Troubles moteurs centraux. - Physiopathologie - Carine Bécamel

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Troubles moteurs centraux. - Physiopathologie - Carine Bécamel"

Transcription

1 Troubles moteurs centraux - Physiopathologie - Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr

2 Vue d ensemble Les régions motrices du cortex et du tronc cérébral déclenchent le mouvement grâce à leurs projections sur les interneurones et les motoneurones α du tronc cérébral et de la moelle épinière. Les ganglions de la base et le cervelet jouent eux un rôle important dans le contrôle moteur Ils ne possèdent pas de projections directes sur les motoneurones α ni sur les neurones de circuits locaux: C EST EN RÉGULANT L ACTIVITÉ DES NEURONES MOTEURS DU CORTEX OU DU TRONC CÉRÉBRAL QU ILS INFLUENCENT LA MOTRICITÉ.

3 Vue d ensemble Circuits nerveux intervenant dans le contrôle du mouvement: - circuits locaux --> motoneurones α. Ils forment la voie finale commune de la motricité - voies descendantes originaires du cortex et du tronc cérébral, essentielles pour le déclenchement des mouvements volontaires et pour les séquences motrices présentant un déroulement temporel complexe. - cervelet et ganglions de la base Les efférences de ces structures n ont pas d accès direct sur les circuits locaux et les motoneurones. Ils régulent l activité des neurones moteurs centraux d où sont issus les voies descendantes.

4 Cortex moteur primaire Cortex prémoteur latéral Aire motrice supplémentaire

5 LES GANGLIONS DE LA BASE

6 Généralités Les ganglions de la base permettent de générer des mouvements volontaires harmonieux Ces noyaux n ont pas de connexions directes avec la moelle épinière (motoneurones α). C est en régulant l activité des neurones MOTEURS du cortex ou du tronc cérébral que les ganglions de la base influencent la motricité Les ganglions de la base sont considérés comme des structures motrices qui régulent le démarrage des mouvements

7 Anatomie Les ganglions de la base sont un ensemble de structures nerveuses (noyaux) enfouies profondément sous le cortex et interconnectées entres elles. Les principaux noyaux sont - le noyau caudé Striatum - le putamen - le globus pallidus (ou pallidum) 2 autres structures sont étroitement associées aux fonctions motrices des ganglions de la base - la substance noire (pars reticulata et pars compacte) - le noyau sous-thalamique

8 striatum

9 Anatomie Les neurone de ces structures sont actifs AVANT et PENDANT les mouvements Leurs effets sur les neurones moteurs des centres supérieurs sont indispensables au déclenchement NORMAL des mouvements VOLONTAIRES Lorsqu une des composantes des ganglions de la base ou des structures associées est affectée, le patient présente des mouvements désordonnés Les mouvements désordonnés qui s ensuivent peuvent s expliquer par une activité anormale des neurones moteurs centraux due à l absence de contrôle qu exerce normalement sur eux les ganglions de la base.

10 Les afférences Le noyau caudé et le putamen constituent la zone de «réception» car ils reçoivent la majorité des afférences des ganglions de la base. Les afférences proviennent de structures diverses: - cortex, ce sont les + nombreuses - tronc cérébral - thalamus

11 Les afférences sur le N. caudé et le putamen n ont pas les mêmes origines: - le N. caudé reçoit les afférences des aires d association et des aires motrices du lobe frontal qui contrôlent les mouvements oculaires - le putamen reçoit des afférences: *des aires somesthésiques I aires et II aires du lobe pariétal *des aires visuelles II iaires *des cortex moteurs et pré-moteur du lobe frontal *des aires auditives associatives du lobe temporal

12 Synapses des neurones épineux moyens Les FIBRES DOPAMINERGIQUES issues de la substance noire pars compacta font synapse sur la base des épines, à proximité des synapses corticales => modulation directe des effets corticaux Les NEURONES CORTICAUX forment des synapses EXCITATRICES glutamatergiques sur les épines dendritiques des Neurones épineux moyens (neurones striaires). Une fibre corticale va contacter un très grand nbres de N. épineux et ne former qu un nbre réduit de synapse avec chacun d eux. => 1 N. épineux va intégrer les influences de milliers de neurones corticaux Les NEURONES THALAMIQUES (interneurones) et les neurones des circuits locaux font synapse sur les troncs dendritiques et à proximité du soma => modulation de l activation produite par les afférences corticales

13 POUR ÊTRE ACTIVER CES NEURONES DOIVENT RECEVOIR SIMULTANÉMENT UN NBRE IMPORTANT D AFFÉRENCES EXCITATRICES CORTICALES ET NIGRALES Ces neurones s activent lorsque un mouvement est près de se produire. Les enregistrements extracellulaires montrent qu ils augmentent leur fréquence de décharge: - les neurones du putamen ont tendance a décharger juste avant les mvts du corps - les neurones du noyau caudé avant des mvts oculaires

14 Les Efférences Les axones des neurones épineux moyens convergent pour leur part sur les neurones du GLOBUS PALLIDUS et de la SUBSTANCE NOIRE pars reticula, ces 2 structures constituant la cible principale des efférences des ganglions de la base

15 Les Efférences

16 Les efférences Les N épineux moyens du putamen et du noyau caudé sont à l origine de projections GABAergiques inhibitrices qui se terminent dans 2 autres structures des ganglions de la base: - le segment interne du globus pallidus - la substance noire pars reticulata NEURONES INHIBITEURS

17 Les efférences Les neurones efférents du segment interne du globus pallidus et de la SN pars reticulata donnent tous naissance AUX VOIES PRINCIPALES qui relient les ganglions de la base aux neurones moteurs du cortex et du tronc cérébral.

18 Les efférences La voie destinée au cortex moteur naît pour l essentiel dans le segment interne du globus pallidus et fait relais dans les noyaux VENTRAL ANTERIEUR et VENTRAL LATERAL du THALAMUS dorsal. Ces noyaux thalamiques projettent directement sur les aires motrices corticales Les neurones de la SN pars reticulata font eux synapse sur des neurones moteurs du colliculus supérieur, commandant les mouvements oculaires.

19 Neurones efférents du GP interne et de la SN pars reticulata = GABAergiques EFFET PRINCIPAL DES GANGLIONS DE LA BASE = EFFET INHIBITEUR Noyau ventral antérieur et ventral latéral INHIBITION TONIQUE

20 Les neurones efférents du GP interne et de la SN pars reticulata, contrairement aux neurones épineux moyens, ont un niveau élevé d activité spontanée Empêchent tout mouvement non souhaité en inhibant de façon tonique le colliculus supérieur et le thalamus Le résultat net des commandes excitatrices que le cortex envoie au striatum (N. caudé + Putamen) est d inhiber les neurones inhibiteurs toniques du GP interne et de la SN pars reticulata

21 Circuit neuronal désinhibiteur TONIQUE

22 Saccade oculaire Activé par le cortex avant la saccade Activation Neurones moteurs qui commandent les saccades oculaires LEVEE de l INHIBITION TONIQUE = désinhibition Activation des neurones moteurs Mvts occulaires D après Hikosaka O et Wurtz R

23 Circuits internes de modulation des ganglions de la base VOIE DIRECTE= SERT A LEVER l INHIBITION tonique des neurones moteurs corticaux ou colliculaires Neurones épineux moyens du noyau caudé et du putamen GP interne et SN pars reticulata

24 Circuits internes des ganglions de la base Voie directe

25 Circuits internes des ganglions de la base La VOIE INDIRECTE relie le striatum (neurones épineux moyens) au GP externe. Ce dernier projette à la fois sur le GP interne et le noyau sous-thalamique qui projette (neurones excitateurs) en retour sur le GP interne et la SN pars reticulata SERT A AUGMENTER le niveau de l inhibition tonique LA VOIE INDIRECTE «FREINE» LES EFFETS NORMAUX DE LA VOIE DIRECTE

26 Circuits internes des ganglions de la base Voie indirecte

27 DYSFONTIONNEMENT DES GANGLIONS DE LA BASE

28 Hémiballisme Dans le CAS DES PATHOLOGIES DU NOYAU SOUS- THALAMIQUE, il y a suppression d une source d afférences excitatrices destinées au GB interne et à la SN pars reticulata réduction des efférences inhibitrices des ganglions de la base C est la cas de l HEMIBALLISME qui est un syndrome des ganglions de la base se caractérisant par des mouvements VIOLENTS ET INVOLONTAIRES des membres. Ces mouvements sont déclenchés par les décharges anormales des neurones moteurs sur lesquels les ganglions de la base n exercent plus qu une inhibition tonique REDUITE.

29 Hémiballisme Tronc cérébral Moelle épinière Plus d activation Moins d inhibition tonique Activation diminuée X

30 Maladie de Parkinson Décrite en 1817 par James Parkinson, cette affection se manifeste par: - un tremblement de repos - un ralentissement des mouvements - une rigidité des extrémités et du cou - un faciès inexpressif Les troubles moteurs sont dus à une perte des neurones dopaminergiques de la SN pars compacta dont les projections ont pour cible le noyau caudé et le putamen.

31 Maladie de Parkinson Efférences inhibitrices des ganglions de la base anormalement élevées Activation thalamique des neurones moteurs corticaux peu probable Rq: Les mouvements sont difficiles à démarrer et, une fois lancés, souvent difficile à arrêter

32 Maladie de Parkinson Tronc cérébral Moelle épinière X

33 Chorée d Huntington Cette pathologie se caractérise par une apparition graduelle de troubles comportementaux, cognitifs et moteurs entre 40 et 60 ans. Elle se manifeste par une altération de l humeur, par des modifications du caractère telles que l irritabilité accrue, tendance au soupçon, comportements impulsifs ou excentriques. Le signe distinctif de cette maladie est une perturbation motrice consistant en mouvements brusques et brefs sans but apparent. Il s agit d une maladie génétique autosomique dominante

34 Chorée d Huntington Cette maladie est due à une dégénérescence des neurones épineux moyens projetant sur le GP externe (voie indirecte) Le GP externe devient anormalement actif des efférences excitatrices qu envoie le noyau sous-thalamique au GP interne des efférences inhibitrices des ganglions de la base

35 Chorée d Huntington Tronc cérébral Moelle épinière X

36 Dystonie La dystonie est une maladie musculaire qui se traduit par des contractions très douloureuses et involontaires d'une ou de plusieurs parties du corps. Elle touche environ 3 personnes sur Elle peut survenir au repos ou lors de mouvements précis et toucher l'ensemble du corps. Ex: crampe de l écrivain Dans certains cas sévères, il s'agit d'une maladie familiale. L'anomalie génétique responsable de la dystonie est portée par le chromosome 9 et dans certaines formes, par les chromosomes 8 et 14 Affecte les voies efférentes du striatum (voie directe et indirecte)

37 Dystonie Tronc cérébral Moelle épinière Plus d activation Inhibition diminuée Inhibition augmentée Moins d inhibition tonique Inhibition augmentée Inhibition augmentée Activation diminuée

38 Les GDB peuvent également moduler des fonctions non motrices Boucles motrices Boucle exécutive Pourrait réguler le début et l arrêt des processus cognitifs: planification, mémoire de travail, attention Boucle limbique Pourrait réguler le comportement émotionnel et la motivation

39 Centres moteurs

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI Fonction de conduction de la moelle épinière Dr F. TOUMI I. GENERALITES : Communication Moelle avec les centres supra spinaux Communication Intra segmentaire (ipsilatérale / controlatérale) Communication

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

Chapitre 9 TONUS ET MOTRICITE

Chapitre 9 TONUS ET MOTRICITE 1 ère partie : Neuroanatomie fonctionnelle Chapitre 9 TONUS ET MOTRICITE La physiologie du mouvement comprend la motricité, les réflexes et le tonus musculaire. Les mécanismes qui contrôlent le mouvement

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE La Marche dans les Affections Neurologiques gq Centrales S Injeyan JL Isambert Y Bebin S Le Doze M Cano P Fages W Loisel La Marche Fonction complexe Organisée hiérarchiquement au niveau spinal Contrôlée

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Onde P50 dans la schizophrénie

Onde P50 dans la schizophrénie 37-285-A-14 Onde P50 dans la schizophrénie E. Houy, F. Thibaut Certains troubles cognitifs présentés par les patients schizophrènes sont interprétables en termes de dysfonctionnement du traitement de l

Plus en détail

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire

Plus en détail

Dossier thématique de la. Fondation de l'avenir. Chirurgie du futur SOMMAIRE

Dossier thématique de la. Fondation de l'avenir. Chirurgie du futur SOMMAIRE Dossier thématique de la Fondation de l'avenir Chirurgie du futur SOMMAIRE I L évolution de la chirurgie A La vidéochirurgie : une chirurgie mini-invasive 1 En quoi consiste la vidéochirurgie 2 - Les bénéfices

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

L ELECTRICITE : SON IMPLICATION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU ET DANS LES SOINS

L ELECTRICITE : SON IMPLICATION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU ET DANS LES SOINS LES RENDEZ-VOUS PRESSE DU NEURODON L ELECTRICITE : SON IMPLICATION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU ET DANS LES SOINS Dossier réalisé avec l aide des : Professeur Yehezkel BEN ARI Directeur de l INMED

Plus en détail

Il est sept heures du matin. Votre réveil sonne, La volonté d agir est-elle libre? Clés comportementales

Il est sept heures du matin. Votre réveil sonne, La volonté d agir est-elle libre? Clés comportementales NEUROBIOLOGIE Clés comportementales La volonté d agir est-elle libre? Gilles LAFARGUE et Angela SIRIGU Il est sept heures du matin. Votre réveil sonne, vous devez vous lever. Qu est-ce qui détermine l

Plus en détail

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter «Parkinson plus!» Pr Marc Verny Centre de Gériatrie, pav. M. Bottard Hôpital de la Salpêtrière Place de la PSP et des AMS Maladie de Parkinson : diagnostic clinique et certitude neuropathologique. Etude

Plus en détail

Association France - DFT

Association France - DFT Association France - DFT Dégénérescences Fronto-Temporales Pour nous contacter Nous écrire Association France - DFT 41, rue de Richelieu 75001 Paris Nous adresser un mail Le site internet www.dft-france.org

Plus en détail

Le logiciel EduAnatomist.

Le logiciel EduAnatomist. Le logiciel EduAnatomist. Les travaux de l équipe ACCES (Actualisation Continue des Connaissances des Enseignants en Sciences) de l INRP restent, hélas, largement méconnus des enseignants de SVT. Pourtant,

Plus en détail

Examen neurologique de l enfant

Examen neurologique de l enfant Examen neurologique de l enfant 2 SYSTÈMES ANATOMIQUEMENT DISTINCTS différents dans la chronologie de leur maturation Système SOUS CORTICOSPINAL Issu du Tronc cérébral Archaïque Maintient de la posture

Plus en détail

Programme d entrainement aux processus temporels chez des enfants présentant un trouble du déficit de l attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)

Programme d entrainement aux processus temporels chez des enfants présentant un trouble du déficit de l attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) UNIVERSITÉ PAUL SABATIER FACULTÉ DE MÉDECINE TOULOUSE RANGUEIL INSTITUT DE FORMATION EN PSYCHOMOTRICITÉ Programme d entrainement aux processus temporels chez des enfants présentant un trouble du déficit

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Définition. Spasticité. physiopathologie. Le réflexe d étirement. Spastikos : étirer

Définition. Spasticité. physiopathologie. Le réflexe d étirement. Spastikos : étirer Définition Spasticité Physiopathologie et aspects cliniques Docteur Jacques Luauté Service de Rééducation Neurologique Professeur Dominique Boisson Hôpital Henry Gabrielle Spastikos : étirer «la spasticité

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie de Parkinson

La prise en charge de votre maladie de Parkinson G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie de Parkinson Vivre avec une maladie de Parkinson Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous

Plus en détail

LA LETTRE D INFORMATION

LA LETTRE D INFORMATION N 29 PREMIER TRIMESTRE 2015 LA LETTRE D INFORMATION de l Institut du Cerveau et de la Moelle épinière La santé mentale à l ICM : lumière sur la dépression et les TOC Il y a 5 ans, une magnifique aventure

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES. Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr 04 67 14 29 83

ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES. Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr 04 67 14 29 83 ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr 04 67 14 29 83 INTRODUCTION Rythmes biologiques: définition Tout être vivant (humain, animal, végétal) est soumis

Plus en détail

JAUNE. Article. Fautes. T 120 fautes et sanctions Dec 2010. 1er groupe 1ère faute 2ème faute

JAUNE. Article. Fautes. T 120 fautes et sanctions Dec 2010. 1er groupe 1ère faute 2ème faute JAUNE T 120 fautes et sanctions Dec 2010 Cartons Fautes Article 1ère faute 2ème faute 0.1 0.2 0.3 0.4 Absence de nom dans le dos, absence de tenue nationale quand obligatoire au Championnats du Monde et

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Le tremblement orthostatique primaire TOP

Le tremblement orthostatique primaire TOP Le tremblement orthostatique primaire TOP La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

La mécanique sous le capot

La mécanique sous le capot La mécanique sous le capot L ergonomie Comment éviter et diminuer les TMS aux membres supérieurs Pourquoi vos articulations vous font-elles souffrir? De nombreux travailleurs souffrent de troubles musculo-squelettiques

Plus en détail

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Mireille Loizeau Cours DIUST Paris Descartes-20 janvier 2015 1 Définition et facteurs de risque 2 Définition Contraintes bio-mécaniques,

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers)

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers) 1 Nom Prénom Date de naissance (AAAA/MM/JJ) N o de proposition ou de contrat 1. renseignements médicaux Renseignements Oui Non médicaux 1. Prenez-vous des médicaments? Cocher OUI ou NON. 2. Au cours des

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES DE L EPAULE CHEZ DES TECHNICIENNES DE LABORATOIRE L. MERIGOT, F. MARTIN, Avec la participation des Drs G. DALIVOUST, G. GAZAZIAN 26 Janvier 2010 1 SOMMAIRE 1. Introduction

Plus en détail

Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2

Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2 Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2 Objectif Les apprenants soulèvent et portent des charges correctement. Public-cible - Des apprenants

Plus en détail

Prise en charge des troubles du sommeil chez la femme enceinte à l issue d une demande spontanée : intérêt du conseil officinal

Prise en charge des troubles du sommeil chez la femme enceinte à l issue d une demande spontanée : intérêt du conseil officinal Année universitaire 2012-2013 THÈSE pour le DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE par Julie TAILLEZ née le 19 novembre 1988 à Senlis (60) ---------------- soutenue publiquement le 13 novembre 2013 ----------------

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DU NOURRISSON ET JEUNE ENFANT 0-6 ANS

LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DU NOURRISSON ET JEUNE ENFANT 0-6 ANS LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DU NOURRISSON ET JEUNE ENFANT 0-6 ANS DE QUELS MOYENS DISPOSE-T-ON? EXAMEN CLINIQUE + QUESTIONS des grandes étapes du développement de l'enfant dans les domaines de : Acquisition

Plus en détail

LA SECRETINE ET L AXE CERVEAU-INTESTIN DANS L AUTISME

LA SECRETINE ET L AXE CERVEAU-INTESTIN DANS L AUTISME LA SECRETINE ET L AXE CERVEAU-INTESTIN DANS L AUTISME Dr Karoly HORVATH, M.D., Ph.D. Diapo 1 : Mesdames et messieurs : c est un plaisir d être ici et de présenter notre expérience dans le traitement des

Plus en détail

Traumatisme crânien ou traumatisme cranio-cérébral Trouble de santé neurologique Aide-mémoire

Traumatisme crânien ou traumatisme cranio-cérébral Trouble de santé neurologique Aide-mémoire Définition La notion de traumatisme crânien ou traumatisme crânio-cérébral (TCC) couvre les traumatismes du neurocrâne (partie haute du crâne contenant le cerveau) et du cerveau. La Société de l'assurance

Plus en détail

LES ADULTES DE MOINS DE 60 ANS ATTEINTS DE MALADIES NEURO-ÉVOLUTIVES ORIENTÉS PAR LES MDPH* DU RHÔNE ET DE LA SAVOIE

LES ADULTES DE MOINS DE 60 ANS ATTEINTS DE MALADIES NEURO-ÉVOLUTIVES ORIENTÉS PAR LES MDPH* DU RHÔNE ET DE LA SAVOIE LES ADULTES DE MOINS DE 60 ANS ATTEINTS DE MALADIES NEURO-ÉVOLUTIVES ORIENTÉS PAR LES MDPH* DU RHÔNE ET DE LA SAVOIE * MAISONS DÉPARTEMENTALES DES PERSONNES HANDICAPÉES SEPTEMBRE 2010 Observatoire Régional

Plus en détail

LE RESSENTI SUBJECTIF DU PATIENT «VESTIBULAIRE» VS L ETUDE DE LA REFLECTIVITE VESTIBULAIRE

LE RESSENTI SUBJECTIF DU PATIENT «VESTIBULAIRE» VS L ETUDE DE LA REFLECTIVITE VESTIBULAIRE D.I.U. REEDUCATION FONCTIONNELLE DE L EQUILIBRE UFR 067 MEDECINE P. M. CURIE LE RESSENTI SUBJECTIF DU PATIENT «VESTIBULAIRE» VS L ETUDE DE LA REFLECTIVITE VESTIBULAIRE Guilhem VIGUIER Masseur- Kinésithérapeute

Plus en détail

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone?

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Bulletin Numéro 34 I Novembre 2013 Vaincre la Sclérose en Plaques par la recherche Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Depuis 1992, les interférons (IFNs) et le Copaxone

Plus en détail

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol. Notice publique MOTILIUM Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. Si vous avez d autres questions,

Plus en détail

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale. LIENS

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale. LIENS AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

KEAT : premier électrostimulateur sans fil d auto-rééducation périnéale à domicile

KEAT : premier électrostimulateur sans fil d auto-rééducation périnéale à domicile L incontinence : une maladie très fréquente D après le Pr François Haab, chirurgien urologue, coordinateur du centre d explorations périnéales de l hôpital Tenon (Paris) Des solutions adaptées à chaque

Plus en détail

Rééducation après accident vasculaire cérébral

Rééducation après accident vasculaire cérébral 17-046-U-10 Rééducation après accident vasculaire cérébral A.-P. Yelnik, I.-V. Bonan, O. Simon, M.-C. Gellez-Leman La rééducation après accident vasculaire cérébral (AVC) est efficace. Elle a pour objectif

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

2010 DJO - 00-0936-FR - Rev A

2010 DJO - 00-0936-FR - Rev A DJO France S.A.S Centre Européen de Fret 3 rue de Béthar 64990 Mouguerre FRANCE Tel: +33 (0)5 59 52 80 88 Fax: +33 (0)5 59 52 62 99 Email: physio@djoglobal.com www.djoglobal.fr a brand 2010 DJO - 00-0936-FR

Plus en détail

Le diagnostic de la sclérose en plaques

Le diagnostic de la sclérose en plaques Le diagnostic de la sclérose en plaques par le D r J. Marc Girard, neurologue, FRCP(c) 3 e édition VOUS VENEZ TOUT JUSTE DE RECEVOIR un diagnostic de sclérose en plaques de la part d un neurologue? Vous

Plus en détail

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique Le monde virtuel au service de la prévention de la rechute du jeu pathologique Stéphane Bouchard, Ph.D., Lucie Laniel, Lynda Poirier Isabelle e Cyr, Josée Dostie, Geneviève e emorency oe cyet Cathy Tétreault

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

Les circuits neuronaux responsables du Sommeil paradoxal

Les circuits neuronaux responsables du Sommeil paradoxal Les circuits neuronaux responsables du Sommeil paradoxal Pierre-Hervé Luppi DIU Physiologie et Pathologie du Sommeil, Lyon, Jeudi 18 Décembre 2014 Le sommeil paradoxal est présent chez le chat pontique

Plus en détail

Infirmité motrice cérébrale FICHE D INFORMATION. Cette fiche fait partie du Guide de CBM sur la prévention de l infirmité motrice cérébrale

Infirmité motrice cérébrale FICHE D INFORMATION. Cette fiche fait partie du Guide de CBM sur la prévention de l infirmité motrice cérébrale Infirmité motrice cérébrale FICHE D INFORMATION Cette fiche fait partie du Guide de CBM sur la prévention de l infirmité motrice cérébrale April 2012 2 L infirmité motrice cérébrale: programme de prévention

Plus en détail

1 euro collecté lors d'une avant-première au cinéma = 1 euro distribué à la recherche sur le cerveau

1 euro collecté lors d'une avant-première au cinéma = 1 euro distribué à la recherche sur le cerveau 1 euro collecté lors d'une avant-première au cinéma = 1 euro distribué à la recherche sur le cerveau tel est le principe d'espoir en tête des Rotariens français. Dans toute la France, le même jour et à

Plus en détail

Densité des mouvements oculaires après application d'une stimulation somatosensorielle en sommeil paradoxal: l'hypothèse de l'adaptation

Densité des mouvements oculaires après application d'une stimulation somatosensorielle en sommeil paradoxal: l'hypothèse de l'adaptation Densité des mouvements oculaires après application d'une stimulation somatosensorielle en sommeil paradoxal: l'hypothèse de l'adaptation Anny Sauvageau, Tore A. Nielsen et Jacques Montplaisir Centre d'étude

Plus en détail

Protocole pour l évaluation des patients inclus dans l'étude

Protocole pour l évaluation des patients inclus dans l'étude LA SCOLIOSE DANS LE SYNDROME D ANGELMAN DIAGNOSTIC, TRAITEMENT ET SUIVI GUIDE PRATIQUE Ecrit par: Dr Anita Nogarol (Médecine de rééducation fonctionnelle); Michela Santin (Kinésithérapeute); Dr Giovanna

Plus en détail

Le patient ouvre les yeux et regarde dans. Les yeux ouverts, mais l esprit absent. Médecine

Le patient ouvre les yeux et regarde dans. Les yeux ouverts, mais l esprit absent. Médecine NEUROBIOLOGIE «Il faut parler à une personne dans le coma» entend-on souvent dans les films.tout dépend de ce qu on appelle coma. Entre l état végétatif, où le patient peut encore remuer, sourire ou sursauter

Plus en détail

C EST QUOI LE STRESS?

C EST QUOI LE STRESS? C EST QUOI LE STRESS? Une réaction d adaptation «Le stress est la réponse non spécifique de l organisme à toute demande d adaptation qui lui est faite». Hans Selye Une réaction d adaptation Par exemple,

Plus en détail

Analyse des trajectoires acceptables en approche de virage assistance aux conducteurs

Analyse des trajectoires acceptables en approche de virage assistance aux conducteurs DIVAS Analyse des trajectoires acceptables en approche de virage assistance aux conducteurs N 3.C.1 Décembre 2008 Projet financé par l Agence Nationale de la Recherche Responsable : S. Espié Projet ANR

Plus en détail

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43 LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE Comité pédagogique SAP SDIS 43 DEFINITIONS Electrisation: manifestations physiopathologiques liées au passage du courant dans l organisme Electrocution: décès par électrisation

Plus en détail

Vivez votre féminité sans souffrir.

Vivez votre féminité sans souffrir. Vivez votre féminité sans souffrir. PERDOFEMINA (lysinate d ibuprofène) est un médicament pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans. Pas d utilisation prolongée sans avis médical. Ne pas administrer

Plus en détail

Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau - LE VENTRE -

Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau - LE VENTRE - 1 Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau - LE VENTRE - Par Isabelle Simonetto, Dr en Neurosciences Introduction Le yoga considère depuis toujours le ventre, et plus particulièrement l estomac

Plus en détail

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie? P a g e 1 Comment savoir que vous présentez une hypoglycémie? La plupart des personnes diabétiques sentent rapidement lorsque leur taux de glycémie est trop bas (inférieur à 60 mg/dl). Les premiers symptômes

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR SIBELIUM 10 mg, comprimé sécable Flunarizine Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez

Plus en détail

DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Personnes âgées Garches: 1,2 et 3 avril 2009

DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Personnes âgées Garches: 1,2 et 3 avril 2009 DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Personnes âgées Garches: 1,2 et 3 avril 2009 Coordonnateur : Coordonnateurs : Philippe AZOUVI et Jean-Michel MAZAUX

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

L apprentissage automatique

L apprentissage automatique L apprentissage automatique L apprentissage automatique L'apprentissage automatique fait référence au développement, à l analyse et à l implémentation de méthodes qui permettent à une machine d évoluer

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Exercices de génétique classique partie II

Exercices de génétique classique partie II Exercices de génétique classique partie II 1. L idiotie phénylpyruvique est une maladie héréditaire dont sont atteints plusieurs membres d une famille, dont voici l arbre généalogique : 3 4 5 6 7 8 9 10

Plus en détail

Loi 15 Rentrée de touche

Loi 15 Rentrée de touche Loi 15 Rentrée de touche Sujets 2 Tâches et responsabilités Ballon en jeu et hors du jeu Technique de drapeau / Coopération Exécution Infractions Tâches et responsabilités 3 Deux arbitres assistants sont

Plus en détail

9e Colloque SST Sherbrooke, 14 mai 2014. ASFETM Ergonomie - TMS - Prévention des maux de dos

9e Colloque SST Sherbrooke, 14 mai 2014. ASFETM Ergonomie - TMS - Prévention des maux de dos 9e Colloque SST Sherbrooke, 14 mai 2014 ASFETM Ergonomie - TMS - Prévention des maux de dos par Charbel Mawad, M.Sc. Hygiéniste industriel / Ergonome ASFETM Association sectorielle - Fabrication d équipement

Plus en détail

Activités oscillatoires haute fréquence et fonctions exécutives chez l Homme

Activités oscillatoires haute fréquence et fonctions exécutives chez l Homme École doctorale Neurosciences et Cognition Université Claude Bernard Lyon I Activités oscillatoires haute fréquence et fonctions exécutives chez l Homme THÈSE présentée et soutenue publiquement le 24 Octobre

Plus en détail

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie 1. Le Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Plus en détail

& santé. Une maladie aux multiples visages. Maladie de Parkinson. n 113 URGENCE. Bernard M. et la Fondation, un triple lien de coeur

& santé. Une maladie aux multiples visages. Maladie de Parkinson. n 113 URGENCE. Bernard M. et la Fondation, un triple lien de coeur Recherche n 113 & santé S o u t e n i r l a F o n d a t i o n p o u r l a R e c h e r c h e M é d i c a l e 6 LA RECHERCHE EN DIRECT Polyarthrite rhumatoïde Contrer nos défenses, qui jouent contre leur

Plus en détail

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7 DETECTOR BICANAL FG. DIMENSIS ET CNEXIS ELECTRIQUES FRANÇAIS 4 VDC Alimentat. 4 Vcc 3 Contact Boucle 4 5 Contact Boucle 6 7 Boucle 8 9 0 Boucle Dimensions en mm. GENERALITES Applications: contrôle de barrières,

Plus en détail

GUIDE DE PROGRAMMATION COMPLÉMENTAIRE DU SYSTÈME D ALARME DIAGRAL

GUIDE DE PROGRAMMATION COMPLÉMENTAIRE DU SYSTÈME D ALARME DIAGRAL GUIDE DE PROGRAMMATION COMPLÉMENTAIRE DU SYSTÈME D ALARME DIAGRAL DIAG90AGF/DIAG90AGK DIAG20AVK ou DIAG21AVK DIAG30APK ou DIAG31APK DIAG41ACK ou DIAG42ACK DIAG45ACK Avant propos IMPORTANT La centrale dispose

Plus en détail

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ «Un atelier de deux jours en spécialité EMDR» Présenté par Dr Steven MARCUS,, Ph.D 30 AVRIL & 1er MAI 2011 A PARIS SAMEDI 30 AVRIL : 9H - 16H30 - DIMANCHE 1ER

Plus en détail

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1.

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1. Management Stratégique Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1 Plan du Module 3 Chap.3- Les modèles fondés sur la structure des marchés

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

LA MIGRAINE PRESENTATION. Qu est-ce que c est? Différents types : La migraine se rencontre avec ou sans aura : Fiche 13

LA MIGRAINE PRESENTATION. Qu est-ce que c est? Différents types : La migraine se rencontre avec ou sans aura : Fiche 13 Fiche 13 LA MIGRAINE PRESENTATION Qu est-ce que c est? La migraine est une maladie caractérisée par de fréquents accès de maux de tête, souvent violents et parfois accompagnés d'autres symptômes : nausées,

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Information pour le patient

Information pour le patient Information pour le patient Plus de qualité de vie avec des implants dentaires SWISS PRECISION AND INNOVATION. 1 Table des matières Quelle est l importance des dents pour notre qualité de vie? 4 Qu est-ce

Plus en détail

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Introduction Le rôle du médecin MPR : poser les indications Réflexion pluridisciplinaire Définir les objectifs

Plus en détail

http://www.neur-one.fr/ Cerveau & Psycho - N 28

http://www.neur-one.fr/ Cerveau & Psycho - N 28 1 Cerveau & Psycho - N 28 Les souvenirs sont gravés dans la mémoire sous forme de combinaisons particulières de modifications de synapses, les jonctions entre neurones. Ces modifications doivent être consolidées,

Plus en détail