Thème 1: DU PASSE GEOLOGIQUE A L EVOLUTION FUTURE DE LA PLANETE. 1.1 Les climats passés de la planète.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Thème 1: DU PASSE GEOLOGIQUE A L EVOLUTION FUTURE DE LA PLANETE. 1.1 Les climats passés de la planète."

Transcription

1 Thème 1: DU PASSE GEOLOGIQUE A L EVOLUTION FUTURE DE LA PLANETE 1.1 Les climats passés de la planète. Les changements du climat des dernières années La glace des calottes polaires, mémoire du climat et de la composition de l atmosphère du quaternaire récent. Les calotes polaires de l Antarctique et du Groenland sont constituées par l accumulation et le tassement progressif de la neige au fil des années. On peut identifier et dater les diférentes couches d une carote obtenue par forage. Les variations locales de la température au dessus des calottes polaires sont déduites de la composition isotopique de l oxygène ( 18 O/ 16 O) de la glace. En effet, le calcul du δ 18 Odans les diverses couches de glace permet de déduire la température de l air qui régnait lors des précipitations à l origine de chaque couche. Ces variations de température sont corrélées à des variations de concentration, des gaz à efet de sere dans l atmosphère, contenus dans des microbules de la glace des calottes polaires. Les variations climatiques enregistrées pour les dernières années dans les glaces montrent des alternances de périodes glaciaires et interglaciaires. Un cycle de ans rythme les glaciations. L océan, mémoire du climat mondial des derniers ans. Les variations globales du volume des calottes glaciaires et des glaciers, représentatives des changements climatiques à l échele de la planète, sont déduites de la composition isotopique de l oxygène ( 18 O/ 16 O) des tests carbonatés dans les sédiments océaniques. En effet, Les tests des foraminifères de grande profondeur (foraminifères benthiques) des sédiments océaniques peuvent être utilisés pour connaître la variation du niveau des océans et du volume des glaces et donc les changements climatiques globaux qui ont affecté la Terre dans le passé. En profondeur, puisque la température de l eau est constante, la quantité de 18 O incorporée dans les tests de Foraminifères ne dépend que du rapport ( 18 O/ 16 O) de l eau de mer. Si température ==> volume des calottes glaciaires ==> niveau marin ==> l eau stockée sous forme de glace est pauvre en 18 O et donc l eau de mer est enrichie en 18 O ==> δ 18 O de l eau de mer > valeur actuelle ==> δ 18 O des test carbonatés des foraminifères benthiques est élevé. Donc si la température le δ 18 O des test carbonatés des foraminifères benthiques. La variation du volume des glaces n est pas due à des variations locales du climat, mais à des variations du climat mondial. Ainsi, l océan, grâce à ses Foraminifères benthiques, est le témoin des variations du climat mondial. Les variations de température observées pour les dernières années dans les glaces sont parfaitement corrélées à celles déduites des mesures du δ 18 O des test carbonatés des foraminifères benthiques pour la même période de temps dans les sédiments océaniques.

2 La mise en évidence de cette corrélation entre enregistrements par les glaces et par les sédiments permet, par la caractérisation de sédiments vieux de plus de ans, d'étendre à plus de ans l'étude des changements climatiques majeurs de la planète. Les sédiments continentaux des lacs et tourbières, témoins de la variabilité climatique. La palynologie est fondée sur l étude des pollens. Ces grains de pollen sont des «outils» intéressant pour l étude des variations climatiques: leur enveloppe externe, l exine, leur permet de se conserver durant des miliers d années s ils sont dans un milieu non oxydant; l architecture très diversifiée de leur paroi permet une identification précise du végétal qui a produit ce pollen. La détermination des pollens présents dans une carotte sédimentaire (type de végétation et abondance) permet d établir un diagramme pollinique, caractérisant un peuplement végétal a un moment donné dans un lieu donné. Les espèces végétales ont des exigences ou préférences climatiques (température moyenne annuele, pluviométrie moyenne annuele). L utilisation du principe de l actualisme(les espèces végétales passées avaient les mêmes exigences climatiques que les espèces identiques actuelles) permet de reconstituer les paléoclimats. Les résultats montrent une alternance de périodes froides assez longues (glaciaires) entrecoupées de périodes plus chaudes plus courtes (interglaciaire, ou post-glaciaire pour la période actuelle). Les résultats obtenus en différents lieux montrent l étendue planétaire des variations climatiques, en accord avec ceux obtenus des archives glaciaires Bilan :: Les variations climatiques sont enregistrées dans les roches sédimentaires et les accumulations de glace aux pôles. Il existe plusieurs marqueurs des conditions climatiques : la composition isotopique de l oxygène des glaces; la teneur en gaz à effet de serre des bulles de gaz emprisonnées dans les glaces polaires ; la composition isotopique de l oxygène des tests carbonatés des sédiments océaniques ; la nature chimique des sédiments et leurs conditions de dépôt ; leurs contenus fossilifères. Ces différents indicateurs de changements climatiques livrent des données d une grande concordance : les variations climatiques enregistrées sont synchrones. Les variations climatiques des dernières années montrent des alternances de périodes glaciaires et interglaciaires. Un rythme de ans rythme les glaciations. Des cycles de réchauffement refroidissement sont observés entre deux maximums glaciaires.

3 Les causes possibles des variations climatiques des dernières années. Acquis de seconde = l énergie solaire reçue par les planètes varie en fonction de leur distance au Soleil. La répartition des climats en latitude et l alternance des saisons sont des conséquences de la sphéricité de la Terre ( répartition des climats selon la latitude car inégale répartition de l énergie solaire reçue à la surface du globe) et de sa rotation autour d un axe incliné par rapport au plan de révolution autour du Soleil ( alternance des saisons au cours de l année). Les évolutions du climat mises en évidence par l'étude des archives géologiques sont interprétables par des modèles. Les périodicités observées dans les changements de températures de l'atmosphère et l'extension des calottes de glace peuvent être mises en relation avec les variations régulières des paramètres orbitaux de la Terre : obliquité de l axe de rotation de la Terre, excentricité de l'orbite de la Terre, précession des équinoxes. Ces paramètres déterminent la répartition et les variations au cours du temps de l énergie solaire reçue aux diférentes latitudes Les variations au cours du temps de ces paramètres astronomiques modifient : >> la distance Terre - Soleil et donc la quantité globale d'énergie reçue par la Terre du Soleil ; >> l'angle d'inclinaison de la Terre par rapport au plan de l'écliptique et donc la quantité d'énergie reçue aux différentes latitudes (et donc le contraste des saisons). Dans la théorie astronomique des changements climatiques, due à Milutin Milankovitch, les variations périodiques dans la quantité d'énergie solaire reçue par la Terre sont suffisantes pour induire l'alternance de climats glaciaires et interglaciaires. Le rythme de ans est observé pour les glaciations. Les périodes de changement climatique aux périodes de ans, ans et ans sont aussi observées dans les archives glaciaires et sédimentaires des dernières années. Cependant, les seules variations de l'ensoleillement n'expliquent pas l'amplitude observée des variations de températures. D'autres phénomènes interdépendants modulent l'effet astronomique. >> les variations de la teneur en CO 2 atmosphérique : Le CO2 présent dans l'atmosphère participe à l effet de serre de la planète. L'eau de mer est capable de dissoudre du gaz carbonique de l'atmosphère. La concentration de CO2 dans l atmosphère est en équilibre avec cele de l océan. L'absorption de CO2 de l'atmosphère par l'eau de mer dépend de la température de cette dernière. Lorsque la température de l'eau de mer augmente, la solubilité du CO2 dans l océan diminue. Si l'on passe d'un climat glaciaire à un climat interglaciaire, la température moyenne de l'eau de mer augmente, l équilibre précédent est déplacé et du CO2 dissous dans l'eau de mer va passer dans l'atmosphère, ce qui induit une augmentation de l effet de serre. Les modifications de la teneur en CO 2 atmosphérique amplifient l efet astronomique: >> présence de CO2 atmosphérique effet de serre >> effet astronomique insolation reçue par la Terre réchauffement >> réchauffement de la solubilité du CO2 dans l hydrosphère diffusion du CO2 de l hydrosphère vers l atmosphère >> cela [CO2] atmosphérique de l efet de sere, ce qui amplifie le réchaufement induit par l efet astronomique.

4 >> les variations de l'albédo de la planète : L albédo est l un des facteurs qui contrôle la température de surface de la Tere. L'albédo est le rapport de l'énergie solaire réfléchie par la surface de la Tere sur l énergie solaire incidente. Il est fonction entre autres du couvert végétal et de l'extension des calottes polaires qui eux-mêmes dépendent de la température. Actuelement 30 % de l énergie solaire arrivant sur toute la surface de la Terre est réfléchie vers l'espace. On a donc un albédo de 0,3. Il reflète la proportion actuelle de nuage, de terrain de nature différente à la surface de la Terre (végétation, glace, océan). Lors d'un refroidissement du climat induit par une diminution de l'ensoleillement, la neige et la glace couvrent une plus grande partie de la surface de la Terre. La neige et la glace ayant un albédo bien supérieur à celui de la végétation ou de l'eau, l'albédo moyen de la Terre augmente. La quantité d'énergie solaire absorbée par la Terre va donc diminuer renforçant ainsi le refroidissement initial. On est en présence d'un mécanisme amplificateur ou encore d'une rétroaction positive. Les variations de l albédo de la planète amplifient l efet astronomique: >> effet astronomique de l insolation reçue par la Tere insolation d été et relative de l insolation d hiver développement des calottes glaciaires >> de l albédo de la planète refroidissement de la planète, ce qui amplifie le refroidissement de la planète induit par l efet astronomique. D'autres mécanismes de régulation ou d'amplification de l'effet astronomique existent (variation de la nébulosité, changement dans le cycle de l'eau, efet de la biosphère ) et rendent difficiles la compréhension complète des enchaînements qui pilotent les changements climatiques.

5 Les changements climatiques aux plus grandes échelles de temps. Le Carbonifère-Permien, une période globalement froide. La glaciation du Carbonifère et du Permien (glaciation Permo-carbonifère) affectant la partie Sud du Gondwana a duré au moins 60 milions d années. Au Carbonifère et au Permien (- 350 à -250 MA) on observe que RCO 2, rapport entre la teneur passée en CO 2 de l atmosphère et la teneur actuele, est faible: le taux de CO 2 atmosphérique était donc faible à cette époque. Le climat froid du Permo carbonifère est du à une diminution de l efet de sere, causée par la diminution du taux de CO 2 atmosphérique. Au carbonifère, la croissance importante de la végétation pompe du CO 2 de l'atmosphère, et la formation massive de dépôts de charbon piège ce CO 2 qui ne retourne pas à l'atmosphère. Les conditions tectoniques liées à l orogenèse hercynienne ont favorisé l enfouissement de la matière organique et crée des conditions favorables à sa transformation en charbon. A cela s ajoute une altération importante des roches continentales à cause de la présence de la chaîne de montagne hercynienne qui a pour effet de retirer du CO 2 de l atmosphère. La végétation luxuriante du Carbonifère a augmenté l altération des roches de la chaîne hercynienne : augmentation du «prélèvement» de CO 2 atmosphérique. N.B : il faut rappeler aussi que la tectonique des plaques a «rassemblé» au Permocarbonifère une masse continentale dans l hémisphère Sud ( développement de la calotte glaciaire) et a permis l orogenèse hercynienne. Au permo-carbonifère, altération continentale et fossilisation de la matière organique se sont conjugués et ont provoqué une diminution du taux de CO 2 atmosphérique : l'effet de serre à cette époque diminue et induit un climat plus froid avec des précipitations neigeuses aux hautes latitudes qui ne fondent pas et permettent l'installation d'une calotte glaciaire. La période chaude du Crétacé. Les études paléoclimatiques (étude des fossiles et des roches sédimentaires) permettent de retrouver les climats anciens et de préciser les principales zones climatiques à une époque donnée. Les données de la tectonique des plaques permettent de reconstituer la position des continents. Au Crétacé, les terres sont réparties sur toutes les latitudes. Au Crétacé la Terre est entièrement dépourvue de glace. Il y a un faible gradient thermique latitudinal La température moyenne à la surface du globe est supérieure d environ 10 C à l actuele. Le climat très chaud du Crétacé traduit un effet de serre important, lié à une augmentation du taux de CO 2 dans l atmosphère. Cette augmentation du taux de CO2 atmosphérique au Crétacé est liée : >> à une activité volcanique accrue, atestée par le fort taux d expansion des dorsales océaniques, les grands épanchements basaltiques sous-marins, les trapps du Deccan; ce volcanisme transfert du CO2 du manteau vers l atmosphère, ou du manteau vers l hydrosphère puis vers l atmosphère; >> à une baisse de l albédo due à la transgression marine. Remarque : * l altération hydrothermale de la croûte océanique par l eau de mer, limitée à quelques kilomètres de part et d autre des dorsales, est également à l origine d une libération de CO2; * le piégeage de C organique (plus intense au Crétacé qu actuelement) a pu limiter l augmentation du taux de CO2 atmosphérique au Crétacé.

6 BILAN : La reconstitution des climats du passé requiert l utilisation d indicateurs paléoclimatiques que sont les données sédimentologiques, paléontologiques et morphologiques. L accumulation de ces données, et leur répartition latitudinale, permettent de reconstituer le climat global de la Terre à différentes époques. Certaines roches sédimentaires et certains fossiles sont des indicateurs des paléotempératures. Les mécanismes des variations climatiques aux grandes échelles de temps impliquent : >> des variations importantes dans la teneur en gaz à effet de serre de l atmosphère (maximum du CO 2 au Crétacé, minimum au Carbonifère par exemple), >> la répartition des masses continentales qui favorise l instalation des calottes glaciaires. Divers processus géologiques modifient le taux de CO 2 atmosphérique : >> l altération des silicates des roches magmatiques ou métamorphiques (réaction 2), qui libère du Ca 2+, HCO 3 -,, consomme «irréversiblement» du CO 2 : les ions libérés par cette altération aboutissent à l océan, provoquant la précipitation de CaCO 3 (réaction 3). Globalement, les réactions 2 et 3 s écrivent: CaSiO CO 2 + H 2 O SiO 2 + Ca HCO 3 - SiO 2 + CaCO CO 2 + H 2 O On voit ainsi qu une mole de CO2 est séquestrée sous forme de calcaire dans l océan pour plusieurs centaines de milions d années. L altération des roches silicatées est donc un moyen eficace de modifier les teneurs en CO 2 atmosphérique et ainsi de faire varier le climat. >> les réactions de précipitation dissolution des carbonates se compensent s il n y a pas d apport ou de départ de Ca 2+ : ces réactions ne modifient pas de manière majeure la teneur en CO 2 de l atmosphère sur des écheles de temps de plusieurs milions d années. Rappel : réaction d altération des carbonates à la surface des continents (dissolution des carbonates) : CaCO3 + CO2 + H2O Ca HCO 3 - (réaction 1) Rappel : réaction de précipitation des carbonates : Ca HCO 3 - CaCO3 + CO2 + H2O (réaction 3) >> le piégeage de la matière organique dans les roches : cette matière organique échappe à la minéralisation qui libère du CO 2, elle aboutit donc à un stockage à long terme du carbone dans le réservoir carboné. >> le dégazage du manteau par le volcanisme libère du CO 2 dans l océan et dans l atmosphère. Quelques ordres de grandeur: la masse actuelle de CO2 dans l'atmosphère est de 2, kg 1 kg de CaCO3 contient 440 g de CO2. Les calcaires déposés à l'urgonien dans les Alpes forment une couche d'épaisseur 200 m occupant une surface de 300 km x 50 km. La masse de CO2 contenue dans ces calcaires est de 3, kg. L'ensemble des calcaires sur Terre représente une quantité équivalente de CO2 de kg. La formation des carbonates et des roches carbonéesdepuis le début de l histoire de la Tere a fait chuter la quantité de CO2 de l atmosphère et donc diminuer de façon importante l effet de serre.

7 Envisager les climats du futur : L identification des paramètres qui contrôlent le climat de la Tere est essentielle pour construire des modèles climatiques : >> il faut connaître la variabilité naturelle du climat et les facteurs contrôlant le climat (= astronomiques, tectoniques, biologiques ; le climat résulte d un équilibre dans l action des diférents paramètres régulateurs; >> il faut prendre en compte la dimension temporelle : les facteurs régulateurs du climat n agissent pas tous dans le même laps de temps: nous sommes dans une période froide commencée il y a 20 milions d années, mais dans un interglaciaire qui a commencé il y a ans. Pendant ces ans il y a eu des changements climatiques brutaux ; >> il faut prendre en compte les activités humaines, qui perturbent l équilibre en augmentant le taux de CO2 atmosphérique. Les scénarios d évolution de la température moyenne de la Tere, qui outre la variabilité naturele du climat, prennent en compte l impact de l activité humaine, prévoient un réchaufement de l ordre de 2 à 5 C au cours du XXI ième siècle. Ce réchaufement à l échele du siècle se superpose à un refroidissement constant de plus grande ampleur commencé il y a 20 milions d années.

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr

Plus en détail

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail

Piegeage et stockage du CO 2

Piegeage et stockage du CO 2 Piegeage et stockage du CO 2 Résumé du rapport spécial du GIEC, le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat Un résumé réalisé par: LE PIÉGEAGE ET STOCKAGE DU DIOXYDE DE CARBONE (PSC)

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses) L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est

Plus en détail

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles.

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Date : 19/09/2012 NOM / Name SIGNATURE Etabli / Prepared Vérifié / Checked Approuvé /Approved G J-L & R-SENE R.SENE R.SENE Sommaire 1.

Plus en détail

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan :

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan : Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques 1 Un cycle de la matière qui conditionne la chimie des océans et le climat La Terre, notre planète bleue (Figure 1), est constituée

Plus en détail

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est?

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? Dossier pédagogique 3 Langues, géographie, sciences, histoire Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? plus de 100 ans de recherches scientifiques Changement climatique, Effet de serre, gaz à

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

L ENERGIE CORRECTION

L ENERGIE CORRECTION Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

Les calottes polaires Isostasie Champ de température

Les calottes polaires Isostasie Champ de température 1 M2R STUE / Cours «Neige et Glace» Les calottes polaires Isostasie Champ de température F. Parrenin Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'environnement Grenoble 2 L'isostasie sous-glaciaire Rigidité

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante :

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante : Extraits du Rapport accepté par le Groupe de travail I du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat mais non approuvé dans les détails Questions fréquentes Citations des présentes

Plus en détail

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Que sont les sources d énergie renouvelable? Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

La Terre mise en scène

La Terre mise en scène Objectif La pièce peut servir d «évaluation des performances» et offrir aux élèves la possibilité de montrer de manière créative ce qu ils ont appris sur la Terre en tant que système. Vue d ensemble La

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP)

CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP) Repère à reporter sur la copie SESSION DE 28 CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP) Section : SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE COMPOSITION

Plus en détail

36% T.Flow VMC hygroréglable & chauffe eau thermodynamique QUAND LA VENTILATION RÉINVENTE L EAU CHAUDE. BÉNÉFICIEZ DE

36% T.Flow VMC hygroréglable & chauffe eau thermodynamique QUAND LA VENTILATION RÉINVENTE L EAU CHAUDE. BÉNÉFICIEZ DE T.Flow VMC hygroréglable & chauffe eau thermodynamique QUAND LA VENTILATION RÉINVENTE L EAU CHAUDE. BÉNÉFICIEZ DE 36% DE CRÉDIT D'IMPÔTS Loi de finance 2011 T.Flow Un système révolutionnaire 2 en 1 Seul

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

La diversité des climats

La diversité des climats Les interactions entre l océan et l atmosphère Chaque jour, la météorologie occupe une place importante (voire le devant de la scène), lorsque surviennent tempêtes, vagues de chaleur ou de froid, ou inondations.

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités Google Earth est un logiciel, permettant une visualisation de la Terre (et d autres astres!) avec un assemblage de photographies aériennes

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière L'impact des biocarburants sur l'effet de serre Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière Auteur(s) : Etienne POITRAT, ADEME (Agence de l'environnement

Plus en détail

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les

Plus en détail

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur

Plus en détail

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Meriem Chakroun Marjolaine Chiriaco (1) Sophie Bastin (1) Hélène Chepfer (2) Grégory Césana (2) Pascal Yiou (3) (1): LATMOS (2):

Plus en détail

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire Service d information sur les économies d énergie Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire 1 Préparation de l eau chaude sanitaire 2 1) Différents systèmes de production A Chaudière combinée

Plus en détail

Économisons l énergie! 11

Économisons l énergie! 11 Économisons l énergie! 11 Objectifs Prendre conscience de sa consommation d énergie. Maîtriser sa consommation d énergie afin de réduire l émission de gaz à effet de serre (mettre en place gestes et actions).

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE DURÉE DU JUR E FCTI DE LA DATE ET DE LA LATITUDE ous allons nous intéresser à la durée du jour, prise ici dans le sens de période d éclairement par le Soleil dans une journée de 4 h, en un lieu donné de

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

Remeha ZentaSOL. La nouvelle norme en matière de simplicité, design et rendement

Remeha ZentaSOL. La nouvelle norme en matière de simplicité, design et rendement Remeha ZentaSOL La nouvelle norme en matière de simplicité, design et rendement ZentaSOL Système de chauffe-eau solaire Remeha ZentaSOL L'énergie solaire est la source de chaleur la plus écologique et

Plus en détail

Des systèmes de chauffage avec pompe à chaleur et accumulateur de chaleur pour les construction dans les zones de montagne.

Des systèmes de chauffage avec pompe à chaleur et accumulateur de chaleur pour les construction dans les zones de montagne. Des systèmes de chauffage avec pompe à chaleur et accumulateur de chaleur pour les construction dans les zones de montagne. Formation à la promotion des énergies renouvelables à CEFIDEC Vatra Dornei Dănuţ

Plus en détail

Modèle de Climat de Titan

Modèle de Climat de Titan Planétologie - GSMA - Université de Reims Champagne-Ardenne Modèle de Climat de Titan Le contexte général : Titan, le plus gros satellite de Saturne, possède une atmosphère dense de 1.4 bar essentiellement

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France Olivier Laguitton Saint Etienne, le 18 février 2013 Contenu de la présentation Le contexte du développement durable Passage en revue de la législation

Plus en détail

Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp

Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp Septembre 2005 Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp L'IFP inscrit les travaux sur la réduction des émissions de CO 2 au cœur de ses programmes de recherche. La stratégie de l'ifp

Plus en détail

Les glaciations du Protérozoïque

Les glaciations du Protérozoïque Les glaciations du Protérozoïque Gilles Ramstein, Laboratoire des Sciences du Climat et de l'environnement D.S.M. / Orme des Merisiers / Bat. 709, C.E. Saclay, 91191 Gif-sur-Yvette FRANCE Tel. (33) 1 69.08.64.95,

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire?

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire? Quel avenir pour lénergie l énergie nucléaire? Origine de l énergie nucléaire État critique du réacteur Utilité des neutrons retardés Quel avenir pour le nucléiare? 2 Composant des centrales nucléaires

Plus en détail

Energie solaire www.euroclima.fr

Energie solaire www.euroclima.fr Chaudières françaises fabriquées en Alsace depuis 1973 Energie solaire www.euroclima.fr E U R O C L i M A Un système complet La clé de l efficience solaire réside dans l association et l optimisation des

Plus en détail

L océan, un Eldorado pour les ressources du futur?

L océan, un Eldorado pour les ressources du futur? Les ressources minérales du futur sont-elles au fond des mers? «Il existe au fond des mers des mines de zinc, de fer, d argent, d or, dont l exploitation serait très certainement praticable.» Jules Verne

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Le b.a.-ba du randonneur Fiche 2 Lire une carte topographique Mais c est où le nord? Quel Nord Le magnétisme terrestre attire systématiquement

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale

Plus en détail

Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel

Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel Liens utiles pour les prévisions météorologiques http://meteo.chamonix.org/ 0900 55 21 65 (Haute Savoie) 0900 55 21 68 (Alpes romandes) Par SMS au numéro

Plus en détail

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité» Fédération mondiale des travailleurs scientifiques World Federation of scientifique Workers 85ème session du Conseil exécutif Symposium «Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

Plus en détail

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel?

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet Pourquoi a on défini 7 couleurs pour l arc an ciel A cause de l'analogie entre la lumière et le son, la gamme

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

1,2,3 SOLEIL EN AVANT PREMIERE

1,2,3 SOLEIL EN AVANT PREMIERE CONFERENCE DERBI 1,2,3 SOLEIL EN AVANT PREMIERE 1er SYSTEME SOLAIRE COMBINE La climatisation Le chauffage L eau chaude sanitaire HISTORIQUE Fin 2003 : Lancement du projet Début 2005 : 1er prototype opérationnel

Plus en détail

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC SVOIR Lycée français La Pérouse TS CH P6 L énergie nucléaire Exos BC - Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. - Définir et calculer l'énergie de liaison par nucléon. - Savoir

Plus en détail

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires.

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires. Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires. Tous les êtres vivants ont besoin d énergie pour vivre,

Plus en détail

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE Questionnaire Lycée Ce musée vous offre une approche de l Eau dans toute sa grandeur. A vous de faire connaissance avec cet élément naturel. 1) Origine de l eau SALLE DES EAUX DU MONDE Vous vous aiderez

Plus en détail

LSCE Laboratoire des sciences du climat et de l environnement

LSCE Laboratoire des sciences du climat et de l environnement LSCE Laboratoire des sciences du climat et de l environnement octobre 2011 CONTACTS PRESSE : Service de presse de CEA - Tél : 01 64 50 16 49 presse@ceafr Service de presse du CNRS - Tél : 01 44 96 51 51

Plus en détail

Je fais le choix d un. chauffe-eau solaire. nos partenaires :

Je fais le choix d un. chauffe-eau solaire. nos partenaires : Je fais le choix d un chauffe-eau solaire nos partenaires : ENVIRONNEMENT ET ÉCO-ATTITUDE Pourquoi un chauffe-eau solaire? Le chauffe-eau solaire individuel permet de faire des économies d énergie. Un

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

L E BILAN DES ACTIVITÉS

L E BILAN DES ACTIVITÉS L E BILAN DES ACTIVITÉS Activité 1 Des volcans en éruption Mots-clés Il existe deux types d éruptions volcaniques : les éruptions explosives, caractérisées par des explosions plus ou moins importantes,

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Étude et modélisation des étoiles

Étude et modélisation des étoiles Étude et modélisation des étoiles Étoile Pistol Betelgeuse Sirius A & B Pourquoi s intéresser aux étoiles? Conditions physiques très exotiques! très différentes de celles rencontrées naturellement sur

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique?

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Impact Climatique Impact sanitaire Les particules atmosphériques sont avant tout étudiées pour leurs impacts sur le climat et sur la santé humaine. 39 Réchauffement

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

L énergie dans notre quotidien

L énergie dans notre quotidien 4 5 6 7 8 L énergie dans notre quotidien QUE SAIS-TU SUR L ÉNERGIE? Sur ton cahier de sciences, essaie de répondre par VRAI ou FAUX aux phrases ou expressions qui suivent. A. 1. Nous utilisons de plus

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

CHANGEMENTS CLIMATIQUES 2013

CHANGEMENTS CLIMATIQUES 2013 CHANGEMENTS CLIMATIQUES 2013 Les éléments scientifiques Résumé à l intention des décideurs GT I CONTRIBUTION DU GROUPE DE TRAVAIL I AU CINQUIÈME RAPPORT D ÉVALUATION DU GROUPE D EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL

Plus en détail

PAPIER OU SUPPORT NUMÉRIQUE, QUEL EST LE BON CHOIX ÉCOLOGIQUE?

PAPIER OU SUPPORT NUMÉRIQUE, QUEL EST LE BON CHOIX ÉCOLOGIQUE? PAPIER OU SUPPORT NUMÉRIQUE, QUEL EST LE BON CHOIX ÉCOLOGIQUE? F R A N Ç O I S E B E R T H O U D G D S E C O I N F O / C N R S w w w. e c o i n f o. c n r s. f r F r a n c o i s e. B e r t h o u d @ g

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

Niveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus

Niveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus Niveau CEl CE2 Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus INTRODUCTION: non un poisson. Le dauphin souffleur ou grand dauphin est un mammifère marin, et Comme tous les mammifères il suivantes

Plus en détail

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

DROUHIN Bernard. Le chauffe-eau solaire

DROUHIN Bernard. Le chauffe-eau solaire DROUHIN Bernard Le chauffe-eau solaire DROUHIN Bernard Le chauffe-eau solaire Principe de fonctionnement Les Capteurs Les ballons Les organes de sécurité Les besoins L ensoleillement dimensionnement Comment

Plus en détail

Ressources pour l école élémentaire

Ressources pour l école élémentaire Ressources pour l école élémentaire éduscol Découverte du monde Progressions pour le cours préparatoire et le cours élémentaire première année Ces documents peuvent être utilisés et modifiés librement

Plus en détail

www.frigro.be/export FRIGRO EXPORT

www.frigro.be/export FRIGRO EXPORT FRIGRO EXPORT Frigro sa Établie en 1980 par Mr. André Decuypere, actuellement gérer par Koen et Bert Decuypere t tb td Grossiste et fabricant des solutions frigorifique Distributeur officiel de marques

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission LA COLLECTION > 1 > L atome 2 > La radioactivité 3 > L homme et les rayonnements 4 > L énergie 6 > Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 > Le cycle du combustible nucléaire 8 > La microélectronique

Plus en détail

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso.

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso. Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie 15/06/2014 http://www.udppc.asso.fr Une entreprise de BTP (Bâtiment et Travaux Publics) déménage

Plus en détail

Le changement climatique et le recours nécessaire au stockage géologique du CO 2... 4

Le changement climatique et le recours nécessaire au stockage géologique du CO 2... 4 Sommaire Le changement climatique et le recours nécessaire au stockage géologique du CO 2............................ 4 1. Où peut-on stocker le CO 2 et en quelle quantité?............................................................

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

le chauffe-eau solaire individuel

le chauffe-eau solaire individuel Performant et économique, le chauffe-eau solaire individuel L HABITAT INDIVIDUEL Performant et économique, le chauffe-eau solaire individuel SOMMAIRE Un chauffe-eau solaire... Pourquoi?..................................

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Philippe de DONATO Université de Lorraine/CNRS Co-auteurs: C. PRINET, B. GARCIA, H. LUCAS, Z. POKRYSZKA, S. LAFORTUNE, P. FLAMANT, F. GIBERT, D. EDOUART,

Plus en détail

Séquence 5. Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques

Séquence 5. Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques Séquence 5 Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques Sommaire 1. Le recyclage de la lithosphère océanique 2. Le premier modèle de la tectonique des plaques

Plus en détail

ne définition de l arbre.

ne définition de l arbre. LA PHYSIOLOGIE DES ARBRES. U ne définition de l arbre. L es arbres sont des êtres vivants qui occupent une place à part dans le monde végétal. Ils sont indispensables à la vie sur terre et ils ont largement

Plus en détail