Chapitre IV. OXYDATION ET POLLUTION
|
|
- Louise Généreux
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Chapitre oxydation pollution Chapitre IV. OXYDATION ET POLLUTION Les pluies acides contiennent de l acide sulfurique H SO et de l acide nitrique HNO 3. Ces acides acides sont issus des rejets gazeux de dioxyde de soufre SO et d oxydes d azote NO et NO. Une grande partie de la pollution due aux activités humaines résulte des réactions de combustion : - SO provient de la combustion d impuretés soufrées contenues dans les combustibles fossiles (carburants, charbon) - NO et NO provienet de la réaction entre N et O de l air à haute température et haute pression, dans les moteurs d automobiles. Le contrôle des teneurs de l air en gaz nocifs nécessite des dosages. Le dioxyde de soufre peut être dosé par le permanganate de potassium KMnO (dosage d oxydo-réduction) 1 Didier 11 p 05 Combustion du soufre On fait brûler 0,6 g de soufre dans 1 litre d air. 1. Montrer que le soufre est en excès. De combien? Quelle masse de dioxyde de soufre peut-on espérer obtenir?. En réalité on n en obtient que 0,5 g. Pourquoi? Calculer le rendement de cette combustion? Volume molaire dans les conditions de l expérience : 5 L Masses molaires en g.mol -1 : M(S) 3 ; M(O) D après l équation bilan de la réaction : S + O SO. n s consommé n o consommé n so formé Comparons les quantités de réactifs S et O en présence : m 0,6 n s ns, mol M 3 n o? Sachant que le volume d oxygène présent dans l air est environ de 0%, dans 1litre 0 V 1 1 O.10 3 d air VO L, et n O n O 8.10 mol 100 V 5 n O < n S S est en excès. Tout l oxygène en présence sera consommé n o consommé n O n s consommé n o consommé masse de soufre en excès : m m S introduite - M(S)[ n s consommé ] m 0,6-3 x ; m 0,39 g M La masse de dioxyde de soufre qu on peut espérer obtenir dépend de la quantité d oxygène disponible : n O consommé n SO formé ; m SO n O.M SO m SO x 6 m SO 0,51 g. La masse de SO obtenue est inférieure à la masse espérée : il se forme aussi du trioxyde de soufre SO 3 1
2 Chapitre oxydation pollution 0,5 Rendement de la réaction : Rd 0, 88 Rd 88% 0,51
3 Chapitre oxydation pollution Nathan Ex 7 p 168 La combustion du gazole produit des oxydes d azote Le gazole utilisé par un groupe électrogène, émet, lors de sa combustion, 6kg d oxydes d azote (comptés en NO ) par tonne-équivalent pétrole (tep). Le pouvoir calorifique du gazole est de kj.l -1. On rappelle qu une tonne-équivalent pétrole équivaut à, J. 1. Quelle est la masse d oxydes d azote émis annuellement par ce groupe qui consomme 3600 L par an?. Quelle est la masse d acide nitrique produite, dans l atmosphère, par la transformation de ces oxydes d azote dont on indiquera le bilan global. Information préliminaire Les oxydes d azote apparaissent pendant la combustion de produits pétroliers dans l air à cause de l oxydation de l azote contenu dans l air N + O NO.NO + O NO monoxyde d azote gaz incolore dioxyde d azote gaz roux bilan : N + O NO (1) 1. L installation consomme 3600 L de gazole par an L énergie calorifique obtenue par an est donc : - en Joules : E x 3600 J ; unités : J.L -1.L J x 3600 J.L.L en tonnes équivalent pétrole : E tep unités : tep 10 1,.10 J.tep E 3, tep Masse d oxydes d azote fabriquée par ce groupe en un an : m 1 3, x 6 m 1 19, kg. Equation bilan de la formation d acide nitrique : 1 NO + O + H O HNO3 () Le nombre de moles n 1 de NO formé par la réaction (1) est égal au nombre de moles n de HNO 3 formé par la réaction () - m 1 est la masse de l oxyde d azote NO formé ; M 1, sa masse molaire : M 1 M(N) + M(O) M 1 1 +x16 M 1 6 g.mol -1 - m est la masse de l acide nitrique HNO 3 formé ; M, sa masse molaire : M M(H) + M(N) +3M(O) M x16 M 63 g.mol -1 m1 m On exprime : n 1 ; n M M 1 m 1 m M et m m1 M1 M M g.mol n 1 n entraîne m 19,. unités :. kg 6 kg g.mol 1 m 6,3 kg d où la masse d acide nitrique produite en un an par le groupe électrogène est : m 6,3 kg 3
4 Chapitre oxydation pollution 3 Bordas prof 39 p 75 Eau potable et nitrates Une eau potable de bonne qualité doit avoir une teneur en nitrates inférieure ou égale à 0 mg.l -1. A quelle concentration cela correspond-il? La masse molaire de l ion nitrate NO 3 est M 1 + (3x16) M 6 g.mol t D où la concentration c où t est la teneur maximale en nitrates dans une eau potable ; M c c 3,.10 - mol.l -1 6 Bordas p 179 Pluie acide. L analyse d une eau de pluie recueillie sur un site industriel montre qu elle - -1 contient essentiellement des ions sulfate de concentration : [ SO ] 5,0.10 mol.l. En admettant que l acidité de cette eau et les ions sulfate proviennent exclusivement de l acide sulfurique dissous, quel est son ph? Par définition : [H 3 O + ] 10 -ph La réaction de dissolution de l acide sulfurique dans l eau a pour équation-bilan : H SO (l) + H O H 3 O + + SO Les quantités d ions H 3 O + contenues dans la solution est le double de la quantité d ions. Le même rapport existe entre les concentrations : [H3O + ] [ SO ] [H 3 O + ] x 5,0x10 - mol.l -1 [H 3 O + ] 1,0 x 10-3 mol.l -1...pH 3 5 Bordas prof 37 p 75 Réaction de type «pluie acide» On lave 10 m 3 de gaz contenant 1 mg de trioxyde de soufre SO 3 par litre avec 100 litres d eau. 1. Calculer la concentration de l acide sulfurique obtenue dans l eau de lavage.. Une solution de H SO de concentration mol.l -1 a un ph de. L eau de lavage précédente a-t-elle un ph supérieur on inférieur à. Données : masses molaires en g.mol -1 S 3 ; O 16 n m 1. c m, masse de SO 3 contenue dans 1 m 3 soit 10 L de gaz, et dans le V MV volume V 100 L de solution m 10-3 x g M masse molaire de SO 3 : M 3 + (3x16) M 80 mol.l -1 En considérant que tout le trioxyde de soufre s est dissous et que par la réaction représentée par l équation SO 3 + H O H SO on obtient autant de moles de H SO que de SO 3 dissous on trouve la concentration en H SO 10 c c 1, mol.l ; SO
5 Chapitre oxydation pollution. En solution H SO s ionise selon l équation : H SO + H O SO + H3O + Pour ph, [H 3 O + ] 10 - mol.l -1 et c mol.l -1 Dans l eau de lavage, on constate que c > mol.l -1. Puisque ph - log [H 3 O + ] donc ph< 5
6 Chapitre oxydation pollution 6 Bordas p 179 Dosage d un effluent gazeux On dose un effluent gazeux contenant du dioxyde de soufre à la sortie d une cheminée industrielle, avant traitement pour rejet à l air libre. Pour cela, on fait barboter un volume V 1 1,0 L de gaz dans un volume 50,0 ml d eau distillée (de pluie) de façon à dissoudre tous les gaz solubles dans l eau. La solution obtenue est dosée par une solution de permanganate de -3-1 potassium de concentration c KMnO,00 x 10 mol.l. Le volume équivalent est V KMnO 1, ml 1. Ecrire l équation bilan de la réaction de dosage ;. Calculer la concentration en dioxyde de soufre. 3. En déduire la masse de dioxyde de soufre contenue dans 1 m 3 d effluent gazeux. + Données : potentiels rédox E (MnO / Mn ) 1,51 V ; E SO /SO ) 0,17 V ( Masses molaires en g.mol -1 : M(O) 16,0 ; M(S) 3, Nous constatons que E (MnO / Mn ) > E ( SO /SO). L ion permanganate peut oxyder le dioxyde de soufre. Les demi équations sont + + ( MnO 8H 5e Mn H O ) x ( SO + H O SO + H + e ) x bilan : MnO + 5SO + H O Mn + 5SO + H (pour l explicationndétaillée, voir Ha 19 p 18). A l'équivalence, les quantités de réactifs introduites sont proportionnelles aux coefficients stoechiomètriques de l équation bilan : n n SO MnO 5 D après la définition des concentrations molaires : c V c V SO SO MnO MnO 5 La concentration de dioxyde de soufre a pour expression : 5 c V MnO MnO cso V Numériquement : 3 5, ,x10 cso 3 50,0 10 SO cso 1,.10 mol. L 3. La quantité de SO dissoute dans le volume de 50,0 ml de solution était initialement contenue dans le volume V 1 1,0 L de gaz. La quantité contenue dans un mètre cube de gaz, effluent gazeux est : ' 3 3 ' ' 3 3 n 10 n 10 c V soit une masse m Mn M.10 n 10 M.c V SO SO SO SO où M est la masse molaire de SO SO SO SO SO SO 6
7 Chapitre oxydation pollution Numériquement : M 3,1 + x16,0 6,1 g.mol -1 m 10 3 x 6,1 x 1, x 10-3 x 50,0 x 10-3 m ' SO 3,97g ' SO remarque : cette teneur est très supérieure à celle recommandée par l O.M.S.(Office Mondial de la Santé) (50 µg.m -3 ). Ce gaz devrait être épuré. 7
8 Chapitre oxydation pollution 7 Bordas p 181 L ozone et les pluies acides 1. L ozone O 3, présent dans les hautes couches de l atmosphère, est à l origine de la formation de peroxyde de dihydrogène H O. Ce composé, dissous dans l eau des nuages, réagit avec le dioxyde de soufre ; il se forme de l acide sulfurique. Ecrire l équation-bilan de cette réaction.. L ozone réagit avec NO gazeux pour former du dioxygène et du pentoxyde de diazote N O 5 gazeux. Ce dernier réagit avec l eau des nuages, il se forme de l acide nitrique. Ecrire les équations bilan de ces deux réactions. 3. L analyse d une eau de pluie révèle la présence d ions sulfate et nitrate, de concentrations : [ SO ].10-5 mol.l -1 ; [ NO 3 ] mol.l -1. En admettant que ces anions et l acidité de l eau proviennent exclusivement des acides sulfuriques et nitriques dissous, calculer le ph de cette solution. Données : E (H O / H O) 1,77 V ; E ( SO / SO) 0,17 V. 1. Equation-bilan : H O + SO H SO Etude de la variation des nombres d oxydation : Pour l élément oxygène : dans H O, n.o. - I ; dans H SO, n.o. - II ; (n.o.) < 0 : réduction H O est l oxydant puisqu il subit une réduction Pour l élément soufre : dans SO, n.o. + IV ; dans H SO, n.o. + VI ; (n.o.) > 0 : oxydation SO est le réducteur puisqu il subit une oxydation. Action de l ozone sur le dioxyde d azote. Equation-bilan : O 3 + NO O + N O 5 Etude de la variation des nombres d oxydation : - Pour l élément oxygène : dans O 3, O, n.o. 0 ; dans NO, N O 5, n.o. - II ; pour savoir le signe de (n.o.), il faut ici faire le bilan des variations du nombre d oxydation de l élément oxygène. (n.o.) [x0 + 5x(-II)] [3x0 + xx(-ii)] -II (n.o.) <0 : réduction O 3 est l oxydant, il subit une réduction - Pour l élément azote : dans NO, n.o. + IV ; dans N O 5, n.o. + V ; (n.o.) x(+v) - x(+iv) +II (n.o.) >0 : oxydation NO est le réducteur puisqu il subit une oxydation Action du pentoxyde d azote sur l eau : équation-bilan : N O 5 + H O HNO 3 Pas de variation du nombre d oxydation pour aucun des éléments, cette réaction n est pas une oxydo-réduction. 3. les équations de dissolution des acides sulfurique et nitrique H SO + H O H 3 O + + SO HNO 3 + H O H 3 O + + NO 3 montrent qu à chaque SO correspondent H3O + et chaque NO3 correspond 1 H3O + d où [H 3 O + ] [ SO ] + [ NO 3 ] 8
9 Chapitre oxydation pollution [H 3 O + ] x.10-5 mol.l mol.l -1 [H 3 O + ], mol.l -1 [H 3 O + ] ~, mol.l -1 L acidité de cette eau de pluie provient essentiellement de l acide sulfurique dissous. 8 Hachette n 19 p18 Dosage d une solution de dioxyde de soufre A 5 C, sous une pression de 1 bar, une solution saturée de dioxyde de soufre contient 1,7 mol.l -1. Avec cette solution on prépare 100 ml d une solution diluée 10 fois. On dose 10 ml de cette solution par une solution de permanganate de potassium à 0,05 mol.l -1. L équivalence est obtenue par un volume V e 11,8 ml. 1. Décrire la préparation de la solution diluée.... Ecrire l équation bilan de la réaction de dosage. Décrire le dispositif utilisé pour le dosage. 3. En déduire la concentration de la solution diluée. La solution initiale était-elle vraiment saturée? 1. - Avec une pipette jaugée à 10 ml, ou une seringue on prélève 10 ml de solution saturée. - On introduit ces 10 ml dans une fiole jaugée à 100 ml et avec de l eau distillée, on complète jusqu au trait de jauge +. Les couples rédox mis en jeu sont MnO / Mn et SO / SO MnO + Mn SO SO D après la classification des couples rédox, on voit que l oxydant le plus fort sur le réducteur le plus fort SO MnO,. réagit Recherche des demi-équations électroniques - pour le couple MnO + la conservation du manganèse est réalisée Mn... Pour réaliser la conservation de l oxygène il faut ajouter à droite, HO + MnO... Mn + H O + Pour réaliser la conservation de l élément hydrogène on introduit 8H à gauche + + MnO + 8H Mn + H O Le bilan des charges (7+ à gauche et +à droite) impose d ajouter 5 électrons à gauche + + MnO + 8H + 5e Mn + H O où l on voit la nécessité d ajouter l acide sulfurique pour réaliser le dosage sinon il se produit l oxyde de manganèse MnO au lieu de Mn + ce qui n est pas souhaitable 9
10 Chapitre oxydation pollution - pour le couple SO / SO où SO est le réactif réducteur on peut écrire SO SO la conservation de l élément S est réalisée. Il faut ajouter HO à gauchepour réaliser la conservation de l élément oxygène SO + H O SO. Pour la conservation de l élément hydrogène, on ajoute H + à droite + SO + H O SO + H. On compte les charges à gauche 0, et à droite, +, il faut donc ajouter électrons à droite + SO + H O SO + H + e L équation bilan : elle s obtient en ajoutant les demi-équations préalablement multipliées par des coefficients qui montrent l échange des électrons : l oxydant capte autant d électrons que le réducteur peut en libérer + + ( MnO 8H 5e Mn H O )x ( SO + H O SO + H + e )x MnO + 16H + 5SO + 10H O Mn + 8H O + 5SO + 0H + + Soit MnO + 5SO + H O Mn + 5SO + H Dispositif de dosage Dans la burette, solution oxydante de permanganate de potassium 1 concentration c0 0,05mol.L volumeversé à l'équivalence Ve 11,8mL Dans le bécher, - solution réductrice de SO concentration cr? volumevr 10mL - ml de H SO concentré Quelques explications d ordre expérimental : comment reconnaître l équivalence ou quelle est le volume de solution de permanganate de potassium qu il faut laisser s écouler dans le bécher? La solution acidifiée de SO est incolore, tandis que la solution de dichromate de potassium dans la burette est violette, couleur due à l ion MnO... qui est réduit en Mn + incolore.. Quand le permanganate tombe dans le bécher, il est instantanément réduit et la couleur violette disparaît. Lorsque tout le SO initialement présent a entièrement réagi la couleur violette persiste. Le contenu du bécher devientviolet. On est arrivé à l équivalence. On note alors le volume V e de solution de permanganate versé 3. Le volume Ve 11,8 ml introduit c 0 V e mol de MnO... qui oxydent c r V r mol de SO. 10
11 Chapitre oxydation pollution 1 co Ve crvr 5coVe co,cr,en mol.l D après l équation bilan donc c r 5 Vr V e,v r,en ml 5 0,05 11,8 c r 10 La concentration de la solution de dioxyde de soufre dosée est c r 1, mol.l -1 La solution initiale est 10 fois plus concentrée : elle contient 10 x 0,17 1,7 mol.l -1. Elle est donc saturée 11
12 Chapitre oxydation pollution 9 Didier Ex 10 p 05 Dosage oxydoréducteur On réalise le dosage d une solution de permanganate de potassium par une solution de dioxyde de soufre de concentration 0, mol.l -1. Le point d équivalence est atteint lorsqu on a versé 10 ml de solution violette dans 15 ml de solution incolore de dioxyde de soufre. Déterminer les concentrations molaire et massique de la solution oxydante. Dans l exercice précédant, l équation bilan a été établie : MnO SO + H O Mn + 5SO + H n n D où MnO SO co Ve crvr soit 5 5 L oxydant est l ion MnO... la concentration de la solution est co ; le réducteur est SO, la concentration de sa solution est c r Vr On cherche ici c o ; c o cr c r 0, mol.l -1 ; V r 15 ml ; Ve 10 ml 5 V e 15 1 co 0, mol. L 5 10 La concentration molaire de la solution oxydante est c o 1,.10-1 mol.l -1 concentration massique : C c o.m où M est la masse molaire du permanganate de potassium M M(Mn) + M(O) + M(K) 55 + (16) g.mol -1 C 0,1 x ,96 (mol.l -1. g.mol -1 ) La concentration massique de la solution oxydante est C 19 g.l -1 Remarque : le résultat est donné avec chiffres significatifs comme la donnée qui en comporte le moins, c'est-à-dire la concentration molaire de la solution oxydante. 1
13 Chapitre oxydation pollution Documentation L équilibre de la couche d ozone Les instruments de mesure portés par les ballons stratosphériques ont montré que 90% des molécules d ozone se trouvent dans la stratosphère (entre 10 et 5 km d altitude) tandis que 10% restent localisés entre le niveau de la mer et 10 km d altitude. 1. La production de la couche d ozone La molécule d ozone ou trioxyde d oxygène O 3 est obtenue à partir du dioxygène O. Dans la stratosphère, les molécules de dioxygène sont cassées sous l action du rayonnement solaire de longueur d onde inférieure à 0 nm en libérant des atomes d oxygène : O (g) O(g) (g) gaz Puis l oxygène atomique se combine avec les mlécules de dioxygène pour donner des molécules d ozone : O(g) + O (g) ) O 3 (g) Cette réaction est la seule dans la stratosphère à produire de l ozone.. Les réactions de destruction de l ozone Les oxydes d azote NO x, les oxydes de chlore ClO x, les chlorofluorocarbones C.F.C. et le radical hydroxyle OH sont les principaux consommateurs de l ozone stratosphérique. Une autre cause de sa destruction est est sa photosensibilisation sous l action du rayonnement solaire U.V. Cette réaction, opposée à celle de sa formation, explique l absorption de ce rayonnement U.V. qui, autrement, atteindrait la surface de la Terre. - Destruction de l ozone par les C.F.C. Ces molécules ne contiennent que des atomes de chlore et de fluor fixés sur iun squelette carboné. Ils se dissocient sous l influence du rayonnement U.V. en donnant des atomes de chlore qui réagissent sur l ozone selon les équations : Cl + O 3 ClO + O ClO + O Cl + O O 3 + O O - Réactions de l ozone avec les oxydes d azote et le radical OH NO + O 3 NO + O NO + O NO + O HO + O 3 HO + O HO + O HO + O O 3 + O O 3. Rôle de l ozone Il assure trois fonctions essentielles pour notre planète : - Il intercepte les rayons solaires correspondant à des rayons U.V.durs, de longueur d onde inférieure à 0 nm. Ceux-ci risqueraient d attaquer notre organisme en favorisant l apparition de cancers cutanés et en modifiant la chaîne alimentaire à son origine (par leur influence sur les micro-organismes aquatiques). 13
14 Chapitre oxydation pollution - Il assure le réchauffement de l atmosphère dont la température passe de 50 C à 0 km d altitude à 0 C, à 5 km (stratopause). - Il participe à l équilibre thermique de la Terre en renvoyant le rayonnement infrarouge qu elle émet. Il s agit d un effet de serre positif sans lequel la température de la Terre s équilibrerait ver -18 C.. L ozone et la pollution de proximité Les phénomènes naturels (volcanisme, orages) et l activité humaine(transports, industrie) envoient dans l atmosphère des gaz dits «polluants» tels que oxydes d azote (NO x ), hydrocarbures (HC), monoxyde de carbone C(O) dioxyde de carbone non toxique mais dangereux pour «l effet de serre» qu il provoque. Ces polluants (NO x, HC, CO) interviennent dans la création de la pollution photochimique : sous l influence du rayonnement solaire U.V., il se produit diverses réactions chimiques qui conduisent à la formation d ozone et de peroxyacétylnitrate (PAN), composés chimiques générateurs de «smog photochimique» caractéristique des grandes cités ensoleillées (Mexico, Bangkok, Phnom Penh). Dans la basse atmosphère, il ne s agit pas de «trou d ozone» mais de production anormalement élevée d ozone La concentration en ozone augmente en présence d hydrocarbures; c est pourquoi les pots catalytiques ont pour mission d empêcher l émission de NOx et d hydrocarbures non brûlés. 1
Rappels sur les couples oxydantsréducteurs
CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation
Plus en détailSP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :
SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant
Plus en détailTHEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE
THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules
Plus en détailEXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)
Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local
Plus en détailCORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE
Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale
Plus en détail4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)
PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com
Plus en détailBTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1
BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on
Plus en détailTP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie
Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces
Plus en détailLABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage
LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration
Plus en détailBAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30
Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une
Plus en détailTitre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet
Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l
Plus en détailU-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES
Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie
Plus en détail(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»
Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.
Plus en détailApplication à l astrophysique ACTIVITE
Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.
Plus en détailVitesse d une réaction chimique
Chimie chapitre itesse d une réaction chimique A. Avancement d un mobile et vitesse de déplacement Soit un mobile supposé ponctuel P se déplaçant le long d un axe x [Doc. ] : sa position instantanée est
Plus en détailFICHE 1 Fiche à destination des enseignants
FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est
Plus en détailMesures et incertitudes
En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire
Plus en détailExercices sur le thème II : Les savons
Fiche d'exercices Elève pour la classe de Terminale SMS page 1 Exercices sur le thème : Les savons EXERCICE 1. 1. L oléine, composé le plus important de l huile d olive, est le triglycéride de l acide
Plus en détailChapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?
Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la
Plus en détailÉpreuve collaborative
Épreuve collaborative Épreuve collaborative 1. Faire une présentation de quelqu idé fort relativ au mix énergétique (ou bouquet énergétique). (Exposé de 5 minut maximum) 2. Faut-il encore brûler le charbon?
Plus en détail4. Conditionnement et conservation de l échantillon
1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique
Plus en détail259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP
259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP A d a p t a t i o n : A. - M. F o u r n i e r ( C o p a d ), M. C a s a n o v a & H. J e n n y ( C d C ) 2 0 0 1 C o n c e p t i o n D. M a r g
Plus en détaildocument proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015
BT V 2015 (envoyé par Frédéric COTTI - Professeur d Electrotechnique au Lycée Régional La Floride Marseille) Document 1 - Etiquette énergie Partie 1 : Voiture à faible consommation - Une étiquette pour
Plus en détailSUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)
Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance
Plus en détailSuivi d une réaction lente par chromatographie
TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence
Plus en détailDécrets, arrêtés, circulaires
Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la
Plus en détailACIDES BASES. Chap.5 SPIESS
ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et
Plus en détailK W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide
La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un
Plus en détailMeine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)
1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une
Plus en détailChapitre 7 Les solutions colorées
Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -
Plus en détailDM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique
DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite
Plus en détailSOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR
CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable
Plus en détailSéquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage
Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Problématique La séquence 5, qui comporte deux parties distinctes, mais non indépendantes, traite de la réaction
Plus en détailComprendre l Univers grâce aux messages de la lumière
Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,
Plus en détailSECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène
SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles
Plus en détail10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel
10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences
Plus en détailFiche de révisions sur les acides et les bases
Fiche de révisions sur les s et les s A Définitions : : espèce chimique capable de libérer un (ou plusieurs proton (s. : espèce chimique capable de capter un (ou plusieurs proton (s. Attention! Dans une
Plus en détail1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.
Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste
Plus en détailSite : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ
Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ LE JUS E FRUIT 35(0,Ê5(3$57,(%LRFKLPLHSRLQWV L'analyse d'un jus de fruit révèle la présence d'un composé
Plus en détailChapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission
1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les
Plus en détailpka D UN INDICATEUR COLORE
TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant
Plus en détailLa spectrophotométrie
Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la
Plus en détailPhysique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques
C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme
Plus en détailRéduction de la pollution d un moteur diesel
AUBERT Maxime SUP B Professeur accompagnateur : DELOFFRE Maximilien SUP B Mr Françcois BOIS PAGES Simon SUP E Groupe n Réduction de la pollution d un moteur diesel Introduction L Allemand Rudolf Diesel
Plus en détailPrésentation générale des principales sources d énergies fossiles.
Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Date : 19/09/2012 NOM / Name SIGNATURE Etabli / Prepared Vérifié / Checked Approuvé /Approved G J-L & R-SENE R.SENE R.SENE Sommaire 1.
Plus en détailExemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale
Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf
Plus en détailChapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :
Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur
Plus en détailPartie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN
Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre
Plus en détailEXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts)
Terminale S Lycée Massignon DEVİR MMUN N 4 Durée : 2h Les calculatrices sont autorisées. Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction et de la cohérence des chiffres significatifs. EXERİE N 1 : «Synthèse
Plus en détailSCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures. L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. CHIMIE
Banque «Agro-Véto» Technologie et Biologie AT - 0310 SCIECES PYSIQUES Durée : 3 heures L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. Si, au cours de l épreuve, un candidat repère ce qui lui
Plus en détaileedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7
eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7 I- ETUDE D UNE PHOTOGRAPHIE DE YANN ARTHUS-BERTRAND : Stockage d ordures dans la périphérie de Saint-Domingue en République dominicaine au cœur des Caraïbes Légende
Plus en détailBREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET
SESSION 2010 France métropolitaine Option : élevage canin et félin BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES ÉPREUVE E DU DEUXIÈME GROUPE Durée : 2 heures Matériel(s) et document(s) autorisé(s) : Calculatrice
Plus en détailL ÉNERGIE C EST QUOI?
L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.
Plus en détailLe ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.
Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment
Plus en détailSVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques
SVE 222 & PCL-442 Fascicule de Travaux Pratiques 2014-2015 Institut Supérieur de l Education et de la Formation Continue Bassem Jamoussi & Radhouane Chakroun 1 Sommaire PCL 442/SVE222 - TP N 1 : Etude
Plus en détailTPG 12 - Spectrophotométrie
TPG 12 - Spectrophotométrie Travail par binôme Objectif : découvrir les conditions de validité et les utilisations possibles de la loi de Beer-Lambert I- Tracé de la rosace des couleurs Choisir un des
Plus en détailTP 3 diffusion à travers une membrane
TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier
Plus en détailLes solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution
Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une
Plus en détailAGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE
AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin
Plus en détailExemple Construction du modèle énergétique du montage Pile-Ampoule. transformateur. Ampoule. Transfert. Chaleur
Résumé du cours précédent nous avons abordé : 1. La notion de Principe de conservation : énoncé non démontré auxquels obéissent des lois Exemple : Principe de Lavoisier (conservation de la matière), principe
Plus en détailLes Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»
Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait
Plus en détailREACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION
CHIMIE 2 e OS - 2008/2009 : Cours et exercices -19- CHAPITRE 5 : REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION Chacun d entre nous a déjà observé l apparition de rouille sur un objet en fer, ou de «vert-degris»
Plus en détailSpectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :
Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette
Plus en détailVéhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès
Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès Andre Douaud Ancien Directeur Technique Constructeurs Français Automobiles CCFA À Rabat, Avril 21 Moteurs et Carburants
Plus en détailTP n 1: Initiation au laboratoire
Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire
Plus en détailPuissant et écologique à la fois
Puissant et écologique à la fois La technologie innovante de désinfection et d oxydation à l ozone économique et écologique www.prominent.com L ozone Un puissant désinfectant La plus-value à la clé : une
Plus en détailTable des matières. Acides et bases en solution aqueuse... 10. Oxydo Réduction... 26
Annales de Chimie aux BTS 2000-2004 Table des matières Table des matières Table des matières... 1 Réactions chimiques...5 BTS Agroéquipement 2003 et BTS Maintenance et après vente des équipement de travaux
Plus en détailBurette TITRONIC Titrateurs TitroLine
Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine 22 rue de l'hermite 33520 BRUGES Tél. 05 56 16 20 16 - Fax 05 56 57 68 07 info-devis@atlanticlabo-ics.fr - www.atlanticlabo-ics.fr Un pas en avant pour la titration
Plus en détailMatériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre Secteur de l'energie Combustion de Combustibles Version du
Plus en détailBACCALAURÉAT GÉNÉRAL PHYSIQUE-CHIMIE
BAALAURÉAT GÉNÉRAL SESSIN 2015 PYSIQUE-IMIE Série S Durée de l épreuve : 3 heures 30 oefficient : 6 L usage de la calculatrice est autorisé e sujet ne nécessite pas de feuille de papier millimétré Le sujet
Plus en détailPHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome
PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -
Plus en détail------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE
CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU
Plus en détailTS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée
TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.
Plus en détailTITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes
TITRONIC et TitroLine Les nouveaux titrateurs et burettes Un pas en avant pour la titration Si vous cherchez l innovation: SI Analytics vous propose ses nouveaux TitroLine 6000 et 7000 et ses nouvelles
Plus en détailCHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules
CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions
Plus en détailL échelle du ph est logarithmique, c està-dire
Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance
Plus en détailQu'est-ce que la biométhanisation?
Qu'est-ce que la biométhanisation? La biométhanisation consiste en une série d'opérations de dégradations biologiques de matières organiques qui se produisent en l'absence d'oxygène. Les produits résultants
Plus en détailPhysique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,
Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence
Plus en détailI. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.
DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie
Plus en détailSurveiller la qualité de l air avec les élèves
Surveiller la qualité de l air avec les élèves L air que nous respirons est à la fois l affaire et la responsabilité de tous. La santé publique, l environnement et les conditions de vie future sur Terre,
Plus en détailUtilisation des 7 cartes d intensité jointes en annexe du règlement. A- Protection d une construction vis-à-vis des effets toxiques :
ANNEXE 7 Utilisation des 7 cartes d intensité jointes en annexe du règlement A- Protection d une construction vis-à-vis des effets toxiques : 1 carte est fournie pour l effet toxique : Carte N 1 «Taux
Plus en détailTECHNIQUES: Principes de la chromatographie
TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases
Plus en détailEnergie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015
Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la
Plus en détailL énergie sous toutes ses formes : définitions
L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,
Plus en détailP17- REACTIONS NUCLEAIRES
PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules
Plus en détailLA MAISON ECOCITOYENNE ITINERANTE
LA MAISON ECOCITOYENNE ITINERANTE LIVRET D'ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE Passer de citoyen témoin à citoyen acteur en intégrant la préservation de l environnement au quotidien, c est utile et c est possible
Plus en détailExemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014
Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.
Plus en détailA. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire
Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.
Plus en détailC2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE
Fiche professeur himie 2 - DOSAGE AIDE FAIBLE - BASE FORTE Mots-clés : dosage, ph-métrie, acide faible, base forte, neutralisation, concentration. 1. Type d activité ette expérience permet aux élèves de
Plus en détailEXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)
BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre
Plus en détailla climatisation automobile
Un équipement en question : la climatisation automobile LES TRANSPORTS la climatisation en question La climatisation automobile, grand luxe il y a encore peu de temps, devient presque banale pour tous
Plus en détailSujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures
DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3
Plus en détailBaccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso.
Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie 15/06/2014 http://www.udppc.asso.fr Une entreprise de BTP (Bâtiment et Travaux Publics) déménage
Plus en détailPerrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6
Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire
Plus en détailPrésentation d µgaztox_dist Rev22_06_09
Présentation d µgaztox_dist Rev22_06_09 1 INTERFACE UTILISATEUR Affichage message d alarme Affichage des alarmes VME et VLE Affichage de la mesure Affichage des niveaux d alarme instantanées (haute et
Plus en détailÉconomiser l Électricité
Économiser l Électricité c est simple Document réalisé par l Agence Régionale Pour l Environnement Midi-Pyrénées Agence Régionale Pour l Environnement Midi-Pyrénées Observatoire Régional de l Énergie Midi-Pyrénées
Plus en détailLES CHAUFFERIES COLLECTIVES AU BOIS : QUELS POINTS DE VIGILANCE?
LES CHAUFFERIES COLLECTIVES AU BOIS : QUELS POINTS DE VIGILANCE? Jean-Pierre SAWERYSYN 1 Matthieu OGET 2 Corinne SCHADKOWSKI 3 Judith TRIQUET 3 1 Professeur honoraire de l Université de Lille I, vice-président
Plus en détailL eau de Javel : sa chimie et son action biochimique *
N 792 BULLETIN DE L UNION DES PHYSICIENS 451 L eau de Javel : sa chimie et son action biochimique * par Guy DURLIAT Département de biochimie ENS de Cachan - 61, avenue du Président Wilson - 94235 Cachan
Plus en détailC4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission
1re B et C C4 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 30 C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les nucléons:
Plus en détailECO-PROFIL Production Stratifié HPL mince fabriqué par Polyrey
ECO-PROFIL Production Stratifié HPL mince fabriqué par Polyrey Août 2009 modifié Avril 2013 1 : Feuille décor imprimée ou teintée dans la masse, imprégnée de résine mélamine 2 : Surface de protection imprégnée
Plus en détail