Quelle place pour l aidant proche à l hôpital? Bénédicte HAMOIR et l équipe de gériatrie de liaison CHU DINANT-GODINNE.

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1 Quelle place pour l aidant proche à l hôpital? Bénédicte HAMOIR et l équipe de gériatrie de liaison CHU DINANT-GODINNE.

2 Le travail de liaison, nos missions Détection des patients à risque de déclin fonctionnel. Avis multidisciplinaire complet (patients hospitalisés en dehors du service G). Participation à l établissement d un plan de soins. Suivi hebdomadaire des patients âgés fragiles. AIDANT Aidant proche PATIENT contact relation SOIGNANT échange interaction équipe de liaison 2

3 Cet aidant qui est- il? Un conjoint, un enfant, un voisin, un ami, Une personne qui a un lien significatif, particulier avec le patient qui est une personne de référence pour le patient. Cet aidant peut être aussi parfois : âgé malade «chargé» d émotions «positives» ou «négatives» ( hospitalisation = situation extrême) FRAGILE épuisé. 3

4 Aidants avec des niveaux différents d implication dans l aide apportée à leur proche (histoire de vie, histoire familiale, différences culturelles ) Détermination de l aidant : Personne qui s occupe le plus régulièrement du patient Personne désignéepar le patient comme la personne de référence. Détermination de l interlocuteur privilégié ou des interlocuteurs privilégiés. 4

5 Aidant pour quel patient? Patient souffrant de pathologies diverses ( polypathologie profil gériatrique). Patient souffrant d une atteinte cognitive. Patient souffrant d une dépendance fonctionnelle importante. Patient en fin de vie. 5

6 Cas clinique Mr D. arrive aux urgences accompagné de son épouse. Mr présente une AEG, il a fait plusieurs chutes ces dernières semaines. Il tient des propos incohérents lors de l entretien. Son épousenous explique que sonmarivamoins bien depuis 15 jours, que son équilibre est très instable, que les nuits sont agitées. On apprend également que les troubles de mémoire ne sont pas si nouveaux Le couple ne bénéficie pas d encadrement extérieur. Il y a 15 jours, Mr D. était encore relativement autonome pour les AVJ et il bénéficiait de l aide de son épouse pour une partie des AVJI. La situation est devenue ingérable 6

7 Place de l aidant dès l admission aux urgences Informateur Souvent capable d apprécier la sévérité du mauvais état de santé du patient => importance dans la recherche diagnostique. Soutien au patient compagnie apaisante. Implication, concertation dans l établissement éventuel de l échelle thérapeutique (état critique à l admission). 7

8 Suite cas clinique Le premier diagnostic posé aux urgences chez Mr. D est une insuffisance rénale et un AVC semi-récent. Le patient est maintenant hospitalisé dans une unité de soins. L épouse de Mr D. semble dans un premier temps soulagée que son mari soit pris en charge. Cependant, elle a du mal à le laisser seul à l hôpital et décidedelogeràlamaisond accueil. L épouse est alors pleine d interrogations : que va t-on lui trouver? Va-t-il guérir? Pourra-t-il rentrer à la maison? Retrouvera-t-il son degré d autonomie antérieur? 8

9 Place de l aidant en cours d hospitalisation Maintien du lien social : importance dans l objectif de bien-être pour permettre de conserver la santé physique, psychique et/ou cognitive. Entretien des liens familiaux, bien que la relation et la communication peuvent être perturbées par la maladie, la fatigue, l anxiété, le sentiment d impuissance, l incertitude par rapport à l avenir. Difficultés de«lâcher» prise. Moment de répit «sentiments partagés» 9

10 Soutien, stimulateur, accompagnateur tout au long de l hospitalisation. Soutienàlapriseenchargeinstauréeàl hôpital(mesuresnon pharmacologiques) Exemple : chez le patient confus, la présence de proches diminue l agitation et les troubles comportementaux (visite/nuit à côté du patient). Rôle de relai: participation à l éducation thérapeutique Exemple: nécessité d utilisation d un rollator à la marche afin de minimiser le risquedechute. demande une communication entre les proches et l équipe soignante relation de confiance. 10

11 Consultation dans l élaboration de l échelle thérapeutique ou de la révision du niveau de soins. (patient ne pouvant s exprimer atteinte cognitive sévère). Implication dans l élaboration du projet de soins, du projet de sortie «Partenaire» REUNION Contribue à l efficacité des soins. DE FAMILLE Indispensable afin de s assurer de l observance des mesures à mettre en place, du traitement à poursuivre, de la continuité des soins. 11

12 Et nous soignant face à cet aidant? Rôle d accueil et d écoute: «se poser» Tenir compte des circonstances extrêmes => charge émotionnelle. Détection de leur souffrance et de l état d épuisement:«valider» Détection dès les urgences par le Sega. Informer selon ses compétences afin de rassurer. Faire circuler les informations. 12

13 Mais. Ne pas juger(! préjugés) Ne pas imposer Mais Leur laisser une place c.-à-d. LEUR PLACE «celle qu ils ont envie de prendre» *1 EQUILIBRE A TROUVER Impact sur la santé de l aidant.. * 1 Cristina BAIANA ; «la place des proches en milieu hospitalier». 13

14 Relation en triadepas évident car il y a une personne vulnérable = le patient Déséquilibre de la relation Chacun doit trouver sa place Travail en équipe, réflexion au sein des services, de l institution. Dépend de la vision que l on a du proche : Fait-il partie du système de soins? Place encore parfois sous- estimée mais reconnue. A construire par la communication et l éducation. 14

15 Adaptations institutionnelles permettant de laisser «place» à l aidant: Adaptations structurelles: Lit d accompagnant Maison d accueil Isolement médical du patient en fin de vie permettant aux proches une présence continue auprès du patient Souplesse dans les heures de visites Participation à certains soins (alimentation, ) Soutien apporté au patient ainsi qu à ses proches par l équipe des bénévoles. 15

16 CONCLUSION L aidant un proche oublié? «L aidant n est pas quelqu un que l on peut négliger» L aidant a bien saplace. Interlocuteur privilégié pouvant s avérer indispensable. Tenir compte de sa fragilité DETECTION. Trouver le bon équilibre dans l espace qu il a envie de prendre et que l on peut lui céder. Rôle dans la bonne observance de la continuité des soins en intra comme en extrahospitalier. 16

17 MERCI DE VOTRE ATTENTION. 17

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