CAMPAGNE DE MESURE DE LA POLLUTION

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1 ASSOCIATION AGRÉÉE DE SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L AIR EN GUADELOUPE CAMPAGNE DE MESURE DE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE SUR L ILE DE MARIE-GALANTE

2 Remerciements Nous tenons à remercier l ensemble des dirigeants de Marie-Galante, et particulièrement les maires de Grand-Bourg, Monsieur TIROLIEN, de Saint-Louis, Monsieur CORNANO et de Capesterre, Madame MIRACULEUX-BOURGEOIS, ainsi que les agents des services techniques de ces communes, Messieurs FARGEAU et FRENET respectivement, pour leur coopération apportée au cours de cette étude. Nous remercions aussi les chefs d établissements, Messieurs PASBEAU et LOVAL, de nous avoir accordé l installation de notre station mobile au sein de leur collège lors de la campagne de mesures. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 2

3 Sommaire Remerciements I. Introduction. 4 II. Présentation de la zone d étude... 5 III. Les polluants surveillés... 6 A. Le dioxyde de soufre (SO 2 ) 6 B. Les oxydes d azote (NOx).. 6 C. Les particules de moins de 10 microns de diamètre (PM10).. 6 D. L ozone 7 IV. Les techniques de mesures... 9 A. Les tubes passifs de dioxyde d azote (NO 2 ) La zone d étude Le principe de fonctionnement 9 3. La période d analyse 10 B. Le laboratoire mobile La zone d étude Le principe de fonctionnement La période d analyse 12 V. Les résultats des mesures. 13 A. Les résultats obtenus par les tubes passifs Première campagne : période sèche du 27/02 au 28/ Deuxième campagne : saison pluviale du 03/09 au 03/ Bilan des mesures 17 B. Les résultats obtenus avec la station mobile Première campagne : période sèche du 22/02 au 27/ Site de Grand-Bourg du 22/02 au 13/ Site de Saint-Louis du 17/03 au 27/ Deuxième campagne : période des pluies du 28/08 au 27/ Site de Grand-Bourg du 28/08 au 16/ Site de Saint-Louis du 18/09 au 27/ Bilan des mesures avec la station mobile à Marie-Galante.. 42 VI. L indice de la Qualité de l Air (IQA) VII. Conclusion générale Annexes. 50 Campagne de mesures à Marie-Galante Page 3

4 I. Introduction En conformité avec la Loi sur l Air et l Utilisation Rationnelle de l Energie (LAURE) du 30 Décembre 1996, inscrite au code de l environnement, l association GWAD AIR, responsable de la qualité de l air en Guadeloupe, est chargée de répondre aux missions qui lui sont confiées. Ainsi, dans le cadre de son Plan de Surveillance de la Qualité de l Air (PSQA), la présente étude, réalisée avec les autorités locales, a été effectuée sur l île de Marie-Galante au cours de l année Les campagnes de mesures se sont déroulées au cours de la saison sèche et de la saison pluviale et ont fait appel à deux techniques : la méthode passive par l utilisation ponctuelle de tubes à diffusion passive et la méthode active par le biais de la station mobile. L utilisation de ces différentes techniques de mesures permet de répondre à deux objectifs principaux : - Connaître les concentrations moyennes en dioxyde d azote sur une zone étendue grâce à l utilisation de tubes passifs - Connaître les concentrations moyennes en dioxyde d azote (NO 2 ), en ozone (O 3 ), en dioxyde de soufre (SO 2 ), et en particules fines de moins de 10 microns de diamètre (PM10) de façon continue grâce à la station mobile. Les résultats obtenus sont présentés dans ce rapport. L ensemble des données relatives à cette étude a été exploité et analysé afin de caractériser la qualité de l air à Marie-Galante d une saison à l autre. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 4

5 II. Présentation de la zone d étude Marie-Galante est la plus grande dépendance de la Guadeloupe. Située à 43 km de Pointe-à- Pitre, elle est de formation calcaire et est souvent nommée la «grande galette» en raison de sa taille arrondie et de son relief peu marqué. Sa superficie est de 158 km². Faiblement vallonnée, elle possède des côtes rocheuses et des falaises sur tout le coté Nord. Les routes traversières sont truffées de moulins d où le nom de «l île aux cent moulins». La canne à sucre est la principale ressource de Marie-Galante, mais elle produit quelques cultures vivrières. De plus, l île pratique une pêche traditionnelle côtière et s ouvre de plus en plus au tourisme. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 5

6 III. Les polluants surveillés Les polluants surveillés lors de cette étude sont les principaux gaz polluants rencontrés ainsi que les particules qui présentent un danger pour la santé des populations et des écosystèmes. A. Le dioxyde de soufre (SO 2 ) Le SO 2 est un gaz dense, incolore et toxique qui réagit avec les particules en suspension. Sa présence en forte concentration provoque de fortes irritations oculaires, respiratoires et cutanées. En cas d exposition prolongée, le risque d apparition de pharyngites (inflammation aiguë du pharynx) et de bronchites chroniques augmente. Le dioxyde de soufre présent dans l air se transforme en acide sulfurique (H2SO 4 )* au contact de l humidité de l air et des surfaces humides. Ainsi, en se combinant avec l eau et l oxygène de l atmosphère, il participe au phénomène de pluies acides. Ces pluies sont néfastes car elles provoquent la dégradation de la pierre et de nombreux monuments, ainsi que la destruction d écosystèmes. Le SO 2 provient de la combustion de matières fossiles telles que la houille de mauvaise qualité et le pétrole. Il est produit par les centrales électriques, les distilleries et la circulation automobile. Il est également émis par la masse d eau salée qui entoure notre archipel (présence de SO 2 dans les embruns marins). Aussi, il est produit naturellement lors des éruptions volcaniques, la foudre, la décomposition biologique, les océans, les feux de forêts, etc. B. Les oxydes d azote (NOx) Les oxydes d azote, notés d une façon générale par le sigle NOx, sont composés du monoxyde d azote (NO) et du dioxyde d azote (NO 2 ). Ils résultent de la combinaison de l azote et l oxygène à haute température. Le NO est un composé instable et très réactif. Le NO 2 est un poison. Lors des pics de pollution, les NOx sont responsables de troubles respiratoires, inflammation et obstruction des voies respiratoires. Il augmente la sensibilité aux attaques microbiennes. En effet le gaz de dioxyde d azote pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires. Dès que la concentration atteint 200 µg/m 3 il peut altérer la fonction respiratoire et provoquer l hyperactivité bronchique chez l asthmatique. Les NOx participent également au phénomène de pluies acides. En parallèle, les NOx participent à la formation d ozone troposphérique (dans l air que nous respirons) et paradoxalement à la destruction de la couche d ozone stratosphérique qui est notre gaz protecteur contre les UV. Les NOx sont des polluants produits par l Homme. En effet, 95 % de ces oxydes sont la conséquence de l utilisation de combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel). Le trafic routier en est la source principale. Les émissions des véhicules sont composées à 60% de NO 2. En outre, la production d énergie électrique (hors nucléaire) contribue aussi à l émission de NOx. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 6

7 C. Les particules de moins de 10 microns de diamètre (PM10) Les particules en suspension constituent la fraction la plus visible de la pollution atmosphérique. Ce sont de fines particules transportées par l eau ou l air. Elles sont de nature très diverses et peuvent véhiculer d autres polluants comme les métaux lourds, les hydrocarbures et les allergènes (pollens, acariens ). Elles sont constituées : de poussières issues de l érosion des sols ou d activité volcanique, de carrières, des revêtements des routes et des pneus de pollens (à certaines périodes de l année) de résidus de combustion incomplète de produits fossiles (fumées noires, circulation automobile, centrales thermiques, incinération des déchets) de procédés industriels (sidérurgie, cimenterie, sciage du bois d œuvre) à l intérieur des locaux, la fumée de tabac est la principale source de pollution particulaire d aérosols La taille de ces particules, de l ordre du micromètre à la centaine de micromètre de diamètre, et leurs faibles masses leur permettent de se diffuser au gré des vents. Une fois émises, elles peuvent rester en suspension pendant des heures et même des jours. En fonction de leur constitution (mélange de plusieurs éléments polluants) et de leur concentration, elles peuvent provoquer des altérations des fonctions respiratoires (particulièrement si elles sont associées au SO 2 ). Pire encore, certaines particules ont des propriétés cancérigènes et mutagènes et peuvent avoir des effets sur le système cardiovasculaire humain. Les particules en suspension ultrafines peuvent également pénétrer profondément dans les poumons de l être humain. En outre, elles sont à l origine de la corrosion des bâtiments. En métrologie, selon le diamètre aérodynamique on distingue plusieurs types de particules (PM signifie en anglais «Particules Matter») : les PM10: particules en suspension dans l air dont le diamètre est inférieur ou égal à 10 micromètres les PM2.5 : particules en suspension dans l air dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres les PM1 : particules en suspension dans l air dont le diamètre est inférieur à 1 micromètre Les PM 10 sont dites alvéolaires car elles vont progresser dans les poumons jusqu aux alvéoles provoquant des difficultés respiratoires. Les PM 2,5 et PM 1, qui sont les parties les plus fines, sont d une dangerosité encore plus grande. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 7

8 D. L ozone (O 3 ) L ozone est un composé naturel présent dans toute l atmosphère à de très faible concentration. Dans la stratosphère (haute couche de l atmosphère située à environ 30 kilomètres de la surface de la Terre), il joue le rôle d un filtre protecteur en absorbant les radiations ultraviolettes de longueur d onde comprise entre 200 et 300 nanomètres, le maximum d absorption se situant à 254 nanomètres. Cet ozone est protecteur et indispensable à la vie sur notre planète. A température ordinaire l ozone est un gaz instable de couleur bleue pâle lorsqu il est observé à une épaisseur suffisante, d odeur caractéristique et pénétrante (décelable à des teneurs de l ordre de 0,01 à 0,05 ppm). Respiré en grande quantité il est toxique et provoque des irritations oculaires, la toux et une altération pulmonaire chez les enfants et les asthmatiques. L ozone peut avoir un effet néfaste sur la végétation en perturbant le processus de photosynthèse. Il contribue à l effet de serre et les pluies acides. L ozone dans la troposphère (couche d air de 0 à 15 Km de hauteur) tient la place de polluant dans cette zone plus basse de l atmosphère où nous respirons. La proportion d ozone troposphérique provenant directement d activités liées à l homme ou de la nature est pratiquement nulle. L ozone se forme dans l atmosphère à partir de substances dites précurseurs chimiques. En cela il constitue un polluant dit secondaire. En effet, l ozone est le produit de l interaction des rayons ultraviolets et de polluants primaires. Parmi les polluants primaires, entrant dans la production d ozone on note : les oxydes d azote (NOx), les Composés Organiques Volatils (COV). Les Composés Organiques Volatils sont des gaz tels que les hydrocarbures, les composés oxygénés et les gaz BTX (benzène, toluène et xylène). Campagne de mesures à Marie-Galante Page 8

9 IV. Les techniques de mesures Afin de mesurer, d évaluer et de prévoir les phénomènes de pollution de l air de Marie- Galante, deux types d équipements techniques ont été utilisés. Il s agit des tubes à diffusion passive de dioxyde d azote et de la station mobile de GWAD AIR. A. Les tubes passifs de dioxyde d azote (NO 2 ) L échantillonnage passif permet de connaître la concentration en dioxyde d azote sur une zone étendue. Ainsi, ce dispositif, facile à mettre en place, permet d installer différents points afin d en déduire une cartographie des concentrations. 1. La zone d étude La zone d étude couvre la totalité de l île. Un quadrillage de la zone avec un maillage de 2 Km de côté a été fait. Au total, 63 tubes passifs NO 2 ont été placés par campagne de mesures sur 54 sites. 2. Le principe de fonctionnement Les tubes passifs sont des petits tubes cylindriques d environ 7 cm de long qui sont exposés à l air libre à environ 3 mètres de hauteur. La méthode consiste à piéger le dioxyde d azote par simple diffusion d un principe actif dans l atmosphère. Après quelques semaines d exposition, les tubes sont récupérés et analysés dans un laboratoire afin de connaître la concentration en polluants durant la période d exposition. Tube passif utilisé lors de l étude Tube passif dans sa boite de protection Afin de vérifier l exactitude des mesures effectuées, deux types de tubes passifs ont été utilisés : Les témoins : ce sont des tubes NO 2 que l on expose dans les mêmes conditions et sur le même site qu un tube classique. Le tube témoin n est pas débouché, mais sera cependant analysé en laboratoire. La concentration obtenue en NO 2 doit être nulle ou proche de zéro. Cette technique permet de vérifier que les tubes utilisés ont été correctement préparés. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 9

10 Les doublons : ce sont des tubes NO 2 que l on expose sur le même site que le tube classique. Ce deuxième tube est lui aussi débouché au même moment que le tube classique. Les deux tubes sont analysés en laboratoire. Le tube en double permet de vérifier la répétabilité des mesures. En théorie, les résultats obtenus par les 2 tubes sont les mêmes. 3. La période d analyse Deux campagnes de mesures successives ont été réalisées pendant la période sèche et la période d hivernage : Saison sèche Saison des pluies Du 27 Février au 13 Mars 2008 Du 3 Septembre au 18 Septembre 2008 Du 13 Mars au 28 Mars 2008 Du 18 Septembre au 3 Octobre 2008 B. Le laboratoire mobile La station mobile permet de mesurer la pollution de l air sur des points précis aussi bien dans le milieu urbain que rural. Elle est placée durant trois semaines sur un site d implantation fixe et permet ainsi d appréhender l évolution des pollutions atmosphériques de façon continue. 1. La zone d étude Afin que les résultats obtenus reflètent au mieux la qualité de l air de la zone, le site d implantation doit être défini selon différents critères : Le site d implantation doit être dans une zone susceptible de refléter la qualité de l air moyen respiré par la population. Le site est situé dans une zone d habitation. Le but étant de connaître la qualité de l air respiré par la population. Le site doit être relativement dégagé et suffisamment éloigné des bâtiments ou de la végétation afin de permettre une bonne circulation de l air. Le site doit être électrifié pour permettre le branchement électrique de la station mobile. A Marie-Galante, la campagne de mesures s est effectuée au sein des communes de Saint- Louis et Grand-Bourg. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 10

11 Site de Saint-Louis Site de Grand-Bourg Sites d implantation de la station mobile à Marie-Galante Fond de carte IGN Campagne de mesures à Marie-Galante Page 11

12 2. Le principe de fonctionnement Le laboratoire mobile est équipé d analyseurs qui mesurent en continu la concentration des polluants suivants : - Le dioxyde d azote (NO 2 ), - L ozone (O 3 ), - Les particules de moins de 10 microns de diamètre (PM10), - et le dioxyde de soufre (SO 2 ) Afin de vérifier le bon fonctionnement des appareils, des calibrations régulières sont réalisées à partir de bouteilles étalonnées. La station est également équipée d un mât météorologique qui permet de relever la direction et la vitesse du vent, ainsi que les conditions d humidité et de température de l air. Toutes les données résultant des différents appareils de mesure sont transmises par téléphone au poste central (le serveur) situé au siège de GWAD AIR. 3. La période d analyse L évaluation de la qualité moyenne de l air de Marie-Galante s est déroulée suivant deux phases de mesures au cours de l année 2008, l une pendant la période sèche et l autre lors de la période d hivernage, sur deux sites différents : Sites Saison sèche Saison des pluies Grand Bourg Du 22 Février au 13 Mars 2008 Du 28 Août au 16 Septembre 2008 Saint Louis Du 17 Mars au 27 Mars 2008 Du 18 Septembre au 27 Octobre 2008 Campagne de mesures à Marie-Galante Page 12

13 V. Les résultats des mesures A. Les résultats obtenus par les tubes passifs de NO 2 1. Première campagne : période sèche du 27 Février au 28 Mars Deux campagnes successives de 15 jours ont eu lieu du 27 février au 28 mars Les classes de concentrations dominantes (à 77,4%) sont celles allant de 0 à 4 µg/m 3. En effet, les teneurs comprises entre 0 et 2 µg/m 3 représentent 47,2 % des valeurs relevées contre 30,2 % pour celles appartenant à la classe de 2 à 4 µg/m 3. Globalement, le niveau moyen mesuré en NO 2 au cours de notre campagne sur l île de Marie-Galante est de 2,69 µg/m 3. Il est relativement faible. Par ailleurs, les résultats obtenus sur l ensemble des sites et pour chacune des deux séries de mesures au cours de la saison sèche, ont permis d établir la carte suivante : Campagne de mesures à Marie-Galante Page 13

14 Concentration moyenne des tubes passifs de NO 2 pendant la saison sèche à Marie-Galante en 2008 Fond de carte IGN Concentration en microgramme / mètre cube (µg/m 3 ) : >8 Numéro de site 1 Classe de concentration La répartition en NO 2 n est pas homogène sur l ensemble de l île. La concentration maximale rencontrée est de 10,60 µg/m 3 sur le site 8 à Grand-Bourg (carrefour chapelle). Il s agit en effet, d un point de grande circulation situé au bourg de la ville, qui est soumis à une forte influence de la circulation automobile. Il est suivi du site 31 (port autonome) qui présente un taux de 7,05 µg/m 3 à Grand-Bourg. L accumulation du dioxyde d azote dans cette zone est due à sa localisation à proximité du port autonome. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 14

15 Le site 12 (distillerie Bielle) appartient à la classe orange (de 6 à 8 µg/m 3 ) avec une teneur en NO 2 de 6,20 µg/m 3 liée à l activité industrielle de la distillerie Bielle. D une manière générale, les sites (9 (section Ducos), 22 (Jean-Baptiste), 45 (section Gay), 48 (Grande Anse), 53 (bourg de Grand-Bourg)) compris dans la classe jaune (de 4 à 6 µg/m 3 ) sont situés à proximité de la route nationale et de carrefours. Les teneurs en dioxyde d azote observées sont donc occasionnées par le trafic automobile. 2. Deuxième campagne : saison d hivernage du 3 Septembre au 3 Octobre De même que pour la saison précédente, deux séries de mesures ont eu lieu du 3 Septembre au 3 Octobre. L objectif de cette étude est de savoir s il existe une différence significative entre les taux de dioxyde d azote mesurés d une période à l autre. La classe de mesure de 0 à 2 µg/m 3 est dominante avec 62,3 % des sites présentant un taux de NO 2 dans cette gamme. La concentration moyenne mesurée au cours de la saison des pluies est de 2,04 µg/m 3. Elle est plus faible que celle observée au cours de la saison sèche. De même qu en période de carême, le taux maximal observé est de 7,70 µg/m 3 pour le site 8 situé à Grand-Bourg comme le montre la carte des concentrations suivante : Campagne de mesures à Marie-Galante Page 15

16 Concentration moyenne des tubes passifs de NO 2 pendant la saison des pluies à Marie-Galante en 2008 Fond de carte IGN Concentration en microgramme / mètre cube (µg/m 3 ) : >8 Numéro de site 1 Classe de concentration Campagne de mesures à Marie-Galante Page 16

17 3. Bilan des mesures Au cours de l année 2008, les classes des concentrations dominantes sont celles de 0 à 2 µg/m 3 avec 28 sites (52,8 %) contre 17 sites (32,1%) pour la gamme de 2 à 4 µg/m 3. La concentration moyenne annuelle la plus élevée est de 9,15 µg/m 3 pour le site 8 de Grand- Bourg. A Marie-Galante, le niveau moyen en dioxyde d azote est globalement faible (2,37 µg/m 3 ) sur l année. Ainsi, le seuil de recommandation et d information, qui est de 200 µg/m 3, est loin d être atteint pour l ensemble des sites. Les taux rencontrés en période des pluies sont moins importants qu en saison sèche grâce aux précipitations qui ont un effet de lessivage entrainant une diminution des concentrations de NO 2 dans l air. Ainsi, Marie-Galante ne possède pas de sources émettrices en NOx capable d influer sur la qualité de l air de façon notable. De plus, l île bénéficie d une bonne ventilation, ce qui permet une dispersion rapide des polluants atmosphériques. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 17

18 Concentration moyenne des tubes passifs de NO 2 à Marie-Galante en 2008 Fond de carte IGN Concentration en microgramme / mètre cube (µg/m 3 ) : >8 Numéro de site 1 Classe de concentration Campagne de mesures à Marie-Galante Page 18

19 B. Les résultats obtenus avec la station mobile 1. Première campagne : période sèche du 22 Février au 27 Mars 1.1. Site de Grand-Bourg du 22 Février au 13 Mars Station mobile Source Geoportail Site de Grand Bourg au sein du collège Gaston CALMET Tableau comparatif des concentrations moyennes obtenues lors de la première campagne de mesures sur le site de Grand Bourg Polluants (en µg/m 3 ) Grand Bourg Pointe-à-Pitre Monoxyde d azote 2,20 3,07 Dioxyde d azote 3,73 8,93 Ozone 71,59 44,85 Dioxyde de soufre 2,38 1,11 Particules de moins de 10 microns 17,10 19,32 La direction du vent L analyse des conditions météorologiques va permettre de caractériser les séries de mesures et particulièrement la direction du vent, qui va amener à définir les zones soumises aux rejets atmosphériques. Durant la série de mesures, les vents proviennent essentiellement du secteur Est à Sud-Est avec 85 % des vents répartis sur cette direction. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 19

20 Rose des vents du 22/02 au 13/03/08 à Grand-Bourg Les oxydes d azote A Grand-Bourg, le monoxyde d azote est 1,5 fois moins élevé qu à Pointe-à-Pitre. On observe une augmentation des taux à partir de 5h30 du matin, jusqu à une valeur maximale de 4 µg/m 3, suivie d une diminution jusqu à 1µg/m 3 environ vers 22h00. La concentration moyenne observée à Grand-Bourg est de 2,2 µg/m 3 contre 3,2 µg/m 3 à Pointe-à-Pitre. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 20

21 Les courbes d évolution du dioxyde d azote sont similaires pour Pointe-à-Pitre et Grand- Bourg, avec une concentration 2,3 fois moins élevée à Marie-Galante. On observe une augmentation du taux de NO 2 en début de journée et en fin de journée, directement liée au trafic automobile. Les concentrations en NOx mesurées à Grand-Bourg sont relativement faibles et restent en dessous des seuils de recommandation (200 µg/m 3 ). En effet, la teneur en dioxyde d azote est en moyenne de l ordre de 3,9 µg/m 3 à Grand-Bourg contre 9,0 µg/m 3 à Pointe-à-Pitre, ce qui leurs confère un sous indice 1 (très bon). Campagne de mesures à Marie-Galante Page 21

22 L ozone A Pointe-à-Pitre, la concentration en ozone est 1,6 fois plus faible qu à Grand-Bourg, mais elle évolue, cependant, de façon similaire sur les deux sites. En début de journée, le taux d ozone augmente avec l ensoleillement et la présence de gaz précurseurs (gaz issus des pots d échappements des voitures et des activités industrielles), puis diminue légèrement en fin de journée. De plus, ces fortes teneurs à Grand-Bourg s expliquent par un apport extérieur par les vents du Nord de l ozone produit sur le continent Nord américain. En effet, la direction Est à Sud-Est des vents relevée par la station mobile correspond à une mesure locale. Les vents arrivants à Marie-Galante au cours de cette période sont orientés dans un flux de secteur Nord, mais doivent contournés les côtes rocheuses en amont de Grand-Bourg. Au cours de la campagne de mesure, le seuil de recommandation et d information, qui est de 180 µg/m 3, n a pas été dépassé. Le niveau moyen atteint est d environ 71,2 µg/m 3 ce qui correspond à un sous indice 3 (bon) et à Pointe-à-Pitre, il est de 44,9 µg/m 3, d où un sous indice 2 (très bon). Campagne de mesures à Marie-Galante Page 22

23 Le dioxyde de soufre A Grand-Bourg, la concentration en dioxyde de soufre est plus élevée que celle de Pointe-à- Pitre, mais elle reste, dans les deux cas, globalement faible. Les concentrations en SO 2 ne présentent pas un profil caractéristique d une influence du trafic automobile. En effet, les émissions de dioxyde de soufre par le trafic sont désormais minimes du fait de la limitation du taux de soufre dans les carburants. Durant la campagne de mesures, la concentration moyenne journalière en SO 2 à Grand-Bourg est de 2,4 µg/m 3 et à Pointe-à-Pitre, elle est de 1,2 µg/m 3 d où un sous indice 1 (très bon) pour les deux sites. De ce fait, le seuil d alerte de recommandation et d information (300 µg/m 3 ) est loin d être égalé. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 23

24 Les particules de moins de 10 microns Le profil journalier des particules en suspension de Grand-Bourg est quasiment superposable à celui de Pointe-à-Pitre. En tenant compte des teneurs relativement faibles en oxydes d azote obtenues pour la campagne de mesures, il apparaît que le trafic routier ne soit pas la principale source influençant les niveaux de concentrations en particules fines de moins de 10 microns de diamètre sur le site de Grand-Bourg. Au cours de la saison sèche, le seuil de recommandation et d information des particules en suspension de moins de 10 microns de diamètre, qui est de 80 µg/m 3, n a pas été atteint. En effet, la concentration moyenne journalière des particules en suspension relevée à Grand Bourg varie entre 12 et 22 µg/m 3 soit en moyenne 17 µg/m 3 sur la période de mesure, ce qui correspond à un sous indice 2 (très bon). A Pointe-à-Pitre, la concentration moyenne des PM 10 est de 19,4 µg/m 3 sur la même période, ce qui leur confère un sous indice 3 (bon). Campagne de mesures à Marie-Galante Page 24

25 1.2. Site de Saint Louis du 17 Mars au 27 Mars Station mobile Source Geoportail Site de Saint Louis au sein du collège Albert BACLET Tableau comparatif des concentrations moyennes obtenues lors de la première campagne de mesures sur le site de Saint-Louis Polluants (en µg/m 3 ) Saint-Louis Pointe-à-Pitre Monoxyde d azote 0,74 3,08 Dioxyde d azote 0,77 7,75 Ozone 77,25 41,86 Dioxyde de soufre 2,66 2,41 Particules de moins de 10 microns 15,94 20,44 La direction du vent La série de mesures sur le site de Saint-Louis, au cours de la saison sèche, se caractérise par une prédominance des vents provenant du secteur Nord à Nord-Est. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 25

26 Rose des vents du 17 au 27/03/08 à Saint-Louis Les oxydes d azote A Saint-Louis, le niveau de monoxyde d azote relevé au cours de la période de mesures est quasiment constant. La concentration moyenne journalière mesurée y est d 1 µg/m 3. En revanche, à Pointe-à-Pitre, des variations liées au trafic pendulaire du matin sont observées avec la présence d un pic vers 8h. La teneur moyenne en monoxyde d azote relevée est de 3 µg/m 3. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 26

27 La concentration moyenne journalière à Saint-Louis est près de 9 fois inférieure à celle de Pointe-à-Pitre. Ce dernier présente les caractéristiques d un site influencé par le trafic routier avec, notamment la présence d un pic à 8h00, phénomène absent à Saint-Louis où la concentration moyenne est de 0,9 µg/m 3. L évolution des teneurs en oxydes d azote présente peu de fluctuations au cours du temps. Les concentrations mesurées représentent ainsi la pollution de fond à laquelle est soumis le site de Saint-Louis. Avec une moyenne de 0,9 µg/m 3, le sous indice correspond à un niveau 1 (très bon) à Saint-Louis, de même à Pointe-à-Pitre, où la concentration moyenne en dioxyde d azote est de 8,0 µg/m 3. Ainsi, cours de cette campagne les taux de NO 2 restent en dessous du seuil de recommandation et d information (200 µg/m 3 ). Campagne de mesures à Marie-Galante Page 27

28 L ozone La concentration en ozone mesurée sur le site de Saint-Louis est près de deux fois plus importante qu à Pointe-à-Pitre sur la période du 17 au 27 Mars. De surcroît, l évolution horaire des niveaux d ozone est différente sur les deux sites. En effet, à Pointe-à-Pitre, la courbe de concentrations augmente avec le lever du jour et l activité humaine, fluctuations peu marquées à Saint-Louis. Il apparaît ainsi que ces paramètres ne sont pas les principales sources agissant sur les niveaux de concentrations en ozone sur le site. En conséquence, outre la production locale, l ozone est transporté de l extérieur vers Marie- Galante. Il s agit, en réalité, d un apport, par les vents du Nord, de l ozone produit au niveau du continent Nord Américain (Canada et Etats-Unis). Même avec cet apport extérieur par les vents du Nord, la concentration moyenne en ozone à Saint-Louis, qui est de 77,3 µg/m 3 reste en dessous du seuil de recommandation et d information (180 µg/m 3 ). Le sous indice correspondant est de 3 (bon). Avec un taux moyen de 41,3 µg/m 3, à Pointe-à-Pitre, le sous-indice obtenu est de 2 (très bon). Campagne de mesures à Marie-Galante Page 28

29 Le dioxyde de soufre Globalement, la concentration en dioxyde de soufre est moins élevée à Saint-Louis qu à Pointe-à-Pitre. Sur les deux sites, les taux relevés restent relativement faibles. Au cours de la campagne de mesure, le taux moyen horaire de SO 2 est de 2,4 µg/m 3 à Saint-Louis et de 2,6 µg/m 3 à Pointe-à-Pitre ce qui correspond, dans les deux cas, à un sous indice 1 (très bon). Ainsi, le seuil de recommandation et d information de 300 µg/m 3 n est pas dépassé. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 29

30 Les particules de moins de 10 microns Le profil journalier des PM10 montre que l air à Saint-Louis est 1,3 fois moins chargé en particules qu à Pointe-à-Pitre qui présente une évolution liée au trafic routier avec la présence de pics aux heures caractéristiques (à 8h00 et 21h00). En contraste, à Saint-Louis, la teneur en PM10 évolue peu au cours de la journée. Au cours de la saison sèche, la concentration moyenne journalière des particules en suspension relevée à Saint-Louis varie entre 14,0 et 20,0 µg/m 3 soit en moyenne 16,0 µg/m 3 sur la période de mesures, ce qui correspond à un sous indice 2 (très bon). A Pointe-à-Pitre, la concentration moyenne des PM10 est de 20,0 µg/m 3 sur la même période, ce qui leur confère un sous indice 3 (bon). Ainsi, le seuil de recommandation et d information des particules en suspension de moins de 10 microns de diamètre, qui est de 80 µg/m 3, n a pas été atteint. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 30

31 2. Deuxième campagne : période des pluies du 28 Août au 27 Octobre 2.1. Site de Grand-Bourg du 28 Août au 16 Septembre Tableau comparatif des concentrations moyennes obtenues lors de la deuxième campagne de mesures sur le site de Grand Bourg Polluants (en µg/m 3 ) Grand Bourg Pointe-à-Pitre Monoxyde d azote 2,00 2,46 Dioxyde d azote 2,88 4,79 Ozone 18,02 41,76 Dioxyde de soufre 3,38 3,13 Particules de moins de 10 microns 24,29 22,50 La direction du vent Au cours de la campagne de mesures sur le site de Grand-Bourg, les vents dominants proviennent essentiellement du secteur Sud-Est avec près de 67 % des vents répartis dans cette direction. Rose des vents du 28/08 au 16/09/08 à Grand-Bourg Campagne de mesures à Marie-Galante Page 31

32 Les oxydes d azote Au cours de la période pluviale, la concentration moyenne en monoxyde d azote à Pointe-à- Pitre (2,5 µg/m 3 ) est 1,3 fois plus élevée qu à Grand-Bourg (2,0 µg/m 3 ). Campagne de mesures à Marie-Galante Page 32

33 La teneur moyenne en dioxyde d azote est près de 1,7 fois plus élevée à Pointe-à-Pitre qu à Grand-Bourg, où une augmentation de la concentration en NO 2 de 5h à 7h et de 17 à 20h, liée au trafic routier, est observée. En effet, Grand-Bourg est moins soumis à pollution automobile que Pointe-à-Pitre d où la différence obtenue. Lors de la campagne réalisée du 28 Août au 16 Septembre, les concentrations en NOx mesurées à Grand-Bourg restent en dessous du seuil de recommandation (200µg/m 3 ). En effet, la teneur dioxyde d azote est en moyenne de l ordre de 2,9 µg/m 3 à Grand- Bourg, contre 4,8 µg/m 3 à Pointe-à-Pitre, ce qui correspond à un sous indice 1 (très bon). Campagne de mesures à Marie-Galante Page 33

34 L ozone Selon le profil journalier, pour les deux sites, le taux d ozone augmente au lever du jour et diminue légèrement en fin de journée. A Grand-Bourg, ces variations sont moins marquées et oscillent entre 13,2 et 22,3 µg/m 3. De plus, les taux y sont inférieurs (2,3 fois plus précisément) qu à Pointe-à-Pitre. Au cours de la saison des pluies, le seuil de recommandation et d information de 180 µg/m 3 n a pas été atteint. En effet, la concentration moyenne journalière à Grand- Bourg est de 18,02 µg/m 3 ce qui lui vaut un sous-indice 1 (très bon) tandis qu à Pointeà-Pitre, il est de 2 (très bon) pour une teneur de 41,8 µg/m 3. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 34

35 Le dioxyde de soufre A Grand-Bourg, les concentrations moyennes journalières varient entre 5 µg/m 3 et 2 µg/m 3 soit en moyenne 3,4 µg/m 3 sur la période de mesure. Elles sont relativement faibles et restent proches de celles mesurées à Pointe-à-Pitre. Au cours de la saison pluviale, le seuil de recommandation et d information du dioxyde de soufre (300 µg/m 3 ) est loin d être atteint. En effet, la teneur moyenne mesurée à Pointe-à-Pitre est de 3,1 µg/m 3 et à Grand-Bourg, elle est de 3,4 µg/m 3 ce qui leur confère un sous indice 1 (très bon). Campagne de mesures à Marie-Galante Page 35

36 Les particules fines de moins de 10 microns L évolution horaire des concentrations en PM10 dévoile une augmentation du taux en particules de 5h à 8h du matin et de 17h à 20h, ce qui correspond aux heures d intensification de la circulation automobile. La teneur en PM10 est 1,1 fois plus importante à Grand-Bourg qu à Pointe-à-Pitre sur la période de mesures. Du 28 Août au 16 Septembre, le seuil de recommandation et d information (80 µg/m 3 ) n a pas été atteint pour les particules de moins de 10 microns de diamètre. La concentration moyenne relevée à Grand-Bourg au cours de cette période est de 24,3 µg/m 3 et de 22,5 µg/m 3 à Pointe-à-Pitre d où un sous indice 3 (bon) pour les deux sites. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 36

37 2.2. Site de Saint-Louis du 18 Septembre au 27 Octobre Tableau comparatif des concentrations moyennes obtenues lors de la deuxième campagne de mesures sur le site de Saint-Louis Polluants (en µg/m 3 ) Saint-Louis Pointe-à-Pitre Monoxyde d azote 1,08 3,25 Dioxyde d azote 1,08 8,67 Ozone 26,87 38,72 Dioxyde de soufre 2,96 2,00 Particules de moins de 10 microns 18,33 20,29 Direction du vent Les vents dominants durant la saison pluviale à Saint-Louis, sont orientés à 79,4% dans un flux de secteur Est à Nord-Est. Rose des vents du 18/09 au 27/10/08 à Saint-Louis Campagne de mesures à Marie-Galante Page 37

38 Les oxydes d azote A Pointe-à-Pitre, l évolution horaire des niveaux de monoxyde d azote présente des variations liées au trafic pendulaire avec la présence d un pic vers 8h du matin tandis qu à Saint-Louis, où la concentration en monoxyde d azote est 3 fois moins importante, ce phénomène est absent. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 38

39 La concentration moyenne en dioxyde d azote est près de 8 fois inférieure à Saint-Louis qu à Pointe-à-Pitre où pics correspondant aux heures d intensification du trafic routier apparaissent, alors qu à Saint-Louis, le niveau de dioxyde d azote est quasiment constant. Au cours de la campagne de mesure, l évolution du taux d oxydes d azote à Saint-Louis présente peu de fluctuation, marquant ainsi, la présence d un niveau de fond. A Pointe-à-Pitre, la concentration moyenne en NO 2 est de 8,7 g/m 3 et de 1,1 µg/m 3 à Saint-Louis ce qui correspond, dans les deux cas, à un sous indice 1 (très bon). Au cours de la saison pluviale, le seuil d alerte et de recommandation de 200 µg/m 3 n a pas été dépassé. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 39

40 L ozone La concentration en ozone mesurée à Saint-Louis est 1,4 fois moins élevée qu à Pointe-à- Pitre. De plus, au cours de la campagne de mesure, les courbes évoluent de la même façon sur les deux sites, avec une augmentation de la teneur en ozone sur la période d ensoleillement. La concentration moyenne en ozone relevée à Saint-Louis au cours de la période de mesures est de 26,9 µg/m 3 ce qui correspond à un sous indice 1 (très bon) contre 38,7 µg/m 3 à Pointe-à-Pitre d où un sous indice 2 (très bon). Ainsi, le seuil de recommandation et d information de 180 µg/m 3 n a pas été atteint. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 40

41 Le dioxyde de soufre Au cours de la campagne de mesures, les taux de dioxyde de soufre sont relativement faibles à Saint-Louis et à Pointe-à-Pitre. En effet, la concentration moyenne journalière de SO 2 varie entre 1 et 4 µg/m 3 à Saint-Louis, avec une moyenne 1,5 fois supérieure à celle de Pointe-à- Pitre. Durant la saison des pluies, avec une teneur moyenne en dioxyde de soufre de 2,9 µg/m 3, l air de Saint-Louis est caractérisé par un sous indice 1 (très bon), tout comme Pointe-à- Pitre, où la concentration moyenne relevée pour la même période est de 2,0 µg/m 3. Dans les deux cas, le seuil de recommandation et d information de 300 µg/m 3 n a pas été dépassé. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 41

42 Les particules fines de moins de 10 microns En période pluviale, à Pointe-à-Pitre, le profil journalier des PM10 fait apparaître des pics correspondant aux heures d intensification du trafic routier contrairement à Saint-Louis, où la concentration en PM10 fluctue tout au long de la journée sans montrer de réelle corrélation avec les flux pendulaires. Lors de l étude, le seuil de recommandation et d information des particules de moins de 10 microns de diamètre (80 µg/m 3 ) n a pas été atteint. En effet, la concentration moyenne journalière des PM10 relevée à Saint-Louis est de 18,3 µg/m 3 ce qui correspond à un sous indice 2 (très bon). A Pointe-à-Pitre, au cours de la même période de mesures, la teneur moyenne des PM10 est de 20,3 µg/m3 ce qui lui vaut un sous indice 3 (bon). 3. Bilan des mesures avec la station mobile à Marie-Galante Les oxydes d azote Tout au long de l année, l évolution des NOx à Grand-Bourg est en lien direct avec le trafic routier où des pics de concentrations sont observés aux heures de pointe en début et en fin de journée. De ce fait, Grand-Bourg présente un profil urbain qui bénéficie d une bonne ventilation permettant ainsi, une dispersion des polluants. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 42

43 En revanche, à Saint-Louis, le niveau des NOx évolue peu pendant la journée et reste sensiblement le même au cours de l année. Ainsi, les concentrations mesurées correspondent à la pollution de fond à laquelle est soumis le site. Globalement, lors des campagnes de mesures réalisées, la teneur moyenne journalière en dioxyde d azote est nettement inférieure au seuil de recommandation et d information de 200 µg/m 3. En effet, la concentration moyenne en NO 2 obtenue à Marie-Galante est de 2,2 µg/m 3. Ainsi, l objectif de qualité de 40 µg/m 3 a été suivi. L ozone A Grand-Bourg, les variations du niveau d ozone sont les mêmes au cours de l année. En effet, l ozone évolue de façon similaire à Pointe-à-Pitre, avec une augmentation des taux au lever du jour due à l ensoleillement et à la présence de gaz précurseurs, puis une diminution en fin de journée. Cependant, au cours de la saison sèche, les taux mesurés à Grand-Bourg sont largement supérieurs à ceux de Pointe-à-Pitre à cause de l apport en ozone du continent américain par les vents du Nord. A Saint-Louis, en saison sèche, le taux d ozone évolue peu au cours de la journée et reste relativement important. Il est, en fait, apporté du continent américain par les vents du Nord. De surcroît, les faibles taux d oxydes d azote ne permettent pas de dégrader l ozone sur le site. Par ailleurs, en saison des pluies, Saint-Louis a un profil similaire à celui de Pointe-à- Pitre, avec une évolution du taux d ozone liée à l ensoleillement et à l activité humaine au cours de la journée. D une manière générale, la concentration moyenne en ozone, pour chacun des sites de mesures, n a pas dépassé le seuil de recommandation et d information de 180 µg/m 3, le niveau moyen en ozone étant de 48,4 µg/m 3. Le dioxyde de soufre Globalement, les concentrations en dioxyde de soufre mesurées à Marie-Galante sont légèrement supérieures à celles de Pointe-à-Pitre. La concentration moyenne journalière relevée sur l île au cours de l année est de 2,8 µg/m 3, contre 2,2 µg/m 3 à Pointe-à-Pitre. A Marie-Galante, les teneurs en dioxyde de soufre sont très faibles sur tous les sites étudiés lors de la campagne. Avec une concentration 2,8 µg/m 3 en moyenne sur l année, le seuil de recommandation et d information de 300 µg/m 3 n a pas été atteint et l objectif de qualité (50 µg/m 3 ) a été respecté. Les particules de moins de 10 microns de diamètre Le niveau moyen des PM10 est sensiblement le même sur l ensemble des sites de Marie- Galante au cours des différentes périodes de mesures. Le peu de fluctuations aux heures d intensification de la circulation automobile et les faibles teneurs en oxydes d azote relevées Campagne de mesures à Marie-Galante Page 43

44 indiquent que l évolution des taux de PM10 n est pas principalement liée au trafic routier. Il apparaît ainsi, qu il n existe pas à Marie-Galante de source d émission locale qui puisse altérer la qualité de l air de façon notable. Ainsi, avec une concentration moyenne de 18,9 µg/m 3 sur l année, l objectif de qualité de 30 µg/m 3 a été suivi à Marie-Galante. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 44

45 VI. L indice de la Qualité de l Air (IQA) L IQA mesuré au cours de cette étude est réalisé à Marie-Galante à partir des données obtenues par la station mobile. Ainsi, quatre polluants sont pris en compte : le dioxyde d azote (NO 2 ), le dioxyde de soufre (SO 2 ), l ozone (O 3 ) et les particules de moins de 10 microns de diamètre (PM10). Étant donné que les résultats ne sont obtenus qu à partir d un seul site de mesure, on ne peut parler d indice ATMO, mais d indice de la qualité de l air : IQA. En effet, l indice ATMO est calculé à partir de plusieurs sites de mesures. Ainsi, afin de comparer les résultats avec les données de la Guadeloupe, seul le site de Pointe-à-Pitre est pris en compte. Lors de cette première campagne, la qualité de l air à Grand-Bourg est bonne. En effet, l indice de la qualité de l air simplifié varie entre 3 et 4 (bon) soit en moyenne 3,29 à Grand- Bourg contre 2,62 à Pointe-à-Pitre. Du 22 Février au 13 Mars 2008, le polluant responsable de l indice du jour à Marie-Galante est l ozone, tandis qu à Pointe-à-Pitre, les particules fines de moins de 10 microns et l ozone sont en alternance dominants dans le calcul de l IQA. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 45

46 A Saint-Louis, l indice de la qualité de l air est globalement bon au cours de la campagne de mesures. Il varie, en effet, de 3 à 4 soit en moyenne 3,82 alors qu à Pointe-à-Pitre l indice moyen mesuré est de 2,73 pour la même période. D une manière générale, le polluant majoritairement dominant est l ozone pour les deux sites. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 46

47 Au cours de la saison pluviale, l IQA varie de 2 à 6, passant alors de l indice très bon à médiocre à la fois pour Pointe-à-Pitre et pour Grand-Bourg où l indice moyen est de 3 (bon). A Grand-Bourg, du 28 Août au 16 Septembre, les particules en suspension sont responsables de l indice du jour calculé tandis qu à Pointe-à-Pitre, l ozone et les PM10 sont dominants au cours de la même campagne. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 47

48 Du 18 Septembre au 27 Octobre, l IQA mesuré à Saint-Louis varie de 1 à 6 soit de l indice très bon à médiocre avec une moyenne de 2,59 contre 2,88 à Pointe-à-Pitre. Dans les deux cas, l ozone et les particules de moins de 10 microns de diamètre sont les polluants responsables de ces indices. D une manière générale, l île de Marie-Galante a une bonne qualité de l air tout au long de l année, d après les mesures des IQA effectuées au cours des deux campagnes. Les polluants majoritairement rencontrés dans le calcul de l indice sont les particules fines de moins de 10 microns de diamètre et l ozone. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 48

49 VII. Conclusion générale Ce rapport présente les résultats issus de la campagne de mesures qui a permis d évaluer la qualité de l air sur l île de Marie-Galante au cours de l année Afin qu elles soient les plus représentatives que possible sur l année, les mesures se sont déroulées sur deux campagnes successives durant les saisons sèche et pluviale, en faisant appel à deux types d équipements techniques : - les tubes à diffusion passive de dioxyde d azote, qui placés sur 54 sites, ont permis de dresser une cartographie de la répartition de la pollution par le NO 2 sur l ensemble de l île, - la station mobile située au sein des communes de Saint-Louis et Grand-Bourg, a permis de réaliser des mesures en continu de quatre polluants : l ozone, le dioxyde de soufre, les oxydes d azote, et les particules en suspension de moins de 10 microns de diamètre. En saison sèche, les concentrations en oxydes d azote et en PM10 mesurées à partir des analyseurs de la station mobile à Saint-Louis et à Grand-Bourg sont inférieures à celles issues de la station fixe de Pointe-à-Pitre. Par ailleurs, les teneurs en ozone et en dioxyde de soufre sont plus élevées pour les sites de Marie-Galante. En période de pluies, les teneurs en dioxyde de soufre sur les deux sites de l île et la concentration en particules fines à Grand-Bourg, sont supérieures à celles de Pointe-à-Pitre. Cependant, l ensemble des taux mesurés au cours de l année reste globalement inférieur aux valeurs réglementaires. Marie-Galante possède, ainsi, un air de bonne qualité. L ozone et les PM10 sont les principaux polluants à l origine de l indice de la qualité de l air. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 49

50 ANNEXES Campagne de mesures à Marie-Galante Page 50

51 ANNEXE 1 : L indice ATMO Campagne de mesures à Marie-Galante Page 51

52 L'indice ATMO et ses objectifs L'indice ATMO est un indicateur de la qualité de l'air qui a été développé par le Ministère de l'écologie et du Développement Durable (MEDD), l'agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'énergie (ADEME) et les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'air (AASQA), en vue de disposer d'une information synthétique sur la pollution atmosphérique, dans les agglomérations de plus de habitants. L'indice ATMO est destiné en premier lieu à l'information du public. Il permet de caractériser la pollution atmosphérique moyenne quotidienne, mesurée sur les agglomérations de plus de habitants. Il est calculé, chaque jour, à partir de données enregistrées entre 0h00 et 24h00 par des stations urbaines et périurbaines représentatives de la pollution de fond. Pour une diffusion le jour même, les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air calculent un indice ATMO partiel chaque soir (à 16h00) et élaborent une prévision de l'indice pour le lendemain. Ces informations sont accessibles sur Minitel et au moyen des serveurs Internet, mis en place par les AASQA. L'ADEME rassemble chaque soir ces données et réalise une analyse nationale, qu'elle met à disposition du public sur son site Internet ( Cette information est également diffusée au public par le canal de médias nationaux. Comment est calculé l'indice ATMO? L'indice ATMO est élaboré à partir des concentrations journalières de 4 polluants typiques des phénomènes de pollution atmosphérique : le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d'azote (NO2), l'ozone et les particules en suspension (particules de taille médiane inférieure à 10 micromètres : PM10). Ces polluants font partie des composés dont la surveillance est assurée en permanence par les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'air, et dont les niveaux dans l'air ambiant font l'objet d'une réglementation. Exemple : Particules de moins de 10 microns de diamètre (PM10) : sous indice 6 Ozone (O3) : sous indice 5 Dioxyde d'azote : sous indice 4 Dioxyde de soufre : sous indice 5 L'indice ATMO sera alors 6 : indice médiocre Description du calcul de l'indice : Pour chacun de ces 4 polluants, un sous indice de qualité de l'air (variable de 1 à 10) est calculé chaque jour, à partir des données collectées par les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'air. Campagne de mesures à Marie-Galante Page 52

53 Le sous indice «Particules» est calculé à partir de la moyenne des moyennes journalières sur les sites de mesures sélectionnés. Les sous indices de «NO2», «SO2», et «O3» sont calculés à partir de la moyenne des maxima horaires sur les sites de mesures sélectionnés. Tableau 1 Échelle des sous indices ATMO utilisés pour l'indice en 2001 (arrêté du 10 janvier 2000). Les échelles sont calées sur des niveaux de référence, qui découlent de seuils réglementaires et de données toxicologiques. L'indice ATMO final (caractérisant la qualité moyenne de l'air sur l'agglomération) est égal au sous indice le plus élevé (voir exemple à la précédente), ainsi déterminé pour chacun des 4 polluants. Les qualificatifs associés à l'indice ATMO final figurent dans le tableau 2. La qualité de l'air est d'autant plus dégradée que l'indice ATMO est élevé, et les indices supérieurs à 7 traduisent une mauvaise qualité de l'air. Tableau 2 Les 10 classes de l'indice ATMO et leur qualificatif. IQA devient indice ATMO dans les agglomérations de plus de habitants Suite au nouvel arrêté du ministère chargé de l'environnement du 22 juillet 2004, des changements sont intervenus pour les indices de qualité de l'air à compter du 1er janvier Cet indice est le maximum de quatre sous indices, chacun d'être eux étant représentatif d'un polluant : Campagne de mesures à Marie-Galante Page 53

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