DOSSIER DU CESRW LES MENAGES

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2 1. Données démographiques relatives à la population wallonne 1 Chiffres et mouvements de population Au 1 er janvier 2010, la population wallonne atteignait habitants (dont 51,4 % de femmes et 48,6 % d hommes, une proportion relativement stable au cours des deux dernières décennies), soit 32,3% de la population belge. La Wallonie comptait personnes 2 de plus qu au 1 er janvier 2009, l augmentation wallonne étant pour l essentiel due aux mouvements migratoires ( unités), ces mouvements comptabilisant à la fois les migrations interrégionales et les migrations internationales. On a par ailleurs dénombré, durant l année 2009, naissances pour décès, créant un solde naturel de unités. A l échelle du pays, c est à Bruxelles que l accroissement de population est le plus important entre 2008 et 2009 (+2%), suivi de la Flandre et de la Wallonie (+0,7%), le taux global pour le pays étant de + 0,8 %. Plusieurs explications peuvent être avancées face à ces différences régionales : migration internationale davantage tournée vers Bruxelles, différences de fécondité (plus importante à Bruxelles que dans les deux autres régions) et finalement différence de mortalité et de structures par âge entre les régions (la Wallonie étant la région connaissant le taux de mortalité le plus élevé). Ces mêmes tendances sont observées à l échelle de la dernière décennie. En effet, entre 2000 et 2010, on a pu relever un accroissement de la population belge de 5,9 %, chiffre synthétisant des différences régionales assez marquées entre Bruxelles d une part et les deux autres régions d autre part (Wallonie : +4,8%, Flandre : +5,2 %, et Bruxelles : +13,6%). Au 1 er janvier 2010, la structure de la population wallonne par groupe d âge était la suivante : 21,4 % avaient moins de 18 ans, 62,2 % avaient entre 18 et 64 ans et 16,4 % avaient plus de 65 ans. En comparaison avec les données nationales, on peut observer que la Wallonie compte proportionnellement un peu plus de jeunes (20,4 % pour la Belgique, soit un différentiel de 1%), et légèrement moins de personnes âgées (17,2 % pour la Belgique, soit un différentiel de 0,8 %). La proportion des personnes âgées est la plus élevée en Flandre (18,1%). Il convient également de noter que parmi les 65 ans et +, on dénombre dans les trois régions nettement plus de femmes que d hommes, la part des femmes étant de 59,6 % dans cette tranche d âge en Wallonie et de 57,8 % pour l ensemble du pays. Espérance de vie à la naissance L espérance de vie ne cesse d augmenter au fil des générations. En effet, en 1998 l espérance de vie des wallons était de 74,3 ans et celle des wallonnes de 80,6 ans, en 2009 elle s élevait à 77,2 ans pour les hommes et de 82,3 ans pour les femmes. On constate que les hommes comme les femmes ont gagné de 5 à 6 années de vie au cours des trois dernières décennies, le gain d espérance de vie étant toutefois légèrement plus élevé pour les hommes que pour les femmes. Ceci n empêche néanmoins pas les wallonnes de vivre à ce jour en moyenne 5,8 ans de plus que les wallons. Relevons à cet égard que c est en Wallonie que l écart entre les 1 Source : SPF Economie Statistiques/Population 2 L augmentation de unités en 2009 se répartit comme suit : solde migratoire (18.494) + solde naturel (3.453) + ajustement statistique (766). 2

3 sexes est le plus élevé, le différentiel entre hommes et femmes étant de 5,5 ans à Bruxelles et de 5 ans en Flandre. En outre, en comparant l espérance de vie à la naissance des wallons et wallonnes à celle des habitants des autres régions, on observe une nette différence en la défaveur des premiers (près de 2 années de moins pour les wallons et plus d 1 année de moins pour les wallonnes, en comparaison des données nationales). Structure de la population selon l âge et le sexe Au 1er janvier 2010, l âge moyen de la population belge s élevait à 40,8 ans, avec une population en moyenne plus jeune à Bruxelles (37,8 ans), plus âgée en Flandre (41,6), la population wallonne se situant dans la moyenne nationale (40,4). L écart entre l âge moyen des hommes et des femmes se situe aux alentours de 2 à 3 années selon les régions, l âge moyen étant toujours moins élevé chez les hommes. Les indicateurs relatifs au vieillissement de la population confirment une tendance à une structure de population plus âgée en Flandre par rapport aux autres régions. En effet, au nord du pays le taux de vieillissement mesurant la proportion des 65 ans et + par rapport aux 0 14 ans, s élève au 1er janvier 2010 à 112,6%, un taux sensiblement plus élevé qu en Wallonie (92,7%) et surtout qu à Bruxelles (73,4%), le pourcentage s élevant à 101,5% pour le royaume. Le taux de vieillissement a connu une augmentation progressive au cours des deux dernières décennies en Wallonie (+11,5%) alors qu il a subi une augmentation plus marquée en Flandre (+33,3%) et une diminution sensible à Bruxelles ( 26,3%). Le taux de dépendance qui mesure quant à lui la part des 0 14 ans et 65 ans et + par rapport aux ans, s élevait au 1er janvier 2010 à 51,6% en Wallonie au terme d une évolution relativement stable au cours de la dernière décennie (+0,7%). Ce taux s élevait à 52,2% en Flandre, reflétant une augmentation de 4,8% depuis 1990 alors qu il enregistrait une diminution au cours de cette même période à Bruxelles ( 4,1%) s élevant à 49% en Notons que les perspectives de population établies par le Bureau fédéral du Plan prévoient une forte augmentation de la population âgée à l horizon L âge moyen de la population augmenterait de plus de 5 ans sur la période pour atteindre 45 ans en Après 2040, plus d une personne sur quatre aura 65 ans et plus. Le taux de vieillissement évoluera à la hausse de manière spectaculaire, particulièrement en Flandre où il passera à 184,5% en 2060, à 160,4% en Wallonie et à 107% en région de Bruxelles capitale. Le taux de dépendance passerait à 72,6% en Wallonie, à 74,7% en Flandre et à 61,9% à Bruxelles. 2. Les revenus des ménages wallons Selon les statistiques fiscales A la lecture des statistiques fiscales (revenus 2008, exercice 2009), on peut constater que le revenu moyen par habitant déclaré à l IPP pour 2008 est de en Région wallonne et de pour le Royaume, la Wallonie accusant un déficit de l ordre de 6,2%. En comparaison avec le revenu moyen par habitant en Flandre ( ), le retard wallon atteint 12,7%. Signalons encore que la Région bruxelloise ( ) connaît le revenu moyen par habitant le plus faible. Selon cette source, il ressort dès lors que sur une échelle d indice de revenu où le revenu moyen belge équivaut à 100, celui de la Région flamande se situe à 106, 3

4 celui de la Région wallonne à 94, en Communauté germanophone à 91 et en Région de Bruxelles Capitale à 83. Notons que pour les revenus 2000 cet indice s élevait à 106,6 en Région flamande, à 91,2 en Région wallonne et à 90 en Région de Bruxelles Capitale. En examinant plus spécifiquement les données wallonnes, il convient de noter que les provinces wallonnes présentent des situations contrastées. Ainsi, selon les statistiques fiscales, si globalement la Région wallonne se situe à 94 sur une base nationale de 100, la Province du Brabant wallon se situe elle à 115, la Province de Namur à 96, la province de Liège à 93, la province de Luxembourg à 95 et finalement la province de Hainaut à 88, sans compter qu il existe encore de nombreuses disparités entre arrondissements d une même province. Nous retiendrons donc que la situation de la Région wallonne est loin d être homogène. Montant en net imposable Belgique et régions ( ) Evolution Ex moyen par habitant ,9 % Région Bruxelles-Capitale % Région flamande ,8 % Région wallonne ,5 % moyen par déclaration % Région Bruxelles-Capitale ,8 % Région flamande ,9 % Région wallonne ,5 % médian ,5 % Région Bruxelles-Capitale ,3 % Région flamande ,4 % Région wallonne ,6 % Source : SFP Economie s fiscaux Les statistiques de l exercice fiscal 2009, produites et traitées par la Direction générale Statistique du SPF Économie, montrent que le montant net imposable moyen par habitant a évolué de euros à (+3,9%). La région wallonne enregistre la hausse la plus sensible (+4,5%), à Bruxelles +3% et en Flandre +3,8%. Si l on tient compte de l inflation élevée en 2008, on peut considérer que les revenus sont restés stables dans les trois régions. En 2008, le revenu net imposable 4 total a atteint 164,2 milliards d euros, contre 156,1 milliards d euros l année précédente, soit une hausse globale de 5,2%. La progression est plus sensible à Bruxelles (+5,8%) qu en Flandre (+5%) et en Wallonie (+5,4%). Selon l Enquête sur le budget des ménages 2008 En se basant sur les données issues de l Enquête sur le budget des ménages 2008, on peut relever que le revenu moyen disponible des ménages wallons s élève à (soit une augmentation de 4,4% par rapport à 2007), celui des ménages flamands à (+ 1,9%) et 3 attaché à la déclaration se situant au centre de la série, les déclarations ayant été classées par ordre de grandeur du revenu. 4 Le revenu total net imposable se compose de tous les revenus nets, moins les dépenses déductibles. L ensemble des revenus nets est la somme de tous les revenus nets appartenant aux catégories revenus des biens immobiliers, revenus et recettes de capitaux et biens mobiliers, revenus professionnels et revenus divers. Les chiffres sont basés sur les déclarations à l impôt sur les personnes physiques portant sur les revenus de 200 et l exercice

5 celui des ménages bruxellois à (+ 10,2%) pour une moyenne belge de (+ 3,5%). Le revenu moyen disponible est en augmentation dans les trois régions, cette progression étant légère en Flandre, plus marquée à Bruxelles, celle de la Wallonie se situant entre les deux, tout en rappelant que cette augmentation doit être pondérée par le taux d inflation élevé en La région wallonne rattrape ainsi une partie de son retard de l ordre de 5,8% par rapport à la moyenne nationale et de 9,4% par rapport à la Flandre (12,1% en 2007). s moyens des ménages en 2008, Belgique et Régions Belgique Région Région Région Bruxelleswallonne flamande Capitale % % % % REVENUS DISPONIBLES Provenant de , , , ,3 l activité économique Provenant de l activité principale Avantages en nature Provenant d activités accessoires Provenant du , , , ,4 patrimoine s nets de biens immobiliers s nets de biens mobiliers Provenant , , ,8 d allocations sociales Pensions Allocations de chômage Indemnités pour incapacité de travail Allocations familiales et primes Versements par la mutuelle Autres allocations sociales Autres revenus 476 1, , , ,7 transférés Charges relatives aux revenus 437 1, , , ,7 Source : SPF Economie Enquête sur le budget des ménages 2008 calculs propres En ce qui concerne les sources de revenus des ménages wallons, on constate qu en moyenne, 54,8% proviennent de l activité économique, 31% émanent d allocations sociales et que 12,3% des revenus sont issus du patrimoine. Pour la Région flamande, ces valeurs sont portées à respectivement 58,3%, 26,3% et 12,5% et pour Bruxelles Capitale à 62,3%, 25,8% et 10,4%. Par rapport à 2007, on relèvera une augmentation de la part des revenus provenant de l activité économique en Flandre et en Wallonie et une diminution de celle ci dans la Région de Bruxelles Capitale. La part des revenus émanant des allocations sociales quant à elle diminue en Flandre et augmente en Wallonie et à Bruxelles par rapport à Une répartition du revenu moyen disponible des ménages wallons ( ) par quartiles de revenus en 2008 laisse apparaître un écart important entre le revenu moyen perçu par les 25% des ménages les plus riches ( ) et le revenu moyen des 25% des ménages les plus 5

6 pauvres ( ). Ce rapport interquartile, qui s élève à 4,9 pour les revenus 2008, est en augmentation par rapport à 2007 (3,8). Cet écart était passé de 5,1 en 2000, à 4,2 en 2004, à 3,9 en 2005 et à 4,3 en Lorsque l on examine les sources des revenus en fonction des quartiles de revenus, on peut constater que les allocations sociales (essentiellement les pensions et les allocations de chômage) constituent 72,2% des revenus des ménages les plus pauvres (1 er quartile), l activité économique n intervenant que pour 13,1% dans le revenu disponible. Par contre, parmi les 25% les plus riches (4 ème quartile), l activité économique apporte 73,1% des revenus, les allocations sociales contribuant aux revenus pour 13,5%. Selon les statistiques plus récentes relatives à l année 2009, le revenu moyen disponible des ménages wallons ( ) par quartiles de revenus laisse apparaître un écart de 5,1 entre les revenus des quartiles 1 ( ) et 4 ( ). En 2009, l écart du revenu moyen disponible des ménages wallons par rapport à celui de la moyenne du pays est toujours en défaveur des ménages wallons, avec un écart moins accentué dans la dernière tranche de revenus (quartile 4). A Bruxelles, le revenu moyen disponible est aussi moins élevé que celui du pays particulièrement dans les tranches de revenus intermédiaires (quartiles 2 et 3), les bruxellois les plus riches échappant à ce constat puisque dans cette tranche de revenus (quartile 4) la moyenne du revenu est plus élevée que pour l ensemble du pays. En Flandre, la situation est inversée puisque le revenu moyen disponible est plus élevé que pour le reste du pays dans toutes les tranches de revenus (quartiles 1 à 3) à l exception des revenus les plus élevés (quartile 4). Dans les trois régions, le revenu moyen évolue à la hausse dans toutes les tranches de revenus entre 2008 et 2009 à l exception des revenus les plus riches en région de Bruxelles Capitale qui enregistrent un léger recul. L évolution la plus importante entre 2008 et 2009 se manifestant dans la tranche de revenus les plus élevés de Wallonie (+ 12,7%). s moyens des ménages Belgique et Régions en 2009 par quartile de revenus Belgique Wallonie Bruxelles-Capitale Flandre Ecart par Ecart par Ecart par Ecart par Ecart par En En rapport rapport à rapport rapport à rapport au En En au pays 2008 en % au pays 2008 en pays en en % en % % % % REVENUS ,7 + 9, , ,6 + 7,9 DISPONIBLES Ecart par rapport à 2008 en Quartile ,6 + 7, , ,6 + 8,2 Quartile ,3 + 3, ,5 + 2, ,3 + 8,8 Quartile ,5 + 7, ,7 + 2, ,9 + 6,7 Quartile ,4 + 12, ,4-0, ,4 + 8,4 Rapport interquartile 4,9 5,1 6 4,6 Source : SPF Economie - Enquête sur le budget des ménages - calculs propres Les quartiles de revenus divisent la population des ménages en quatre groupes égaux en fonction de leur revenu, chaque groupe représentant 25% de la distribution des revenus, du quartile inférieur au quartile supérieur (1 à 4). 6

7 3. Les dépenses des ménages Selon l Enquête sur le budget des ménages 2008, les dépenses des ménages wallons ( en moyenne) se répartissent entre les postes suivants : le logement (en ce compris les charges liées au chauffage, à l électricité, au gaz tec.) (25%), les autres biens et services 5 (18%), les transports et communications (17,8%), l alimentation, boissons, tabac (16,4%), le poste culture, loisirs et enseignement (8,4%), les meubles et appareils ménagers (5,8%), les dépenses de santé (4,7%) et enfin les articles d habillement et chaussures (3,9%). Une comparaison des frais de logement à l échelle du pays laisse apparaître que ce sont les Bruxellois qui consacrent la plus grande part à ce poste (27,6%), puis les Wallons (25%) et enfin les Flamands (23,6%). On relèvera que si, en moyenne, les ménages wallons consacrent un quart de leur budget à se loger, cette part varie fortement en fonction du niveau de leurs revenus. Le logement occupe en effet une place d autant plus importante que les revenus sont faibles. Ainsi, pour les ménages les plus favorisés (quartile de revenu 4), les frais de logement représentent 20,4% du budget, ces dépenses atteignant 34,3% pour les ménages wallons les moins riches (quartile de revenu 1). Si l on additionne les dépenses de toute première nécessité que sont le logement et l alimentation (en ce compris boissons et tabac), on peut noter que les ménages wallons y consacrent en moyenne (soit 41,4% de leurs dépenses). Une répartition par quartile montre que les plus pauvres y consacrent en moyenne par an, soit 52% de leur budget de dépenses, et que les plus nantis réservent à ces deux postes , soit plus du double en chiffres absolus, mais seulement 35,7% de leurs dépenses. On constatera dès lors que les maigres marges à la disposition des ménages les plus défavorisés une fois le logement et la nourriture payés, devront être réparties entre les postes restants que sont l habillement, les transports et communication, les meubles et appareils ménagers, les dépenses de santé, la culture, loisirs et enseignement, et les autres biens et services. Enfin, si l on se réfère à la répartition des dépenses moyennes par ménage wallon, selon le statut professionnel de la personne de référence, on relèvera que les dépenses moyennes des indépendants s élèvent à , soit un écart de + 42,5% par rapport à la moyenne régionale. Celles des ouvriers, des employés et des pensionnés s élevant respectivement à ( 1%), (+ 18,5%) et ( 13,7%). 5 Cette rubrique recouvre des postes tels que les soins corporels, les articles personnels, les dépenses dans le secteur horeca, les voyages touristiques, les assurances. 7

8 Dépenses des ménages en Wallonie en 2008 par quartile de revenus Belgique Wallonie Quartile 1 Quartile 2 Quartile 3 Quartile 4 En % En % Ecart par Rapport rapport En % En % En % En % interquartile au pays en % CONSOMMATION TOTALE , ,00-3, , , , ,0 2,9 Alimentation, boissons et tabac , , , , , ,3 2,6 Articles d habillement et chaussures , ,9-13, , , , ,4 5,2 Habitation principale ou secondaire , , , , , ,4 1,8 Meubles, appareils , , , , ,5 ménagers Dépenses de santé , ,7-4, , , Transports et communications , ,8 +4, , , , ,3 5,5 Culture, loisirs et ,4 + 0, , , , ,7 3,7 enseignement Autres biens et , , , , ,2 3,6 services 6 Source : SPF Economie - Enquête sur le budget des ménages en calculs propres 6 Incluant les soins corporels, articles personnels, dépenses dans le secteur HORECA, voyages touristiques, services financiers et assurances, etc. 8

9 4. La pauvreté des ménages Le taux de risque de pauvreté Selon la dernière enquête européenne sur les revenus et les conditions de vie (EU SILC 2009 revenus 2008), le taux de risque de pauvreté s élève en Wallonie à 18,4%. Cela signifie que près d une personne sur 5 vit sous le seuil de pauvreté et dispose d un revenu ne dépassant pas 966 par mois pour un isolé et 2029 pour un couple avec deux enfants 7. Des disparités régionales importantes continuent d apparaître. En effet, le taux de risque de pauvreté s élève à 10,1% en Flandre pour une moyenne belge de 14,6% 8. On peut cependant relever que si au cours des années précédentes, l écart Wallonie Flandre avait tendance à se creuser, il se stabilise et décroît même légèrement lors de cette enquête Notons encore que les données portent sur les revenus 2008, alors que les effets de la crise financière et économique ne s étaient pas encore faits pleinement sentir. Evolution du taux de risque de pauvreté, en Wallonie, en Flandre et en Belgique, de 2005 à 2009 (année de l'enquête), en % , ,7 14,7 11,2 11,4 18,8 15,2 10,9 19,5 18,4 14,7 14, ,1 Wallonie Flandre Belgique Source : SPF Economie DGSIE Enquêtes EU-SILC Si l on compare le taux de risque de pauvreté belge aux données des pays limitrophes, on peut constater que notre pays occupe une place intermédiaire. En effet, avec un taux de 14,6%, il se situe entre les Pays Bas (11,1%) et la France (12,9%) d une part et le Luxembourg (14,9%) et l Allemagne (15,5%) d autre part, la moyenne européenne étant de 16,3%. La Wallonie se situe, elle, clairement en position défavorable au regard des pays voisins. Lorsque l on détaille les données de l enquête SILC, on peut noter que certains profils semblent présenter un risque accru de pauvreté, que cela soit dû à des caractéristiques 7 Le taux de risque de pauvreté se base sur un seuil de pauvreté fixé à 60% du revenu national médian équivalent (soit pour l enquête 2009), le revenu médian étant celui qui se situe au centre de la distribution des revenus. Notons que le seuil de pauvreté 2009 (966 pour un isolé) a connu une forte augmentation (7,5%) par rapport à 2008 (899 pour un isolé), ce qui représente la hausse la plus importante depuis le lancement de l enquête en Les données relatives à Bruxelles ne sont pas publiées, l échantillon pour cette région étant trop restreint. D autres sources laissent cependant penser que le phénomène de pauvreté est particulièrement préoccupant en région bruxelloise. 9

10 individuelles (âge, niveau d éducation, nationalité ) ou à des caractéristiques liées au ménage (type de ménage, intensité de travail 9 au sein du ménage, nombre d enfants ). Ainsi : - deux types de ménages apparaissent particulièrement vulnérables, à savoir les familles monoparentales où plus d une sur deux présente un risque accru de pauvreté (51,4%) et, dans une moindre mesure, les personnes isolées (30,6%). - les ménages dont l intensité de travail est faible font également face à un risque de pauvreté plus important. Ce constat est particulièrement criant pour les ménages dont l intensité de travail est nulle et qui ont des enfants à charge, le taux de risque de pauvreté atteignant dans ce cas 74,8%. Lorsqu il n y a pas d enfant à charge, les ménages sans emploi connaissent alors un risque de pauvreté de l ordre de 35%. On peut dès lors constater que la conjonction de l inactivité et de la présence d enfants au sein du ménage démultiplie le risque de vivre sous le seuil de pauvreté. - les personnes présentant un niveau d éducation faible sont davantage fragilisées. Ainsi, les personnes faiblement qualifiées présentent un risque de pauvreté trois fois plus élevé (27,6%) que les diplômés du supérieur (8,6%). - sans être exhaustif, citons encore d autres groupes à risque comme les locataires (36,7%) (pour 12,2% chez les propriétaires), les chômeurs (40%) (pour 6,3% chez les travailleurs), les personnes de 65 ans et + (23,2%) (pour 14,5% parmi les ans) et les femmes (20,5%) (pour 16,2% chez les hommes). Le taux de risque de pauvreté qui constitue un indicateur strictement monétaire, est de plus en plus souvent complété par d autres approches. En effet, compte tenu de la complexité de la problématique et des limites inhérentes à chaque type d indicateur, il est opportun de multiplier les perspectives. Une approche alternative est par exemple celle basée sur la pauvreté subjective (également étudiée via l enquête EU SILC) qui mesure le pourcentage de répondants à l enquête qui estiment avoir des difficultés voire de grosses difficultés à joindre les deux bouts. Selon ces données, 27,4 % des Wallons déclarent avoir des difficultés voire de grandes difficultés à s en sortir 10. Notons qu en croisant les données de pauvreté subjective et de pauvreté monétaire, on s aperçoit qu une part non négligeable de personnes en risque de pauvreté monétaire ne déclarent pas de difficultés particulières pour s en sortir alors qu inversement, un certain nombre de personnes ayant un revenu supérieur au seuil de pauvreté semblent avoir du mal à joindre les deux bouts. Ainsi, à titre d exemple, on relèvera que le taux de risque de pauvreté des travailleurs s élève à 6,3% alors que 19,6% d entre eux se considèrent en difficulté. 9 L intensité de travail mesure le rapport entre le nombre de mois prestés par les membres du ménage en âge d activité et le nombre de mois ouvrables (c est à dire pendant lesquels il est possible de travailler). 10 Contrairement aux chiffres relatifs à la pauvreté monétaire qui portent sur les revenus 2008, les données portant sur la pauvreté subjective reflètent l avis de répondants au moment de l enquête, à savoir pour la plupart au printemps

11 Enfin, notons que dans le cadre de sa stratégie 2020 de lutte contre la pauvreté et l exclusion sociale, l Union européenne a décidé, en 2010, de mesurer les progrès accomplis en la matière par les 27 Etats membres en élargissant sa palette d indicateurs. Ainsi, outre le nombre de personnes en risque de pauvreté (cf. supra), il pourra dorénavant également être tenu compte du nombre de personnes en situation de privation matérielle grave 11 et du nombre de personnes vivant dans des ménages ayant une très faible intensité de travail 12. Les personnes sans abri et les personnes en séjour irrégulier On ne disposait jusqu ici que de très peu d informations chiffrées sur les conditions de vie des personnes sans abri et des personnes en séjour irrégulier, celles ci étant habituellement absentes des statistiques officielles, et notamment de l enquête EU SILC. Une enquête réalisée par le Hiva (KUL) au printemps 2010 auprès de 275 sans abri et 170 illégaux permet d un peu mieux cerner leurs réalités. Voici quelques premiers constats émanant de cette enquête portant sur le territoire belge : - en ce qui concerne les revenus, parmi les personnes interrogées, plus de 70% des sansabri et plus de 95 % des personnes en séjour illégal vivent sous le seuil de pauvreté 13. La plupart d entre eux (60% des sans abri et 90% des illégaux) vivent même avec moins de 450 par mois, soit moins de la moitié du revenu considéré comme seuil de pauvreté ; - au niveau de l emploi, il apparaît qu un sans abri sur sept et un illégal sur cinq ont travaillé au cours du mois écoulé. Néanmoins, 50% des sans abri ayant travaillé et 93% des illégaux ayant travaillé continuent de vivre sous le seuil de pauvreté. - en matière de santé, 24% des sans abri et 37% des personnes en séjour illégal évaluent leur santé comme étant «mauvaise» à «très mauvaise». Les troubles psychiques et nerveux semblent particulièrement fréquents (troubles du sommeil, solitude, nervosité). Les bénéficiaires du droit à l intégration sociale (DIS) Le droit à l intégration sociale (DIS), en vigueur depuis 2002, concerne les personnes qui ne disposent pas de revenus suffisants et qui remplissent un certain nombre de conditions. Pour garantir ce droit, les CPAS disposent de 3 instruments : l emploi, le revenu d intégration sociale et le projet individualisé d intégration sociale ou une combinaison de ces éléments. En septembre 2010, on dénombrait en Wallonie bénéficiaires du droit à l intégration sociale. Cela représente une augmentation de 2,4% par rapport aux chiffres de septembre Notons que l augmentation la plus spectaculaire a eu lieu entre 2008 et Ainsi, si l on compare les données de septembre 2008 à celles de septembre 2009, on relève une augmentation de 9,3% en un an. Les autres régions du pays ont connu un croissance du même ordre au cours de cette période (+ 9,3% à Bruxelles et + 12% en Flandre). 11 Les personnes en situation de privation matérielle grave ont des conditions de vie limitées par un manque de ressources et sont confrontées à la privation d au moins 4 des 9 éléments suivants. Ils ne sont pas en mesure : 1) de payer un loyer ou des factures courantes, 2) de chauffer correctement leur domicile, 3) de faire face à des dépenses imprévues, 4) de consommer de la viande, du poisson ou un équivalent de protéines tous les deux jours, 5) de s offrir une semaine de vacances en dehors de leur domicile, 6) de posséder une voiture personnelle, 7) un lave linge, 8) un téléviseur couleur, 9) un téléphone. 12 Les personnes vivant dans des ménages à très faible intensité de travail sont les personnes âgées de 0 à 59 ans vivant dans des ménages dans lesquels en moyenne les adultes (âgés entre 18 et 59 ans) ont utilisé moins de 20% de leur potentiel total d emploi au cours de l année passée. Les étudiants sont exclus. A noter que ces 3 indicateurs sont issus de l enquête EU SILC. 13 Le seuil de pauvreté pris en compte dans cette enquête est celui émanant de l enquête EU SILC 2008, soit 900 par mois pour un isolé. 11

12 La part des bénéficiaires wallons sur l ensemble des bénéficiaires belges varie peu dans le temps et est de l ordre de 45% (+/ 28% de bénéficiaires flamands et +/ 27% de bénéficiaires bruxellois). Evolution du nombre de bénéficiaires du DIS, selon les régions, de 2008 à 2010 (mois de septembre) Taux de croissance annuel W % Taux de croissance annuel F % Taux de croissance annuel Bru % Taux de croissance annuel Be % Wallonie Flandre Bruxelles Belgique sept sept , , , ,0 sept , , , ,9 Source : SPP Intégration sociale Calculs propres Si l on s intéresse plus particulièrement au profil des bénéficiaires du revenu d intégration sociale (RIS), on retiendra que la Wallonie compte un grand nombre de bénéficiaires de moins de 25 ans (environ 1/3 des bénéficiaires), de femmes (6 bénéficiaires sur 10 sont des femmes) et de personnes isolées (+/ 45% des bénéficiaires) 14. Enfin, notons que les montants mensuels du revenu d intégration (RIS) se situent toujours sous le seuil de pauvreté. Ceux ci ont été indexés pour la dernière fois le 1 er septembre 2010 et s élèvent à 493,54 pour une personne cohabitante, à 740,32 pour une personne isolée et à 987,09 pour une personne avec famille à charge. 14 Ce profil des bénéficiaires du RIS repose sur les données 2009 (moyenne mensuelle des bénéficiaires) mais il reste constant au fil des ans. 12

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