Le Système Solaire GLST 202

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le Système Solaire GLST 202"

Transcription

1 Le Système Solaire GLST 202 E. Josselin Université Montpellier II E. Josselin Le Système Solaire 1/51

2 Outline 1 Généralités 2 Les planètes telluriques 3 Les planètes géantes gazeuses 4 Les petits corps 5 Formation du Système Solaire E. Josselin Le Système Solaire 2/51

3 Outline 1 Généralités 2 Les planètes telluriques 3 Les planètes géantes gazeuses 4 Les petits corps 5 Formation du Système Solaire E. Josselin Le Système Solaire 3/51

4 Généralités Définitions Définition générale Ensemble des planètes soumis à la gravitation du Soleil : 8 planètes et leurs statellites, planètes naines (gros astéroïdes, objets trans-neptuniens), comètes, poussières interplanétaires... Rayon u.a. ; masse M Plan de révolution de l orbite terrestre : écliptique. Toutes le planètes sont dans le même plan, et ont le même sens de révolution. E. Josselin Le Système Solaire 4/51

5 Généralités Définitions E. Josselin Le Système Solaire 5/51

6 Généralités Définitions Résolutions de la XXVIe Assemblée Générale de l Union Astronomique Internationale (2006) Resolution 5 Definition of a Planet in the Solar System Contemporary observations are changing our understanding of planetary systems, and it is important that our nomenclature for objects reflect our current understanding. This applies, in particular, to the designation "planets". The word "planet" originally described "wanderers" that were known only as moving lights in the sky. Recent discoveries lead us to create a new definition, which we can make using currently available scientific information. E. Josselin Le Système Solaire 6/51

7 Généralités Définitions The IAU therefore resolves that planets and other bodies, except satellites, in our Solar System be defined into three distinct categories in the following way : 1 A planet (1) is a celestial body that a. is in orbit around the Sun, b. has sufficient mass for its self-gravity to overcome rigid body forces so that it assumes a hydrostatic equilibrium (nearly round) shape, and c. has cleared the neighbourhood around its orbit. 2 A "dwarf planet" is a celestial body that a. is in orbit around the Sun, b. has sufficient mass for its self-gravity to overcome rigid body forces so that it assumes a hydrostatic equilibrium (nearly round) shape (2) c. has not cleared the neighbourhood around its orbit, and d. is not a satellite. 3 All other objects (3), except satellites, orbiting the Sun shall be referred to collectively as "Small Solar System Bodies". Footnotes Resolution 5 (1) The eight planets are : Mercury, Venus, Earth, Mars, Jupiter, Saturn, Uranus, and Neptune. (2) An IAU process will be established to assign borderline objects into either dwarf planet and other categories. (3) These currently include most o f the Solar System asteroids, most Trans- Neptunian Objects (TNOs), comets, and other small bodies. E. Josselin Le Système Solaire 7/51

8 Généralités Définitions Resolution 6 Pluto The IAU further resolves : Pluto is a "dwarf planet" by the above definition and is recognized as the prototype of a new category of Trans-Neptunian Objects (1). Footnote Resolution 6 (1) An IAU process will be established to select name for this category. E. Josselin Le Système Solaire 8/51

9 Généralités Les planètes telluriques Les planètes géantes gazeuses Les petits corps Formation du Système Solaire Généralités Définitions E. Josselin Le Système Solaire 9/51

10 Généralités Paramètres orbitaux des planètes Lois de Kepler Les orbites planétaires sont elliptiques, le Soleil est situé à un foyer. (paramètre important : excentricité, en général 1) le rayon vecteur Soleil - planète balaie des aires égales en des temps égaux. ( vitesse orbitale plus grande au périhélie qu à l aphélie ) (demi grand axe de l ellipse) 3 / (période de révolution) 2 = constante = GM /4π 2. (outil de mesure de distance... et de masse!) E. Josselin Le Système Solaire 10/51

11 Généralités Paramètres orbitaux des planètes Table : Paramètres orbitaux des planètes du Système Solaire. Nom distance moyenne Période de révolution nombre de satellites (u.a.) Mercure jours 0 Vénus jours 0 Terre jours 1 Mars an 322 jours 2 Jupiter ans 315 jours 67 Saturne ans 167 jours > 62 Uranus ans 7 jours 27 Neptune ans 280 jours 14 E. Josselin Le Système Solaire 11/51

12 Généralités Définitions E. Josselin Le Système Solaire 12/51

13 Généralités Paramètres physiques des planètes Table : Paramètres physiques des planètes du Système Solaire. Nom diamètre équatorial Masse Densité Atmosphère (km) (M ) Mercure Vénus CO 2 Terre N 2, O 2 Mars CO 2 Jupiter H, He, CH 4, NH 3 Saturne H, He, CH 4, NH 3 Uranus H, He, CH 4, NH 3 Neptune H, He, CH 4, NH 3 E. Josselin Le Système Solaire 13/51

14 Généralités Eléments de planétologie comparée paramètres-clés Masse et pesanteur : - capacité à retenir une atmosphère - évolution crustale, chaleur et différentiation interne - gradients internes de pression (magmas) - rétention des éjecta (impactisme & volcanisme) Localisation et composition chimique : - planètes telluriques, proches du Soleil : Fe, silicates, éléments radioactifs. Densité 5 - planètes géantes gazeuses, au-delà de 5 u.a. : H, He. Densité 1 Facteurs d évolution : externe (impacts, érosion) et internes (tectonique, volcanisme) E. Josselin Le Système Solaire 14/51

15 Généralités Les planètes telluriques Les planètes géantes gazeuses Les petits corps Formation du Système Solaire Généralités Eléments de planétologie comparée Facteurs d évolution Erosion : Action sur Vénus, Terre, Mars et Titan (atmosphère) : sédimentation, érosion fluviatile, tempêtes de poussières Impactisme : Ondes de choc de haute pression : déformation, excavation, éjection Taille de l impacteur : bol, cirque, bassin Tectonique induite! Impacts géants : Caloris Basin sur Mercure, failles sur Phobos Impacts aussi sur les planètes géantes gazeuses! (cf. Shoemaker-Levy 9 sur Jupiter, 1994) E. Josselin Le Système Solaire 15/51

16 Généralités Les planètes telluriques Les planètes géantes gazeuses Les petits corps Formation du Système Solaire Généralités Eléments de planétologie comparée E. Josselin Le Système Solaire 16/51

17 Généralités Eléments de planétologie comparée E. Josselin Le Système Solaire 17/51

18 Généralités Eléments de planétologie comparée E. Josselin Le Système Solaire 18/51

19 Généralités Eléments de planétologie comparée Facteurs d évolution Tectonique : Réchauffement ou refroidissement global : formation du noyau, changement de phase du manteau expansion ou contraction globale Convection dans le manteau : plaques terrestres, plaques molles et points chauds sur Vénus Forces de marée Volcanisme : - type effusif : lave très fluide, basaltique. Origine : manteau profond - laves moins fluides : accumulation en hauteur (Hawaii, Tharsis & calderas sur Mars) - stratovolcans : matériaux d origine crustale (Vésuve, Etna, Ceraunius Tholus sur Mars) 80% de la surface de Vénus est volcanique! (coronae, arachnoïdes, novae...) E. Josselin Le Système Solaire 19/51

20 Généralités Eléments de planétologie comparée E. Josselin Le Système Solaire 20/51

21 Outline 1 Généralités 2 Les planètes telluriques 3 Les planètes géantes gazeuses 4 Les petits corps 5 Formation du Système Solaire E. Josselin Le Système Solaire 21/51

22 Généralités Les planètes telluriques Les planètes géantes gazeuses Les petits corps Formation du Système Solaire Les planètes telluriques Mercure E. Josselin Le Système Solaire 22/51

23 Les planètes telluriques Mercure Mercure Proximité du Soleil - quasi-synchronisation (3 jours 2 ans) - Température élevée (face au Soleil) - Atmosphère transitoire et ténue, issue du vent solaire - Exploration difficile! (1974 : Mariner 10 ; Messenger : 2011 ; BepiColombo : > 2015) Relief : surface similaire à la lune (forte cratérisation) sommet le + haut : 4600m ; fosse la + profonde : 2500m densité = 5,43 g cm 3 cratères plus petits que sur la Lune (3,34 g cm 3 ) Noyau riche en Fer fort champ magnétique E. Josselin Le Système Solaire 23/51

24 Généralités Les planètes telluriques Les planètes géantes gazeuses Les petits corps Formation du Système Solaire Les planètes telluriques Vénus E. Josselin Le Système Solaire 24/51

25 Les planètes telluriques Vénus Vénus atmosphère épaisse et dynamique (nuages) : P(rotation des nuages) = 4 jours ; P(sol) = 90 atm ; T(sol) = 480 C roches basaltiques (volcans) Sommet le + haut : m ; fosse la + profonde : 2000 m Volcanisme toujours actif? Variations de la teneur atmosphérique en dioxyde de soufre... (Venus Express, 2012) E. Josselin Le Système Solaire 25/51

26 Les planètes telluriques Mars E. Josselin Le Système Solaire 26/51

27 Les planètes telluriques Mars Mars Structure interne : - noyau ferreux (R = 1300 à 2000 km) - manteau convectif de silicates (1100 à 1800 km) - croûte de basalte (40 à 50 km), trois fois plus épaisse que la croûte terrestre (bloquant toute activité tectonique) Sommet le + haut : 27 km ; Fosse la + profonde : 6 km Dichotomie Nord-Sud : - Terrains du sud hauts et fortement cratérisés ; 2 bassins d impact majeurs : Argyre et Hellas - Terrains du nord peu cratérisés, faibles altitudes. Dômes : soulèvements de la croûte (volcans). Olympus Mons : le plus haut volcan du Système Solaire! canyon de Valles Marineris : long de 4500 km, profondeur jusqu à 6 km E. Josselin Le Système Solaire 27/51

28 Les planètes telluriques Mars E. Josselin Le Système Solaire 28/51

29 Les planètes telluriques Mars Mars Importantes variations chaotiques de son obliquité (Terre : stabilisation par la Lune) P(rotation) = 24h 37min - T(sol) -123 à 37 C Calottes polaires : glaces de H 2 O et CO 2 2 satellites : Phobos & Deimos, riches en glaces... asté roïdes capturés! Eau liquide? Spectromètre à neutrons (Mars Odyssey 2002) : vastes quantités de glace dans le sous-sol de Mars (à 1 m) pergélisol / permafrost E. Josselin Le Système Solaire 29/51

30 Les planètes telluriques Mars fine couche de givre de quelques mm sur Utopia Planitia (zone d atterrissage de Viking 2, mai 1979) E. Josselin Le Système Solaire 30/51

31 Généralités Les planètes telluriques Les planètes géantes gazeuses Les petits corps Formation du Système Solaire Les planètes telluriques Mars E. Josselin Le Système Solaire 31/51

32 Outline 1 Généralités 2 Les planètes telluriques 3 Les planètes géantes gazeuses 4 Les petits corps 5 Formation du Système Solaire E. Josselin Le Système Solaire 32/51

33 Les planètes géantes gazeuses Introduction E. Josselin Le Système Solaire 33/51

34 Les planètes géantes gazeuses Jupiter E. Josselin Le Système Solaire 34/51

35 Les planètes géantes gazeuses Jupiter Jupiter Composition solaire ( 90% H), masse (beaucoup) trop faible pour une étoile... Molécules complexes (CH 4, NH 3...) couleurs des nuages Ouragans violents. Grande tache rouge : anticyclone de km km Structure interne : - Coeur : roches + glaces. 0.2 R J, K - manteau : H métallique R J, K - atmosphère : H 2, He. Surface : 170 K Des anneaux! E. Josselin Le Système Solaire 35/51

36 Les planètes géantes gazeuses Jupiter Satellites galiléens Io : volcanisme induit par effet de marée (éjection de SO 2 ) Europe : banquise de glace en évolution ; fluide en sous-sol? Callisto : atmosphère très ténue. océans souterrains? Ganymède : le plus gros satellite naturel du Système Solaire. E. Josselin Le Système Solaire 36/51

37 Généralités Les planètes telluriques Les planètes géantes gazeuses Les petits corps Formation du Système Solaire Les planètes géantes gazeuses Saturne E. Josselin Le Système Solaire 37/51

38 Les planètes géantes gazeuses Saturne Saturne La seule planète solaire moins dense que l eau! Anneaux : Diamètre = km. Fragmentés (divisions). Répartition irrégulière des particules, influence du champ magnétique... et des satellites. Lune de Keeler E. Josselin Le Système Solaire 38/51

39 Généralités Les planètes telluriques Les planètes géantes gazeuses Les petits corps Formation du Système Solaire Les planètes géantes gazeuses Saturne E. Josselin Le Système Solaire 39/51

40 Les planètes géantes gazeuses Saturne Titan Le plus gros satellite de Saturne : R = 2575 km, densité = 1.91 Atmosphère (découverte en 1908) : T(sol) = 92 K, P(sol) = 1.5 atm Azote + 2-6% de méthane + molécules organiques complexes (photochimie) Le méthane est fragile réservoir (sub-)surface? Activité atmosphérique : nuages, super rotation : vents dirigés vers l est, jusqu à 34 m/s! Structures linéaires : canaux fluviaux et/ou structures tectoniques Cratères ( km) E. Josselin Le Système Solaire 40/51

41 Les planètes géantes gazeuses Uranus et Neptune Prototypes de planètes océans... Triton, satellite de Neptune : observation de geysers. E. Josselin Le Système Solaire 41/51

42 Outline 1 Généralités 2 Les planètes telluriques 3 Les planètes géantes gazeuses 4 Les petits corps 5 Formation du Système Solaire E. Josselin Le Système Solaire 42/51

43 Les petits corps Astéroïdes "Potentially Hazardous Asteroids" (géocroiseurs) : 1457 connus E. Josselin Le Système Solaire 43/51

44 Les petits corps Objets de Kuiper (trans-neptuniens) Pluton rayon = 1200 km, densité = 1.1 semblable aux lunes des planètes géantes inclinaison de l orbite 17 surface : méthane gelé E. Josselin Le Système Solaire 44/51

45 Les petits corps Les comètes Comètes Origines principales : - ceinture de Kuiper (courtes P) - nuage de Oort (longues P) boule de "neige sale" (Whipple, 1950) Composition : H 2 O, CO, CO 2, méthanol, molécules complexes, poussières orbites très elliptiques sublimation au périhélie Rôle dans la formation des océans terrestres? E. Josselin Le Système Solaire 45/51

46 Les petits corps Les comètes E. Josselin Le Système Solaire 46/51

47 Généralités Les planètes telluriques Les planètes géantes gazeuses Les petits corps Formation du Système Solaire Les petits corps Les comètes Mission Rosetta : module Philae (comète 67P/Churyumov-Gerasimenko) E. Josselin Le Système Solaire 47/51

48 Les petits corps Météorites Météorites Chondrites carbonées : matériau primitif du Système Solaire (non altéré, comme sur Terre) étude chimique, datation (radioactive) Autres types : ferreux (Fe-Ni), rocheux (silicates) Impacts terrestres : Chicxulub (extinction K-T), Tunguska Spécimens rares : roches lunaires et martiennes (ALH ) E. Josselin Le Système Solaire 48/51

49 Outline 1 Généralités 2 Les planètes telluriques 3 Les planètes géantes gazeuses 4 Les petits corps 5 Formation du Système Solaire E. Josselin Le Système Solaire 49/51

50 Formation du Système Solaire Modèle hypothèse nébulaire E. Kant (1755), P.-S. Laplace (1796) Contraction d un nuage de gaz moléculaire (H2, CO 2, H 2 O) froid ( 10 K), sous l effet de sa propre gravitation. Conservation du moment cinétique + frottements formation d un disque en rotation, forte concentration au centre (le proto Soleil). Accrétion du disque vitesse de rotation jusqu à individualisation de plusieurs anneaux de matière (force centrifuge) formation des planètes. Hypothèse des protoplanètes : Condensation du gaz sur la poussière (SiO + Mg, Si, S, Fe) enveloppes de glace Régions internes (plus denses) : effondrement rapide le proto Soleil se forme avant les planètes. Régions externes : évolution lente, formation d un disque mince de particules glacées et d un disque plus épais d H et He. E. Josselin Le Système Solaire 50/51

51 Formation du Système Solaire Modèle E. Josselin Le Système Solaire 51/51

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008 GMPI*EZVI0EFSVEXSMVIH%WXVSTL]WMUYIHI&SVHIEY\ 1. Introduction à Celestia Celestia 1.1 Généralités 1.2 Ecran d Ouverture 2. Commandes Principales du Menu 3. Exemples d Applications 3.1 Effet de l atmosphère

Plus en détail

Seconde Sciences Physiques et Chimiques Activité 1.3 1 ère Partie : L Univers Chapitre 1 Correction. Où sommes-nous?

Seconde Sciences Physiques et Chimiques Activité 1.3 1 ère Partie : L Univers Chapitre 1 Correction. Où sommes-nous? Où sommes-nous? Savoir où nous sommes dans l Univers est une question fondamentale à laquelle les scientifiques de toutes les époques ont apporté des réponses, grâce aux moyens qui étaient les leurs. Pour

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - 70 Chapitre 8 : Champ de gravitation - Satellites I. Loi de gravitation universelle : (

Plus en détail

Premier exercice (7 points) Énergie mécanique

Premier exercice (7 points) Énergie mécanique وزارة التربية والتعليم العالي دورة العام 2008 االكمالية االستثنائية Cette épreuve est formée de trois exercices répartis sur deux pages numérotées et 2 L'usage d'une calculatrice non programmable est autorisé

Plus en détail

LE SYSTÈME SOLAIRE EN ACTIVITÉ : UNE MALLETTE PÉDAGOGIQUE POUR LA PRIMAIRE ET LE COLLÈGE

LE SYSTÈME SOLAIRE EN ACTIVITÉ : UNE MALLETTE PÉDAGOGIQUE POUR LA PRIMAIRE ET LE COLLÈGE 1 2 LE SYSTÈME SOLAIRE EN ACTIVITÉ : UNE MALLETTE PÉDAGOGIQUE POUR LA PRIMAIRE ET LE COLLÈGE auteurs du livret et création de la mallette pédagogique : Caroline Barban Pacôme Delva Alain Doressoudiram

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE)

FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE) FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE) Pierre Chastenay astronome Planétarium de Montréal Source : nia.ecsu.edu/onr/ocean/teampages/rs/daynight.jpg

Plus en détail

Étude et modélisation des étoiles

Étude et modélisation des étoiles Étude et modélisation des étoiles Étoile Pistol Betelgeuse Sirius A & B Pourquoi s intéresser aux étoiles? Conditions physiques très exotiques! très différentes de celles rencontrées naturellement sur

Plus en détail

TOUT CE QUE VOUS AVEZ VOULU SAVOIR SUR MERCURE

TOUT CE QUE VOUS AVEZ VOULU SAVOIR SUR MERCURE TOUT CE QUE VOUS AVEZ VOULU SAVOIR SUR MERCURE Par Jean-Pierre MARTIN jpm.astro astro@wanadoo.fr ASSOCIATION D ASTRONOMIE VÉGA PLAISIR 78370 Les animations ne sont visibles que sous Power Point NASA 1

Plus en détail

Panorama de l astronomie

Panorama de l astronomie Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement

Plus en détail

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Modèle de Climat de Titan

Modèle de Climat de Titan Planétologie - GSMA - Université de Reims Champagne-Ardenne Modèle de Climat de Titan Le contexte général : Titan, le plus gros satellite de Saturne, possède une atmosphère dense de 1.4 bar essentiellement

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

Lumière zodiacale et nuage zodiacal

Lumière zodiacale et nuage zodiacal Lumière zodiacale et nuage zodiacal La Silla, Chile, sept. 2009 ESO Y. Beletsky, / Y. Beletsky ESO A.-Chantal Levasseur-Regourd UPMC (Univ. P. & M. Curie) / LATMOS-CNRS aclr@latmos.ipsl.fr Lumière zodiacale

Plus en détail

- Le LPC2E et les Bases de Données Spatiales - Valorisation des bases de données ondes

- Le LPC2E et les Bases de Données Spatiales - Valorisation des bases de données ondes - Le LPC2E et les Bases de Données Spatiales - Valorisation des bases de données ondes Equipe Plasmas Spatiaux du LPC2E Plan de la présentation Le LPC2E et les BdD spatiales Les projets spatiaux auxquels

Plus en détail

Activité 34 Du bateau à la fusée

Activité 34 Du bateau à la fusée Activité 34 Du bateau à la fusée Chronologie de la conquête spatiale 1957 4 octobre : premier satellite artificiel Spoutnik lancé par l'union Soviétique. 3 novembre : Spoutnik 2 (URSS) emporte dans l'espace

Plus en détail

Que savons-nous de notre planète?

Que savons-nous de notre planète? Que savons-nous de notre planète? par Jacques Deferne et Nora Engel Née en même temps que le Soleil de la contraction d'un immense nuage d'hydrogène, d'hélium et de poussière, la Terre est la seule planète

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

FORMATION ET FONCTIONNEMENT D'UNE ETOILE

FORMATION ET FONCTIONNEMENT D'UNE ETOILE Comment une étoile évolue-t-elle? Comment observe-t-on l'évolution des étoiles? Quelques chiffres (âges approximatifs) : Soleil : 5 milliards d'années Les Pléiades : environ 100 millions d'années FORMATION

Plus en détail

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Panorama de l astronomie 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gilles Theureau, Grégory Desvignes, Lab Phys. & Chimie de l Environement, Orléans Ludwig.klein@obspm.fr,

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

Vie et mort des étoiles. Céline Reylé Observatoire de Besançon

Vie et mort des étoiles. Céline Reylé Observatoire de Besançon Vie et mort des étoiles Céline Reylé Observatoire de Besançon Qu est-ce qu une étoile? Sphère de gaz hydrogène (¾) hélium (¼) pèse sur le centre qui est alors chauffé E. Beaudoin Sphère de gaz hydrogène

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

La Mesure du Temps. et Temps Solaire Moyen H m.

La Mesure du Temps. et Temps Solaire Moyen H m. La Mesure du Temps Unité de temps du Système International. C est la seconde, de symbole s. Sa définition actuelle a été établie en 1967 par la 13 ème Conférence des Poids et Mesures : la seconde est la

Plus en détail

Baccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008

Baccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008 Baccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats f est une fonction définie sur ] 2 ; + [ par : 4 points f (x)=3+ 1 x+ 2. On note f sa fonction dérivée et (C ) la représentation

Plus en détail

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières Physique Générale SYSTEME DE PARTICULES DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) TRAN Minh Tâm Table des matières Applications de la loi de Newton pour la rotation 93 Le gyroscope........................ 93 L orbite

Plus en détail

COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas. Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre?

COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas. Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre? COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre? Terminale S1 Lycée Elie Cartan Olympiades de Physiques 2003-2004

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. Volume 9

TABLE DES MATIÈRES. Volume 9 Sciences et mécanique Guide d apprentissage Évaluations Corrigé des exercices Corrigés des évaluations Sciences Et Mécanique TABLE DES MATIÈRES Volume 9 Volume 9 : Sciences et mécanique Guide d apprentissage

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France Olivier Laguitton Saint Etienne, le 18 février 2013 Contenu de la présentation Le contexte du développement durable Passage en revue de la législation

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. Durant la vie de l

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

MELTING POTES, LA SECTION INTERNATIONALE DU BELLASSO (Association étudiante de lʼensaparis-belleville) PRESENTE :

MELTING POTES, LA SECTION INTERNATIONALE DU BELLASSO (Association étudiante de lʼensaparis-belleville) PRESENTE : MELTING POTES, LA SECTION INTERNATIONALE DU BELLASSO (Association étudiante de lʼensaparis-belleville) PRESENTE : Housing system est un service gratuit, qui vous propose de vous mettre en relation avec

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

La révolution des satellites de Jupiter

La révolution des satellites de Jupiter La révolution des satellites de Jupiter Guide de l'élève Manuel d'accompagnement du logiciel Exercice d'astronomie Version 2 Département de Physique Gettysburg College Gettysburg, PA 17325 Email : clea@gettysburg.edu

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

Chapitre 15 - Champs et forces

Chapitre 15 - Champs et forces Choix pédagogiques Chapitre 15 - Champs et forces Manuel pages 252 à 273 Après avoir étudié les interactions entre deux corps en s appuyant sur les lois de Coulomb et de Newton, c est un nouveau cadre

Plus en détail

a. La masse de Jeans b. Le support des nuages moléculaires -Séquence Principale (PMS)

a. La masse de Jeans b. Le support des nuages moléculaires -Séquence Principale (PMS) VI. L évolution stellaire (un aperçu) 1. Les polytropes 2. L initialisation de la formation stellaire a. La masse de Jeans b. Le support des nuages moléculaires 3. La contraction pré-s -Séquence Principale

Plus en détail

Exo-planètes, étoiles et galaxies : progrès de l'observation

Exo-planètes, étoiles et galaxies : progrès de l'observation Collège de France Chaire d Astrophysique Observationnelle Exo-planètes, étoiles et galaxies : progrès de l'observation Cous à Paris les mardis de Janvier et Mars cours à Marseille le 20 Février, à Nice

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante :

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante : Extraits du Rapport accepté par le Groupe de travail I du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat mais non approuvé dans les détails Questions fréquentes Citations des présentes

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

Gaz moléculaire et formation stellaire dans les galaxies proches : maintenant et à l'époque ALMA Jonathan Braine

Gaz moléculaire et formation stellaire dans les galaxies proches : maintenant et à l'époque ALMA Jonathan Braine Gaz moléculaire et formation stellaire dans les galaxies proches : maintenant et à l'époque ALMA Jonathan Braine Laboratoire d'astrophysique de Bordeaux Scénario de base Le gaz moléculaire se forme par

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

livret-guide des séances année scolaire 2007-2008

livret-guide des séances année scolaire 2007-2008 Le Planétarium Peiresc est une réalisation de l association des Amis du Planétarium Numéro spécial rentrée 2007 d Aix en Provence, avec le soutien de : Ville d Aix-en en-provence Conseil Général des Bouches

Plus en détail

Comment observer le ciel avec le Galiléoscope

Comment observer le ciel avec le Galiléoscope Comment observer le ciel avec le Galiléoscope Stephen M. Pompea and Robert T. Sparks National Optical Astronomy Observatory Tucson, Arizona USA Version 1.1 Adaptation française : Yveline Lebreton 1, 2,

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

L E BILAN DES ACTIVITÉS

L E BILAN DES ACTIVITÉS L E BILAN DES ACTIVITÉS Activité 1 Des volcans en éruption Mots-clés Il existe deux types d éruptions volcaniques : les éruptions explosives, caractérisées par des explosions plus ou moins importantes,

Plus en détail

Travaux Pratiques. Sondage Radar de Vénus

Travaux Pratiques. Sondage Radar de Vénus Travaux Pratiques Sondage Radar de Vénus Introduction Vénus est la deuxième planète en partant du Soleil. Elle se trouve entre Mercure et la Terre. Vénus est une planète tellurique tout comme la Terre.

Plus en détail

1 an Ce document appartient à

1 an Ce document appartient à Et si l univers avait un an? 1 an Ce document appartient à Tu es prêt(e) pour un grand voyage intergalactique? Je t emmène, aux confins du cosmos, assister à la naissance de l Univers et de la vie.tu savais,

Plus en détail

PMI-MASTER Smart. PMI portatif. Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable

PMI-MASTER Smart. PMI portatif. Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable PMI portatif PMIP Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable ORTABI Trois possibilités de transport...... pour répondre à vos besoins Portabilité et commodité Grâce à

Plus en détail

Le No.1 de l économie d énergie pour patinoires.

Le No.1 de l économie d énergie pour patinoires. Le No.1 de l économie d énergie pour patinoires. Partner of REALice system Economie d énergie et une meilleure qualité de glace La 2ème génération améliorée du système REALice bien connu, est livré en

Plus en détail

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités Google Earth est un logiciel, permettant une visualisation de la Terre (et d autres astres!) avec un assemblage de photographies aériennes

Plus en détail

Canadian Ice Service Ice profile cards. Service canadien des glaces Cartes des types de glace. Photo: John De Visser/ Masterfile

Canadian Ice Service Ice profile cards. Service canadien des glaces Cartes des types de glace. Photo: John De Visser/ Masterfile 6 Canadian Ice Service Ice profile cards Service canadien des glaces Cartes des types de glace Photo: John De Visser/ Masterfile River ice This type of freshwater ice is formed over northern rivers. Its

Plus en détail

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est?

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? Dossier pédagogique 3 Langues, géographie, sciences, histoire Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? plus de 100 ans de recherches scientifiques Changement climatique, Effet de serre, gaz à

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Phénomènes dangereux et modélisation des effets Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Javier Diaz et Kevin Lingrand M. Jalenques 2nde B SVT

Javier Diaz et Kevin Lingrand M. Jalenques 2nde B SVT Depuis longtemps, très longtemps, l Humanité s est toujours demandé si elle était seule dans tout l Univers, c est ainsi que dès le début de l Histoire de l Homme, les Humains contemplaient le ciel, les

Plus en détail

SYSTÈME DE GAINES À SPIRALE ET RACCORDS TOURNANTS

SYSTÈME DE GAINES À SPIRALE ET RACCORDS TOURNANTS SYSTÈME DE GAINES À SPIRALE ET RACCORDS TOURNANTS SPIRAL PVC CONDUIT SYSTEMS AND REVOLVING FITTINGS Gaines a Spirale Matufless...page 190 Matufless spiral PVC conduit Raccords Tournants Matufless...page

Plus en détail

L. Obert, T. Lascar, A. Adam

L. Obert, T. Lascar, A. Adam Améliorer la consolidation des tubérosités grâce au système OMS (Offset Modular System) et l autogreffe Improving tuberosity consolidation using the OMS system (Offset Modular System) L. Obert, T. Lascar,

Plus en détail

nucléaire 11 > L astrophysique w Science des étoiles et du cosmos

nucléaire 11 > L astrophysique w Science des étoiles et du cosmos LA COLLECTION w 1 w L atome 2 w La radioactivité 3 w L homme et les rayonnements 4 w L énergie 5 w L énergie nucléaire : fusion et fission 6 w Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 w Le cycle du

Plus en détail

Once the installation is complete, you can delete the temporary Zip files..

Once the installation is complete, you can delete the temporary Zip files.. Sommaire Installation... 2 After the download... 2 From a CD... 2 Access codes... 2 DirectX Compatibility... 2 Using the program... 2 Structure... 4 Lier une structure à une autre... 4 Personnaliser une

Plus en détail

Le nouveau programme en quelques mots :

Le nouveau programme en quelques mots : Le nouveau programme en quelques mots : Généralités Le programme est constituéde trois thèmes qui doivent tous être traités. L ordre de traitement des trois thèmes est libre, tout en respectant une introduction

Plus en détail

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure IR Temp 210 Thermomètre infrarouge Contenu 1. Spécifications...26 2. Touches et affichages...28 3. Utilisation...30 4. Entretien...31 5. Elimination des piles et de l appareil...31 6. Tableau de facteur

Plus en détail

Généralités. Front froid

Généralités. Front froid Apprendre : Les masses d'air, les fronts Tester : Les dictons Pratiquer : Prévoir le temps Prévoir : Les dictons mois par mois Généralités Deux masses d'air de température différente qui se rencontrent,

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Les calottes polaires Isostasie Champ de température

Les calottes polaires Isostasie Champ de température 1 M2R STUE / Cours «Neige et Glace» Les calottes polaires Isostasie Champ de température F. Parrenin Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'environnement Grenoble 2 L'isostasie sous-glaciaire Rigidité

Plus en détail

NUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES

NUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES NUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES P. Sogorb I. INTRODUCTION Les milliards d étoiles qui forment les galaxies, baignent dans un milieu interstellaire qui représente, dans le cas de notre Galaxie, 10

Plus en détail

Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques

Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques Yannis Zouganelis 1 & M. Maksimovic 1, N. Meyer-Vernet 1, S. Landi 2, F. Pantellini 1, K. Issautier 1, H. Lamy 3 (1) LESIA - Observatoire de

Plus en détail

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Philippe de DONATO Université de Lorraine/CNRS Co-auteurs: C. PRINET, B. GARCIA, H. LUCAS, Z. POKRYSZKA, S. LAFORTUNE, P. FLAMANT, F. GIBERT, D. EDOUART,

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011

Bilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011 Bilan des émissions de gaz à effet de serre 21-211 Méthode Bilan Carbone - Rapport final - février 212 II. DESCRIPTION DE LA PERSONNE MORALE Page 6 Sommaire I. CONTEXTE III. ANNÉE DE REPORTING ET ANNÉE

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

Panorama des bonnes pratiques de reporting «corruption»

Panorama des bonnes pratiques de reporting «corruption» Panorama des bonnes pratiques de reporting «corruption» L inventaire ci-après, présente des bonnes pratiques des entreprises du CAC40 ainsi que des bonnes pratiques étrangères et, est organisé dans l ordre

Plus en détail

L'atmosphère est subdivisée en plusieurs couches qui ont pour nom troposphère, stratosphère, mésosphère et thermosphère.

L'atmosphère est subdivisée en plusieurs couches qui ont pour nom troposphère, stratosphère, mésosphère et thermosphère. L'ATMOSPHERE N 1 Def : enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres Répartition verticale : Le gaz se raréfie avec l'altitude. 99% de la masse totale de l'atmosphère se

Plus en détail

METEO n 1. !"#$%$&$'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( (

METEO n 1. !#$%$&$'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( ( n 1 "#%&'()*+,+ L atmosphère "#%&'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( ( *"+,-&&'%(./-&0,1/() Le gaz se raréfie avec l'altitude. 99% de la masse totale

Plus en détail

Natixis Asset Management Response to the European Commission Green Paper on shadow banking

Natixis Asset Management Response to the European Commission Green Paper on shadow banking European Commission DG MARKT Unit 02 Rue de Spa, 2 1049 Brussels Belgium markt-consultation-shadow-banking@ec.europa.eu 14 th June 2012 Natixis Asset Management Response to the European Commission Green

Plus en détail