Partager l information au sein des équipes de santé au travail. Le secret médical au cœur.

Transcription

1 Partager l information au sein des équipes de santé au travail Le secret médical au cœur.

2 Le territoire

3 4600 entreprises salariés. 16 médecins du travail et 3 collaborateurs médecins 17 secrétaires médicales 7 infirmières en santé travail 8 AST (+compétences transverses : SST / PRAP / Métrologie / Pénibilité / maintien emploi ) 2 IPRP (ergonome et toxicologue hygiéniste)

4 ZOOM SUR L ORGANISATION DE NOS ÉQUIPES SANTE TRAVAIL

5 Organisation sectorielle Spécialisation Développement des expertises Gain de temps

6 Des équipes à temps partagé 7 médecins 6 secrétaires médicales 2 infirmières 3 assistantes santé travail 6 médecins 5 secrétaires médicales 2 infirmières 3 assistantes santé travail 6 médecins 5 secrétaires médicales 3 infirmières 3 assistantes santé travail IPRP en transverse

7 ZOOM SUR LE PARTAGE D INFORMATIONS MÉDECIN / INFIRMIÈRE

8 Le suivi individuel : entretiens infirmiers & communication Le protocole Le dossier médical : Accord et confiance du MT envers son idest Idest : une 1 ère base d informations pour le suivi du salarié en fonction des risques auxquels il est exposé Crédibilité de la fonction Le logiciel Stetho avec un module spécifique EIST (auquel le MT a accès) Mise à jour importante des informations SM/SMR Lisibilité des documents +++ Espaces verrouillés disponibles Les temps de débriefing en fonction des dossiers et selon le protocole. En fonction du temps et des problématiques rencontrées lors de l EIST Temps d échange instauré : positif / MT a le suivi régulier de l entreprise par l idest / Ambiance / vigilances éventuelles / informé, gain de temps pour le MT sur l info de l entreprise. Frein : trouver les moments de dispo respectifs / démultiplication par le nombre de MT. La secrétaire médicale : importance du ciblage et de la planification

9 Le partage d informations au sein d une équipe pluridisciplinaire en Santé au Travail n est possible que sous 4 conditions : -Il est réalisé au bénéfice du salarié, - Il est limité au strict nécessaire, - Il est nécessaire (pour l élaboration du projet de suivi médical global, pour le suivi par un autre collègue, etc.), -Le salarié a été averti et a donné son accord = Partage d informations légalement établi dans des strictes limites avec accord salarié (Art L111-4 Code Santé publique)

10 La communication en amont avec l entreprise : clé du succès Valeur ajoutée pour la communication avec les entreprises Interlocuteur ressource en soutien de l activité du médecin du travail.

11 Le suivi collectif L infirmière et les intervenants

12 Le partage d informations actions collectives : l intranet Gestion de projet via un Intranet Procédure de demande de pluri Visualisation du projet en ligne Corrections en direct sur la version projet Archivage des compte rendu numériques À l exception des CR psycho et assistante sociale. Liaison et progression via une fiche de liaison projet jusque l archivage en ligne. A noter que les IPRP peuvent avoir connaissance d événements ou d informations (type analyses) via le médecin du travail et uniquement pour l utilité de la démarche : et non nominatif / secret médical.

13 Exemple de projet terrain & communication Contexte et problématique : Mise en évidence de plombémie élevée chez des soudeurs. Diagnostic : EPI à disposition mais non utilisés, non adapté ou mal utilisé. Action sur le terrain : Sensibilisations via des causeries de 10/15 min. En amont : Formation au soudage et risques professionnels. Création d une plaquette d information. Compte rendu et suivi : sur l intranet permettant de faire le suivi continu avec les prochains EIST.

14 Exemple de projet terrain & communication Freins : - Réticence et incompréhension des salariés qui font les choses de la même façon depuis des années. - Non exemplarité des encadrants. - Difficulté de trouver des plages horaires pour intervenir. Points forts : - Partage et collaboration avec les autres membres de l équipe en charge de l entreprise : via le MT. - Ressource en toxicologie afin de réaliser des prélèvements des fumées de soudage pour appuyer concrètement. Appuyer l action via des résultats chiffrés : «voilà ce qu ils respirent vraiment.» - Un CR est réalisé et diffusé aussi bien à l entreprise qu à l équipe santé travail. - A l issue des interventions, un dépliant sur les fumées de soudage a été distribué aux salariés. - Une campagne d examens complémentaires sera lancée prochainement pour les salariés concernés afin de pérenniser les actions.

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