FORMATION CONTINUE EN HEMATOLOGIE POUR LE DXH800 DE BECKMANN COULTER

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1 LABORATOIRE DE L ICHV À MARTIGNY FORMATION CONTINUE EN HEMATOLOGIE POUR LE DXH800 DE BECKMANN COULTER Travail de Diplôme Ecole Supérieure de la Santé TAB 54 e Responsable Philippe Godon Morand Fanny 30/03/2015 Figure 1 : DxH800

2 Sommaire Le DxH800 de Beckman Coulter est un automate d hématologie de nouvelle génération. Il est actuellement installé dans tous les laboratoires de l Institut Central des Hôpitaux Valaisans (ICHV). Lors du travail de routine en hématologie plusieurs patients ont été sélectionnés en fonction des pathologies dont ils sont atteints. Ce travail va mettre en avant les caractéristiques propres à certaines maladies pouvant être détectées à l aide des nouvelles représentations proposées par le DxH800, dans le but d améliorer le suivi et la détection de pathologies. Afin d obtenir mon diplôme de technicienne en analyses biomédicales (TAB) et en vue de terminer ma formation, j ai réalisé un travail de diplôme durant mon stage de dernière année au laboratoire de l ICHV de l hôpital de Martigny sous la supervision du technicien chef en analyses biomédicales. J ai fondé mon travail d après des données de prélèvements sanguins de patients hospitalisés. Ce travail m a permis de démontrer qu à partir des hémogrammes et des scattergrammes fournis par le DxH800 il est possible d orienter le diagnostic. Mots clés : DxH800, hématologie, hémogramme, scattergramme, pathologies Abstract The Beckman Coulter DxH800 is a new generation hematology automat. It is a present installed in all of the laboratories of the Institute Central of Wallis Hospital. During routine hematology work several patients were selected according to the pathologies they were suffering from. This study will show that certain characteristics typical of certain illnesses can be detected with the help of new pathways proposed by the DxH800. This technology can thus the detection and follow up of the pathologies concerned. In order to obtain my biomedical laboratory technician diploma and finish my formation during my last year of work experience I did some pratical research for my diploma under the supervision of the head biomedical laboratory technician. I based my work on routine blood samples taken from hospitalised patients. By looking at the blood samples results. I was able to prove that from the blood counts and the scatterplot provied by the DxH800 it is possible to assist in the diagnosis of certain pathologies. Keywords : DxH800, hematology, blood counts, scatterplot, pathologies. 2

3 Table des matières 1 INTRODUCTION PRÉSENTATION DU LABORATOIRE (1) PRÉSENTATION DU TRAVAIL DE DIPLÔME BUTS DÉVELOPPEMENT MATÉRIEL ET MÉTHODE Présentation du DxH800 Beckman Coulter Principe de mesure du DxH Comptage cellulaire ( (2) p (3) p.108) Répartition cellulaire ( (2) p (3) p ) Numération des érythrocytes ( (3) p ) Numération des thrombocytes ( (3) p ) Numération de leucocytes ( (3) p ) Répartition leucocytaire ( (3) p ) Quantification des érythroblastes ( (3) p ) Quantification des réticulocytes ( (3) p ) Alarmes du DxH800( (3) p.219) MODE OPÉRATOIRE Comment rechercher un patient sur le DxH Comment imprimer les feuilles de résultats Comment enregistrer numériquement les hémogrammes et les scattergrammes RÉSULTATS Pathologie érythrocytaires Anémie Ferriprive ( (4) p (2) p (5) p.8-15) Β-Thalassémie mineure ( (4)p (2)p.331) Malaria (6) Pathologie leucocytaire Leucémie Lymphoïde Chronique (LLC) ( (4) p (2) p ) Mononucléose infectieuse ( (4) p (2) p ) Leucémie Myéloïde Chronique (LMC) ( (4) p (2) p ) Myélofibrose primaire ( (4) p (2) p (7)p ) Leucémie MyéloMonocytaire Chronique (LMMC) ( (4) p.242 (2)p.390 (7) p.146) Anémie Réfractaire avec Excès de Blastes (AREB) ( (4) p (2) p (8) p.11-23) Autres particularités préanalytiques Agrégats de thrombocytes dus à l EDTA Agrégats de neutrophile dus à l EDTA DISCUSSION Anémie ferriprive, Monsieur F. M. né, le Thalassémie mineure, Madame T. E. née, le Malaria, Monsieur L. J-M. né, le Leucémie Lymphoïde Chronique, Monsieur O. P. né, le Mononucléose infectieuse, Monsieur S. D. né, le Leucémie Myéloïde Chronique, Monsieur R. S. né, le Myélofibrose primaire, Monsieur H. M. né, le Leucémie Myélomonocytaire Chronique, Monsieur B. R. A. né, le Anémie Réfractaire avec Excès de Blastes, Madame B. J.-M. née, le CONCLUSION CONCLUSION PERSONNELLE

4 6 REMERCIEMENTS TRAVAUX CITÉS ICONOGRAPHIE RÉFÉRENCE DE L ICONOGRAPHIE LEXIQUE ANNEXES RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE ICHV MARTIGNY POUR LE PATIENT F.M NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE ICHV MARTIGNY POUR LA PATIENTE T.E. NÉE, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE ICHV MARTIGNY POUR LE PATIENT L.J.-M. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE DE BÂLE POUR LE PATIENT L.J.-M. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE ICHV MARTIGNY POUR LE PATIENT O.P. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE ICHV MARTIGNY POUR LE PATIENT S.D. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE ICHV MARTIGNY POUR LE PATIENT R.S. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU DR LOVEY POUR LE PATIENT R.S. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE DE CYTOGÉNÉTIQUE DU CHUV POUR LE PATIENT R.S. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE DE BIOLOGIE MOLÉCULAIRE DU CHUV POUR LE PATIENT R.S. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE ICHV MARTIGNY POUR LE PATIENT H.M. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU DR LOVEY POUR LE PATIENT H.M. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE ICHV MARTIGNY POUR LE PATIENT B.R.A. NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU DR LOVEY POUR LE PATIENT B.R.A NÉ, LE RAPPORT DÉFINITIF DU LABORATOIRE ICHV MARTIGNY POUR LE PATIENT B.J.-M. NÉE, LE RAPPORT DÉFINITIF DU DR LOVEY POUR LE PATIENT B.J.-M. NÉE, LE DOSSIER DXH800 DU PATIENT G. J.-P. NÉ, LE

5 1 Introduction Durant la dernière année de formation en vue l obtention du diplôme de technicienne en analyses biomédicales un travail de diplôme doit être effectué, en relation avec la profession. Mon travail de diplôme a été réalisé au laboratoire de l ICHV de Martigny lors de mon dernier stage d une durée de 6 mois. Ce laboratoire est polyvalent, mais mon travail de diplôme porte sur la recherche et l interprétation de cas pathologiques sur un nouvel appareil d hématologie le DxH800 de Beckman Coulter. Le choix du thème s est fait en accord avec le responsable du laboratoire. Un power point contenant les hémogrammes et les scattergrammes des cas pathologiques présentés lors de ce travail sera fourni au laboratoire afin de permettre une meilleure interprétation des données du DxH Présentation du laboratoire (1) Le laboratoire d analyses médicales de l hôpital de Martigny est un des laboratoires de l Institut Central des Hôpitaux Valaisans dont le siège principal se trouve à Sion. Ce laboratoire est sous la direction de M. Philippe Godon, technicien chef en analyses biomédicales, sous la responsabilité des différents FAMH de chaque domaine du laboratoire. L hôpital de Martigny compte 150 lits comprenant des services de médecine, de gériatrie, d orthopédie, d hémodialyse, de soins ambulatoires, de soins continus, d oncologie et d urgences. Le laboratoire compte 12 techniciens en analyses biomédicales ES polyvalents assurant des prestations dans 4 principaux domaines tels que la chimie clinique, l hématologie, l hémostase et la sérologie transfusionnelle. Le laboratoire assure un service de jour comme de nuit pour l exécution d analyses médicales en continu. 5

6 1.2 Présentation du travail de diplôme Pour une meilleure standardisation des méthodes de travail, tous les laboratoires d hématologie de l ICHV ont fait l acquisition d un nouvel appareil d hématologie : le DxH800 de Beckman Coulter. Cet automate de nouvelle génération, dont les principes de mesures seront expliqués, permet une plus grande précision de comptage et de différenciation. Ce travail va sensibiliser le personnel à être plus attentif aux nouvelles représentations du DxH800 afin de permettre une meilleure investigation des cas présents lors du travail de routine. Les cas pathologiques ont été choisis, lors de la routine, en fonction des différents paramètres caractéristiques de chaque pathologie. Ainsi le technicien en analyses biomédicales peut accéder à de nouvelles informations simplement grâce aux paramètres et aux nouveaux graphiques du DxH800. Un certain nombre d anomalies peuvent être mis en évidence afin de nous permettre d orienter le diagnostic. Le DxH800 ne suffira pas à remplacer les techniciens en analyses biomédicales, car certaines suspicions doivent être analysées manuellement par le technicien en analyses biomédicales afin de valider le résultat. Les différentes pathologies étudiées dans mon travail vont faire l objet d un rappel théorique étudié lors de ma formation et des points essentiels à l orientation du diagnostic. Les hémogrammes et les scattergrammes m ont permis de mettre en évidence les caractéristiques de chaque pathologie. Les cas pathologiques documentés seront présentés aux techniciens en analyses biomédicales du laboratoire de l ICHV de Martigny et une copie de mon travail de diplôme sera distribuée aux autres laboratoires de l ICHV. 6

7 2 Buts Ce travail va permettre de mieux comprendre les principes de mesures du DxH800, ainsi que la recherche et l interprétation de résultats de cas pathologiques rencontrés et sélectionnés lors de mon stage de dernière année de ma formation de technicienne en analyses biomédicales au laboratoire ICHV de l hôpital de Martigny. Ce travail repose sur une base de données présente dans le DxH800, isolée à partir des prélèvements sanguins effectués sur des patients hospitalisés ou présents en consultation ambulatoire. À l aide de ces données, j ai réalisé une étude de cas en utilisant des hémogrammes et des scattergrammes propres à certaines pathologies. Les patients ont été choisis en fonction de paramètres hématologiques spécifiques à leurs pathologies. En se basant sur l interprétation des paramètres donnés par le DxH800, il est important de pouvoir déceler les caractéristiques propres à certaines pathologies et ainsi orienté le diagnostic. Un power point contenant les hémogrammes et les scattergrammes des cas pathologiques présentés lors de ce travail sera fourni aux laboratoires afin de permettre une meilleure interprétation des données et une meilleure utilisation du DxH800. 7

8 3 Développement 3.1 Matériel et méthode Présentation du DxH800 Beckman Coulter Le DxH800 est utilisé pour les analyses de routine en hématologie. Cet automate est capable de réaliser les formules sanguines simples (FSS), les formules sanguines complètes (FSC) et la numération des réticulocytes (Réti). Les paramètres suivants sont analysés : Formule simple FSS : GB Globules Blancs UWBC Globules Blancs non-corrigés GR Globules Rouges HB Hémoglobine Ht Hématocrite VMC Volume Corpusculaire Moyen d un érythrocyte TCMH Teneur Corpusculaire Moyenne d un érythrocyte CCMH Concentration Corpusculaire Moyenne des érythrocytes IDC = RDW = anisocytose érythrocytaire PLT Plaquettes VMP Volume Moyen Thrombocytaire Formule complète FSC : GB Globules Blancs UWBC Globules Blancs non-corrigés GR Globules Rouges HB Hémoglobine Ht Hématocrite VMC Volume Corpusculaire Moyen d un érythrocyte TCMH Teneur Corpusculaire Moyenne d un érythrocyte CCMH Concentration Corpusculaire Moyenne des érythrocytes IDC = RDW = anisocytose érythrocytaire PLT Plaquettes VMP Volume Moyen Thrombocytaire NE-NE# Neutrophiles totaux en valeur relative et absolue LY-LY# Lymphocytes en valeurs relative et absolue MO-MO# Monocytes en valeurs relative et absolue EO-EO# Eosinophiles en valeur relative et absolue BA-BA# Basophiles en valeur relative et absolue ERB-ERB# Erythroblastes en valeur relative et absolue Réticulocytes : Réti Réticulocytes en % Réti# Réticulocytes en G/L VMR Volume Moyen d un Réticulocytes IMR Rapport entre les réti. Immatures et les réti. Matures 8

9 3.1.2 Principe de mesure du DxH Comptage cellulaire ( (2) p (3) p.108) Le DxH800 utilise le principe Accucount regroupant la mesure de l impédance et la micro-cinétique pour les comptages des différentes cellules sanguines telles que les leucocytes, les érythrocytes et les thrombocytes. La micro cinétique établit le temps de passage entre chaque élément. La mesure de l impédance correspond à la détection et à la mesure des modifications de la résistance électrique entre deux électrodes. L échantillon est aspiré de façon constante par l automate. Les cellules contenues dans l échantillon sont mises en suspension dans un liquide conducteur (solution électrolytique). Ainsi, elles vont pouvoir passer une à une devant le détecteur pour être comptabilisées. Lors du passage d une cellule à travers l orifice calibré, elle déplace avec elle un volume donné de liquide conducteur créant une variation de résistance entre les deux électrodes. Cette variation est enregistrée sous forme d impulsion. Le nombre de variation du courant électrique est proportionnel au nombre de cellules de l échantillon ayant traversé l orifice. Il enregistre également l amplitude de la variation qui est proportionnelle au volume de la cellule. Les différentes variations sont classées dans différents canaux en fonction de leur amplitude afin de générer un histogramme et d en déterminer le volume moyen. Afin d assurer une bonne résolution, il est nécessaire d avoir un nombre de canaux élevés. Le DxH800 traduit avec précision la réalité cellulaire, car il possède 256 canaux pour chacune des trois dimensions soit canaux. Lorsque deux cellules passent en même temps dans l orifice cela génère une impulsion de grande amplitude. Ce phénomène est appelé le passage en coïncidence. L automate corrige automatiquement le passage en coïncidence. A la sortie de l orifice, il possède un flux de balayage qui empêche les cellules déjà comptées de retourner dans la zone de détection et de les compter à nouveau. Figure 2 : Principe Coulter 9

10 Répartition cellulaire ( (2) p (3) p ) Le DxH800 effectue les répartitions cellulaires selon le principe de la cytomorphologie digitalisée. Ce principe utilise la technologie VCS, correspondant au Volume, à la Conductivité et aux Scattergrammes. La nouveauté du DxH800 permet de réaliser des scattergrammes en utilisant 5 angles de mesures. Cette méthode permet d effectuer des répartitions leucocytaires et de quantifier les érythroblastes et les réticulocytes. Afin de procéder à la répartition cellulaire, l échantillon sanguin est dirigé dans le système de cytométrie de flux. L échantillon est dilué et passe à travers une solution isotonique appelée liquide de gainage. L échantillon dilué et le liquide de gainage ne sont pas soumis à la même pression ce qui facilite le passage des cellules une à une à travers la cellule de mesure. C est ce que l on appelle la focalisation hydrodynamique. Lorsque les cellules traversent une à une la cellule de mesure, elles sont soumises à 7 mesures simultanées : La mesure du volume : calculé selon le principe Accucount expliqué précédemment. La mesure de la conductivité : les éléments sont soumis à un courant de haute fréquence. Selon la structure de leurs noyaux (taille, forme, chromatine, nucléole) et la composition de leur cytoplasme, le courant va être modifié. Cette modification permet de différencier les éléments de même taille mais de structures différentes. La mesure de la diffraction laser : à l aide d une diode laser rouge la diffraction correspond à la structure interne, à la surface de la membrane et à la nature des granulations. Le DxH800 permet d analyser 5 angles de diffraction différents. 1. Electrode inférieure 2. Electrode supérieure 3. Petre de lumière axial 0 AL2 = Axial Light Loss 4. Dispersion de la lumière à angle faible 5 LALS = Low Angle Light Scatter 5. Diffusion de la lumière médiane inférieure 9-19 LMALS = Low Median Angle Light Scatter 6. Diffusion de la lumière médiane supérieure UMALS = Upper Median Angle Light Scatter 7. UMALS + LMALS = MALS Figure 3 : Cytométrie de flux 10

11 Angle LALS à 5 Figure 4 : Diffraction Nous renseigne sur la taille de la cellule grâce à la diffraction. Angle AL2 à 0 Figure 5 : Faisceau axial Nous indique la lumières absorbée par la cellule, en mesurant l ombre portée, à l aide d un faisceau axial. 3 angles de 9 à 43 Figure 6 : Granularité Nous informe sur la granularité et la complexité des cellules grâce aux angles : MALS : LMALS + UMALS LMALS : de 9 à 19 UMALS : de 20 à 43 11

12 3.1.3 Numération des érythrocytes ( (3) p ) La numération se fait selon le principe Accucount expliqué précédemment. L automate procède à une dilution 1/650 e à partir de l échantillon. Cet échantillon dilué est ensuite dirigé vers trois orifices de comptage. Le DxH800 a la particularité d effectuer trois comptages dans trois orifices de comptage différents ce que ne possédait pas l ancien automate. Il effectue une comparaison statistique des différents comptages et il rend le résultat à partir d une moyenne calculée sur les différents comptages. Intervalle de référence pour les érythrocytes : Érythropénie : Polyglobulie : <4.40 T/L >5.90 T/L T/L Le volume moyen d un érythrocyte est de 80 à 100 fl. Le DxH800 enregistre les globules rouges ayant un volume compris entre 24 et 360 fl. La plage de mesure allant de 24 à 36 fl sert à la détection des interférences. Pour l étude de la population érythrocytaire les valeurs sont prises entre 36 et 360 fl. Les érythrocytes ayant un volume inférieur à 80 fl sont plus petits que la moyenne, on dit qu ils sont microcytaires. Les hématies de plus de 100 fl sont considérées comme macrocytaires, plus grandes que la moyenne. Le DxH800 fournis un hémogramme représentatif de la population érythrocytaire. Nombre Figure 7 : Hémogramme des globules rouges Volume Si lors de la période de mesure le nombre d impulsions obtenu est insuffisant, il procède alors à une extension de comptage (par calcul) afin de rendre un résultat avec une meilleure précision possible en cas d érythropénie. 12

13 3.1.4 Numération des thrombocytes ( (3) p ) La numération se fait selon le principe Accucount expliqué précédemment. L analyse des plaquettes se fait en même temps que les érythrocytes. Le DxH800 procède à la même dilution au 1/650 e que pour les globules rouges. Cet échantillon dilué et ensuite envoyé vers les trois orifices de comptages pour effectuer trois comptages différents et en faire une comparaison statistique. Le résultat est rendu à partir d une moyenne calculée sur les différents comptages. Intervalle de référence des thrombocytes : Thrombopénie : Thrombocytose : <150 G/L >300 G/L G/L Les cellules sont enregistrées entre 2 et 25 fl. Les thrombocytes ayant le même volume qu un petit globule rouge >70 fl sont appelées plaquettes géantes. Si lors de la période de mesure le nombre d impulsions obtenu est insuffisant, le phénomène est identique que pour la numération des érythrocytes. Nombre Volume Figure 8 : Hémogramme des plaquettes Les plaquettes passent également dans un canal EPICS du cytomètre de flux permettant de distinguer des anomalies morphologiques tels que les plaquettes géantes et les agrégats de plaquettes. Un algorithme utilise les données de l analyseur des érythroblastes afin d identifier et de quantifier les populations représentants des plaquettes géantes ou des agrégats plaquettaires. 13

14 3.1.5 Numération de leucocytes ( (3) p ) La numération se fait selon le principe Accucount expliqué précédemment. L automate procède à la lyse des globules rouges puis à une dilution au 1/250 e à partir de l échantillon. Cet échantillon dilué est ensuite dirigé vers trois orifices de comptage pour effectuer trois comptages différents. Le DxH800 effectue une comparaison statistique des différents comptages et il rend le résultat d une moyenne calculée à partir d au moins deux comptages. Intervalles de référence pour les leucocytes : Leucopénie : Leucocytose : <4 G/L >10 G/L 4-10 G/L La courbe de l hémogramme permet de distinguer trois populations leucocytaires sur les cinq présentes dans le sang. Les cellules sont enregistrées entre 30 et 450 fl. La plage entre 30 et 35 fl permet la détection d interférences (érythroblastes, agrégat de plaquette). Pour l étude de la population leucocytaire les valeurs sont prises entre 35 et 450 fl. Les lymphocytes Les monocytes Les neutrophiles bleu vert rose Nombre Volume Figure 9 : Hémogramme des globules blancs Si le nombre d impulsion obtenue lors de la période de mesure est insuffisant, le DxH800 procède à une extension de comptage (par calcul) afin de rendre un résultat avec la meilleure précision possible en cas de leucopénie. 14

15 3.1.6 Répartition leucocytaire ( (3) p ) La répartition se fait au niveau d un cytomètre utilisant le principe de la cytomorphologie digitalisée. Le module d aspiration délivre un volume de sang total dans cette chambre de comptage. Un agent lysant est additionné pour détruire la population érythrocytaire, puis un stabilisant pour stopper la lyse et maintenir les globules blancs dans un état proche de l état natif. L automate effectue sa répartition sur 8'192 cellules correspondant approximativement à 250'000 données. Les résultats de la formule sont donnés en pourcentage et en valeur absolue dont l unité est en G/L. Ils sont représentés en mono-, bi- et tri-dimension. Le DxH800 distingue 5 populations différentes : Valeurs absolues Valeurs relatives Les neutrophiles totaux Intervalle de référence : G/L (45-75%) Seuls les neutrophiles totaux sont mentionnés lorsqu il s agit d une répartition effectuée par l automate. Les lymphocytes Intervalle de référence : G/L (25-40%) Les monocytes Intervalle de référence : <0.8 G/L (<8 %) Les éosinophiles Intervalle de référence : <0.5 G/L (<5 %) Les basophiles Intervalle de référence : <0.1 G/L (<1 %) Lors d une répartition manuelle, on différentie les types leucocytaires sur 100 ou sur 200 leucocytes. On doit ensuite effectuer un calcul afin de pouvoir rendre les résultats de la différenciation en valeur absolue (G/L). Leuco. Totaux (G/L) x le nombre d un type de leucocytes (%) = G/L

16 Une gestion des données permet un traitement multidimensionnel en temps réel de toutes les mesures réalisées sur les 8'192 cellules analysées. Cette gestion permet la représentation des différentes populations leucocytaires sur un scattergramme dont les coordonnées sont le volume, la conductivité et la diffraction laser (5 angles). Les différentes populations de leucocytes forment alors des nuages de points en fonction de leur résultat VCS. Ces populations sont identifiables en fonction de leur position sur le graphique par rapport à leur taille et leur granularité. Une représentation en stéréogramme (surface) permet une autre approche pour la distinction des cellules anormales. Pour rendre la lecture plus facile, un code couleur spécifique correspond aux différentes populations leucocytaires : Les neutrophiles : Les lymphocytes : Les monocytes : Les éosinophiles : Les basophiles : rose bleu vert orange blanc Figure 10 : Scattergramme Diff 3D Figure 11 : Scattergramme Diff 2D Figure 12 : Scattergramme Diff Surface Il peut également y avoir une zone extra leucocytaire, représentée par des points rouges. Ces points peuvent correspondre à : Des érythroblastes Des amas de plaquettes Des globules rouges non lysés Des débris cellulaires Figure 13 : Scattergramme Diff 3D 16

17 3.1.7 Quantification des érythroblastes ( (3) p ) Grâce à la méthode de cyto-morphologie digitalisée, le DxH800 effectue la quantification des érythroblastes. Le module d aspiration délivre un volume de sang total dans la chambre des érythroblastes. Dans la chambre de comptage, un agent lysant est additionné pour détruire les érythrocytes et les éléments non nucléés. L automate effectue sa quantification sur 8'192 cellules correspondant approximativement à 250'000 données. Une gestion des données permet le traitement multidimensionnel en temps réel des mesures réalisées sur les 8'192 cellules analysées. Ce module permet la représentation spatiale des érythroblastes dans un espace cubique dont les coordonnées sont le volume, la conductivité et la diffraction laser (5 angles). Pour rendre la lecture plus facile, un code couleur spécifique correspond aux différentes populations : Les leucocytes Les thrombocytes et autres Les érythroblastes Bleu Vert Rouge 1 lymphocytes 2 neutrophiles 1 2 N Figure 14 : Scattergramme Erb 3D Figure 15 : Scattergramme Erb 2D Figure 16 : Scattergramme Erb Surface Le DxH800 possède un panel de 28 paramètres qui prennent en compte le volume moyen et la déviation standards des populations érythroblastiques et non érythroblastiques. Ce panel permet de définir si cette cellule appartient à la population érythroblastique ou à une autre population. 17

18 Les scattergrammes du DxH800 permettent une bonne discrimination entre les érythroblastes et les globules blancs. Ils établissent une meilleure détection des agrégats plaquettaires ou de plaquettes géantes. Agrégats plaquettaires Figure 17 : Agrégats plaquettaire scattergramme Erb 2D Plaquettes géantes Figure 18 : plaquettes géantes scattergramme Erb 2D 18

19 3.1.8 Quantification des réticulocytes ( (3) p ) Grâce à la méthode de cyto-morphologie digitalisée, le DxH800 effectue la quantification des réticulocytes. Le module d aspiration délivre un volume de sang total dans la chambre des réticulocytes. En premier lieu, il y a une coloration supravitale effectuée sur l aliquote de sang. On ajoute ensuite le transparisant qui permet de rendre l hémoglobine invisible, afin de rendre les érythrocytes optiquement neutre (invisible). Pour une meilleure standardisation, la température de la chambre de coloration est régulée à 41 C pour que la réaction se produise plus rapidement. De plus, le réactif de transparisation est maintenu à température par un effet appelé Peltier. L automate effectue sa quantification sur 32'000 érythrocytes correspondant approximativement à 1 million de données. Une gestion des données permet le traitement multidimensionnel en temps réel des mesures réalisées sur les 32'000 érythrocytes analysés. La gestion des données permet également la représentation spatiale des réticulocytes dans un espace cubique dont les coordonnées sont le volume, la conductivité et la diffraction laser (5 angles). Les réticulocytes Les érythrocytes Les leucocytes Les thrombocytes et autres violet rouge bleu vert Figure 19 : Scattergramme Réti 3D Figure 20 : Scattergramme Réti 2D Figure 21 : Scattergramme Réti Surface Une importante quantité d ARN cellulaire rend la diffraction plus élevée, ainsi plus le nuage s étire vers la droite du graphique plus les réticulocytes sont immatures. Le DxH800 possède également un panel de 14 paramètres tenant compte du volume moyen et de la déviation standard des populations réticulocytaires et non réticulocytaires. Il permet de définir si une cellule fait partie de la population réticulocytaire ou non. 19

20 3.1.9 Alarmes du DxH800( (3) p.219) En fonction de toutes les données obtenues lors de l analyse sanguines, le DxH800 est capable de détecter des anomalies et de les signaler à l aide de différentes alarmes. ALARME SIGNIFICATION ACTION R : Revoir le résultat Résultat sous réserve Apparait éventuellement accompagné d un message système D : Delta check Résultat différent du résultat antérieur du même patient Suivre la conduite préconisée pour le message accompagnant le code R. Pour les PLT, validation ou vérification au microscope selon la forme de la courbe. Rechercher les résultats antécédents P Aspiration partielle Vérifier le tube / repasser l échantillon H : Supérieur à la limite de référence Résultat à surveiller, haute Validation manuelle des résultats L : Inférieur à la limite de référence Résultats à surveiller, basse Validation manuelle des résultats ah : Supérieur à la limite d action haute Résultats à surveiller, Validation manuelle des résultats, Répartition et/ou Morphologie manuelle al : ch : cl : Inférieur à la limite d action basse Supérieur à la limite critique haute Inférieur à la limite critique basse Résultats à surveiller, Validation manuelle des résultats, Répartition et/ou Morphologie manuelle Communication du résultat à l hématologue Validation manuelle des résultats, Répartition et/ou Morphologie manuelle Communication du résultat à l hématologue Validation manuelle des résultats, Répartition et/ou Morphologie manuelle Ces alarmes, si elles sont présentes, apparaissent sur les feuilles de résultats dans une colonne prévue à cet effet. 20

21 3.2 Mode opératoire Comment rechercher un patient sur le DxH800 Afin de rechercher un patient, il faut cliquer sur l image de la loupe située dans le menu supérieure du DxH800 à droite. Figure 22 : Menu supérieur de DxH800 Une fenêtre s ouvre permettant d introduire les critères de recherche pour le patient comme l identifiant de l échantillon, son nom, son prénom. Une fois les données entrées appuyé sur le bouton OK. Figure 23 : Fenêtre rechercher le patient Une autre fenêtre s ouvre demandant de sélectionner l un des échantillons affiché puis de cliquer sur le bouton OK. Figure 24 : Résultat de la recherche d échantillon Les données du patient recherchées s affiche à l écran. 21

22 3.2.2 Comment imprimer les feuilles de résultats Réimprimer les feuilles de compte rendu fourni par le DxH800 lors de la routine. Il faut mettre à l écran le patient dont on veut réimprimer les résultats de la numération cellulaire et de la différenciation leucocytaire s il s agit d une formule complète. Il faut appuyer sur le bouton représentant une imprimante sur la droite en haut de l écran du DxH800. Figure 25 : Bouton imprimer Imprimer les feuilles des données complémentaires et des scattergrammes Il faut faire apparaître à l écran les données du patient que l on veut imprimer. Puis appuyer sur le bouton impr. écran du clavier d ordinateur du DxH800, ainsi on pratique une capture d écran et les données s impriment de la même façon qu elles apparaissent à l écran. Figure 26 : Bouton impr. écran Figure 27 : clavier du DxH Comment enregistrer numériquement les hémogrammes et les scattergrammes La page reste en mémoire une fois que la capture d écran a été effectuée. Cliquez dans menu puis avancé, accessoires et enfin paint. Un page vierge de paint s ouvre à l écran on colle la capture d écran et ensuite on peut l enregistrer dans une clé UBS préalablement installé pour avoir une version informatique des résultats. Figure 28 : Menu déroulant du DxH800 22

23 3.3 Résultats Pathologie érythrocytaires Anémie Ferriprive ( (4) p (2) p (5) p.8-15) Monsieur, F. M. né, le L anémie ferriprive est l anémie la plus fréquente dans le monde. On estime qu elle touche environ 20 à 30 % de la population mondiale. Elle touche les sujets de tous âges avec une fréquence plus importante chez les femmes (menstruation et grossesse) et les jeunes enfants (croissance). Le mécanisme de l anémie est la carence en fer de l organisme entraînant une diminution de la quantité d hémoglobine produite. Les origines d une carence en fer peuvent être multiples : - Les hémorragies chroniques (utérines, digestives, les hémolyses intravasculaires, ) - L augmentation des besoins (grossesse, croissance, sport intensif) - La malabsorption (Helicobacter pylori, ph gastrique alcalin, entéropathie) - La malnutrition (alimentation pauvre en vitamine C, absence de viande) Les carences en fer peuvent survenir rapidement. Pour compenser les pertes journalières, il faut une quantité importante de nourriture riche en fer. Il existe trois stades dans la carence en fer : Stade I Stade II Stade III Ferritine (sérum) Diminuée Diminuée Diminuée Fer (médullaire) Diminué Diminué Diminué Transferrine (sérum) Normale Elevée Elevée Fer (sérum) Normal Diminué Diminué Hémoglobine Normale Normale Diminuée MCV Normal Normal Diminué MCH Normal Normal Diminué 23

24 Diagnostic biologique Hémogramme Leucocytes : Erythrocytes : Thrombocytes : Normaux Diminués Hb : diminuée Ht : diminuée MCV : diminué MCH : diminué MCHC : diminué Anisocytose et poïkilocytose Normaux ou Augmenté (perte de sang chronique) DONNÉE DE LA NUMÉRATION CELLULAIRE DU DXH800 GR : 3.92 T/L ( T/L) Diminués HB : 76 g/l ( g/l) Diminuée Ht : L/L ( L/L) Diminuée VMC : 64.5 fl ( fl) Diminué TCMH : 19.4 pg (26-34 pg) Diminué CCMH : 301 g/l ( g/l) Diminué IDC : 20.3 (<15) Augmenté PLT : 382 G/L ( ) Augmentés Anémie microcytaire hypochrome, anisocytose érythrocytaire et thrombocytose Figure 29 : Numération cellulaire 24

25 HÉMOGRAMME DE LA LIGNÉE ÉRYTHROCYTAIRE DU DXH800 Figure 30 : Hémogramme anémie ferriprive Figure 31 : Hémogramme normal On observe un déplacement de la courbe vers la droite indiquant une microcytose. La courbe est également plus large démontrant la présence d anisocytose. HÉMOGRAMME DE LA LIGNÉE THROMBOCYTAIRE DU DXH800 Figure 32 : Hémogramme anémie ferriprive Figure 33 : Hémogramme Normal On observe une déformation de la fin de la courbe des plaquettes indiquant la présence d érythrocytes microcytaires. 25

26 MESSAGES DU DXH800 Figure 34 : Messages d alarme du DxH800 MORPHOLOGIE MANUELLE 1 Erythrocytes Anisocytose ++ Microcytose +++ Hypochromie +++ Poïkilocytose ++ Annulocytes ++ Cellules cibles + Stomatocytes + Acanthocytes +/- Polychromasie +/- Neutrophiles Granulations Fines à moyennes Hypersegmentés + Thrombocytes Anisocytose + Macrocytose + 1 Annexe

27 SCATTERGRAMME DE LA DIFFÉRENCIATION LEUCOCYTAIRE DU DXH800 Figure 35 : Scattergramme anémie ferriprive 2D Figure 36 : Scattergramme normal 2D Figure 37 : Scattergramme anémie ferriprive surface Figure 38 : Scattergramme normal surface Figure 39 : Scattergramme anémie ferriprive 3D Figure 40 : Scattergramme normal 3D Les amas signalés en rouges sur les différents scattergrammes représentent un excès des érythrocytes non lysés due à l hypochromie et à la présence d annulocytes. 27

28 Moelle Il est rarement nécessaire de faire une moelle pour diagnostiquer une anémie ferriprive. Il est tout fois possible d y pratiquer une évaluation des réserves en fer médullaire. Pour mettre en évidence le fer, on effectue une coloration appelée bleu de Prusse. Le résultat de la coloration nous oriente sur une forte diminution des réserves médullaires en fer et une diminution du nombre de sidéroblastes. Tests complémentaires Fer : Diminué Le dosage du fer n a pas été effectué pour ce patient, car le taux de fer varie durant la journée. Ferritine : Diminuée Résultat du patient 2 : 12 g/l ( g/l) Diminuée Transferrine : Augmentée Résultat du patient 3 : 3.6 g/l ( g/l) Normal, limite supérieure 2 Annexe Annexe

29 Β-Thalassémie mineure ( (4)p (2)p.331) Madame T. E. née, le Les thalassémies sont caractérisées par une anomalie constitutionnelle de l hémoglobine due à un défaut de synthèse d une ou de plusieurs chaines de globine. Ce défaut de synthèse entraine une diminution de production d une ou de plusieurs chaines de globine. La précipitation des chaines libres en excès entraine la formation de corps d inclusion dans les érythrocytes. La durée de vie des globules rouges est généralement diminuée. Les thalassémies sont regroupées en deux groupes : Les α-thalassémie caractérisées par un défaut de synthèse de la chaine de la globine-. Ce défaut est dû à une délétion chromosomique. Elles se retrouvent essentiellement dans le sud-est asiatique, ainsi que dans l Afrique noir. Les -thalassémie ont subi une mutation au niveau du chromosome 11, entrainant un défaut de synthèse de la chaine de globine-. Elle se retrouve essentiellement dans le bassin méditerranéen, particulièrement en Sicile, Sardaigne, Calabre et Grèce. Pour ce cas, il s agit d une β-thalassémie mineure. Elle présente un tableau variable, mais plus atténué que les β-thalassémies majeures ou intermédiaires. Elle est souvent asymptomatique et sa découverte est fortuite. Diagnostic biologique Hémogramme Leucocytes : Normaux Erythrocytes : Polyglobulie Anémie Microcytaire et hypochrome Parfois : anisocytose Poïkilocytose : cellules cibles Ponctuation basophile Absence d érythroblaste (présent dans les.thalassémies majeures ou intermédiaires) Thrombocytes : Normaux 29

30 DONNÉES DE LA NUMÉRATION CELLULAIRE DU DXH800 GR : 5.62 T/L ( T/L) Normaux HB : 116 g/l ( g/l) Diminuée VMC : 63.4 fl ( fl) Diminué TCMH : 20.6 pg (26-34 pg) Diminué Anémie microcytaire hypochrome Figure 41 : Numération cellulaire HÉMOGRAMME DE LA LIGNÉE ÉRYTHROCYTAIRE DU DXH800 Figure 42 : Hémogramme -thalassémie mineure Figure 43 : Hémogramme normal On peut noter un déplacement de la courbe des rouges vers la droite, indiquant une microcytose érythrocytaire. HÉMOGRAMME DE LA LIGNÉE THROMBOCYTAIRE DU DXH800 Figure 44 : Hémogramme -thalassémie mineure Figure 45 : Hémogramme normal On observe une déformation de la fin de la courbe des thrombocytes, cela montre la présence de cellules érythrocytaires microcytaires. 30

31 MESSAGES DU DXH800 Figure 46 : Messages d alarme du DxH800 MORPHOLOGIE MANUELLE 4 Erythrocytes Anisocytose ++ Microcytose ++ Poïkilocytose ++ Elliptocytes + Acanthocytes + Dacryocytes + Schizocytes +/- Ponctuations basophiles +/- Fines à moyennes Neutrophiles Granulations Fines à moyennes Hypersegmentés + Thrombocytes Anisocytose + 4 Annexe

32 SCATTERGRAMME DE LA DIFFÉRENCIATION LEUCOCYTAIRE DU DXH800 Figure 47 : Scattergramme -thalassémie mineure 2D Figure 48 : Scattergramme normal 2D Figure 49 : Scattergramme -thalassémie mineure surface Figure 50 : Scattergramme normal surface Figure 51 : Scattergramme -thalassémie mineure 3D Figure 52 : Scattergramme normal 3D On peut mettre en évidence quelques amas de couleur rouges révélant la présence de débris cellulaire comme les schizocytes. 32

33 Moelle Légère hyperplasie érythroblastique. Erythropoïèse inefficace avec accumulation de chaine α non appariées dans les érythroblastes, ce qui peut entrainer une érythropoïèse extramédullaire dans le foie et la rate. Tests complémentaires Fer : Ferritine : Transferrine : Augmenté Augmentée Diminuée Électrophorèse de l Hémoglobine : HbF (α2ϒ2) augmenté (normalement absent) 33

34 Malaria (6) Monsieur L. J.-M. né, le Le plasmodium est un parasite sanguin touchant les globules rouges responsable de la malaria aussi appelée paludisme. Il existe quatre espèces principales de plasmodium pathogène pour l homme : Plasmodium falciparum régions équatoriales et tropicales Plasmodium vivax Amérique du sud et Asie Plasmodium ovale Afrique intertropicales et Pacifique Plasmodium malariae Afrique Leurs répartitions géographiques ainsi que leurs différents aspects morphologiques nous permet de les différencier les uns des autres. La transmission de la malaria se fait généralement par voies vectorielles. Le vecteur est un moustique femelle du genre Anopheles. Lors d une malaria, il y a une destruction périodique de nombreux globules rouges, entraînant des pics fébriles toutes les 48 à 72 heures. Le diagnostic du paludisme est une urgence médicale. Les symptômes étant peu spécifique il y a un risque de manquer le diagnostic. S il n y a pas de prise en charge rapide et adaptée, le paludisme peut évoluer vers une forme plus grave pouvant être mortelle. Toute fièvre chez un patient revenant d une zone endémique doit être considérée comme une malaria. 34

35 Cycles du plasmodium Figure 53 : Cycle du Plasmodium ovale Phase Hépatique (extra-érythrocytaire) Les sporozoïtes pénètrent dans la peau, la lymphe ou le sang via la piqûre d un moustique infecté. Les sporozoïtes se dirigent vers le foie Transformation des sporozoïtes en schizontes pré-érythroblastiques Les schizontes éclatent après quelques jours de maturation et il y a libération de mérozoïtes dans le sang. Phase érythrocytaire Introduction des mérozoïtes dans les globules rouges, maturation en trophozoïte et en schizogonie et transformation en schizonte. Destruction des hématies et libération de 8 à 32 mérozoïtes. Pénétration dans de nouveaux érythrocytes et nouveau cycles de réplication. 35

36 Diagnostic biologique Hémogramme Lymphocytes : Erythrocytes : Thrombocytes : Diminués Anémie hémolytique (absent en primo-invasion) Présence de corps d inclusion : plasmodies Diminués DONNÉES DE LA NUMÉRATION CELLULAIRE DU DXH800 GR : 3.95 T/L ( T/L) Diminués HB : 119 g/l ( g/l) Diminuée Ht : L/L ( L/L) Diminuée PTL : 32 G/L ( G/L) Diminuées Anémie normocytaire normochrome et thrombopénie Figure 54 : Numération cellulaire 36

37 HÉMOGRAMME DE LA LIGNÉE THROMBOCYTAIRE DU DXH800 Figure 55 : Hémogramme malaria Figure 56 : Hémogramme normal La courbe est typique de la présence d une thrombopénie. MESSAGES DU DXH800 Figure 57 : Messages d alarme du DxH800 Figure 58 : Commentaire du DxH800 MORPHOLOGIE MANUELLE 5 Erythrocytes Anisocytose + Poïkilocytose + Thrombocytes Anisocytose +/- Observation de la lame au microscope : Malaria : positive Figure 59 : Gamétocytes de P.ovale objectif 100x Figure 60 : Gamétocytes de P.ovale objectif 100x 5 Annexe

38 SCATTERGRAMME DE LA DIFFÉRENCIATION ÉRYTHROBLASTIQUE DU DXH800 Figure 61 : Scattergramme malaria 2D Figure 62 : Scattergramme normal 2D Figure 63 : Scattergramme malaria surface Figure 64 : Scattergramme normal surface Figure 65 : Scattergramme malaria 3D Figure 66 : Scattergramme normal 3D On observe une accumulation de points verts sur le bas des scattergrammes situant les plasmodies. Cette image est caractéristique d une malaria. Toutefois lors d une parasitologie à Plasmodium falciparum cette image n est pas présente. 38

39 Moelle La ponction de moelle osseuse n est pas nécessaire pour le diagnostic d une malaria. Tests complémentaires Au laboratoire ICHV de Martigny 6 : Pour chaque cas de suspicion de Malaria des tests rapides (savonnettes) sont effectués pour la recherche de la Dengue et la recherche de la Malaria. De plus une recherche au microscope d érythrocytes parasités est effectuée (3 fois 15 minutes par 3 personnes différentes) Résultats : Test rapide Malaria : Positif +++ Infection à P. vivax ou P. malariae ou P. ovale Microscope : Test rapide Dengue : Positif Parasitémie : 10/1000 Négatif A l institut tropical de Bâle 7 : Le laboratoire de Bâle est spécialisé dans les maladies tropicales comme la malaria. Les experts de ce laboratoire sont capable d identifier l espèce de malaria présente uniquement grâce à la morphologie observée au microscope. Résultat : Microscope : Positif Plasmodium ovale Parasitémie : 6/ Annexe Annexe 10.3 et Annexe

40 3.3.2 Pathologie leucocytaire Leucémie Lymphoïde Chronique (LLC) ( (4) p (2) p ) Monsieur O. P. né, le Elle est caractérisée par la prolifération clonale excessive de lymphocytes B avec envahissement sanguin, médullaire et ganglionnaire. Cette hémopathie touche le plus souvent les personnes ayant plus de 60 ans. Elle est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. En Europe, il s agit de la leucémie la plus fréquente touchant principalement les adultes (environ 30% des leucémies). La leucémie lymphoïde chronique se développe progressivement et souvent de façon asymptomatique (fatigue et faiblesse). Elle est généralement découverte lors d un bilan de santé. La pathologie peut également se présenter avec des adénopathies (80%) et une splénomégalie (50%). Dans un peu près 10 % des cas, elle s accompagne d une anémie hémolytique auto-immune reflétant des anomalies immunitaires dues à la prolifération lymphocytaire. Diagnostic biologique Hémogramme Leucocytes : entre 15 et 150 G/L Lymphocytes : >5 G/L, pendant au moins 3 mois Morphologie : Essentiellement semblable aux petits lymphocytes mûrs : - Chromatine grossière, très dense - Cellule légèrement plus grande Et des prolymphocytes : Cellule plus grande Chromatine plus lâche Nucléole clairement visible Il y a aussi présence de cellules altérées que l on appelle «ombre de Gumprecht», les lymphocytes plus fragiles ont été brisés lors de l étalement du frottis sanguins Figure 67 : Ombre de Gumprecht objectif 100x Erythrocytes : Thrombocytes : Normaux, diminués dans les formes graves Normaux, diminués dans les formes graves 40

41 DONNÉE DE LA NUMÉRATION CELLULAIRE DU DXH800 GB : 79.5 G/L ( G/L) Augmentés GR : 3.77 T/L ( T/L) Diminués HB : 102 g/l ( g/l) Diminuée Ht : L/L ( L/L) Diminuée Forte leucocytose avec une anémie normocytaire normochrome Figure 68 : Numération cellulaire DONNÉES DE LA DIFFÉRENCIATION LEUCOCYTAIRE DU DXH800 Ly# : 70.3 G/L ( G/L) Augmentés MO# : 3.1 G/L (<0.8 G/L) Augmentés Ba# : 0.4 G/L (<0.1 G/L) Augmentés Figure 69 : Différenciation cellulaire Forte lymphocytose avec une monocytose et une basophilie HÉMOGRAMME DE LA LIGNÉE LYMPHOCYTAIRE DU DXH800 Figure 70 : Hémogramme LLC Figure 71 : Hémogramme normal La lymphocytose est si forte que la courbe représentant les neutrophiles n apparaît plus sur l hémogramme. 41

42 MESSAGES DU DXH800 Figure 72 : Messages d alarme du DxH800 RÉPARTITION LEUCOCYTAIRE MANUELLE 8 Cellules Valeurs relatives Valeurs absolue s Intervalles Observation Blastes 2.0% 1.6 G/L 0.0 G/L Augmentés Neutrophiles non 0.0% 0.0 G/L <1.0 G/L Normaux segmentés Neutrophiles 5.5% 4.4 G/L G/L Normaux segmentés Granulations Fines Lymphocytes 90.0% 71.5 G/L G/L Augmentés Masse de Caractéristiques ++ Gumprecht Quelques lymphocytes encochés Monocytes 2.5% 2.0 G/L <0.8 G/L Augmentés Eosinophiles 0.0% 0.0 G/L <0.5 G/L Normaux Basophiles 0.0% 0.0 G/L <0.1 G/L Normaux Blastose avec une forte lymphocytose avec la présence de ++ de masse de Gumprecht et monocytose MORPHOLOGIE MANUELLE 9 Érythrocytes Anisocytose + Microcytose ++ Poïkilocytose ++ Elliptocytes + Dacryocytes +/- Schizocytes +/- Ponctuation basophiles +/- Polychromasie +/- 8 Annexe Annexe

43 SCATTERGRAMME DE LA DIFFÉRENCIATION LEUCOCYTAIRE DU DXH800 Figure 73 : Scattergramme LLC 2D Figure 74 : Scattergramme normal 2D Figure 75 : Scattergramme LLC surface Figure 76 : Scattergramme normal surface Figure 77 : Scattergramme LLC 3D Figure 78 : Scattergramme normal 3D On voit que la représentation des lymphocytes est augmentée indiquant une lymphocytose avec présence de lymphocytes polymorphes. 43

44 SCATTERGRAMME DE LA DIFFÉRENCIATION ÉRYTHROBLASTIQUE DU DXH800 Figure 79 : Scattergramme LLC 2D Figure 80 : Scattergramme normal 2D Figure 81 : Scattergramme LLC surface Figure 82 : Scattergramme normal surface Figure 83 : Scattergramme LLC 3D Figure 84 : Scattergramme normal 3D La région bleue des globules blancs correspondant aux lymphocytes est augmentée. 44

45 Moelle Elle est normocellulaire ou hypercelluaire avec un envahissement de cellules lymphoïdes (50-80%). Les autres éléments sont eux diminués. Une biopsie médullaire permet de définir si l infiltration est nodulaire, interstitielle, modérée, mixte ou diffuse. Le pronostic varie en fonction du type d infiltration médullaire. On retrouve dans la moelle les mêmes cellules que dans le sang périphérique. S il y a une anémie hémolytique auto-immune, la lignée érythroblastique augmente, car la moelle a une activité compensatrice. Tests complémentaires Marqueurs de surface : Immunophénotypisation : CD 5 +, CD20 +, CD23 +, CD19 + Cytogénétique : ces anomalies ont une valeur pronostique : Délétion 13q14 (55%) Délétion 11q23 (18%) Trisomie 12q13 (16%) Délétion 6q21 (7%) Délétion 17q13 (7%) L association de plusieurs anomalies cytogénétiques penche pour un pronostic défavorable. 45

46 Mononucléose infectieuse ( (4) p (2) p ) Monsieur S. D. né, le La mononucléose infectieuse appartient aux syndromes mononucléosiques. Les syndromes mononucléosiques présentent des hyperlymphocytoses associées à des lymphocytes stimulés permettant une orientation diagnostic. L agent de la mononucléose infectieuse est l Epstein-Barr Virus. Ce virus fait partie de la famille Herpes viridae. C est un virus à ADN encapsidé. Sa transmission se fait par la salive de ce fait, la mononucléose est aussi appelée la maladie du baiser. La mononucléose est très contagieuse et elle touche principalement les jeunes adultes entre 17 et 25 ans. Les symptômes peuvent facilement être confondus avec un état de fatigue ou une angine, ce qui fait que cette infection peut passer inaperçue. Les signes cliniques principaux sont des atteintes oro-pharyngées (dans deux tiers des cas), des adénopathies et une splénomégalie modérée (dans deux tiers des cas). Elle est caractérisée par une lymphocytose avec des lymphocytes stimulés, par la présence d anticorps anti-ebv. L évolution de cette infection est spontanément favorable. Diagnostic biologique Hémogramme Leucocytes : Augmenté >10 G/L Lymphocytose avec des lymphocytes stimulés - Cellule de grande taille - Cytoplasme abondant et basophile Figure 85 : Lymphocyte stimulé objectif 100x Figure 86 : Lymphocyte stimulé objectif 100x Neutropénie avec de possibles granulations toxiques et Corps Döhle Erythrocytes : Thrombocytes : Normaux Normaux ou légèrement diminués 46

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