Eléments de logique et méthodes de démonstration
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- Gabriel Delorme
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1 Chapitre 1 Eléments de logique et méthodes de démonstration 1.1 Eléments de logique Assertions Dénition Une assertion p (ou proposition) est une phrase déclarative exclusivement vraie ou fausse. Notation Une table de vérité associe à l'assertion p les deux possibilités : vrai (V) ou faux p (F) : V F Exemples On considère les phrases suivantes : 1. Rabat est la capitale du Maroc =3. 3. Quelle heure est-il? 4. x+y=z. 1) est une assertion vraie et 2) est une assertion fausse. 3) et 4) ne sont pas des assertions Connecteurs logiques élémentaires A partir d'assertions p, q, r,..., on peut former des assertions à l'aide des connecteurs logiques élémentaires suivants : Dénitions Soit p et q deux assertions. La négation de p, notée p (ou non p), est l'assertion dénie par la table de vérité suivante : p p V F F V Les connecteurs et (conjonction) et ou (disjonction) sont dénis par les tables de vérité p q p et q p ou q V V V V suivantes : V F F V F V F V F F F F Notation L'assertion p et q (resp. p ou q ) est notée aussi p q (resp. p q). 1
2 Exemples Soit p l'assertion "Au moins 100 étudiants assistent au cours d'algèbre". La négation de p est l'assertion p : "Au plus 99 étudiants assistent au cours d'algèbre". 2. On considère l'assertion p : "Aujourd'hui c'est jeudi" et l'assertion q : "Il pleut aujourd'hui". p q est l'assertion : "Aujourd'hui est jeudi et il pleut aujourd'hui" tandis que l'assertion p q est "Aujourd'hui est jeudi ou il pleut aujourd'hui". Remarque Soit p et q deux assertions. Le connecteur "ou exclusif" est le connecteur, noté p q p q V V F p q, déni par la table de vérité suivante : V F V F V V F F F Implication et équivalence Dénition Soit p et q deux assertions. On appelle implication de q par p l'assertion ( p) q. L'implication de q par p est notée p q et se lit "p implique q". Remarques L'implication p q n'est fausse que si p est vraie et q est fausse. Sa table de vérité est la table p q p q V V V suivante : V F F F V V F F V L'implication p q se lit aussi : "si p, alors q" ou "p est une condition susante pour avoir q". On dit aussi que p est l'hypothèse et que q est la conclusion. L'implication q p est appelée la réciproque de l'implication p q. L'implication q p est appelée la contraposée de l'implication p q. Exemple On considère les deux propositions suivantes : p : "ABC est un triangle équilatéral", q : "ABC est un triangle isocèle". l'assertion : p q, i.e., "Si ABC est un triangle équilatéral, alors ABC est un triangle isocèle" est une assertion vraie. Dénition Soit p et q deux assertions. On appelle équivalence de p et q l'assertion (p q) (q p). Cette assertion est notée p q et se lit p est équivalent à q. Remarques L'équivalence p q n'est fausse que si l'une des assertions p, q est vraie et l'autre est fausse. p q p q V V V Sa table de vérité est la table suivante : V F F F V F F F V 2. L'équivalence p q se lit aussi : " p est vraie si, et seulement si, q est vraie" ou "pour avoir p, il faut et il sut d'avoir q" ou "p est une condition nécessaire et susante pour avoir q" 3. Une assertion composée est une assertion formée par une combinaison de plusieurs assertions en utilisant des connecteurs logiques. Exemple En considérant les assertions p, q de l'exemple précédent, l'assertion : p q, i.e., " ABC est un triangle équilatéral si et seulement si ABC est un triangle isocèle" est une assertion fausse. 2
3 Dénitions Une tautologie est une assertion composée qui est toujours vraie quelles que soient les valeurs de vérité des assertions qui la composent. Une contradiction est une assertion composée qui est toujours fausse quelles que soient les valeurs de vérité des assertions qui la composent. Exemples Soit p une assertion. 1. p ( p) est une tautologie. 2. p ( p) est une contradiction. En mathématique, les résultats portent les noms suivants : théorèmes : sont les résultats fondamentaux, Propositions : sont des résulats moins fondamentaux que les théorèmes. Lemmes : sont les résultats préliminaires. Corollaires : sont des déductions des résultats précédents. Proposition Soit p, q et r des assertions. Les assertions suivantes sont des tautologies : 1. (p p) p. 2. (p p) p. 3. (p q) (q p) (Commutativité de et). 4. (p q) (q p) (Commutativité de ou). 5. [(p q) r] [p (q r)] (associativité de et). 6. [(p q) r] [p (q r)] (associativité de ou). 7. [p (q r)] [(p q) (p r)] (distributivité de et par rapport à ou). 8. [p (q r)] [(p q) (p r)] (distributivité de ou par rapport à et). 9. [ ( p)] p. 10. [ (p q)] [( p) ( q)]. 11. [ (p q)] [( p) ( q)]. 12. (p q) [( q) ( p)] (principe de la contraposition). 13. [(p q) (q r)] (p r) (transitivité de l'implication). 14. [(p q) (q r) (r p)] [(p q) (q r) (p r)]. 15. [p (p q)] q (principe de la déduction ). Remarque Au lieu de dire qu'une assertion p est vraie, on dit : "on a p". Aussi, au lieu de dire que p q est une tautologie, on dit simplement que "les assertions p et q sont équivalentes". Exercice Soit p et q deux assertions. 1. Construire la table de vérité de l'assertion (p q) [( p) q]. 2. En utilisant les propriétés citées dans la proposition précédente, montrer que p et [(p q) ( (( p) q)] sont équivalentes Ensembles Intuitivement, on appelle ensemble une collection E d'objets. Ces objets s'appellent les éléments de l'ensemble E. Généralement, on note les ensembles avec des lettres majuscules (par exemple, E, F,... ) et les éléments avec des lettres minuscules (par exemple, x, y,... ). Soit x, y deux éléments d'un ensemble E. x = y exprime que x et y représente le même objet ou élément de E. x y signie [ (x = y)]. x E exprime que x est un élément de E. x / E signie que [ (x E)]. Un ensemble est dit vide s'il n'a aucun élément. On note l'ensemble vide. Un ensemble qui n'a qu'un seul élément x est noté {x} et appelé singleton. 3
4 1.1.5 Quanticateurs et prédicats En mathématiques, on utilise, souvent, des expressions de la forme : "pour tout...", "quelque soit...", "il existe au moins...", "il existe un, et un seul...",.... Ces expressions précisent comment les éléments d'un ensemble peuvent vérier une certaine propriété. Ces expressions sont appelées des quanticateurs. On distingue deux types de quanticateurs : Le quanticateur universel, noté, se lit "quel que soit", "pour tout",.... Le quanticateur existentiel, noté, se lit "il existe". La notation! signie "il existe un, et un seul". Exemple Soit E = {n N/n > 2}. L'assertion : "Pour tout x élément de E, x est supérieur strictement à 2" peut être représentée par : x E, x > 2 ou par x E, P (x), avec P (x) est l'expression "x est supérieur strictement à 2". L'assertion : x E, x > 2 est une assertion vraie ; cependant, l'assertion : x E : x 2 est une assertion fausse. Dans l'exemple précédent, l'expression "x > 2" est formée de deux parties : x qui est le sujet et la deuxième partie est "> 2, i.e., la propriété que le sujet x peut vérié ; cette expression est appelée un prédicat. Exemples Soit P (x) l'expression x > 4. P (5) est l'assertion 5 > 4 qui est vraie tandis que P (3) est l'assertion fausse : 3 > Soit P (x,, y, z) l'expression z = x + y, alors P (1, 3, 4) est l'assertion : 4 = Remarque P (x) n'est pas une assertion ; cependant, en attribuant une valeur à x, on obtient une assertion. Proposition Soit E un ensemble, P et Q des prédicats. Alors, on a les équivalences suivantes : 1. [ ( x E, P (x))] x E, (P (x)). 2. [ ( x E, P (x))] x E, (P (x)). 3. [ x E, (P (X) Q(x)] [( x E, P (x)) ( x E, Q(x))]. 4. [ x E, (P (X) Q(x))] [( x E, P (x)) ( x E, Q(x))]. Exemple Soit (u n ) n N une suite réelle. (u n ) est convergente ( l R) tel que ( ɛ > 0), ( N N) : ( n N) n N u n l ɛ. (u n ) est divergente ( l R), ( ɛ > 0) : ( N N)( n N) n N et u n l > ɛ. Remarques L'ordre des quanticateurs dans une assertion est trés important. Par exemple, l'assertion : x R, y R : xy = 1 est vraie tandis que l'assertion : y R : x R, xy = 1 est fausse. 2. Dans un prédicat P (x), la lettre x est une variable muette ; on peut la remplacer par n'importe quelle autre lettre à condition qu'elle ne soit pas utilisée, auparavant, pour désigner un autre objet. 4
5 Exercice Soit E l'ensemble des étudiants de la faculté des sciences de Rabat, P (x) (resp. Q(x)) l'expression "x parle l'anglais" (resp. "x suit un cours de programmation"). En utilisant les connecteurs logiques et quanticateurs, écrire les expressions suivantes : 1. Il existe un étudiant de la faculté des sciences de Rabat qui parle l'anglais et suit un cours de programmation. 2. Il existe un étudiant de la faculté des sciences de Rabat qui parle l'anglais et qui ne suit aucun cours de programmation. 3. Chaque étudiant de la faculté des sciences de Rabat parle l'anglais ou suit au moins un cours de programmation. 1.2 Méthodes de démonstration Le long de cette section, p, q et r sont des assertions quelconques Démonstration directe Une démonstration directe de p q consiste à supposer que p est vraie et étuliser la transitivité de l'implication pour prouver que q est vraie, i.e., en supposant que p est vraie et si les implications p r 1, r 1 r 2,..., r n q sont vraies, où r 1,..., r n sont des assertions, alors q est vraie. Exemple Montrons que si m et n sont des entiers impairs, alors mn est un entier impair : supposons que n et m sont des entiers impairs, alors il existe k, h Z tels que m = 2h+1 et n = 2k+1 d'où mn = (2h + 1)(2k + 1) = 2(2hk + h + k) + 1 et ainsi mn est un entier impair Démonstration par disjonction de cas Pour montrer que r est vraie, il sut de montrer que : p q est vraie et que les implications p r et q r sont vraies. Exemple Soit n N. Montrons que n(n+1) 2 N : puisque n N, alors n est pair ou n est impair, ainsi on distingue les deux cas suivants : Si n est pair, alors n n(n+1) 2 N et ainsi 2 = n 2 (n + 1) N. Si n est impair, alors n + 1 est pair d'où n+1 2 N et ainsi n(n+1) 2 = n n+1 2 N Démonstration par contraposition Puisque l'implication p q est équivalente à q p, une démonstration par contraposition de p q consiste à donner une démonstration directe de q p. Exemple Soit m, n N. Montrons que si a = mn, alors m a ou n a : supposons que m > a et n > a, alors mn > a a = a et ainsi a mn Démonstration par contre-exemple Si l'assertion est : "tout élément d'un ensemble E vérie la proriété P ", l'existence d'un seul élément de E qui ne vérie pas P montre que l'assertion est fausse. Exemple Soit E = {n N/n > 1}. L'assertion : " n E, n 1 E" est fausse car il existe k = 2 E tel que k 1 = 1 / E. Exercice Donner un contre-exemple pour montrer que les assertions [( x E, P (x)) ( x E, Q(x))] et [ x E, (P (x) Q(x)] ne sont pas équivalentes. 2. Donner un contre-exemple pour montrer que les assertions [( x E, P (x)) ( x E, Q(x))] et [ x E, (P (x) Q(x)] ne sont pas équivalentes. 5
6 1.2.5 Démonstration par l'absurde Pour montrer, par l'absurde, qu'une assertion p est vraie, on suppose que p est vraie et on montre qu'on obtient alors une contradiction. Ainsi, pour montrer, par l'absurde, l'implication q r, on suppose que r est fausse et que q est vraie (i.e., q r est fausse) et on montre que l'on aboutit à une contradiction. Exemples Montrons que 2 est irrationnel : supposons que 2 est rationnel, alors il existe m N, n N : 2 = m n, avec m et n sans facteur commun (i.e., m n est irréductible) d'où 2n2 = m 2 ainsi m 2 est pair et par suite m est pair d'où il existe k N : m = 2k, alors 2n 2 = 4k 2 ainsi n 2 est pair d'où n est aussi pair et ainsi 2 est un facteur commun de m et n, contradiction. 2. Soit n un entier naturel. Montrons par l'absurde que si 3n + 2 est impair, alors n est impair : supposons alors que n est pair et que 3n + 2 est impair ; puisque n est pair, 3n + 2 est pair et on obtient ainsi que 3n + 2 est pair et 3n + 2 est impair, contradiction Démonstration par analyse et synthèse Ce raisonnement est utilisé lors de la recherche des solutions d'un problème. Il est composé de deux étapes : 1. Etape d'analyse : consiste à supposer que le problème est résolu et on cherche les conditions nécessaires. 2. Etape de synthèse : on suppose que ces conditions trouvées dans l'étape d'analyse sont satisfaites et on vérie qu'elles sont susantes. Exemple Soit f une fonction de R dans R. Montrons que f est la somme d'une fonction paire et d'une fonction impaire : 1. Etape d'analyse : On suppose qu'il existe une fonction g de R dans R paire et une fonction h de R dans R impaire telles que f = g + h, alors x R, f(x) = g(x) + h(x) d'où x R, f( x) = g( x) + h( x) et comme g est paire et h est impaire, x R, f( x) = g(x) h(x) ainsi x R, g(x) = f(x)+f( x) 2 et h(x) = f(x) f( x) Etape de synthèyse : On vérie facilement que les fonctions g et h dénies ci-dessus sont des solutions de nôtre problème, i.e., on vére que g est paire, h est impaire et que f = g + h. On conclut qu'il existe un unique couple (g, h) tel que f = g + h, avec g paire et h impaire. 6
7 Chapitre 2 Ensembles, applications et relations binaires On rappelle qu'un ensemble est, intuitivement, une collection E d'objets. Ces objets s'appellent les éléments de l'ensemble E. Le long de ce chapitre, E, F, G et H désignent des ensembles quelconques. 2.1 Opérations sur les ensembles Parties d'un ensemble Dénition On dit que F est inclus dans E ou que F est une partie de E si tout élément de F est élément de E. On dira aussi que F est contenu dans E ou que F est un sous-ensemble de E. On écrit F E ou encore E F. Notation l'ensemble des parties de E est noté P(E), i.e., P(E) = {A/A E}. Remarques A P(E) si, et seulement si, A E si, et seulement si, x A, x E. On a E et E E. Si A, B et C sont des parties de E, alors : A B x E, (x A x B). A B x E : (x A et x / B). A = B A B et B A. A B et B C A C. Exemple Soit E = {a, b}. Alors, P(E) = {, {a}, {b}, E}. Dénitions L'intersection de E et F, notée E F, est l'ensemble déni par E F := {x/x E et x F }. La réunion de E et F, notée E F, est l'ensemble déni par E F := {x/x E ou x F }. La diérence de E et F, notée E \ F, est l'ensemble déni par E \ F := {x/x E et x / F }. Si F E, l'ensemble E \ F est appelé complémentaire de F dans E et est noté F E. Lorsqu'il n'y a aucun risque de confusion, on le note aussi F. Remarques Si E F =, on dit que E et F sont disjoints. Le complémentaire de F dans E n'est déni que lorsque F est une partie de E. Si A et B sont deux parties de E, alors A \ B = A B, où B = B E. Exemple Soit E = {x R/ x 1} et F = {x R/ x + 1 1}. Alors, E F = [ 1, 0], E F = [ 2, 1] et E \ F =]0, 1]. 7
8 Propriétés on a : E F E et E F F. E E F et F E F. E F = F E (commutativité de l'intersection). E F = F E (commutativité de la réunion). E (F G) = (E F ) G (associativité de l'intersection). E (F G) = (E F ) G (associativité de la réunion). E = (l'ensemble vide est absorbant pour l'intersection). E = E (l'ensemble vide est neutre pour la réunion). E E = E et E E = E. A E si, et seulement si, A E = A si, et seulement si, A E = E. E (F G) = (E F ) (E G) (l'intersection est distributive par rapport à la réunion). E (F G) = (E F ) (E G) (la réunion est distributive par rapport à l'intersection). Proposition Si A et B sont deux parties de E, alors : E = et = E. A = A. A B = A B. A B = A B. Exercice Soit A et B deux parties de E. On appelle diérence symétrique de A et B la partie de E notée A B et dénie par A B = (A \ B) (B \ A). Vérier que 1. A B = B A. 2. A = A. 3. A A =. 4. A B = (A B) \ (A B) Produit cartésien Dénition Le produit cartésien de deux ensembles E et F est l'ensemble noté E F := {(x, y)/x E et y F }. Un élément (x, y) de E F est appelé le couple (x, y). Plus généralemet, si E 1,..., E n sont n ensembles, E 1 E 2 E n = {(x 1,..., x n )/ i n {1,..., n}, x i E i }. L'ensemble E 1 E 2 E n est noté aussi E i et (x 1,..., x n ) est appeleé n-uplet de E 1 E 2 E n. Si E 1 = = E n, on note E 1 E 2 E n = E E E = E n. Exemple On considère les deux ensembles suivants : E = {a, b} et F = {1, 2}, alors E F = {(a, 1), (a, 2), (b, 1), (b, 2)} et E 2 = {(a, a), (a, b), (b, a), (b, b)}. 2.2 Applications Dénitions Dénition On appelle correspondance (ou relation) de E vers F tout triplet f = (E, F, Γ), où Γ est une partie de E F. Si (x, y) est un élément de Γ, y est appeleé une image de x par f et x est dit un antécédent de y par f. On dit aussi que x est en relation avec y. Γ est appelé le graphe de f. i=1 8
9 Notation si f = (E, F, Γ) est une correspondance, on écrit x f y si (x, y) Γ. Aussi, une correspondance f = (E, F, Γ) est notée : f : E F x f(x) où f(x) est un élément de F tel que (x, f(x)) Γ. La correspondance f est notée aussi E f F. Exemple Soit f : R R, x y, avec y est un réel tel que y 2 = x. On remarque que 0 possède une unique image et que si x R +, x possède deux images distinctes. Cependant, si x R, x n'a pas d'image. Dénition Soit f : E F une correspondance. On dit que f est une application de E vers F si pour tout x E, x possède une, et une seule, image par f, i.e., x E,!y F : y = f(x). Si y = f(x), y est dit l'image de x par f et on dit aussi que x est un antécédent de y. Exemples La correspondance de l'exemple précédent n'est pas une application. 2. La correspondance f : N N, n n 1 n'est pas une application. 3. La correspondance f : R + R, x x est une application. 4. L'application id E : E E, x x est appelée application identique (ou identité de E). { 1 si x A 5. Soit A une partie de E. L'application χ A : E {0, 1}, x est appelée application caractéristique (ou indicatrice) de 0 si x / A A. Remarques Soit f : E F et g : G H deux applications. f = g si, et seulement si, E = G, F = H et x E, f(x) = g(x). Soit A une partie de E et f : E F une application. L'application notée f A et dénie par f A : A F, x f(x) est appelée restriction de f à A. Soit G un ensemble contenant E et f : E F une application. Toute application g : G F telle que pour tout x E, g(x) = f(x) est appelée prolongement de f à G. Notation L'ensemble des applications de E vers F est noté A(E, F ) = F E Composition des applications Proposition et Dénition Soit f : E F et g : F G des applications. L'application de E vers G qui à tout élément x de E associe l'élément g(f(x)) de G est appelée composée de f et g et est notée g f, i.e., g f est l'application g f : E G, x g f(x) = g(f(x)). Exemple Soit f : R R +, x x et g : R + R, x x, alors g f : R R, x x Proposition si f : E F, g : F G et h : G H sont des applications, alors h (g f) = (h g) f ( est associative). Remarque La composition des applications n'est pas commutative, en eet, soit E est un ensemble contenant deux éléments a et b distincts, f, g E E telles que f(a) = b, f(b) = a et g(a) = b, g(b) = b, alors g f(a) = b tandis que f g(a) = a. Exercice Soit A et B deux parties de E. Montrer que 1. A B si, et seulement si, χ A χ B. 2. A = B si, et seulement si, χ A = χ B. 3. χ 2 A = χ A. 9
10 4. χ A B = χ A χ B. 5. χ A = 1 χ A, où 1 : E {0, 1}, x χ A B = χ A + χ B χ A χ B. 7. χ A\B = χ A (1 χ B ). 8. χ A B = χ A χ B. Exercice Soit E et F deux ensembles nis. Montrer que si card(e) = n et card(f ) = p, alors card(f E ) = p n Familles Dénition Soit I un ensemble. Une famille d'éléments de E indexée par I est une application f : I E, i f(i) = x i. Une famille d'éléments de E indexée par I est notée (x i ). Exemples Une suite (u n ) n N réelle est une famille de nombres réels indexée par N. 2. Si I = {1,..., n}, la famille indexée par I est le n-uplet (x 1,..., x n ), où x i E, i I. Remarque Lorsque I est ni, on dit que (x i ) est une famille nie. Dénitions Soit I un ensemble et (E i ) une famille de parties de E indexée par I. la partie E i = {x E/ i I, x E i } est appelée réunion de la famille (E i ). la partie E i = {x E/ i I, x E i } est appelée intersection de la famille (E i ). Remarque Si A est une partie de E et (E i ) une famille de parties de E indexée par I, on peut vérier facilement que : A ( E i ) = (A E i ). A ( E i ) = (A E i ). A ( E i ) = (A E i ). A ( E i ) = (A E i ) Partition Dénitions Soit (E i ) une famille de parties de E indexée par un ensemble I. On dit que (E i ) est une partition de E si elle vérie les propriétés suivantes : i) i I, E i. ii) i, j I, si i j, alors E i E j =. iii) E i = E. Soit A une partie de E. On dit que (E i ) est un recouvrement de A si A est contenue dans E i, i.e., x A, i I : x E i. Remarque Une partition de E est un recouvrement de E. Exemples Posons A 1 = Z + et A 2 = Z, (A 1, A 2 ) est une partition de Z. 2. Soit E un ensemble non vide. Alors, la famille (A x ) x E, où A x = {x}, est une partition de E. 3. La famille (A n ) n N, où A n = {0,..., n}, est un recouvrement de N ; mais (A n ) n N n'est pas une partition de N. 10
11 2.2.5 Image directe et image réciproque Dénitions Soit f : E F une application et A une partie de E. L'ensemble des éléments de F admettant un antécédent par f dans A, noté f(a), est appelé image de A par f, i.e., f(a) = {y F/ x A, f(x) = y} = {f(x)/x A}. En particulier, si A = E, f(e), noté aussi Imf, est dit image de f. Exemple Soit f = sin : R R, x sin(x) ; alors Imf = [ 1, 1] et f([0, π 2 ]) = [0, 1]. Propriétés Soit A, B deux parties de E et f : E F une application. f( ) =. Si A B, alors f(a) f(b). f(a B) = f(a) f(b). Plus généralement, si (E i ) est une famille de parties de E, alors f( E i ) = f(e i ). f(a B) f(a) f(b). Plus généralement, si (E i ) est une famille de parties de E, alors f( E i ) f(e i ). Dénitions Soit f : E F une application et B une partie de F. L'ensemble des antécédents par f des éléments de B, noté f 1 (B), est appelé image réciproque de B par f, i.e., f 1 (B) = {x E/f(x) B}. Exemple Soit f = R R, x x 2, alors f 1 (R ) = et f 1 ({4}) = { 2, 2}. Propriétés Soit A, B deux parties de F et f : E F une application. f 1 ( ) =. f 1 (F ) = E. Si A B, alors f 1 (A) f 1 (B). f 1 (A B) = f 1 (A) f 1 (B). Plus généralement, si (E i ) est une famille de parties de E, alors f 1 ( E i ) = f 1 (E i ). f 1 (A B) = f 1 (A) f 1 (B). Plus généralement, si (E i ) est une famille de parties de E, alors f 1 ( E i ) = f 1 (E i ) Injections, surjections et bijections Dénitions Soit f : E F une application. On dit que f est surjective (ou une surjection) si tout élément de F admet un antécédent, i.e., y F, x E : f(x) = y. On dit que f est injective (ou une injection) si tout élément de F admet au plus un antécédent, i.e., x, x E, si f(x) = f(x ), alors x = x. On dit que f est bijective (ou une bijection) si f est à la fois surjective et injective (i.e., f est une surjection et une injection). Exemple L'application f : R R, x x n'est ni injective ni surjective tandis que g : R R +, x x est surjective. 2. id E est une bijection. 3. Soit A une partie de E. L'application i : A E, x x est une application injective appelée injection canonique de A dans E. Si A E, i n'est pas surjective. Remarque Soit f : E F une application. f est surjective si, et seulement si, Imf = F. 11
12 Proposition La composée de deux injections est une injection. La composée de deux surjections est une surjection. La composée de deux bijections est une bijection. Proposition Soit f : E F et g : F G deux applications. Si g f est injective, alors f est injective. Si g f est surjective, alors g est surjective. Dénition Soit f : E F une bijection. L'application qui, à tout élément y de F, associe son unique antécédent par f est appelée application réciproque de f et est notée f 1, i.e., f 1 est dénie par : ( y F, x E), x = f 1 (y) f(x) = y. Proposition Si f : E F est une bijection, alors f 1 f = id E et f f 1 = id F. Proposition Soit f : E F et g : F E deux applications. Si f g = id F et g f = id E, alors f et g sont bijectives, g = f 1 et f = g 1. Corollaire Si f : E F est bijective, alors f 1 est bijective et (f 1 ) 1 = f. Si f : E F et g : F G sont deux applications bijectives, alors g f est bijective et (g f) 1 = f 1 g 1. Exemples Soit a R et b R. L'application f : R R, x ax+b est bijective et l'application réciproque de f est f 1 : R R, x x b a. 2. L'application réciproque de ln : R + R, x ln(x) est l'application exp : R R +, x exp(x). 2.3 Relations binaires Relations d'équivalence Dénition Une relation binaire R sur E est une correspondance de E vers E, i.e., R = (E, E, Γ), où Γ est une partie de E E. Notation Soit R sur E et x, y E. Pour dire que (x, y) Γ, on écrit xry et on dit que x est en relation avec y. Exemple Soit R dénie sur R par xry si x 2 = y 2, alors xry si, et seulement si, y = ±x. Dénitions Soit E un ensemble et R une relation binaire sur E. On dit que la relation R est réexive si pour tout x E, xrx. On dit que la relation R est symétrique si pour tout x, y E, si xry, alors yrx. On dit que la relation R est transitive si pour tout x, y, z E, si xry et yrz, alors xrz. On dit que la relation R est antisymétrique si pour tout x, y E, si xry et yrx, alors x = y. On dit que la relation R est ue relation d'équivalence si R est réexive, symétrique et transitive.. Exemples Sur l'ensemble Z, on considère les relations R 1, R 2, R 3, R 4 et R 5 dénes par : xr 1 y si x y ; xr 2 y si x = y ; xr 3 y si x = y + 1 ; xr 4 y si x + y 3 ; xr 5 y si x 2 = y 2. Alors, R 1 est réexive, antisymétrique et transitive, mais non symétrique. R 2 est une relation déquivalence et R 2 est antisymétrique. R 3 n'est ni réexive, ni symétrique, et R 3 est antisymétrique. R 4 n'est ni réexive, ni antisymétrique, ni transitive et R 4 est symétrique. R 5 est une relation d'équivalece et R 5 n'est pas antisymétrique. 12
13 Dénitions Soit R une relation d'équivalence sur E. Soit a E. On appelle classe d'équivalence de a (modulo R) le sous-ensemble de E, noté Cl(a) ou a, déni par a = {x E/xRa}. L'ensemble des classes d'équivalence modulo R, noté E/R, est appelé ensemble quotient de E par R ou simplement ensemble quotient, i.e., E/R = {a/a E}. Exemple Soit x, y R et R la relation dénie sur R par xry si x 2 = y 2. R est une relation d'équivalence et on a : x = {x, x} et R/R = {x/x R} = {{x, x}/x R}. Remarque Soit R une relation d'équivalence sur E. L'application s : E E/R, x x est une surjection appelée la surjection canonique. Proposition Soit x, y E et R une relation d'équivalence sur E. Les propositions suivantes sont équivalentes : i). xry. ii). x = y. iii). x y. Exemple Soit n N \ {0, 1}, x, y Z et R la relation dénie sur Z par xry si n divise x y. R est une relation d'équivalence et on a : x = x + nz, où nz = {nk/k Z} et Z/R = {x/x Z} = {0, 1,..., n 1}. La relation R est appelée congruence modulo n. Aussi, au lieu décrire xry, on écrit x y ( mod n) et on dit que x est congru à y modulo n. Pour la congruence modulo n, l'ensemble quotient Z/R est noté Z/nZ ou Z n. Théorème Si R une relation déquivalence sur E, alors la famille (x) x E/R forme une partition de E Réciproquement, si une famille (A i ) de parties de E, où I est un ensemble, est une partition de E, alors la relation R dénie sur E par xry s'il existe i I : x, y A i est une relation d'équivalence sur E. Théorème (Décomposition canonique d'une application) Si f : E F est une application, alors : La relation R dénie sur E par xry si f(x) = f(y), où x, y E, est une relation d'équivalence. il existe une, et une seule, application f : E/R Imf telle que f est bijective et f = i f s, avec i : Imf F (resp. s : E E/R) est l'injection canonique (resp. la surjection canonique). La décomposition f = i f s est appelée la décomposition canonique de f. Exemple Soit f : R R, x x 2. La décomposition canonique de f est f = i f s, avec s est la surjection canonique s : R R/R = {{x, x}/x R}, x x = {x, x}, f est la bijection f : R/R R +, {x, x} x 2 et i est l'injection canonique i : R + R, x x Relations d'ordre Dénitions et exemples Dénition Soit R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation d'ordre (ou un ordre) sur E si R est réexive, antisymétrique et transitive. Notation Soit R une relation d'ordre sur E et x, y E. Si xry, on note x y au lieu de xry. Remarques Si est un ordre sur E, (E, ) est dit ensemble ordonné. Soit (E, ) un ensemble ordonné. L'ordre strict associé à l'ordre est la relation binaire, notée, dénie dans E par : x, y E, x y si (x y et x y). Une relation binaire dans E qui est réexive et transitive et dite un préordre sur E. 13
14 Exemples (N, ), (Z, ), (Q, ), (R, ) sont des ensembles ordonnés avec est l'ordre usuel. 2. (P(E), ) est un ensemble ordonné. 3. Soit la relation dénie sur N par : m n si m divise n. Alors (N, ) est un ensemble ordonné. 4. Dans Z, n'est pas une relation d'ordre ; est un préordre sur Z. 5. Dans C, la relation R dénie par zrz si z z est un préordre. Exercice Soit R un préordre dans E. On considère la relation S dénie sur E par : xsy si xry et yrx. Montrer que S est une relation d'équivalence. Dénition Soit un ordre dans E. On dit que est un ordre total si x, y E, x et y sont comparables, i.e., x, y E, x y ou y x. Si l'ordre n'est pas total, on dit que est un ordre partiel. Exemples (N, ), (Z, ), (Q, ), (R, ) sont des ensembles totalement ordonnés. 2. Si E contient deux éléments distincts, l'inclusion dans P(E) est un ordre partiel. 3. est un orde partiel dans N. Eléments remarquables Dénitions Soit (E, ) un ensemble ordonné, A une partie de E, M et m deux éléments de E. On dit que M est un majorant de A dans E si x A, x M. On dit que m est un minorant de A dans E si x A, m x. On dit que A est majorée (resp. minorée) dans E si A admet un majorant (resp. minorant) dans E. On dit que M est un plus grand élément de A si i) M A ii) x A, x M. On dit que m est un plus petit élément de A si i) m A ii) x A, m x. Remarque Soit (E, ) un ensemble ordonné. Si A est une partie de E, alors A possède au plus un plus grand élément (resp. un plus petit élément). Exemples Dans (N, ), la partie A = {2, 4, 5} est majorée dans N (par exemple, 20 est un majorant de A dans N. Aussi, la partie A = {2, 6, 10} est minorée dans N (par exemple, 2 est un minorant de A dans N. 2. Dans (N, ), 2 est le plus petit élément de A = {2, 6, 10}. 3. Dans (P(E), ), si X, Y P(E), la partie A = {X, Y } est minorée et majorée dans P(E) (X Y (resp. X Y ) est un minorant (resp. un majorant) de A dans P(E)). 4. La partie A =]0, 1[ de R ordonné par l'ordre usuel est une partie majorée et minorée de R, mais A n'admet ni un plus grand élément ni un plus petit élément. Dénitions Soit (E, ) un ensemble ordonné et A une partie de E. La borne supérieure de A dans E, si elle existe, est l'élément, noté sup E A (ou sup A), vériant : 14
15 i) sup A est un majorant de A dans E. ii) Soit M E. Si M est un majorant de A dans E, alors sup A M. La borne inférieure de A dans E, si elle existe, est l'élément, noté inf E A (ou inf A) vériant : i) inf A est un minorant de A dans E. ii) Soit m E. Si m est un minorant de A dans E, alors m inf A. Remarques Soit (E, ) un ensemble ordonné et A une partie de E. sup A est le plus petit élément, lorsqu'il existe, de l'ensemble des majorants de A dans E. inf A est le plus grand élément, lorsqu'il existe, de l'ensemble des minorants de A dans E. Exemples Dans (N, ), on considère A = {2, 6, 10}, alors sup A = 30 et inf A = 2 (2 est le plus petit élément de A). 2. Dans (P(E), ), si X, Y P(E) et A = {X, Y }, alors sup A = X Y et inf A = X Y. Dénitions Soit (E, ) un ensemble ordonné, A une partie de E, m et M deux éléments de A. On dit que M est un élément maximal de A si x A, (M x x = M). On dit que M est un élément minimal de A si x A, (x m x = m). Exemples Dans (N, ), on considère A = {2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}, alors, 5, 6, 7, 8, 9 sont des éléments maximaux de A et 2, 3, 5 et 7 sont des éléments minimaux de A. 2. Dans (N, ), on considère A = N \{1}, alors les nombres premiers sont des éléments minimaux de A. 15
16 Chapitre 3 Arithmétique dans Z 3.1 Ensemble des entiers naturels Dénitions On admet l'existence d'un ensemble ordonné non vide (N, ) vériant les trois propriétés suivantes : i) Toute partie non vide de N possède un plus petit élément. ii) Toute partie non vide majorée de N possède un plus grand élément. iii) N n'a pas de plus grand élément. Remarques L'ensemble N est totalement ordonné. L'ensemble N n'est pas majoré. 0 est le plus petit élément de N. L'ensemble N privé de 0 est noté N. Si n N, n + 1 est appelé successeur de n. Si n N, n 1 est appelé prédécsseur de n. Théorème (Propriété d'archimède) a N, b N, n N : nb a Raisonnement par récurrence Théorème (Principe de l'induction mathématique) Soit n 0 N et P (n) une proposition dépendante de n, où n N. Si 1. P (n 0 ) est vraie, 2. Pour tout entier n n 0, si P (n) est vraie, alors P (n + 1) est vraie, alors Pour tout entier n n 0, P (n) est vraie. Exercice n 1. Montrer que k=0 n 2. Montrer que k=1 k = n(n+1) 2. k 2 = n(n+1)(2n+1) 6. Théorème (Récurrence à deux pas) Soit n 0 N et P (n) une proposition dépendante de n, où n N. Si 1. P (n 0 ) et P (n 0 + 1) sont vraies, 2. Pour tout entier n n 0, P (n) et P (n + 1) sont vraies implique P (n + 2) est vraie, alors Pour tout entier n n 0, P (n) est vraie. 16
17 Exercice Soit (u n ) la suite réelle dénie par u 0 = 2, u 1 = 5 et pour tout entier n 0, u n+2 = 5u n+1 6u n. Montrer par récurrence à deux pas que n N, u n = 2 n + 3 n. Théorème (Récurrence forte) Soit n 0 N et P (n) une proposition dépendante de n, où n N. Si 1. P (n 0 ) est vraie, 2. Pour tout entier n n 0, si pour tout entier k tel que n 0 k n, P (k) est vraie implique P (n + 1) est vraie, alors Pour tout entier n n 0, P (n) est vraie. Exercice Soit n un entier naturel non nul. Montrer par récurrence forte qu'il existe k, m N tels que n = 2 k (2m + 1). 3.2 Divisibilité dans Z Théorème (Thóerème de la division euclidienne dans Z) (a, b) Z Z,!(q, r) Z 2 tel que a = bq + r, avec 0 r < b. q est appelé quotient de la division euclidienne de a par b et r est le reste. Théorème (Thóerème de la division euclidienne dans N) (a, b) N N,!(q, r) N N tel que a = bq + r, avec 0 r < b. Exemples Pour a = 2015 et b = 15, on a q = [ a b ] = 134 et r = a bq = Pour a = 2016 et b = 67, on a q = [ a b ] = 31 et r = a bq = 61. Dénition Soit a, b Z. On dit que a divise b s'il existe c Z tel que b = ac. Lorsque a divise b, on écrit a b. Remarque Soit a, b Z. Si a divise b, on dit que a est un diviseur de b ou b est un multiple de a ou b est divisible par a. Propriétés Soit a, b, c et d des entiers. i) a 0 et si 0 b, alors b = 0. ii) a 1 si, et seulement si, a = ±1. iii) a b et b a si, et seulement si, a = ±b. iv) Si a b et c d, alors ac bd. v) Si a b et b c, alors a c. vi) Si a b et b 0, alors a b. vii) Si a b et a c ; alors pour tout (x, y) Z, a bx + cy. Remarque La relation de divisibilité dans Z est réexive et transitive mais n'est pas antisymétrique. 3.3 Pgcd et Ppcm Théorème et Dénition Soit (a, b) Z 2 {(0, 0)}. Il existe un unique entier positif d tel que i) d a et d b, ii) Si c est un entier tel que c divise a et c divise b, alors c d. 17
18 L'entier naturel d est appelé le plus grand commun diviseur de a et b. d est noté a b ou d = pgcd(a, b). Remarque Si (a, b) Z 2 {(0, 0)}, alors il existe (x, y) Z 2 : a b = ax + by. 2. On vérie que si a, b et c sont des entiers non nuls, alors (a b) c = a (b c) et ainsi on peut généraliser, par récurrence, à un nombre ni quelconque d'entiers non nuls, i.e., a 1 a n = (a 1 a n 1 ) a n. Théorème Soit (a, b) Z {(0, 0)} et d N. d = a b si, et seulement si, i) d a et d b, ii) Si c est un entier tel que c a et c b, alors c d. Dénition Soit (a, b) Z 2 {(0, 0)}. On dit que a et b sont premiers entre eux si a b = 1. Théorème (Théorème de Bézout) Soit (a, b) Z {(0, 0)}. a et b sont premiers entre eux si, et seulement si, il existe x, y Z tels que 1 = ax + by. Corollaire Soit (a, b) Z {(0, 0)}. Si a b = d, alors a d b d = 1. Corollaire Soit a, b, c Z tels que a c et b c. Si a b = 1, alors ab c. Théorème (Lemme de Gauss) Soit a, b, c Z tels que a bc. Si a b = 1, alors a c. 3.4 Algorithme d'euclide Lemme Soit a Z, b Z. Si a = qb + r, où q, r Z, alors a b = b r. Algorithme (Algorithme d'euclide)soit a Z et b Z. Puisque a b = a b, on peut supposer que 0 < b a. En eectuant la division euclidienne de a par b, on a a = q 1 b + r 1, avec 0 r 1 < b. Si r 1 = 0, alors a b = b. Si r 1 0, on eectue la division euclidienne de b par r 1 et on obtient b = q 2 r 1 + r 2, avec 0 r 2 < r 1. Si r 2 = 0, alors a b = b r 1 = r 1. Si r 2 0, on continue en eectuant la division euclidienne de r 1 par r 2 ; ce processus de division successives continue jusqu'à ce que un reste r n+1 nul apparait (l'apparition d'un reste nul est dûe au fait que b > r 1 > r 2 > 0 et b, r 1, r 2, N). On obtient ainsi : a = bq + r 1, avec 0 r 1 < b b = q 2 r 1 + r 2, avec 0 r 2 < r 1 r 1 = q 3 r 2 + r 3, avec 0 r 3 < r 2 r n 2 = q n r n 1 + r n, avec 0 r n < r n 1 r n 1 = q n+1 r n Ainsi, on a a b = b r 1 = r 1 r 2 = = r n 1 r n = r n. Exemple En utilisant l'algorithme d'euclide pour calculer , on obtient : 1008 = , 360 = , 288 = 72.4 ainsi = 72. Algorithme (Algorithme d'euclide étendu) Soit a et b deux entiers et d = a b. L'algorithme suivant permet décrire d comme combinaison de a et b, i.e., trouver x, y Z : d = ax + by : on part de d = r n = r n 2 q n r n 1 puis on exprime d comme combinaison de r n 2 et r n 3 et en remontant des bas en haut, on écrit d comme combinaison de b et r 1 et ainsi on obtient d sous la forme d = ax + by. Exemple On a = 72 et 72 = = 360 ( ) ainsi 72 = ( 1)
19 Corollaire Si k est un entier non nul, alors pgcd(ka, kb) = k pgcd(a, b). Théorème et Dénition Soit (a, b) Z 2 {(0, 0)}. Il existe un unique entier positif m tel que i) a m et b m, ii) Si c est un entier tel que a divise c et b divise c, alors m divise c. L'entier naturel m est appelé le plus petit commun multiple de a et b. m est noté a b ou m = ppcm(a, b). Remarque On vérie que si a, b et c sont des entiers non nuls, alors (a b) c = a (b c) et ainsi on peut généraliser, par récurrence, à un nombre ni quelconque d'entiers non nuls, i.e., a 1 a n = (a 1 a n 1 ) a n. Théorème Soit a, b, c Z {0}. Alors, pgcd(a, b)ppcm(a, b) = ab. Exercice Soit a, b, c Z {0}. Alors ab ac = a (b c). 3.5 Nombres premiers Dénition Soit p > 1 un entier. On dit que p est premier si les seuls diviseurs positifs de p sont 1 et p. Un entier > 1 qui n'est pas premier est dit composé. Théorème Soit a, b Z et p un nombre premier. Si p ab, alors p a ou p b. Corollaire Soit p un nombre premier. 1. Soit a 1,..., a n Z. Si p a 1... a n, alors il existe k {1,..., n} tel que p a k. 2. Soit p 1,..., p n des nombres premiers. Si p p 1... p n, alors il existe k {1,..., n} tel que p = p k. Théorème (Théorème fondamental d'arithmétique) Si n > 1 est un entier, alors n s'écrit d'une manière unique sous la forme n = p k 1 1 pk pkr r, avec pour tout i = 1,..., r, k i N, p i est premier et p 1 < p 2 < < p r. Théorème (Théorème d'euclide) Il existe une innité de nombres premiers. Exercice Montrer que si n > 1 est un entier composé, alors n possède un diviseur premier p tel que p n. 3.6 Congruences Dénition Soit n N. On dit que deux entiers relatifs a et b sont congrus modulo n et on note a b ( mod n) si n divise a b. La relation a b ( mod n) est appelée congruence modulo n. Remarque Si n = 0, la relation a b ( mod n) n'est autre que a = b. Si n = 1, la relation a b ( mod n) est vraie pour tout (a, b) Z 2. Dans la suite de cette section, on suppose que n 2. Théorème Soit n 2 un entier. La relation a b ( mod n) dénie sur Z est une relation d'équivalence. Remarques L'ensemble quotient de Z par la relation de congruence modulo n est noté Z/nZ ou Z n. 2. Dans chaque classe de congruence modulo n, il existe un, et un seul, entier appartenant à l'ensemble {0, 1..., n 1}, i.e., si x Z/nZ,!a x tel que a {0, 1..., n 1}. 19
20 Théorème Soit n 2 un entier, a 1, a 2, b 1 et b 2 des entiers relatifs. 1. Si a 1 b 1 ( mod n) et a 2 b 2 ( mod n), alors a 1 + a 2 b 1 + b 2 ( mod n) (Compatibilité de la congruence mod n avec l'addition dans Z) 2. Si a 1 b 1 ( mod n) et a 2 b 2 ( mod n), alors a 1 a 2 b 1 b 2 ( mod n) (Compatibilité de la congruence mod n avec la multiplication dans Z) 3.7 L'anneau Z/nZ On dénit dans Z/nZ deux lois de composition : une additivement et l'autre multiplicativement : Addition : Soit x, y Z/nZ, on dénit x + y := x + y. Multiplication : Soit x, y Z/nZ, on dénit x.y := xy. Théorème L'addition et la multiplication dans Z/nZ munissent cet ensemble d'une structure d'anneau commutatif non trivial. Cet anneau admet 0 pour élément nul et 1 pour unité. Théorème La correspondance f : {0, 1,..., n 1} Z/nZ, x x et une bijection et ainsi Z/nZ est un ensemble ni ayant n éléments. Théorème Z/nZ est un corps si, et seulement si, n est premier. Théorème (Petit théorème de Fermat) Soit a Z et p un nombre premier. Si p ne divise pas a, alors a p 1 1( mod p). Corollaire Si p est un nombre premier, alors pour tout a Z, a p a( mod p). Exercice Soit n > 1 un entier, a, b, c Z. 1. Montrer que si a b ( mod n), alors a k b k ( mod n), pour tout entier k > On suppose que a, b et c sont non nuls. Montrer que si ac bc ( mod n), alors a b ( mod n d ), où d = c n. 3.8 Fonction indicatrice d'euler Dénition Pour tout entier n 1, on note ϕ(n) le nombre des entiers k {0, 1,..., n 1} tels que k n = 1, i.e., ϕ(n) = card{k {0, 1,..., n 1}/k n = 1}. L'application ϕ est appelée la fonction indicatrice d'euler ou l'indicateur d'euler et ϕ(n) est dit indicateur d'euler de n. Exemple On a ϕ(1) = 1, ϕ(2) = 1, ϕ(10) = 4. Théorème Si p est un nombre premier et k > 0 est un entier, alors ϕ(p k ) = p k p k 1. Lemme Soit a, b, c N. a bc = 1 si, et seulement si, a b = 1 et a c = 1. Théorème Soit m, n N {0, 1}. Si m et n sont premiers entre eux, alors ϕ(mn) = ϕ(m)ϕ(n). Théorème Soit n > 1 un entier et n = p k pkr r, avec p 1,..., p r des nombres premiers et k 1,..., k r des entiers > 0, alors ϕ(n) = (p k 1 1 pk )... (p kr r p kr 1 r ) = n(1 1 p 1 )... (1 1 p r ). Exemple on a 1800 = , alors ϕ(1300) =
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