LES 80 ANS DE CATHERINE

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Edgar Rochefort
il y a 7 ans
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1 LES 80 ANS DE CATHERINE 1. Organisation La structure de l arrangement est la suivante : - Introduction instrumentale - Couplet 1 - Couplet 2 - Couplet 3 - Couplet 4 - Couplet 5 final La partition comporte 9 parties réparties en 2 sections : a) une section mélodique - Le chant (les nombreux volontaires) Chant / Cha - La flûte traversière (Chloé) Flute / Flu - La guitare mélodique 1 (Eric, Julien ou Pascale) - Guitare 1 / Gt1 - La guitare mélodique 2 (Eric, Julien ou Pascale) Guitare 2 / Gt2 b) une section rythmique - La guitare rythmique (Stéphane) Guitare 3 / Gt3 - La clarinette (Pascal) Clarinette / Cla - Le piano (Morgane) Piano / Pia - Le clap des mains (Didier) Batterie / Bat

2 2. Les parties Les parties sont volontairement très simples, pour ne pas prendre de risques, en l absence de répétitions autre que la répétition virtuelle par midi interposé. Dans toutes les parties, lorsque la partition présente des croches, comme suit : les croches ne doivent pas être jouées régulièrement, mais doivent être swinguées : dans chaque groupe de 2 croches sur le temps, la première croche doit être un peu plus longue que la seconde. Pour bien vous préparer, il y a quelques petites choses à remarquer dans la partition, pour veiller à être toujours dans le rythme avec les autres parties : Tout d abord, il faut noter que le rythme global de l arrangement est à 4 temps, ce qui signifie que chaque mesure comporte 4 temps. Ensuite, bien voir que l introduction instrumentale (pendant laquelle seuls les instruments jouent) a une durée de 4 mesures, donc 16 temps. Le démarrage du premier couplet se fait sur le 2 ème temps de la première mesure juste après la fin de l introduction instrumentale. Le point de repère, c est que sur le 1 er temps de cette mesure, tous les instruments plaquent un accord, pour marquer justement la fin de l introduction. Le couplet «La planche» démarre juste après sur le 2 ème temps. Voyons maintenant les parties les unes après les autres. La partie de flûte fait un contre-chant au chant principal, en lui apportant une sorte de réponse : et à d autres passages, la flûte réalise une seconde voix en accompagnement du chant, comme ici :

3 Les deux voix de guitare mélodique procèdent de même en accompagnant la partie de chant principale. Les 3 parties de flûte, guitare 1 et guitare 2 constituent ce qu on appelle un contrepoint, c est-à-dire un accompagnement de la mélodie par une mélodie complémentaire et répondante. En tablatures, pour la guitare 1 : et pour la guitare 2 : Passons à la partie rythmique, maintenant. La partie de guitare rythmique, appelée ici Guitare 3, est en charge de fournir, avec le piano, la structure harmonique de l arrangement. Vous verrez, pour les guitaristes et le pianiste : c est un gospel, donc pas de grande prouesse harmonique. On tourne sur 4 accords en tout et pour tout, en restant de longues mesures sur l accord principal de La Majeur Septième (attention aux crampes du guitariste 3 et du pianiste) :

4 en tablatures : Puis, à la fin du troisième octosyllabe du couplet, oh surprise! on sort de la routine, en passant sans préparation sur un accord de Si Majeur. ou, en tablatures : Puis on enchaîne sur un accord de Mi Majeur, qui est une tonalité tout à fait indiquée après un La Majeur (on appelle cela une modulation à la dominante de la tonalité principale.) ou :

5 Mais on revient très rapidement sur le La Majeur pour quelques mesures, pour faire un enchaînement sur l accord de Ré Majeur (qu on appelle modulation à la sous-dominante de la tonalité principale) pendant une mesure, puis de nouveau La Majeur afin de conclure le vers à 9 pieds du couplet. Ce passage La Majeur / Ré Majeur / La Majeur porte le doux nom de cadence plagale et est très utilisé dans les musiques à caractère religieux. Le refrain ne fait pas preuve de plus d originalité harmonique : accords de La Majeur, un passage en Ré Majeur, puis retour La Majeur, modulation en Mi Majeur, puis fin du refrain sur un enchaînement La Majeur / Mi Majeur / La Majeur qui porte le nom de cadence parfaite, qui marque en général une fin (plusieurs symphonies de Beethoven en comportent plusieurs enchaînées d affilée, comme si le compositeur voulait être certain que l auditeur a bien compris que la fin du morceau est proche ; ou peut-être était-il tout simplement taquin et nous faisant croire à la première cadence que c est la fin, pour nous dire : «eh non! ce n était pas tout à fait fini!») Nous arrivons à la partie de clarinette. Elle joue le rôle de ce que les baroques appelaient une «basse continue». Elle égrène des notes graves choisies pour soutenir l harmonie. Et de temps en temps, elle joue également une partie de contre-chant dans son registre medium (c est-à-dire un peu moins grave).

6 Pour finir le soutien harmonique de la partition, nous avons le piano. Il est chargé de fournir deux choses : la basse, qui est essentielle dans la structure harmonique ; c est donc la main gauche du pianiste qui nous donne cette basse. Et les accords sont plaqués de la main droite. Le piano fait une sorte de pompe : sur les temps forts de la mesure, la main gauche joue une basse, et sur les temps faibles de la mesure (à contretemps), la main droite joue un accord. C est en opposition de phase avec ce que fait la guitare rythmique, qui elle, joue ses accords sur les temps forts de la mesure. Les claps des mains réalisent du début à la fin du morceau le même schéma. Les claps se font à contretemps, par rapport aux basses du piano ou aux claquements des accords de guitare. C est ce qui fait swinguer le morceau.

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