CULTURE DES CEREALES EN AGRICULTURE BIO-DYNAMIQUE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CULTURE DES CEREALES EN AGRICULTURE BIO-DYNAMIQUE"

Transcription

1 Compte-rendu de formation Mouvement de Culture Bio-Dynamique Syndicat d agriculture Bio-Dynamique Demeter France Coop CULTURE DES CEREALES EN AGRICULTURE BIO-DYNAMIQUE 8 JUIN 2010 Récicourt (55) Intervenant : Dominique Massenot

2 Préambule La vie du sol et la porosité du sol constituent la base du bon fonctionnement d un système céréalier en agriculture conventionnelle, biologique et bio-dynamique. Les pratiques spécifiques biodynamiques viennent renforcer ces bonnes pratiques de base. I. Le fonctionnement de la plante et du sol A. La structure du sol Le sol doit être suffisamment aéré pour permettre une bonne croissance des plantes. Les plantes ont besoin de fissures explorables par les racines d au moins un dixième de millimètre de diamètre pour se développer correctement. La porosité est donc un élément essentiel pour le développement des plantes. Si la porosité naturelle du sol n est pas suffisante, il faut chercher l améliorer par les pratiques culturales afin de favoriser la formation de grumeaux dans le sol. Quand ils existent, les grumeaux sont constitués de particules fines, liés par une colle qui est variable selon le type de sol : colle minérale en sol calcaire, colle organo-minérale (complexe argilo-humique, 20% des sols), colle organique (80% des sols) obtenue grâce aux pratiques culturales (cultures d engrais verts par exemple). Le phénomène de tassement, même naturel (via la pluie notamment), nuit à la porosité du sol. Le couvert végétal limite ce tassement naturel, sans toutefois l empêcher complètement. Un décompactage du sol, surtout dans les 5 à 10 premiers centimètres du sol, est nécessaire pour un bon développement racinaire. Si le sol est compacté dans les 5 à 10 premiers centimètres du sol, les racines des plantes poussent à l horizontal. Les pratiques mécaniques de décompactage ont des effets limités car, si les racines ne se développent pas rapidement, la pluie entraine les limons fins dans les fissures de décompactage et annule l effet recherché. B. Les composants du sol Le sol est le résultat d une combinaison entre fraction minérale et fraction organique. Un sol en pente risque de perdre tout ou partie de sa fraction organique par érosion. L activité chimique du sol repose sur les particules fines : les argiles granulométriques. Les sables trop grossiers ne sont pas utilisables par les plantes dont le cycle de vie est trop court. Il existe deux grands types d argiles granulométriques : des argiles en feuillets (permettant au sol de garder une micro-porosité) et des limons très fins (sensibles au lessivage et au tassement). C. Contraintes géo-chimiques pour la vie des microbes Certains éléments du sol limitent le développement de l activité microbienne. Le calcaire, qui enrobe la matière organique, retarde le démarrage de l activité microbienne au printemps. Dans certains sols calcaires, le calcaire est tellement précipité que les plantes n arrivent pas à s alimenter en calcaire. Un apport calcique sous forme de gypse peut parfois se justifier en sol calcaire.

3 Pour savoir si un chaulage est nécessaire, un moyen simple est de vérifier la présence de calcaire dans le sol en utilisant de l acide chlorydrique ou de l acide sulfurique. La méthodologie est la suivante : prélever un petit échantillon de terre et verser quelques gouttes d acide. La formation de bulles au contact terre/acide montre la présence de calcaire dans le sol. Ce test doit être réalisé à plusieurs endroits sur chacune des parcelles. Les parcelles non calcaires (absence totale d effervescence à l acide) peuvent être chaulées tous les 5 ans avec 2 tonnes/ha de calcaire broyé (diamètre 0,4 mm), de provenance locale. Le métal, surtout l aluminium (le plus présent à l état naturel), a tendance à bloquer la matière organique dans les sols non calcaires. Le manganèse est toxique en sol asphyxié. Les sols riches en fer consomment beaucoup de matière organique. D. Les conditions nécessaires à l activité microbienne Les conditions nécessaires au développement de l activité microbienne sont : Température suffisamment élevée : en cas de température inférieure à 5 C dans les 5 à 10 premiers centimètres du sol, l activité est très réduite, d où une activité microbiologique ralentie en hiver. En cas de température trop élevée ou de temps trop sec, l activité est également diminuée. Le sol se réchauffe plus ou moins vite selon sa composition. Les systèmes bocagers, en limitant la circulation de l air, facilitent le réchauffement. Equilibre air/eau : le travail du sol permet d apporter de l oxygène dans le sol. Plus le sol est travaillé, plus l activité microbiologique est importante. Nourriture : elle doit offrir un équilibre en énergie (sucres) et en azote. Cet équilibre va permettre la production de mucus microbien. Il convient donc de rechercher des apports équilibrés en sucres et en azote : ces apports peuvent être fournis par de l engrais verts ou du compost jeune. La présence d un complexe argilo-humique permet une plus grande liberté dans le choix de l apport. Bases Ca/Mg : les microbes ne produisent que des acides dont l accumulation en milieu non calcaire, nuit au travail des microbes. Le Ca permet de neutraliser l acidité. Il est apporté par la nature géologique et/ou par des apports calciques externes (via chaulage). L équilibre Ca/Mg doit être assuré en complément de l équilibre K/Na. II. Le raisonnement des pratiques A. Les matières organiques Les différents types de matière organique sont plus ou moins favorables à la vie du sol selon leur facilité d assimilation et selon le processus qu elles engendrent : accumulation, humification ou minéralisation. L apport en matière organique doit être réfléchi.

4 TYPE DE MATIERE ORGANIQUE SOURCE PROCESSUS ENGENDRE EFFET CONSOMME L AZOTE DU SOL COPEAUX, ECORCES DE DIMINUE L ACTIVITE DES MICROBES LIGNINE SAPIN, COMPOST FAVORISE LA MACROFAUNE (VERS ACCUMULATION DECHETS VERTS, BLANCS, TAUPINS, ) ET LE BRF. DEVELOPPEMENT DES CHAMPIGNONS (PATHOGENES) CELLULOSE PAILLES HUMIFICATION STOCKAGE TEMPORAIRE AMIDON, HEMICELLULOSE, SUCRES ENGRAIS VERTS MINERALISATION AGREGATION / FORMATION DE GRUMEAUX Le processus d accumulation en excès diminue l activité des microbes du sol. Le BRF a donc des effets négatifs sur le sol (réduction de l activité des microbes, sol plus difficile à réchauffer, ). Une étude menée au Canada montre que, pour limiter ces effets négatifs, le BRF doit être accompagné d un apport en azote. Il est également à noter que les engrais verts détruits mécaniquement favorisent le processus de minéralisation, tandis que les engrais verts détruits chimiquement favorisent le processus d accumulation. B. Gestion de l azote 1 ) Importance de l azote Une étude menée en Angleterre depuis 1840 montre que le fumier de bovins enrichit le plus le sol. La vitalisation de l azote peut se faire par fixation biologique (grâce aux nodosités présentent sur les racines des légumineuses) ou par les engrais organiques. Pour ces derniers, il est important de distinguer les différences de délai de disponibilité de l azote selon le type d engrais organique : le lisier ou le purin

5 apportent de l azote utilisable sous 20 à 30 jours, tandis que les déchets verts apportent de l azote immobilisé pour 10 à 15 ans. L azote est au calcaire ce que l oxygène est à l homme. Un sol calcaire peut être bien amélioré par les légumineuses (capables de fixer l azote de l air). 2 ) L azote en agriculture bio-dynamique En agriculture biologique et bio-dynamique, les légumineuses constituent les seules alternatives au fumier pour assurer l apport azoté. D après Rudolf Steiner, philosophe, auteur du cycle de conférences nommé «Cours aux Agriculteurs» à Koberwitz (1924) et initiateur de la bio-dynamie, les protéines des plantes cultivées avec des engrais minéraux sont de mauvaise qualité et nuisent à la santé de l homme. L azote minéral n enrichit pas le sol car la totalité de l apport est utilisé par la plante ou perdu par volatilisation ou lessivage. Il est donc important d apporter de l azote vivant dans le sol. En bio-dynamie, la fertilisation a pour objectif d apporter des forces de vie, d où l importance de choisir des engrais adaptés. Les apports organiques restituent les forces animales et végétales, et sont complétés par les préparations bio-dynamiques. Au contraire, les apports minéraux n apportent pas de forces et sont sources de maladies. Les principales problématiques en production biologique et bio-dynamique sont, par ordre d importance: - Gestion des adventices (la pratique du déchaumage, l intégration d engrais verts et de prairies longues (3 ans) dans la rotation, le décalage de la date de semis constituent de bonnes solutions pour gérer les adventices) - Gestion de l azote - Maladies - Climat C. Le compostage La bonne gestion du compost et la connaissance de ses phases d évolution - est un élément fondamental en agriculture biodynamique comme pour tout autre type d agriculture pour le maintien ou l accroissement de la fertilité du sol. Une bonne maîtrise de l évolution du compost permet d optimiser l apport en azote. 1 ) Elaboration du compost Il faut tout d abord éviter que le compost prenne l eau, car il peut ainsi perdre la moitié de sa valeur nutritive. Une bâche en polyéthylène constitue une bonne protection. Cependant, il faut veiller à ce que le compost ne se dessèche pas non plus. Le compost n étant pas homogène dans son développement, le cœur du compost évoluant moins vite que la partie plus extérieure. Pour éviter ce problème, il faut veiller à bien émietter le compost et le retournement du tas de compost devient alors superflu.

6 2 ) Cycle d évolution du compost Le processus d évolution du compost, de type sinusoïdal, est décrit dans le schéma ci-après et comprend une phase de minéralisation (montée en température). Après un «plateau» de température plus ou moins long, arrive la phase de stabilisation (baisse de température). Evolution MO au cours du compostage champignons = compost jeune retournement vers de terre = compost mûr m minéralisation stabilisation = chaotisation = immobilisation Un compost jeûne (en phase de minéralisation - libération d énergie) améliore la fertilité. La présence de champignons est un repère indiquant que le compost est riche en nutriments et peut être utilisé pour nourrir le sol. En bio-dynamie, cette phase correspond à une phase de chaotisation de la matière organique redonnant des éléments simples et de l énergie. La phase de minéralisation d un compost de fumier de bovins dure 1 mois à 1 mois ½. Un compost mûr (en phase de stabilisation consommation d énergie) apporte un humus stable, avec beaucoup de carbone (apport de stock). La présence de vers de terre permet de repérer le moment où le compost est mûr. Les nutriments du compost ont servi à nourrir les micro-organismes et macroorganismes (vers de terre) du compost et ne sont donc plus disponibles pour les micro-organismes du sol. Un compost trop mûr est un compost qui perd de l azote et de l énergie. En biodynamie, cette phase correspond à une perte de forces de vie résiduelles, consommées par les vers de terre. 3 ) Utilisation du compost Le cycle de libération de l azote dans le sol doit être pris en compte dans la gestion de l apport en compost. Au printemps, les cultures sont victimes d une faim d azote. Il est important de leur fournir de l azote rapidement assimilable. 20 à 30 unités d azote donnent un effet starter au printemps. Un vieux compost est inadapté dans ce cas car l azote qu il contient ne va être libéré qu en automne. Il faut utiliser un compost jeune au printemps, à épandre au plus tard mi-mars. L élaboration du compost doit donc se faire fin janvier-début février. En automne, la quantité d azote libéré dans le sol est importante et il faut éviter les apports azotés car un excès d azote sensibilise les plantes aux maladies. D. La rotation des cultures D après Philippe VIAUX, l analyse de 30 années d expérimentation au sein d ARVALIS ont permis de mettre en évidence certains éléments orientant le choix des cultures à intégrer dans la rotation : - Cultures adaptées au milieu - Plus la rotation est longue, moins il y a de problèmes - Intégrer au moins une légumineuse par rotation - Intégrer au moins 1/3 de céréales à paille - Intégrer une interculture longue au moins tous les 3 ans - Intégrer les céréales d hiver exigeantes après les légumineuses

7 E. Les spécificités de l agriculture bio-dynamique Une étude menée depuis 30 ans au FIBL (Essai DOC, en Suisse permet de comparer les résultats obtenus en agriculture conventionnelle, biologique et bio-dynamique sur différents critères (rendements, biomasse microbienne, taux de matière organique, porosité, ). Cette étude montre qu avec 60% de l engrais utilisé en agriculture conventionnelle, l agriculture biologique et l agriculture bio-dynamique permettent d obtenir 70 à 85% des rendements de l agriculture conventionnelle. La biomasse microbienne, l agrégation des structures et la porosité sont supérieures en bio-dynamie. COMPTE-RENDU DE L ESSAI DOC Source :

8 Les préparations bio-dynamiques : En plus des 6 préparations bio-dynamiques (achillée millefeuille, camomille, ortie, écorce de chêne, pissenlit et valériane) à incorporer dans le compost, deux préparations doivent être pulvérisées au moins 1 fois /an sur les cultures : - Bouse de corne (500), à raison de 120g/ha. Action : stimulation de la vie du sol et amélioration de la structure du sol. Intervient dans le processus du calcaire A pulvériser le soir Apporte les forces de l hiver - Silice de corne (501), à raison de 3-4g/ha Action : structurer et organiser les plantes, améliorer la résistance aux maladies A pulvériser le matin Apporte les forces de l été Chacune de ses préparations doit être dynamisée à la main ou à l aide d un dynamiseur pendant une heure, et être pulvérisée le plus rapidement possible après la dynamisation. Pour les céréales d automne, la bouse de corne est à appliquer au moment du semis et si possible au printemps courant tallage. La silice de corne s applique principalement au printemps fin montaison - début épiaison. De haut en bas et de gauche à droite: Stockage des préparations dans la tourbe, dynamiseurs en bois, pulvérisateur à préparats (500 et 501) et pulvérisation dans les champs Compte-rendu : Aurélie Truffat, Demeter France Coop

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

TCS, strip-till et semis direct

TCS, strip-till et semis direct Témoignage dethierry Lesvigne Polyculture Elevage Bovin Lait La Bernaudie 24 480 ALLES- SUR-DORDOGNE Depuis 2008, Thierry Lesvigne a choisi repenser l ensemble de son système agronomique et a arrêté définitivement

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs La gestion du ph du sol Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval Le chapitre 3 Les rédacteurs Anne Vanasse (responsable) Marc Hébert Lotfi Khiari Sébastien Marchand Abdo Badra Hélène Moore 1 Introduction

Plus en détail

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Mise en contexte Résultats des essais du CETAB+ Méthodologie; Biomasse et facteurs de variation; Rendements en maïs et corrélations avec l azote apporté;

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

Le printemps et l été du compost

Le printemps et l été du compost Le printemps et l été du compost Le printemps du compost 1 A la sortie de l hiver, le compost est souvent trop tassé et/ou trop humide. Il faut, avant les nouveaux apports, penser à bien l aérer en faisant

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE. Vers de terre Architectes des sols fertiles. Présence et mode de vie. N de commande 1619, Édition Suisse, 2013.

FICHE TECHNIQUE. Vers de terre Architectes des sols fertiles. Présence et mode de vie. N de commande 1619, Édition Suisse, 2013. FICHE TECHNIQUE Vers de terre Architectes des sols fertiles Introduction Entre un et trois millions de vers de terre vivent dans la terre en bonne santé d un hectare de prairie. Plus il y en a plus le

Plus en détail

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

Informations techniques sur la culture de l ananas

Informations techniques sur la culture de l ananas Informations techniques sur la culture de l ananas Conditions de culture favorables (choix de la parcelle) : Sol drainant et plutôt acide. Terrain exposé au soleil. Accès à l eau pour l irrigation durant

Plus en détail

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 Relations alimentaires entre les êtres vivants 1 1 Les chaines alimentaires. Une chaine alimentaire est constituée par une succession d êtres vivants

Plus en détail

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS Stockage et Epandage Etude réalisée pour le compte de l ADEME par : SOLAGRO : M. Christian COUTURIER AQUASOL : M. Thierry BRASSET Coordination technique

Plus en détail

Quelques éléments de bibliographie :

Quelques éléments de bibliographie : Quelques éléments de bibliographie : La plupart des données et schémas sont issus des travaux de recherche du Laboratoire d Ecologie du Sol et de Biologie des Populations, Université de Rennes 1 (Cluzeau

Plus en détail

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées Le compost, c est quoi? Définition, composition, valorisation, qualité Dr. Jacques G. Fuchs, biophyt sa 1. Généralités

Plus en détail

Info.pl@ine STRATEGIE AGRONOMIQUE

Info.pl@ine STRATEGIE AGRONOMIQUE Info.pl@ine N 453 20 février 203 5 pages CEREALES BLE Priorité au désherbage STRATEGIE AGRONOMIQUE Les conditions météo idéales sont une forte hygrométrie, des températures dces et un sol suffisamment

Plus en détail

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Club CDA CONFÉRENCE Grande culture biologique et semis direct Les essais Rodale Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Projet 12-INNO2-04 Jeff Moyer1, Denis La France 2, Fin

Plus en détail

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin FICHE AGRI - MIEUX août 2011 Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin Pourquoi est-il important de connaître les sols? ARAA Objectifs de ce document Ce document présente une synthèse

Plus en détail

DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions

DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions Novembre 2010 CHAMBRE D AGRICULTURE 47 4ème Programme d Actions ZONE VULNERABLE Quelle zone? 93 communes 2466 exploitations 94425 ha 4ème Programme

Plus en détail

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Romain LEGERE- Arvalis(station de la Jaillière Collaboration Bruno Couilleau-CA44 (Ferme de Derval) Techniques agronomiques innovantes

Plus en détail

ne définition de l arbre.

ne définition de l arbre. LA PHYSIOLOGIE DES ARBRES. U ne définition de l arbre. L es arbres sont des êtres vivants qui occupent une place à part dans le monde végétal. Ils sont indispensables à la vie sur terre et ils ont largement

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail

LIVRET D AMENAGEMENT. VetAgro Sup, agro campus de Clermont Ferrand

LIVRET D AMENAGEMENT. VetAgro Sup, agro campus de Clermont Ferrand 22 09 2010 VetAgro Sup, agro campus de Clermont Ferrand Mathieu BOOGHS Guillaume COUEPEL Caroline COUFFIGNAL Aurore DESGROUX Morgane GRASSELLY Estelle PAULHIAC LIVRET D AMENAGEMENT Vulgarisation d une

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures»

La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures» Donner à la nature les moyens d exprimer son potentiel! La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures» BIO3G : 3 rue Basse Madeleine - BP 22-22230 MERDRIGNAC Tél : 02 96 67 41 41 - Fax :

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de :

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : GUIDE EXPLICATIF POUR LES CITOYENS RÈGLEMENT SUR L UTILISATION DES ENGRAIS ET DES PESTICIDES Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : Réduire l apport par ruissellement

Plus en détail

COMPTE RENDU. Journée semis direct dans le Béarn

COMPTE RENDU. Journée semis direct dans le Béarn COMPTE RENDU Journée semis direct dans le Béarn 26/07/12 1. L exploitation de Christophe Cassoulong Lieux: Lalonquette Elevage: 60 mères blondes d Aquitaine Cultures: 67ha : 2/3 Prairie 1/3 Cultures Maïs

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

La Vinification en Alsace

La Vinification en Alsace La Vinification en Alsace La grande caractéristique des Vins d Alsace est qu ils sont tous élaborés à partir de cépages très aromatiques. Le vinificateur n aura de cesse, tout au long des vendanges et

Plus en détail

> Quelle terre, quels outils et quel arrosage?

> Quelle terre, quels outils et quel arrosage? Chapitre 4 > Quelle terre, quels outils Une règle d or : soignez bien votre sol et il vous le rendra. Apportez-lui, en cas de besoin, sable, engrais et/ou compost pour l aérer ou l enrichir. Vous pouvez

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes.

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. Bâtiments d élevage : Pourquoi? Aspects climatiques : Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. - le porc est sensible aux brusques changements du climat, - surexposition au soleil : déshydratation

Plus en détail

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION Technologies émergeantes de biométhanisation de la biomasse végétale en Inde H.N. Chanakya, Centre for Sustainable Technologies (formerly ASTRA Centre), Indian Institute

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

Terre végétale. www.remu.fi. Remblaiement de tranchée. Enrobage de réseaux. Compostage. Applications industrielles. Recyclage et dépollution

Terre végétale. www.remu.fi. Remblaiement de tranchée. Enrobage de réseaux. Compostage. Applications industrielles. Recyclage et dépollution Screening Technology & Amphibious Excavators Terre végétale Remblaiement de tranchée Enrobage de réseaux Compostage Applications industrielles Recyclage et dépollution Criblage de tourbe et produits organiques

Plus en détail

Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille!

Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille! Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille! Modulis, pour une vision globale et une gestion simplifiée de vos assurances! L agriculture

Plus en détail

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE 2 I- JUSTIFICATION La consommation de la pastèque est en nette expansion en réponse à une forte demande nationale et régionale ; Cependant la production

Plus en détail

2. Gestion du sol, fertilisation, nutrition des cultures et cultures de couverture

2. Gestion du sol, fertilisation, nutrition des cultures et cultures de couverture 2. Gestion du sol, fertilisation, nutrition des cultures et cultures de couverture Pour un guide complet sur la fertilité du sol, consulter la publication 611F du MAAO, Manuel sur la fertilité du sol.

Plus en détail

Pour une meilleure santé

Pour une meilleure santé Pour une meilleure santé LA CONSOMMATION QUOTIDIENNE DE VIANDE APPORTE DES GRAISSES SATURÉES. => AUGMENTATION TAUX DE CHOLESTÉROL ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES. => RISQUE DE SURPOIDS ET D'OBÉSITÉ. LES

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives Juin 2012 Lionel FRANCOIS Sommaire La Bio, pourquoi? La Bio c est quoi? La situation de la Bio Les acteurs du Bio Le paysan

Plus en détail

LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Les pneus sont dangereux dans des piles, pas dans des Earthships.

LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Les pneus sont dangereux dans des piles, pas dans des Earthships. les pneus sont sécuritaires LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Réutiliser un vieux pneu dans un Earthship, où il devient une ressource utile et passe le reste de son temps dans

Plus en détail

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f)

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f) LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME Folle avoine La lutte chimique est la méthode qui donne le plus de résultat. Les faux semis ont peu d intérêt avant culture d automne. Le labour

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF Efficacité du semis direct à contrer l érosion hydrique en milieu agricole : mise en évidence à l'aide des techniques de radioéléments, de modélisation et de mesures aux champs (MAROC-CANADA) Présenté

Plus en détail

L enfouissement des déchets ultimes

L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E LE CENTRE D ENFOUISSEMENT TECHNIQUE (C.E.T.)

Plus en détail

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol?

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Introduction La vie végétale et animale, telle que nous la connaissons, n'existerait pas sans la terre fertile qui forme à la

Plus en détail

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE JM.DEUMIER, B.LACROIX, A.BOUTHIER, JL.VERDIER, M.MANGIN Les cultures irriguées bénéficient

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Avec quel bois. se chauffer?

Avec quel bois. se chauffer? Avec quel bois se chauffer??? Pourquoi choisir l énergie bois? Le bois énergie est bon marché Contrairement aux prix des énergies fossiles, celui du bois est stable. Le faible coût de ce combustible, associé

Plus en détail

Bibliothèque Royale Albert 1er

Bibliothèque Royale Albert 1er Bibliothèque Royale Albert 1er Description du projet Ce projet a pour but de valoriser des espaces plats et inutilisés (toit, terrasse ou autre) par la création de potagers écologique (sans pesticide,

Plus en détail

Carbone organique des sols

Carbone organique des sols Carbone organique des sols L énergie de l agro-écologie, une solution pour le climat Collectivités territoriales et monde agricole Connaître et agir Édito T.P. Carbone des sols : enjeu pour le climat et

Plus en détail

D après l enquête 2011 sur les pratiques culturales, environ 230 000 ha étaient semés en semis-direct, essentiellement dans des résidus de culture.

D après l enquête 2011 sur les pratiques culturales, environ 230 000 ha étaient semés en semis-direct, essentiellement dans des résidus de culture. Sommaire De quoi parle t-on? Intérêts et points de vigilance Du concept à la technique Regards croisés De quoi parle-t-on? Le Semis-Direct sous Couverture Végétale (SDCV) consiste à associer arrêt du travail

Plus en détail

Biogaz et méthanisation

Biogaz et méthanisation Note pour les comités opérationnels 10 (Energies renouvelables) et 15 (agriculture) COMITE DE LIAISON ENERGIES RENOUVELABLES (CLER) Contact: Christian Couturier, christian.couturier@solagro.asso.fr 05

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

DIRECTIVE NITRATES : LES CONTRAINTES SUR LA GESTION DE L INTERCULTURE

DIRECTIVE NITRATES : LES CONTRAINTES SUR LA GESTION DE L INTERCULTURE CHOISIR ET REUSSIR SON COUVERT VEGETAL PENDANT L INTERCULTURE EN AB Cameline (S.Minette, CRA PC) Moutarde, phacélie, avoine, trèfles mais aussi, sarrasin, navette, lentille, moha Tous ces couverts végétaux

Plus en détail

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire 1 2 3 4 Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire Partie 1 Chapitre 3: Locaux et matériel 5 6 7 8 9 10 11 12 13 PRINCIPE Les locaux et le matériel doivent être situés,

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

livrets les Lutter contre l érosion des terres Ministère de la Région wallonne Direction générale de l Agriculture

livrets les Lutter contre l érosion des terres Ministère de la Région wallonne Direction générale de l Agriculture Ministère de la Région wallonne Direction générale de l Agriculture livrets les D E L A G R I C U L T U R E N 12 Lutter contre l érosion des terres Présenté par : Pr Sylvia Dautrebande, Hélène Cordonnier,

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses) L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est

Plus en détail

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale,

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale, Objectifs Association des convivialité, réunir les habitants autour du jardinage action sociale, création de jardins familiaux action environnementale, promouvoir un jardinage respectueux de l environnement

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte»

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» «Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» Silva Cell Module d enracinement pour arbres Application : - Le module Silva Cell crée un espace souterrain permettant l enracinement des arbres en ville.

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

Reussir. le passage au non-labour. Qu'est-ce que le non-labour? Il y a plusieurs types de non-labour... Reussir

Reussir. le passage au non-labour. Qu'est-ce que le non-labour? Il y a plusieurs types de non-labour... Reussir le passage au Qu'est-ce que le? C'est travailler le sol sans retournement (sans labour) sur tout ou partie des parcelles de l'exploitation, avec pour objectif à priori l'abandon définitif de la charrue.

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

WWW.PROSENSOR.COM NOUVEAU SITE INTERNET S O N D E À C O M P O S T

WWW.PROSENSOR.COM NOUVEAU SITE INTERNET S O N D E À C O M P O S T Le ministère de l écologie a par arrêté du 22 avril 2008, fixé les règles techniques auxquelles doivent satisfaire les installations de compostage ( NOR : DEVP0810090A). Cet arrêté stipule que la température

Plus en détail

SÉRIES SM Cribles CRIBLES À TROMMELS SM 414 SM 414 K SM 518 SM 620 SM 620 K SM 720 CRIBLE À ÉTOILES SM 1200 WE CARE

SÉRIES SM Cribles CRIBLES À TROMMELS SM 414 SM 414 K SM 518 SM 620 SM 620 K SM 720 CRIBLE À ÉTOILES SM 1200 WE CARE SÉRIES SM Cribles CRIBLES À TROMMELS SM 414 SM 414 K SM 518 SM 620 SM 620 K SM 720 CRIBLE À ÉTOILES SM 1200 WE CARE CRIBLES SÉRIE SM CRIBLES À TROMMELS POUR UN CRIBLAGE OPTIMAL CRIBLES À TROMMELS Le trommel

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

VII Escaliers et rampes

VII Escaliers et rampes VII Escaliers et rampes 1. Généralité et terminologie des escaliers Les escaliers permettent de franchir une dénivellation et de relier les différences de niveaux d une construction ou d un jardin. A son

Plus en détail

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments)

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments) 15, rue Gustave Eiffel, ZI Jarny-Giraumont 54800 JARNY Votre référence / Intervenant: N : Diagnostic MENAO N : Notre référence / Intervenant: M. / Mme : M. / Mme : Téléphone : Téléphone : 03 82 20 39 70

Plus en détail

BACTÉRIE PARTICULE D ARGENT

BACTÉRIE PARTICULE D ARGENT Tissu High-tech BACTÉRIE FIBRE MEDICAL STYLE FIBRE NORMALE PARTICULE D ARGENT FIBRE MEDICAL STYLE FIBRE NORMALE La partie interne des tissus Medical Style contient des particules d argent à l action biocide

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

Fiche technique. Comment lutter contre les nématodes parasites des cultures maraichères par la solarisation?

Fiche technique. Comment lutter contre les nématodes parasites des cultures maraichères par la solarisation? Institut National de la Recherche Agronomique du Niger Réseau National des Chambres d'agriculture du Niger Fiche technique RECA Réseau National des Chambres N d Agriculture du Niger iger Comment lutter

Plus en détail

Le contrôle et la certification en agriculture biologique

Le contrôle et la certification en agriculture biologique Version Tunisie 1 ère édition 2006 AGRICULTURE BIOLOGIQUE REPUBLIQUE TUNISIENNE Ministère de l agriculture et des ressources hydrauliques Direction Générale de la Production Agricole TCP/TUN/2903 Le contrôle

Plus en détail

Essais sur l apport de différents types de matières organiques appliquées en bande à l implantation d un verger de cassis.

Essais sur l apport de différents types de matières organiques appliquées en bande à l implantation d un verger de cassis. Programme d appui pour un secteur agroalimentaire innovateur Essais sur l apport de différents types de matières organiques appliquées en bande à l implantation d un verger de cassis. Rapport final n 11-321

Plus en détail

Les ouvriers du sol et les pratiques agricoles de conservation

Les ouvriers du sol et les pratiques agricoles de conservation COLLOQUE EN AGROENVIRONNEMENT «Des outils d intervention à notre échelle» Le 23 février 2005, Drummondville Les ouvriers du sol et les pratiques agricoles de conservation Odette MÉNARD, M.Sc. Génie, ing.,

Plus en détail

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l

Plus en détail

PETIT RECUEIL DES QUESTIONS LES PLUS FREQUEMMENT POSEES a

PETIT RECUEIL DES QUESTIONS LES PLUS FREQUEMMENT POSEES a PETIT RECUEIL DES QUESTIONS LES PLUS FREQUEMMENT POSEES a QUESTIONS COMPOSTAGE / GESTION DES DECHETS VERTS 1. Quelle quantité de déchets compostables une personne jette t-elle par an? 2. Peut-on composter

Plus en détail

Semis direct: de l essai à la pratique

Semis direct: de l essai à la pratique Travail du sol - Semis direct 2.4.3 Semis direct: de l essai à la pratique Expériences acquises dans un système de semis direct en continu A. Chervet 1, L. Gubler 1, P. Hofer 1, C. Maurer-Troxler 1, M.

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective Catalogue de formations 2012 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or 1 2 3 4 5 6 7 8 Sommaire Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale

Plus en détail

Besoins de recherche et de transfert en agriculture biologique Horizon 2016

Besoins de recherche et de transfert en agriculture biologique Horizon 2016 Besoins de recherche et de transfert en agriculture biologique Horizon 2016 Comité agriculture biologique du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CAAQ) Octobre 2012 mise à jour

Plus en détail

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole Désherbage maïs Synthèse 2014 Cette synthèse regroupe les résultats de 9 essais du réseau de désherbage maïs Poitou-Charentes Vendée. L animation du réseau et la synthèse des données brutes sont assurés

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

NIMEGUE V3. Fiche technique 3.07 : Sauvegarde / Restauration manuelle

NIMEGUE V3. Fiche technique 3.07 : Sauvegarde / Restauration manuelle NIMEGUE V3 Fiche technique 3.07 : Sauvegarde / Restauration manuelle Version au 2 mai 2011 Toute donnée mémorisée sur un ordinateur, quelque soit le support, peut-être supprimée/effacée suite à un dysfonctionnement

Plus en détail