EAU EN ETABLISSEMENT DE SANTE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "EAU EN ETABLISSEMENT DE SANTE"

Transcription

1 EAU EN ETABLISSEMENT DE SANTE Environnement COUDRAIS S, Pierre Bénite Mai 2004 Objectif L'eau du réseau de distribution d'un établissement de santé est utilisée à des fins diverses comme eau de boisson, pour le lavage des mains du personnel soignant, pour la toilette ou les soins aux patients, pour la désinfection du matériel médico-chirurgical Elle peut dans certains cas être à l'origine d'infections qui surviennent de façon endémique ou épidémique. Il est donc important de rester vigilant quant à la qualité de l'eau et à ses usages. Le risque sanitaire lié à l'eau dans un établissement de santé dépend en effet de la combinaison de plusieurs facteurs : - la qualité microbiologique de l'eau, - la vulnérabilité des patients exposés, - "l'exposition" à cette eau ou l'usage qui en est fait. La qualité de l'eau du réseau peut subir un certain nombre de modifications au sein d'un établissement dues aux caractéristiques mêmes du réseau de distribution, à l'existence de procédés de traitement L'eau d'adduction qui répond aux critères de potabilité ne garantit pas forcément une sécurité suffisante pour certaines situations rencontrées dans un établissement de santé (patients et procédures à hauts risques). Tous ces éléments ont conduit à définir une typologie de l'eau dans les établissements de santé qui prend en compte : - les usages de l'eau, - les procédés de traitement éventuels permettant de maîtriser le niveau de contamination de l'eau, - et l'exigence de la qualité de l'eau en fonction de l'exposition. Techniques et méthodes I - TYPOLOGIE 1) L'eau du réseau de distribution destinée à la consommation humaine L'eau du réseau de distribution est utilisée en l'état comme eau de boisson par les patients et le personnel soignant. Elle peut être consommée directement au robinet, par l'intermédiaire de fontaines réfrigérantes, ou "conditionnée" en carafe. Elle sert également à la préparation des aliments. Cette eau qui provient du réseau d'adduction publique doit satisfaire aux exigences et aux critères de potabilité définis par la directive européenne 98/83/CE relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine et à son décret d'application français n du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles. Un certain nombre de contrôles réalisés par le responsable de la distribution publique des eaux, par la DDASS ou par l'établissement lui même peuvent être réalisés à l'entrée de l'établissement ou aux points de distribution. Pour les patients immuno-compétents, l'eau du réseau répondant aux critères de potabilité est de qualité satisfaisante. En revanche pour certains patients immuno-déprimés, les critères de potabilité de l'eau du Fiches conseils pour la prévention du risque infectieux Environnement Page 1/8 Mai 2004 CCLIN Sud-Est

2 réseau ne sont plus suffisants et il est nécessaire d'avoir recours à de l'eau filtrée, à de l eau embouteillée sous réserve qu'elle soit contrôlée, ou à des boissons pasteurisées. L eau du réseau étant utilisée comme eau de boisson, l'entretien des points de distribution doit être rigoureux. C est le cas notamment des points situés dans les offices qui servent au remplissage des carafes. Ils doivent être périodiquement détartrés et désinfectés. L'entretien et la maintenance rigoureuse des fontaines réfrigérantes sont également indispensables pour éviter tout risque de contamination. Ces fontaines, dont les dispositions techniques doivent répondre à la circulaire n 2058 du 30 décembre 1986, doivent être conçues de manière à éviter la stagnation prolongée de l'eau dans les réservoirs. Les systèmes à serpentins sont préférés aux systèmes à réservoirs. Si l'eau du réseau est utilisée pour la production de glace alimentaire, chaque point de production sera également régulièrement entretenu afin de prévenir tout risque de contamination. La glace alimentaire, comme l'eau distribuée par les fontaines réfrigérantes, doit répondre aux critères de potabilité. Des contrôles seront donc réalisés afin de s'assurer de la conformité à ces critères. Le fait d'interposer un système sur le réseau d'eau (fontaine ou machine de production de glace) peut en effet modifier la qualité de cette eau. L'entretien des carafes, des bouteilles et des verres utilisés par les patients doit être rigoureux et quotidien. Il sera réalisé de préférence en lave-vaisselle. L'eau des carafes sera changée au minimum une fois par jour. Enfin, on se contentera d'utiliser comme eau de boisson l'eau froide du réseau, l'eau chaude dite "sanitaire" pouvant subir un certain nombre de traitements au sein de l'établissement qui peuvent la rendre impropre à la consommation au quotidien. Cette eau chaude ne sera pas non plus utilisée pour la préparation des boissons chaudes (café, thé ). 2) Eau du réseau de distribution utilisée lors des soins L'eau du réseau de distribution peut être utilisée en l'état pour diverses situations exposant directement ou indirectement le patient, par exemple : - pour la toilette des patients, - pour le lavage des mains du personnel soignant, - pour la décontamination ou le rinçage de certains matériels médico-chirurgicaux (désinfection et rinçage terminal en endoscopie digestive ). Cette eau est également utilisée pour l'entretien de l'environnement. La qualité bactériologique de l'eau du réseau de distribution est suffisante dans la plupart de ces situations lorsqu'elles sont "standards" : patients non immunodéprimés, rinçage de matériel qui n'est pas destiné à un acte invasif ou à une cavité stérile Cependant, l'absence de bactéries hydriques responsables d'infections nosocomiales comme Pseudomonas aeruginosa constitue un indicateur complémentaire de qualité. Les contaminations à Pseudomonas aeruginosa sont souvent liées à une contamination locale des points d'usage. L'application de mesures préventives et curatives à ces niveaux est donc essentielle pour éviter les contaminations. Elle peuvent consister par exemple : - en une purge régulière des points d'eau peu ou pas utilisés, - en un détartrage et une désinfection régulière et programmée, répondant à une procédure formalisée des points d'eau, et notamment des points identifiés comme étant à risque, - en l'application de bonnes pratiques d'utilisation et d'entretien, - en la mise en place lors de construction ou de rénovation, d'équipements répondant à des critères d'hygiène (absence de trop plein et de brise jets, siphons démontables et décontaminables ). 3) Eaux "bactériologiquement maîtrisées" Il s'agit d'eaux de qualité bactériologique supérieure à celle du réseau, obtenues après traitement chimique ou physique de l'eau du réseau. Fiches conseils pour la prévention du risque infectieux Environnement Page 2/8 Mai 2004 CCLIN Sud-Est

3 Attention : l'eau obtenue après ces traitements n'est en aucun cas une eau stérile et ne peut se substituer à l'eau stérile en flacon versable. Elles sont utilisées lorsque la qualité microbiologique de l'eau du réseau n'est pas suffisante ; les indications des eaux bactériologiquement maîtrisées font l'objet de recommandations spécifiques d'utilisation dans le guide du CTIN "l'eau dans les établissements de santé guide technique". Quoi qu'il en soit, le choix du système de traitement doit être réfléchi et répondre à une utilisation spécifique et limitée. Les procédés les plus couramment utilisés sont : - La microfiltration sur membrane aux points d'usage ou filtration terminale Il s'agit de l'installation d'un filtre de porosité 0,22 micron au niveau du point de distribution, éventuellement associé à un pré-filtre. Les micro-organismes sont arrêtés par la membrane du filtre. Il existe plusieurs modèles, métalliques avec des membranes amovibles, ou formés d'une capsule jetable. Le renouvellement des membranes et des capsules est fonction du nombre d'autoclavages ou de désinfections au chlore supportés par le matériel ainsi que de la vitesse de colmatage du filtre. Il existe également des filtres à usage unique dont la durée d utilisation est de quelques jours. Quelque soit le modèle, il est indispensable de respecter strictement les consignes d'utilisation du fabricant. La principale indication pour la filtration terminale est le rinçage des dispositifs médicaux de catégorie semi critique tels que les fibroscopes bronchiques. Enfin cette filtration terminale se révèle parfois être une fausse sécurité lorsque les procédures de maintenance ne sont pas scrupuleusement respectées, le filtre pouvant alors devenir un véritable nid microbien. Le contrôle de la qualité bactériologique de l'eau filtrée est de ce fait important. - La chloration L'eau est désinfectée par une chloration programmée réalisée un temps donné dans la journée à l'aide d'une pompe à chlore. - Les lampes à rayons ultra-violets Ce procédé de traitement est de moins en moins rencontré dans les établissements de santé de par ses résultats aléatoires et les contraintes liées à l'entretien des lampes. - La désinfection thermique Les résultats peuvent être là aussi aléatoires et la mise en œuvre technique est parfois difficile. Fiches conseils pour la prévention du risque infectieux Environnement Page 3/8 Mai 2004 CCLIN Sud-Est

4 Tableau I : «Avantages et inconvénients des différents procédés de traitement des eaux bactériologiquement maîtrisées» Procédé Avantages Inconvénients Filtration terminale Pouvoir de rétention élevé Facilité d'adaptation Peu encombrant Pas de désinfection des canalisations Colmatage rapide Débits faibles Manque d'étanchéité possible au niveau du joint et du collier de serrage Coût de l usage unique Maintenance quotidienne par autoclavage ou désinfection au chlore Possibilité de détérioration des membranes lors de leur manipulation Nécessité de contrôles réguliers Chloration Eau désinfectée Sur de l eau froide le système doit être muni de filtres à charbon actif pour assurer une déchloration (facteur de prolifération bactérienne) Débit régulier obligatoire Stagnation d'eau Eau surchlorée en permanence Maintenance sans faille du circuit en période de non puisage Les lampes à UV Bon débit Faible activité bactéricide Courte durée de vie des tubes UV Changements des tubes UV difficile Stagnation d eau dans les canalisations Efficacité assurée seulement si longueur des canalisations inférieure à 4m Désinfection thermique Moyen efficace qui monte à 80 Difficulté de mise en œuvre pratique en fonction de l'installation Possibilité de recontamination du circuit après refroidissement 4) Eau des piscines de rééducation Il n'existe pas de réglementation spécifique concernant la qualité des eaux de piscine de rééducation. En attente d'une réglementation spécifique, il est recommandé d'adapter les dispositions définies par le décret du 7 avril 1981 et l'arrêté du 18 janvier 2002 fixant les dispositions techniques applicables aux piscines. Les sources de contamination de l'eau du bassin et des surfaces peuvent être d'origine humaine ou environnementale. La prévention de la contamination passe par des règles liées au comportement des usagers (accès réglementé, habillement ), aux équipements, aux circuits et à l'entretien des installations Cf guides : - "Hygiène et massokinésithérapie guides de bonnes pratiques" C.CLIN Paris-Nord Avril 2000, - "Hygiène en rééducation fonctionnelle" C.CLIN Sud-Ouest Janvier "Hygiène dans les établissements de rééducation fonctionnelle" C.CLIN Ouest Mars 2000 Les contrôles imposés par la réglementation sont décrits dans la fiche «prélèvement d eau, d air et de surfaces». Il n y a pas d intérêt à rechercher les légionelles au niveau des bassins. Leur recherche est en revanche recommandée au niveau des douches pour une température supérieure à 25 C. Une attention particulière doit être portée de la même manière aux eaux des spas, des jacuzzi et des douches à jets, où le risque d aérosolisation est élevé (prévention des légionellose). 5) Eau pour hémodialyse La qualité microbiologique et endotoxinique de l'eau d'alimentation des générateurs de dialyse est définie par la Pharmacopée Européenne (eau pour dilution des solutions concentrées pour hémodialyse). Celle des eaux destinées à l'hémofiltration et à l'hémodiafiltration en ligne ont été définies dans la circulaire du 7 juin Fiches conseils pour la prévention du risque infectieux Environnement Page 4/8 Mai 2004 CCLIN Sud-Est

5 2000 relative aux spécifications techniques et à la sécurité sanitaire de la pratique de l'hémofiltration et de l'hémodiafiltration en ligne dans les établissements de santé. La présence de micro-organismes dans cette eau, qui entre dans la constitution du dialysat, peut notamment entraîner des réactions fébriles. Les risques de contamination de l'eau pour hémodialyse interviennent : - en cas de dysfonctionnement du système de traitement d'eau, - en cas de défauts sur le circuit de distribution d'eau, Sur les sites de connections aux générateurs, existence de bras morts non accessibles aux désinfectants Ces points critiques doivent donc faire l'objet de contrôles et d'une maintenance rigoureuse pour prévenir tout risque de contamination. La circulaire du 20 juin 2000 relative à la diffusion d un guide pour la production d eau pour l hémodialyse des patients insuffisants rénaux, reprend notamment les responsabilités des différents acteurs, les aspects techniques, ainsi que les points de surveillance et de contrôle. 6) Eaux purifiées et hautement purifiées Ces eaux sont codifiées par la Pharmacopée Européenne et leur contrôle est à la charge du producteur et doit respecter les normes définies dans la Pharmacopée. L eau purifiée est utilisée pour la préparation de médicaments autres que ceux qui doivent être stériles et exempts de pyrogènes. Elle est produite par osmose inverse et/ou déminéralisation et/ou distillation à partir d'eau potable. Elle se présente en vrac ou est conditionnée en récipients. L eau hautement purifiée désigne une eau utilisée pour la préparation de certains médicaments, sauf dans le cas où l emploi de l eau pour préparation injectable est requis. 7) Eaux stériles Eau pour préparations injectables Il s agit de l eau pour préparations injectables «en vrac» qui est destinée à la préparation industrielle de médicaments par voie parentérale dont le véhicule est aqueux. Elle n est pas nécessairement stérile car c est le produit final qui sera stérilisé. L eau pour préparation injectable stérilisée est destinée à la dissolution de préparation pour administration parentérale au moment de l emploi. Eau pour irrigation (eau versable) Cette appellation est codifiée par la Pharmacopée Européenne dans la monographie "Préparation pour irrigation" qui désigne des préparations aqueuses stériles de grands volumes, destinées à l'irrigation des cavités, des lésions et des surfaces corporelles, par exemple au cours d interventions chirurgicales. Les récipients sont unidoses (flacons versables). Cette eau ne doit pas être injectée, elle doit être utilisée une seule fois et les quantités non utilisées doivent être jetées après ouverture et non conservées. Eau potable stérilisée Cette eau est obtenue par ébullition ou autoclavage de l eau potable. Elle est préconisée par la circulaire du 30 mai 1997 (Cf «Pour en savoir plus») 8) Eau chaude sanitaire L'eau chaude sanitaire est utilisée notamment pour la toilette des patients, pour le lavage des mains du personnel soignant Elle est produite à partir du réseau de distribution d'eau froide après production instantanée (procédé préférable en terme de prévention de la contamination par les légionelles) ou après accumulation. De par le procédé de chauffage et les traitements éventuels (adoucissement, anticorrosion, chlore ), les qualités bactériologiques (prolifération de bactéries thermophiles à C) et physicochimiques de l'eau sont modifiées. C'est la raison pour laquelle elle ne doit pas être utilisée comme eau de boisson. Le risque infectieux principal lié à l'eau chaude sanitaire concerne les légionelles. Fiches conseils pour la prévention du risque infectieux Environnement Page 5/8 Mai 2004 CCLIN Sud-Est

6 Pour prévenir la contamination des réseaux d'eau chaude sanitaire par les légionelles, de nombreuses mesures liées notamment à la conception des réseaux, mais aussi des mesures préventives ou curatives ont fait la preuve de leur efficacité. Ces mesures sont décrites dans de nombreux documents : - Circulaire du 24 avril 1997, - Circulaire du 31 décembre 1998, - Circulaire du 22 avril 2002,j Cf «Pour en savoir plus». Des mesures simples qui consistent à maintenir la température de l'eau à 60 C dans les ballons de stockage et à 50 C dans le réseau de distribution, ainsi que la purge régulière des points d'usage peu sollicités participent de façon importante à la prévention de la prolifération des légionelles dans les réseaux de distribution. Un entretien et une maintenance régulière des installations jouent également un rôle très important. II PREVENTION DE LA CONTAMINATION DU RESEAU DE DISTRIBUTION D'EAU A L'INTERIEUR DE L'ETABLISSEMENT DE SANTE Il existe un certain nombre de risques de contamination de l'eau du réseau à l'intérieur d'un établissement : - contaminations accidentelles lors de travaux sur le réseau, - contaminations rétrogrades à partir des points d'usage (robinets mais aussi lave-instruments ), - contaminations liées à la mauvaise conception du réseau de distribution (bras morts ), - contaminations liées à un mauvais entretien ou une mauvaise utilisation du réseau ou des équipements. Chaque point d'eau constitue un véritable nid microbien potentiel : siphons des lavabos, trop pleins, brise jets, pommes de douche, bras morts des canalisations La contamination de l'eau du réseau peut se produire rapidement si l'on ne traite pas, par un entretien régulier (détartrage, désinfection ), l'ensemble de ces points à risque. Cet entretien doit répondre à une procédure qui fait suite à l'analyse du réseau et à la définition de points critiques. L'analyse du réseau de distribution repose sur une bonne connaissance de celui-ci en terme de structure, état, matériau, aptitude à supporter des procédures de désinfection La prévention de la contamination du réseau passe par différentes étapes : - la conception correcte de l'installation lors de sa réalisation, toute rénovation ou travaux sur une structure existante devant être l'occasion d'améliorations techniques (suppression de bras morts, de réservoirs de stockage ), - la connaissance du réseau de distribution et des installations à risque, - l'analyse des points critiques, - la mise en place de mesures préventives et le respect de celles-ci : entretien des points de distribution - la définition et la mise en œuvre de mesures correctives si nécessaire, - le contrôle de la qualité de l'eau, - l'évaluation des mesures mises en œuvre. Ces étapes sont reprises de façon détaillée dans le guide méthodologique «Sécurité sanitaire des installations d'eau dans les établissements de santé». Elle font appel à une équipe pluridisciplinaire d'intervenants comportant la direction de l'établissement, le responsable des services techniques et le technicien en charge du réseau d'eau, le président du CLIN, l'équipe opérationnelle d'hygiène, le responsable du laboratoire en charge des contrôles microbiologiques. Des bonnes pratiques d'entretien des réseaux d'eau (entretien des éléments périphériques ) sont détaillées dans les annexes du "guide d'investigation d'un ou plusieurs cas de légionellose" (bonnes pratiques applicables en l'absence de tout cas ) ainsi que dans le guide "Maîtrise de la qualité de l'eau dans un établissement de santé Prévention Maintenance Mesures correctives" réalisé par le Relais Régional d'hygiène Hospitalière du Centre (antenne du C.CLIN Ouest) : Cf «Pour en savoir plus». Fiches conseils pour la prévention du risque infectieux Environnement Page 6/8 Mai 2004 CCLIN Sud-Est

7 Evaluation L'évaluation passe par : - le contrôle bactériologique des différents types d'eaux - l'évaluation des pratiques d'entretien des points d'usage et des réseaux de distribution - l'évaluation des bonnes pratiques d'utilisation : quelle eau pour quel usage? Responsables Le directeur de l'établissement et le responsable des services techniques sont responsables de la conformité des installations et maintenances. Le président de CLIN, le responsable de l'équipe opérationnelle d'hygiène hospitalière et le responsable du laboratoire en charge des contrôles microbiologiques définissent et réalisent les contrôles légaux. Le chef de service, le cadre des unités de soins et les équipes utilisatrices de procédés d'obtention d'eaux "bactériologiquement maîtrisées" sont responsables du respect des bonnes pratiques. Pour en savoir plus Guides et recommandations CIRCULAIRE DGS N 2002/243 DU 22 AVRIL 2002 relative à la prévention de la légionellose dans les établissements de santé. Non paru au Journal Officiel. 36 pages. (NosoBase n 10637) ARRETE DU 18 JANVIER 2002 modifiant l'arrêté du 7 avril 1981 modifié fixant les dispositions techniques applicables aux piscines. Journal Officiel du 23/01/2002; (NosoBase n 10022) DECRET DU 20 DECEMBRE 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine à l exclusion des eaux minérales naturelles. Journal Officiel du 22 décembre 2001; 36 pages. (NosoBase n 9826) CIRCULAIRE DGS/DH/AFSSAPS N DU 20 JUIN 2000 relative à la diffusion d un guide pour la production d eau pour l hémodialyse des patients insuffisants rénaux. Non parue au Jorunal Officiel. 20 pages. (NosoBase n 7880) CIRCULAIRE DGS/DH/AFSSAPS N 311 DU 7 JUIN 2000 relative aux spécifications techniques et à la sécurité sanitaire de la pratique de l hémofiltration et de l hémodiafiltration en ligne dans les établissements de santé. Non paru au Journal Officiel. 6 pages. (NosoBase n 7808) DIRECTIVE EUROPEENNE 98/83/CE DU 3 NOVEMBRE 1998 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Journal Officiel des Communautés Européennes du 5 décembre 1998, n L330. CIRCULAIRE DGS N 98/771 DU 31 DECEMBRE 1998 relative à la mise en œuvre de bonnes pratiques d entretien des réseaux d eau dans les établissements de santé et aux moyens de prévention du risque lié aux légionelles dans les installations à risque et dans celles des bâtiments recevant du public. Bulletin Officiel, n 3. 4 pages. (NosoBase n 10637) CIRCULAIRE DGS/VS2 N DU 24 AVRIL 1997 relative à la surveillance et à la prévention de la légionellose et guide d'investigation d'un ou plusieurs cas de légionellose. Non parue au Journal Officiel. 3 paegs. (NosoBase n 3782) CIRCULAIRE DU 30 MAI 1997 relative à la microbiologie des eaux destinées à la consommation humaine et au risque parasitaire pour la boisson et pour la consommation d eau dans les préparations alimentaires non cuites destinées aux patients immunodéprimés. Non paru au Journal Officiel. CIRCULAIRE DGS/PGE/1D N 2068 DU 30 DECEMBRE 1986 relative aux fontaines réfrigérantes. Bulletin Officiel 1997, n 12, (NosoBase n 1272) Fiches conseils pour la prévention du risque infectieux Environnement Page 7/8 Mai 2004 CCLIN Sud-Est

8 DECRET N DU 7 AVRIL 1981 fixant les normes d hygiène et de sécurité applicables aux piscines et aux baignades aménagées. Journal officiel du 10 avril 1981; (NosoBase n 5799) modifié par le DECRET N DU 20 SEPTEMBRE Journal Officiel du 26 septembre 1991; 3 pages. (NosoBase n 5801) CIRCULAIRE N 429 DU 8 AVRIL 1975 relative aux problèmes d hygiène publique dans les établissements hospitaliers. Non parue au Journal Officiel. 2 pages. (NosoBase n 6759) COMITE TECHNIQUE INFECTIONS NATIONAL DES INFECTIONS NOSOCOMIALES (CTIN). Surveillance microbiologique de l environnement dans les établissements de santé : Air, eaux et surfaces. 2002, 77 pages. (NosoBase n 10974) Disponible sur internet : C.CLIN OUEST. Hygiène dans les établissements de rééducation fonctionnelle. 2000, 41 pages. (NosoBase n 7813) C.CLIN OUEST. Maîtrise de la qualité de l'eau dans un établissement de santé Prévention Maintenance Mesures correctives. 2000, 30 pages. (NosoBase n 8137) C.CLIN PARIS-NORD. Hygiène et massokinésithérapie guides de bonnes pratiques. 2000, 123 pages. (NosoBase n 7963) C.CLIN SUD-OUEST. Hygiène en rééducation fonctionnelle. 2001, 64 pages. (NosoBase n 8430) MINISTERE DE L EMPLOI ET DE LA SOLIDARITE. Sécurité sanitaire des installations d'eau dans les établissements de santé : réglementation applicable. 3 e ed. Ministère de l emploi et de la solidarité, 2002, 92 pages. (NosoBase n 11216) CONSEIL DE L'EUROPE. Pharmacopée Européenne. 3e édition addendum 2001 Fiches conseils pour la prévention du risque infectieux Environnement Page 8/8 Mai 2004 CCLIN Sud-Est

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire 1 2 3 4 Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire Partie 1 Chapitre 3: Locaux et matériel 5 6 7 8 9 10 11 12 13 PRINCIPE Les locaux et le matériel doivent être situés,

Plus en détail

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous.

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous. DEMARCHE HACCP EN CUISINE CENTRALE Alimentation GROSJEAN L, Vénissieux Juin 2010 Objectif La démarche HACCP (de l'américain Hazard Analysis Critical Control Point) est une méthode préventive visant à maîtriser

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Applicable au 1 er janvier 2006 Objectif : Etablit les règles générales en matière d hygiène, est directement applicable

Plus en détail

CARNET SANITAIRE DE VOTRE INSTALLATION D'EAU

CARNET SANITAIRE DE VOTRE INSTALLATION D'EAU CARNET SANITAIRE DE VOTRE INSTALLATION D'EAU (Indiquer le nom de l installation) Directions Régionale et Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales du Nord-Pas-de-Calais Ministère de l emploi,

Plus en détail

GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS

GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS C. DECADE -Dr L. MARTY -D. DEMONTROND Dr C.MANUEL - Dr R.CABRIT - Dr G.MANN Centre Médical de Forcilles 77150 FEROLLES-ATTILLY

Plus en détail

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses INTRODUCTION H.A.C.C.P. ou A.R.M.P.C. L Analyse des risques et maîtrise des points critique La nouvelle réglementation en matière d hygiène (ar. 09 mai 1995 et ar. 29 septembre 1997) oblige les responsables

Plus en détail

CENTRE HOSPITALIER CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES MAINTENANCE DES CHAUDIERES ET DES SYSTEMES DE CLIMATISATION

CENTRE HOSPITALIER CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES MAINTENANCE DES CHAUDIERES ET DES SYSTEMES DE CLIMATISATION CENTRE HOSPITALIER 1, rue du Docteur Paul Martinais 37600 LOCHES 02 47 91 33 33 02 47 91 32 00 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES MISE EN CONCURRENCE PORTANT SUR MAINTENANCE DES CHAUDIERES ET

Plus en détail

L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires

L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires 01 La règlementation concernant la qualité des eaux destinées à la consommation humaine s applique sans restriction aux installations d eau à l

Plus en détail

Résumé des modifications intervenues : simplification et clarification des actions descriptives

Résumé des modifications intervenues : simplification et clarification des actions descriptives Référence : PT/RES/006-B Page :Page 1 sur 5 Objet : Maîtriser les dangers microbiologiques, biologiques, chimiques et physiques lors des opérations d épluchage, lavage et désinfection des légumes terreux,

Plus en détail

ENTRETIEN DES DIFFERENTS LOCAUX

ENTRETIEN DES DIFFERENTS LOCAUX ENTRETIEN DES DIFFERENTS LOCAUX Bionettoyage REGARD A., LYON Juillet 2010 Il n'eiste pas " la technique", mais plusieurs techniques qui seront élaborées sous forme de mode opératoire en tenant compte des

Plus en détail

Entretien des différents locaux

Entretien des différents locaux Fiche Pratique Entretien des différents locau Il n'eiste pas " la technique", mais plusieurs techniques qui seront élaborées sous forme de mode opératoire en tenant compte des contraintes du contete. Cependant,

Plus en détail

Laboratoire Eau de Paris. Analyses et Recherche

Laboratoire Eau de Paris. Analyses et Recherche Laboratoire Eau de Paris Analyses et Recherche L eau, un aliment sous contrôle public Pour Eau de Paris, approvisionner la capitale en eau, c est garantir à ses 3 millions d usagers une ressource de qualité,

Plus en détail

Système de gestion d une citerne de récupération des eaux de pluies

Système de gestion d une citerne de récupération des eaux de pluies Système de gestion d une citerne de récupération Page 1/25 1. Mise en situation Le contexte L'eau distribuée en France augmente de manière forte et continue : +38% entre 1995 et 2005 et la même augmentation

Plus en détail

Conception et maintenance des réseaux d eau à l intérieur des bâtiments

Conception et maintenance des réseaux d eau à l intérieur des bâtiments Conception et maintenance des réseaux d eau à l intérieur des bâtiments Olivier CORREC Mél : olivier.correc@cstb.fr Contexte des réseaux d eau sanitaire Exigences générales : o Sécuriser la consommation

Plus en détail

Hygiène de l eau potable avec Geberit Toujours en mouvement.

Hygiène de l eau potable avec Geberit Toujours en mouvement. Hygiène de l eau potable avec Geberit Toujours en mouvement. Pour un système d'eau potable fiable SIMPLEMENT BIEN APPROVISIONNÉ Un risque méconnu. Les légionnelles. Lorsqu'il s'agit des dangers de la douche,

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

Hygiène alimentaire. Introduction

Hygiène alimentaire. Introduction Direction des études Mission Santé-sécurité au travail dans les fonctions publiques (MSSTFP) Hygiène alimentaire Introduction Le temps de travail ne permet pas souvent aux salariés de déjeuner chez eux

Plus en détail

Offre de formation. itinéraire Agent polyvalent-e d entretien en charge des activités de nettoyage des locaux. https://inscription.cnfpt.

Offre de formation. itinéraire Agent polyvalent-e d entretien en charge des activités de nettoyage des locaux. https://inscription.cnfpt. 2015 Offre de formation itinéraire Agent polyvalent-e d entretien en charge des activités de nettoyage des locaux Inscription en ligne aux stages https://inscription.cnfpt.fr/ Délégation régionale Basse-Normandie

Plus en détail

Registres de fermentation lente. Critères d inspection

Registres de fermentation lente. Critères d inspection Chapitre 15 - tâches liées traitement non-thermique Chapitre 15 - tâches liées traitement non-thermique Registres de fermentation lente 1.15.0.3204 Registres de fermentation lente Registres Un échantillon

Plus en détail

DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau

DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau olivier.correc@cstb.fr Nouveaux Documents Techniques Unifiés DTU 60.1 Plomberie sanitaire pour

Plus en détail

Le guide des bonnes pratiques d hygiène et la qualité alimentaire en restauration

Le guide des bonnes pratiques d hygiène et la qualité alimentaire en restauration FORMATION : THEORIQUE C.H.R. / INTRA-ENTREPRISE MODULE Le guide des bonnes pratiques d hygiène et la qualité alimentaire en restauration TYPE DE FORMATION : Hygiène et sécurité, qualité normalisation,

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS PREFET DES PYRENEES-ATLANTIQUES Direction Départementale de la Protection des Populations des Pyrénées-Altantiques SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS Quelques règles à respecter, secteur de la remise directe

Plus en détail

oq'q" PROTOCOLE D'ACCORD CONTRATS D'ENTRETIEN

oq'q PROTOCOLE D'ACCORD CONTRATS D'ENTRETIEN oq'q" PROTOCOLE D'ACCORD CONTRATS D'ENTRETIEN Préambule: Dans le cadre des compétences du Conseil de conceftation locative, les représentants signataires du présent protocole ont souhaité valider le principe

Plus en détail

Les piscines à usage collectif Règles sanitaires. à usage collectif

Les piscines à usage collectif Règles sanitaires. à usage collectif Déclaration d ouverture La déclaration d ouverture d une piscine (accompagnée d un dossier justificatif) est à adresser en 3 exemplaires à la mairie d implantation de l établissement et un exemplaire en

Plus en détail

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE Direction Départementale de la Protection des Populations De Seine-Saint-Denis (DDPP 93) - Immeuble l Européen - 5 et 7 promenade Jean

Plus en détail

ALIMENTATION DE L IMMUNODEPRIME. I Rappel des risques liés à l alimentation de l immunodéprimé

ALIMENTATION DE L IMMUNODEPRIME. I Rappel des risques liés à l alimentation de l immunodéprimé Alimentation ALIMENTATION DE L IMMUNODEPRIME GARDES E, Toulouse Octobre 2009 Objectifs Fournir aux malades immunodeprimés une alimentation aussi dépourvue que possible de germes, de façon à ce qu'elle

Plus en détail

COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX

COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX Marché public pour la restauration scolaire (du 01/09/2015 au dernier jour précédent la rentrée scolaire 2016, renouvelable une fois) Date et heure limite de réception des offres

Plus en détail

Produits pour hygiène en cuisine nettoyage de bâtiments détergents pour textiles

Produits pour hygiène en cuisine nettoyage de bâtiments détergents pour textiles Produits vaisselle HalaGastro F11 Détergent pour lave-vaisselle avec chlore actif. Concentration d'utilisation: 0.3 0.5%, ph à 1.0%: 11.7 10600410-0002 10600410-0004 10600410-0007 Bidon 12 kg Bidon 25

Plus en détail

BIONETTOYAGE EN SOINS DE SUITE 2009

BIONETTOYAGE EN SOINS DE SUITE 2009 PS ENS-ENT 010 V1 BIONETTOYAGE EN SOINS DE SUITE 2009 n page 1/14 OBJET Améliorer la qualité de l'environnement du patient, contribuant ainsi à diminuer le risque d'infection. En cohérence avec le manuel

Plus en détail

CHROMOPHARE Génération F : éclairage innovant à réflecteur avec LED. Un concept et un design d'éclairage qui réunissent fonctionnalité et esthétique

CHROMOPHARE Génération F : éclairage innovant à réflecteur avec LED. Un concept et un design d'éclairage qui réunissent fonctionnalité et esthétique CHROMOPHARE Génération F : éclairage innovant à réflecteur avec LED Un concept et un design d'éclairage qui réunissent fonctionnalité et esthétique Tuttlingen, novembre 2011 - La nouvelle CHROMOPHARE Génération

Plus en détail

VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE

VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE G U I D E VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE SICAE Une réduction d'impôts peut être obtenue (sous certaines conditions) lors du remplacement de votre chauffe-eau électrique. Renseignez-vous auprès du Centre des

Plus en détail

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD Dr. Nathalie MAUBOURGUET Lundi 24 novembre 2008 Ministère de la Santé, Salle Laroque Séminaire National sur l Organisation de la Prévention des Infections

Plus en détail

Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire

Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire Délégation territoriale du Val-d Oise Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire Maîtriser la température de l eau chaude sanitaire L exploitant d un réseau d eau

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES Compétence du socle : Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques. Contribution attendue : Utiliser un produit chimique

Plus en détail

- un plan des locaux de travail et des annexes,

- un plan des locaux de travail et des annexes, Arrêté du ministre de l'agriculture du 3 mars 2001, fixant les regles sanitaires régissant les opérations des auto-contrt3les pour les produits de la pêche. Le ministre de l'agriculture, Vu la loi no 92-117

Plus en détail

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction générale de la santé Sous-direction «Prévention des risques liés à l environnement et à l alimentation» Bureau «Qualité des

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE Dr Erick KEROURIO DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA PROTECTION DES POPULATIONS DE L ESSONNE Le cadre réglementaire LA RESTAURATION COLLECTIVE Notion de «clientèle» captive

Plus en détail

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire DANGERS Cette fiche ne prétend pas être exhaustive. Elle vise à enrichir (et non limiter) la réflexion des professionnels sur le sujet des

Plus en détail

Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau

Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau Thierry POLATO Agence Régionale de Santé Pays de la Loire Délégation territoriale de Maine-et-Loire

Plus en détail

L alimentation. du patient. paration et de service? Emilie GARDES - Xavier VERDEIL - Nicole MARTY CHU de Toulouse

L alimentation. du patient. paration et de service? Emilie GARDES - Xavier VERDEIL - Nicole MARTY CHU de Toulouse L alimentation du patient greffé de moelle osseuse Quelle nourriture? Quel contenant? Quel environnement de préparation paration et de service? Emilie GARDES - Xavier VERDEIL - Nicole MARTY CHU de Toulouse

Plus en détail

SYSTEM O. Contrôler la température sur l ensemble de votre réseau...

SYSTEM O. Contrôler la température sur l ensemble de votre réseau... SYSTEM O Contrôler la température sur l ensemble de votre réseau... Contexte réglementaire La prévention des risques sanitaires est une priorité pour les maitres d ouvrage en particulier dans les Etablissements

Plus en détail

COMPOSANTS DE LA MACHINE

COMPOSANTS DE LA MACHINE FR COMPOSANTS DE LA MACHINE Voyant vapeur prête Interrupteur vapeur Interrupteur de distribution de café Voyant café prêt Couvercle du réservoir à eau Figure A Bouton de distribution vapeur et eau chaude

Plus en détail

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS (1/30pages) CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS ANNEE : 2015 Date de mise à jour : 09/03/2015 1 - Microbiologie des eaux - Microbiologie des aliments Formation technique de Microbiologie HYGIÈNE

Plus en détail

des réseaux (ECS) Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires w w w. s o g o b a. c o m

des réseaux (ECS) Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires w w w. s o g o b a. c o m Equilibrage & Maintenance des réseaux (ECS) Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires G R K N E T E v o l u t i o n La solution

Plus en détail

Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement :

Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement : 1 Carnet de suivi du système de refroidissement Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement : 2 Mode d emploi du carnet de suivi Le carnet de suivi du système de refroidissement

Plus en détail

1 Introduction 2. 1.1 Description 2. 1.2 Accessoires et numéros de pièces 2. 1.3 Caractéristiques 3. 1.4 Aspects réglementaires 3. 2 Mise en service 4

1 Introduction 2. 1.1 Description 2. 1.2 Accessoires et numéros de pièces 2. 1.3 Caractéristiques 3. 1.4 Aspects réglementaires 3. 2 Mise en service 4 Table des matières 1 Introduction 2 1.1 Description 2 1.2 Accessoires et numéros de pièces 2 1.3 Caractéristiques 3 1.4 Aspects réglementaires 3 2 Mise en service 4 2.1 Déballage et inspection 4 2.2 Batterie

Plus en détail

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Congrès de la SF2H - 9 Juin 2011 S. Coudrais Biohygiéniste Unité d Hygiène et Epidémiologie - Groupement

Plus en détail

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Direction de la Santé FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL Un plan d hygiène permet de garantir la propreté du personnel et éviter toutes contaminations

Plus en détail

Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire

Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire 1- Hygiène du personnel Lors de l'embauche à l entreprise, toute personne affectée au travail et à la manipulation des produits est soumise

Plus en détail

Remeha ZentaSOL. La nouvelle norme en matière de simplicité, design et rendement

Remeha ZentaSOL. La nouvelle norme en matière de simplicité, design et rendement Remeha ZentaSOL La nouvelle norme en matière de simplicité, design et rendement ZentaSOL Système de chauffe-eau solaire Remeha ZentaSOL L'énergie solaire est la source de chaleur la plus écologique et

Plus en détail

DÉMARCHE HACCP RESTAURATION. Guide pour l analyse des dangers. Restauration commerciale Restauration collective à caractère social

DÉMARCHE HACCP RESTAURATION. Guide pour l analyse des dangers. Restauration commerciale Restauration collective à caractère social DÉMARCHE HACCP EN RESTAURATION Guide pour l analyse des dangers Restauration commerciale Restauration collective à caractère social Ce livre a obtenu un prix dans la catégorie ouvrages professionnels -

Plus en détail

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick)

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Le danger : propriété ou capacité intrinsèque d un équipement, d une substance, d une méthode de travail, de causer

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL Références réglementaires : Règlement N 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire

Plus en détail

!"#$%&#'()&*+",#%)-"#.),%)/&*01%')2%1'&0.%3)

!#$%&#'()&*+,#%)-#.),%)/&*01%')2%1'&0.%3) "#$%&#'()&*+",#%)-"#.),%)/&*01%')2%1'&0.%3) 4."2#0'+)5/","607#%+)) -.(+%1'%) 89:8)9;5) >%)?(10% ) 2%), @A60B1%)6,"*&,%) )))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))

Plus en détail

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE PG SPI SUR 014 v1 2011 1/5 OBJET Conduite à tenir dans le cadre de l'arrivée d'un patient atteint ou suspect de portage de Clostridium

Plus en détail

FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION

FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION Domaines : Services à la population Sous domaine : Restauration collective Code fiche du répertoire des métiers territoriaux : 11/D/24 AGENT

Plus en détail

COMPTE RENDU CONTRÔLE HYGIENOSCOPIE

COMPTE RENDU CONTRÔLE HYGIENOSCOPIE COMPTE RENDU CONTRÔLE HYGIENOSCOPIE Client : JEAN CUISTOT TRAITEUR 31 RUE DE L 'OCEAN 17510 CHIVES jeancuistot.traiteur@club-internet.fr Tél. 05 46 33 64 21 Date de l'examen : 28-oct-2013 Technicien :

Plus en détail

SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER. d AURILLAC. 1er congrès de l AFGRIS

SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER. d AURILLAC. 1er congrès de l AFGRIS SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER henri MONDOR d AURILLAC 1er congrès de l AFGRIS METHODE D ANALYSE ET DE PREVENTION DES RISQUES ET CERTIFICATION ISO 9002 Un couple pertinent pour les services techniques

Plus en détail

Fiche de poste : Agent d entretien FICHE DE POSTE. AGENT d ENTRETIEN 1/7

Fiche de poste : Agent d entretien FICHE DE POSTE. AGENT d ENTRETIEN 1/7 FICHE DE POSTE AGENT d ENTRETIEN Fiche de poste actualisée le lundi 18 février 2013 1/7 1 SOMMAIRE 2 Positionnement... 3 3 Relations internes et externes... 3 4 Presentation du service entretien... 4 5

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CQP AIDE DENTAIRE

REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CQP AIDE DENTAIRE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CQP AIDE DENTAIRE 1 ACTIVITES TECHNIQUES AIDE DENTAIRE / GESTION DU RISQUE INFECTIEUX Préparer et entretenir la salle de soins Entretenir la salle de stérilisation

Plus en détail

ENTRETIEN DES DIFFERENTS LOCAUX 3.08

ENTRETIEN DES DIFFERENTS LOCAUX 3.08 ENTRETIEN DES DIFFERENTS LOCAUX 3.08 Il n'eiste pas " la technique", mais plusieurs techniques qui seront élaborées sous forme de mode opératoire en tenant compte des contraintes du contete. Cependant,

Plus en détail

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION. La méthode HACCP. olet 1 : Informations générales

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION. La méthode HACCP. olet 1 : Informations générales LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION La méthode HACCP olet 1 : Informations générales 1 Textes 2 Réseau 3 Formations obligatoires 4 Offres de formations Année : 2005-2006 1 Textes (Extraits) J.O n 247 du

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

L hygiène en restauration

L hygiène en restauration L hygiène en restauration Remise directe au consommateur Avertissement : les fiches présentées dans cette rubrique ont valeur de première information synthétique et ne tiennent pas compte des spécificités

Plus en détail

Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise

Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise Page 1 sur 6 Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise Nom élève:.. Entreprise: Nom et fonction du professeur:. Dates de stage:.. Zone de compétence: Zone

Plus en détail

Bio nettoyage au bloc opératoire

Bio nettoyage au bloc opératoire Bio nettoyage au bloc opératoire Béatrice CROZE Infirmière hygiéniste Service d hygiène et d épidémiologie novembre 2012 Le bio nettoyage au bloc L impression omniprésente de travailler dans l urgence

Plus en détail

SYSTEM O. Un système unique pour des réseaux distincts Eau froide sanitaire Eau chaude sanitaire

SYSTEM O. Un système unique pour des réseaux distincts Eau froide sanitaire Eau chaude sanitaire SYSTEM O Un système unique pour des réseaux distincts Eau froide sanitaire Eau chaude sanitaire CONCEPTION, CHOIX DES MATÉRIAUX ET MAINTENANCE : La sécurité des réseaux passe par une bonne conception,

Plus en détail

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l Dans une goutte d eau Cuivre Le cuivre (Cu) est présent à l état naturel dans la roche, le sol, les plantes, les animaux, l eau, les sédiments et l air. Le cuivre est souvent présent sous forme de minéraux,

Plus en détail

GUIDE pour l aménagement sanitaire des établissements alimentaires. Centre québécois d inspection des aliments et de santé animale

GUIDE pour l aménagement sanitaire des établissements alimentaires. Centre québécois d inspection des aliments et de santé animale GUIDE pour l aménagement sanitaire des établissements alimentaires Centre québécois d inspection des aliments et de santé animale La «marche en avant» consiste à éviter autant que possible le croisement

Plus en détail

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CONTRAT D'EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE DES CHAUDIERES INDIVIDUELLES LOT CI FUEL MAITRISE D'OUVRAGE

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CONTRAT D'EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE DES CHAUDIERES INDIVIDUELLES LOT CI FUEL MAITRISE D'OUVRAGE CONTRAT D'EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE DES CHAUDIERES INDIVIDUELLES LOT CI FUEL CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES MAITRISE D'OUVRAGE 26 rue de Fleurier B.P. 70309 70006 VESOUL Cedex ~ 03.84.96.13.50

Plus en détail

PARTIE 2 : MISE EN SERVICE PARTIE 1 : CONCEPTION PARTIE 3 : ENTRETIEN PARTIE 4 : EN SAVOIR PLUS METTRE EN SERVICE L INSTALLATION...

PARTIE 2 : MISE EN SERVICE PARTIE 1 : CONCEPTION PARTIE 3 : ENTRETIEN PARTIE 4 : EN SAVOIR PLUS METTRE EN SERVICE L INSTALLATION... SOMMAIRE PARTIE 1 : REGLER LES TEMPERATURES DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION... 4 PREVENIR LE RISQUE LEGIONELLE... 5 CHOISIR UNE SOLUTION PRODUCTION D ECS INDIVIDUELLE... 10 CHOISIR UNE SOLUTION DE PRODUCTION

Plus en détail

Classification des pièces. Toutes. Supérieur et de confinement. Intermédiaire, supérieur et de confinement.

Classification des pièces. Toutes. Supérieur et de confinement. Intermédiaire, supérieur et de confinement. Commentaires spécifiques à certains points du formulaire de conformité. Dans la deuxième colonne, les classifications marquées en jaune sont celles pour lesquelles des changements ont été recommandés par

Plus en détail

Le chauffe eau à accumulation électrique

Le chauffe eau à accumulation électrique Le chauffe eau à accumulation électrique I) Composition d un chauffe eau électrique Leurs constitutions sont sensiblement les mêmes entre chaque fabriquant : Habillage Départ eau chaude Isolant Cuve Anode

Plus en détail

Les principaux textes de loi en matière de restauration d'entreprise

Les principaux textes de loi en matière de restauration d'entreprise A s s o c i a t i o n d e s R e s p o n s a b l e s d e S e r v i c e s G é n é r a u x F a c i l i t i e s M a n a g e r s A s s o c i a t i o n Janvier 2012 Réglementation applicable à la restauration

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective Catalogue de formations 2012 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or 1 2 3 4 5 6 7 8 Sommaire Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

MEDIACLAVE. La stérilisation rapide, reproductible et sûre des milieux

MEDIACLAVE. La stérilisation rapide, reproductible et sûre des milieux MEDIACLAVE La stérilisation rapide, reproductible et sûre des milieux MEDIACLAVE La stérilisation rapide, reproductible et sûre des milieux Les milieux de culture bactérienne sont très largement utilisé,

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective 1 2 3 4 5 6 7 Catalogue 2011 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or Sommaire 1 2 3 4 5 6 7 Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX Date: SITE: Heure: par: MENTION GLOBAL DE L'AUDIT: NOMBRE D'ECARTS CONSTATES: ECARTS CONSTATES: 1. RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION / DÉFINITION & CONTRÔLE DES RÈGLES D HYGIÈNE 1.1 Déclaration de l'établissement

Plus en détail

Fiche pratique. Les règles d hygiène en restauration. Mai 2014

Fiche pratique. Les règles d hygiène en restauration. Mai 2014 Fiche pratique Les règles d hygiène en restauration Délégation de Millau 38, bd de l Ayrolle BP 60145 12101 MILLAU cedex Tél : 05 65 59 59 00 17, rue Aristide Briand BP 3349 12000 RODEZ cedex 9 Tél : 05

Plus en détail

L hygiène alimentaire en EPHAD

L hygiène alimentaire en EPHAD L hygiène alimentaire en EPHAD Isabelle Parmentier 24 mai 2012 L hygiène alimentaire en EPHAD Isabelle Parmentier 24 mai 2012 Introduction (1/2) Le repas est un moment «fort»de la journée des personnes

Plus en détail

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation

Plus en détail

Robinets efficaces. Solutions durables pour espaces sanitaires en deux variantes

Robinets efficaces. Solutions durables pour espaces sanitaires en deux variantes Robinets efficaces Solutions durables pour espaces sanitaires en deux variantes - Qu'il s'agisse de l'exécution «C» pour «Classic» ou «S» pour Style dans les locaux sanitaires fréquemment utilisés, les

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle audit, conseil et formation professionnelle Stage 1 Bonnes pratiques d hygiène en restauration collective 19 et 26 novembre Stage 2 Règles d hygiène lors du service 3 décembre Stage 3 Le nettoyage et la

Plus en détail

Marque déposée de GV RESTAURATION SERVICES SA

Marque déposée de GV RESTAURATION SERVICES SA Marque déposée de GV RESTAURATION SERVICES SA N FR05/00392 SAS au capital de 53.357,16 Siège Social : 34, Rue de Paris 60330 LE PLESSIS BELLEVILLE - Téléphone : 03.44.58.14.21. - Fax : 03.44.58.20.98.

Plus en détail

Les règles d hygiène en restauration

Les règles d hygiène en restauration Les règles d hygiène en restauration Collection Entreprises - Tourisme et CHR Page 1/19 Sommaire Introduction 4 La réglementation applicable à la restauration 4 Les principes HACCP 5 Principales règles

Plus en détail

DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR

DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR COMMUNE DE LA VALLA EN GIER Le Bourg 42131 La Valla-en-Gier DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR Rapport de Phase III Juin 2012 ICA ENVIRONNEMENT 6 Rue Emile Noirot - 42300

Plus en détail

Ce qu il faut savoir en matière d habitat et de santé, de plomberie et d installations de chauffage ou d eau chaude sanitaire

Ce qu il faut savoir en matière d habitat et de santé, de plomberie et d installations de chauffage ou d eau chaude sanitaire Ce qu il faut savoir en matière d habitat et de santé, de plomberie et d installations de chauffage ou d eau chaude sanitaire Quels sont les risques en matière de santé pour ces rénovations? Avant travaux

Plus en détail

Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire Edition décembre 2007

Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire Edition décembre 2007 Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire 1. But et objet Une série d'aides à l'application a été créée afin de faciliter la mise en œuvre des législations cantonales en matière

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS 01. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIÉTÉ Nom commercial Code produit Usage envisagé LAMB97201 A UTILISER COMME INSECTICIDE UNIQUEMENT Le produit doit être utilisé conformément à l'étiquette Apparence

Plus en détail

La réglementation quelques incontournables

La réglementation quelques incontournables Unité d Hygiène et d Épidémiologie 2012 La réglementation quelques incontournables Code du Travail - Article L 231-2 du titre 3 Hygiène, sécurité et conditions de travail Paragraphe 2 : «Les établissements

Plus en détail

H A C C P. Hazard Analysis, Critical Control Point. Analyse des dangers, maîtrise des points critiques. Programme de formations.

H A C C P. Hazard Analysis, Critical Control Point. Analyse des dangers, maîtrise des points critiques. Programme de formations. H A C C P Hazard Analysis, Critical Control Point Analyse des dangers, maîtrise des points critiques Objectifs : L'HACCP est une norme de mise en œuvre destinée à évaluer les dangers, et, mettre en place

Plus en détail

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation

Plus en détail