Bonjour, je suis le Professeur Jean-Michel Sautier de l université Paris Diderot - Paris 7. L objectif général de ce cours est la connaissance et la

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Bonjour, je suis le Professeur Jean-Michel Sautier de l université Paris Diderot - Paris 7. L objectif général de ce cours est la connaissance et la"

Transcription

1 Bonjour, je suis le Professeur Jean-Michel Sautier de l université Paris Diderot - Paris 7. L objectif général de ce cours est la connaissance et la compréhension des mécanismes biologiques impliqués dans la mise en place du squelette craniofacial, de la migration des cellules souches embryonnaires jusqu à leur différenciation en cellules spécialisées. Nous étudierons plus particulièrement, les mécanismes d ostéogenèse et de croissance osseuse dans leurs aspects cellulaires et moléculaires. Egalement, les mécanismes de régulation par des facteurs de transcription et des facteurs de croissance spécifiques. Cet enseignement devrait permettre d appréhender des pathologies responsables de malformations cranio-faciales et d intégrer dans le futur ces notions dans des applications thérapeutiques. 1

2 Le chapitre 4 de l UE spécifique Odontologie porte sur la formation du squelette cranio-facial. Le développement des structures cranio-faciales met en jeu des mécanismes complexes que nous commençons à appréhender à la lumière des travaux récents sur l embryologie expérimentale, la biologie du développement et la génétique. Voici le plan du cours tel qu il vous sera développé 2

3 Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, nous allons rappeler quelques événements de l embryologie précoce, développés dans les cours précédents, mais indispensables à la connaissance de l origine des cellules qui vont participer à la formation du squelette cranio-facial. Il s agit du stade de neurulation au cours duquel on assiste au développement du tube neural et à la formation des crêtes neurales. Entre temps, le mésoderme intra-embryonnaire va se différencier en plusieurs masses. Ces événements vont se dérouler entre le 18ème et le 21ème jour du développement embryonnaire. 3

4 . Vers le 21ème jour, la notochorde induit l ectoderme sus-jacent à devenir le neuroecterme qui sera à l origine du tube neural et de la plaque neurale. Macroscopiquement, le bourrelet neural délimite la plaque neurale en forme de raquette qui s allonge dans le sens antéro-postérieur et s invagine formant un sillon médian, la gouttière neurale. En vue transversale, on observe clairement l invagination de la gouttière neurale qui va se refermer pour former le tube neural. Des amas de cellules se détachent des lèvres latérales de la plaque neurale, constituant les crêtes neurales. En quittant le neuroectoderme, les cellules des crêtes neurales perdent leur caractère cohésif. 4

5 Les cellules des crêtes neurales présentent des capacités migratoires remarquables ainsi qu une diversité phénotypique, puisqu elles donnent naissance à de nombreux types cellulaires différenciés, incluant les cellules pigmentaires, les neurones et les cellules gliales, ainsi que des cellules sympatho-adrénergiques. Bien que les CCN soient pluripotentes des différences existent, et seules les cellules des crêtes neurales crâniales seront à l origine de certains éléments du squelette cranio-facial et donneront naissance à des chondroblastes, ostéoblastes et des cellules dentaires comme les cémentoblastes et les odontoblastes. 5

6 A cette même période, la lame mésodermique primitive qui sépare l ectoderme de l endoderme se divise en trois bandes longitudinales de part et d autre du mésoderme chordal : a) le mésoderme paraxial ou somitique. b) le mésoderme intermédiaire. c) le mésoderme latéral qui se dédouble en 2 feuillets. 6

7 Un peu avant le 25ème jour, le tube neural se renfle d avant en arrière en 3 vésicules : le proencéphale ou cerveau antérieur, avec le bourgeon naso-frontal, le mésencéphale ou cerveau moyen et le rhombencéphale ou cerveau postérieur. La partie rostrale, c est-à-dire antérieure du rhombencéphale, montre des signes de segmentation transitoire appelés rhombomères, au nombre de 8. A partir des rhombomères, les CCN vont migrer pour former des structures dupliquées qui se développent de chaque côté de la future face et du cou et fusionnent au niveau de la ligne médiane, les arcs pharyngés. 7

8 Il est possible de suivre le développement d une seule cellule de la crête neurale en lui administrant un marqueur fluorescent, permanent et non toxique. Ces différentes expérimentations ont fourni de précieuses informations sur le devenir des CCN et en particulier celles à l origine du squelette cranio-facial. C est ainsi que les CCN qui colonisent le 1er arc pharyngé dérivent de la partie postérieure du mésencéphale et des rhombomères 1, 2 du rhombencéphale. Les CCN issues du proencéphale et de la partie antérieure du mésencéphale vont coloniser le bourgeon fronto-nasal (BNF). Cette partie des crêtes neurales donnant des dérivés mésenchymateux tels que les ostéoblastes, chondroblastes, ou encore odontoblastes, est appelée ectomésenchyme. 8

9 A partir de ces données expérimentales, nous pouvons formuler des hypothèses sur l origine des cellules du squelette cranio-facial. La totalité du squelette facial, l os frontal et le temporal squamosal ont pour origine les cellules des crêtes neurales, alors que l os pariétal, l occipital et la partie pétreuse du temporal ou rocher sont d origine mésodermique. Le sphénoïde quant à lui à une origine mixte, mésodermique et CCN. 9

10 Les différentes études expérimentales permettent de préciser les origines embryologiques de l ensemble du squelette. Nous avons vu que le squelette facial, les os frontaux proviennent des CCN. Les os pariétaux, occipitaux ainsi que le squelette axial (colonne vertébrale et côtes) proviennent du mésoderme paraxial. Le squelette appendiculaire, c est-à-dire le squelette des membres, provient quant à lui du mésoderme latéral. Nous voyons donc que les différents os du squelette ont des origines différentes. 10

11 Une deuxième différence dans la formation du squelette concerne son contrôle génétique. Il existe des marqueurs moléculaires contemporains des processus de morphogenèse, exprimés de façon segmentaire et qui respectent les limites morphologiques des rhombomères et des arcs pharyngés. Parmi ces gènes, les gènes hox sont les mieux connus et sont groupés en complexe selon l axe rostro-caudal de l embryon. Cependant, les CCN issues des rhombomères 1 et 2 n expriment pas de gène Hox, alors que les CCN du deuxième arc l exprime fortement. Les cellules issues du rhombomère 3 meurent quant à elles par apoptose. Ainsi, les CCN participant à la formation des structures cranio-faciales correspondent à un domaine qui s étend du proencéphale moyen jusqu au 2ème rhombomère inclus où les CCN n expriment pas de gènes hox (CCN hox négatives) et qui fournissent l ectomésenchyme du bourgeon naso-frontal et le 1er arc pharyngé pour former le squelette de la face. 11

12 Cette diapositive montre plus en détails la limite entre l expression des gènes hox + et hox - qui se situent entre le premier et le deuxième arc pharyngé. Le premier arc sera à l origine des os membraneux de la face, du cartilage de Meckel qui donnera par ossification endochondrale le malleus (marteau) et incus (enclume). Le deuxième arc pharyngé exprime le gène hox le plus rostral qui est le gène Hoxa2. Ce deuxième arc sera à l origine du cartilage de Reichter qui donnera par ossification endochondrale le troisième osselet de l oreille moyenne, le stapes (étrier) et l apophyse styloïde 12

13 En résumé de cette partie introductive, nous avons vu que les cellules des crêtes neurales qui colonisent le bourgeon naso-frontal (FNP) proviennent de la partie postérieure du proencéphale et la partie antérieure du mésencéphale. Les cellules des crêtes neurales qui colonisent le premier arc pharyngé dérivent de la partie postérieure du mésencéphale et des rhombomères du rhombencéphale. Les cellules issues du 3ème arc meurent par apoptose. Enfin, les gènes divergents ou Hox- sont impliqués dans la spécification du BNF et du 1er arc pharyngé. 13

14 Le crâne embryonnaire est formé de deux grandes parties : le neurocrâne qui protège le cerveau et le viscérocrâne qui formera le squelette facial, avec les mâchoires, les fosses nasales et l oreille moyenne. Le viscérocrâne a pour origine les cellules des crêtes neurales céphaliques. Le neurocrâne peut être divisé en deux élément : le neurocrâne cartilagineux ou chondrocrâne qui formera la base du crâne, d origine mésodermique et le neurocrâne membraneux ou desmocrâne qui formera la voûte crânienne ou calvarium, d origine mixte, c est-à-dire à la fois mésodermique et des CCN. 14

15 Quels sont les mécanismes qui vont permettre l ossification cranio-faciale? De façon générale, l ossification craniofaciale se déroule, au plan histogénétique, en plusieurs étapes : (1) une ossification primaire, directement à partir d un tissu mésenchymateux (ossification membraneuse) ou à partir d une ébauche cartilagineuse (ossification endochondrale). (2) une ossification secondaire par extension à partir d un os déjà constitué (os primaire) et (3) une ossification tertiaire correspondant chez l adulte au remodelage osseux. L ensemble de ces mécanismes est sous la dépendance de nombreux facteurs de régulation systémiques et locaux. 15

16 Ce schéma nous montre les régions du neurocrâne et du vicérocrâne ainsi que les modes d ossification. C est ainsi que la voûte du crâne s ossifiera par un processus membraneux, la base du crâne par un processus endochondral et la face par un processus mixte. 16

17 L'ossification primaire débute durant la vie embryonnaire ou fœtale, à des moments variables suivant les pièces osseuses. Elle se déroule en présence de contraintes mécaniques faibles. Elle est due à l'activité des ostéoblastes et produit du tissu osseux primaire, plus ou moins fibreux et peu orienté, dont l'existence est temporaire. Le tissu osseux primaire peut se former de 2 façons différentes. L'ossification membraneuse et l'ossification endochondrale. 17

18 La biologie du développement a montré que la mise en place du squelette craniofacial se fait en deux phases distinctes : une première phase de morphogenèse où les cellules mésenchymateuses vont migrer, puis se condenser et proliférer au sein de condensations cellulaires. 18

19 La deuxième phase d histodifférenciation au cours de laquelle on assiste à la différenciation de cellules spécialisées à l origine du squelette. A partir du stade de condensation cellulaire, les cellules mésenchymateuses vont s engager vers deux lignées cellulaires distinctes, la voie chondrocytaire ou la voie ostéoblastique. Cette engagement cellulaire est sous le contrôle transcriptionnel de gènes de différenciation : Sox9, Sox5 et Sox6 pour la voie chondrocytaire, Runx2 et Osterix pour la voie ostéoblastique 19

20 Voyons tout d abord le développement du squelette de la voûte crânienne qui va se former par ossification membraneuse. 20

21 Au sein du mésenchyme embryonnaire, se forme un modèle conjonctif, riche en fibres collagènes irrégulières. C'est la voûte membraneuse du crâne. Des centres d'ossification correspondants aux futurs os de la voûte crânienne apparaissent : (1) avec pénétration de vaisseaux dans le modèle conjonctif. Les centres d ossification vont croître (2) dans le mésenchyme et à la périphérie, le tissu conjonctif fibreux se transforme en périoste (3). 21

22 L ossification membraneuse est une ossification directe où les cellules mésenchymateuses se différencient en ostéoblastes. Les ostéoblastes synthétisent dans un premier temps une matrice extracellulaire non minéralisée, appelée la matrice ostéoïde. Après maturation et enrichissement en ions calcium et phosphates, la matrice ostéoïde devient de la matrice osseuse minéralisée ou calcifiée. 22

23 Les ostéoblastes alignés en palissade vont ensuite reculer et déposer une deuxième couche de matrice ostéoïde qui secondairement minéralisera. Ainsi, progressivement, le mésenchyme est remplacé par de la matrice osseuse minéralisée et apparaissent des centres d ossification qui préfigurent des différents os du squelette crânien. Cette ossification primaire est rapide et de nombreux ostéoblastes sont emmurés dans la matrice et deviennent des ostéocytes. 23

24 Cette coupe histologique colorée à l hématoxiline-éosine observée en microscopie optique, montre l alignement des ostéoblastes séparés da la matrice osseuse minéralisée par la matrice ostéoïde. A l extérieur, le mésenchyme lâche où l on peut observer quelques cellules et un vaisseau sanguin. En microscopie électronique à transmission, les ostéoblastes apparaissent comme des cellules cuboïdes, jointives et présentant un noyau volumineux. La matrice ostéoïde est composée de nombreuses fibres de collagène. En profondeur, des foyers de minéralisation, signalés par les flèches rouges, confluent pour former la matrice osseuse minéralisée. On peut noter un ostéoblaste en voie d inclusion ostéocytaire. 24

25 Les grandes étapes de l ostéogenèse sont caractérisées par l engagement, la prolifération et la différenciation des cellules mésenchymateuses, en cellule ostéoprogénitrice, en pré-ostéoblaste, puis en ostéoblastes fonctionnels chargé de la synthèse, la sécrétion et de la minéralisation de la matrice osseuse. La différenciation des ostéoblastes nécessite l expression coordonnée d un certain nombre de facteurs de transcription. Certains comme Dlx2 et 5 ainsi que le co-activateur transcriptionnel de la voie Wnt, ß-caténine, ont une action stimulatrice sur la différenciation ostéoblastique, alors que d autres comme Msx2 ou Stat-1 ont une action inhibitrice. Ils contrôlent en amont l activité du gène maître de la différenciation ostéoblastique, Runx2. Osterix est un autre gène indispensable au passage du pré-ostéoblaste en ostéoblaste fonctionnel. Cette différenciation est aussi sous le contrôle de facteurs systémiques et locaux. Parmi les facteurs de croissance impliqués, ceux de la famille des Bone Morphogenetic Proteins (BMP) et Fibroblast Growth Factors (FGF) jouent un rôle majeur. 25

26 Le rôle essentiel de Runx2 dans la différenciation ostéoblastique et la formation osseuse a été démontré par l invalidation homozygote de ce gène chez la souris. La différenciation osseuse n a pas lieu et le squelette reste entièrement cartilagineux, comme le montrent ces squelettes de souris colorés au rouge alizarine (os) et bleu alcian (cartilage). Alors que les souris sauvages, c est-à-dire normales, présentent un squelette à la fois osseux et cartilagineux, on remarque l absence d ossification endochondrale et membraneuse pour les souris runx2-/-. 26

27 Runx2, le gène maître de la différenciation ostéoblastique, se fixe sur l ADN des gènes cibles via une séquence consensus située sur les promoteurs de ces gènes. Runx2 régule les gènes impliqués dans l engagement cellulaire vers la voie ostéoblastique comme le récepteur1 au TGF-beta, le collagène de type I ou la phosphatase alcaline. Runx2 régule aussi des gènes impliqués plus tardivement lors de la minéralisation osseuse comme l ostéopontine, la BSP ou sialoprotéine osseuse et l ostéocalcine. Runx2 est faiblement exprimé par les ostéoblastes matures. 27

28 La différenciation progressive ostéoblastique du précurseur au préostéoblaste et à l ostéoblaste différencié, est caractérisée par l expression de gènes précoces (récepteur de l hormone parathyroïdienne, phosphatase alcaline, collagène de type I, ostéopontine) ou tardifs (sialoprotéine osseuse et ostéocalcine). L activation de ces gènes de structure va permettre la synthèse et la sécrétion des protéines de la matrice osseuse et sa minéralisation. Sur le schéma, les traits pointillés traduisent une expression modérée, les traits pleins, une expression importante. 28

29 A côté des facteurs locaux, il existe aussi des facteurs systémiques qui vont réguler la formation osseuse. Les hormones les plus importantes qui contrôlent l ostéoformation sont l hormone parathyroïdienne (PTH), les hormones sexuelles, en particulier les œstrogènes, les glucocorticoïdes, l hormone de croissance et la vitamine D. 29

30 Les centres d ossification correspondant aux futurs os du crâne vont croître, se rapprocher, mais ne vont pas fusionner. Apparaissent alors les sutures crâniennes. 30

31 A la naissance il persiste un tissu conjonctif entre les différentes plaques osseuses qui constituent les sutures, qui convergent pour former des espaces triangulaires, les fontanelles. La fontanelle postérieure ou lambda, la fontanelle antérieure ou bregma. La suture métopique sépare antérieurement les os frontaux qui sont séparés des os pariétaux par la suture coronale. La suture sagittale détermine l axe antéro-postérieur de la voûte crânienne, alors que la suture lamdboïde sépare postérieurement les os pariétaux et occipitaux. 31

32 Ce schéma nous montre les différentes étapes de la morphogenèse suturale avec en premier, la croissance et le rapprochement des pièces osseuses. Puis, l établissement de la suture et la croissance centrifuge des os par rapport à la suture. Une fois la croissance achevée, les deux os entrent en contact et la suture s ossifie. 32

33 Les sutures de la voûte crânienne sont des sutures membraneuses ou synfibroses. Elles jouent un rôle physiologique important dans la croissance harmonieuse du crâne et du cerveau. Elles sont formées d un mésenchyme sutural qui empêche la fusion des os du crâne pendant la croissance. Les limites osseuses des sutures comportent un front d ossification qui assure la croissance des os plats de la voûte crânienne par déposition de matrice ostéoïde aux bords de la suture. 33

34 Les voies de signalisation qui contrôlent la croissance de la voûte crânienne et la morphogenèse des sutures commencent à être élucidées. Des signaux émis par la dure mère, membrane fibreuse qui protège le cerveau et adhère à l os, vont réguler la croissance des os et assurer le maintien des sutures. Il s agit de signaux ostéogéniques tels que TGFß, BMP, FGF, FGFR qui vont contribuer à la croissance osseuse. (1) Des signaux inhibiteurs de la formation osseuse tels que Msx-2 ou Twist vont maintenir le mésenchyme sutural et empêcher sa minéralisation. (2) Des forces biomécaniques due à la croissance du cerveau pourraient aussi contribuer à la croissance des os de la voûte crânienne. En effet, il a été montré que l'application de forces mécanique extensibles à des sutures crâniennes de lapins nouveau-nés entraîne une augmentation de l activité ostéogénique au niveau des fronts d ossification. 34

35 Le facteur de transcription Twist et les récepteurs aux FGF sont deux acteurs clés de la croissance suturale. Dans les conditions physiologiques, un équilibre entre Twist (inhibiteur de la formation osseuse) et FGFR (activateur de la formation osseuse) régule la morphogenèse suturale. Cette croissance harmonieuse du crâne peut être perturbée par différents facteurs et entraîner un délai de fermeture des sutures ou une fermeture prématurée responsable de craniosténoses. Un certain nombre de syndromes s accompagnent de craniosténoses et les progrès de la génétique ont permis d identifier des gènes mis en cause. Le syndrome de Saethre-Chotzen est dû à une perte de fonction (haploinsufisance) de Twist et s accompagne de craniosténoses. Le syndrome d Apert est dû à un gain de fonction FGFR et s accompagne également de craniosténoses. 35

36 Cette diapositive montre des crânes humains vus de dessus avec en A un crâne normal de nouveau-né et les différentes sutures et fontanelles, telles que nous les avons décrites précédemment. B représente une scaphocéphalie due à une fusion prématurée de la suture sagittale ; C : trigonocéphalie due à une fusion de la suture métopique et D : plagiocéphalie due à une fusion unilatérale de la suture coronale. On voit bien que les craniosténoses ont pour conséquences la malformation du crâne et peuvent être responsables d un conflit de croissance entre le crâne et le cerveau ce qui peut entraîner des séquelles visuelles et mentales. La fréquence des craniosténoses est estimée à environ 1 pour 2000 naissances. 36

37 Parallèlement à la croissance crânienne suturale, on observe également une croissance appositionnelle où les ostéoblastes situés sous le périoste sécrètent une matrice osseuse sur la surface externe de l os tandis que les ostéoclastes situés dans la partie endocrânienne résorbent l os. Ceci explique la décourbure progressive des pièces osseuses indispensables au changement du périmètre crânien. 37

38 De façon concomitante au développement de la voûte crânienne, la base du crâne et les os de la face vont se développer. Au cours de la 4ème semaine, le mésenchyme issu du mésoderme paraxial se condense entre le cerveau en développement et l ectoderme. Le neurocrâne cartilagineux ou chondrocrâne consiste initialement en une série de points de cartilage qui vont fusionner puis par ossification endochondrale, former la base du crâne. Le schéma montre une vue du chondrocrâne par sa face supérieure avant le 2ème mois. On distingue le chondrocrâne postérieur et le chondrochrâne antérieur. 38

39 En vue latérale, le chondrocrâne est formé de pièces cartilagineuses correspondants aux futurs os de la base du crâne et certains os de la face qui sont respectivement de l arrière vers l avant ; le basioccipital, le post et pré-sphénoïde, le mésethmoïde et le septum nasal. 39

40 Schématiquement, une ébauche cartilagineuse est constituée d un cartilage hyalin entouré d une membrane, le périchondre. Il s agit d un tissu mésenchymateux, richement vascularisé, constitué de fibres de collagène de type I et de cellules chondroprogénitrices, les chondroblastes. La croissance des pièces cartilagineuses va se faire selon deux mécanismes : une croissance appositionnelle par division des chondroblastes du périchondre et différenciation en chondrocytes ; une croissance interstitielle par division des chondrocytes à l intérieur du cartilage, suivie de la sécrétion de la matrice cartilagineuse. Cette dernière est essentiellement constituée d eau, de collagène de type II et du protéoglycanne spécifique du cartilages, l agrécane. Elle s organise en matrice territoriale autour des chondrocytes et matrice inter-territoriale beaucoup moins riche en protéoglycanes. 40

41 Le différenciation des chondrocytes à l origine des ébauches cartilagineuse est un processus complexe orchestré par de nombreux facteurs biologiques. 41

42 La chondrogenèse est l ensemble des processus qui aboutissent à la formation du tissu cartilagineux. La première étape est l engagement des cellules mésenchymateuses vers la lignée chondrocytaire. Les cellules chondroprogénitrices expriment le collagène de type I, mais aussi le collagène de type IIA qui est codé par le gène 1(II), mais qui n est pas spécifique des chondrocytes. Ensuite, les cellules se regroupent formant des condensations cellulaires qui préfigurent les futurs éléments osseux. A ce stade, les cellules sont extrêmement jointives par l intermédiaire de jonctions intercellulaires de type jonctions communicantes, N-CAM et N-cadhérines. La différenciation chondrocytaire se caractérise par l expression d un certain nombre de protéines matricielles spécifiques du cartilage, telles que le collagène de type IIB, IX et XI et l agrécane, protéoglycane de haut poids moléculaire. Cette différenciation est sous le contrôle du gène maître sox9, mais aussi, Sox5 et 6 lors de la phase proliférative, ainsi que les facteurs de croissance de la famille des BMPs, FGFs et IGF Après une phase proliférative, les chondrocytes vont augmenter de volume et devenir hypertrophique. On assiste alors à la calcification de la matrice cartilagineuse. Cette phase est caractérisée par l expression du collagène de type X, du morphogène Indian Hedgehog, de la Protéase matricielle, MMP-13 et du facteur de croissance angiogénique, VEGF pour Vascular Endothelial Growth Factor. A ce stade, Sox9, n est plus exprimé, mais c est Runx2, le gène maître osseux qui régule la différenciation terminale des chondrocytes hypertrophiques. 42

43 Sox9, le gène maître de la différenciation chondrocytaire appartient à la famille des facteurs de transcription caractérisé par la présence d une Boîte HMG (High-Mobility- Group) qui est un site de liaison à l ADN. Sox9 est exprimé dans les condensations préchondrogéniques et les chondrocytes prolifératifs. Il n est pas exprimé par les chondrocytes hypertrophiques. La dysplasie campomélique est une maladie génétique humaine caractérisée par une mutation hétérozygote de Sox9. Elle est caractérisée par un nanisme, et s accompagne de diverses malformations osseuses et cartilagineuses. Les souris mutantes hétérozygotes possèdent des anomalies squelettiques identiques à celles observées chez les patients atteints de dysplasie campomélique. 43

44 Le mécanisme d ossification endochondrale va débuter par l invasion vasculaire du cartilage calcifié, alors que les chondrocytes hypertrophiques vont mourir par apoptose. La vascularisation apporte des chondroclastes, cellules géantes multinucléées, proches des ostéoclastes, qui vont résorber le cartilage calcifié et des cellules mésenchymateuses qui vont se différencier en ostéoblastes. Le périchondre est remplacé progressivement par le périoste contenant des ostéoblastes différenciés et des cellules ostéoprogénitrices. Le résultat final est le remplacement du cartilage par de l os, d abord au centre de l ébauche cartilagineuse (en gris sur le schéma). Le processus va ensuite se poursuivre, et progressivement, c est l ensemble du cartilage qui sera remplacé par de l os endochondral. 44

45 Ce schéma nous montre la transition cartilage/os, telle que l on peut l observer lors de l ossification endochondrale. Dans les zones hypertrophiques basses, les chondrocytes présentent des signes d apoptose. La vascularisation a apporté les chondroclastes qui commencent à résorber le cartilage calcifié. La vascularisation a également apporté des précurseurs ostéoblastiques qui se différencient et apposent de l os sur les travèes cartilagineuses. Progressivement et au cours du remodelage osseux, les travées cartilagineuses seront résorbées et remplacées par de l os endochondral. 45

46 En résumé, l ossification va se dérouler en plusieurs étapes : la chondrogenèse aboutissant à la formation d une ébauche cartilagineuse. La poursuite de la différenciation terminale des chondrocytes jusqu au stade hypertrophique. La calcification de la matrice cartilagineuse. L invasion vasculaire du cartilage calcifié. La résorption de la matrice cartilagineuse et son remplacement par de l os endochondral. 46

47 Les différents os de la base du crâne ne vont pas fusionner mais seront séparés pendant la croissance par des sutures. Contrairement à la voûte crânienne où les sutures sont des sutures fibreuses, les sutures de la base du crâne sont des sutures cartilagineuses ou synchondroses. Elles se présentent sous forme de deux plaques cartilagineuses de croissance en miroir. 47

48 D un point de vue histologique, la synchondrose est une zone de réserve qui va fournir de part et d autre des précurseurs chondrocytaires. De chaque côté de la suture, les chondrocytes vont proliférer, devenir hypertrophiques avec une calcification de la matrice cartilagineuse. Cette dernière est ensuite résorbée et remplacée par de l os endochondral. Le rôle des synchondroses est considérable pendant la croissance de la base du crâne et par voie de conséquence de la face. Elles disparaissent à différentes périodes de la vie, certaines avant la naissance, d autres gardent leur activité jusqu à l âge adulte. 48

49 Le chondrocrâne forme dans sa partie antérieure une image de loup de carnaval comme l a évoqué Mugnier. Il émet en bas et en avant : une lame cartilagineuse verticale qui arme le septum nasal médian ; deux auvents latéraux accolés par leurs bords internes qui constituent la capsule nasale ; des tiges de cartilages primaires, les cartilages de Meckel et les cartilages de Reichert. 49

50 En coupe coronale, le cartilage de la capsule nasale montre les deux ailes latérales de la capsule nasale et la partie centrale formant le septum nasal. Les cartilages voméronasaux (ou cartilage de Jacobson) sont deux bandes étroites de cartilage, situé dans la partie inférieure du septum nasal. On note qu à ce stade, il existe une communication entre la cavité nasale et la cavité orale. Plus tard, les processus palatins vont proliférer, puis fusionner pour former le palais qui va séparer la cavité nasale de la cavité orale. 50

51 En coupe sagittale, le septum nasal embryonnaire apparaît comme une lame cartilagineuse qui s étend dans le sens antéro-postérieur. Le septum nasal est considéré comme un véritable organisateur et inducteur de la croissance des maxillaires. La partie postérieure du septum nasal donnera par ossification endochondrale une partie du vomer ainsi que la lame perpendiculaire de l ethmoïde, os constituant le toit des fosses nasales. La partie antérieure du septum nasal ne s ossifiera pas et constituera le cartilage nasal quadrangulaire. 51

52 L ectomésenchyme peuplant le 1er arc pharyngé va donner naissance à deux cartilages primaires, les cartilages de Meckel. 52

53 Le cartilage de Meckel est considéré comme le tuteur de la croissance de la mandibule. Il est formé de deux languettes cartilagineuses qui se rejoignent au niveau de la future symphyse mentonnière. Il est visible avant tout point d ossification qui apparaîtra en dehors du cartilage de Meckel, en même temps que se développera l innervation mandibulaire, avec l apparition des nerfs mandibulaires et de ses différentes branches, linguale, alvéolaire, mentonnière et incisive. 53

54 Le corpus de la mandibule va se former en dehors du cartilage de Meckel par ossification membraneuse. Il va former une gouttière osseuse comportant une lame externe et interne, les flèches montrant la direction de la croissance osseuse. 54

55 la gouttière osseuse, va se développer en même temps que le nerf mandibulaire et les germes dentaires. L os va former la crypte osseuse qui entourera le germe dentaire pendant son développement. La couronne dentaire, puis la racine vont se développer dans la crypte osseuse, jusqu à l éruption de la dent et sa mise en fonction. De façon concomitante, se formera l os alvéolaire qui servira d ancrage à l organe dentaire. 55

56 Le cartilage de Meckel, originaire du premier arc pharyngé, va se résorber et seule la partie postérieure donnera par ossification endochondrale deux osselets de l oreille moyenne : le malleus et l incus. La troisième osselet, le stapes provient du 2ème arc pharyngé ainsi que le cartilage de Reichert. L os hyoïde provient quant à lui du 3ème arc pharyngé. 56

57 Le ramus et le corpus de la mandibule se développent par ossification membraneuse. Cependant, la croissance est réalisée par des cartilages secondaires. Il s agit des cartilages angulaires, coronoïdiens et condyliens. Leur existence est de courte durée, 6 à 8 mois pour le cartilage angulaire, à la naissance pour le cartilage coronoïdien mais jusqu à 21 ans pour le cartilage condylien. Le cartilage de la symphyse mentonnière forme une synchondrose qui contribue à la croissance en largeur de la mandibule pendant les premiers mois de la vie. 57

58 Le cartilage condylien est le centre le plus important de la croissance mandibulaire. Il contribue à l accroissement en hauteur et en largeur de la mandibule. On distingue histologiquement 5 zones : 1 ) une zone superficielle de fibrocartilage qui forme la zone articulaire du condyle. 2 ) un périchondre, comportant des précurseurs de cellules cartilagineuses ou chondroblastes. 3 ) une zone intermédiaire de cartilage hyalin où les chondrocytes se différencient et prolifèrent. Dans la zone profonde, les chondrocytes deviennent hypertrophiques. 4 ) une zone de cartilage calcifié où les chondrocytes hypertrophiques meurent par apoptose et enfin 5 ) une zone d ossification endochondrale au sein de laquelle le cartilage est résorbé et remplacé par de l os spongieux. 58

59 En fin de croissance, seule la couche de fibrocartilage demeure et assure l articulation avec l os temporal. Sous le cartilage, l os sous-chondral apparaît sous forme d un os compact haversien. 59

60 En conclusion, nous avons vu dans ce cours que les squelettes n ont pas les mêmes origines, ni les mêmes fonctions. Le squelette de la base du crâne, d origine mésodermique, a un rôle de support, alors que le squelette superficiel membraneux, originel des cellules des crêtes neurales a pour fonction la protection du cerveau. De plus, la squelettogenèse cranio-faciale met en jeu deux mécanismes selon le mode d ossification impliqué : membraneuse ou endochondrale. O n d i s t i n g u e l e c h o n d r o c r â n e d o n t l o s s i f i c a t i o n s e d é v e l o p p e à p a r t i r d é b a u c h e s c a r t i l a g i n e u s s e, d u d e s m o c r â n e d i r e c t e m e n t f o r m é p a r l a d i f f é r e n c i a t i o n d e c e l l u l e s m é s e n c h y m a t e u s e s e n o s t é o b l a s t e s 60

61 La mandibule et les maxillaires, en coordination avec différents organes, vont participer à la manducation, c est-à-dire l action de manger. L acquisition de l appareil manducateur au cours de l évolution des vertébrés, s est accompagnée de modifications morphologiques des os impliqués dans l articulation des maxillaires. Il est évident que la compréhension du développement normal des structures craniofaciales facilite l approche clinique et thérapeutique des pathologies malformatives. 61

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY La problématique Tissu osseux : forte aptitude à se réparer MAIS Situations cliniques particulières

Plus en détail

Item 35 : Développement buccodentaire et anomalies

Item 35 : Développement buccodentaire et anomalies Item 35 : Développement buccodentaire et anomalies Date de création du document 2008-2009 Table des matières 1 Dépister les anomalies du développement maxillo-facial... 1 2 Embryologie faciale et anomalies...

Plus en détail

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités Tissu vivant Constant renouvellement Trois fonctions principales Tissu de soutien (station

Plus en détail

Cavité buccale et système dentaire

Cavité buccale et système dentaire Cavité buccale et système dentaire I. Introduction La cavité buccale forme la 1 ère cavité du tube digestif. Les dents ont un rôle : Fonctionnel : mastication, déglutition, phonation Esthétique : expression

Plus en détail

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013 TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013 réalisée par les tuteurs, non contrôlée par les professeurs de l'ue NON OFFICIELLE QCM n 1 : A, B, D, E L homéocode odontogénique regroupe 4 principaux

Plus en détail

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale,

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, LES «ANNEXES» DE LA CAVITE ORALE La Langue La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, occupe l espace dans cette cavité orale, dans la concavité de l arche mandibulaire,

Plus en détail

Concours d Internat et de Résidanat

Concours d Internat et de Résidanat Concours d Internat et de Résidanat Ce programme a pour but d aider à la préparation des concours d internat et de résidanat. Il ne constitue en aucun cas un répertoire de «questions d examen» mais une

Plus en détail

Articulations du coude et de l avant-bras

Articulations du coude et de l avant-bras Articulations du coude et de l avant-bras 1 Articulation du coude 1.1 Définition Le coude est l articulation intermédiaire du membre supérieur. Elle comprend trois articulations distinctes entre l humérus,

Plus en détail

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes LE LARYNX Le larynx est un conduit aérien qui joue un rôle essentiel dans la phonation mais aussi dans la respiration. Suite au larynx, se trouve la glotte, une zone rétrécie qui délimite les voies aériennes

Plus en détail

Manuel d hygiène bucco-dentaire Destiné à la formation de prophylaxistes

Manuel d hygiène bucco-dentaire Destiné à la formation de prophylaxistes Manuel d hygiène bucco-dentaire Destiné à la formation de prophylaxistes élaboré pour le SDI par Graziella Secci hygiéniste dentaire g_secci@bluewin.ch SDI 2006 / 2007; Ed. n 1 La cavité buccale - Anatomie

Plus en détail

Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES

Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES PLLAANN DU CCOURRSS INTRODUCTION : GENERALITES I. CONSOLIDATION

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

... 5 OBJECTIF TERMINAL 1... 6. Objectif intermédiaire 1.1 Caractériser les quatre classes d os... 7

... 5 OBJECTIF TERMINAL 1... 6. Objectif intermédiaire 1.1 Caractériser les quatre classes d os... 7 BIOLOGIE --1 LE SYSTÈME SQUELETTIQUE ET MUSCULAIRE CHEZ L HUMAIN BIO 5066-1 Novembre 2004 Table des matières Page INTRODUCTION... 5 OBJECTIF TERMINAL 1... 6 Objectif intermédiaire 1.1 Caractériser les

Plus en détail

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE D ALGER DEPARTEMENT DE 1- SPECIALITE : PROTHESE 1 Anatomie dentaire 2 Les matériaux à empreinte 3 Les traitements pré-prothetiques

Plus en détail

Service évaluation des actes professionnels

Service évaluation des actes professionnels TRAITEMENT DES AGÉNÉSIES DENTAIRES MULTIPLES LIÉES AUX DYSPLASIES ECTODERMIQUES OU À D'AUTRES MALADIES RARES, CHEZ L ENFANT ATTEINT D OLIGODONTIE, AVEC POSE DE 2 IMPLANTS (VOIRE 4 MAXIMUM) UNIQUEMENT DANS

Plus en détail

Sommaire. II. La physiopathologie des pertes de substance osseuse 18

Sommaire. II. La physiopathologie des pertes de substance osseuse 18 Sommaire Introduction 5 I. Des rappels anatomiques et physiologiques 6 A. Les cellules du tissu osseux 7 1. Les ostéoblastes 8 2. Les ostéocytes 8 3. Les cellules bordantes 9 4. Les ostéoclastes 9 B. La

Plus en détail

Nouvelles pistes pour revisiter la production de la parole et son développement : données, modèles, représentation

Nouvelles pistes pour revisiter la production de la parole et son développement : données, modèles, représentation Nouvelles pistes pour revisiter la production de la parole et son développement : données, modèles, représentation Louis-Jean Boë 1, Guillaume Captier 2, Pierre Badin 1, Pascal Perrier 1 Guillaume Barbier

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes.

Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes. La photographie intra buccale : méthode de réalisation. Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes. La photographie numérique est un formidable outil de communication pour nos patients

Plus en détail

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Information supplémentaire 3 Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Installation Sur table normale, en décubitus dorsal

Plus en détail

FONCTION DU POUCE. Pr Gilbert VERSIER Service de chirurgie orthopédique HIA Begin 94160 ST-MANDE

FONCTION DU POUCE. Pr Gilbert VERSIER Service de chirurgie orthopédique HIA Begin 94160 ST-MANDE FONCTION DU POUCE Pr Gilbert VERSIER Service de chirurgie orthopédique HIA Begin 94160 ST-MANDE L iconographie est notamment issue des ouvrages de Mr Netter et Kapandji. LA COLONNE DU POUCE Constituée

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) -

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) - Biométrie foetale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/071011 Table des matières I Techniques de biométrie...3 I.1 Mesure de la longueur cranio-caudale...3 I.2 Mesure

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

PREVALENCE DES INCLUSIONS ET RETENTIONS DENTAIRES DANS UNE POPULATION NOIRE SENEGALAISE. THESE DE 2 EME CYCLE. PRESENTEE ET SOUTENUE PAR MARYAM SARR

PREVALENCE DES INCLUSIONS ET RETENTIONS DENTAIRES DANS UNE POPULATION NOIRE SENEGALAISE. THESE DE 2 EME CYCLE. PRESENTEE ET SOUTENUE PAR MARYAM SARR PREVALENCE DES INCLUSIONS ET RETENTIONS DENTAIRES DANS UNE POPULATION NOIRE SENEGALAISE. THESE DE 2 EME CYCLE. PRESENTEE ET SOUTENUE PAR MARYAM SARR INTRODUCTION...3 PREMIERE PARTIE : RAPPELS SUR LES INCLUSIONS

Plus en détail

Information pour le patient

Information pour le patient Information pour le patient Plus de qualité de vie avec des implants dentaires SWISS PRECISION AND INNOVATION. 1 Table des matières Quelle est l importance des dents pour notre qualité de vie? 4 Qu est-ce

Plus en détail

l implantologie basale

l implantologie basale Plaquette n 17 6/11/08 11:04 Page 1 Apport de l implantologie basale dans les reconstructions implantaires fixes : une alternative aux greffes osseuses? Denis DOUGNAC-GALANT L omnipraticien est, dans son

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Qu est-ce que la PACES?

Qu est-ce que la PACES? Qu est-ce que la PACES? Depuis la rentrée 2010, et selon l arrêté du 28 octobre 2009 publié au journal offi ciel du 17 novembre 2009, les premières années de médecine et de pharmacie, ainsi que celles

Plus en détail

Un mainteneur d espace est traditionnellement. Du maintien à la gestion de l espace. Odontologie pédiatrique. gestion de l espace.

Un mainteneur d espace est traditionnellement. Du maintien à la gestion de l espace. Odontologie pédiatrique. gestion de l espace. Odontologie pédiatrique gestion de l espace formation Du maintien à la gestion de l espace Amir CHAFAIE Un mainteneur d espace est un dispositif, souvent prothétique, permettant la conservation de l espace

Plus en détail

Processus de réparation osseuse : conséquences sur le délai de mise en contrainte

Processus de réparation osseuse : conséquences sur le délai de mise en contrainte Processus de réparation osseuse : conséquences sur le délai de mise en contrainte Yann Macé 1 La consolidation osseuse est un processus qui aboutit à la réparation du tissu osseux après une fracture, une

Plus en détail

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal L exercice à la retraite Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal Buts de la conférence Vous renseigner sur les changements du corps qui avance en âge, avec emphase sur le système

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL PROTHESE DENTAIRE

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL PROTHESE DENTAIRE BACCALAUREAT PROFESSIONNEL PROTHESE DENTAIRE Session 2014 EPREUVE E2 EPREUVE TECHNOLOGIQUE SOUS-EPREUVE E21 TECHNOLOGIE PROFESSIONNELLE ET DESSIN MORPHOLOGIQUE Durée : 5 heures Coefficient : 4 Le sujet

Plus en détail

Diplôme Universitaire d Implantologie Franco-Canadien (DUIFC) Niveau avancé REGLEMENT DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES

Diplôme Universitaire d Implantologie Franco-Canadien (DUIFC) Niveau avancé REGLEMENT DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES Diplôme Universitaire d Implantologie Franco-Canadien (DUIFC) Niveau avancé REGLEMENT DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES Vu la loi 84-52 du 26 janvier 1984 sur l enseignement supérieur ; Vu le décret n 84-573

Plus en détail

Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle

Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle Profil des compétences professionnelles Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle Organisation pratique, lieux d organisation,

Plus en détail

Dents et Résines. www.sid-dental.com

Dents et Résines. www.sid-dental.com www.sid-dental.com Pendant des siècles, les hommes ont tenté de substituer leurs dents manquantes par des matériaux les plus divers tels que l ivoire, l or et même le plâtre. Ce n est qu au début du 20ème

Plus en détail

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 Nom : Modèles et références retenus : Fabricant : Demandeur : Données disponibles

Plus en détail

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE La Marche dans les Affections Neurologiques gq Centrales S Injeyan JL Isambert Y Bebin S Le Doze M Cano P Fages W Loisel La Marche Fonction complexe Organisée hiérarchiquement au niveau spinal Contrôlée

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

ANNÉE UNIVERSIT AIRE 2015-2016

ANNÉE UNIVERSIT AIRE 2015-2016 Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme Kinésithérapie ANNÉE UNIVERSIT AIRE 2015-2016 Médical Reims - Établissement d Enseignement Supérieur Privé 8, allée du Vignoble 51100 REIMS Tél. : 03 26 97 74 58

Plus en détail

- 1320 - Cordonniers, sigans

- 1320 - Cordonniers, sigans click for previous page - 1320 - Cordonniers, sigans Corps ovale, très comprimé latéralement et couvert de petites écailles. Bouche petite, avec une seule rangée serrée de petites dents incisiformes. Nageoire

Plus en détail

2015-2016. Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme ANNÉE UNIVERSIT AIRE

2015-2016. Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme ANNÉE UNIVERSIT AIRE Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme ANNÉE UNIVERSIT AIRE 2015-2016 SudMédical Montpellier-Nîmes Établissement d Enseignement Supérieur Privé Espace Saint-Charles - 300, rue Auguste Broussonnet - 34090

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Le contexte de la profession en santé dentaire publique...5

Le contexte de la profession en santé dentaire publique...5 Table des matières Introduction...1 Module 1 Le contexte de la profession en santé dentaire publique...5 Chapitre 1..Historique de la profession d hygiéniste dentaire en santé dentaire publique au Québec...7

Plus en détail

Gènes du développement et structuration de l organisme

Gènes du développement et structuration de l organisme 03-Gènes du développement_00/maquette imports 19/01/10 10:45 Page99 Revue des Questions scientifiques, 2010, 181 (1) : 99-110 Gènes du développement et structuration de l organisme René Rezsohazy Unité

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Les têtes plates pas vraiment un casse-tête! Johanne L Allier

Les têtes plates pas vraiment un casse-tête! Johanne L Allier Le nouveau-né Les têtes plates pas vraiment un casse-tête! Johanne L Allier 3 «Docteur, mon bébé a la tête plate! Est-ce que ça va s améliorer? Devra-t-il porter un casque? Et les répercussions à long

Plus en détail

Mythe : Le chien est un omnivore. C'est faux!!

Mythe : Le chien est un omnivore. C'est faux!! Mythe : Le chien est un omnivore C'est faux!! Les chiens sont des carnivores et non des omnivores. La théorie selon laquelle les chiens sont omnivores reste à être prouvée, alors que le fait que les chiens

Plus en détail

L utilisation de la moelle osseuse comme autogreffe en cas de fractures non consolidées

L utilisation de la moelle osseuse comme autogreffe en cas de fractures non consolidées L utilisation de la moelle osseuse comme autogreffe en cas de fractures non consolidées Mohamed Ahmed Samir Kassem Chef de clinique assistant Hôpitaux Universitaires d Alexandrie, Egypte INTRODUCTION La

Plus en détail

Recherche alphabétique : A-B-C-D-E-F-G-I-M-O-P-R-S-T

Recherche alphabétique : A-B-C-D-E-F-G-I-M-O-P-R-S-T lexiquedentaire Recherche alphabétique : A-B-C-D-E-F-G-I-M-O-P-R-S-T A Adjointe Prothèse adjointe : Prothèse amovible, totale ou partielle, caractérisée par la présence d une plaquebase ; Amovible Prothèse

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

INSUFFISANCE HÉPATIQUE

INSUFFISANCE HÉPATIQUE INSUFFISANCE HÉPATIQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE HÉPATIQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance hépatique ne soit approuvé

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

PROTHESES PIEZOGRAPHIQUES

PROTHESES PIEZOGRAPHIQUES REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE UNIVERSITE D ANNABA Faculté de médecine. Département de chirurgie dentaire. module de prothèse. préparé par : DR HAMLAOUI M. m.hamlaoui@facmed-annaba.com

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

Dossier thématique. de la Fondation de l'avenir THERAPIE CELLULAIRE SOMMAIRE. B - Cellules fonctionnelles, précurseurs et cellules souches

Dossier thématique. de la Fondation de l'avenir THERAPIE CELLULAIRE SOMMAIRE. B - Cellules fonctionnelles, précurseurs et cellules souches Dossier thématique de la Fondation de l'avenir THERAPIE CELLULAIRE SOMMAIRE I Qu est ce que la thérapie cellulaire A - Approche de définition B - Cellules fonctionnelles, précurseurs et cellules souches

Plus en détail

L appareil Arc Droit expliqué Dr Larry Brown Publication dans Le Journal du Dentiste, Belgique

L appareil Arc Droit expliqué Dr Larry Brown Publication dans Le Journal du Dentiste, Belgique L appareil Arc Droit expliqué Dr Larry Brown Publication dans Le Journal du Dentiste, Belgique 1 ère Partie Aujourd hui, nos patients nous demandent de leur donner non seulement un traitement dentaire

Plus en détail

Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés

Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés Actualités gemmologiques Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés Dr. Erel Eric 1 Développés depuis les années 50 pour leurs applications dans les domaines des abrasifs,

Plus en détail

Appareil d expansion palatine

Appareil d expansion palatine Appareil d expansion palatine Les types de problèmes orthodontiques causés par un manque de croissance en largeur du palais sont plutôt fréquents. Dans certains cas, on constate un manque d'espace pour

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

LES CHAÎNES PHYSIOLOGIQUES BÉBÉ

LES CHAÎNES PHYSIOLOGIQUES BÉBÉ Photo 1. MÉTHODE BUSQUET LES CHAÎNES PHYSIOLOGIQUES BÉBÉ Il peut être intéressant de pratiquer un traitement des chaînes physiologiques dès le plus jeune âge, pour libérer le nourrisson de ses tensions

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Item 201. Évaluation de la gravité et recherche des complications précoces chez un traumatisé crânio facial : fracture du rocher.

Item 201. Évaluation de la gravité et recherche des complications précoces chez un traumatisé crânio facial : fracture du rocher. Item 201. Évaluation de la gravité et recherche des complications précoces chez un traumatisé crânio facial : fracture du rocher. I. INTRODUCTION II. MECANISME DES FRACTURES DU ROCHER III. TABLEAU CLINIQUE

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Athénée Royal d Evere

Athénée Royal d Evere Athénée Royal d Evere Prévention des hernies discales en milieu scolaire et dans la vie de tous les jours Présenté par Didier Vanlancker LEVAGE DE CHARGES POSITION INITIALE Levage de charges Jambes légèrement

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Plan de traitement en massothérapie clinique Par: Roberto poirier PATHOLOGIES CERVICALES

Plan de traitement en massothérapie clinique Par: Roberto poirier PATHOLOGIES CERVICALES Plan de traitement en massothérapie clinique Par: Roberto poirier PATHOLOGIES CERVICALES PRINCIPE DE BASE POUR LE COU On travaille sur environ 6 pouces qui retient la boîte crânienne et son contenu De

Plus en détail

Quel athlète ce squelette!

Quel athlète ce squelette! Quel athlète ce squelette! Situation d apprentissage sur le squelette humain Durée : 4 à 8 périodes Deuxième cycle du primaire 68 - Deuxième cycle du primaire Quel athlète ce squelette! Liens avec le Programme

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Thérapies par cellules souches dans la SEP

Thérapies par cellules souches dans la SEP Thérapies par cellules souches dans la SEP Rédigé en partenariat avec Sommaire Introduction 3 Qu est-ce que la SEP? 4 Que sont les cellules souches? 5 Qu est-ce qu une thérapie par cellules souches? 6

Plus en détail

Manuel de l ergonomie au bureau

Manuel de l ergonomie au bureau Manuel de l ergonomie au bureau 1 Manuel préparé par le Service environnement, santé et sécurité de l Université Concordia. Pour tout complément d information sur l ergonomie, les étirements et les autres

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

Traumatologie en odontostomatologie du sport

Traumatologie en odontostomatologie du sport Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2002, 45-4 95 Traumatologie en odontostomatologie du sport Alain GARUET * Au XX e siècle le sport a été àla fois un facteur de paix, de distraction et de divertissement.

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

IMPLANTATION ET COMBLEMENT SINUSIEN

IMPLANTATION ET COMBLEMENT SINUSIEN Christophe WIERZELEWSKI IMPLANTATION ET COMBLEMENT SINUSIEN Acte chirurgical complexe. Réalisé par le Docteur WIERZELEWSKI Évaluer le rapport coût/bénéfice/sécurité. INTRODUCTION A l heure actuelle, les

Plus en détail

BEP Auxiliaire Prothèse Dentaire BO n 35 du 30 Septembre 2010

BEP Auxiliaire Prothèse Dentaire BO n 35 du 30 Septembre 2010 Marie-Pascale Schammé Inspectrice de L Éducation Nationale Sciences Biologiques et Sciences Sociales Appliquées Académie de ROUEN Document de référence académique BEP Auxiliaire Prothèse Dentaire BO n

Plus en détail

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7 DETECTOR BICANAL FG. DIMENSIS ET CNEXIS ELECTRIQUES FRANÇAIS 4 VDC Alimentat. 4 Vcc 3 Contact Boucle 4 5 Contact Boucle 6 7 Boucle 8 9 0 Boucle Dimensions en mm. GENERALITES Applications: contrôle de barrières,

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Le sens du goût. Une infinité de saveurs.

Le sens du goût. Une infinité de saveurs. Le sens du goût. Que serait le goût sans la vue, la mémoire, la senteur, le plaisir? Lorsqu on parle du goût, on ne pense pas toujours à l ensemble des sensations qui permettent d identifier ce que l on

Plus en détail

La notion de croissance (végétale) en sixième et en première S.

La notion de croissance (végétale) en sixième et en première S. La notion de croissance (végétale) en sixième et en première S. Activité proposée : La notion de croissance est abordée en classe de 6 ème et elle est traitée en première S. Montrez sur cet exemple qu

Plus en détail

Appareil Thérapeutique pour le Soin du Dos

Appareil Thérapeutique pour le Soin du Dos Appareil Thérapeutique pour le Soin du Dos des instruments ayant une très faible efficacité. Le Nubax Trio est maintenant soutenu par de nombreux brevets et distributeurs à travers le monde. Cet appareil

Plus en détail

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment.

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment. Sommaire Séquence 6 Nous avons vu dans les séances précédentes qu au cours des temps géologiques des espèces différentes se sont succédé, leur apparition et leur disparition étant le résultat de modifications

Plus en détail

LES ETUDES DE MASSO-KINESITHERAPIE

LES ETUDES DE MASSO-KINESITHERAPIE 0-0 LES ETUDES DE MASSO-KINESITHERAPIE Admission Pour être admis en première année de masso-kinésithérapie, les étudiants doivent remplir les quatre conditions suivantes: - être titulaire du baccalauréat

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail