N 8 - juin Les mécanismes de l addiction. Invitée : L association «Rien ne va plus» Interview de la Loterie Romande

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1 N 8 - juin 2012 Les mécanismes de l addiction Invitée : L association «Rien ne va plus» Interview de la Loterie Romande

2 2 Sommaire 4-5 Dossier L addiction, c est dans la tête! 6-8 Dossier La cyberaddiction 9 L invitée Internet aggrave le risque de jeu pathologique La parole à... «Le chemin se fait en marchant» 14 Interview Loterie Romande 15 Agenda Témoignage 3 visages de l addiction Publicité un monde de saveurs

3 Editorial 3 Chère lectrice, Cher lecteur, Si, pour la Croix-Bleue, la priorité consiste à conseiller et accompagner celles et ceux en butte à la problématique liée à leur consommation d alcool, elle vient également en aide à toute personne souffrant d autres addictions : des dépendances classiques à des substances autres que l alcool ainsi qu à celles relevant de troubles du comportement. Dans ce numéro, notre intention ne consiste toutefois pas à en dresser un inventaire «à la Prévert» mais à mettre l accent sur quelques-unes d entre elles, telles la boulimie, l achat de fringues, les jeux d argent ou la cyberaddiction à travers des témoignages ou une pratique exercée par un professionnel de la Croix-Bleue romande et par le Centre de prévention «Rien ne va plus», spécialisé dans le traitement de personnes dépendantes au jeu d argent. De toutes les conduites psychopathologiques, l addiction est peut-être celle qui interroge le plus les limites entre le normal et le pathologique. La frontière entre ce qui relève des «mauvaises habitudes» et des vraies dépendances est difficile à tracer. Les addictions sont presque toujours des conduites relevant au départ de l ordinaire mais simplement déviées de leur finalité initiale : boire, manger, jouer, acheter, travailler, se soigner Alors, tous dépendants? Ce qui caractériserait le vrai dépendant consisterait en une forme de fixation quand l objet ou l activité devient le but d une vie, quand la «mauvaise habitude» se fait identité : «je bois trop» devenu «je suis alcoolique». L addict se comporte en fait comme un amoureux fidèle et transi, jamais lassé Unique objet de désir, «paradis d un simple besoin» selon Freud, l objet d addiction semble irremplaçable, jamais substituable par un autre, quand bien même celui-ci aurait des propriétés équivalentes. Et ce paradis d un simple besoin aboutit toujours à une impasse, dès lors que le désir se transforme en besoin impérieux et corrompt les fonctions biologiques ordinaires propres à l être humain. «C est plus fort que moi» disent toujours les personnes addict, ce qui indique bien que quelque chose leur échappe et qu elles ne sont dès lors plus totalement maîtresses de leurs actes. Bonne lecture. Otto Borruat président de la CBR section Jura bernois et Bienne romande Impressum 2 e année n 8 juin 2012 Comité de rédaction et d informations Myriam Amiet, Thierry Blanc, Otto Borruat, Lisa Bourgeois, Thaïs Fabre, Rosina Gulizia, Daniel Müller Rédaction et administration Croix-Bleue romande, Secrétariat général: Av. de la Gare 31, 1022 Chavannes-Renens Tél Photographies fotolia Loterie Romande Rien ne va plus Contralco Conception & graphisme agence dialog, Sierre graphem, Martigny Morgan Thurre Impression Centre d impression Montfort-Schœchli SA, Martigny - Roberto Fracasso Prix du journal Pour 1 an : 30 Frs Pour un soutien au journal : plus de 30 Frs Pour l étranger : 35 Frs CCP Parution Trimestrielle ISSN

4 «L addiction est un accident dans la quête du bonheur propre à tous les êtres humains.» 4 Dossier L addiction, c est dans la tête! L addiction c est dans la tête! La neurobiologie a établi que l addiction 1 n est pas due à une absence de volonté mais à une altération des mécanismes d apprentissage cérébraux. Décodage et pistes d explication. La biologie, la psychologie, la sociologie et l anthropologie tentent toutes d expliquer les conduites addictives (alcool, cigarette, héroïne, jeu, Internet, etc.). Chacune de ces approches scientifiques fournit des explications à partir d un point de vue particulier. Néanmoins, l approche biologique, et les neurosciences 2 en particulier, permettent aujourd hui de décrire avec davantage de précision les mécanismes de l addiction. Tout se passe dans le cerveau Les nouvelles techniques d imagerie cérébrale ont montré que l addiction aux substances psychoactives est le résultat de mécanismes adaptatifs du cerveau face à l action des différentes drogues. La neurobiologie a établi que l addiction n est pas due à une absence de volonté mais à une altération des mécanismes d apprentissage cérébraux. Ces atteintes influencent les processus de prise de décision. Ceci explique la difficulté que les personnes concernées ont à contrôler ou à interrompre leurs consommations. Le cerveau est constitué de circuits qui peuvent être comparés à des circuits électriques le long desquels circulent des informations. Les neurones qui composent ces circuits, à la différence de simples conducteurs électriques, ne se touchent pas entre eux. Un espace, infranchissable pour l influx nerveux, les sépare. A cet endroit appelé synapse, l information change de nature. Le signal électrique est converti en messager chimique (neurotransmetteur). Les neurotransmetteurs ainsi libérés vont atteindre la membrane du neurone récepteur. Dans les mécanismes liés à la consommation de psychotropes, il s agit notamment de la dopamine. Le système limbique est un réseau de voies nerveuses servant à évaluer la valeur émotionnelle d un évènement. La fonction primaire de ce système est de renforcer les comportements essentiels à la survie de l espèce (procréation, prise alimentaire, mécanismes de défense). Toutes les substances addictives ont en commun d agir sur une partie spécifique du système limbique appelée système de récompense. Ce système repère la conséquence positive d un comportement et produit un signal d apprentissage pour inciter l individu à répéter ce comportement. Pour cela, les neurones du système de récompense utilisent la dopamine.

5 5 «L addiction est un accident dans la quête du bonheur propre à tous les êtres humains.» Un signal favorisant la répétition La nicotine, l héroïne, le cannabis, la cocaïne ou l alcool sont classés selon leurs effets dans trois grands groupes : les excitants, les ralentisseurs et les hallucinogènes. Mais le point commun de ces substances est qu elles produisent toutes une augmentation de la libération de dopamine dans le système de récompense. Cela veut dire que lorsqu un individu en consomme, son cerveau émet un puissant signal d apprentissage qui va favoriser la répétition de cette consommation. Ainsi, la valeur attribuée à la consommation de ces substances est surévaluée par rapport à d autres récompenses naturelles. Cela influence les décisions de l individu et le pousse à faire des choix biaisés en raison de l augmentation de la dopamine. L addiction est un glissement d un comportement conscient vers un comportement compulsif. Cela ne survient pas uniquement avec la consommation de substances. Elle peut en effet apparaître pour des comportements tels que la prise alimentaire, le jeu, le surf sur Internet, etc. Avec cette formule, l auteur allemand Stefan Klein place l addiction dans le contexte de la condition humaine où tous aspirent au bonheur et au bien-être. Le cerveau lui-même est conçu de manière à favoriser les apprentissages de comportements et expériences positives. Dans cette recherche, l homme s expose au risque de l addiction et aux leurres des «paradis artificiels». Luc Ummel collaborateur social 1 L addiction est le processus par lequel un comportement initial visant la production de plaisir ou l atténuation d une sensation de malaise devient incontrôlé et poursuivi en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives (Goodman, 1990). 2 Étude scientifique du système nerveux, tant du point de vue de sa structure que de son fonctionnement. Bibliographie : Graf Michel Si tout est addiction, alors quoi? Dépendances no 41, octobre 2010 Klein Stefan Die Glücksformel Rowohlt : Reinbek 2002 Neurosciences de l addiction COROMA, 2009, à télécharger sous : Valleur Marc et Jean-Claude Matysiak Les addictions. Dépendances, toxicomanies : repenser la souffrance psychique Ed. Armand Colin, Paris 2002

6 «Le détachement, ce n est pas se détacher de la personne qu on aime, mais de la torture de l investissement en autrui.» Un membre des AL-Anon 6 Dossier La cyberaddiction La cyberaddiction Jeux en ligne, réseaux sociaux, chat Où se situe la frontière entre raison et cyberaddiction? A quel moment faut-il s inquiéter? Quels sont les bons comportements à promouvoir et que vous propose la Croix- Bleue lorsque l addiction est avérée? Voici quelques réponses avec, à la clé, la possibilité d évaluer votre degré d addiction grâce au test proposé en p. 8. Le préfixe «cyber» fait référence aux mondes de la communication, de l information et des loisirs par le biais d Internet et des technologies informatiques. Il apparaît de manière multiple dans des termes qui touchent aux mondes virtuels tels que les univers de jeux électroniques (cyberfun), les plates-formes d information et de communication des réseaux sociaux (cybercom), etc. La cyberaddiction se manifeste par une dépendance plus ou moins forte aux médias populaires que sont les jeux vidéo, les réseaux sociaux, le clavardage (chat) et la communication mobile. Cette dépendance s inscrit dans une gradation pouvant débuter par une consommation occasionnelle et s intensifier dans une utilisation abusive pouvant aboutir à une dépendance à proportions extrêmes. Visages multiples - mêmes combats Un aspect quelque peu déconcertant avec les cyberaddictions est indéniablement la multiplicité des ornières de dépendances pouvant apparaître en lien avec les technologies cybernautiques : Un réseau social (Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+ ) peut monopoliser l attention relationnelle d une personne à toute heure du jour et de la nuit, au point de la déconnecter de la réalité. Une «online-ite aiguë» fait réellement souffrir une personne si elle ne peut pas, à tout instant, être connectée à Internet pour y interagir ( s, réseaux sociaux, progression d un jeu, nouvelles ). Un jeu vidéo multi-joueurs en ligne (World of Warcraft, Call of Duty, Battlefield ) peut recevoir une priorité très élevée dans la vie d une personne, passant souvent avant le couple, la famille, des études et même le travail. Il est de plus en plus courant de pouvoir observer des groupes de personnes assises côte à côte dans un lieu public, rivées sur leurs téléphones portables avec connexion Internet (SMS, Facebook, Whatsapp, Heytell ).

7 7 Les statistiques de l utilisation du clavardage (chat) par les jeunes sont des plus parlantes : une moyenne avoisinant les 6 heures quotidiennes, avec jusqu à 15 discussions en parallèle. Nocif à partir de quand? Une utilisation bien gérée de toutes ces technologies peut représenter un atout pour une communication efficace et agréable, pour des temps ludiques bienfaisants et pour des liens sociaux en développement. Comment détecter qu une consommation est en train de prendre des proportions inappropriées qui risquent de conduire à une addiction? Le «bon sens, à tête reposée» donne sans doute souvent satisfaction dans les premiers temps. Pour les niveaux d addiction plus sévères, les moyens extérieurs sont quasiment incontournables, tels que les échos des proches, un avis d un spécialiste de la santé ou, en autogestion, des tests comportementaux. Dans ce créneau, l exemple de test proposé en p. 8 a déjà pu éveiller l attention de plusieurs milliers d élèves du canton de Vaud. Certains comportement addictifs semblent actuellement passer dans le mode de vie standard, tels que le téléphone portable toujours «sur homme/femme», l utilisation d un GPS pour arriver à destination ou la disponibilité d un réseau Internet sans fil dans tous les ménages et lieux publics. Fatalité? Perspectives de changement Lorsque la cyberaddiction est avérée, des mesures adaptées sont à mettre en œuvre en fonction du niveau de dépendance. Pour les consommations exagérées ou les dépendances légères, de simples changements permettent souvent un repositionnement personnel qui permettra de recadrer le niveau de consommation (droit de regard accordé à un proche, semaines sans le média en question, mesure précise des durées de consommation, limitation à un seul réseau social, etc). Pour les addictions de haut niveau, il existe de très bons centres d accompagnement et de désintoxication (jeux vidéo, clavardage, ). Dans une optique préventive, il peut être très utile de faire des choix en famille (ou en mentorat) concernant la gestion des médias. Par exemple: Téléphone portable Jeux vidéo TV Chat (FB, Skype, MSN ) Internet Parents Parents 1 par parent Abonnements Utilisation raisonnable Pas avec les 0-6 ans Si possible en couple Pas de parties tardives Pas lors des repas Programmes adaptés Autres loisirs présents Max 1h par jour Pas avec des inconnus Conjoint au courant s Réseaux sociaux Pas de sites érotiques 0 à 6 ans Pas de portable Jeux dès 5 ans, 10min Apprendre à appeler Certains jeux éducatifs Toujours accompagné Max durant 10 min/j Max durant 10 min/j Choix sérieux des films Accompagné Pas de chat écrit Pas de chat mobile Pas avec frères/ sœurs Pas d accès web seuls Parents montrent Limite 10min/j 6 à 12 ans Parents prêtent le leur Achat dès 10 ans Pas Internet dessus Consoles au salon Max durant 30 min/j Accompagné Pas en chambre Choix sérieux des films Pas chez les copains Pas de compte chat Avec les parents Pas de chat mobile Accès seuls dès 12 ans Parents montrent Filtre parental 12 à 16 ans 12 à 16 ans Carte à prépaiement Portable sans Internet Éteint de 20h à 7h Gestion horaire claire Respect âge conseillé Semaines sans jeux Pas en chambre 1 film par semaine Semaines sans TV Compte MSN à 12 ans Pas de chat mobile Limite 20min/j Adresse Compte FB à 13 ans Filtre parental 16 ans et + Abo. ou prépayé Portable avec Internet Financem. autonome Respect âge conseillé Semaines sans jeux Sage autocensure Sage autogestion Choix éclairés et sages Droit de regard parental Ok pour chat mobile Limite 30min/j s Réseaux soc. 30min/j Filtre parental

8 8 Dossier La cyberaddiction Le défi lié à la consommation intense de médias est réel et bien des parents, enseignants, animateurs jeunesse et autres professionnels dans le domaine de la santé réalisent à quel point une cyberaddiction peut détruire la totalité du tissu social et la santé d un dépendant. Dans les nombreuses interactions vécues avec des parents, il apparaît que l utilisation bien mesurée de l interdiction et de la découverte accompagnée permet une exploration progressive et censée des mondes virtuels. Chaque enfant étant différent, il n est pas possible de fixer des limites rigides fonctionnant avec tous. Parmi les biens les plus précieux dont les parents peuvent disposer, il y a le fait d avoir réussi à développer une bonne relation avec leurs jeunes, dans laquelle l autorité parentale est perçue comme une aide ou une protection plutôt qu une menace. Complicité, amitié, temps partagés, hobbies, oasis communs autant de perles qui favorisent un accompagnement parental efficace et affectueux. Cette «couche de fond» peut représenter le meilleur terrain dans lequel une cyberaddiction peut être prévenue et, si nécessaire, détectée et soignée à temps. Dans les âges impliquant une plus grande indépendance, les amis, mentors, patrons peuvent parfois prendre le relais dans ce même terrain et ainsi poursuivre le travail bienveillant de la cellule familiale. Christian Kuhn Ingénieur en informatique, animateur jeunesse, pasteur, coach personnel, responsable de projets et conférencier indépendant dans les établissements scolaires sur la thématique de la bonne gestion des médias Testez votre degré d addiction Combien d affirmations parmi les 10 ci-dessous correspondent-elles à la réalité dans votre consommation cybernautique (jeux vidéo, clavardage, SMS, réseaux sociaux )? 1. Fréquence d utilisation : 7 jours sur 7, week-ends compris 2. Ce média devient votre 1 er choix de loisir 3. Vous avez de la peine à gérer la durée de vos temps de jeu, de chat, de réseautage 4. Vous avez des nuits perturbées par le besoin de progresser dans un jeu ou une discussion 5. Le matin, vous peinez à émerger, vos rendements scolaires/professionnels sont en baisse 6. Vous abandonnez progressivement vos autres hobbies (sport, brico, musique ) 7. Vous avez de plus en plus de peine avec le cadre d autorité dans votre famille à cause de ces médias 8. Vous devenez irritable quand on vous interrompt dans vos parties de jeu/chat (manger, devoirs ) 9. Vous vous renfermez progressivement, vous délaissez vos amis non virtuels à cause de ces médias 10. Vous refusez de sortir de votre chambre ou d aller à l école Avec 0 à 2 Affirmations correspondantes, vous faites partie des personnes qui semblent bien gérer leurs médias. Avec 3 à 4 Affirmations affirmatives, vous faites partie des personnes à risque. A partir de 5 Vous pouvez vous considérer comme dépendant au média concerné. A partir de 8 Vous n allez pas vous en sortir tout seul. Cherchez de l aide sans tarder!

9 L invitée Rien ne va plus 9 Internet aggrave le risque de jeu pathologique A Genève, la Croix-Bleue entretient des contacts ponctuels avec le centre de prévention «Rien ne va plus», spécialisé dans les addictions liées aux jeux d argent. Cet organisme constate que les jeux d argent en ligne aggravent le phénomène d addiction. «Rien ne va plus» (RNVP) est un centre de prévention spécialisé, unique à Genève, pour les personnes concernées par les problèmes de jeux d argent, leurs proches et toute personne intéressée par la question. Au rang de nos prestations fournies figure la gestion du numéro romand SOS-Jeu Ce numéro, gratuit et anonyme, est accessible 24h/24 (avec le relais de la Main Tendue). En 2011, sur un total de 490 téléphones reçus, 218 concernaient des appels à l aide de joueurs et de proches, 272 appels provenaient du réseau professionnel. Nous proposons de nombreuses autres prestations comme un espace d accueil collectif, des entretiens individuels, de la formation et du matériel d information. Depuis 2005, RNVP intervient pour le programme de cours «Jeu responsable» de la Loterie Romande auprès des dépositaires de distributeurs de loterie électronique. Nos intervenants forment aussi des étudiants et des professionnels de terrain, dans les réseaux sociaux, les milieux scolaires et de l animation. Le jeu en ligne, un facteur d aggravation Depuis 2011, RNVP s est doté de nouvelles compétences liées à l offre de jeu en ligne, qu il s agisse de jeux d argent ou de jeux vidéo. Concernant les jeux vidéos, notre but est de sensibiliser à la problématique du jeu excessif virtuel en formant les professionnels des milieux éducatifs, socioculturels, mais également des lieux d offre d accès à Internet, pour amener à un dialogue avec les parents et les jeunes touchés par ce phénomène. Quant aux jeux d argent en ligne, ils sont un facteur d aggravation de la dépendance au jeu qui intervient de manière croissante chez les personnes que nous recevons en consultation. L ouverture de casinos et de sites de paris en ligne accessibles partout et tout le temps (PC, smartphone, natel, etc) présente un risque d addiction accru et facilite l accès des mineurs exposés très tôt à des risques notamment d endettement. Il reste là un vaste chantier dans ce domaine, où RNVP doit s adjoindre tous les partenaires du réseau pour former une veille active et constante sur l évolution de cette problématique. Gwenaëlle Sidibe coordinatrice et intervenante spécialisée de RNVP

10 10 Témoignage 3 visages de l addiction Ils s appellent Philippe, Eva ou Eveline. Tous sont en lutte contre les dépendances qui les affectent. Leurs armes : leur volonté et le soutien de la Croix-Bleue. «Je suis tombée en boulimie à l âge de 10 ans» Je m appelle Eva*, j ai 21 ans. A 10 ans, j ai perdu une personne proche et cela m a beaucoup touchée. Je suis tombée dans la boulimie, inconsciemment à ce moment-là. La nourriture me permettait d extérioriser mes émotions. Arrivée à l adolescence, j ai commencé à me rendre compte que quelque chose ne fonctionnait pas dans mon alimentation, mais en parler était très difficile. Je suis en surpoids et à cette époque-là, ma maman me trimballait de médecin en médecin pour en trouver la «cause». Je savais que c était dû à mon trouble alimentaire, mais trouver des mots et le dire était une chose impossible pour moi. L été passé, j ai fait un voyage avec un groupe d amis et ça n a pas été facile, toujours à cause de ce trouble. Un jour j ai craqué et j en ai parlé avec la responsable qui a su me comprendre et me soutenir. Elle m a alors dirigée vers une personne de la Croix-Bleue qui m a beaucoup aidée. Je n ai plus fait de crise depuis décembre. C est un combat de chaque jour, mais je suis déjà fière de mon avancée! Un merci tout spécial à ces deux personnes... Eva* «Alors les balades dans les boutiques ont commencé...» Ma dépendance affective est le fil conducteur de toutes les addictions que j ai connues. Elle s est ramifiée en de nombreuses branches : dépendance à l alcool, dont Dieu merci, je me suis sortie, dépendance à la cigarette, au coca et aux fringues. Aussi longtemps que j ai travaillé, j avais peu de temps pour m acheter des vêtements. De temps en temps seulement Et puis, sans travail, du jour au lendemain, j ai eu d immenses plages de liberté, d angoisses. Je ne pouvais pas rester seule à la maison (je suis mal avec moi-même). J avais besoin de voir du monde, j avais besoin de légèreté. Alors les balades dans les boutiques ont commencé. J y trouvais un répit à mon mal-être, une fuite de moi-même, un réconfort par rapport à cette vie si difficile. Les vendeuses avec qui je pouvais discuter, se montraient très gentilles et accueillantes. Je me sentais moins seule! Et puis, acheter des fringues, qu est-ce que cela veut dire? En fait, c est une sorte de fuite de la réalité, du bonheur provisoire, un plaisir momentané. Quand j angoisse, quand je suis touchée affectivement, je n ai qu une envie, celle de fuir, d aller me balader dans les magasins, de consommer des fringues. Peu à peu, j ai pris conscience que, bien sûr, j y trouve un plaisir momentané mais ce n est pas la paix du cœur à laquelle j aspire. Alors je cherche autre chose et je sais que je m en sortirai comme pour l alcool. Eveline*

11 11 «Au casino, j oubliais toutes mes difficultés» Accro aux jeux d argent, Philippe*, 55 ans et domicilié dans le canton de Vaud, nous explique son parcours. Interview. Comment avez-vous découvert le jeu? La première fois c était par hasard avec des amis, dans un pays étranger. Nous avions joué des petites sommes. Puis un jour que j étais seul et que je me promenais à Divonne, je me suis dit «pourquoi ne pas aller jouer?». Je me souviens que j avais passé plus de temps dans ce casino que lors de la première fois avec mes amis! Que ressentiez-vous à l intérieur d un casino? La fascination devant le jeu, les gains, les pertes et surtout l oubli complet des difficultés qui étaient les miennes à l époque. Puis est venue l envie de découvrir d autres endroits où l on joue. Mes moments de libre furent dès lors occupés à jouer dans les casinos. En parallèle je découvrais les jeux «online» sur Internet et je passais également de plus en plus de temps sur l ordinateur. Quand le fait de jouer est-il devenu un problème? Assez vite, au bout de trois à quatre semaines j ai vu que mon compte salaire était à découvert. J ai été surpris et j ai dû aller prendre de l argent sur mon compte épargne. A ce moment-là je me suis dit que cela n était pas «normal». Quelles mesures avez-vous prises? J ai pris contact avec SOS-jeu et j ai fait les démarches pour une interdiction volontaire d entrée de casino en Suisse. J ai également écrit au ministère français de l Intérieur et des libertés individuelles pour me faire interdire de casino en France. Pour Internet, j ai un ami qui a protégé mon ordinateur et bloqué l accès aux jeux par un mot de passe connu de lui seul. Ces mesures ont-elles été suffisantes pour ne plus jouer? Globalement oui. J ai tenté un jour d aller jouer dans un casino en Suisse mais je n ai pas pu y rentrer, mon interdiction fonctionnait donc bien. Par contre j ai vécu de petites rechutes où je me suis rendu à la frontière italienne pour jouer. Je vais écrire tout prochainement pour être également interdit de casino en Italie. Qu est-ce que qui vous a le plus aidé à ne plus jouer? D en parler!!! Parler avec l intervenant de la Croix- Bleue ainsi qu avec mon psychiatre m a beaucoup aidé à quitter ma solitude et ma honte. Puis après la «parole», le fait de m être fait interdire de casino a permis de diminuer les envies d aller jouer. La grande fausse croyance du jeu et des autres addictions c est de croire que l on est plus fort que les autres, que l on va gagner! Pour moi l important est que les personnes qui m entourent m ont appris à ne plus me juger négativement. Cela m a permis de réagir assez vite et d entreprendre toutes les démarches nécessaires pour changer de comportement. * Prénom d emprunt. Nom et prénom connus de la rédaction

12 12 La parole à un professionnel de la Croix-Bleue romande Roger Nançoz «Le chemin se fait en marchant» Roger Nançoz nous livre une approche philosophique de l accompagnement qu il prodigue aux personnes dépendantes, au sein de la Croix-Bleue romande. Au-delà de toutes les techniques thérapeutiques utilisées, de tous les outils d intervention usités, au-delà de tous les diagnostics posés, je rencontre TOUJOURS et d abord un homme ou une femme. Lieu commun pensez-vous! Peut-être, mais parfois il est des évidences qui, à force de ne plus y prêter attention, sombrent dans l oubli! J aime à me répéter que c est là, dans cet espace particulier de la rencontre à «l autre», qu un lien se tisse et qu il nous appartient de le construire et de le vivifier. J apporte un soin spécifique à mentionner le «nous» de cette rencontre, car si les formations et l expérience peuvent éclairer et participer au rétablissement de la personne, ce terrain du «nous» est à chaque fois nouveau, une sorte de terre inconnue et (toujours!) souvent empreinte de souffrance, où chacun se rencontre avec ses héritages, sa culture, ses demandes et ses attentes «Il n y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant», nous dit le poète Antonio Machado. Passé ces premiers instants de la phase d alliance et de stabilisation, j aborde, lorsque la relation établie m autorise à le faire, les aspects davantage spirituels sur ce chemin personnel. Je rejoins dans ce sens Bocampe quand il écrit que «Tout le drame de la dé- pendance est là : remplir un vide sans fond». Aussitôt la question se pose : «Quel est l objectif de mon accompagnement face à ce «vide?» Il n est pas tant compris dans celui de dire ou de montrer la voie à suivre - pourquoi la mienne serait-elle plus opportune que celle d un autre?- mais bel et bien d être cet intervenant «qui se donne pour tâche d être un accompagnateur de destin, d être un passeur de lumière», étant convaincu que chaque être humain, hommes et femmes, et en toute situation, aussi laborieuses soient-elles porte en lui le souvenir de son véritable «moi» non spolié par le ou les produits. Vous l aurez compris, par ces quelques lignes j ai souhaité non pas tant décrire spécifiquement la pratique engagée dans mes interventions, mais bien souligner la philosophie qui sous-tend et prévaut dans l exercice de mon activité professionnelle. Parfois l être accompagné dans sa souffrance, re-trouve et re-noue avec la lumière de son cœur parfois!! Roger Nançoz collaborateur social

13 13 La Croix-Bleue romande a pour objectif de venir en aide aux personnes dépendantes de l alcool ainsi qu à leur famille et proches. Voici ce qu elle propose : conseils (individuel, couple, famille) informations bilan, orientation accompagnement individuel programme Alcochoix+ (consommation contrôlée) Le public-cible : personnes présentant un comportement à risque et personnes dépendantes personnes ayant comme objectif l abstinence personnes ayant comme objectif la consommation contrôlée conjoints, enfants et autres proches personnes ayant des questions sur l alcool et l addiction Méthodes de travail : conseils et accompagnement psychosocial collaboration avec le réseau approche axée sur les ressources et les solutions définition d objectifs personnels intégration des dimensions religieuses et spirituelles si cela est souhaité Frais : les consultations sont non-payantes nos professionnels se déplacent au domicile des personnes (si celles-ci ne peuvent se déplacer dans nos locaux) Plus d info : conseil@croix-bleue.ch ou sur

14 14 L interview Loterie Romande Danielle Perrette, directrice de la Communication et des Relations Publiques de la Loterie Romande a accepté de répondre à nos questions pour mieux nous présenter la mission que cette société poursuit depuis 75 ans. Pourquoi la Loterie Romande redistribue-t-elle l intégralité de ses bénéfices? Depuis sa création en 1937, pour subvenir aux besoins sociaux liés à la crise économique de l époque, la Loterie Romande assure l organisation et l exploitation des jeux de loterie et des paris sportifs dans les six cantons romands sur la base d un modèle unique au monde : l intégralité de ses bénéfices est distribuée à des milliers d associations sans but lucratif en Suisse romande, actives dans les domaines de l action sociale, l éducation, la santé, la culture, la recherche, la conservation du patrimoine, le sport ou l environnement. Quelle est la somme redistribuée chaque année? Par le biais de ses Organes cantonaux de répartition lesquels sont indépendants de l exploitation, la Loterie Romande distribue chaque année plus de 200 millions de francs à quelque 3000 institutions ou projets d utilité publique. Chaque jour, plus de francs sont ainsi distribués en Suisse romande pour soutenir les œuvres caritatives, culturelles et sportives. Comment le public perçoit-il votre soutien financier par le biais des jeux? La mission d utilité publique de la Loterie Romande est largement reconnue. L entreprise est synonyme de soutien à la communauté pour 86 % des personnes interrogées lors d un récent sondage, qui confirme que l institution jouit d une image très positive. Sans oublier que le modèle d entraide des loteries d utilité publique a été plébiscité par la population suisse lors de la votation fédérale du 11 mars dernier, où 87 % des citoyennes et citoyens ont accepté un nouvel article sur les jeux d argent qui inscrit dans la Constitution le noble principe selon lequel les bénéfices des loteries doivent retourner à la communauté qui les a générés. Est-ce que la Loterie Romande entreprend des démarches pour lutter contre la dépendance au jeu? Depuis plus de douze ans, la Loterie Romande mène un programme «Jeu Responsable» visant à réduire au maximum les effets nocifs du jeu excessif. Au travers de formations données aux employés et aux dépositaires, d outils de communication divers (DVD, brochures, chartes, etc.), d échanges constants avec les parties prenantes (autorités, centres de soins, médias, etc.) et de collaborations régulières avec des spécialistes internationaux de la dépendance au jeu, notre programme est l un des plus complets et enviés d Europe. Il a fait l objet d une certification obtenue en 2009 et qui sera réitérée en La Loterie Romande soutient les projets de la Croix-Bleue romande depuis 20 ans. Propos recueillis par Rosina Gulizia Chargée de communication

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