Situation économique et financière de la Pologne à la mi-2015

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1 Situation économique et financière de la Pologne à la mi-2015 I. La reprise de l activité s est confirmée grâce à l activation de l ensemble des composantes de la demande A. La demande intérieure a été accompagnée d un léger rebond de la composante externe Après avoir enregistré l an dernier une croissance annuelle de 3,4%, l économie polonaise se rapproche progressivement de son niveau d activité potentiel, l écart de croissance (output gap) la séparant d une situation de pleine utilisation de ses facteurs de production devant selon la Banque centrale se contracter de 0,8 à 0,2% du PIB potentiel en Forte de cette reprise, la Pologne poursuit donc sa convergence avec les économies d Europe occidentale, le PIB polonais ayant atteint l an dernier 413,1 M à prix courants (5,1% du total des 28) soit, à parité de pouvoir d achat, 68% de la moyenne européenne. Le redémarrage de l activité amorcé l an dernier après une année 2013 décevante (croissance révisée à 1,7%) s est confirmé au premier semestre, l économie polonaise ayant enregistré des croissances de respectivement 3,4% et 3,6% en glissement annuel, à prix constants et après correction du nombre de jours ouvrés aux premier et deuxième trimestres. Ce dynamisme s explique par la bonne tenue de la demande interne qui, soutenue par la consommation des ménages (contribution de 2,0 points) et des administrations publiques (contribution de + 0,6 point), progresse de 3,1% en glissement annuel au premier trimestre, mais également par la contribution de la composante externe, positive au cours des trois premiers mois (+ 1,1 point) alors que l atonie de la demande en zone euro et les retombées de la crise russo-ukrainienne l avaient conduite à apporter l an dernier une contribution négative de 1,4 point à la croissance. Portée par le regain d optimisme des consommateurs sur fond de recul du chômage qui s infléchit au deuxième trimestre, selon l enquête sur la force de travail du Bureau des statistiques 1, de 1,7 points en glissement annuel à 7,4% de la population active et apparaît désormais proche de son niveau d équilibre (NAWRU, estimé cette année à 8,1% des actifs par la Banque centrale), la consommation a été tirée par la hausse des salaires, mais également par la chute des prix à la consommation (voir infra) : le pouvoir d achat des salariés a ainsi progressé, en termes réels, de près de 5% en glissement annuel depuis le début d année, les salaires ayant en moyenne progressé, sur la période janvier-juillet, de 3,5% en glissement annuel dans les entreprises comptant au moins 10 salariés. L incidence de la reprise du marché du travail sur la demande intérieure demeure cependant modérée par un taux d activité encore circonscrit à 62,6% de la population en âge de travailler (15-64 ans), mais qui progresse toutefois de 1,3 point en glissement annuel au deuxième trimestre. Les ventes de détail n ont dès lors crû, à prix constants, que de 3,7% en glissement annuel sur l ensemble des sept premiers mois en dépit du regain de confiance des consommateurs, toujours ancré en territoire négatif mais en progression, au mois d août, de 11,6 points en glissement annuel à 7,9, soit son point le plus élevé depuis septembre A distinguer du nombre de chômeurs enregistrés aux bureaux du travail et recensés par le ministère du Travail, qui s élevait à 1,59 million ou 10,1% de la population active (- 1,7 point en glissement annuel) au mois de juillet. 1

2 Ce dynamisme, conjugué à une demande publique orientée à la hausse et qui devrait continuer à croître à l approche de la clôture de la fenêtre d utilisation des fonds européens , mais également des élections parlementaires de l automne, a permis de contrebalancer le recul de l investissement, dont la contribution négative (- 0,1 point au premier trimestre) semble cependant principalement résulter de la variation des stocks, la FBCF progressant quant à elle de 11,4% (soit une contribution de 1,4 point à la croissance). Bien intégré à la chaîne de production centre-européenne, le secteur industriel a en effet montré au premier trimestre des signes d un dynamisme (production industrielle en hausse de 5,3%) que devrait encourager la reprise progressive de la demande en Europe occidentale. L activité apparaît cependant bien orientée dans l ensemble des secteurs d activité, la valeur ajoutée brute progressant à l image de l année dernière, selon le Bureau des statistiques, dans chacun d entre eux malgré les effets visibles de la crise russo-ukrainienne sur l activité du secteur logistique (valeur ajoutée en hausse de 0,2% en glissement annuel au premier trimestre). B. Les perspectives de croissance apparaissent désormais solides à moyen terme Le PIB polonais devrait enregistrer cette année, selon les prévisions du programme de convergence, une croissance de 3,4% identique à la performance réalisée l année dernière avant d accélérer à 3,8% en Ces prévisions apparaissent globalement conformes à celles de la Banque centrale, qui conjecture des croissances respectives de 3,6 et 3,4% en 2015 et 2016, mais également avec celles de la Commission Européenne (3,3 et 3,4%), des prévisionnistes professionnels (3,5 et 3,5%), de l OCDE (3,5 et 3,7%) ou encore du FMI (3,5 et 3,5%), qui concordent quant à la persistance d un potentiel d activation de la demande intérieure. Si le dynamisme de la demande interne rend ainsi peu probable un retournement brutal de la conjoncture, la Pologne devrait en outre pouvoir s appuyer sur une amélioration progressive des perspectives externes, qui, si elles demeurent fragiles, pourraient bénéficier du dynamisme des partenaires régionaux de la Pologne et du redémarrage des économies de la zone euro. Bien qu encore obérées par les conséquences du conflit russo-ukrainien (après avoir chuté l an dernier de 14,0% en 2014, les exportations vers la Russie ont baissé au premier semestre de 29,8% à 10,3 Mds PLN ou 2,47 Md, reléguant ainsi cette dernière au rang de septième client de la Pologne), les exportations polonaises, exprimées en zlotys, ont ainsi progressé à un rythme modéré de 5,3% l année dernière (+ 5,6% pour les importations) qui s est légèrement accéléré au premier semestre (+ 6,7% pour les exportations) alors que les importations, dont l évolution reflète largement celle du cours des matières premières dont la Pologne est importatrice nette apparaissaient en nette décélération sur cette période (+ 1,6% en glissement annuel). La contribution à la croissance de la composante externe devrait cependant demeurer négative jusqu au T selon la Banque centrale, son évolution étant grandement appelée à dépendre de celle de l industrie allemande, à laquelle les industries électromécaniques polonaises restent fortement intégrées, mais également de l évolution du taux de change, qui, jusqu à l introduction d un élément d incertitude politique à l issue du premier tour de l élection présidentielle, tendait nettement à l appréciation face à l euro suite à l entrée en vigueur du programme étendu d achat d actifs de la BCE. Les flux d IDE, qui s étaient contractés de 14,1 à 2,2 Mds en 2013, semblent en revanche être repartis à la hausse à la lecture des derniers chiffres de la Banque centrale (+ 5,9 Mds selon la balance des paiements, dont 4,3 Mds sous forme d opérations en capital). La consolidation de l activité apparaît d autant plus crédible que la reprise du crédit semble bien s être matérialisée au cours des derniers mois ; les encours de crédit aux entreprises non-financières ressortaient, selon les données compilées par la BCE, en hausse de 7,9% en glissement annuel à la fin du mois d avril et marquaient une hausse de 10,7% pour les prêts d une maturité supérieure à cinq ans, les encours de crédit des ménages et ISBLSM progressent, pour leur part, de 11,0% au cours de la période. Cette intensification a été accompagnée d une hausse équivalente des dépôts, en hausse de 2

3 respectivement 17,4 et 12,8% pour les entreprises et ménages/isblsm à cette date et qui jouent un rôle croissant dans le passif des banques et se substituant à des financements des maisons-mères en recul. Accompagnée par un relatif assouplissement des conditions de crédit, cette dynamique s adosse, comme l ont confirmé les récents tests de résistance, à un secteur bancaire solide et bien capitalisé. II. La résorption des déséquilibres externes se poursuit A. La consolidation des finances publiques apparaît désormais bien engagée Sujette à une procédure de déficit excessif depuis juillet 2009, la Pologne a réussi l an dernier, grâce à la conjugaison d une croissance supérieure aux attentes et d un effort de consolidation de consolidation structurel de 0,9 point de PIB, à ramener le déficit de ses administrations publiques à 3,2% du PIB, contre 3,5% attendus dans la loi de finances (2,7% prévus en 2015) ; excipant du coût systémique de la réforme des retraites de 1999 afin de ramener le déficit éligible à 2,8% du PIB l année dernière, elle vient d obtenir, le 19 juin, l agrément du Conseil Européen à la levée de la procédure de déficit excessif à laquelle elle était sujette depuis La dette publique demeure en Pologne confortablement endeçà du seuil de 60% grâce à la nationalisation de la part obligataire des fonds de pension privés (OFE) qui a permis au Trésor public de rescinder des titres d une valeur totale de 130,2 Mds PLN (31,1 Mds ) équivalente à 7,6% du PIB. La possibilité d un changement d orientation politique à l issue des élections législatives prévues à l automne, renforcée à l issue de la victoire du candidat conservateur Andrzej Duda aux élections présidentielles du mois de mai, pourrait cependant, selon certains analystes, fragiliser la dynamique de consolidation des finances publiques, le PiS, principal parti d opposition ayant récemment fait campagne sur un programme expansionniste. B. La Pologne a réduit sa vulnérabilité face aux risques de chocs exogènes Si la dégradation du solde des échanges extérieurs de biens a freiné la résorption du déficit courant au deuxième semestre, la Pologne a néanmoins dégagé l an dernier une capacité nette de financement de 4,67 Mds (1,1% du PIB) supérieure aux 3,74 Mds observés en Essentiellement alimentée par les fonds structurels européens, la balance des capitaux, restée largement excédentaire (10,0 Mds ), contrebalance le déficit des transactions courantes au cours de la période (5,34 Mds, soit 1,3% du PIB) ; la consommation des fonds européens, qui atteignait fin août 93,2% de l enveloppe allouée pour la période , devrait maintenir une cadence élevée au cours des prochains trimestres : la Pologne, dont l ensemble des programmes opérationnels a désormais été avalisé par la Commission, s est en effet vue allouer au titre des perspectives une dotation totale estimée à 82,5 Mds. Les risques d une sortie brutale des capitaux étrangers apparaissent aujourd hui relativement circonscrits, d où la demande des autorités polonaises de réduire à 22,1 Mds USD le montant de la FCL souscrite auprès du FMI. III. Les tensions inflationnistes demeurent faibles en dépit l assouplissement de la politique monétaire A. Les tensions déflationnistes se sont accentuées sous l influence de facteurs exogènes Déjà prononcées l année dernière, les tensions déflationnistes se sont sensiblement accrues au premier semestre sous l effet d un ensemble de facteurs exogènes allant de la chute du prix des matières premières qui a conduit à une appréciation sensible des termes de l échange à l embargo 3

4 russe sur les exportations de biens agro-alimentaires. Les prix de gros industriels se sont ainsi infléchis de 1,5% en 2014 et de 2,3% en glissement annuel sur les sept premiers mois 2015 tandis que les prix à la consommation, en territoire négatif depuis juillet 2014, chutaient de 1,2% en glissement annuel sur la période janvier-juillet Si le dynamisme de la demande intérieure tend à limiter les risques déflationnistes, ils ne devrait néanmoins pas permettre à l inflation effective, dont le recul est désormais conjecturé par la Banque centrale à 0,8% cette année, de revenir à un niveau proche de la cible fixée par cette dernière (2,5%, +- 1 point). On soulignera cependant l amorce d une légère reprise des prix depuis le début du deuxième trimestre, leur inflexion étant essentiellement imputable à la baisse du prix des transports (- 7,0% en glissement annuel au mois de juillet), dont l effet statistique devrait progressivement s amenuiser à mesure de la disparition de la chute du prix des produits pétroliers de la base de comparaison ; l inflation sous-jacente a, quant à elle, rebondi à 0,4% en glissement annuel au mois de juillet après avoir frôlé l équilibre en début d année selon la Banque centrale. B. La Banque centrale a assoupli sa politique monétaire Longtemps restée prudente quant à la perspective d une baisse des taux, la Banque centrale a finalement abaissé son taux directeur de 50 points de base à un étiage historique de 2,00% au mois d octobre. Le Conseil de la Politique monétaire a maintenu ses taux inchangés lors de ses réunions de janvier et février, avant de les réduire de nouveau de 50 points de base le 4 mars, en arguant de l évolution favorable de la demande interne et du risque de change auquel pourraient faire face les emprunteurs immobiliers en francs suisses ; cette décision a depuis lors été confirmée à plusieurs reprises par l institut d émission. Copyright Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Service Économique Régional de Varsovie (adresser les demandes à louis.nouailledegorce@dgtresor.gouv.fr). Clause de non-responsabilité Le Service Économique Régional s efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l utilisation et de l interprétation de l information contenue dans cette publication. Note rédigée par Louis Nouaille Degorce Note revue par David Karmouni Service Économique Régional de Varsovie 1, rue Piekna, Varsovie Version du 26 août

5 Annexes Perspectives d évolution des principaux indicateurs macroéconomiques selon la Banque centrale Source : NBP, Rapport sur l Inflation, juillet

6 Perspectives de croissance de l investissement (FBCF) et de ses principales composantes, en termes annuels ( ) Source : NBP, Rapport sur l Inflation, juillet 2015 Perspectives de croissance du PIB et de ses principales composantes, en termes annuels ( ) Source : NBP, Rapport sur l Inflation, juillet

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