Quelles pratiques d alimentation dans les élevages de sport de la région Centre. Des marges de manoeuvre pour diminuer les frais d alimentation...

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Quelles pratiques d alimentation dans les élevages de sport de la région Centre. Des marges de manoeuvre pour diminuer les frais d alimentation..."

Transcription

1 Quelles pratiques d alimentation dans les élevages de sport de la région Centre Des marges de manoeuvre pour diminuer les frais d alimentation... RÉFÉrences - Réseau Économique de la Filière Équine Novembre 2010

2 INTRODUCTION Les premières valorisations des données récoltées sur les campagnes 2007 et 2008 mettent en évidence une forte variabilité des résultats techniques et économiques entre les différentes entreprises équines mais aussi entre les exploitations d un même système et ceci, quelque soit la région. En fait, certains élevages parviennent à dégager un revenu convenable tandis que d autres ont des difficultés à atteindre l équilibre. Quelles sont les raisons de cette disparité de situations? Elles peuvent être multiples ; les effets conjoncturels, l ancienneté de la structure, les conditions d installation, les besoins plus ou moins importants en infrastructures et en équipements spécifiques, la diversité et la qualité des produits proposés, la plus ou moins grande expertise de l éleveur. mais aussi des conduites d exploitations plus ou moins économes. Les charges les plus importantes directement liées à l atelier équin concernent les frais d alimentation, les frais de reproduction, les frais vétérinaires et les frais de valorisation. Elles sont extrêmement variables d une exploitation à l autre. Plus de 20% des charges opérationnelles équines, en élevage de chevaux de sport, et près de 40%, en élevage de poneys, concernent l alimentation. L importance de ce poste de charge a été également signalée dans d autres régions et en particulier en Languedoc-Roussillon et en Basse Normandie. A la demande du comité régional de pilotage du réseau équin, une recherche des causes de la variabilité des coûts d alimentation a été conduite en région Centre. Elle a aboutit à des propositions de maîtrise des coûts, illustrées par un témoignage d éleveur qui a mis en place un système d alimentation économe dans une exploitation diversifiée en polyculture-élevage. 2

3 Description des systèmes d alimentation > Le réseau équin en région Centre : 15 élevages de chevaux et de poneys suivis Le dispositif régional mis en place en 2007 se compose de quatre systèmes suivis : des élevages de chevaux de sport spécialisés, des élevages de chevaux de sport combinés à un autre atelier agricole (céréales et/ou bovins viande), des élevages de poneys de sport spécialisés et des élevages de chevaux de trait mixtes, avec des ovins viande et/ou des céréales. Dans le cadre de cette étude, seuls les systèmes de sport ont été étudiés. Les chevaux ou poneys sont produits avec un objectif de compétition sportive essentiellement pour le saut d obstacles mais également le complet. La production est mise sur le marché plutôt dans l année de 3 ans bien que certains éleveurs vendent une partie des animaux au sevrage. Nous avons limités notre analyse aux quantités de fourrages et de concentrés récoltées ou achetées, aux prix des aliments grossiers ou concentrés achetés, aux niveaux de chargement et de fertilisation des surfaces fourragères. Une étude similaire a été conduite en Languedoc-Roussillon 1. Le témoignage d un exploitant choisi parmi ceux qui ont la meilleure maîtrise des coûts illustre cette première analyse. > Les élevages de poneys : un système d alimentation faisant appel fortement aux aliments du commerce Les élevages de poneys étudiés sont tous spécialisés et sont conduits sur des exploitations de petite dimension, 14 hectares exclusivement en herbe. Ce sont des systèmes peu chargés de 0,60 à 0,80 UGB/hectare. Les surfaces sont conduites de façon extensive avec pas ou très peu d apport de fertilisants. Les éleveurs récoltent du foin sur leur structure mais en quantité parfois insuffisante pour nourrir leurs animaux, malgré les faibles chargements. Ils effectuent donc des achats de foin supplémentaires, variables suivant les années. Globalement les poneys sont rentrés au box pendant six mois de l année en période hivernale avec sorties en paddock, c est à dire du 1er novembre au 30 avril et complémentés en fourrages et concentrés. Ils sont à l herbe le reste de l année avec une complémentation en foin selon la pousse de l herbe. Compte tenu de la durée d hivernage, les élevages étudiés utilisent en moyenne, tous poneys confondus, 2,3 tms de foin (de 1,9 à 2,5 tms) et 960 kg de concentrés par UGB 2 (700 kg à kg). Les quantités d aliments concentrés distribuées sont supérieures aux premières références établies en Pays de la Loire (475 kg de concentrés par UGB en complément de 2,2 t de foin) et nous amène à nous interroger sur les raisons de cette variabilité. Ponettes pâturant sur des prairies naturelles du Loir et Cher (juillet 2010) 1.voir publication du réseau équin Languedoc-Roussillon «Quelles pratiques d alimentation dans les entreprises équines du Languedoc-Roussillon» juillet UGB : unité gros bétail, correspond à une consommation de fourrages grossiers à kg de matière sèche par an (1 ponette CD reproductrice = 0.6 UGB). La référence UGB utilisée correspond à la grille d évaluation du chargement équin au pâturage «INRA-IE» après extrapolation aux types de chevaux non référencés dans cette grille) 3

4 Dans ce système, les concentrés sont achetés presque en totalité sous forme d aliments complets du commerce. Les éleveurs ont peu recours à des aliments fermiers tels que l orge. Dès lors les coûts moyens des concentrés achetés sont élevés de l ordre de 400 la tonne avec des valeurs extrêmes qui varient de 375 à 454 la tonne. L achat des concentrés représente en moyenne 395 /UGB. Une partie du foin est achetée pour un prix de 100 à 160 /tonne. Le mode de conditionnement en petites bottes ajouté à un faible tonnage par livraison explique ces différences de coût unitaire. Quelles marges de progrès pour diminuer les coûts d alimentation? l Une meilleure exploitation des pâturages (fertilisation de correction NPK, amendement calcaire, et pâturage tournant ) l Recours à des aliments fermiers avec complémentation minérale l Achat de foin conditionné en grosses balles et livré en quantité, par des producteurs voisins si possible Conditionnement du foin en grosses balles et livré en quantité permettent d économiser 50 à 60 /tonne en moyenne > Les élevages de chevaux : des élevages autonomes en production fourragère avec des modes d alimentation assez variables Les élevages spécialisés valorisent des exploitations d une vingtaine d hectares exclusivement en herbe et sont relativement peu chargés : de l ordre de 0,7 UGB/ha (de 0,5 à 0,85 UGB/ha). Les élevages équins, combinés à d autres ateliers agricoles (céréales et/ou bovins viande) sont présents sur des exploitations plus importantes, allant de 40 ha à près de 195 ha, et présentent un chargement plus élevé de l ordre de 1 UGB/ ha (de 0,9 à 1,3 UGB/ha). Dans les deux types de système, les éleveurs apportent principalement une fertilisation azotée sur leur surface en herbe à raison de 40 U d azote/ha, un seul utilise un engrais complet et d autres épandent du fumier sur une partie des prairies. Ils sont relativement autonomes en production fourragère, et seuls 1 ou 2 éleveurs spécialisés sont obligés d acheter du foin supplémentaire pour compléter leur récolte suivant les années. En 2008, quelques éleveurs spécialisés ont même vendu une partie de leur récolte à la tonne. Quelque soit le système, les chevaux sont principalement conduits à l extérieur pendant toute l année. Cependant, certains types d animaux peuvent être rentrés au box ou en stabulation : il s agit des juments au moment du poulinage et des foals pour le premier hiver. Quelques éleveurs disposent aussi d abris de pré. Dans les élevages mixtes, les chevaux sont conduits en complémentarité avec les bovins, ils permettent de mieux gérer le pâturage. Ils facilitent l entretien des parcelles en limitant le broyage des refus mais permettent aussi l exploitation de parcelles difficiles. Dans les élevages suivis, les chevaux ne pâturent pas avec les bovins car les éleveurs craignent les risques d accident. Des poulains de deux ans, Selle français, pâturant dans des prairies temporaires du sud de l Indre (Printemps 2010) 4

5 Les poulains en croissance et les juments non suitées sont complémentés en fourrages et concentrés, pendant la période hivernale. Cette complémentation varie en fonction de l appréciation des besoins des animaux par les éleveurs et selon les conditions météorologiques. Les poulinières sont systématiquement complémentées en concentrés durant les trois derniers mois de gestation et pendant la période de lactation. Les élevages ne possédant que des équins utilisent en moyenne tous chevaux confondus 2,3 tms de foin par UGB 3 (de 1,6 à 3 tms) et 1,3 tonnes de concentrés (de 0,7 t à 2,1 t). Le prix moyen des concentrés achetés (céréales, protéagineux, tourteaux et les aliments du commerce) dans ces élevages est de 260 la tonne et il varie de 155 à 429 la tonne. Les coûts des concentrés les plus faibles sont observés chez les éleveurs utilisant une ration de type fermière (céréales + source protéique + aliment minéral vitaminé) : en moyenne 170 la tonne (de 155 à 185 ). A l inverse, les éleveurs utilisant des aliments complet du commerce ont des coûts de concentré plus élevés environ 340 la tonne (de 266 à 429 ). Les éleveurs céréaliers prélèvent naturellement des céréales mais certains font tout de même appel à des aliments complets du commerce. Malgré un chargement plus élevé, les élevages mixtes utilisent moins de concentrés que les élevages spécialisés 350 kg de concentrés en moyenne. Ces éleveurs ont recours principalement à leurs aliments fermiers, c est à dire de l orge, des aliments minéraux vitaminés et parfois des aliments complémentaires du commerce. La valeur de l orge cédée à l atelier équin à été estimée à 150 la tonne. Dans ces élevages, le prix du concentré est évalué à 190 la tonne (céréales + aliment minéral vitaminé), ce qui est limité par rapport à l ensemble des éleveurs de l échantillon. Au final, les coûts d achats des concentrés s élèvent à 420 /UGB dans le cas des rations avec aliments du commerce alors qu ils ne représentent que 230 /UGB avec des aliments fermiers. Cette seconde solution permet donc d économiser en moyenne 190 /UGB. Sachant que les élevages spécialisés ont en moyenne 15,4 UGB, cela représente une économie de près de pour un élevage. Quelles marges de progrès pour diminuer les coûts d alimentation? Les élevages mixtes semblent avoir peu de marge de progrès pour diminuer le coût d achat des concentrés qui est déjà limité. A l inverse, les marges de manœuvre semblent plus importantes dans les élevages spécialisés. l Une meilleure exploitation des pâturages (fertilisation de correction NPK, amendement calcaire, et pâturage tournant ). l Recours à des aliments fermiers avec complémentation minérale. l Achat de céréales à des producteurs voisins si possible. La livraison d aliments concentrés en vrac permet de diminuer le coût d achat à la tonne l Achat d un silo pour recevoir des concentrés par livraison plus importante et diminuer ainsi le prix d achat à la tonne. 3 1 jument de sport reproductrice seule = 0.75 UGB 5

6 > En Bref, plusieurs facteurs de variabilité expliquant ces différences de coûts d alimentation mais sans doute des solutions pour les réduire D après nos premières observations, plusieurs facteurs de variabilité expliquent en partie la forte disparité des coûts d alimentation : la plus ou moins grande place du pâturage dans la ration, le mode de conditionnement et de présentation des aliments et le type d aliments achetés. En fait, le coût des aliments concentrés achetés par les éleveurs est très variable : de 137 à 250 /t pour l orge et 355 à 585 /t pour les aliments complémentaires du commerce. Les céréales autoconsommées ont été, par convention, toutes cédées à l élevage à 150 /tonne. Les achats de céréales les moins bien négociés se font au fil des besoins, en petite quantité et en petit conditionnement (sac de 25 kg). Des solutions d achats directes aux agriculteurs existent aussi. L éleveur le mieux placé achète l orge à 137 /tonne, à son voisin, dès la moisson pour tout le besoin de l année (360 quintaux). En ce qui concerne les aliments du commerce, leurs prix plus élevés sont aussi d une grande disparité en fonction de leur composition. Les seuls critères de qualité ne peuvent toutefois expliquer les différences de coût : des céréales floconnées ont une efficacité alimentaire améliorée d au maximum de 15% alors que leur prix est multiplié par trois. Une analyse plus approfondie des pratiques d alimentation des éleveurs leur permettrait de positionner leur coût et de mesurer ainsi l opportunité d utiliser d autres matières premières. Prenons l exemple d un éleveur qui souhaitait comparer le coût de sa ration selon ces deux modes d alimentation : > Comparaison du coût journalier de la ration d une jument Selle français de 600 kg au 10-11ème mois de gestation Apports alimentaires recommandés Références INRA Capacité d ingestion : 8,5 kg à 12 kg de matière sèche Unité fourragère cheval : 5,40 UFC Matière azotée digestible cheval : 432 g à 540 g MADC Calcium : 46 g - Phosphore : 32 g Prix des matières premières Références de prix observés dans l Indre Foin de bonne qualité : 80 / tonne Paille de blé : 60 / tonne Orge produite : 150 /tonne Aliment minéral : 700 / tonne (P 70 g- Ca 210 g/kg) Aliment du commerce : 460 / tonne (0,90 UFC -105 g MADC - 9, 5 g calcium - 5,1 g phosphore + vitamines ) Coût journalier d une ration «fermière» 0,90 Coût journalier d une ration «avec aliment du commerce» 1,49 Foin de bonne qualité : 6,9 kg Paille : 1,2 kg Orge : 1,8 kg Aliment minéral : 75 g Foin de bonne qualité : 7,1 kg Paille : 1 kg Aliment complémentaire : 1,8 kg Les deux rations respectent les apports alimentaires recommandés mais le surcoût est de 60% pour la solution avec aliment du commerce. 6

7 Toutefois si l éleveur souhaite changer son système d alimentation et recourir aux aliments fermiers, il devra modifier son système de rationnement, le mode de présentation de l aliment (aplati, concassé, trempé ), utiliser peut-être un autre moyen de stockage de ses aliments dans le cas où il achetait son aliment composé en sac. Il devra sans doute s équiper d un silo ou aménager un stockage vrac d au moins 2 T afin de réduire les coûts d achats des concentrés. Par ailleurs en cas de changement du régime alimentaire du cheval, celui-ci doit être progressif et s étalait sur une quinzaine de jours environ. 7

8 Témoignage : un système d alimentation économe dans une exploitation diversifiée en polyculture élevage > Un élevage de chevaux de sport associé à des bovins viande et des cultures de céréales, oléagineux et protéagineux «Je me suis installé en 1982 avec un élevage de bovins allaitant et j ai fait saillir ma première jument en Nous gérons actuellement, avec mon fils, un troupeau de 70 charolaises et de 6 juments de sport ainsi que 77 ha de culture». Dominique LABESSE et son fils Arnaud, associés en EARL, travaillent ensemble sur cette exploitation de 195 ha : 118 ha d herbe, prairies temporaires et permanentes, et 77 ha de culture de céréales, oléagineux et protéagineux. Le cheptel bovin viande compte 70 charolaises dont la production est commercialisée en broutards pour les mâles et en génisses finies, pour les femelles. L élevage équin est constitué de 6 poulinières et leur suite, soit environ 12 équidés.«les poulains sont mis sur le marché dès le sevrage, je saisie toutes les opportunités de commercialisation dès qu elles se présentent. Notre objectif de production est plutôt le CSO de niveau professionnel. Et c est dans ce sens que nous recherchons, chaque année, les meilleurs étalons ; c est pour moi un moment passionnant du travail d éleveur.» Des chevaux sont pris en pension à différents stades d élevage et tout au long de l année. Pour 2008, ce sont 2 juments porteuses présentes pendant 6 mois, 1 jument à la saison de monte pour 2 mois et un poulain d 1 an à l année, qui sont venus grossir la troupe. > Conduit essentiellement à l herbe en complémentarité avec les bovins La conduite du cheptel équin est simple et économe, il existe très peu de bâtiment spécifique. «J utilise seulement deux petites stabulations pour les poulains et deux boxes pour un usage occasionnel. Ces logements ont été aménagés dans l ancienne étable entravée. Les chevaux sont généralement dehors toute l année, à l exception des foals qui sont rentrés le premier hiver en stabulation avec accès à des paddocks. Durant la saison de pâturage les chevaux passent avant ou après les bovins mais jamais en association, par crainte de mésentente. Les chevaux pâturent les plus petites parcelles ou celles les plus difficilement utilisables pour les bovins. Durant l hiver, ils nettoient les prairies derrière les vaches. L alternance du pâturage de vaches et chevaux évite le fauchage des refus» La conduite de récolte de l herbe est relativement classique pour un troupeau de bovins allaitants de cette région. Pour une surface totale de 118 ha d herbe en 2008 : 8 ha ont été enrubannés (30 tms récoltés), et 37 ha ont été récoltés en foin (190 tmb). «Une partie de l enrubanné est distribuée aux juments durant l hiver». Le niveau de chargement se situe entre 0,85 à 0,90 UGB/ha selon les années avec des charges de fertilisation de 40 par hectare. Il n est pas apporté de fumure de fond systématique sur l ensemble des surfaces mais les apports de phosphore et de Poulains de deux ans pâturant sur une parcelle avant les bovins (Printemps 2010) potasse sont ajustés après analyse d herbe au printemps. Seule une partie des surfaces fauchées reçoit de l azote. > Complémentés essentiellement avec des aliments de la ferme Jusqu à l hiver 2008, tous les aliments bovins et équins étaient constitués à partir de céréales de l exploitation et d un complémentaire du commerce. En 2009, l EARL a fait l investissement dans une fabrique d aliment à la ferme et elle utilise maintenant des aliments simples : orge et blé prélevés sur l exploitation, tourteau de colza et aliments minéraux vitaminés. Poulain de l année au pré 8

9 Pour l hiver , les poulains sevrés vont recevoir du foin à volonté et environ 4 kg d un aliment «fermier» composé de 79 % d orge aplatie, 19 % de tourteau de colza et 2 % d un aliment minéral et vitaminé dosant 5 % de phosphore et 25 % de calcium. Les juments non suitées et les poulains (autres que foals) ne sont complémentés qu environ du 15 novembre au 1 avril, suivant la pousse d herbe et la météo. Les mois ont environ 4 kg d orge plus minéraux pour compléter du foin à volonté. En ce qui concerne les mois, 3 kg d orge et du foin sont distribués à chacun, au pâturage. Les poulinières sevrées ne consomment qu un kg d orge après sevrage pour atteindre, durant les trois derniers mois de gestation, 2 kg d orge plus minéral 10/20. Cependant, certaines juments, plus compliquées à tenir en état, ont un régime amélioré d orge et tourteau de colza, jusqu à 4 kg. A partir du poulinage, les juments suitées sont complémentées pendant toute la durée de l allaitement, 3 à 4 kg de concentré (orge, tourteau de colza et minéral). > Des frais d investissements et de coûts de revient des rations maîtrisés Le matériel comprend une cellule supplémentaire, un aplatisseur, une mélangeuse horizontale, un système de pesée et un automate pour un investissement global de «Cet investissement a été possible et profitable aux chevaux car il est partagé avec les bovins. Pour les deux espèces, la consommation totale représente 70 tonnes d aliment par an». L investissement a permis de fiabiliser l élaboration des aliments et de simplifier la distribution aux animaux tant bovins qu équins. Une jument suitée au pâturage Le coût de fabrication des aliments est estimé à 55 uros/tonne auquel doit être rajouté le coût des matières premières ; ces coûts de fabrication de l aliment comprennent : l amortissement des investissements, les frais financiers sur investissement et sur stock, la main d œuvre nécessaire, la freinte, l électricité et l entretien. C est ainsi que l aliment destiné aux poulains ne coûte que 115 /tonne, alors que l on rencontre des prix allant jusqu à chez certains éleveurs du réseau. Aucune des rations de concentrés ne dépassent 1 par jour ; pour des valeurs retenues de 90 /tonne pour l orge, 220 /tonne pour le tourteau de colza et 450 /tonne pour l aliment minéral vitaminé. Le concentré des foals coûte ainsi 60 centimes d uros/jour tandis ce que celui des poulains de mois atteint 85 centimes d uros/jour. En 2008, le coût global de concentré était de 105 /UGB, alors que la moyenne du groupe régional dépassait la barre des 300 /UGB. Les chevaux quelque soit l âge ne sont jamais bas d état. Matériel utilisé pour la fabrique d aliments : cellule à grain, aplatisseur, mélangeuse 9

10 > Une conduite d élevage économe qui permet de dégager une marge complémentaire Même si le cheval est une réelle passion pour Dominique, cet atelier a été constitué en vue de dégager un revenu complémentaire à l exploitation. Par conséquent l éleveur a développé des prestations de pensions afin d augmenter les produits de cet atelier. Une conduite relativement économe permet de minimiser les charges opérationnelles et de ce fait dégager un revenu. «Notre élevage équin associé aux bovins viande, nous permet de minimiser les coûts de production des chevaux. En effet, il existe très peu de charges de structure affectables aux chevaux, pas de matériel spécifique et très peu d installation. Par ailleurs les achats communs aux bovins, limitent le prix unitaire des aliments et du petit équipement» Voici quelques éléments des résultats économiques de cet atelier équin sur la campagne Produits de l atelier équin Charges opérationnelles Pensions de chevaux Ventes chevaux : «3 ans» - 1 «1 an» Primes modèle-allures PACE Marge brute Frais de concentrés dont 975 prélevés Frais de reproduction Frais divers d élevage Frais vétérinaires Frais de valorisation Frais de commercialisation La marge brute de l atelier équin est donc d environ Pour l avenir proche, il n est pas envisagé d augmenter la troupe de poulinières, ni de faire de grosse dépense sur les saillies ; la barre des ne sera dépassée que pour deux ou trois juments sans toutefois atteindre l extrême fixée à uros. Le nombre de pensionnaires progressera peu maintenant «il ne faut pas perdre dans la qualité du service apporté, et avec un chargement supérieur, le coût se trouverait également majoré». Bovins et équins, une bonne complémentarité 10

11 LEXIQUE Aliments concentrés : céréales, protéagineux, tourteaux, aliments du commerce Aliments grossiers : foin, paille, herbe t : tonne de matière brute tms : tonne de matière sèche, taux de matière sèche pris pour la paille et le foin 0,85% UFC : unité fourragère cheval, 1 kg d orge = 1 UFC UGB : unité gros bétail, correspond à une consommation de fourrages grossiers à kg de matière sèche par an (1 cheval adulte pratiquant un travail léger = 0,65 UGB). La référence UGB utilisée correspond à la grille d évaluation du chargement équin au pâturage «INRA- IE» après extrapolation aux types de chevaux non référencés dans cette grille. CB : cellulose brute AMV : aliment minéral vitaminé autrefois appelé CMV (complément minéral vitaminé) MADC : matière azotée digestible cheval EARL : Exploitation Agricole à Responsabilité limitée INRA : Institut National de la Recherche Agronomique IE : Institut de l Elevage Une jument suitée au pré, quelques jours après le poulinage 11

12 Cette première analyse des systèmes d alimentation des élevages de chevaux et poneys de sport de la région Centre a permis de connaître les pratiques des éleveurs et d en mesurer l impact économique. Même si ces premières observations méritent d être confirmées et validées par les prochains suivis de ces structures, nous remarquons une certaine variabilité des conduites des éleveurs qui entraînent des coûts d alimentation très variables d une structure à l autre. Certains systèmes s avèrent plus économes, il s agit d exploitations faisant appel à des concentrés fermiers pour constituer leur ration. Mais d autres facteurs entrent en jeux également : la place du pâturage dans la ration, le mode de conditionnement des aliments concentrés (sac ou vrac) et des aliments grossiers (bottes de petite ou moyenne densité), les quantités livrées etc Quelques pistes de réflexion ont été mises en évidence afin de repositionner son système d alimentation et de voir si des marges de progrès sont envisageables. Le témoignage d un éleveur du réseau a permi de compléter cette première analyse. Ce travail a été réalisé par l équipe du Réseau équin Centre grâce à une participation active des différents exploitants du réseau. Nous remercions tout particulièrement notre éleveur qui a bien voulu témoigner pour nous faire part de ses pratiques. Rédaction - Philippe Rochais Chambre d Agriculture de l Indre mail : philippe.rochais@indre.chambagri.fr tel : Avis et relecture - Marthe Vivant Chambre d Agriculture du Loir-et-Cher mail : marthe.vivant@loir-et-cher.chambagri.fr tel : Nathalie Foisnon Chambre d Agriculture du Cher mail : n.foisnon@cher.chambagri.fr tel : Coordination régionale - Sophie Boyer Institut de l Elevage mail : sophie.boyer@inst-elevage.asso.fr tel : Librairie des Haras nationaux les écuries du Bois LE PIN AU HARAS Tél : /Fax Institut de l Élevage 149, rue de Bercy PARIS CEDEx 12 Tél : /Fax Novembre crédits photos : Institut de l Élevage - IFCE - Leloup Oriane/IFCE- DR ISBN N IE :

Elevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois

Elevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois RÉFÉrences - Réseau Économique de la Filière Équine Haute-Loire Elevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois Cet élevage de trait Comtois

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans

Plus en détail

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conjoncture retenue pour la construction des cas-types Prix de la viande bovine Conjoncture 1 er trimestre 2012 Prix des

Plus en détail

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui L intérêt technico-économique Titre de du l'engraissement diaporama des mâles avec simulations à l'appui Christèle PINEAU Institut de l'elevage Christele.Pineau@idele.fr Matthieu COUFFIGNAL ARVALIS, Institut

Plus en détail

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie Capacité d adaptation des systèmes en Agriculture Biologique aux épisodes de sécheresse AUTONOMIE ALIMENTAIRE Maître d œuvre : Chambres d Agriculture

Plus en détail

En zones herbagères, un système spécialisé lait, tout herbe

En zones herbagères, un système spécialisé lait, tout herbe Cas type HL 1 En zones herbagères, un système spécialisé lait, tout herbe Rouen Évreux Amiens Beauvais Arras Lille Laon Culture à faible densité d'élevage Herbagère à forte densité d'élevage Mixte à moyenne

Plus en détail

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

les cinq étapes pour calculer les jours d avance À retenir l expérience, acquise grâce à ces outils, permet également une bonne évaluation de la ressource disponible. une fois les mesures réalisées, la quantité d herbe disponible pour le lot se calcule

Plus en détail

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes R E F E R E N C E S Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes Avril 2008 Les cas-types... mode d emploi R E F E R E N C E S Vous avez dit cas-type? Un cas-type est une exploitation représentative d'un

Plus en détail

Les systèmes équins du Grand Ouest

Les systèmes équins du Grand Ouest Les systèmes s du Grand Ouest Repères techniques et économiques 0 SOMMAIRE SOMMAIRE... PRÉSENTATION... 3 LE DISPOSITIF RÉFÉRENCES ET DE RÉSEAU ÉQUIN... 3 CONTEXTE 0 ET CONJONCTURE... 3 TYPOLOGIE NATIONALE

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR POURQUOI VISIOLYS? EXPERTISE STRATÉGIE ÉCONOMIE Visiolys est né de la volonté commune des deux entreprises de conseil en élevage Clasel et Eilyps de se projeter dans un monde en pleine mutation, de permettre

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Référentiel Diversification 2007

Référentiel Diversification 2007 Référentiel Diversification 2007 E L E V A G E D E CHAMBRES D'AGRICULTURE C H E V A U X D E T R A I T LORRAINE A R D E N N A I S CONDITION DE RÉUSSITE DU PROJET DONNÉES GÉNÉRALES Temps de travail Investissement

Plus en détail

& Que choisir. favoriser le bien-être

& Que choisir. favoriser le bien-être Label Rouge & Agriculture Biologique Que choisir pour favoriser le bien-être des animaux? Un guide des tiné au consommateur Protection mondiale des animaux de ferme Ce petit guide a pour objectif d aider

Plus en détail

Conjoncture Filière cheval N 15 Juin 2014

Conjoncture Filière cheval N 15 Juin 2014 Conjoncture Filière cheval N 15 Juin 214 L élevage : premières tendances 214 Course : baisse des juments saillies en galop, contrairement au trot Selle et poneys : la baisse des juments et ponettes saillies

Plus en détail

Contrat d insémination 2015

Contrat d insémination 2015 Centre de reproduction équine du Petit Hautier 2 Route de Paris 76220 Ménerval Tél : 02 32 89 07 11 Port : 06 88 83 60 20 www.petithautier.fr Email: doc.chollet@orange.fr Contrat d insémination 2015 Entre

Plus en détail

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Séchage du foin en grange Séchage en grange Technique originaire des zones de montagnes Suisse Autriche Jura

Plus en détail

LE TRAVAIL EN ÉLEVAGE BOVIN LAIT, BOVIN VIANDE ET OVIN VIANDE

LE TRAVAIL EN ÉLEVAGE BOVIN LAIT, BOVIN VIANDE ET OVIN VIANDE RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION RÉFÉRENCES LE TRAVAIL EN ÉLEVAGE BOVIN LAIT, BOVIN VIANDE ET OVIN VIANDE DES RÉFÉRENCES POUR LE CONSEIL NORD-PAS-DE-CALAIS, PICARDIE ET NORMANDIE

Plus en détail

Calcul de la marge brute en production laitière

Calcul de la marge brute en production laitière Mode d emploi : Calcul de la marge brute en production laitière Calculez la marge brute en production laitière sur votre exploitation et comparez-la avec celle d autres exploitations du même type. Utilisation

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Définition des variables présentées dans le RICA

Définition des variables présentées dans le RICA Les termes en gras italique sont définis par ailleurs dans le lexique. Les termes en italique désignent des variables explicitement recueillies dans le Rica. A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V

Plus en détail

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DE LYCEE PROFESSIONNELS AGRICOLE (PLPA) SESSION 2011 Concours : INTERNE Section : Sciences économiques et sociales et gestion Option A : Sciences économiques et sociales

Plus en détail

ELEVAGE DE CHEVAUX. Importance d une approche marketing

ELEVAGE DE CHEVAUX. Importance d une approche marketing ELEVAGE DE CHEVAUX Importance d une approche marketing I - DE QUOI PARLE-T-ON? Il existe 5 orientations principales dans la production de chevaux : courses (plat, trot attelé ou monté, obstacles ), sports

Plus en détail

Trajectoires laitières

Trajectoires laitières Trajectoires laitières Yannick PECHUZAL Lot Conseil Elevage 13 mars 2014 Cantal 2100 producteurs de lait 1000 élevages mixtes 420 ML 5 AOP fromagères Filière Collecte : 360 Ml 60% SODIAAL et assimilés

Plus en détail

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural)

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural) MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L3611à 21 et D3611 à R36137 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION DES PERTES PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES PERTES DE RECOLTE

Plus en détail

Conjoncture Filière cheval N 17 Novembre 2014

Conjoncture Filière cheval N 17 Novembre 2014 Conjoncture Filière cheval N 17 Novembre 214 L élevage Galop : reprise de la production en 214 Trot : légère baisse de la production en 214, comme en 213 Selle : après trois années de baisse sévère, le

Plus en détail

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège Plan L ensilage de maïs en général Caractéristiques anatomiques

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

La filière de l élevage du cheval de trait dans son. contexte français et européen. Evolution et attentes

La filière de l élevage du cheval de trait dans son. contexte français et européen. Evolution et attentes 1 La filière de l élevage du cheval de trait dans son contexte français et européen. Evolution et attentes Septembre 2011 I. Contexte et structuration de la filière du cheval de trait en France a. Quelques

Plus en détail

SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE

SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE L installation, la mise aux normes, le renouvellement d un matériel, ou tout autre investissement sont autant de situations ou d évènements qui nécessitent des besoins

Plus en détail

Conjoncture Filière cheval N 16 Septembre 2014

Conjoncture Filière cheval N 16 Septembre 2014 Conjoncture Filière cheval N 16 Septembre 214 L élevage Galop : des saillies en baisse à mi-année 214 Trot : hausse marquée de la production à mi-année 214 Selle : nouvelle baisse du nombre de juments

Plus en détail

Renc. Rech. Ruminants, 2006, 13

Renc. Rech. Ruminants, 2006, 13 Conséquences d une maximisation de la part du pâturage sur les performances techniques d un troupeau ovin allaitant E. POTTIER (1), L. SAGOT (1), L.M. CAILLEAU (2) (1) Institut de l Élevage, Ferme Expérimentale

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures»

La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures» Donner à la nature les moyens d exprimer son potentiel! La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures» BIO3G : 3 rue Basse Madeleine - BP 22-22230 MERDRIGNAC Tél : 02 96 67 41 41 - Fax :

Plus en détail

Les réformes de la PAC

Les réformes de la PAC www.supagro.fr Les réformes de la PAC Sophie Thoyer thoyer@supagro.inra.fr Centre international d études supérieures en sciences agronomiques La PAC d aujourd hui (2006 2014) En 2014, comment sont attribuées

Plus en détail

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE?

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? Traduit de: PRODUCERS MIGHT WANT TO CONSIDER CREEP FEEDING Auteur: Stephen B. Blezinger, Ph.D., PAS (Copyright 2015 Dr. Stephen B. Blezinger) Adapté en français

Plus en détail

Détail des cultures de l'exploitation en 2007

Détail des cultures de l'exploitation en 2007 République et Canton de Genève Département des finances Administration fiscale cantonale Formulaire annexe à la déclaration 2007 servant à déterminer le revenu et la fortune professionnels de l'agriculture

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

TCS, strip-till et semis direct

TCS, strip-till et semis direct Témoignage dethierry Lesvigne Polyculture Elevage Bovin Lait La Bernaudie 24 480 ALLES- SUR-DORDOGNE Depuis 2008, Thierry Lesvigne a choisi repenser l ensemble de son système agronomique et a arrêté définitivement

Plus en détail

Commission des Recherches Bovines

Commission des Recherches Bovines Commission des Recherches Bovines Bilan des activités 2002-2006 Composition de la commission Représentants des depts GA (4), PHASE(4+2), SA(3) CEPIA (1), SAE2(1), SAD(1) Représentants des Ecoles Sup Agronomiques

Plus en détail

Bovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013. Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4

Bovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013. Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4 Bovins viande Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013 Chif Régions Nbre de Nbre de Nbre de troupeaux troupeaux troupeaux adhérents adhérents suivis en en VA4 en VA0 engraissement Nbre de troupeaux

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL 2. Économie avicole, calculations 2.6 RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL 1. Généralités sur les coûts de production et la rentabilité économique Les modèles de calcul en annexe sont à interpréter

Plus en détail

ÉCONOMIQUES OU PAS LES FOURRAGES, FAUDRAIT SAVOIR!

ÉCONOMIQUES OU PAS LES FOURRAGES, FAUDRAIT SAVOIR! ÉCONOMIQUES OU PAS LES FOURRAGES, FAUDRAIT SAVOIR! CONFÉRENCIER Doris Pellerin COLLABORATEURS Guy Allard Charles Bachand Raymond Levallois Diane Gilbert Philippe Savoie La rumeur veut que les fourrages

Plus en détail

Analyse d outils de gestion des risques agricoles en Région wallonne. Rapport final

Analyse d outils de gestion des risques agricoles en Région wallonne. Rapport final Université catholique de Louvain Faculté d'ingénierie biologique, agronomique et environnementale Unité d économie rurale Analyse d outils de gestion des risques agricoles en Région wallonne Rapport final

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

Biogaz et méthanisation

Biogaz et méthanisation Note pour les comités opérationnels 10 (Energies renouvelables) et 15 (agriculture) COMITE DE LIAISON ENERGIES RENOUVELABLES (CLER) Contact: Christian Couturier, christian.couturier@solagro.asso.fr 05

Plus en détail

Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe

Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe Avril 2009 FICHES TECHNIQUES Auteur : Jacques CHARLERY Pôle Herbivores Chambres d agriculture de Bretagne

Plus en détail

DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions

DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions Novembre 2010 CHAMBRE D AGRICULTURE 47 4ème Programme d Actions ZONE VULNERABLE Quelle zone? 93 communes 2466 exploitations 94425 ha 4ème Programme

Plus en détail

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013 L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013 (données disponibles au 1 ier avril 2013) MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE LA VITICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL SERVICE D ECONOMIE RURALE L agriculture

Plus en détail

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments)

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments) 15, rue Gustave Eiffel, ZI Jarny-Giraumont 54800 JARNY Votre référence / Intervenant: N : Diagnostic MENAO N : Notre référence / Intervenant: M. / Mme : M. / Mme : Téléphone : Téléphone : 03 82 20 39 70

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne

Plus en détail

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail. CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.com Espèces locales et territoire, un destin commun? Pâturage

Plus en détail

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL Faits et chiffres de l aviculture CH 2.6 RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL 1. Généralités sur les coûts de production et la rentabilité économique Les modèles de calcul en annexe sont à interpréter

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables:

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables: Conférence de presse UNIFA - 23 septembre 2005 Sommaire Le marché des engrais : campagne 2004-2005 La hausse des prix de l énergie pèse sur la nouvelle campagne Le contexte réglementaire : la nouvelle

Plus en détail

Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique

Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique REGLEMENT GENERAL Le Clos du Verger organise cette année les Champêtreries a Jasseron le 23 Mai 2015. Au programme : Marché des animaux

Plus en détail

* Extraits d'un entretien effectué dans le Karyassa 'supres de membres d'un clan Tamashek, les Kel Taddak. Document présenté par Etienne Le Roy.

* Extraits d'un entretien effectué dans le Karyassa 'supres de membres d'un clan Tamashek, les Kel Taddak. Document présenté par Etienne Le Roy. (< Le chez soi pour nous, c'est l'eau 11 Cet entretien a été réalisé chez les Tamashek par J.-M. Yung le 30 novembre 1988, et traduit U au pied de la dune n. Il nous a impressionné. Le choix des extraits

Plus en détail

UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT

UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT Le cheval, UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT un moteur d insertion écologique, durable, économique, créatif... Une énergie renouvelable. Un brin d Histoire... Les années de Gloire et le déclin.

Plus en détail

UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN

UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THÉMA UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN Pour les éleveurs allaitants dont la principale activité est de faire naître des veaux, il est primordial

Plus en détail

Des territoires laitiers contrastés

Des territoires laitiers contrastés Agreste Primeur 308 Numéro 308 - décembre 203 Les exploitations laitières bovines en France métropolitaine Télécharger les données au format tableur Des territoires laitiers contrastés 77 000 exploitations

Plus en détail

PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES ANNEE 2012

PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES ANNEE 2012 MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGRO-ALIMENTAIRE ET DE LA FORET (articles L361 1 à 21 et D361 1 à R361 37 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION DES PERTES DE RECOLTE SUR LES POMMES A COUTEAU ET LES POMMES

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

LE PARC DE FIGUEROLLES

LE PARC DE FIGUEROLLES LE PARC DE FIGUEROLLES SUR LES RIVES DE L ETANG L DE BERRE A MARTIGUES LE PATRIMOINE RURAL DU SITE Vue aériennea du site de Figuerolles en limite Nord de la Commune de Martigues Le caractère re rural de

Plus en détail

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 CADRE REGLEMENTAIRE : FEADER, PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT RURAL 2014 2020, REGION LIMOUSIN Cette annexe

Plus en détail

MINISTERE DE LA REGION WALLONNE

MINISTERE DE LA REGION WALLONNE MINISTERE DE LA REGION WALLONNE Direction générale des Ressources naturelles et de l Environnement Direction générale de l Aménagement du Territoire, du Logement et du Patrimoine Décret du 11 mars 1999

Plus en détail

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser MICHEL MORIN, AGR. AGROÉCONOMISTE (CDPQ) COLLABORATEURS: STÉPHANE D AMATO, AGR., AXIS AGRICULTURE JEAN-DENIS LABRECQUE, CTA 2003 RÉJEAN LEBLANC,

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Crédit d impôt en faveur de l agriculture biologique

Crédit d impôt en faveur de l agriculture biologique Crédit d impôt en faveur de l agriculture biologique Note d information et d analyse FNAB Paris, le 10 avril 2014 Mode d emploi du dispositif CI-Bio pour les exercices 2011 à 2014 (pour les déclarations

Plus en détail

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Club CDA CONFÉRENCE Grande culture biologique et semis direct Les essais Rodale Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Projet 12-INNO2-04 Jeff Moyer1, Denis La France 2, Fin

Plus en détail

Mode d emploi. Moins de déchets, 10 gestes pour transformer nos habitudes

Mode d emploi. Moins de déchets, 10 gestes pour transformer nos habitudes Mode d emploi Moins de déchets, 10 gestes pour transformer nos habitudes 10 «petits» gestes pour réduire nos déchets Réduire ses déchets c est avant tout mieux consommer Le meilleur déchet est celui qui

Plus en détail

Concevoir un libre-service à fourrages en bâtiment pour bovins allaitants

Concevoir un libre-service à fourrages en bâtiment pour bovins allaitants collection l essentiel Concevoir un libre-service à fourrages en bâtiment pour bovins allaitants Fiche technique bâtiment d élevage n 2 Depuis quarante ans, le monde de l élevage voit sa main d œuvre disponible

Plus en détail

QUOI DE NEUF DANS LE NOUVEAU NRC?

QUOI DE NEUF DANS LE NOUVEAU NRC? QUOI DE NEUF DANS LE NOUVEAU NRC? Daniel LEFEBVRE, Ph.D., agronome PATLQ inc. Sainte-Anne-de-Bellevue Conférence préparée en collaboration avec : Doris PELLERIN, Ph.D., agronome Professeur en sciences

Plus en détail

Les 5 à 7 du SYRPA. Photographie et évolution de la population agricole professionnelle française

Les 5 à 7 du SYRPA. Photographie et évolution de la population agricole professionnelle française Les 5 à 7 du SYRPA Photographie et évolution de la population Quels enseignements en tirer pour vos actions de communication? Christophe SEMONT 1. Hyltel en quelques mots 2. Les concepts du recensement

Plus en détail

Gestion économique du produit agricole, dossier 3, Arnaud Diemer, IHEDREA, MCF Clermont-Ferrand LES MARCHES A TERME

Gestion économique du produit agricole, dossier 3, Arnaud Diemer, IHEDREA, MCF Clermont-Ferrand LES MARCHES A TERME LES MARCHES A TERME Institut des Hautes Etudes en Droit Rural et Economie Agricole 1 PLAN I ) CARACTERISTIQUES DES MARCHES A ) Objectifs B ) Fonctions C ) Conditions d existence D ) Types d intervention

Plus en détail

CALAMITES AGRICOLES GEL PRINTEMPS 2012

CALAMITES AGRICOLES GEL PRINTEMPS 2012 PRÉFET DE LA SEINE-MARITIME Direction départementale des Territoires et de la Mer Service d'economie Agricole Rouen, le 8 janvier 2013 Affaire suivie par Laurence MOUTIER Tél. : 02 32 18 94 71 Fax : 02

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES L élevage, comme l agriculture dans son ensemble, a connu d importantes mutations depuis le début du XXème siècle. De structures familiales, ce secteur est passé

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités Organisateurs : Partenaires : Des outils d accompagnement Des outils de financement Zoom

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

AVERTISSEMENT PREALABLE

AVERTISSEMENT PREALABLE AVERTISSEMENT PREALABLE Le présent document a été réalisé par des étudiants du Master Pro Qualimapa (USTL-Lille) dans le cadre de leur scolarité. Il n a pas un caractère de publication scientifique au

Plus en détail

Fiche de renseignements accompagnant la demande de permis de construire en zone agricole dans le Haut-Rhin

Fiche de renseignements accompagnant la demande de permis de construire en zone agricole dans le Haut-Rhin Nom - Prénom (ou Nom de la société) : Adresse permanente : Téléphone : Email : Date de naissance: Statut juridique : s exploitation individuelle s GAEC s EARL s Autre (à préciser) Nom et Prénom du Chef

Plus en détail

Introduction. CRA-W- Département Productions et Filières, Unité Mode d élevage, bien être et qualité

Introduction. CRA-W- Département Productions et Filières, Unité Mode d élevage, bien être et qualité Gestion raisonnée du parasitisme gastro-intestinal chez le jeune bétail laitier à l herbe Remience Virginie, attachée scientifique 1 ;Vanvinckenroye Caroline, assistante 2 ; Decruyenaere Virginie, attachée

Plus en détail

IDENTIFICATION DU DEMANDEUR Rq : pour les agriculteurs : laisser la possibilité de coller l étiquette d identification pré-remplie basée sur le S1

IDENTIFICATION DU DEMANDEUR Rq : pour les agriculteurs : laisser la possibilité de coller l étiquette d identification pré-remplie basée sur le S1 n 13 681*02 MINISTÈRE DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITÉ ET DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION

Plus en détail

ANR ESCAPE Changements environnementaux et sociaux en Afrique : passé, présent et futur.

ANR ESCAPE Changements environnementaux et sociaux en Afrique : passé, présent et futur. ANR ESCAPE Changements environnementaux et sociaux en Afrique : passé, présent et futur. Livrable N 4.4 Simulation du rendement des cultures et modélisation bioéconomique pour la représentation des choix

Plus en détail

La cohabitation des races ovines Ouled Jellal (OJ) et Beni Guil (BG) et développement de l'élevage ovin dans le système pastoral du Maroc Oriental

La cohabitation des races ovines Ouled Jellal (OJ) et Beni Guil (BG) et développement de l'élevage ovin dans le système pastoral du Maroc Oriental Mediterranean biodiversity as a tool for the sustainable development of the small ruminant sector: From traditional knowledge to innovation Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat, 16 décembre

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie Voici le Programme de salubrité des aliments à la ferme pour le bœuf- Bœuf Qualité Plus-

Plus en détail

MONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE

MONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE MEDRIA 2014 DOSSIER DE PRESSE Alimentation-Reproduction-Santé MONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE 1/18 COMMUNIQUÉ DE PRESSE MEDRIA lance au SPACE 2014 sa dernière innovation, le FeedPhone

Plus en détail

Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille!

Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille! Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille! Modulis, pour une vision globale et une gestion simplifiée de vos assurances! L agriculture

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail