Questions-Réponses Situation au Japon et mesures de la radioactivité en France

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Questions-Réponses Situation au Japon et mesures de la radioactivité en France"

Transcription

1 Questions-Réponses Situation au Japon et mesures de la radioactivité en France Mise à jour au 29 mars 1 - Dispersion de la radioactivité dans l air - De quoi parle-t-on? : nuage? particules? panache? Il ne faut pas confondre panache et nuage. Le panache peut être comparé à la fumée d un feu. Le nuage est un phénomène météorologique normal. Le nuage, à la rencontre du panache, se charge en matière radioactive. D où le nom de «nuage radioactif». Les matières radioactives issues des rejets, se retrouvent dans le panache qui transporte alors des gaz rares (xénon, krypton ) et des particules en suspension dans l air : iode, césium, strontium. En parcourant de la distance, on ne parle plus de nuage radioactif mais de particules radioactives. 2 - Comment ce panache se propage-t-il? Ce sont les vents qui le propagent et le dispersent. Plus le panache persiste en un endroit, plus les dépôts sont importants. Plus on s éloigne de l installation, plus le panache s élargit en hauteur. La concentration de particules radioactives diminue avec l augmentation des distances et d autant plus fortement après quelques dizaines de kilomètres. 3 - Comment les produits radioactifs du panache se déposent-ils? Les produits radioactifs du panache se déposent soit directement sur les sols, ce que l on appelle «les dépôts secs» ou par l intermédiaire des précipitations, ce que l on appelle les «dépôts humides». 4 - Qui suit l évolution de la masse d air légèrement contaminée qui pourrait arriver en France? L Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) développe des simulations de la dispersion atmosphérique des rejets des réacteurs de Fukushima, à l aide de son modèle numérique applicable à longue distance, en lien avec Météo France qui fournit ses prévisions météorologiques.

2 5 - Comment mesure-t-on la radioactivité en France? L IRSN dispose de réseaux permanents de surveillance de la radioactivité de l air, implantés sur le territoire français. Dans le contexte de l accident de Fukushima, l IRSN a renforcé la vigilance sur ces deux réseaux de surveillance : - un réseau d alerte constitué de 163 balises en France et de 6 dans les Dom-Tom, surveille en continu le rayonnement gamma ambiant dans l air. Il se nomme «Téléray». En cas d élévation anormale de la radioactivité, une astreinte de l IRSN est immédiatement activée pour rechercher l origine de cette élévation et prévenir les autorités si nécessaire ; - un réseau de prélèvements des poussières radioactives dans l air au niveau du sol. Il est constitué de 44 stations de prélèvements et de 7 préleveurs à très grand débit, qui permettent de quantifier le bruit de fond ambiant pour des radionucléides présents en très faible quantité dans l air (par exemple le césium 137). Les 2 réseaux ont été renforcés pour déceler d éventuelles traces de radionucléides artificielles dans les poussières atmosphériques dans les jours à venir. Les résultats de ces mesures seront publiés en temps réel sur le site Internet de l IRSN. 6 - Ou trouver l information sur le taux de radioactivité présente en France? L'IRSN actualise 2 fois par jour une carte sur son site Internet. Cette carte présente les résultats des 163 capteurs de radioactivité répartis sur l'ensemble du territoire : 38 autour des sites nucléaires, 120 réparties sur le territoire métropolitain (dont plus d une douzaine en région parisienne) et 6 dans les DOM-TOM. Cette carte présentant les mesures de radioactivité sur le territoire français est consultable sur le site Internet 7 Comment la France est-elle préparée pour protéger sa population? La France est dotée d un dispositif de prévention pour faire face à toute hypothèse pouvant concerner la population française. L Etat a constitué des stocks de comprimés d iode pour être en mesure de protéger sa population Dans le cadre des plans de protection et d intervention (PPI), ce sont les préfets qui organisent les plans de distribution de comprimés d iode à la population. Si le préfet considère que la situation nécessite la prise de comprimé d iode stable, il organisera le déploiement des stocks vers des points de distribution qui seront alors communiqués, notamment par radio. Les plans de protection et d intervention prévoient également de soustraire les populations aux conséquences des rejets radioactifs via des mesures de mise à l abri/confinement ou d évacuation.

3 8 - Les centrales nucléaires françaises sont-elles exposées aux risques naturels? Les risques naturels sont pris en compte dès la construction des centrales. Un examen approfondi de l historique des catastrophes naturelles est mené dans la région ou il est prévu qu elle soit implantée. Les centrales sont ensuite conçues pour résister aux pires des catastrophes advenues dans les 1000 années précédentes, augmenté d une marge de sûreté. De plus, un retour d expérience est tiré de chaque incident, et les centrales sont modifiées si besoin pour améliorer toujours leur niveau de sûreté. Suite à l accident de la centrale de Fukushima, l Etat s est engagé à faire un retour d expérience pour renforcer la sûreté du parc nucléaire français. L ensemble des centrales sera contrôlé et les résultats rendus intégralement publics. 9 - Comment sont-elles surveillées? Les centrales sont contrôlées par l Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), autorité indépendante créée par la loi relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire du 13 juin 2006 (dite loi TSN) Véritable gendarme du nucléaire, l ASN est chargée plus précisément : o de définir avec les ministères chargés de la sûreté nucléaire la réglementation technique ; o d effectue des visites inopinées sur l ensemble du parc ; o d analyser tout incident ou dysfonctionnement survenu sur une centrale, même le plus minime, et rend public son avis ; o d imposer si nécessaire des prescriptions aux exploitants pouvant aller jusqu à la fermeture en cas de risque grave et imminent. 10 Les chiffres clés du nucléaire en France La France assure 78% de sa production d'électricité avec le parc nucléaire, ce qui lui permet d'atteindre un taux d'indépendance énergétique voisin de 50% contre 22,7 % en La puissance installée du parc des réacteurs d EDF est de 63 gigawatts avec 58 réacteurs répartis sur 19 sites : 34 réacteurs de 900 MWe, 20 réacteurs de 1300 MWe et 4 réacteurs «N4» de 1500 Mwe. L'âge moyen des centrales françaises en fonctionnement est de 24 ans. Les plus anciens de ces réacteurs ont été mis en service dans les années Que mesure-t-on lorsque l'on mesure la radioactivité? Quelle est la signification des unités de mesure de la radioactivité? Le becquerel : la radioactivité d un échantillon se caractérise par le nombre de désintégrations de noyaux radioactifs qui s y produisent par seconde. L unité de mesure de la radioactivité est le Becquerel. Il correspond à la quantité de radioactivité contenue dans une source, et donc à l intensité du rayonnement qu elle émet. Tous les becquerels ne se valent pas : un becquerel peut engendrer un rayonnement plus ou moins nocif en fonction de l élément radioactif. Pour connaître la «concentration» de la radioactivité, on rapporte souvent le becquerel à un volume, une masse Par exemple, si 1 m 3 d air contient des particules radioactives, pour estimer l importance de la radioactivité, on va mesurer cet air et on obtiendra une valeur en becquerels par m 3 (Bq/m 3 ). Pour mesurer, on aspire beaucoup d air qu on filtre et on mesure les particules sur le filtre. S il y a très peu de particules, il faudra beaucoup de temps pour en avoir assez et avoir une mesure fiable. Le gray (dose absorbée) : l unité de mesure de la dose absorbée est le Gray (Gy) qui correspond à l énergie cédée par l unité de masse. Cette unité permet donc de mesurer la

4 quantité de rayonnements absorbés par un organisme ou un objet exposé aux rayonnements. Le sievert (équivalent de dose) : le sievert exprime l effet biologique des rayonnements reçus par un individu. La dose reçue dépend de la quantité de radioactivité à laquelle l individu est exposé (exprimée en becquerels), mais également de la nature des éléments radioactifs (et donc des rayons qu ils émettent), de leur distance, de l existence éventuelle d écrans entre ces éléments radioactifs et l individu, du temps d exposition Des seuils d exposition maximum sont définis par les spécialistes. Par exemple, la Commission Internationale de Protection Radiologique estime que la dose reçue par une personne du public causée par les activités nucléaires ne doit pas dépasser 1 millisievert/an. Pour plus d information : En temps normal, quelles sont les sources de radioactivité en France? Quelles sont les doses moyennes associées? Les sources d exposition peuvent être naturelles ou artificielles. Voici un exemple de différentes sources d exposition avec, pour chacune, une dose moyenne associée. Doses ponctuelles : - Vol aller-retour Paris/ New York : dose ponctuelle de 0,06 msv (effets des rayonnements cosmiques) - Radiographie dentaire panoramique : dose ponctuelle de 0,006 msv - Scanner abdominal : dose ponctuelle de 10 msv Doses moyennes : - Rejets chroniques annuels des centrales nucléaires dans l environnement : 0,002 msv en moyenne par an - Radon (gaz radioactif d origine naturelle) en France : 1,4 msv en moyenne par an - Exposition médicale moyenne des Français (scanner, radiographie ) : 1,3 msv en moyenne par an Exemples de radioactivité naturelle dans le monde : - En France : en moyenne de l ordre de 1,5 msv par an - A mètres d altitude à La Paz (Bolivie) : 2 msv en moyenne par an - Dans les zones les plus naturellement radioactives, dans certaines régions du Brésil et du Sud-Ouest de l Inde : 30 msv en moyenne par an 13 - Quel est l effet de la radioactivité sur l organisme? Selon la manière dont les rayonnements atteignent l organisme, on distingue deux modes d exposition : externe ou interne. L exposition externe : la source de rayonnement n est pas en contact direct avec la personne et la dose reçue ne correspond qu au temps pendant lequel s est produite l exposition. L exposition externe de l homme aux rayonnements provoque une irradiation externe. Elle a lieu lorsque celui-ci se trouve exposé à des sources de rayonnements qui lui sont extérieures (substances radioactives sous forme de nuage ou de dépôt sur le sol, sources à usage industriel ou médical...). L exposition externe peut concerner tout l organisme ou une partie seulement de celui-ci.

5 L exposition interne : le radionucléide pénètre à l intérieur de l organisme le plus souvent par ingestion ou par inhalation ; on parle alors de contamination interne. La distribution dans l organisme dépend de la nature du radionucléide. L exposition résulte des atomes radioactifs présents dans les tissus ou organes ; elle continue donc au-delà du moment où a eu lieu l incorporation, mais décroît en fonction de la période radioactive du radionucléide incorporé et de la vitesse d élimination par l organisme. C est le cas pour l iode qui se fixe sur la thyroïde ou du césium qui se fixe sur les os Comment mesure-t-on les doses reçues? Les doses reçues par exposition externe ne peuvent être évaluées par une simple mesure du niveau de radioactivité ambiante. Une dose reçue ne peut pas être mesurée sur un individu, elle ne peut qu être estimée par calcul en fonction du scénario d exposition (quantité de radioactivité à laquelle l individu a été exposé, mais également nature des éléments radioactifs et donc des rayons qu ils émettent, distance de ces éléments radioactifs, existence éventuelle d écrans entre ces éléments radioactifs et l individu, temps d exposition ). En revanche : o Des appareils permettent de mesurer le débit de dose à un endroit donné causé par les éléments radioactifs présents aux alentours : si l appareil indique un débit de dose de 1 msv/h, cela signifie qu un individu restant statique pendant 1 heure à cet endroit recevra une dose de 1 msv ; o Il est possible de mesurer la contamination d un individu (par antropogammamétrie, analyse d urines ) : il s agit de la quantité de radioactivité présente sur l individu ou dans son corps (en becquerels) ; au vu du résultat, il est ensuite possible d estimer la dose (en millisieverts) que cette contamination a causé à l individu depuis qu elle est présente sur lui, ou causera à l avenir si elle n est pas retirée Le réseau de surveillance de l'irsn est-il capable de mesurer un très faible niveau de radioactivité? En temps normal, les 170 balises du réseau Téléray surveillent en continu le rayonnement gamma de l air (rayonnement «ambiant», lié essentiellement à la radioactivité naturelle du sol et de l air). Lorsque la radioactivité est très faible, elle ne peut être détectée dans l environnement que par des mesures d échantillons effectuées dans des laboratoires spécialisés. La mesure nécessite de filtrer des grandes quantités d air L IRSN dispose de ce type de laboratoires en métropole (ainsi qu à Tahiti, situé dans l hémisphère sud).

6 Glossaire de termes en relation avec la mesure de la radioactivité dans l environnement Aérosol : suspension, dans un milieu gazeux, de particules solides ou liquides ou les deux, présentant une vitesse de chute négligeable. Dans l air et dans les conditions normales, ceci correspond à des particules de diamètres inférieurs à 100 micromètres, les plus fines n ayant que quelques fractions de nanomètres. Alpha (symbole α) : rayonnement composé de noyaux d'hélium 4, fortement ionisant mais très peu pénétrant. Une simple feuille de papier est suffisante pour arrêter sa propagation. α globale (alpha globale) : indice de radioactivité représentatif de l activité des radionucléides émetteurs alpha. AS : réseau de surveillance de l air par cabine de prélèvements d aérosols sur filtre au niveau du sol (Air au Sol). Becquerel (Bq) : unité de mesure, légale et internationale, utilisée pour la radioactivité. Le Becquerel (Bq) est égal à une désintégration par seconde. Multiples les plus courants : méga (MBq) pour 1 million de becquerels, giga (GBq) pour 1 milliard de becquerels, téra (TBq) pour mille milliards de becquerels, ou sous multiple : milli (mbq) pour 1 millième de becquerel. Bêta (symbole β) : rayonnement composé d électrons de charge négative ou positive. Un écran de quelques mètres d'air ou une simple feuille d'aluminium suffit à l arrêter. β globale (bêta globale) : indice de radioactivité représentatif de l activité des radionucléides émetteurs bêta. Combustible nucléaire : matière fissile constituant la partie active du coeur d'un réacteur. Pour qu'une réaction de fission en chaîne soit possible, l'uranium naturel, mélange comprenant 0,7% d'uranium fissile - et 99,3% d'uranium non fissile -, a dû être préalablement enrichi à 4% en uranium 235. Cet uranium est utilisé sous la forme d'oxyde d'uranium, particulièrement stable chimiquement. Débit de dose : intensité d'irradiation (énergie absorbée par la matière par unité de masse et de temps). L'unité légale est le gray par seconde (Gy/s). Dose absorbée : quantité d'énergie absorbée en un point par unité de masse de matière (inerte ou vivante). Elle s'exprime en gray (Gy) : 1 gray correspond à une énergie absorbée de 1 joule par kilogramme de matière. Dose efficace : somme des doses équivalentes délivrées aux différents organes et tissus d'un individu, pondérées par un facteur propre à chaque organe ou tissu. S'exprime en Sievert (Sv). Dosimétrie : détermination, par évaluation ou par mesure, de la dose de rayonnements ionisants absorbée par une substance ou un individu. Effluent : tout gaz ou liquide, qu'il soit radioactif ou non, issu des installations et émis dans l environnement dans des conditions contrôlées, le cas échéant après traitement.

7 Gamma (symbole γ) : rayonnement électromagnétique, très pénétrant mais peu ionisant, émis par la désintégration d'éléments radioactifs. Des écrans de béton ou de plomb permettent de s'en protéger. Gray (Gy) : unité de dose absorbée, correspondant à l énergie transmise à la matière par unité de masse (joule par kg). INB : Installation nucléaire de base. INBS : Installation nucléaire de base secrète. Incertitude de mesure : marge d imprécision sur la valeur de la mesure d une grandeur physique. Isotopes : éléments dont les atomes possèdent le même nombre d'électrons et de protons, mais un nombre différent de neutrons. Ils ont le même nom, et les mêmes propriétés chimiques. On connaît actuellement environ 325 isotopes naturels et 1200 isotopes créés artificiellement. Limite de détection : la limite de détection représente la plus petite valeur d une activité qui peut être décelée par une méthode de mesure dans des conditions définies et pour un degré de confiance choisi. Matrice/Milieu : sous partie d un compartiment (terrestre, aquatique continental ou marin). Exemple : eau de pluie, sol, productions végétales, sédiments mollusques... Piézomètre : dispositif permettant de mesurer le niveau supérieur des eaux de nappes phréatiques. Radioactivité : propriété de certains éléments dont les noyaux se désintègrent spontanément pour former d autres éléments en émettant des rayonnements ionisants. Nucléide - Radionucléide : un nucléide est une espèce atomique définie par son nombre de masse, son numéro atomique et son état énergétique nucléaire. Un radionucléide est un nucléide radioactif (artificiel ou naturel). La radioactivité est un phénomène de transformation spontanée d un nucléide avec émission de rayonnement ionisant. Exemples : 3H : tritium, isotope radioactif de l hydrogène.14 C : carbone 14, isotope radioactif du carbone. Radioprotection : ensemble de mesures destinées à assurer la protection sanitaire de la population et des travailleurs au regard de l exposition aux rayonnements ionisants. Rayonnement ionisant : rayonnement susceptible d'arracher des électrons à la matière. Sievert (Sv) : unité légale d équivalent de dose et de la dose efficace qui permet de rendre compte de l effet biologique produit par une dose absorbée donnée sur un organisme vivant. L équivalent de dose n est pas une quantité physique mesurable mais obtenue par le calcul. Elle dépend de l énergie transmise aux tissus, du type de rayonnement et du tissu traversé. U pondéral : teneur massique en uranium dans une matrice, sans distinction de sa composition isotopique. Elle peut être mesurée ou déduite de l activité (exprimée en Bq) de chacun des isotopes (on parle alors d «équivalent U pondéral»)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

Complément: Sources naturelles de rayonnement

Complément: Sources naturelles de rayonnement Complément: Sources naturelles de rayonnement 1 Notions de dose Dose absorbée en 1 point (D) unité: Jkg -1 ou gray (Gy) valeur moyenne de l énergie impartie (déposée) à la matière par unité de masse à

Plus en détail

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer Complétez le schéma de gestion des déchets nucléaires en vous aidant du panneau, les surfaces des cercles sont proportionnelles à leur importance Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ

Plus en détail

Dossier «L énergie nucléaire»

Dossier «L énergie nucléaire» Dossier «L énergie nucléaire» (ce dossier est en ligne sur le site de La main à la pâte : http://www.inrp.fr/lamap/?page_id=16&action=2&element_id=374&domainsciencetype_id=7) Rédacteur David WILGENBUS

Plus en détail

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection 9 juin 2010 / UIC Paris Présenté par E. COGEZ, IRSN Contexte

Plus en détail

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives L IRSN et la surveillance de l environnement Etat des lieux et perspectives Didier CHAMPION et Jean-Marc PERES Journées SFRP Paris 23-24 septembre 2009 Objectifs de la surveillance de l environnement 2

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON Sylvain BERNHARD - Marion DESRAY - A L G A D E Membre de l UPRAD, Union Nationale des Professionnels du Radon LES EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. L IRSN présente sa stratégie de surveillance de la radioactivité dans l environnement de la Vallée du Rhône.

DOSSIER DE PRESSE. L IRSN présente sa stratégie de surveillance de la radioactivité dans l environnement de la Vallée du Rhône. DOSSIER DE PRESSE L IRSN présente sa stratégie de surveillance de la radioactivité dans l environnement de la Vallée du Rhône 17 novembre 2014 Surveiller la radioactivité dans l environnement : les attentes

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

20 ans après l accident nucléaire de Tchernobyl: Les conséquences en Suisse

20 ans après l accident nucléaire de Tchernobyl: Les conséquences en Suisse 20 ans après l accident nucléaire de Tchernobyl: Les conséquences en 1. L accident Il y a 20 ans, le 26 avril 1986 à 01h24 heure locale, se produisait l accident le plus grave jamais survenu dans une installation

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires Transformations nucléaires Stabilité et instabilité des noyaux : Le noyau d un atome associé à un élément est représenté par le symbole A : nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons) Z :

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC SVOIR Lycée français La Pérouse TS CH P6 L énergie nucléaire Exos BC - Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. - Définir et calculer l'énergie de liaison par nucléon. - Savoir

Plus en détail

Sensibilisation à la protection contre les rayonnements ionisants

Sensibilisation à la protection contre les rayonnements ionisants Sensibilisation à la protection contre les rayonnements ionisants version 2010 Formateur: Patrice Charbonneau Pourquoi une sensibilisation Code du travail 2008 (ex 2003-296) relatif à la protection des

Plus en détail

Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale"

Stage : Développer les compétences de la 5ème à la Terminale Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale" Session 2014-2015 Documents produits pendant le stage, les 06 et 07 novembre 2014 à FLERS Adapté par Christian AYMA et Vanessa YEQUEL d après

Plus en détail

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C C4 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 30 C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les nucléons:

Plus en détail

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie. Physique. Partie 2 : Transformations nucléaires. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié les réactions nucléaires spontanées (radioactivité). Dans ce nouveau chapitre, après avoir abordé le problème

Plus en détail

Bilan de l état radiologique de l environnement français en 2009

Bilan de l état radiologique de l environnement français en 2009 RAPPORT Bilan de l état radiologique de l environnement français en 2009 Synthèse des résultats des réseaux de surveillance de l IRSN n n n n n n n n n n Bilan de l état radiologique de l environnement

Plus en détail

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Faire avancer la sûreté nucléaire Jean-René Jourdain Paris, 28 février 2012 Comment évaluer les conséquences

Plus en détail

Actions de l Autorité de Sûreté Nucléaire. Le contrôle de la dépollution & L information des publics

Actions de l Autorité de Sûreté Nucléaire. Le contrôle de la dépollution & L information des publics Actions de l Autorité de Sûreté Nucléaire Le contrôle de la dépollution & L information des publics Incident CEA Valduc - les conséquences en Ile-de-France 1 Pollution au tritium : Caractéristiques Demi-vie

Plus en détail

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission LA COLLECTION > 1 > L atome 2 > La radioactivité 3 > L homme et les rayonnements 4 > L énergie 6 > Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 > Le cycle du combustible nucléaire 8 > La microélectronique

Plus en détail

RADIATION ALERT NOTICE D EMPLOI POUR LES COMPTEURS MONITOR 4, MONITOR 4EC, MONITOR 5 ET MC1K VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT L INTÉGRALITÉ DE CE MANUEL

RADIATION ALERT NOTICE D EMPLOI POUR LES COMPTEURS MONITOR 4, MONITOR 4EC, MONITOR 5 ET MC1K VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT L INTÉGRALITÉ DE CE MANUEL RADIATION ALERT NOTICE D EMPLOI POUR LES COMPTEURS MONITOR 4, MONITOR 4EC, MONITOR 5 ET MC1K VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT L INTÉGRALITÉ DE CE MANUEL FABRIQUÉ AUX ÉTATS-UNIS NOTICE D EMPLOI POUR LES COMPTEURS

Plus en détail

Principe et fonctionnement des bombes atomiques

Principe et fonctionnement des bombes atomiques Principe et fonctionnement des bombes atomiques Ouvrage collectif Aurélien Croc Fabien Salicis Loïc Bleibel http ://www.groupe-apc.fr.fm/sciences/bombe_atomique/ Avril 2001 Table des matières Introduction

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN)

L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) CHAPITRE 18 L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) Introduction 367 Les missions de l IRSN 367 Bilan des activités de l IRSN en 2007 369 Appui de nature réglementaire 369 Expertise

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

ANF Becquerel Assurance qualité Normalisation. http://reseau-becquerel.in2p3.fr

ANF Becquerel Assurance qualité Normalisation. http://reseau-becquerel.in2p3.fr ANF Becquerel Assurance qualité Normalisation http://reseau-becquerel.in2p3.fr P. 2 Un peu d histoire Le code Hammourabi (-2150) «Si un maçon construit une maison et que celle-ci s écrase et tue ses habitants,

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

Chapitre 2 RÉACTIONS NUCLÉAIRES

Chapitre 2 RÉACTIONS NUCLÉAIRES Chapitre 2 RÉACTIONS NUCLÉAIRES 2.1 Généralités 2.1.1 Loi de décroissance exponentielle Rutherford et Soddy (1902). Un atome excité retourne à son état fondamental en émettant un photon. Dans le domaine

Plus en détail

Jauges nucléaires et sécurité au travail

Jauges nucléaires et sécurité au travail Jauges nucléaires et sécurité au travail Jauges nucléaires et sécurité au travail Jauges nucléaires et sécurité au travail INFO-9999-4 (F) Révision 2 Publié par la Commission canadienne de sûreté nucléaire

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2012 ENTRÉE LIBRE DE 10H30 À 17H SUR PRÉSENTATION D UNE CARTE D IDENTITÉ 31, AVENUE DE LA DIVISION

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

NOYAU, MASSE ET ENERGIE

NOYAU, MASSE ET ENERGIE NOYAU, MASSE ET ENERGIE I - Composition et cohésion du noyau atomique Le noyau atomique est composé de nucléons (protons+neutrons). Le proton a une charge positive comparativement au neutron qui n'a pas

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

La radioprotection des travailleurs

La radioprotection des travailleurs R A P P O R T R A P P O R T La radioprotection des travailleurs Exposition professionnelle aux rayonnements ionisants en France : bilan 2013 PRP-HOM/2014-007 Pôle radioprotection, environnement, déchets

Plus en détail

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-

Plus en détail

Équivalence masse-énergie

Équivalence masse-énergie CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

Rapport d information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection du site AREVA la Hague. Édition 2013

Rapport d information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection du site AREVA la Hague. Édition 2013 Rapport d information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection du site AREVA la Hague Édition Ce rapport est rédigé au titre de l article L 125-15 du code de lʼenvironnement AREVA / Site de la Hague

Plus en détail

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine CENTRE NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D ÉLÉCTRICITÉ EDF Nogent-sur-Seine Le groupe EDF DES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES MONDIAUX SANS PRÉCÉDENT LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE ET ÉCONOMIQUE VA ENTRAÎNER L AUGMENTATION DES

Plus en détail

Physique nucléaire. 1 Introduction 1.1 LE PROBLEME DE L ENERGIE

Physique nucléaire. 1 Introduction 1.1 LE PROBLEME DE L ENERGIE 6G1 - Physique nucléaire - Page 1 de 36 Physique nucléaire Les prérequis pour la compréhension de ce chapitre sont : Travail, puissance, énergie mécanique, énergie thermique. Structure de la matière, température

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS

N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS Paris, le 6 mars 2015 N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS Objet : Réf : Inspection

Plus en détail

Ont contribué à l élaboration de ce rapport : Organisme

Ont contribué à l élaboration de ce rapport : Organisme Ont contribué à l élaboration de ce rapport : Nom CHAPTAL-GRADOZ Nathalie CHEVREUIL Martial D AMICO Donato DEBAYLE Christophe LEPRIEUR Fabrice MANIFICAT Guillaume PERES Jean-Marc PIERRARD Olivier TOURNIEUX

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS EN GÉOGRAPHIE DU CYCLE D'ORIENTATION SUR LA THÉMATIQUE DU NUCLÉAIRE Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima Walter Wildi FACULTE DES SCIENCES, UNVERSITE

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil. INTRODUCTION : Un enfant qui naît aujourd hui verra s éteindre une part importante de nos ressources énergétiques naturelles. Aujourd hui 87% de notre énergie provient de ressources non renouvelables (Charbon,

Plus en détail

',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXPDL

',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXPDL ',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXPDL IL[DQWOHVQRUPHVGHEDVHUHODWLYHVjODSURWHFWLRQVDQLWDLUHGHODSRSXODWLRQHWGHVWUDYDLOOHXUVFRQWUHOHV GDQJHUVUpVXOWDQWGHVUD\RQQHPHQWVLRQLVDQWV LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE, vu

Plus en détail

PHY113 : Cours de Radioactivité 2009-2010

PHY113 : Cours de Radioactivité 2009-2010 Cours de Radioactivité Le but de ce cours est de permettre aux étudiants qui seront amenés à utiliser des sources radioactives d acquérir les bases de la radioactivité. Aussi bien au niveau du vocabulaire

Plus en détail

Les ambigüités et les difficultés d application du décret travailleur

Les ambigüités et les difficultés d application du décret travailleur Les ambigüités et les difficultés d application du décret travailleur 1 LE TEXTE RÉGLEMENTAIRE Protection des travailleurs Décret 2003-296 du 31/03/03 Codifié dans le code du travail Plus arrêtés d applications

Plus en détail

Guide sur les rayons X et la radioprotection

Guide sur les rayons X et la radioprotection Guide sur les rayons X et la radioprotection Administration canadienne de la sûreté du transport aérien Canadian Air Transport Security Authority Auteurs : Tara Hargreaves, B.Sc., M.Sc. Reza Moridi, Ph.D.,

Plus en détail

16 novembre 2010. Didier Rocrelle Directeur d établissement

16 novembre 2010. Didier Rocrelle Directeur d établissement CLI AREVA Romans 16 novembre 2010 Didier Rocrelle Directeur d établissement Sommaire de la présentation L actualité de Romans depuis la dernière CLI Plan de surveillance environnementale AREVA Romans Questions

Plus en détail

Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement

Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement Travaux réalisés dans le cadre de la mission d accompagnement de la CLI CLI des Monts d Arrée, réunion

Plus en détail

Fiche N 18 Ind. 1 du 21 juin 2013 LA GESTION DE CRISE DANS LE DOMAINE NUCLÉAIRE

Fiche N 18 Ind. 1 du 21 juin 2013 LA GESTION DE CRISE DANS LE DOMAINE NUCLÉAIRE Fiche N 18 Ind. 1 du 21 juin 2013 GASN ASSOCIATION DES RETRAITÉS DU GROUPE CEA GROUPE ARGUMENTAIRE SUR LE NUCLÉAIRE LA GESTION DE CRISE DANS LE DOMAINE NUCLÉAIRE 1. INTRODUCTION La gestion de crise dans

Plus en détail

CONTROLES DEFAILLANTS Des contaminations radioactives à répétition

CONTROLES DEFAILLANTS Des contaminations radioactives à répétition CONTROLES DEFAILLANTS Des contaminations radioactives à répétition Personne ne contestera la nécessité de recycler les équipements périmés afin de limiter les prélèvements sur les ressources naturelles.

Plus en détail

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES DÉFINITION DE L ÉNERGIE FORMES D ÉNERGIE LES GRANDS PRINCIPES DE L ÉNERGIE DÉCLINAISONS DE L ÉNERGIE RENDEMENT ET EFFICACITÉ DÉFINITION DE L ÉNERGIE L énergie (du grec : force en action) est ce qui permet

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

«Actualités réglementaires en radioprotection»

«Actualités réglementaires en radioprotection» Contenu des informations à joindre aux D. ou demande d Autorisation Cyril THIEFFRY Sûreté Nucléaire et Radioprotection Arrêté du 29 janvier 2010 portant homologation de la décision n 2009-DC-0148 de l

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE Par Sébastien BERCHET

RAPPORT DE STAGE Par Sébastien BERCHET RAPPORT DE STAGE Par Sébastien BERCHET Système de prélèvement d eau tritiée atmosphérique à l aide d un dispositif autonome Stage de 1ère année de BTS TPIL1 réalisé au sein de la SEIVA. (du 20 avril 2009

Plus en détail

Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage

Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage Sommaire L Andra dans l Aube : un exploitant industriel exemplaire Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage

Plus en détail

POINT SUR LES CONSEQUENCES SANITAIRES DE L ACCIDENT DE TCHERNOBYL

POINT SUR LES CONSEQUENCES SANITAIRES DE L ACCIDENT DE TCHERNOBYL POINT SUR LES CONSEQUENCES SANITAIRES DE L ACCIDENT DE TCHERNOBYL Septembre 2005 Avis de Bernard Bigot, Haut-Commissaire à l Energie Atomique SOMMAIRE 1 - INTRODUCTION 3 2 - L ACCIDENT 4 3 - MESURES EN

Plus en détail

1 PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES ET DE RECHERCHE UTILISANT DES

1 PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES ET DE RECHERCHE UTILISANT DES C H A P I T R E 1 0 LES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES ET DE RECHERCHE 10 L industrie et la recherche utilisent de longue date des sources de rayonnements ionisants dans une grande variété d applications et de

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Table des matières. Imagerie radioscopique de sûreté... 21. Avertissement...3 Les auteurs...5 Préambule...9

Table des matières. Imagerie radioscopique de sûreté... 21. Avertissement...3 Les auteurs...5 Préambule...9 Avertissement...3 Les auteurs...5 Préambule...9 Imagerie radioscopique de sûreté... 21 Rémi Arbonville et Christophe Naudin Introduction...22 Principes généraux en imagerie radioscopique...23 Le principe

Plus en détail

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Conférence du 19 mai 2006 rue Jean Goujon, 19h certitudes et incertitudes sur la fusion nucléaire - rôle d ITER

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Module 3 : L électricité

Module 3 : L électricité Sciences 9 e année Nom : Classe : Module 3 : L électricité Partie 1 : Électricité statique et courant électrique (chapitre 7 et début du chapitre 8) 1. L électrostatique a. Les charges et les décharges

Plus en détail

LES FORMATIONS A LA RADIOPROTECTION

LES FORMATIONS A LA RADIOPROTECTION LES FORMATIONS A LA RADIOPROTECTION NSTN Paul LIVOLSI 2 AVRIL 2014, CERN - GENÈVE DE QUOI PARLE T-ON? Sécurité Nucléaire Sûreté INB RADIOPROTECTION Prévention et lutte contre les actes de malveillance

Plus en détail

LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE

LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE Enseignement : 1 ère STL Mesures et instrumentation Thème : Instrumentation : Instruments de mesure, chaîne de mesure numérique Notions et contenus :

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF Paris, le 06 juillet 2010 Objet : Inspection

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique

Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique Avis DSR/2010-065 26 février 2010 Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique Par lettre du 19 février 2009, l Autorité de sûreté

Plus en détail

L'ÉNERGIE ET LA MATIÈRE PETITE EXPLORATION DU MONDE DE LA PHYSIQUE

L'ÉNERGIE ET LA MATIÈRE PETITE EXPLORATION DU MONDE DE LA PHYSIQUE Partie 1 De quoi c'est fait? De quoi sommes nous faits? Qu'est-ce que la matière qui compose les objets qui nous entourent? D'où vient l'énergie qui nous chauffe et nous éclaire, qui déplace les objets

Plus en détail

3 Charges électriques

3 Charges électriques 3 Charges électriques 3.1 Electrisation par frottement Expérience : Frottons un bâton d ébonite avec un morceau de peau de chat. Approchonsle de petits bouts de papier. On observe que les bouts de papier

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

INVENTAIRE NATIONAL des matières et déchets radioactifs. Les déchets immergés. Dossier

INVENTAIRE NATIONAL des matières et déchets radioactifs. Les déchets immergés. Dossier Les déchets immergés 06 Suite aux travaux du Grenelle de la Mer qui s est tenu en 2009, l engagement a été pris de mettre en place une meilleure surveillance et un contrôle plus efficace du milieu marin.

Plus en détail

RAPPORT D INTERVENTION

RAPPORT D INTERVENTION R PRESTATAIRE DE SERVICES RAPPORT D INTERVENTION N 7445 Rédigé par Eric TANGUY Céline LETORT Intervention du 23/07/2010 Affaire Nature de l intervention Toiture contrôlée Intervention à la demande de Résidence

Plus en détail

La physique nucléaire

La physique nucléaire SPH3U ÉDITION 2010 Physique Guide pédagogique Le présent guide sert de complément à la série d émissions intitulée, produite par TFO, l Office de la télévision éducative de langue française de l Ontario.

Plus en détail

PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE

PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE CONTROLE 1152 TITRE PREMIER DE LA SURETE ET DE LA SECURITE

Plus en détail

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité 1 Les circuits d eau d une centrale thermique Circuit secondaire Appoint Circuit primaire Circuit tertiaire Purge

Plus en détail

Historique. Les radiations nucléaires 1

Historique. Les radiations nucléaires 1 Les radiations nucléaires Dans notre vie de tous les jours, nous sommes continuellement bombardés de radiations de toutes sortes. Certaines sont naturelles et d autres, artificielles. Les premières proviennent

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail