Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns 1 800 613-0205"

Transcription

1 AOÛT 2005 Point de vue REVUE MENSUELLE DE L ÉCONOMIE AMÉRICAINE La dépendance envers l épargne étrangère nette n est pas près de diminuer Les prix élevés du pétrole n entraîneront pas de ralentissement marqué Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns

2 Point de vue REVUE MENSUELLE DE L ÉCONOMIE AMÉRICAINE AOÛT Épargne et balance courante aux États-Unis 6 La flambée du pétrole : dilemme pour Alan Greenspan 9 Perspectives économiques SHERRY COOPER, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Stratège en économie mondiale, Harris Bank Économiste en chef, Harris Nesbitt Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns DOUGLAS PORTER Économiste en chef délégué MICHAEL GREGORY DAVID WATT BART MELEK Économistes principaux JENNIFER LEE Économiste ARLENE KISH KEVIN CHENG Analystes économiques BENJAMIN REITZES Adjoint à la recherche PATRICK GRIXTI Directeur artistique DANIEL JANKOWSKI, SHARON THIO Conception et production

3 Épargne et balance courante aux États-Unis La chute du taux d épargne des particuliers et l ampleur des déficits publics font souvent perdre de vue que le secteur de l entreprise est devenu depuis peu un important créateur d épargne dans l économie américaine. Chaque secteur de l économie ménages, secteur public et entreprise dégage une balance financière, définie comme la différence entre l épargne brute et l investissement intérieur brut. 1 On additionne ces trois balances financières pour déterminer la dépendance de l économie américaine envers l épargne étrangère nette, autrement dit le déficit de la balance des paiements courants. MICHAEL GREGORY, CFA Économiste principal Durant les 12 mois terminés au premier trimestre 2005, le déficit de la balance des paiements courants a atteint un niveau sans précédent de 717 milliards de dollars ou 6 % du PIB (Graphique 1). Au début des années 1990, la proportion était inférieure à 1 %. Pour bien comprendre la nature exacte de cette détérioration, il faut examiner les balances financières des secteurs plutôt que les seules exportations et importations. Durant les 12 mois terminés au premier trimestre 2005, le secteur des ménages a affiché un déficit financier supérieur à 330 milliards de dollars, soit 2,8 % du PIB (Graphique 2). Il s agit là encore de chiffres records. Historiquement, les ménages avaient dégagé des excédents qui finançaient les déficits publics et l expansion des entreprises. Cependant, vers la fin des années 1990, ce secteur s est retrouvé en déficit financier pour la première fois depuis L érosion de la balance financière des ménages explique 1 L épargne brute comprend l épargne des particuliers, les soldes budgétaires publics et les bénéfices des entreprises. Elle comprend aussi la consommation de capital. Par exemple, dans une entreprise, l amortissement est une charge hors caisse calculée sur le revenu, de sorte que le revenu net est plus élevé que les bénéfices déclarés. La différence correspond au montant «épargné» en vue du remplacement des immobilisations. 3ORQJHRQGHODEDODQFHGHVSDLHPHQWVFRXUDQWV &UHX[UHFRUG 6HFWHXUGHVPpQDJHVEDODQFHILQDQFLqUH &UHX[UHFRUG 2 esdujqheuxwhprlqvlqyhvwlvvhphqwlqwpulhxueuxw

4 en grande partie la dégradation séculaire de la balance des paiements courants. Depuis les années 1990, la part du PIB représentée par l épargne des particuliers (partie du revenu des particuliers restant après toutes les dépenses) n a cessé de reculer, pour se situer maintenant à un creux record. Pendant ce temps, l investissement résidentiel a atteint un niveau sans précédent en 50 ans, dans la foulée du boom domiciliaire (Graphique 3). Soulignons que les gains en capital et l avoir propre foncier n entrent pas dans le calcul du revenu des particuliers, tandis que les dépenses de consommation financées par ces gains et par le dégagement de cet avoir sont incluses dans les dépenses des ménages. Par conséquent, l épargne «véritable» des particuliers a peut-être moins diminué qu on le croit. Elle n en demeure pas moins insuffisante pour financer la hausse de l investissement résidentiel, d où le niveau record de la dette hypothécaire domiciliaire. Notons cependant que, malgré ce surcroît d endettement, la part du PIB représentée par l avoir des propriétaires a atteint un sommet, reflétant l ampleur de la hausse récente du prix des maisons ainsi que la progression du taux d accession à la propriété (Graphique 4). Le secteur public a affiché un déficit financier moyen supérieur à 550 milliards de dollars, soit 4,4 % du PIB, pour les 12 mois terminés au premier trimestre 2005 (Graphique 5). Bien qu il s agisse d un record en dollars, la situation était pire en pourcentage du PIB au sortir des récessions de et Puisque ce secteur dégageait encore une balance financière excédentaire en 2001 (à son plus haut, l excédent financier atteignait un sommet en 55 ans), on serait tenté d imputer à sa glissade rapide les malheurs actuels de la balance des paiements courants. Or, la balance financière a commencé à s améliorer tandis que la situation des paiements courants continue de se détériorer. Par ailleurs, en part du PIB, la balance financière se situe près de ses niveaux du début des années 1990, / psdujqhghvsduwlfxolhuvv HIIRQGUHDORUVTXH O DFWLYLWpGRPLFLOLDLUHV HQYROH esdujqhghv SDUWLFXOLHUV &UHX[UHFRUG,QYHVWLVVHPHQW 6RPPHW HQDQV /DGHWWHK\SRWKpFDLUHDWWHLQWXQVRPPHW WRXWFRPPHODYDOHXUGXSDWULPRLQH +\SRWKqTXHVUpVLGHQWLHOOHV 6HFWHXUSXEOLFEDODQFHILQDQFLqUH $YRLUGHVSURSULpWDLUHV Ã 3 esdujqheuxwhprlqvlqyhvwlvvhphqwlqwpulhxueuxw

5 tandis que la balance des paiements courants a chuté de près de 6 %. Bien que le déficit financier du secteur public contribue à l ampleur du déficit actuel de la balance des paiements courants, il ne semble pas beaucoup intervenir dans sa dégradation séculaire. 6HFWHXUGHO HQWUHSULVHEDODQFHILQDQFLqUH 3OXVORQJXH SKDVHSRVLWLYH 6RPPHW HQDQV Le secteur de l entreprise a dégagé un excédent financier moyen supérieur à 85 milliards de dollars, soit 0,7 % du PIB, pour les 12 mois terminés au premier trimestre 2005 (Graphique 6). Il s agit là d un léger repli par rapport au record de 1,8 % enregistré l an dernier. Cependant, au-delà des dernières années, la balance financière du secteur de l entreprise reste près de son sommet en 50 ans. Cette performance du secteur de l entreprise vient du fait que les bénéfices (en part du PIB) sont revenus à des niveaux supérieurs à la moyenne après avoir touché un creux sans précédent lors de la récession de 2001, tandis que l investissement non résidentiel (toujours en part du PIB) demeure inférieur à la moyenne. Grâce à des gains de productivité importants, les entreprises ont pu accroître leurs marges bénéficiaires malgré le peu d influence qu elles exercent sur les prix. Elles ont cependant limité leurs dépenses d immobilisation, après avoir été échaudées par l éclatement de la bulle des technos, la récession de 2001, les scandales entourant la comptabilité et la gouvernance des sociétés, la loi Sarbanes-Oxley, la guerre en Irak et les prix élevés de l énergie. L effet combiné de l évolution des bénéfices et des dépenses d immobilisation apparaît surtout dans l écart de financement, qui correspond à la différence entre les dépenses en capital et les flux de trésorerie des sociétés non financières et non agricoles. Pour les 12 mois terminés au premier trimestre 2005, l écart de financement moyen a été inférieur à 0,5 % du PIB, niveau relativement peu élevé et à peine supérieur au creux atteint au terme de la plus longue phase négative depuis les années 1960 (Graphique 7). L excédent financier du secteur de l entreprise a réduit la dépendance envers l épargne étrangère nette et limité le déficit de la balance des paiements courants. esdujqheuxwhprlqvlqyhvwlvvhphqwlqwpulhxueuxw / pfduwghilqdqfhphqwuhvwhidleoh 6RFLpWpVQRQILQDQFLqUHVHWQRQDJULFROHV 3OXVORQJXH SKDVHQpJDWLYH GHSXLVOHVDQQpHV 'pshqvhvg LPPRELOLVDWLRQPRLQVIOX[GHWUpVRUHULH Tout comme les tendances des importations et exportations, les tendances des balances financières sectorielles ne laissent guère présager une atténuation 4

6 du déficit de la balance des paiements courants. Dans le secteur des ménages, les données du deuxième trimestre, déjà publiées, montrent un nouvel élargissement du déficit financier sur quatre trimestres qui atteint le chiffre record de 3,1 % du PIB (à plus de 370 milliards de dollars). Même si l épargne des particuliers se stabilise, le boom domiciliaire montre peu de signes d essoufflement. Du côté du secteur public, la balance financière s est améliorée mais les gains futurs pourraient être limités. Par exemple, la dernière projection budgétaire du CBO situe le déficit budgétaire fédéral au-dessus de 300 milliards de dollars pour le reste de la décennie, soit près de son niveau actuel. Enfin, nous nous attendons à une libération éventuelle des dépenses d immobilisation comprimées, qui fera augmenter la part de l investissement non résidentiel dans le PIB. Simultanément, les marges bénéficiaires sont menacées par la hausse des coûts unitaires de main-d œuvre et les prix élevés de l énergie, laissant entrevoir la poursuite de l érosion de la balance financière du secteur de l entreprise. Dans l ensemble, la dépendance des États-Unis envers l épargne étrangère nette n est pas près de diminuer. MG 5

7 La flambée du pétrole : dilemme pour Alan Greenspan BART MELEK Économiste principal Dans son ultime rapport sur la politique monétaire présenté au Congrès le mois dernier, le président de la Réserve fédérale Alan Greenspan a souligné que le prix du pétrole, les coûts unitaires de main-d œuvre et les taux obligataires longs exerceraient une influence capitale sur l orientation à court terme de la politique monétaire. La hausse des prix pétroliers risquant soit d accentuer l inflation soit d entraver la croissance, sans que l on sache encore lequel de ces effets l emportera, la Fed se demande jusqu à quel point elle doit resserrer sa politique. La modicité relative de l inflation, la vigueur de la croissance sousjacente et la gérabilité du prix réel du pétrole nous incitent à penser que la Fed ne s écartera pas beaucoup de sa trajectoire actuelle, en supposant /HSUL[pOHYpGXSpWUROHHQWUDvQHXQH SRQFWLRQVXUOHUHYHQXGHVSDUWLFXOLHUV bien entendu que la flambée récente du prix du brut ne soit pas suivie d une autre hausse marquée. Faisant allusion à l impact inflationniste du pétrole brut, M. Greenspan a souligné que «l augmentation des prix de l énergie et des autres matières premières a continué d exercer des pressions à la hausse sur les coûts, et les entreprises semblent plus en mesure d influencer l établissement des prix de leurs produits afin de répercuter ces coûts sur leurs clients». Cependant, il semblait s inquiéter tout autant du risque que le prix élevé du pétrole ralentisse l économie : «une nouvelle hausse pourrait réduire fortement les dépenses des particuliers, freinant ainsi le rythme de l expansion économique» (Graphique 1). Le redressement récent du marché pétrolier, qui a propulsé le prix du brut Nymex à un record de 67 $ le baril, a sans doute renforcé les craintes de la Fed au sujet du coût de l énergie. Les chocs pétroliers ayant souvent été source d inflation et de récession, on ne saurait balayer ces inquiétudes du revers de la main. qˆ r r ˆqv ƒ viyr v hy /HSUL[UpHOGXSpWUROHHVWHQFRUHELHQORLQG XQUHFRUG 86EDULO 'pshqvhvfrqvdfuphv jo pqhujlh F{WpGURLW :7, F{WpJDXFKH 3UL[UHGUHVVp GHODSURSHQVLRQ HQGH VTih vy À plus de 65 $ le baril, le brut léger atteint un prix nominal record, qui demeure toutefois bien en deçà 6 (QGH 3UL[QRPLQDO

8 du niveau redressé de l inflation de 100 $ atteint lors du pic de (Graphique 2). Par ailleurs, une fois ajustés en fonction de l importance actuelle du pétrole dans l économie américaine, les prix nominaux actuels semblent assez modestes par rapport à ceux de En effet, puisque la propension de l économie américaine à consommer du pétrole n est qu environ la moitié de ce qu elle était il y a 25 ans (Graphique 3), le sommet de équivaudrait à 194 $ le baril en dollars d aujourd hui. Sur le plan de l impact économique, le prix record actuel ne représente donc qu environ le tiers de celui d octobre Par ailleurs, une plus forte concurrence mondiale et des gains de productivité très importants ont empêché les entreprises de répercuter la hausse des coûts de l énergie sur les consommateurs, évitant à la Fed de devoir réagir avec des hausses de taux importantes. C est pourquoi l impact du pétrole sur l inflation et la croissance économique est beaucoup plus limité cette fois-ci. Par rapport à la période de janvier 1978 à septembre 1981, la hausse actuelle du prix du pétrole est beaucoup moins brusque (Graphique 4), de bien plus faible ampleur et de bien moindre conséquence pour l inflation et l économie (Graphique 5). Par ailleurs, depuis juin 2004, la Fed resserre les conditions monétaires qui se rapprochent à grands pas de la neutralité. Au contraire, en , la Fed avait d abord laissé le taux réel des fonds fédéraux s enfoncer en territoire négatif (Graphique 6), parce qu elle redoutait surtout l impact du choc pétrolier sur la croissance. Il en est résulté un gâchis monétaire que le président de la Fed Volcker a dû réparer au prix de taux d intérêt pharamineux. Puisque les prix élevés du pétrole nuisent aux dépenses de consommation et exacerbent le déficit commercial, on ne saurait dire si, dans l ensemble, les prix records actuels vont avoir un effet inflationniste ou vont modérer l économie. Jusqu à maintenant, les données sont ambiguës à cet égard. Le portrait pourrait toutefois se préciser après la dernière hausse du prix du pétrole. 7 &KXWHGHODSURSHQVLRQjFRQVRPPHUGXSpWUROH DX[eWDWV8QLV PLOOLRQVGHEDULOVSDUMRXUELOOLRQVGHGROODUVHQGX3,%UpHO 3UL[SpWUROLHUVUpHOVUHGUHVVpVGHODSURSHQVLRQ 86EDULO -DQY VHSW 2FW DR W 0RLVSDUUDSSRUWDXVRPPHWGXSUL[GXSpWUROH / LQIODWLRQUHVWHPDvWULVpHFHWWHIRLVFL,3&86YDUDQQXHOOHHQ -DQY VHSW 2FW DR W 0RLVSDUUDSSRUWDXVRPPHWGXSUL[GXSpWUROH

9 Lorsque le pétrole se négociait près de 25 $ au début de 2002, les dépenses énergétiques des ménages atteignaient environ 180 milliards de dollars (soit 2,3 % du revenu disponible des particuliers). Actuellement, les Américains consacrent près de 300 milliards de dollars à ce poste de dépense, soit 3,3 % de leur revenu disponible. Autrement dit, chaque ménage dépensera $ de plus pour l énergie cette année qu en 2002 (Graphique 7). S ajoutant à la montée des taux d intérêt à court terme, le coût élevé de l énergie pourrait faire diminuer d autres dépenses de consommation, mais nous n en sommes pas encore là. Bien que les dépenses énergétiques aient grimpé, elles ne représentent encore qu environ les deux tiers de ce qu elles étaient au début des années Puisque le fardeau relatif des dépenses énergétiques supporté par les ménages est bien moindre que lors des pics précédents et que la quantité de pétrole nécessaire pour générer une unité d activité économique a baissé de moitié environ, les prix élevés du pétrole ne devraient pas provoquer un ralentissement marqué de l économie américaine. /HWDX[UpHOGHVIRQGVIpGpUDX[VHGLULJHYHUVOD QHXWUDOLWp )RQGVIpGpUDX[PRLQV,3&SRXUFHQWDJH /HIDUGHDXGXSUL[GXSpWUROHSRXUOHVPpQDJHV PDXYDLVDXJXUHSRXUOHVGpSHQVHV 'pshqvhvpqhujpwltxhvsduppqdjh86 2FW DR W -DQY VHSW 0RLVSDUUDSSRUWDXVRPPHWGXSUL[GXSpWUROH Cette fois-ci, la banque centrale américaine a gardé son sang-froid face au potentiel inflationniste du choc pétrolier. Cependant, la Fed devra faire très attention à l orientation qu elle imprime aux taux d intérêt une fois la neutralité atteinte, puisqu il est difficile de prédire qui aura le dessus, de l inflation ou du ralentissement de la croissance. Si les prix du brut se stabilisent près de leur niveau actuel, il ne devrait y avoir ni accélération spectaculaire de l inflation, ni diminution importante des dépenses de consommation. De fait, les responsables de la Fed ont déclaré qu il fallait maintenir une politique monétaire un peu plus restrictive que la normale pour empêcher les prix pétroliers de devenir inflationnistes, sans aller jusqu à freiner l économie. Tant que l on ne constate pas de hausse marquée des prix à la consommation sous-jacents l IPC de base est d ailleurs stable depuis quelques mois les prix pétroliers ne devraient pas forcer la Fed à dévier de son plan de ramener les taux en terrain neutre. Cette approche mesurée devrait aussi permettre à l économie de continuer de fonctionner presque à plein régime. BM 8

10 Perspectives économiques,,,,,,, '8&7,21 YDUWULPHVWULHOOHHQWD 3,%UpHOSRQGpUpVHORQXQHPHVXUH HQFKDvQH 9HQWHVILQDOHV 'HPDQGHLQWpULHXUHILQDOH 'pshqvhvghfrqvrppdwlrq GXUDEOHV QRQGXUDEOHV VHUYLFHV 'pshqvhvsxeoltxhv 'pshqvhvglqyhvwlvvhphqw FRQVWUXFWLRQQRQUpVLGHQWLHOOH PDFKLQHULHHWpTXLSHPHQW &RQVWUXFWLRQUpVLGHQWLHOOH ([SRUWDWLRQV,PSRUWDWLRQV HQPLOOLDUGVGHGHWD 9DULDWLRQGHVVWRFNV ([SRUWDWLRQVQHWWHV &RQWULEXWLRQjODFURLVVDQFHGX3,% HQPLOOLDUGVGHWD 3,%QRPLQDO YDUHQWD,1)/$7,21 YDUWULPHVWULHOOHHQWD 'piodwhxugx3,%,3&7rxvohvsurgxlwv +RUVDOLPHQWDWLRQHWpQHUJLH $OLPHQWDWLRQ eqhujlh 6HUYLFHV YDUDQQXHOOHHQ,3&7RXVOHVSURGXLWV '211e(6),1$1&,Ë5(6 PR\HQQHGXWULP 7DX[GHVIRQGVIpGpUDX[ 7DX[GHVERQVGX7UpVRUjMRXUV /,%25PRLV 5HQGHPHQWGHVREOLJDWLRQVjDQV &200(5&((;7e5,(85 HQPLOOLDUGVGHWD %DODQFHFRXUDQWH %DODQFHGHVPDUFKDQGLVHV %DODQFHGHVLQYLVLEOHV PR\HQQHGXWULPHVWUH 7DX[GHFKDQJH 86 7DX[GHFKDQJH86 7DX[GHFKDQJH86 5(9(186 HQPLOOLDUGVGHWD %pqpilfhvdydqwlps{wghvvrflpwpv %pqpilfhvdsuqvlps{wghvvrflpwpv YDUDQQXHOOHHQ %pqpilfhvdydqwlps{wghvvrflpwpv 5HYHQXGHVSDUWLFXOLHUV 5HYHQXUpHOGLVSRQLEOH PR\HQQHGXWULPHVWUH 7DX[GpSDUJQH $875(6,1',&$7(856 PR\HQQHRXILQGXWULPHVWUHWD 7DX[GHFK{PDJH 0LVHVHQFKDQWLHUGHORJHPHQWVPLOOLRQV 9HQWHVGHYRLWXUHVPLOOLRQV YDULDWLRQWULPHVWULHOOHHQWD 3RSXODWLRQDFWLYHFLYLOHRFFXSpH 3URGXFWLRQLQGXVWULHOOH 1RWD/HVFKLIIUHVHQFDGUpVVRQWGHVSUpYLVLRQV Les opinions, estimations et projections contenues dans ce document ont été établies par BMO Nesbitt Burns Inc. («BMO NBI») à la date indiquée et peuvent changer sans préavis. Tous les efforts sont faits pour assurer que le contenu du présent document est fondé sur des sources considérées comme fiables et que les données et les opinions sont complètes et précises. Cependant, BMO NBI et Harris Bank («HB») ne peuvent donner aucune garantie, expresse ou implicite, à cet égard et ne peuvent être tenues responsables des erreurs ou omissions éventuelles, ni des pertes découlant de l utilisation de ce document ou de son contenu. BMO NBI ou HB peuvent, en outre, disposer d information n y figurant pas. Ce document n est pas une offre de vente ou une sollicitation d achat de titres quels qu ils soient, et ne devrait pas être considéré comme tel. BMO NBI, HB, leurs sociétés affiliées et/ou leurs administrateurs, dirigeants ou employés respectifs peuvent à l occasion acheter, détenir ou vendre les titres mentionnés en qualité d agent ou pour leur propre compte. BMO NBI ou HB peuvent, par ailleurs, assurer des services de conseils financiers ou de prise ferme pour certaines sociétés mentionnées dans ce document et peuvent recevoir une rémunération à cet effet. BMO NBI est une filiale en propriété exclusive de la Corporation BMO Nesbitt Burns Limitée, elle-même filiale indirecte à participation majoritaire de la Banque de Montréal. HB est une filiale indirecte en propriété exclusive de la Banque de Montréal. Aux résidents des États-Unis : BMO Nesbitt Burns Corp. et/ou BMO Nesbitt Burns Securities Ltd., sociétés affiliées de BMO NBI, endossent la responsabilité du contenu de ce document sous réserve des mêmes conditions ci-dessus. Tout résident des États-Unis désirant effectuer une opération sur les titres mentionnés dans ce document doit le faire par l intermédiaire de BMO Nesbitt Burns Corp., de BMO Nesbitt Burns Securities Ltd., ou de Harris InvestorLine Inc. Aux résidents du Royaume-Uni : Le contenu de ce rapport est uniquement destiné à l usage des personnes citées dans la partie VI du Financial Services and Markets Act 2000 (Financial Promotion) Order 2001, et ne peut être publié ou remis qu à celles-ci. 9

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD mai LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Faits saillants Le fait que la Banque du Canada ait récemment indiqué que les taux d intérêt pourraient

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Budget fédéral. Aperçu général Calme en eaux profondes

Budget fédéral. Aperçu général Calme en eaux profondes Faits saillants et analyse du budget fédéral canadien Le déficit budgétaire fédéral relève désormais du passé Robert Kavcic, économiste principal robert.kavcic@bmo.com 416-359-8329 Benjamin Reitzes, économiste

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée Basé sur les notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables) Elle fait

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes N o 11 626 X au catalogue N o 26 ISSN 1927-548 ISBN 978--66-2984-5 Document analytique Aperçus économiques Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes par André Bernard Direction des

Plus en détail

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux 6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux En 2013, on prévoit que les dépenses de santé des gouvernements provinciaux et territoriaux atteindront 138,3

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande N o 11 626 X au catalogue N o 018 ISSN 1927-5048 ISBN 978-1-100-99873-2 Document analytique Aperçus économiques La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande par Komal Bobal, Lydia Couture

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers

Plus en détail

Méfiez-vous du modèle d austérité canadien

Méfiez-vous du modèle d austérité canadien Méfiez-vous du modèle d austérité canadien Andrew Jackson Le présent essai a été rédigé à la suite d articles des médias selon lesquels l ex-ministre des Finances et ex-premier ministre canadien Paul Martin

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT?

COMMENTAIRE. Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT? COMMENTAIRE Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT? Faits saillants La reprise des ventes d automobiles aux États-Unis s est traduite

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Perspective. Surperformance probable des actions américaines. Dans ce numéro

Perspective. Surperformance probable des actions américaines. Dans ce numéro Dans ce numéro HIVER 2013 Surperformance probable des actions américaines Avantages du regroupement des comptes de placement Considérations successorales p1 p2 p4 Perspective Comptes d épargne libres d

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

Revue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés

Revue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés Revue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés Janvier 2010 Préparé pour : Association canadienne des conseillers hypothécaires accrédités Par : Will Dunning Économiste en

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Croissance à crédit. Vladimir Borgy *

Croissance à crédit. Vladimir Borgy * Croissance à crédit Vladimir Borgy * p. 5-15 L économie mondiale a connu en 2004 une conjoncture exceptionnelle, la croissance annuelle au rythme de 5 % est la plus forte enregistrée depuis 1976 et résulte

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LE SECTEUR DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE PROGRAMME DE RECHERCHE DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE / PROJET 6A PROJET 6a : CONNAISSANCES EN MATIÈRE D INNOVATION Investissement

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.3 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.2 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

Projection des équilibres financiers des gouvernements du Canada et des provinces et territoires. Mise à jour Février 2004

Projection des équilibres financiers des gouvernements du Canada et des provinces et territoires. Mise à jour Février 2004 Mise à jour Février 2004 Projection des équilibres financiers des gouvernements du Canada et des provinces et territoires PERFORMANCE ET TENDANCES ÉCONOMIQUES Le Conference Board du Canada Le Conference

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir

Plus en détail

Endettement, insolvabilité et prêts hypothécaires en souffrance : la situation québécoise

Endettement, insolvabilité et prêts hypothécaires en souffrance : la situation québécoise Endettement, insolvabilité et prêts hypothécaires en souffrance : la situation québécoise Le maintien de très faibles taux d intérêt depuis la dernière récession incite les ménages canadiens à s endetter

Plus en détail

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS FÉVRIER 2002 DOSSIER 02-02 La dette publique du Québec et le fardeau fiscal des particuliers Le premier ministre du Québec se plaisait

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement

Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Le 6 décembre 2011 #dettes #hypothèque Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement Waterloo Les résultats du plus

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

Le ministre Oliver dépose un budget équilibré et un plan axé sur des impôts bas pour favoriser l emploi, la croissance et la sécurité

Le ministre Oliver dépose un budget équilibré et un plan axé sur des impôts bas pour favoriser l emploi, la croissance et la sécurité Ministère des Finances Communiqué Le ministre Oliver dépose un budget équilibré et un plan axé sur des impôts bas pour favoriser l emploi, la croissance et la sécurité Le Plan d action économique de 2015

Plus en détail

Deuxième trimestre 2015

Deuxième trimestre 2015 Deuxième trimestre 2015 Contenu Perspectives économiques mondiales Perspectives sur les catégories d'actif Paul English, MBA, CFA vice-président principal, Placements Tara Proper, CFA vice-présidente adjointe,

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet

Plus en détail

COMMENTAIRE PORTAIT COMPARÉ DES CONSOMMATEURS CANADIENS ET AMÉRICAINS. Services économiques TD. Quelques faits stylisés

COMMENTAIRE PORTAIT COMPARÉ DES CONSOMMATEURS CANADIENS ET AMÉRICAINS. Services économiques TD. Quelques faits stylisés COMMENTAIRE Services économiques TD PORTAIT COMPARÉ DES CONSOMMATEURS CANADIENS ET AMÉRICAINS Quelques faits stylisés Au cours de la dernière décennie, les sociétés ont eu tendance à vouloir étendre leurs

Plus en détail

RAPPORT D'EXPERT SUR LE COÛT DE LA DETTE FINANCIÈRE BANQUE NATIONALE

RAPPORT D'EXPERT SUR LE COÛT DE LA DETTE FINANCIÈRE BANQUE NATIONALE A Demande R-3541 2004 RAPPORT D'EXPERT SUR LE COÛT DE LA DETTE FINANCIÈRE BANQUE NATIONALE LOUIS SIMARD ET PAUL-ANDRÉ PINSONNAULT Original: 2004-09-30 HQD-11, Document 8 Page 1 de 33 LE FINANCEMENT D

Plus en détail

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Daniel Denis kpmg.ca L environnement externe ÉCONOMIE CONSOMMATEUR TECHNOLOGIE DÉMOGRAPHIE Secteur de l assurance

Plus en détail

Le secteur canadien du logement

Le secteur canadien du logement Discours prononcé par Mark Carney gouverneur de la Banque du Canada Chambre de commerce de Vancouver Vancouver (Colombie-Britannique) le 15 juin 2011 LE TEXTE PRONONCÉ FAIT FOI Le secteur canadien du logement

Plus en détail

Letko, Brosseau & Associés Inc.

Letko, Brosseau & Associés Inc. Letko, Brosseau & Associés Inc. Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers Letko, Brosseau & Associés Inc. 1800 avenue McGill College Bureau 2510 Montréal, Québec H3A 3J6 Canada

Plus en détail

Le Belge face à l épargne (1/2)

Le Belge face à l épargne (1/2) _ Focus on the Belgian economy Economic Research Le Belge face à l épargne (1/2) Philippe Ledent Economic Research, ING Belgique Bruxelles (32) 2 547 31 61 Philippe.ledent@ing.be Novembre 2009 Le citoyen

Plus en détail

L ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008

L ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008 L ÉTAT QUÉBÉCOIS EN P E R S P E C T I V E STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008 Aucun élément du contenu du présent document ne peut être utilisé,

Plus en détail

Prospérer dans un contexte de faibles taux

Prospérer dans un contexte de faibles taux LEADERSHIP DE LA PENSÉE perspectives AGF Prospérer dans un contexte de faibles taux Comment ajouter de la valeur dans ce contexte difficile pour les titres à revenu fixe Par David Stonehouse, B. Sc. Eng.,

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc. Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.ca Le Directeur parlementaire du budget a pour mandat de présenter

Plus en détail

Tendances sur le plan de l'épargne et du prêt net dans les comptes nationaux

Tendances sur le plan de l'épargne et du prêt net dans les comptes nationaux N o 13-604-MIF au catalogue N o 049 ISSN: 1707-1844 ISBN: 0-662-70787-7 Document de recherche Comptes des revenus et dépenses série technique Tendances sur le plan de l'épargne et du prêt net dans les

Plus en détail

Les dépenses et la dette des ménages

Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages

Plus en détail

Le crédit bancaire au secteur privé

Le crédit bancaire au secteur privé Le crédit bancaire au secteur privé en Belgique M. Hradisky * Après des taux de croissance de plus de 1 p.c. en rythme annuel au cours de l année, la progression des crédits au secteur privé en Belgique

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

INDICE CPQ-LÉGER MARKETING DE CONFIANCE DANS L ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE

INDICE CPQ-LÉGER MARKETING DE CONFIANCE DANS L ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE INDICE CPQ-LÉGER MARKETING DE CONFIANCE DANS L ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE Juin 2003 Constats L indice CPQ-Léger Marketing de confiance des consommateurs et des entreprises dans l économie québécoise enregistre

Plus en détail

Analyse par la direction des résultats d exploitation et de la situation financière

Analyse par la direction des résultats d exploitation et de la situation financière Analyse par la direction des résultats d exploitation et de la situation financière Cette section du Rapport annuel présente l analyse par la direction des résultats d exploitation et de la situation financière

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

3 ) Les limites de la création monétaire

3 ) Les limites de la création monétaire 3 ) Les limites de la création monétaire Si un banquier n a besoin que de son stylo pour créer de la monnaie, on peut se demander ce qui empêche une création infinie de monnaie. En fait, la création monétaire

Plus en détail

La croissance des pays développés au cours des trente dernières

La croissance des pays développés au cours des trente dernières Éditions La Découverte, collection Repères, Paris, 213 II / Dette et croissance Benjamin Carton* La croissance des pays développés au cours des trente dernières années s est accompagnée d une hausse de

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de 2013

La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de 2013 COMMUNIQUÉ TROISIÈME TRIMESTRE La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de L information financière fournie dans le présent communiqué est basée sur les états financiers

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Stratégie de vente d options d achat couvertes

Stratégie de vente d options d achat couvertes Stratégie de vente d options d achat couvertes La stratégie de vente d options d achat couvertes, également connue sous le nom de stratégie d achat-vente, est mise en œuvre par la vente d un contrat d

Plus en détail

La faiblesse du huard va persister

La faiblesse du huard va persister Septembre 215 La faiblesse du huard va persister L élargissement de la bande de flottement du yuan et la dévaluation subséquente d autres monnaies des marchés émergents ont propulsé l USD pondéré des échanges

Plus en détail

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,

Plus en détail

Économie américaine : est-ce grave?

Économie américaine : est-ce grave? Université d été 28 - CÉRIUM Montréal, 4 juillet 28 Économie américaine : est-ce grave? Francis Généreux Économiste senior L économie gâche la fête! 1. Un portrait de l économie américaine I. Structure

Plus en détail

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut LE DOLLAR règne en maître, par défaut Les arrangements monétaires internationaux sont examinés à la loupe depuis la crise financière mondiale Eswar Prasad LE DOLLAR a été la principale monnaie mondiale

Plus en détail