Le charity business investit l enseignement supérieur Les nouvelles méthodes de la HEC

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le charity business investit l enseignement supérieur Les nouvelles méthodes de la HEC"

Transcription

1 «Attirer les talents du monde entier» Interview de Daniel Bernard, président de la Fondation. Le charity business investit l enseignement supérieur Les nouvelles méthodes de la La création de chaire : un bénéfice partagé Quand l entreprise participe au développement du savoir. PAGE II collecte de fonds. PAGE III PAGE VIII Spécial Enseignement supérieur et mécénat Recevoir... La collecte de dons n est plus réservée aux seules universités américaines. Pour devenir des acteurs mondiaux de la formation des futurs managers, les grandes écoles françaises peuvent elles aussi être soutenues par des fonds privés, à l image d Paris, première business school européenne. donner Compter sur des fonds privés pour financer l enseignement supérieur? L idée semblait encore saugrenue en France, il y a moins de dix ans. Aujourd hui pourtant, dans les grandes écoles et certaines universités, la pratique du «fundraising» n est plus anecdotique. Elle s est même largement structurée, amplifiée et professionnalisée une véritable révolution culturelle, en somme. Si son nom se prononce encore à l anglaise, de préférence à «collecte de fonds», c est que le concept nous vient des Etats-Unis. Là bas, les puis universités reçoivent certes de l argent public, mais cette source de financement demeure largement minoritaire. Leur budget repose essentiellement sur les frais d inscription et de scolarité mais surtout sur les dons privés, issus d entreprises et de fondations d entreprises, des anciens étudiants, professeurs, et même des «amis de l université», sensibles à ses valeurs. Résultat, certaines universités peuvent tabler sur des fonds de dotation (on parle aussi d endowment) phénoménaux, placés en bourse sous forme d actions et d obligations et dont seuls les intérêts sont dépensés chaque année. A Harvard, la mieux dotée, «l endowment» atteint un montant de près de 30 milliards de dollars, ayant produit plus de 550 millions de dollars d intérêts l an passé! Des sommes qui permettent de faire face sereinement aux coûts de plus en plus élevés de la recherche, du recrutement de professeurs de haut niveau ou des infrastructures du campus. Car l argent est bien le nerf de la guerre que se mènent les grandes universités, si l on en juge par le classement de Shanghai 2008, qui place huit universités américaines parmi les dix meilleures du monde : Harvard, Stanford, Berkeley, le MIT, le California Institute of Technology, Columbia, Princeton et l Université de Chicago. Un contexte législatif et fiscal favorable De fait, aujourd hui, la compétition est bien mondiale entre ces universités prestigieuses et les grandes écoles françaises, Or la capacité à attirer les professeurs les plus renommés et les étudiants les plus brillants du monde est étroitement liée aux ressources financières disponibles pour de tels projets. La France, avec 1,1% de son PIB consacré à l enseignement supérieur (contre 1,4% en moyenne dans les pays de l OCDE) et 8837 dépensés par étudiant contre plus de $ aux Etats-Unis, ne peut plus se contenter des subsides publics si elle veut figurer parmi les nations qui comptent. Logique, alors, que les présidents d université et de grandes écoles s intéressent au potentiel de développement des ressources privées. D autant que le contexte législatif, fiscal et politique n a jamais été aussi favorable. Loi du 1 er août 2003 relative au mécénat et aux fondations, loi du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités, loi dite du «Paquet fiscal» du 21 août 2007 accordant des réductions significatives aux contribuables redevables de l ISF sur leurs dons aux établissements d enseignement supérieur : toutes s accordent pour favoriser un financement privé dans les meilleures conditions, pour les donateurs comme pour les donataires. «La loi sur l autonomie des universités permet d instaurer un mécanisme de fiscalité incitative pour que des organismes publics ou privés, mais aussi des particuliers, anciens élèves ou mécènes, puissent investir massivement dans le développement de notre intelligence collective», assure Valérie Pécresse, ministre de l Enseignement supérieur et de la Recherche. comme chef de file Pour l instant cependant, les universités ont encore du mal à structurer leur réseau d anciens, ce que les grandes écoles savent faire depuis longtemps. Ces dernières ont donc quelques longueurs d avance dans la mobilisation des donateurs. A cet égard, fait figure de leader. Première à avoir créé une fondation, en 1972, la business school a obtenu le soutien d une cinquantaine d entreprises désireuses de la soutenir dans son développement, à travers des partenariats ou le financement de chaires. LIRE LA SUITE PAGE II Editorial Donner pour recevoir La crise financière que nous vivons a du bon puisqu aux dires de nos gouvernants elle ramène aux fondamentaux. N est-il pas malheureux d en arriver à de telles situations pour en prendre conscience? Toutes les mesures exceptionnelles mises en place font office de sérum pour calmer une pathologie mondiale dont nous souffrons tous individuellement. Mais si le sérum se montre efficace, son action reste ponctuelle. A quand le vaccin? Nous savons tous qu un vaccin nécessite du temps, de l argent et un véritable engagement. La philanthropie au bénéfice de la recherche fondamentale et de l enseignement a sa place dans le concert de remèdes possibles. Son action a déjà prouvé son bénéfice exemplaire au profit de tous. Devant les difficultés croissantes des Etats pour financer ce pan capital qu est l intérêt général, elle devient un moteur économique indispensable. Cependant, elle ne peut exister que si l argent dont elle bénéficie continue d affluer grâce aux dons des personnes physiques comme des personnes morales. Et c est ainsi qu elle contribuera à l amélioration des connaissances nécessaires à l homme pour continuer de vivre dans un monde viable, équitable et en paix. C est pourquoi il reste aussi essentiel, de donner pour recevoir. Franck Haufrecht «Pouvoir recruter les meilleurs élèves et enseignants» STRATÉGIE Offrir à ses enseignants comme à ses étudiants des conditions de travail attractives, pour pouvoir recruter les meilleurs : tel est, selon Bernard Ramanantsoa, directeur général d, la meilleure stratégie pour relever le défi d un enseignement supérieur compétitif sur la scène mondiale. Au-delà de l image de la prestigieuse école française, reconnue aujourd hui comme un leader européen, quelles sont les spécificités d? rassemble sur son campus parisien près de 1500 étudiants dont 30% d étrangers. Mais c est aussi 113 accords de coopérations académiques signés dans plus de 39 pays, des entreprises du monde entier partenaires au travers de la Fondation, MBA, 12 Mastères spécialisés, un Doctorat et des programmes pour cadres et dirigeants, dont deux executive MBA présents dans le top 20 mondial. En 2007, a été classée première business school en Europe pour la deuxième année consécutive par le Financial Times. Je pense que ce qui fait d abord notre force est notre très grande sélectivité au niveau des élèves comme dans le recrutement des enseignants-chercheurs. C est aussi notre ouverture sur l international, tant à travers nos programmes d échanges que par la proportion d enseignants (43%) et d étudiants étrangers (30%), de même que notre grande proximité avec le monde de l entreprise. Associer enseignement supérieur et mécénat reste un phénomène encore rare en France. En se dotant d une fondation, fait office de précurseur Les prémisses de cette idée datent d une douzaine d années, quand nous avons pris conscience que l enseignement supérieur était un secteur en voie de mondialisation et, de fait, très concurrentiel. Pour qu un établissement d enseignement supérieur demeure attractif à l échelle mondiale, il doit pouvoir rassembler les meilleurs élèves et enseignants. L idée peut paraître assez nouvelle en France, mais dans les pays anglosaxons, et tout particulièrement aux Etats-Unis, c est courant. Aujourd hui, dans la concurrence mondiale, les revenus d sont insuffisants. C est pourquoi, l école a choisi de se tourner vers le monde économique, à savoir le fundraising auprès des entreprises et des diplômés. doit pouvoir offrir à ses enseignants un niveau de rémunération attractif et un environnement de recherche captivant. Par voie de conséquence, la notoriété de l équipe pédagogique tire vers le haut l image de l établissement et permet de le promouvoir vis-à-vis des étudiants. doit également pouvoir proposer des bourses attractives aux bons élèves français et étrangers qui n ont pas la possibilité d assurer leurs frais de scolarité. Recevoir puis donner, n estce pas là l une des valeurs traditionnelles de l école? Il existe sans aucun doute une force du réseau, lié à un attachement très fort aux «années d école». Je pense que cela tient beaucoup à «l effet campus», du fait que les étudiants soient rassemblés durant plusieurs années dans un même lieu d étude et de vie, mais aussi à l implication d une association des anciens élèves très efficace pour entretenir le réseau en France et l étendre à l étranger. Pendant très longtemps les membres de l association se sont intéressé à l école, mais de façon non financière, parce que ce n était pas dans l air du temps. Les temps ont changé. Ils ont compris qu était entré dans la compétition mondiale et que l Etat ne pouvait pas tout financer. Nous collectons aujourd hui des fonds de plus en plus importants émanant d anciens élèves de l école. Tout récemment plusieurs se sont engagés à donner plus d un million d euros et l un d eux jusqu à 5 millions. Bernard Ramanantsoa (MBA 76), directeur général d. Comment favorisez-vous l implication de vos étudiants? Nous faisons un véritable travail de pédagogie dans ce sens. Outre la finance, le marketing ou la stratégie, nous enseignons aussi à nos étudiants ce qu on appelle le «social business» et nous avons créé en mars dernier une chaire «Entreprise et pauvreté». Et cette éducation au mécénat porte ses fruits. Depuis trois ans, les élèves sortants offrent à l école un «class gift» ( cette année), destiné à un fonds de bourses. C est encore quelque chose d exceptionnel aujourd hui dans les grandes écoles françaises! BETTY MAMANE (PUBLICITE LES CAHIERS DE LA COMPÉTITIVITÉ, datés du 18 octobre 2008, sont édités par l Agence Média Thème en partenariat avec la Fondation. Directeur de la rédaction : Franck Haufrecht Rédactrice en chef : Betty Mamane Rédacteur en chef adjoint : Christophe Castro Chef de rubrique : Elodie Toustou-Chelidze Conseiller spécial : François d Ormesson Coordination : Barbara de Colombe et Richard Perrin. Ont participé à la rédaction de ce numéro : Carole Aïach-Soussan, Laurence Beauvais, Sophie Broyet, Bethsabée Langlois, Anne-Charlotte Marie, Marina Stein Secrétaire de rédaction : Elisabeth Marchand Création : Ingrid Lhande. Maquettistes : David Garino, Hélène Renard Directeur de la stratégie : Deror Sultan Service administratif : Anne-Marie Duron Responsable d édition : Marie de Bayser Média Thème : 17, rue de Lancry PARIS - Tél. : Contact : info@mediatheme.fr EN SUPPLÉMENT DU «MONDE» DATÉ DU 18 OCTOBRE 2008, N NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT

2 Le monde de la compétitivité - ENJEUX «Attirer les talents du monde entier» AMBITION La Fondation, créée en 1972, s est positionnée ces dernières années comme chef de file du «fundraising» dans l enseignement supérieur en France. Le témoignage de son président, Daniel Bernard (H69). Bertrand Léonard (H 85), président du comité de campagne d Quelles sont les spécificités de la Fondation? Depuis sa création en 1972, la Fondation soutient la stratégie de développement d par la mobilisation de tous les anciens. C est non seulement la première mais aussi l une des fondations les plus actives dans l enseignement supérieur. Si elle a toujours été très bien dirigée depuis l origine, elle s oriente ces dernières années vers une professionnalisation croissante. Il faut aussi souligner qu elle a été aidée à partir de 2003 par les nouvelles dispositions fiscales découlant des lois Aillagon et Tepa. Pour 2008, nous aurons levé un budget de 8 millions d euros, Daniel Bernard, président de la Fondation. dont 3 millions seront capitalisés, c est-à-dire placés à long terme. Cela va nous permettre d assurer une certaine pérennité des revenus, à l instar de Harvard par exemple. C est un moyen de faire face aux besoins croissants d par la génération de ressources supplémentaires sous forme de revenus financiers et de réserve de plus-value. Quel intérêt une entreprise trouve-t-elle à devenir membre de la Fondation? En étant membres de la Fondation, les entreprises profitent d un certain nombre d avantages. Elles prennent part aux choix stratégiques effectués par en matière d enseignement, de recherche et de communication internationale. Elles bénéficient d un accès personnalisé aux ressources du campus (recrutement, stages, détection de profil et de compétences, recherches...). Enfin, elles reçoivent une information stratégique sur les développements nouveaux en matière de management au travers de publications et manifestations diffusées ou organisées par. Financer des bourses en prépa pour enrichir la diversité des étudiants. Aux côtés de ces entreprises figurent des donateurs privés. Qui sont-ils? Plus de 50% des donateurs, en effet, sont des personnes privées, principalement d anciens élèves désireux d aider l école, mais également des étudiants en fin d études, via les «Class Gifts». Les occasions de donner sont variées : anniversaires de promos, classes de donateurs Chaque don à la Fondation est précieux, quel que soit son montant. A partir de 5000 de dons (payables en une fois ou échelonnés sur un maximum de 5 ans), la générosité de donateurs est reconnue au sein du Cercle des donateurs. Au-delà de euros, on parle de Grands Donateurs. Ils sont 40 cette année. Quelles sont vos priorités de financement? Elles sont de trois ordres. Il s agit d abord d attirer les meilleurs étudiants grâce à des bourses compétitives. La Fondation veut en effet permettre aux meilleurs étudiants français et étrangers d accéder à quelles que soient leurs ressources, afin d attirer les talents du monde entier, et d enrichir la diversité sociale, culturelle et intellectuelle du corps étudiant. Cela passe, entre autre, par le financement de bourses destinées aux classes préparatoires (Lycée Henri IV à Paris, Lycée Sainte-Geneviève à Versailles, Lycée Michelet à Vanves). En deuxième lieu, la Fondation contribue à faire progresser la recherche et à transmettre la connaissance dans le but de renforcer la compétitivité des entreprises. Son soutien permet ainsi à l école de recruter les meilleurs professeurs/chercheurs français et étrangers, aux étudiants de bénéficier d un savoir de pointe et d outils de management performants et pertinents tout au long de leur carrière, et aux professeurs de disposer des moyens pour mener leurs travaux de recherche dans les meilleures conditions. Troisième axe prioritaire, la pédagogie. Pour répondre aux exigences des étudiants comme des entreprises partenaires, se doit d offrir un campus moderne et des technologies à la hauteur des standards internationaux. Lorsque vous resituez dans son environnement compétitif, est-ce toujours sur le plan international? Oui, car notre rôle est de former des dirigeants mondiaux, à l instar des grandes universités européennes et surtout américaines. Sur les 500 dirigeants des plus grosses entreprises mondiales, les anciens d arrivent au 7 e rang. C est d ailleurs dans cet esprit que s est associé à ParisTech auprès de 10 autres prestigieuses grandes écoles d ingénieurs, chacune reconnue comme la meilleure en France dans son domaine. La mise sur pied de projets internationaux est le domaine par excellence où l action des écoles membres de Paris- Tech s exerce de manière collective. Notre volonté d ouverture se traduit aussi par l accueil d un nombre croissant d étudiants et d enseignants étrangers. D ores et déjà, 80% de nos élèves de MBA sont étrangers. L objectif de nos bourses d excellence est d attirer les meilleurs élèves, ceux qui par exemple hésitent entre Harvard et. Une grande campagne avec l objectif de lever 100 millions d euros. Ces efforts ont été récompensés par le dernier classement du Financial Times En effet, dans le dernier classement des masters en management du Financial Times, arrive en première position parmi 60 établissements européens, pour la 4 e année consécutive. Le classement général, qui est une synthèse de 5 «rankings» : le MSc/programme Grande Ecole (1 er en Europe), le MBA full time (18 e mondial), l Executive MBA (2 e mondial avec TRIUM) «s est métamorphosé en quelques années. Bernard Ramanantsoa a su créer l image d un groupe puissant, incluant une Grande Ecole de haut niveau, un MBA et un Executive Education en pleine progression, des mastères réputés. Dans l univers très concurrentiel des business schools mondiales, doit continuer à se battre pour attirer les meilleurs professeurs et étudiants. Nous avons réuni une vingtaine d ambassadeurs représentant tous les profils de donateurs pour nous aider à mener cette campagne. La très forte mobilisation du réseau des diplômés et l enthousiasme du comité de campagne constituent de vrais atouts pour relever ces défis.» et les programmes de formation continue interentreprises (9 e en Europe) et sur-mesure (4 e en Europe), place en 1 re position en Europe pour la 2 e année consécutive. Quels sont vos objectifs de progression? L objectif est de se placer dans les 10 premiers mondiaux à horizon 5 ans. C est une bataille de moyens. C est pourquoi nous démarrons une grande campagne de fundraising à compter du 17 octobre, avec pour objectif de lever 100 millions d euros d ici à Il faut bien comprendre que si la Fondation est une «géante» en France, nous restons des «nains» par rapport aux universités américaines. Les Français pensent encore trop souvent que l enseignement supérieur, c est l affaire de l Etat. Nous devons faire comprendre aux donateurs potentiels que notre action n a de sens que parce que les fonds servent in fine les entreprises dans leur conquête mondiale. LAURENCE BEAUVAIS Henri Proglio (H 71), PDG de Véolia et président du Conseil d Etablissement d «Le rayonnement mondial d passe par un accroissement sensible des effectifs du corps professoral, le renforcement de l effort de recherche et la mise en œuvre d alliances avec les meilleures institutions étrangères. L ambition d, clairement affichée dans cette campagne, doit permettre à l école de tenir pleinement son rôle au service des entreprises. En même temps, elle devrait inciter celles-ci à lui apporter davantage de moyens sur le plan financier.» SUITE DE LA PAGE I Elle s est également attachée à mettre en place une stratégie pointue de collecte de dons auprès des particuliers, suscitant de nombreuses initiatives individuelles et collectives depuis 2005 : «class gift» des étudiants le jour de la remise de leur diplôme, anniversaires de promotion, dons d anciens travaillant dans la même entreprise, ou dans le même pays, etc. Au total, l an passé, la Fondation a ainsi collecté quelque 6,1 millions d euros, un chiffre multiplié par cinq en 5 ans. Elle en a alloué 4 millions au budget d (pour soutenir la recherche, la pédagogie et l allocation de bourses) et capitalisé 2,1 millions, portant son fonds propre à 5 millions d euros. au premier rang des écoles européennes Par leur générosité, les donateurs expriment autant leur attachement à et leur envie de transmettre ses valeurs à la future génération d étudiants, que leur souhait d investir dans la réputation de leur diplôme et de renforcer le positionnement d parmi les meilleures II business schools internationales. Cette ambition, portée par Bernard Ramanantsoa, directeur général d, et Daniel Bernard, président de la Fondation, est déjà une réalité. Le classement annuel des «Masters in management», publié fin 2007 par le Financial Times, place en effet au 1 er rang en Europe pour la 4 e année consécutive, sur 50 écoles listées. «Ce classement confirme que les efforts d, engagés depuis plusieurs années dans une dynamique d innovation pédagogique et d internationalisation de son corps professoral, portent leurs fruits dans la visibilité et la compétitivité de notre programme Grande Ecole», souligne Bernard Ramanantsoa. Des efforts qu entend bien poursuivre grâce à la campagne de collecte lancée par sa fondation ce 17 octobre. Son objectif est de lever quelque 100 millions d euros sur 5 ans. Déjà l équipe dédiée au fundraising table sur 38% de promesses de dons. La générosité des anciens n est pas un vain mot. MARINA STEIN L initiative privée au service des citoyens TRIBUNE Considérer la philanthropie comme un acteur économique est loin d être une évidence tant le tabou de l argent est encore fort en France. Cependant, une profonde évolution est aujourd hui en marche, qui voit des initiatives privées agir dans des secteurs jusqu ici réservés à l Etat. Quand l initiative privée bénéficie à la collectivité, selon les vœux de Tocqueville. La Révolution française a défini l intérêt général comme étant celui de la volonté générale, de la collectivité, donc celui du peuple. L article 6 de la Déclaration des droits de l homme et du citoyen précise d ailleurs que «la - 17 octobre loi est l expression de la volonté générale». C est la raison pour laquelle la fiducie (dont le pilier central est la confiance et l outil principal le trust) est interdite en France au bénéfice des fondations d utilité publique. Dans l Hexagone, c est la collectivité qui prend en charge les problèmes individuels, autrement dit, on se méfie de l initiative privée Alors que dans les pays anglosaxons, l intérêt général se définit plus simplement comme étant la somme des intérêts des particuliers. Dans ces pays, l individu doit se débrouiller seul, et par conséquent, il prend l initiative de réaliser aussi des opérations d intérêt général, qui plus est quand elles sont destinées à améliorer la condition des individus. La philosophie anglo-saxonne est basée sur la confiance (en anglais trust!), à savoir que l on incite l initiative privée au bénéfice de la collectivité A l image de ce «libéralisme» si bien décrit et salué par Alexis de Tocqueville. Endiguer la fuite des cerveaux Et pourtant, c est bien en France que s opère depuis peu un véritable changement d attitude, tant psychologique, structurel que sociétal. On assiste à l amorce d une véritable évolution quant à notre conception de l intérêt général. Serions-nous enfin sevrés de la mère nourricière étatique? Pour preuve, les trois dernières lois votées dans notre pays : la loi Aillagon (août 2003), la loi TEPA (août 2007) et LME (août 2008). Chacune vient souligner de façon exemplaire l importance qu accorde désormais notre exécutif à l initiative privée, c est-à-dire à l initiative citoyenne, au bénéfice de l intérêt général. L un des domaines d application majeurs de la philanthropie avec un réel impact quantifiable est celui de l enseignement et de la recherche. Si bien des Etats anglosaxons l ont compris depuis des décennies, notre pays semble le découvrir depuis peu. Aujourd hui, e n France, seules quelques grandes écoles et quelques rares universités éclairées très peu encore d établissements universitaires ou secondaires ont recours à la philanthropie pour les aider dans leur développement. Or, ce domaine essentiel pour notre pays représente une part importante de la valeur ajoutée nationale française. Au lieu de cette fuite des cerveaux français vers les universités et les centres de recherche étrangers à laquelle nous assistons tristement, verrons-nous grâce à l action philanthropique française le maintien, voire le retour, de nos cerveaux en France? Osons le croire. FRANÇOIS D ORMESSON

3 Le monde de la compétitivité - ENJEUX Le «charity business» investit l enseignement supérieur ÉTAT DE L ART Si la «culture du don» a émergé dans toutes les sphères de la société française, l enseignement supérieur français en est encore aux prémices de la collecte de fonds privés. L analyse de Yaële Aferiat, directrice de l Association française des fundraisers. «Collecter des fonds privés dans l enseignement supérieur? L idée fait son chemin en France depuis quelques années, sur les pas des universités américaines. Mais il existe encore une distinction importante entre les grandes écoles et les universités», précise Yaële Aferiat, directrice de l Association française des fundraisers (AFF). De fait, ce qui fait la réelle spécificité du système français, c est le système des grandes écoles qui se différencie de celui des universités où la sélection des candidats est interdite. Si ces établissements ne représentent que 5,4% des effectifs de l enseignement supérieur, ils forment près de 40% des diplômés Bac+5. Or, engagés pour certains dans une compétition au niveau mondial, ils ont besoin d argent pour financer des programmes de recherche, attirer des étudiants étrangers, acquérir de nouveaux équipements technologiques. Jusqu à présent, les entreprises occupaient une place centrale dans les cibles du fundraising de ce secteur, l origine de ce phénomène étant à trouver dans la tradition de collecte de la taxe d apprentissage mais aussi de l importante présence «d anciens» à des postes décisionnaires au sein de grosses entreprises. Désormais, les grands donateurs privés sont une cible privilégiée. «Dans les grandes écoles de commerce ou d ingénieurs, les réseaux d anciens mènent bien souvent dans les hautes sphères économiques», explique Yaële Aferiat. «Mais la recherche de prospects à haut potentiel ne s arrête pas à ça. Elle se base sur l exploration de toutes les sources d informations et bases de données existantes capables d identifier des personnes susceptibles d avoir une affinité, un intérêt à faire un don à l institution.» Des freins culturels Comme dans le secteur caritatif, ces collectes de fonds ne s improvisent pas. L existence d un projet bien défini est un préalable incontournable, tout comme la définition d un mode de gouvernance. «La dynamique doit toujours être insufflée par le haut, mais aussi être mobilisatrice, savoir motiver le plus grand nombre», souligne Yaële Aferiat. Un message clair est indispensable : quel intérêt le donateur a- t-il à choisir son ancienne école plutôt qu une autre «cause»? Comment son argent sera-t-il utilisé? Le projet doit aussi permettre de lever les résistances. Objectif : 100 millions d euros en 5 ans COLLECTE DE FONDS La Fondation a mis en place une structure dédiée à la collecte de fonds auprès de donateurs privés. Son objectif? Toucher le cœur des anciens élèves! Des outils et techniques de marketing direct sont employés pour obtenir des dons. Sandra Morand, directrice de développement Fonds Annuel, et Barbara de Colombe, directrice de développement Grands Donateurs. Ce 17 octobre, lance la plus grande collecte de fonds de son histoire. Objectif avoué : lever 100 millions d euros sur 5 ans, et en capitaliser la moitié. Derrière cette campagne ambitieuse, il y a évidemment un projet, celui de relever les défis de la compétition mondiale. Il y a aussi une équipe, menée par Barbara de Colombe, directrice de développement Grands Donateurs, et Sandra Morand, directrice de développement Fonds Annuel. Les deux jeunes femmes font partie du cercle encore restreint en France des spécialistes du fundraising dans l enseignement supérieur. Leur objectif? Développer les dons des personnes privées «des dons beaucoup moins volatiles que le mécénat d entreprise». Débauchées de l Insead il y a un an, elles appliquent à des méthodes acquises également aux Etats-Unis, la première à Harvard, la seconde à Dartmouth College. Et travaillent en parfaite complémentarité car, à l image des établissements américains, a créé deux portefeuilles distincts : celui du fonds annuel accueille des promesses de dons de euros au maximum et celui des grands donateurs est dédié aux dons d un montant supérieur. Les deux démarches leur semblent aussi importantes l une que l autre : «L engagement des grands donateurs est emblématique, mais la mobilisation de tous les diplômés est vitale pour développer une philanthropie pérenne.» Le message avant tout Pour toucher le cœur des anciens, les deux fundraisers ont élaboré une stratégie qui repose sur sept étapes : l identification des prospects, l approche, l engagement, la sollicitation, la finalisation du don, les remerciements et la fidélisation. Pour le fonds annuel, deux ou trois actions de marketing direct sont mises en place chaque année. «On insiste sur les dons collectifs, les anniversaires de promotion (10 ans, 20 ans ), les groupements d entreprises ou encore les groupements régionaux, en Angleterre et aux USA essentiellement», développe Sandra Morand. A titre individuel, certains événements incitent également à donner, par exemple quand ses propres enfants intègrent l école. «Les anciens susceptibles de devenir Grands donateurs, eux, sont identifiés et seront approchés individuellement», renchérit Barbara de Colombe. Si les outils marketing sont sensiblement les mêmes que dans les autres grandes écoles, ce qui fait la force d, c est son message : «la stratégie est claire, les défis incontestés». Résultat, la majorité des personnes sollicitées accepte de contribuer et souhaite rendre à l école un peu de ce qu elle leur a donné. «Nos arguments lèvent les blocages et le cadre fiscal encourage la philanthropie en France», résume Barbara de Colombe. Y compris auprès des plus jeunes, auxquels Sandra Morand a su adapter ses messages et outils, en travaillant sur des techniques de marketing viral, notamment sur le web. La Fondation peut, en tout cas, se réjouir déjà des premiers résultats de l équipe «Relations individus», puisque les dons privés ont aujourd hui pris le pas sur les partenariats d entreprises. L objectif américain où les personnes physiques représentent 80% des donateurs des grandes universités se rapproche. Et à la veille du lancement de la campagne de don, la fondation peut déjà compter sur 40 millions d euros de promesses engagées A.-C. M. Ainsi, le fundraising est bien souvent envisagé comme une «privatisation» de l enseignement. La crainte sous-jacente est celle de voir l Etat se désengager financièrement d établissements ayant recours aux fonds privés. «Avant de se lancer, l université Si le fundraising présente un caractère très récent en France, ce n est pas le cas aux Etats-Unis, où cette tradition est fortement ancrée. Les universités privées ont bien souvent pu voir le jour, à la fin du siècle dernier, grâce à la générosité de quelques grands philanthropes. Les réseaux d anciens, très structurés (les alumni), sont partie intégrante de la culture américaine. Et désormais, les fundraisers y forment une profession reconnue et Le fundraising est une pratique courante aux Etats- Unis. Quels en sont les principaux usages? Etre donateur, c est adhérer à des valeurs communes, exprimer sa reconnaissance, sa fidélité et son lien envers une communauté éducative et participer à un grand projet d avenir. L école s appuie sur un solide réseau d anciens diplômés qui contribuent au succès de notre institution. La transparence financière est l une des composantes essentielles d Oxford s était d ailleurs assurée d une déclaration politique selon laquelle la participation étatique à son financement ne changerait en aucun cas du fait du recours à la levée de fonds privés», rappelle Yaële Aferiat. Des freins culturels peuvent également apparaître. Bien que certaines écoles aient une culture très forte qui marque les élèves, l adhésion à l association des anciens est souvent la seule démonstration de leur attachement. Les objections les plus communes sont du type : «j ai déjà payé pour mes études», ou encore : «je paye ma cotisation à l association des anciens, c est suffisant». Investir pour recevoir Mais la volonté politique et le projet ne suffisent pas. Les écoles doivent aussi Et ailleurs dans le monde? de la collecte de fonds. Il importe d informer les donateurs de l utilité de leurs dons (recrutement, octroi de bourses, innovations pédagogiques, travaux de rénovation, etc). D où proviennent vos dons? A qui en appelezvous? Nous en appelons prioritairement à la mobilisation des diplômés. Une manière, pour eux, d exprimer leur reconnaissance à l institution qui les a formés et de participer à un grand projet structurée, à laquelle les universités font appel au même titre que les ONG. Le résultat de décennies de dons et legs de la part des anciens élèves, de leurs familles et de leurs entreprises, se trouve aujourd hui capitalisé dans des «endowments» gigantesques qui sont placés et produisent des intérêts. Pour certaines universités, ce capital atteint un montant considérable (plus de 30 milliards de dollars à Harvard l an passé, ayant produit plus de d avenir. Nos ressources sont ainsi principalement constituées des dons de nos quelque anciens élèves mais également de nos entreprises partenaires, des fondations et autres «grands donateurs». Tous ont établi des liens très forts avec l école et parient sur la pédagogie pour former nos leaders de demain! Vous collectez des fonds auprès des entreprises. Peut-on parler de contrat «gagnant-gagnant»? Effectivement, il importe La New York University Stern School of Business (NYU Stern) a instauré, en association avec la London School of Economics and Political Science (LSE) et Paris, l Executive MBA TRIUM, un programme international de formation de cadres de direction. être capables de réunir un certain nombre de moyens humains et techniques. Il faut pouvoir constituer une équipe qualifiée et formée et être prêt à des investissements conséquents pour mener un fundraising efficace. A titre d exemple, en 1997, Harvard a dépensé pas moins de 35 millions de dollars, pour une récolte de 427 millions de dollars. Son bureau de développement emploie 250 collaborateurs aidés par 4000 anciens élèves! «Il apparaît pourtant que certains directeurs se comportent comme si le simple fait de dire banco! suffisait à permettre à une équipe déjà en place, avec des journées bien remplies, de mener des actions à même de générer des millions d euros», déplore Yaële Aferiat. Laquelle conseille de poser les jalons avant de recruter, d analyser précisément ses besoins (marketing, juridiques, etc.) quitte à se faire accompagner par des professionnels du fundraising. «Mais il y a aujourd hui plus de besoins que de personnes formées.». Quant aux outils techniques issus du marketing direct (mailing, dons sur Internet, mailing, appel au legs, etc.) ils ont déjà été développés pour les associations caritatives mais doivent être adaptés à ce nouvel usage. «s est donné les moyens de ses ambitions. Il bénéficie d une équipe très professionnelle et peut compter sur des anciens très mobilisés. D ailleurs, désormais, 50% des donateurs sont des personnes privées, 40% des entreprises. La tendance s est inversée par rapport à il y a 3 ans.», conclut la directrice de l AFF. ANNE-CHARLOTTE MARIE 550 millions de dollars). En revanche, la France n est pas à la traîne par rapport à ses voisins européens. En effet, malgré l importance du charity business en Angleterre, la première campagne n a été menée qu en 1986 à Oxford. Et dans le reste de l Europe continentale, la première campagne a été menée en Suède (pays pourtant connu pour sa forte pression fiscale) par la Chalmers University en A.-C.M. «La transparence est l une des composantes essentielles de la collecte de fonds» MODÈLE AMÉRICAIN La New York University Stern School of Business compte parmi les meilleures business schools d Amérique. Le fundraising, ou collecte de fonds, participe indéniablement à l excellence de cette institution. Thomas F. Cooley, doyen de la Stern School of Business, nous en explique les fondamentaux. Thomas F. Cooley, doyen de la Stern School of Business. de mobiliser les entreprises et de leur proposer les talents les mieux armés. Ces dernières ont ainsi accès à nos différents travaux de recherche. Nombre d entreprises recrutent d ailleurs directement sur le campus, contribuant ainsi au renforcement des liens avec l école. Nous multiplions rencontres et événements afin qu anciens élèves et étudiants partagent perspectives professionnelles et visions d avenir. Quelles sont vos ambitions pour demain? Mobiliser les étudiants les plus méritants, recruter les meilleurs enseignants pour ainsi créer une communauté intellectuelle, contribuer au développement de la société de la connaissance et s imposer comme un interlocuteur dans les débats relatifs au rôle de l entreprise dans notre société. SOPHIE BROYET - 17 octobre III

Le fonds de dotation Nouveau souffle du mécénat

Le fonds de dotation Nouveau souffle du mécénat Le fonds de dotation Nouveau souffle du mécénat La création d une nouvelle structure juridique est un événement rare. Par sa simplicité, le fonds de dotation a vocation à favoriser le développement du

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Les fondations en questions Gouvernance, spécificités comptables, avantages fiscaux Découvrez les règles propres aux différents types de fondations 1 - Quelles sont les

Plus en détail

Présentation du fonds de dotation

Présentation du fonds de dotation Présentation du fonds de dotation Mardi 9 avril 2013 Lors de l Assemblée Générale de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) 10 rue Coquillière 75001 PARIS Maître Laurent

Plus en détail

XX IÈME EDITION. Bernard Ramanantsoa Directeur Général d HEC Paris

XX IÈME EDITION. Bernard Ramanantsoa Directeur Général d HEC Paris 3 En 2005, trois étudiants de l école lançaient sur le campus le premier Class Gift des Elèves, illustrant par leur action solidaire l entraide qui fait la force du réseau HEC. Jamais démenti depuis, cet

Plus en détail

Responsable mécénat/ partenariats entreprises

Responsable mécénat/ partenariats entreprises N 4 - RESPONSABLE MÉCÉNAT/ PARTENARIATS ENTREPRISES RESPONSABLE MÉCÉNAT (DÉNOMINATION DAVANTAGE UTILISÉE DANS LA CULTURE), RESPONSABLE PARTENARIATS ENTREPRISES Le responsable Mécénat/partenariats entreprises

Plus en détail

Le fonds de dotation, quelle utilité pour les associations et fondations faisant appel à la générosité du public? Paris, le 28 avril 2009

Le fonds de dotation, quelle utilité pour les associations et fondations faisant appel à la générosité du public? Paris, le 28 avril 2009 Le fonds de dotation, quelle utilité pour les associations et fondations faisant appel à la générosité du public? Paris, le 28 avril 2009 Introduction André HOCHBERG, Président de France générosités Restitution

Plus en détail

Investir l excellence et la solidarité

Investir l excellence et la solidarité Investir l excellence et la solidarité www.fondation.dauphine.fr CULTURE. ÉGALITÉ DES CHANCES. CAMPUS. RECHERCHE. INTERNATIONAL. ENTREPRENEURIAT La Fondation Dauphine Notre vision La Fondation Dauphine

Plus en détail

Devenez fondateur. fondationdefrance.org

Devenez fondateur. fondationdefrance.org Devenez fondateur fondationdefrance.org Vous envisagez de créer une fondation Comment vous y prendre? Quelles questions vous poser avant de vous lancer? De quelles ressources devez-vous disposer? Quelle

Plus en détail

Ce guide a pour objectif de vous

Ce guide a pour objectif de vous La défiscalisation des dons aux fondations et associations déclarées d utilité publique Ce guide a pour objectif de vous permettre de déterminer au mieux la répartition des imputations de vos dons sur

Plus en détail

Compte rendu de l intervention de Jean-Louis LACOMBE. Rencontre européenne de la technologie du 23 mars 2005. La Fondation d entreprise EADS

Compte rendu de l intervention de Jean-Louis LACOMBE. Rencontre européenne de la technologie du 23 mars 2005. La Fondation d entreprise EADS Compte rendu de l intervention de Jean-Louis LACOMBE Rencontre européenne de la technologie du 23 mars 2005 La Fondation d entreprise EADS La fondation d entreprise créée par EADS est conçue comme une

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Communication publique et politique

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Communication publique et politique www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Communication publique et politique Un peu d histoire Cette formation qui existe depuis une quinzaine d années est devenue un master

Plus en détail

Sciences Po Paris. Collège universitaire

Sciences Po Paris. Collège universitaire Sciences Po Paris Collège universitaire 1. Qu est-ce que Sciences Po? 1. Les formations: le Bachelor et les Masters 1. Les procédures de candidature 1. Les droits de scolarité et les bourses d études discussion

Plus en détail

Programme Bourses Diversité et Réussite

Programme Bourses Diversité et Réussite Donner à chacun les meilleures chances de réussir Programme Bourses Diversité et Réussite La Fondation INSA de Lyon Ensemble développons notre vocation L INSA de Lyon tire sa force de l intégration de

Plus en détail

CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM

CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM 1 ère partie Déclaration d intention JEAN-PAUL HAUTIER ADMINISTRATEUR PROVISOIRE ET DIRECTEUR DE LA RECHERCHE DE L ENSAM DIRECTEUR ES QUALITE DE

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Droit international général de l Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013 Section des

Plus en détail

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie MARDI Contact presse Ministère de la Culture et de la Communication Délégation à l information et à

Plus en détail

MBA DGC SCIENCES PO* Filière MANAGEMENT

MBA DGC SCIENCES PO* Filière MANAGEMENT MBA DGC SCIENCES PO* DENOMINATION OBJECTIF DE LA FORMATION VALIDATION MODE D EVALUATION EPREUVES ECRITES ET ORALES DE RATTRAPAGE MEMOIRE DE FIN DE CYCLE Filière MANAGEMENT MASTER OF BUSINESS ADMINISTRATION

Plus en détail

Ouverture 2 Bertrand HEBERT, Directeur général adjoint de l'apec. Présentation de l étude 3

Ouverture 2 Bertrand HEBERT, Directeur général adjoint de l'apec. Présentation de l étude 3 Sommaire Ouverture 2 Bertrand HEBERT, Directeur général adjoint de l'apec Présentation de l étude 3 Jean-Marie Blanc, Directeur des Relations institutionnelles et partenariats de l'apec Pierre Lamblin,

Plus en détail

Développeur de talents. École Universitaire de Management. Cultivez votre. différence!]

Développeur de talents. École Universitaire de Management. Cultivez votre. différence!] Développeur de talents École Universitaire de Management Cultivez votre différence! L I.A.E de www.iae-grenoble.fr Depuis plus de cinquante ans, l IAE de forme à la fois des managers «double compétence»

Plus en détail

L association française des docteurs

L association française des docteurs L association française des docteurs Promouvoir le doctorat Les docteurs constituent des ressources rares et précieuses pour les économies et les sociétés du XXIème siècle, de sorte que les pays pleinement

Plus en détail

EMLYON Business School Préparer des entrepreneurs pour le monde

EMLYON Business School Préparer des entrepreneurs pour le monde EMLYON Business School Préparer des entrepreneurs pour le monde Mission EMLYON est une institution européenne dans la tradition des «Grandes Écoles Françaises» dédiée à l apprentissage du management entrepreneurial

Plus en détail

LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL :

LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL : LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL : UN PARTENARIAT POUR BÂTIR DES COLLECTIVITÉS PLUS FORTES, PLUS PROSPÈRES ET PLUS DYNAMIQUES Mémoire prébudgétaire présenté par Imagine

Plus en détail

STATUTS CONSTITUTIFS. Fonds de dotation MECENAT-MSE. FONDS DE DOTATION «Mécénat- MSE»

STATUTS CONSTITUTIFS. Fonds de dotation MECENAT-MSE. FONDS DE DOTATION «Mécénat- MSE» STATUTS CONSTITUTIFS Fonds de dotation MECENAT-MSE 1 L an DEUX MILLE ONZE Le 21 avril A Marseille, STATUTS CONSTITUTIFS du fonds de dotation MECENAT-MSE Le Conseil d administration de l association MODERNISER

Plus en détail

Les métiers évoluent, la formation s adapte. Témoignages de Centrale Marseille. Franck JOURNEAU

Les métiers évoluent, la formation s adapte. Témoignages de Centrale Marseille. Franck JOURNEAU Les métiers évoluent, la formation s adapte. Témoignages de Centrale Marseille. Franck JOURNEAU Les Métiers évoluent, la formation s adapte - Présentation rapide de l Ecole Centrale Marseille et de quelques

Plus en détail

Master mention Economie et Statistique

Master mention Economie et Statistique Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master mention Economie et Statistique Université Toulouse 1 Capitole - UT1 Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES,

Plus en détail

Et si l impôt était le meilleur ami du fundraiser?

Et si l impôt était le meilleur ami du fundraiser? Et si l impôt était le meilleur ami du fundraiser? Daniel Bruneau, directeur de la recherche de fonds et la communication, petits frères des Pauvres Frédéric Théret, directeur du développement, Fondation

Plus en détail

M2 / MBA NOUS SOUTENIR PARIS 2 DROIT DES AFFAIRES MANAGEMENT GESTION. La Taxe d Apprentissage

M2 / MBA NOUS SOUTENIR PARIS 2 DROIT DES AFFAIRES MANAGEMENT GESTION. La Taxe d Apprentissage M2 / MBA PARIS 2 DROIT DES AFFAIRES MANAGEMENT GESTION NOUS SOUTENIR La Taxe d Apprentissage ÉDITO Chers donateurs et partenaires, Chers amis, Les Professeurs Jérôme Duval Hamel et Antoine Gaudemet, Co-Directeurs

Plus en détail

À QUI DONNER? 1) Quels sont les éléments constitutifs d une association?

À QUI DONNER? 1) Quels sont les éléments constitutifs d une association? À QUI DONNER? 1. Qu est-ce qu une association? L'article 1 de la loi du 1er juillet 1901 définit l'association comme "la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d'une façon

Plus en détail

64% des actifs font confiance aux mutuelles : La France Mutualiste se mobilise pour répondre à leurs attentes

64% des actifs font confiance aux mutuelles : La France Mutualiste se mobilise pour répondre à leurs attentes DOSSIER DE PRESSE CONFÉRENCE DE PRESSE DU 14 SEPTEMBRE 2010 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Enquête exclusive La France Mutualiste/IFOP : Les Français et la retraite 64% des actifs font confiance aux mutuelles :

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

PLAN STRATÉGIQUE 2013-2018 DE L AFANB

PLAN STRATÉGIQUE 2013-2018 DE L AFANB PLAN STRATÉGIQUE 2013-2018 DE L AFANB En juin 2012, le conseil d administration de l AFANB a décidé d entreprendre une démarche de révision du plan stratégique qui mènera au dépôt d un plan stratégique

Plus en détail

Comment aider vos donateurs à optimiser leur don sur le plan fiscal. Nathalie Sauvanet BNP Paribas Wealth Management

Comment aider vos donateurs à optimiser leur don sur le plan fiscal. Nathalie Sauvanet BNP Paribas Wealth Management Comment aider vos donateurs à optimiser leur don sur le plan fiscal Nathalie Sauvanet BNP Paribas Wealth Management Qu est ce que la Philanthropie? Sens général La philanthropie est tout acte de générosité

Plus en détail

ENSEIGNEMENTS ET SÉMINAIRES

ENSEIGNEMENTS ET SÉMINAIRES CHAIRE ESSEC-AVENTIS ÉTHIQUE & BIOTECHNOLOGIES Dans un marché comme celui du médicament où les clients sont d abord des patients, les biotechnologies sont appelées à répondre à un double défi, à la fois

Plus en détail

Votre épargne s épanouit dans une mutuelle qui n oublie pas d être une mutuelle, elle

Votre épargne s épanouit dans une mutuelle qui n oublie pas d être une mutuelle, elle Votre épargne s épanouit dans une mutu qui n oublie pas d être une mutu, Votre épargne a tout à gagner des valeurs qui nous animent, Éditorial Fondée à l origine par et pour les anciens combattants, la

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques La loi ESS, enjeux et opportunités (Dossier réalisé par Michèle Lorillon, In Extenso) La loi relative à l Economie Sociale et Solidaire (ESS), qui était tant attendue par

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

chapitre 1 ORIENTATION : LES ÉTUDES EN MANAGEMENT Par Christine GUESDON avec l aide de Jean TULOUP et de Mustapha BENKALFATE

chapitre 1 ORIENTATION : LES ÉTUDES EN MANAGEMENT Par Christine GUESDON avec l aide de Jean TULOUP et de Mustapha BENKALFATE chapitre 1 ORIENTATION : LES ÉTUDES EN MANAGEMENT Par Christine GUESDON avec l aide de Jean TULOUP et de Mustapha BENKALFATE 8 Chapitre 1 L engouement pour les formations en management, au sein des écoles

Plus en détail

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE Le regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l industrie en un seul établissement apporte les atouts

Plus en détail

CYCLE DIRIGEANT FEDESAP/HEC

CYCLE DIRIGEANT FEDESAP/HEC CYCLE DIRIGEANT FEDESAP/HEC «POUR UNE ENTREPRISE DES SERVICES A LA PERSONNE PROFESSIONNELLE ET PERENNE» FEDESAP : TOUR CIT, 3 rue de l Arrivée 75749 PARIS CEDEX 15 Tél : 01 45 38 44 11 contact@fedesap.org

Plus en détail

Ambassador s Activities

Ambassador s Activities Ambassador s Activities 2013 Distributor: French Embassy in the UK - Press and Communications Services - 58 Knightsbridge, SW1X 7JT London E-Mail: press@ambafrance-uk.org Web: Intervention de SEM Bernard

Plus en détail

QUAND FISCALITE RIME AVEC CREATIVITE

QUAND FISCALITE RIME AVEC CREATIVITE QUAND FISCALITE RIME AVEC CREATIVITE Kristiaan TOKKA - Xavier DELATTRE Fondation Apprentis-Auteuil Ces slides ont servi de support à la session ci-dessus. Ils ne peuvent donc pas être pleinement utiles

Plus en détail

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité?

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? 1 L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? Prof. Gérard CLIQUET Président de la CIDEGEF IGR-IAE, Université de Rennes 1, FRANCE L année

Plus en détail

3Formation. Reims et RMS. à la même enseigne

3Formation. Reims et RMS. à la même enseigne Formation Reims et RMS à la même enseigne Reims Management School est bien plus qu une des meilleures écoles françaises dans sa spécialité. Car au-delà des 500 étudiants présents à Reims, c est surtout

Plus en détail

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics DOSSIER DE PRESSE PARTENARIAT CCCA-BTP et PRO BTP Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics Bernard Charpenel / CCCA-BTP Signature de la convention et point presse 10 mars 2010 0 SOMMAIRE

Plus en détail

SPORTS MANAGEMENT SCHOOL. Le meilleur chemin vers le business du sport

SPORTS MANAGEMENT SCHOOL. Le meilleur chemin vers le business du sport SPORTS MANAGEMENT SCHOOL Le meilleur chemin vers le business du sport L univers du SPORT BUSINESS Aujourd hui, le sport est un univers de business, aux mains de spécialistes du droit, de la finance, de

Plus en détail

Bachelor in Business. programme post-bac en 3 ans

Bachelor in Business. programme post-bac en 3 ans Bachelor in Business programme post-bac en 3 ans Bienvenue à l ISC Paris Andrés Atenza Directeur Général de l ISC Paris Formation généraliste, le Bachelor in Business de l ISC Paris vous donne toutes les

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017 UNION INTERPARLEMENTAIRE INTER-PARLIAMENTARY UNION 5, CHEMIN DU POMMIER CASE POSTALE 330 1218 LE GRAND-SACONNEX / GENÈVE (SUISSE) Lettre de mission Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours

Plus en détail

«Management et Direction de Projets»

«Management et Direction de Projets» Centrale Paris & Cegos Vos partenaires pour un nouvel élan dans votre carrière MASTERE SPECIALISE «Management et Direction de Projets» Bienvenue! René PALACIN Responsable pédagogique MS Management et Direction

Plus en détail

LUNDI DE LA SORBONNE : Lundi 6 février 2012. Conjuguer un diplôme à l international, quelle valeur ajoutée pour l insertion professionnelle?

LUNDI DE LA SORBONNE : Lundi 6 février 2012. Conjuguer un diplôme à l international, quelle valeur ajoutée pour l insertion professionnelle? LUNDI DE LA SORBONNE : Lundi 6 février 2012 Conjuguer un diplôme à l international, quelle valeur ajoutée pour l insertion professionnelle? Martine Azuelos, responsable du Master Langues et Affaires Economiques

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Management public de l Université de Lorraine Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

L IDEX DE TOULOUSE EN BREF

L IDEX DE TOULOUSE EN BREF L IDEX DE TOULOUSE EN BREF Pourquoi des Initiatives D EXcellence (IDEX)? Depuis 18 mois, les universités, les grandes écoles et les organismes de recherche ont travaillé ensemble pour répondre à l appel

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Stratégies et produits de communication

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Stratégies et produits de communication www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Stratégies et produits de communication Un peu d histoire Depuis 1988 à l université Bordeaux 3, la spécialité Communication des

Plus en détail

Investissement immobilier: la fin des SCPI?

Investissement immobilier: la fin des SCPI? Investissement immobilier: la fin des SCPI? La SCPI figure comme le premier véhicule structuré d investissement en immobilier. A l origine de ces investissements, des sociétés civiles se sont développées

Plus en détail

Enseignement supérieur et Formation continue en Chine

Enseignement supérieur et Formation continue en Chine Enseignement supérieur et Formation continue en Chine Enjeux Est / Ouest Défis à relever et position française Michel PANET Consultant international mpanet@wanadoo.fr Professeur vacataire en Masters :

Plus en détail

Agence du patrimoine immatériel de l État

Agence du patrimoine immatériel de l État Agence du patrimoine immatériel de l État Les richesses de l immatériel sont les clés de la croissance future Rapport de la commission de l économie de l immatériel 2006 Le mot du directeur général L APIE

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 2015 STATUTS RÈGLEMENTS M E RMutuelle Retraite Européenne Statuts MRE applicables à compter du 01/01/2015 Titre I ER - Formation, Objet et composition

Plus en détail

Plan stratégique 2012-2017

Plan stratégique 2012-2017 Plan stratégique 2012-2017 Présentation Le Plan stratégique 2012-2017 présente ce que Polytechnique Montréal s'engage à accomplir durant les cinq prochaines années dans le but de poursuivre sa mission,

Plus en détail

Don ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés

Don ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés IMAGINE CANADA ET BÉNÉVOLES CANADA FORUM 2011 DES PARTENARIATS CANADIENS ENTRE LES ENTREPRISES ET LA COLLECTIVITÉ Montebello 9 juin 2011 Don ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés

Plus en détail

Comment accompagner vos clients dans un projet philanthropique?

Comment accompagner vos clients dans un projet philanthropique? Conseillers en gestion de patrimoine Comment accompagner vos clients dans un projet philanthropique? sommaire Pourquoi recommander la Fondation de France à vos clients? Pour son expertise Pour son offre

Plus en détail

Statuts de l Association «Humanium» au 24 février 2009

Statuts de l Association «Humanium» au 24 février 2009 Statuts de l Association «Humanium» au 24 février 2009 Sommaire : Art. 1 : Personnalité Art. 2 : Siège et durée Art. 3 : Buts Art. 4 : Etendue géographique et fonctionnement Art. 5 : Les Membres Art. 6

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

Un nouveau statut pour HEC : entretien avec Pierre-Antoine Gailly, président de la CCI Paris Ile-de-France

Un nouveau statut pour HEC : entretien avec Pierre-Antoine Gailly, président de la CCI Paris Ile-de-France Un nouveau statut pour HEC : entretien avec Pierre-Antoine Gailly, président de la CCI Paris Ile-de-France Mercredi 10 décembre 2014, par Olivier Rollot Le tout nouveau statut d école d'enseignement supérieur

Plus en détail

Le M.B.A. professionnel

Le M.B.A. professionnel Le M.B.A. professionnel Un M.B.A. à temps partiel pour les professionnels qui travaillent un programme unique Le nouveau M.B.A. professionnel de la Faculté de gestion Desautels de l Université McGill est

Plus en détail

Latham & Watkins Département Tax. des investisseurs

Latham & Watkins Département Tax. des investisseurs Numéro 360 14 Janvier 2004 Client Alert Latham & Watkins Département Tax La loi de finances pour 2004 ainsi que la loi pour l Initiative Economique votée l été dernier prévoient de nombreuses mesures en

Plus en détail

PETIT DéJEUNER DE PRESSE

PETIT DéJEUNER DE PRESSE PETIT DéJEUNER DE PRESSE KEDGE Business School Stratégie et Organisation Mardi 26 mars 2013 / Péniche «Le Quai» Quai Anatole France, Port de Solférino 75007 Paris Pourquoi fusionner? Les Grandes Ecoles

Plus en détail

Le Québec, terre de traduction

Le Québec, terre de traduction Le Québec, terre de traduction S il est un endroit au monde où les traducteurs ont un marché établi, c est bien le Canada. Et le Québec, au sein du Canada, jouit d une situation encore plus privilégiée.

Plus en détail

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée Article 1 : Constitution et dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents

Plus en détail

FICHE PRATIQUE DE GESTION

FICHE PRATIQUE DE GESTION janvier 2014 FICHE PRATIQUE DE GESTION En bref Les ressources provenant de la générosité du public sont spécifiques des associations et fondations et prennent la forme de dons manuels ou de donations et

Plus en détail

L université Paris Dauphine

L université Paris Dauphine L université Paris Dauphine A l issue du contrôle de l université Paris Dauphine, effectué en 2007, la Cour a adressé un référé au ministre de l enseignement supérieur et de la recherche appelant son attention

Plus en détail

Contribuer de façon durable à l éducation et au succès de nos jeunes LE GUIDE DU DON PLANIFIÉ

Contribuer de façon durable à l éducation et au succès de nos jeunes LE GUIDE DU DON PLANIFIÉ Contribuer de façon durable à l éducation et au succès de nos jeunes LE GUIDE DU DON PLANIFIÉ Table des matières Le don planifié : Une contribution durable à l éducation de nos jeunes 3 Qu est-ce qu un

Plus en détail

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Financement d entreprise et fusions et acquisitions 27 FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Le Canada est doté de marchés financiers bien développés et très évolués. Les principales sources

Plus en détail

Qu est-ce que la Gestion des Ressources Humaines?

Qu est-ce que la Gestion des Ressources Humaines? Qu est-ce que la Gestion des Ressources Humaines? Chapitre 1 La gestion des ressources humaines (GRH) peut être définie comme la gestion des hommes au travail dans des organisations (Martory et Crozet,

Plus en détail

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales kpmg.fr 1 Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales 2 La gestion de la trésorerie,

Plus en détail

La Chaire Accenture Strategic Business Analytics de l ESSEC

La Chaire Accenture Strategic Business Analytics de l ESSEC La Chaire Accenture Strategic Business Analytics de l ESSEC La création de nouvelles opportunités par l analyse des données Dans le monde numérique actuel, l analyse des données est au cœur des réseaux

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Finance et banque de l Université Lille 2 Droit et santé Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section des Formations et

Plus en détail

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ----------

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Cher David Lasfargue, Mesdames, Messieurs, C est toujours un honneur et un plaisir pour un Ambassadeur

Plus en détail

La meilleure main-d œuvre d Europe pour les métiers de la production en salles blanches (pharma, chimie, agro-alimentaire )

La meilleure main-d œuvre d Europe pour les métiers de la production en salles blanches (pharma, chimie, agro-alimentaire ) Bientôt en Alsace : La meilleure main-d œuvre d Europe pour les métiers de la production en salles blanches (pharma, chimie, agro-alimentaire ) Création d une usine-école unique en Europe L Etat, dans

Plus en détail

Philosophie. Parcours d études proposés à l Institut Catholique de Paris Métiers associés

Philosophie. Parcours d études proposés à l Institut Catholique de Paris Métiers associés Institut Catholique de Paris Service Communication Fiche Filière / parcours Philosophie Parcours d études proposés à l Institut Catholique de Paris Métiers associés Collection «Orientation à l ICP : Fiches

Plus en détail

STATUTS de l association «Le Paris des Orgues» Modifiés à l AG ordinaire du 13 novembre 2013

STATUTS de l association «Le Paris des Orgues» Modifiés à l AG ordinaire du 13 novembre 2013 STATUTS de l association «Le Paris des Orgues» Modifiés à l AG ordinaire du 13 novembre 2013 Article 1 Forme Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er

Plus en détail

Le mécénat au profit des établissements d enseignement privés (au 1/1/2015)

Le mécénat au profit des établissements d enseignement privés (au 1/1/2015) Le mécénat au profit des établissements d enseignement privés (au 1/1/2015) Solliciter la générosité des parents d élèves, des anciens élèves, des entreprises, pour financer un projet de construction,

Plus en détail

Statuts de l Association des Amis de BD-FIL

Statuts de l Association des Amis de BD-FIL Statuts de l Association des Amis de BD-FIL I - Nom, siège et durée Article 1 - Constitution Selon décision de l Assemblée constitutive du 16 juillet 2012 l Association des Amis de BD-FIL a été fondée,

Plus en détail

Étapes suivantes du plan d action du Manitoba

Étapes suivantes du plan d action du Manitoba Juillet 2005 Pour aller de l avant : L apprentissage et la garde des jeunes enfants Étapes suivantes du plan d action du Manitoba Introduction En novembre 1999, le gouvernement du Manitoba a confirmé son

Plus en détail

Algérie. Loi relative aux associations

Algérie. Loi relative aux associations Loi relative aux associations Loi n 90-31 du 4 décembre 1990 [NB - Loi n 90-31 du 4 décembre 1990 relative aux associations (JO 1990-31)] Titre 1 - Dispositions générales Art.1.- La présente loi a pour

Plus en détail

Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012

Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012 Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012 Introduction Le Groupe Co-operators limitée est détenu et dirigé par 45 membres-propriétaires de tout le Canada, issus

Plus en détail

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES LA REVUE The Canadian CANADIENNE Journal of D'ÉVALUATION Program EvaluationDE Vol. PROGRAMME 18 No. 1 Pages 133 137 133 ISSN 0834-1516 Copyright 2003 Canadian Evaluation Society Research and Practice Note

Plus en détail

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes. Programme d intéressement pour l implantation du rôle de l infirmière praticienne spécialisée Modalités d application 15-919-04W RÉDACTION Direction des soins infirmiers Direction générale des services

Plus en détail

ESSEC BUSINESS SCHOOL, L ESPRIT PIONNIER

ESSEC BUSINESS SCHOOL, L ESPRIT PIONNIER École d été CAP Prépa Du lundi 22 au vendredi 28 août 2015 ESSEC BUSINESS SCHOOL, L ESPRIT PIONNIER 3 CAMPUS : CERGY, PARIS-LA DÉFENSE ET SINGAPOUR 4558 ÉTUDIANTS EN FORMATION INITIALE, ORIGINAIRES DE

Plus en détail

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE Renforcer l'autonomie des populations et la protection de leur environnement le partenariat continu pour apporter un

Plus en détail

Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010

Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010 Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010 RAPPORT FINAL DE SYNTHÈSE Université Catholique de Louvain (UCL) Comité des experts : M. Pascal LARDELLIER, président Mme Martine SIMONIS,

Plus en détail

MASTER EN MANAGEMENT 2014-2015 LEADERS DE DEMAIN

MASTER EN MANAGEMENT 2014-2015 LEADERS DE DEMAIN MASTER EN MANAGEMENT 2014-2015 LEADERS DE DEMAIN MARIE-PIERRE FENOLL-TROUSSEAU Marie-Pierre Fenoll-Trousseau est professeur de droit au sein d ESCP Europe. Elle coordonne le département Sciences Juridiques,

Plus en détail

Statuts de Paris Region Entreprises

Statuts de Paris Region Entreprises Statuts de Paris Region Entreprises Article 1. Forme et dénomination TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Il est institué entre les adhérents aux présents statuts et ceux qui y adhéreront, une Association

Plus en détail

PAGE : 1 POLITIQUE GÉNÉRALE DE DONS CHAPITRE : II SECTION : 2.7

PAGE : 1 POLITIQUE GÉNÉRALE DE DONS CHAPITRE : II SECTION : 2.7 CHAPITRE II : L UQAC SECTION 2.7 : FONDS DE DÉVELOPPEMENT PAGE : 1 POLITIQUE GÉNÉRALE DE DONS Adoptée : CAD-9192 (13 10 09) Modifiée : 1- ÉNONCÉ La présente politique a pour but d établir le cadre général

Plus en détail

Formations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Droit privé. Université Bordeaux. Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A)

Formations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Droit privé. Université Bordeaux. Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Droit privé Université Bordeaux Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES, 1 Didier Houssin, président En vertu

Plus en détail

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020 International Development Research Centre Centre de recherches pour le développement international Investir dans des solutions Plan stratégique 2015-2020 LE MOT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL Je suis très fier

Plus en détail

le plan stratégique de l Université d Ottawa

le plan stratégique de l Université d Ottawa le plan stratégique de l Université d Ottawa uottawa : un bilan éloquent L Université d Ottawa fait partie des grandes universités canadiennes. Ces dernières années, nous avons connu une croissance et

Plus en détail