Bourg de Serris et centre urbain du Val d Europe

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Angèline Leduc
il y a 7 ans
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1 Parcours découverte de Marne-la-Vallée Bourg de Serris et centre urbain du Val d Europe

2 Descriptif du parcours Bienvenue dans le centre urbain du Val d Europe! Le parcours que vous vous apprêtez à emprunter permet tour à tour de découvrir les quartiers historiques et récemment construits, ainsi que les paysages qui les entourent. Une attention particulière est portée aux espaces publics et naturels, ainsi qu aux futures continuités paysagères qui doivent les relier à terme. Ce parcours fait environ 6,9 km, soit à peu près 1h50 de marche à un bon rythme. Au long du trajet, des informations vous seront dispensées sur des panneaux, pour comprendre le territoire que vous traversez et en apprécier les transformations. Points d arrêt avec panneau d information 1 Le paysage autour du centre urbain et du bourg de Serris 2 L histoire du bourg de Serris 3 L eau et le paysage 4 L architecture du centre urbain du Val d Europe Départ / Arrivée Gare RER A Serris-Montévrain / Val d Europe Trajet Prenez la sortie de la gare côté «Place d Ariane» Suivre le Cours du Danube en direction du lycée Emilie du Châtelet Tournez à droite sur le Cours du Rhin jusqu au bassin n 5, le long du cours de l Elbe Revenez vers la Place de l Hôtel de Ville Longez le Cours du Tage puis rejoignez la rue Emile Cloud Après le collège, empruntez la coulée verte Revenez par la rue du Marmouset vers le Parc des Commons Traversez le bourg et rejoignez la route de Meaux Empruntez la coulée verte à partir de la rue du mail Continuez tout droit jusqu à l Etang et rejoignez La Méridienne (boulevard circulaire) Tournez sur le Cours du Danube pour revenir vers la gare RER Page 2

3 Carte du parcours Page 3

4 2 L histoire du bourg de Serris 1 Le paysage autour du centre urbain et du bourg de Serris En observant le plateau, on distingue de légères ondulations qui correspondent à l amorce de petites vallées, aussi appelées talwegs par les géographes. Chacune d entre elles est parcourue par un ruisseau, le ru, qui se jette dans les affluents de la Marne. Ces reliefs sont le plus souvent marqués par des boisements. L aménagement de ce site qui a permis la création du centre urbain du Val d Europe, a progressivement transformé le plateau. Aujourd hui, une attention particulière est portée sur le maintien des espaces naturels et la création de continuités vertes et paysagères permettant de les relier. La trame verte ainsi constituée à l échelle du Val d Europe, et plus largement du territoire de Marne-la- Vallée, a vocation à former de véritables corridors écologiques favorisant le développement de la biodiversité. Le chemin que vous empruntez actuellement constitue un de ces éléments de continuités. Le bourg de Serris est un site qui daterait de la période paléolithique et qui aurait connu plusieurs occupations successives. On a, ainsi, retrouvé une nécropole, des restes de bâtiments et des fossés de drainage de l époque galloromaine. Des fouilles archéologiques récentes ont permis de découvrir la naissance d un village du VII ème siècle durant la période mérovingienne. Il semblerait que le village de Serris, aussi appelé Saria, était situé en lisière de la forêt de Ferrières au XII ème siècle. Plusieurs campagnes de défrichement ont alors permis de dégager des terres permettant les cultures. Les populations de bûcherons laissèrent la place aux agriculteurs qui valorisèrent l endroit. La seconde moitié du XX ème siècle a vu les transformations les plus importantes pour la commune de Serris. De 150 habitants en 1946, la commune atteint 899 habitants en 1990, et habitants en Le véritable bouleversement s opère au début des années 2000 suite à l implantation de Disneyland Paris sur le Val d Europe et la construction des premiers projets immobiliers. Aujourd hui, Serris fait partie des cinq communes du Val d Europe qui compte actuellement près de habitants pour emplois, logements et un centre commercial régional. En 2012, le Val d Europe a été jugé comme étant l agglomération la plus dynamique de France par l Association des Communes de France. Page 4

5 3 L eau et le paysage Marne-la-Vallée a, depuis sa création, intégré le traitement des eaux pluviales dans son aménagement. Des bassins ont été créés afin d éviter les risques d inondations, sans pour autant altérer les différents cours d eau. Ainsi, on observe de très nombreux bassins le long des cours d eau qui permettent de récupérer les eaux de pluie et de compenser, en toute sécurité, l imperméabilisation des sols liée à la construction des routes, des logements, des écoles... La trame bleue formée par ces bassins successifs est valorisée par des aménagements paysagers de grande qualité. Chaque bassin fait l objet d un projet paysager permettant d apprécier la forme des berges, les cheminements piétons aménagés ainsi que les plantations. Le saviez-vous? La zone la plus riche sur le plan écologique d un bassin est la berge. Dans la conception des nouveaux bassins, les paysagistes tentent de rendre les berges très douces pour augmenter leur valeur écologique. 4 L architecture du centre urbain du Val d Europe Imaginé depuis les années 60, le centre urbain du Val d Europe ne s est concrétisé qu à partir de la fin des années 90. Créé à partir d un partenariat publicprivé sans précédent entre la société Euro Disney et l ensemble des parties publiques, il est fondé sur des choix urbanistiques de style néo-haussmannien, fait de larges avenues aux façades régulières, généralement bordées d arbres. Cette architecture maîtrisée avec un référent parisien est basée sur une conception plus classique de la ville autour de lieux de vie, rues commerçantes et places, qui participent pleinement à la qualité des espaces publics et des ambiances urbaines. Dans l ensemble du centre urbain, des références architecturales cohérentes, imposées aux immeubles privés, créent une architecture urbaine homogène. Les équipements publics bénéficient, quant à eux, d une plus grande liberté permettant de valoriser une écriture architecturale propre. Iconothèque Epamarne/Epafrance - Photographes : Eric Morency, Jean-Paul Houdry, Emile Luider Page 6

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