et aux organisations sportives. Cette solution combine un stockage centralisé de type SAN avec des technologies maison, dont des serveurs de production XTz et des stations associées comme IP Director, mais éga Iement un système ERP du nom de TOM anciennement, lequel a été développé à l'origine par Dwesab, aujourd'hui EVS Bruxelles, pour Endemol. Cela, dans le but de permettre à l'ensemble des détenteurs de droits d'accéder aux contenus produits par le groupe néerlandais. Dans le cas de Legacy, Cl notrefiliale de Bruxelles a travaillé surce premier projet de A à Z. Cela nous a permis d'analyser et de comprendre l'ensemble du process. Pour autant, EVS n'a pas vocotion à être un prestataire de service, mais àfournir des solutions à ceux de nos clients qui voudront gérer toute la partie numérisation ", commente Nicolas Bourdon, directeur marketing. Pendant un an, quelque 8000 heures d'archives ont ainsi été numérisées en qualité broadcast à Bruxelles, avant que l'ensemble des assets rejoigne Genève, où se trouve aujourd'hui le coeur du dispositif. Une architecture «trois tiers» Le projet s'appuie sur une architecture propriétaire composée, dans le détail, d'un système de stockage SAN, réparti sur quatre serveurs EVS, d'une capacité de 768 To, deux bases Oracle, quatre media servers standards EVS, deux serveurs FTP de loto, un système Baton pour le contrôle qualité, quatre systèmes Baton checkers, deux applicatifs EVS, huit machines EVS XT, trois logiciels d'authoring DVD, trois logiciels d'authoring BD, un serveur pour l'interface base de données et une solution API permettant d'échanger des données et du contenu entre les différentes composantes du workflow. La cité de Calvin est reliée à Nyon, sa voisine du Léman et siège de l'uefa, par deux liens à 1 Gigabit. Cl Cela nous permet de récupérer le SONOVISIOH BROADCAST 28 N'561 - AV RI L 2011

6 1 1. Les archives sur cassettes (40000 environ) de IVEFA sont stockées à Londres et à Nyon (photo). Les copies numérisées, el/es, sont centralisées àgenève. cantenu de manière rapide ou de le publier à l'extérieur", glisse Gilles Mas. Pour préserver la plate-forme, chaque asset est également copié sur une cartouche LTO, le système de stockage lui-même est de type RAID 5 et la base de données est régulièrement sauvegardée. De son côté, l'uefa a déployé audessus des serveurs une couche d'abstraction middleware (API avec EVS) qui a permis de développerdifférents types d'interface graphique (web, mobile, tablette...), avec le concours du britannique UI Centric, un spécialiste de l'ergonomie, proche de Microsoft. «Nous nous sommes, bien entendu, inspirés de platesjormes existantes, comme celle de Google, mais nous avons travail/é à simplifierles recherches complexes", souligne Gilles Mas. Ainsi, via une interface web en mode flash, extrêmement réactive, l'utilisateur peut effectuer une recherche sur la base de mots-clés (<< Ronaldo "...) qui vont lui permettre de sélectionner des matches ou des clips de matches. De plus, sur chaque extrait choisi, il peut encore le clipper lui-même, c'est-à-dire le réduire au moment du choix. Les extraits sont ensuite mis dans un panier et sur la base de ce panier, différents types de produits peuvent être directement édités, comme un DVD, un Blu-ray ou des fichiers de qualité broadcast qui, via un réseau Internet dédié, peuvent être transférés vers une chaîne partenaire, dans le format qu'elle a choisi. L'ensemble du process est entièrement automatisé, évitant ainsi de répéter les mêmes opérations pour chaque réseau. «C'est en fait une architecture «trois tiers" : la partie client est développée par UI Centric, SOMOVISIOH BROADCAST 29 '

7 le middleware par EVS et la base de données et le stockage des assets partenaires comme Sky ou Canal + vont loin dons le détail pour satisfaire menter un JT, c'est au maximum deux heures, ra ppe Ile Jea n-luc c'estlelogging», résume Alexandre Fourtoy. «Parce que c'est là qu'on également parevs», résume Gilles Mas. un public de plus en plus eximenter geant. Seulement, un monteur ne peut pas passer six heures à rechercherla Vernhet. Et lorsqu'il s'agit de brea retrouvking news surieschaînes d'informa les images dant an a be tion, les délais sont ramenés à vingt Valoriser les droits des détenteurs matière nécessaire àlafabri cation d'un sujet d'une minute minutes.» Cette contrainte du marché en re troijoint stations et autant de matches Avec la mise en place de Legacy, l'uefa poursuit un autre objectif: trente. Par conséquent, l'accessibilité est un élément-clé. 0 'autant que une autre, comme l'explique le directeur marketing et ventes différents. Selon les estimations d'evs, chacun celui de contribuer à la mise en va nouleur parlons ici de à de l'ina. devrait donner lieu à la génération des droits actuels en permet cassettes, entre Londres et Nyon, et «De plus en plus, les clients privilé tant à leurs détenteurs de pouvoir tal de plus d'un million et demi au enrichir le direct grâce à un accès privilégié aux archives. Ainsi, «sije tape «Fernando Torres ",je peux comparerle butquel'espagnol a inscrit contre l'allemagne quand il jouait pour les moins de seize ans avec ceuxqu'il a marqués en Eurapa League, en Ligue des champions ou enfinalede l'euro 2ooB.Cela m 'a pris exactement vingt-trois secondes, décrypte Alexandre Fourtoy, avant d'ajouter: Aujourd'hui, des chaînes de heures de contenus, avec des degrés d'intérêt très divers suivant l'actualité du moment et des besoins très variés suivant l'utilisateur final (diffuseur, sponsor au autre).» De fait, les organisations sportives ou les exploitants d'archives, gient la notion de one stop shop, c'est-à-dire la platelorme qui va pouvoirleurfournir l'intégralité des images qu'ils recherchent parce qu'ils n'ont plus les budgets ni le temps d'aller un peuàlabbc, un peu à la NHK ou un peu au CIO.» terme du projet. Parmi les techniques d'indexation, il y a aussi celle de type Wikipedia qui consiste à mettre en ligne une séquence qui va être renseignée par ceux qui la regardent. La difficulté rencontrée parfois en interne comme l'ina, sont aujourd'hui sou d'identifier les événements ou les mis à la pression des recherchistes qui veulent avoir la bonne image Loggin, la vraie valeur de l'archivage Autant de propos qui laissent devi L'indexation peut se faire égaie dans des délais extrêmement ser nerés. un autre élément-clé: l'indexa ment sur la base du time-code, ce «Le temps de réaction paur alition.«la vroie valeurd'une archive, qui est le cas avec le système IP Director d'evs. Néanmoins, pour le SOHOYISIOH BROAI}(AST 30 W561 - AVR1L soin.» Ainsi, dans le cas de Legacy, vingt-trois loggers peuvent travailler simultanément sur vingt de 500 logs en moyenne, soit un to acteurs peut ainsi être levée. sport, le principal outil reste la feuille de match, qui va nourrir la base de données. Les systèmes de reconnaissance Quant aux systèmes de reconnaissance sonore ou faciale, comme ceux développés par l'américain Virage, Vun des pionniers de l'indexation automatique, qui compte parmi ses clients la NBA (basket pro) et la Major League Baseball, la plupart n'ont pas encore vraiment passé le seuil des laboratoires. «Ces produits ne sont pas suffisamment aboutis pour permettre une indexation sûre, sans contrôle humain»,juge Gilles Mas. D'autre part, «un cammentateur couvre principalement les actions du match (et encore, avec un certain parti pris), alors que nous devons fournir de nombreux autres éléments (présence de sponsors à l'écran, plan de coméra de qualité, personnalité dans le public, etc.).» En toute hypothèse, l'indexation a ses limites. «Un document d'archives n'estjamais totalement renseigné, souligne Jean-Luc Vernhet. Ainsi, ilya quelques mois, nous avons pu montreràla Fédérationfrançaise de tennis des images d'un entraînement de Gaël Monfils lorsqu'il avait une dizaine d'années. C'est par hasard que les images ont été retrouvées.»

8 Vectracom utilise une station Nucoda de Digital Vision pour la restauration d'images HO,ycompris celles des Jeux olympiques de '992 Protéger les droits Enfin, la problématique d'une exploitation patrimoniale porte aussi sur les droits. Ceux du film sur les JO de Sydney (2000). par exemple, ont d'abord appartenu, pendant quatre ans, à Cappy Productions, la compagnie du cinéaste américain Bud Greenspan, avant de devenir la propriété du CIO. De même, le fameux film de Leni Riefenstahl, sur les JO de Berlin (1936), a longtemps été l'enjeu d'un imbrogliojuridique, dénoué au profit de l'instance olympique seulement en juin Mais ce n'est pas tout. «Jlyaaussi le droit des sponsors. Par exemple, pour Roland-Darros, Fronce Télévisions diffuse l'événement. Mais il ya des accords également avec Oronge. Du coup, si vous voulez extraire une image du tournoi pour le compte de SFR, cela ne va pas etre simple ", pointe Jean-Luc Vernhet, avant d'enfoncer le clou: Le sport est un domaine extrêmement com plexe. On l'aura compris. Bernard Poiseuil