Evaluation Immunologie, Immunopathologie et Immunointervention PCEM 2

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1 Evaluation Immunologie, Immunopathologie et Immunointervention PCEM 2 16 juin Suite à un accident de la voie publique ou dans le cadre de certaines maladies auto-immune, il peut être nécessaire de splénectomiser un patient, c'est-à-dire lui enlever chirurgicalement la rate. Quelle(s) pourr(a)ont être l(a)es conséquence(s) du point du vue immunitaire pour ce patient? A- aucune dans la mesure où la rate n est pas un organe lymphoïde B- une susceptibilité accrue aux agents infectieux notamment aux bactéries encapsulées C- une diminution de la réponse immunitaire des lymphocytes B de type B1 D- une diminution de la réponse immunitaire des lymphocytes B de type B2 E- un déficit de production des protéines du complément 2- A propos de la reconnaissance des antigènes par les immunoglobulines A- Elle est conférée par les paratopes des immunoglobulines, site de reconnaissance de l épitope sur l antigène B- Elle est associée au domaine Fc C- Elle est très diversifiée car le site de fixation de l'immunoglobuline sur son antigène varie d une immunoglobuline à une autre D- Elle est de nature covalente E- elle est caractérisée par une affinité qui peut être améliorée par le mécanisme d hypermutation somatique 3- Une maman consulte chez un allergologue car son fils de 8 ans présente depuis plusieurs mois une rhinorrhée persistante, des éruptions cutanées et un sifflement fortement évocateur d asthme. Le médecin suspecte une allergie et prescrit un dosage d IgE spécifiques montrant la présence d IgE dirigées contre les acariens et effectue un prick-test donnant un résultat positif pour l acarien. Parmi ces propositions, lesquelles sont exactes? A- Il s agit d une hypersensibilité de type IV B- La présence d IgE spécifiques dirigées contre les acariens prouve la sensibilisation de l enfant à cet allergène C- La présence des IgE spécifiques dirigées contre les acariens suffit à elle seule à prouver que ces dernières sont responsables des symptômes D- Un traitement par anti-cd20 permettrait d améliorer les symptômes E- Dans l hypersensibilité induite par les IgE, les lymphocytes T CD8 cytotoxiques jouent un rôle majeur 4- La vaccination des personnes âgées est moins efficace que celle des sujets jeunes en raison entre autres : A- de la modification liée à l âge du répertoire de reconnaissance des lymphocytes B B- de l altération avec l âge de la capacité des lymphocytes T à activer les lymphocytes B C- de l involution de la rate au cours du vieillissement D- de mécanismes complexes d altérations du système immunitaire regroupées sous le terme d immunosénescence E- de mutations dans le gène codant pour la protéine Bruton Tyrosine Kinase (BTK) 5- A propos du système du complément A- Il regroupe une trentaine de protéines circulantes et membranaires B- Il fait partie de l immunité adaptative

2 C- La diminution du nombre ou de la fonction des hépatocytes se traduit par une baisse de production des facteurs du complément D- Il expose à une susceptibilité majeure aux infections notamment aux germes pyogènes lorsque la voie terminale commune est altérée E- Lorsque les dosages sériques des protéines C3 et C4 sont normaux chez un individu, alors la voie terminale commune fonctionne efficacement chez cet individu. 6- Le bilan auto-immun réalisé chez une jeune femme au contexte clinique évocateur de lupus met en évidence des anticorps anti-noyau au 1/2000, la présence d anticorps anti-sm et d anticorps anti-adn natif. A propos de la recherche des anticorps anti-noyau : A- Elle s effectue par technique d immunofluorescence indirecte sur cellules Hep-2 B- Plus le titre est élevé, moins la quantité d auto-anticorps détectée est importante C- Elle permet de détecter des auto-anticorps dirigés contre le cytoplasme D- Elle permet de définir des aspects de fluorescence évocateurs de la cible reconnue par les auto-anticorps présents dans le sérum E- Si elle est positive, elle permet à elle seule de poser le diagnostic de maladie autoimmune 7- Les maladies auto-immunes A- Peuvent être systémiques, c est le cas du diabète de type I par exemple B- Sont le plus souvent causées par des mutations au niveau des gènes codants pour les immunoglobulines C- Résultent de la rupture de tolérance vis-à-vis d antigènes propres à notre organisme D- Peuvent être induites suite à des infections par le mécanisme dit de mimétisme moléculaire E- Touchent de manière prédominante les hommes 8- Un garçon de 8 ans est hospitalisé aux urgences pédiatriques dans le cadre d une infection très grave à Neisseria meningitidis, un des agents de la méningite bactérienne. Le bilan immunologique montre les résultats suivants : Dosage de l activité fonctionnelle du complément voie classique : normale Dosage de l activité fonctionnelle du complément voie alterne : indétectable Dosage des protéines C3 et C4 sériques normal Comment interprétez-vous ce bilan? A- La normalité de l activité fonctionnelle de la voie classique exclut une anomalie au niveau de la voie terminale commune B- Un déficit en C1q pourrait expliquer ces résultats C- La voie alterne est activée D- Un déficit en properdine pourrait expliquer ce bilan E- Il faut rechercher un déficit des lymphocytes T CD8+ pour expliquer ce tableau clinique 9- Lors d un rappel vaccinal contre la protéine HBs du virus de l hépatite B A- les lymphocytes B mémoires générés lors de la première vaccination se réactivent rapidement dans le sang circulant B- des IgM dirigées contre la protéine HBs sont majoritairement produites C- les plasmocytes producteurs d anticorps anti-hbs générés lors de la première vaccination migrent rapidement vers les ganglions pour y être activés D- la réaction ganglionnaire montre que les organes lymphoïdes primaires s activent au décours de la vaccination E- le processus d hypermutation somatique permet l augmentation de l affinité des anticorps produits contre la protéine HBs 10- Une transplantation rénale est faite entre un père (donneur) et son fils (receveur) : A- la compatibilité HLA entre ces deux personnes est obligatoirement meilleure que si le donneur était un frère du receveur

3 B- la maman sera un meilleur choix si on recherche le maximum d identité HLA C- le devenir de ce greffon n'est corrélé qu'au nombre d'incompatibilités entre donneur et receveur aux loci HLA A et B D- le receveur risque de développer des anticorps anti-hla contre les allèles HLA différents des siens E- le père est de groupe sanguin A et le fils de groupe B, mais on ne tient pas compte de ce paramètre pour la décision de transplanter 11- L'interféron gamma : A- a un rôle fondamental dans l'immunité de type TH1 B- a un rôle fondamental dans les réactions d'hypersensibilité retardée C- est en partie redondant avec les interférons alpha et béta D- induit la production d'interleukine 4 pour inhiber la réponse TH2 E- est anti-inflammatoire 12- Les lymphocytes T et les lymphocytes B ont comme points communs : A- l'expression d'un seul type de récepteur à l'antigène par cellule B- une sélection dépendante de l antigène du non-soi dans les organes lymphoïdes primaires C- une amplification par l'antigène du non-soi dans les organes lymphoïdes secondaires D- une amélioration de l'affinité du récepteur à l'antigène au contact de celui-ci E- la possibilité de développer une mémoire lors d un premier contact avec l antigène 13- Les tumeurs possèdent différents moyens pour résister à l'assaut du système immunitaire : A- la baisse de l expression des molécules HLA de classe II pour éviter la reconnaissance par le lymphocyte T effecteur cytotoxique CD8+ B- la création d un environnement cytokinique favorable à une immunosuppression locale C- la production d anticorps anti-idiotypes capables de neutraliser les anticorps spécifiques des antigènes tumoraux D- la sélection de mutations géniques qui modifient les antigènes cibles des anticorps ou des TCR E- la diminution de leur sensibilité à l'apoptose 14- La notion de compatibilité HLA donneur/receveur a une valeur beaucoup plus importante en greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) qu'en transplantation rénale. Pourquoi? A- un greffon contenant des CSH (c'est-à-dire moelle osseuse ou sang périphérique) contient aussi beaucoup de lymphocytes T matures B- toute incompatibilité HLA de classe I se traduira en cas de prise du greffon en greffe de CSH par un déficit immunitaire car les lymphocytes T CD8+ dérivés des CSH du donneur seront incapables de reconnaître les cellules du receveur infectées par un virus par exemple. C- selon ce même principe, il n y a pas de rejet en transplantation d organe lorsque donneur et receveur sont totalement différents en terme de HLA D- la GVH est un phénomène qui n existe pas en transplantation rénale parce que le greffon ne contient pas de lymphocytes T du donneur E- l effet anti-leucémique (GVL) dont le patient bénéficie parfois en greffe de CSH est dû à la présence de lymphocytes T du donneur auto-réactifs 15- Le récepteur de haute affinité à l'interleukine 2 : A- induit la prolifération du lymphocyte T quand il est activé par l'interleukine 2 en quantité suffisante B- est fortement exprimé à la surface du lymphocyte T CD4+ naïf C- est la cible d'anticorps monoclonaux utilisés en thérapeutique pour induire une immunosuppression

4 D- transduit un signal qui est bloqué par les anticalcineurines E- est composé de plusieurs chaînes dont l'expression est régulée différemment 16- Dans le modèle de présentation antigénique ci-dessous, la cellule présentatrice d antigène (APC) exprime des molécules HLA présentant des peptides du soi, et le lymphocyte T (T cell) reconnaît le complexe HLA-peptide via son récepteur à l antigène (TCR). Quelles vont être les conséquences de la présence d un haptène (par exemple un médicament de nature non peptidique) sur la réponse immunitaire lymphocytaire T, dans les deux situations A (dans laquelle l haptène réagirait chimiquement de façon covalente avec une protéine du soi) et B (dans laquelle l haptène serait capable de se fixer au fond du sillon peptidique de la molécule HLA), par rapport à la situation sans l haptène? A- dans la situation A, l haptène ne modifie pas la présentation par le HLA B- la situation B est impossible car la poche de la molécule HLA ne peut accueillir que des peptides C- la présence de l haptène crée un nouvel épitope pour le lymphocyte T uniquement dans la situation B D- dans la situation B, le fait de modifier la composition chimique du sillon peptidique avec le médicament altère les capacités de fixation des peptides et donc les capacités de reconnaissance par les TCR E- selon ces deux modèles, la notion d association HLA à une hypersensibilité médicamenteuse dépend de la variété des peptides impactés par l haptène. Plus la variété est grande et moins on peut identifier un allèle HLA fortement associé à l'hypersensibilité médicamenteuse 17- La cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps ou ADCC : A- fait intervenir des récepteurs membranaires pour le fragment Fc des IgG B- est utilisée par le lymphocyte NK C- induit aussi la prolifération de la cellule tueuse par le biais d un signal transduit par la région intracytoplasmique du récepteur Fc D- permet à des cellules dépourvues de récepteur spécifique à l'antigène d'exercer une cytotoxicité spéficique de cet antigène

5 E- engendre un phénomène de mémoire immunologique pour l'antigène chez la cellule tueuse 18- La fonction cytotoxique lymphocytaire T : A- est pour le lymphocyte T CD8+ naïf du sang périphérique le résultat de l'activation dépendante de l antigène en présence d un «help» TH1 B- n'existe pas chez le lymphocyte T naïf CD4+ C- se manifeste notamment par la production de granzymes et de Fas ligand D- permet la destruction de cellules infectées par les virus E- partage les mêmes mécanismes effecteurs que pour les lymphocytes NK 19- Le Complexe Majeur d'histocompatibilité (CMH) : A- représente chez l'homme un ensemble de gènes codant notamment pour les molécules HLA B- code pour des gènes qui comportent de nombreux allèles C- code pour des protéines qui peuvent être à la base de la réponse allogénique D- est situé chez l'homme sur le chromosome 6 E- comprend les gènes codant pour les cytokines IFNgamma et IL Chez le sujet sain les lymphocytes T : A- expriment en majorité la molécule CD4 à leur surface B- expriment tous le dimère CD8 à leur surface C- expriment toujours à leur surface des molécules HLA de classe II D- expriment toujours à leur surface des molécules HLA de classe I E- lorsqu'ils sont naïfs sont aussi cytotoxiques 21- La diversité : A- des molécules HLA-A, s'observe au sein de l'espèce humaine B- des TCR, s'observe au sein d'un individu C- des segments F(ab)' 2 des chaînes lourdes d'immunoglobulines, s'observe au sein d'un individu D- des segments Fc des IgG, s'observe à l'intérieur d'une même espèce et entre les espèces E- des chaînes légères lambda, ne s'observe qu'entre les espèces 22- La tolérance immunitaire : A- est partiellement le résultat de la sélection positive dans le thymus B- est partiellement due à l'existence de lymphocytes T Foxp3 positifs C- est partiellement le résultat de la production d'ifngamma D- ne peut exister que si le gène AIRE est normal E- n'existe pas dans le compartiment lymphocytaire B 23- La cytométrie en flux : A- permet de mesurer précisément le taux d'immunoglobulines dans le sérum B- peut utiliser des anticorps monoclonaux anti-chaîne oméga du CD3 pour identifier les lymphocytes T C- utilise en général des anticorps monoclonaux marqués avec une molécule fluorescente activable par un laser D- réalise une classification des cellules sur l'expression de marqueurs de surface E- permet de mettre en évidence l'activation des lymphocytes T 24- Un individu présentant un déficit total en IgA :

6 A- ne peut être qu'un enfant car sa survie est compromise B- présente systématiquement un déficit en IgG associé C- présente un groupe HLA particulier qui en fait un facteur de susceptibilité à ce déficit D- est moins bien protégé au niveau des muqueuses et de la peau E- ne doit pas être transfusé avec du sang total comportant du plasma contenant des IgA 25- Les lymphocytes T du sang périphérique : A- présentent dans leur grande majorité des TCR différents chez le sujet sain B- peuvent présenter une diversité en TCR momentanément très appauvrie lors d'une réponse anti-virale : c'est le résultat de l'expansion clonale C- sont en majorité naïfs chez un sujet sain D- sont au nombre de 1500 giga/l chez le sujet sain E- n'expriment pas le CD Le déficit profond en IgG sériques : A- n'existe pas chez l'enfant de moins de 2 mois né de mère normale B- peut signifier l'existence d'une maladie hémolytique du nouveau-né à la naissance C- doit faire rechercher l'absence de lymphocytes B, typique de l'agammaglobulinémie de Bruton chez l'enfant D- peut être la conséquence d'un déficit en lymphocytes T E- peut être associé à un déficit en IgA, IgE mais pas en IgM 27- Dans un phénotypage lymphocytaire du sang périphérique : A- les lymphocytes CD19+ sont des lymphocytes NK B- les lymphocytes CD56+ sont des lymphocytes B C- les lymphocytes CD3+ CD8+ sont des lymphocytes T D- les lymphocytes CD3- CD8+ sont des lymphocytes NK E- les monocytes sont des lymphocytes sans TCR (CD3-) 28- La vaccination : A- par des antigènes moléculaires comme la toxine tétanique provoque une réponse humorale persistant une dizaine d'années B- par des antigènes portés par des virus vivants atténués comme dans le BCG, provoque une réponse humorale persistant toute la vie C- nécessite pour être efficace la production locale de «signaux de danger» qui sont ensuite intégrés par les cellules présentatrices d'antigène D- contre le cancer cible en théorie des peptides spécifiquement exprimés par les tumeurs E- peut utiliser des adjuvants dont le rôle est d'augmenter le signal 2 de costimulation du lymphocyte T 29- La tolérance périphérique : A- repose sur l'expression locale du gène AIRE dans les organes lymphoïdes secondaires B- repose sur l'existence de lymphocytes T régulateurs C- repose sur la production de cytokines régulatrices négatives comme l'il-1 D- est induite par l'activation de l'inflammasome E- peut-être obtenue thérapeutiquement par l'administration de petites doses d'il-2 augmentant l'expression de Foxp3 30- L'inhibition du système CD152(CTLA-4)/CD80 ou CD152(CTLA-4)/CD86 : A- par le CD152(CTLA-4) soluble (Abatacept ou Bélatacept), conduit à une diminution des réponses lymphocytaires T, exploitée en transplantation B- par l'anticorps monoclonal ipilimumab anti-cd152, conduit à une augmentation des réponses lymphocytaires T exploitée, dans le cancer C- pourrait être réalisée en utilisant un anticorps monoclonal anti-cd80 seul D- pourrait être réalisée en utilisant un anticorps monoclonal anti-cd86 seul E- pourrait être réalisée en utilisant un anticorps monoclonal anti-cd28

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