La physique de la Fusion par Confinement Inertiel Les outils : les installations LMJ et NIF, et les cibles Les approches alternatives

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La physique de la Fusion par Confinement Inertiel Les outils : les installations LMJ et NIF, et les cibles Les approches alternatives"

Transcription

1 La physique de la Fusion par Confinement Inertiel Les outils : les installations LMJ et NIF, et les cibles Les approches alternatives 1

2 1917 : Théorie de l émission stimulée par Einstein : Kastler et Brossel réalisent la première inversion de population 1960 : Maiman, Schawlow et Townes réalisent le premier laser à rubis : 1 ers neutrons thermonucléaires produits par laser Basov et al. (LiD et laser picoseconde) & Floux et al.(d 2 et laser nanoseconde) 1972 : Concept de la fusion par confinement inertiel Nuckolls et al., Nature (qq kj pour la fusion) Deux voies de recherche très imbriquées : Production d énergie à des fins d applications civiles Programme classifié pour simuler les réactions de fusion des armes thermonucléaires 1985 : Installation Nova (10 faisceaux) au LLNL et Phébus (2 faisceaux) au CEA 1994 : Démarrage des projets NIF (National Ignition Facility) aux USA et LMJ en France : 1 ère tentative d allumage sur le NIF 2

3 Principe de la fusion nucléaire : Interpénétration de deux noyaux légers (ex : deutérium D et tritium T, isotopes de l'hydrogène) qui nécessite de franchir le potentiel de répulsion coulombien. Pour réagir, les particules doivent être confinées dans un plasma chaud et dense. Ces réactions interviennent naturellement au cœur des étoiles où les températures et les pressions sont suffisantes. Intérêts de la production d énergie par fusion nucléaire par rapport aux autres sources d énergie : Rendement énergétique élevé : Pétrole Fission Fusion 30 J/mg de C 82 MJ/mg d U 340 MJ/mg de DT Les énergies de liaisons dans les noyaux sont de l ordre du MeV, contre l ev pour les électrons impliqués dans les réactions chimiques A masse de réactif égale la fusion libère ~4 fois plus d'énergie que la fission Pas de production de CO 2, ni de déchets radioactifs à longue durée de vie Combustible présent en grande quantité dans les océans Néanmoins l obtention des conditions thermodynamiques requises est un grand défi scientifique et technologique 3

4 La réaction de fusion D + T -> He + n est la plus facile à réaliser Proton Neutron Deutérium Tritium Hélium 3,6 MeV neutron 14 MeV Taux de réaction Le nombre de réactions est donné par : où <σ.v> = taux de réaction moyen (distribution Maxwell) D + T > 4 He + n 3,6 MeV 14 MeV D + D > T + H D + D > D + 3 He > 1,01 MeV 3,02 MeV 0,82 MeV 2,45 MeV 3,6 MeV 14,7 MeV 3 He + n 4 He + H Optimal pour une température ionique de l ordre de 10 kev <σ.v> cm 3 /s D-T D-D D- 3 He T i (KeV) 4

5 On cherche à déclencher un processus auto-entretenu : Obtenir les conditions nécessaires pour amorcer les réactions de fusion en un point du combustible puis induire la réaction de tout le mélange grâce à l'énergie dégagée. Il est possible de tirer profit de la répartition de l énergie de fusion Les neutrons qui représentent 80% de l énergie ont un libre parcours moyen : lpm n 1 mm, ils ont donc tendance à sortir de la cible Ce sera utile pour récupérer l énergie de fusion au sein des réacteurs Les particules α ont un libre parcours moyen beaucoup plus court lpm α 0,02 mm, elles restent donc à l intérieur de la cible Ne présentent pas d intérêt pour les réacteurs => les alphas vont être utilisés pour chauffer le combustible Schéma de combustion par point chaud : On va chercher à créer un point chaud au sein du combustible dans lequel les réactions de fusion vont être initiées Une onde de combustion thermonucléaire se propagera par dépôt de l énergie des α dans le combustible «froid» environnant 5

6 Pression Eclairement de la cible par un rayonnement intense : Vaporisation de l ablateur (capsule de matériau léger contenant le DT) sous forme de plasma qui exerce une pression sur la cible de 100 Mbar Implosion Ejection de l ablateur induisant, par effet fusée, l accélération centripète du combustible DT à une vitesse de 400 km/s Allumage En fin d implosion l énergie cinétique est converti en énergie interne et un plasma chaud et dense est confiné, l'allumage se produit quand la zone centrale atteint 70 MK et 0,3 g/cm 2 Combustion Une onde de combustion thermonucléaire est générée : la température atteint 500 MK 6

7 Les États-Unis ont démontré la faisabilité en encadrant l'objectif : Les conditions pour atteindre la FCI ont été encadrées par deux types d expériences Des expériences laser en laboratoire : Le laser NOVA au LLNL a permis d approcher des gains de 1% Une série d essais nucléaires souterrains classifiés : Halite (LLNL) et Centurion (LANL) Irradiation d une cible FCI par le rayonnement X produit par un petit engin nucléaire Halite / Centurion qq 10 MJ Nova qq 10 kj FCI avec 1 à 2 MJ 7

8 Pour que la combustion à partir du point chaud se réalise, il faut que le combustible soit porté à une certaine densité et température En particulier, il faut satisfaire le critère de Lawson : Le nombre de réaction dépend du temps de confinement t, et brûler plus de la moitié du combustible nécessite de satisfaire : Densité X temps confinement > s/cm 3 La FCI repose sur l inertie du combustible : Temps de confinement estimé par la détente d une sphère de combustible comprimé Détente à la vitesse du son : La sphère perd la moitié de sa masse en un temps : t ~ 0,2 R 0 /c S Soit un temps de confinement de qq 10 ps ρ,t Type de confinement Magnétique Inertiel Densité ρ ~ cm -3 ~ cm -3 Durée de confinement t ~ qq 100 secondes ~ qq 10 ps (10-11 s) La FCI nécessite de comprimer le combustible jusqu à 300 fois ρ 0 Pour 100 µg de DT (~34 MJ) cela correspond à une masse surfacique ρr ~ g/cm 2 8

9 Température minimale à atteindre : Le combustible étant porté à haute température, il a tendance à se refroidir par perte radiative L obtention d une combustion auto-entretenue nécessite que l apport énergétique des réactions de fusion compense ces pertes radiatives Cela définit une température minimale : =>T > T Post = 4 kev pour DT 9

10 Le critère de Lawson impose une densité de l ordre de 300ρ 0 Pour le combustible «froid» On utilise l énergie cinétique communiquée à une capsule : L ablation de la surface externe par un flux radiatif provoque, par effet fusée, la mise en vitesse centripète de la capsule Une vitesse de ~300 km/s est nécessaire Pression Cela requiert une pression de ~100 Mbar Pour pouvoir atteindre une densité élevée on part d une couche de DT cryogénique (0.25 g/cm 3 ) contenu dans une capsule en plastique En fin d implosion, l énergie cinétique est transformée en énergie interne pour créer le point chaud 10

11 Attaque indirecte Attaque directe implosion par flux X (T radiative ~250 ev) implosion par flux laser (10 15 W/cm 2 ) Symétrie d implosion Stabilité hydrodynamique Rendement de compression Cible plus complexe NB : Transposable à d autres drivers Compression quasi-isentropique Création d un point chaud Combustion du DT froid Rendement global Gain élevé Instabilités hydrodynamiques Uniformité d éclairement NB : d autres schémas associés laser UHI Alternative : l allumage rapide 11

12 La transformation par choc ne comprime pas efficacement : Courbe d'hugoniot : ensemble des points du diagramme de phase accessibles par un choc Le choc se manifeste aussi par un saut d'entropie Minimisation de l énergie à investir : Se rapprocher d une compression isentropique. Pas de limite à la compression (en théorie) : adiabatique réversible : PV γ = Cte soit: P (Mbar) ΔE = TΔS - pδv Energie perdue par augmentation d'entropie Hugoniot isentrope ~Energie gagnée par travail des forces de pression ρ (g/cm 3 ) Une succession de chocs s en rapproche D'où une mise en forme de l impulsion laser 4 chocs successifs synchronisés dans le point chaud P (Mbar) Hugoniot 3 ème choc isentrope 2 ème choc er choc ρ (g/cm 3 )

13 Le domaine de fonctionnement est limité par deux types d instabilités : Les instabilités hydrodynamiques (IHD) Pour limiter leur développement ~exp(γt), il faut imploser rapidement Cela nécessite une T radiative ~(P laser /S cavité ) a élevée, d où des performances laser minimales Les instabilités d interaction laser plasma (ILP) Se développent pour des hautes intensités laser et grandes densités plasma Leur limitation nécessite des grandes taches focales et des grandes cavités => Tradiative Des compromis existent : 1 1,5 2 13

14 Les instabilités hydrodynamiques se développent à l interface entre deux milieux de densités différentes Instabilité de Rayleigh Taylor : Lorsque l interface est soumis à une accélération du léger vers le lourd Léger a lourd Instabilité de Richtmyer-Meshkov Lorsque l interface est traversée par un choc : il y a dépôt de vorticité Cela crée une zone de mélange turbulent 14

15 Instabilité de Raleigh Taylor au front d ablation : Pression d ablation maximale en avant du lieu où la densité est maximale : les gradients de densité et pression sont opposés : un léger pousse un lourd R Risque : rupture de la capsule => limitation du rapport R/ R Instabilité de Richtmyer-Meshkov à l interface DT-Ablateur Les défauts du front d'ablation sont partiellement transmis à l'interface interne où ils s'additionnent aux défauts préexistants Instabilité de Raleigh Taylor au point chaud : En fin d implosion le DT central chaud et peu dense ralentit le combustible froid et dense Risque : pollution du point chaud, mauvaise conversion E cinétique ->E interne Palliatifs : Contrôle de la rugosité des cibles Structuration de l ablateur En ajustant les gradients de densité Rayon Front d ablation Ablateur DT Instabilité du point chaud Accélération Transmission de défauts Décélération Instabilité du front d ablation Instabilité de l interface DT temps 15

16 Le couplage entre le laser et les plasmas de la cavité donne lieu à différentes instabilités paramétriques Instabilité de filamentation (autofocalisation): Couplage instable entre les surintensités laser et la densité du plasma Diffusion Brillouin stimulée : Décomposition de l onde incidente en une onde rétrodiffusée et une onde acoustique ionique Diffusion Raman stimulée : Décomposition de l onde incidente en une onde rétrodiffusée et une onde plasma électronique Les effets néfastes de ces instabilités sont : Une perte d énergie laser liée aux rétrodiffusions (de l ordre de 10%) Une perturbation de la propagation des faisceaux (déviation, éclatement) Impacte directement la symétrie d éclairement de la capsule via la conversion X La génération d électrons très énergétiques pénétrant la capsule Provoque un chauffage de la capsule gênant la compression et l atteinte de l ignition Palliatifs : k laser incident Lissage optique des points chauds de la tache focale (spatial et temporel) k Plasma k laser diffusée ω dif = ω incid ω plasma 16

17 Fusion 10 MJ Seule 1% de l énergie laser est transférée au DT Mais le gain élevé du DT (~1000) permet un gain global de 10 Par rapport à l énergie laser investie Pertes trous d entrée laser 170 kj Rétrodiffusion 150 kj DT 10 kj Capsule 120 kj Energie X en cavité 720 kj Pertes parois 430 kj Chauffage 130 kj Energie laser incidente 1 MJ 17

18 Enceinte en Au 50 µm Gaz H 2 +He 150 µm CH+0.4 %Ge 100 m DT cryo 6 mm 6 mm R=1 mm DT gaz ρ DT = 0.3 mg/cm 3 Fenêtre en Polyimide 1µm 10 mm Capsule en CHGe contenant le DT cryogénique Dimension Énergie Temps Température Autre paramètre 15 ns Enceinte 1 cm 1 MJ laser 3 MK (Impulsion laser) Capsule 1 mm 100 kj d X 3 ns (Phase d implosion) 3 MK Vitesse d implosion ~ 300 km/s DT avant fusion 100 µm 10 kj 3 MK Densité max ~ 300 Point chaud 30 µm 1 kj 30 MK Densité max ~ 100 Combustion 10 MJ délivrée 30 ps (Durée combustion) 1000 MK Entre max et min, il y a 3 ordres de grandeurs spatiale, temporelle et énergétique 18

19 1- Physique de l interaction Maîtrise de la propagation, de la rétrodiffusion (filamentation, Raman, Brillouin) et des conditions plasma 2- Physique de l enceinte Maîtrise de la conversion X, du transfert radiatif, de la symétrie d éclairement et de l hydrodynamique 4- Physique de l ignition Maîtrise de la compression, de la formation du point chaud et de la pollution 3- Physique de la capsule Maîtrise de la loi d ablation, des instabilités hydrodynamiques, de l entropie du combustible et de la vitesse d implosion 19

20 Objectifs du LMJ : 100 m Atteindre des températures, des densités et des pressions pertinentes pour le programme Simulation du CEA/DAM Dans ce cadre réaliser la fusion de l'hydrogène avec un gain suffisant est un challenge Les principales caractéristiques du LMJ Laser à verre dopé au Néodyme (λ=1.05µm) Triplement de fréquence λ= 0.35 µm Stockage des bancs d énergie : 400 MJ électrique Amplification laser multi passage (x4) Focalisation par réseaux Forme spatiale du faisceau Laser : carré 35 x 35 cm² Groupés par 4 = 1 quadruplet Forme d impulsion de 0.2 ns à 25 ns (impulsion ignition mise en forme) Dimensionnement : 30 chaînes laser, mises en place 22 = 44 quadruplets = 176 faisceaux Correspondant à une énergie max de 1.3 MJ Puissance de 370 TW Précisions temporelle et spatiale sur la cible : 15 ps et 50 µm Architecture Répartis dans 4 halls laser de part et d autre du hall d expériences 20

21 Vue aérienne du bâtiment début 2009 Locaux servitudes Mai 2003 : début de la construction Fin 2006 : introduction de la chambre d expériences Fin 2008 : réception du bâtiment 21

22 Hall laser n 1 : 5 chaînes laser montées le montage a débuté en octobre 2007 Hall laser n 2 Hall laser n 3 Décembre 2009 * Salles blanches nécessitant le recyclage de 10 6 m 3 d air /heure, et régulées à 1/2 C Février

23 LMJ = 4800 m 2 de surface optique polie Miroir adaptatif Cellule de Pockels Filtrage spatial 125 m Section amplificatrice Transport et focalisation Système de conversion de fréquence et de focalisation Chambre d expériences Source 1 nj Amplificateurs 4 passages Cavité régénératrice 10 mj Module préamplificateur 500 mj 15 kj 7,5 kj d UV Début de chaîne Miroirs de transport 23

24 La Source laser : Oscillateur fibré : conçu et intégré par le CEA Cavité régénératrice : énergie extraite : > 11 mj Module de pré-amplification (Quantel) Qualification de l amplificateur : Energie extraite > 1,2 J Test d endurance > tirs Mise en forme spatiale 4 x 4 cm² Section amplificatrice Performances énergétiques : Energie 1ω validée sur la LIL : 15 kj/faisceau Energie 3ω : des limitations sont apparues Effet Raman dans l air => tubage sous argon Tenue au flux des optiques => amélioration du front d onde Miroir déformable de grande dimension : Correction du front d onde Utilise 39 actuateurs 24

25 Répartition des 40 quads en 2 X 2 cônes 33, 49 Focalisation : Par réseaux avec conversion de fréquence Élimination du 1&2ω résiduel au niveau de la cible Réseau 3ω Cristaux de KDP Réseau 1ω cible 25

26 Equipements de montage/maintenance (~ 4000 URL) Système de visualisation et d alignement Porte référence commune Porte cible cryogénique Robot d intervention Porte cible non cryogénique 10 SID : Système d Introduction de Diagnostics Puits de pompage + système de pompage ~ 10-6 mbar 250 panneaux de protection Réseaux 2 km chemins de câbles 5 km de tuyauteries 26

27 Diamètre : 10 m Matière : Alliage d aluminium, 10 cm Protection neutrons : 40 cm de béton boré (1%) Seul 28% des neutrons de 14 MeV quitteront la chambre (mais restent dans le hall) Poids total : 300 tonnes 27

28 Architecture : 24 chaînes = 48 quad = 192 faisceaux Energie : 1,2 MJ - Puissance de 350 TW Répartis dans 2 halls laser parallèles 28

29 Lancement en 1994 pour un coût initial de 900 M$ et une mise en service en 2002 Fin en 2009 (31 mars) avec 7 ans de retard et pour un coût de 3500 M$ Montée en puissance progressive pour éviter les dommages optiques 1,1 MJ UV avec 192 faisceaux en mars 2009 = 60% de l énergie max (1,8 MJ) Test de 8 faisceaux à 9 kj (~énergie max) 1 er neutrons de fusion en septembre 2009 Pleine puissance à l automne 2010 NIF Baie Baie Cluster Cluster Cluster Cluster Quad = 4 beams Bundle = 8 beams 29

30 30

31 Un des deux halls laser Un "SID" La salle de contrôle 31

32 Présence des 3 longueurs d ondes sur cible : Impose une structure particulière à celle-ci : Boucliers diffusant en Al Évitent les réflexions spéculaires qui pourraient endommager la chaine 32

33 Contraintes morphologiques Contraintes d environnement thermiques Formation de la couche de DT 33

34 La couche de DT solide doit présenter une rugosité contrôlée : La rugosité est décomposée en un spectre de modes de déformation Les modes de déformation de la cible doivent être en-dessous des spécifications du spectre de référence pour limiter les instabilités hydrodyn. et obtenir un gain maximal Les modes de déformation bas (1 à 10) : Ils caractérisent la forme de la couche. S ils sont trop importants, l'implosion n'est pas sphérique et le gain thermonucléaire diminue Les modes de déformation élevés (>10) Ils caractérisent la rugosité à l'interface solide-gaz. Leur amplitude favorise le développement des instabilités hydrodynamiques au cours de l'implosion conduisant à un risque pour la création du point chaud (pollution). Les caractéristiques géométriques de la couche de D-T doivent être maîtrisées jusqu'au moment du tir laser dans un environnement cryogénique 34

35 L'environnement thermique doit être maintenu à température cryogénique : Le DT ne peut exister sous forme solide qu'en dessous du point triple (P T ) à 19,79 K La couche de DT solide est en équilibre avec sa pression Couche de DT de vapeur saturante P Vsat correspondant (P T ) = 0,64 mg/cm 3 solide au P T Mise en condition thermique : Cette P Vsat est trop élevée pour que l'implosion soit efficace La température doit être abaissée à 1,5 K en dessous du P T avant le tir laser pour diminuer la P Vsat ; (P T - 1,5 K) = 0,3 mg/cm 3. DT gazeux à P Vsat ; (P T ) = 0,64 mg/cm 3 Induit des contraintes thermomécaniques dans la couche => augmentation de la rugosité Deux techniques de descente en température : Descente lente (USA) : ~1 mk/mn (total de 25 heures) la couche se réorganise sous les contraintes => Faible rendement Descente rapide (CEA) : qq K/mn, plus vite que la cinétique d'apparition de la rugosité C'est la technique de trempe thermique. =>Excellent rendement, mais temps de vie de qq secondes La maîtrise de la thermique de la cible est un défi technologique majeur pour obtenir les caractéristiques géométriques optimales requises pour l'ignition 35

36 Couche cryogénique de D 2 et chauffage laser IR pour simuler la redistribution L'obtention d'une couche de D 2 redistribuée procède de la croissance contrôlée d'un monocristal juste en dessous du P T = 18,7 K En pratique, la croissance cristalline doit être lente et l'environnement thermique doit être très stable pendant tout le processus Typiquement la stabilité du cryostat doit être inférieure à 1 mk sur plusieurs heures. Etapes de redistribution d une couche de D 2 solide au P T D 2 est de symétrie hexagonale compacte (hc). L axe cristallographique a correspond à la direction de croissance de vitesse la plus élevée donc le monocristal se referme sur lui-même dans un plan quasi-équatorial avant de progresser vers le fond du microballon dans la direction de l axe cristallographique c. Début de cristallisation obtention d un monocristal de D 2 au P T Fin de cristallisation couche monocristalline redistribuée 36

37 Processus de redistribution : Ce processus est basé sur l'équilibre thermodynamique entre le DT solide et le DT gazeux à travers la désintégration naturelle du tritium (radioactivité -): Couche de D-T solide non uniforme => température non homogène La désintégration produit un dégagement de chaleur (Q DT = 50 µw.mm -3 ) conduit à un échauffement des zones de plus forte épaisseur. La P Vsat est localement plus élevée et le solide se sublime à l'interface solide/gaz des zones les plus chaudes pour aller se condenser sur les zones les plus froides. L'équilibre est atteint lorsque l'épaisseur est uniforme si la température externe du système est homogène Cette condition nécessite d imposer un profil de température particulier à la cavité de conversion Contrôle de la qualité de la couche : L'observation ombroscopique des couches montre la formation d'une caustique de lumière qui peut être exploitée pour caractériser quantitativement la rugosité de la couche 37

38 Condition d'obtention d'une couche de D-T d'épaisseur homogène : Maintien d'une isotherme sphérique autour de la capsule. Nécessite d adapter le profil de température de la cavité (cylindrique). Modification du flux thermique au niveau de la surface externe de la cavité : la cavité de conversion est liée à une embase cryogénique par des anneaux de conduction ce qui permet de la refroidir rapidement. Des résistances de chauffe sont disposées en surface de la cavité pour maîtriser le profil de température à tout instant. Contraintes de régulation : L uniformité de la couche de DT à 1% près (± 1 m), implique que le défaut max de l'isotherme en surface de la capsule soit de ~70 K. Un bouclier thermique assure l isolation du système jusqu au moment du tir De sa conception jusqu'au moment du tir laser, l'obtention et la préservation de la couche de DT sont liées à la maîtrise de l'environnement thermique cryogénique de la cavité. 38

39 L approche standard démontrera l obtention d un gain significatif Sans doute dans l année qui vient sur le NIF Mais pour un coût relativement important D autres approches pourraient permettre un gain énergétique plus élevé Autoriserait une production d énergie plus économique Mais ces schémas restent encore prospectifs et en constant redimensionnement Deux principaux concepts utilisant les laser sont à l étude: L allumage rapide (fast ignition) utilisant un laser de très courte durée L allumage par choc (shock ignition) D autres concepts utilisent d autres sources d énergie Les Z-pinch Les faisceaux d ions lourds 39

40 Le concept s appuie sur les performances des lasers ultra intense : Durée de l ordre de la ps et énergie ~kj soit une puissance ~PW (10 15 W) Les hauts éclairements générés par ces lasers possèdent des propriété intéressantes 1 - Le laser intense expulse la matière sur son passage Observation de la formation d'un canal dans un plasma préformé 100 µm 20 Δn/n (%) cm cm Il accélère les électrons à des vitesses relativistes Les électrons chauds créés ont des spectres dont la température atteint le MeV Ces électrons en déposant leur énergie dans le DT comprimé sont susceptibles de créer un point chaud Le libre parcours moyen des électrons doit être de l ordre du rayon du point chaud à créer température des électrons ( kev ) rayon (µm) incertitude expérimentale éclairement (W/cm 2 )

41 L objectif est de dissocier les phases de compression et de création du point chaud 1 - Compression suivant la méthode conventionnelle laser ns de qq 100 kj 2 - Perforation d'un canal dans la couronne sous-dense par un 1 er faisceau de qq 10 ps Φ ~10 18 W/cm Génération de particules rapides dans une zone proche du DT comprimé par un faisceau de qq ps Φ ~ W/cm Création d'un point chaud latéral et propagation de l'onde de combustion Intérêt de ce schéma : La compression n a pas besoin d être optimisée, ce qui permet de relâcher les contraintes tant du point de vue du laser (énergie, forme d impulsion) que de celui de la cible 41

42 Propagation de l impulsion laser Un canal peut être creusé dans un plasma sous-dense par une impulsion intense Mais il est très difficile d aller au-delà de qq n c et des instabilités de propagation rendent illusoires une propagation efficace et un pointage précis Utilisation d un cône pour amener le faisceau PW à proximité du cœur dense Proposition ILE (Osaka) : R. Kodama et al. Nature 412 (2001) & 418 (2002) Expérience intégrée : Implosion d une cible en régime ns (10 kj) et injection synchronisée d une impulsion qq 100 TW => Chauffage additionnel du cœur comprimé et augmentation du dégagement neutronique Depuis 2002? Dépôt d énergie des électrons suprathermiques : Une bonne conversion laser-électrons est obtenue ~1 ev / J Mais le transport des électrons reste problématique : Les paramètres du transport sont extrêmes : q~10 mc, j ~10 14 A/cm 2 Perturbation de la propagation : charge d espace, forts champs induits, instabilités Propagation des électrons dans un cône d ouverture ~±20 Induit un dépôt d énergie sur une surface > 50 µm Peut on encore parler de point chaud? 42

43 L objectif est aussi de dissocier la compression de l allumage La phase compression est similaire à celle de l allumage rapide L allumage est réalisé par un choc convergent en fin de compression Généré par un éclairement laser intense et symétrique Ce choc tardif rentre en collision avec le choc retour de la compression après convergence au centre de la cible. Cette rencontre de chocs induit une surpression et surchauffe le point chaud central. L intérêt du concept est identique à celui de l allumage rapide : La compression n a pas besoin d être optimisée, ce qui permet de relâcher les contraintes tant du point de vue du laser (énergie, forme d impulsion) que de celui de la cible Sans les contraintes d un laser PW (seulement qq 200 TW) Puissance laser TW kj TW kj Plusieurs dimensionnements ont été récemment publiés. R. Betti et al., Phys. Rev. Lett. 98, (2007) S. Atzeni et al., Nucl. Fusion 49, (2009) X. Ribeyre et al., Plasma Phys. Control. Fusion 51, (2009) 43

44 Maîtrise du choc d allumage : Pour être pleinement efficace, la pression générée par le choc d allumage doit être similaire à celle du choc retour en fin d implosion La rencontre des deux chocs doit avoir lieu dans le milieu comprimé, ce qui impose une chronométrie à 200 ps près Couplage laser-plasma pour l impulsion d allumage Les éclairement laser nécessaires sont élevés (5x10 15 W/cm 2 ) Il y a risque de générer des instabilités plasma Absorption faible et préchauffage Etudes actuelles d implosion en attaque directe : Capsule de mousses imprégnée de DT et laser à 0,35 µm ou 0,248 µm (KrF) Des gains > 100 sont prédits pour une énergie de compression de 0,5 à 1 MJ et une énergie pour l impulsion intense de l ordre 150 kj. A noter : une réduction des instabilités hydrodynamiques induite par le choc Constitue une voie intéressante Si le couplage laser-plasma est résolu 44

45 Présentation du 24 avril 2007 au «2 nd Supernova Hydrodynamics Experiments Workshop» Dr. Edward I. Moses National Ignition Facility Programs, Associate Director 45

46 The physics issues that determine inertial confinement fusion target gain and driver requirements : A tutorial M.D. Rosen, Physics of Plasmas, Vol 6, 5, p , 1999 The physics basis for ignition using indirect drive targets on the National Ignition Facility. J. Lindl & al., Physics of Plasmas, Vol 11, 2, p , 2004 Site LMJ : Site NIF : Site du LLE : 46

47 Principe et besoins d une installation de fusion Les différents drivers Les projets de réacteurs 1

48 Aspects énergétiques : Le Driver fournit de l énergie à la cible DT avec un rendement η D Laser LMJ/NIF : η D = 0,5 %! La réaction de fusion fourni un gain G F (10-100) et le flux de neutrons est converti en chaleur dans la couverture avec un gain G C (1 1,2) Cette chaleur est convertie en puissance électrique, avec un rendement η D (~0,4), dont une fraction f est utilisée pour alimenter le driver et des équipements annexes Driver η D P D Réacteur de fusion G F Couverture G C P Th Conversion électrique η E = 0,4 P E P U =(1-f).P E Equipements annexes : Fabrication des cibles, Traitement des matériaux f.p E Bilan : f.η D.G F.G C.η E = 1 en imposant f < 0,2 on doit avoir η D.G F > 10 Le rendement du driver doit être d au moins 10 % et le gain de fusion ~100 Pour un driver de 3 MJ, une puissance utile de 1000 MW nécessite de fonctionner à un taux de répétition de 10 Hz (peut être réalisé avec plusieurs réacteurs) 2

49 Le Deutérium ne pose pas de problème : Largement répandu, peut être extrait de l océan La problématique du Tritium est plus cruciale Une production in situ simplifierait à la fois la production et le transport de ce combustible Le tritium peut être produit par réaction nucléaire des neutrons sur le Lithium n + 6 Li 4 He (2,05 MeV) + T (2,75 MeV) réaction exothermique n (2,47 MeV) + 7 Li 4 He + T + n réaction endothermique En incorporant du lithium dans la couverture, il est possible : de produire in situ le tritium nécessaire à la réaction de fusion (plus d un Triton / Neutron) de récupérer de l énergie grâce à la réaction exothermique : Rendement de couverture ~ 1,2 À condition de savoir le récupérer! 3

50 Alimenté par un banc d énergie : Stocke l énergie électrique avant le tir Caractéristiques : Energie de qq MJ durée qq 10 ns Focalisation sur dimension ~cible Éclairement sur cible : qq W/ cm 2 Loi de puissance adaptée (isentropie de la cible) Uniformité d éclairement, Equilibrage de la puissance des faisceaux Rendement > 10% Fonctionnement reproductible avec un taux de récurrence de qq Hz Sources pressenties : Lasers de puissance La démonstration de la faisabilité se fera avec un laser à verre dopé au néodyme Faisceaux d ions lourds Fiable, grande durée de vie, taux de répétition important, rendement important Striction magnétiques (Z-Pinch) 4

51 La chambre de réaction remplit plusieurs fonctions : Assure un vide suffisant pour le transport de l énergie du driver Constitue la 1 ère barrière de confinement Chaque tir = qq 100 MJ principalement de neutrons, mais aussi rayonnement X, γ, ions, débris Récupération de l énergie dégagée dans une couverture pour la transformer en énergie thermique Un fluide caloporteur véhicule l énergie à l extérieur Les réactions exothermiques n, γ sur des noyaux permettent de gagner un facteur 1,2 Des réactions secondaires permettent de régénérer le tritium nécessaire au réacteur n + 6 Li 4 He + T + 4,8 MeV n + 7 Li 4 He + T + n Matériau de structure : Doit résister aux nombreux tirs de fusion (qq 10 8 par an) Les dommages sont principalement dû aux neutrons (en profondeur) Réactions nucléaires engendrant des transmutations dans les alliages métalliques Déplacements dans les réseaux cristallins Nature pulsée de la sollicitation Nécessite des recherches avancées La protection des parois du réacteur fait appel à la notion de mur sacrificiel Matériau absorbant la plus grande partie de l énergie produite et se régénérant après chaque explosion 5

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil. INTRODUCTION : Un enfant qui naît aujourd hui verra s éteindre une part importante de nos ressources énergétiques naturelles. Aujourd hui 87% de notre énergie provient de ressources non renouvelables (Charbon,

Plus en détail

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Nassiba Tabti A.E.S.S. Physique (A.E.S.S. Physique) 5 mai 2010 1 / 47 Plan de l exposé 1 La Radioactivité Découverte de la radioactivité

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE I) PRINCIPE Considérons l'énergie de liaison par nucléons pour différents noyaux (Fig. I.1). En examinant la figure I-1, nous constatons que deux types de réactions

Plus en détail

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an L uranium dans le monde 1 Demande et production d Uranium en Occident U naturel extrait / année 40.000 tonnes Consommation mondiale : 65.000 tonnes La différence est prise sur les stocks constitués dans

Plus en détail

Panorama de l astronomie

Panorama de l astronomie Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement

Plus en détail

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La matière L atome Les isotopes Le plasma Plan de l exposé Réactions nucléaires La fission La fusion Le Tokamak

Plus en détail

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire?

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire? Quel avenir pour lénergie l énergie nucléaire? Origine de l énergie nucléaire État critique du réacteur Utilité des neutrons retardés Quel avenir pour le nucléiare? 2 Composant des centrales nucléaires

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com Projet SETHER Appel à projets 2008 Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com SETHER STOCKAGE D ELECTRICITÉ SOUS FORME THERMIQUE À HAUTE TEMPÉRATURE Partenaires : POWEO, SAIPEM, CEA, CNAM, GEMH,

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission LA COLLECTION > 1 > L atome 2 > La radioactivité 3 > L homme et les rayonnements 4 > L énergie 6 > Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 > Le cycle du combustible nucléaire 8 > La microélectronique

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

par Alain Bonnier, D.Sc.

par Alain Bonnier, D.Sc. par Alain Bonnier, D.Sc. 1. Avons-nous besoin d autres sources d énergie? 2. Qu est-ce que l énergie nucléaire? 3. La fusion nucléaire Des étoiles à la Terre... 4. Combien d énergie pourrait-on libérer

Plus en détail

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC SVOIR Lycée français La Pérouse TS CH P6 L énergie nucléaire Exos BC - Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. - Définir et calculer l'énergie de liaison par nucléon. - Savoir

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS 1 ÉJECTEURS INTRODUCTION Les éjecteurs sont activés par la chaleur perdue ou la chaleur provenant de sources renouvelables. Ils sont actionnés directement

Plus en détail

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Conférence du 19 mai 2006 rue Jean Goujon, 19h certitudes et incertitudes sur la fusion nucléaire - rôle d ITER

Plus en détail

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur

Plus en détail

Fusion par confinement inertiel et LMJ

Fusion par confinement inertiel et LMJ FCI - 1 - GB Fusion par confinement inertiel et LMJ G. Bonnaud mars 2014 La fusion thermonucléaire La fusion thermonucléaire est la source d'énergie de notre soleil et des étoiles. Ce qui la caractérise

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Principe et fonctionnement des bombes atomiques

Principe et fonctionnement des bombes atomiques Principe et fonctionnement des bombes atomiques Ouvrage collectif Aurélien Croc Fabien Salicis Loïc Bleibel http ://www.groupe-apc.fr.fm/sciences/bombe_atomique/ Avril 2001 Table des matières Introduction

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie. Physique. Partie 2 : Transformations nucléaires. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié les réactions nucléaires spontanées (radioactivité). Dans ce nouveau chapitre, après avoir abordé le problème

Plus en détail

Avis et communications

Avis et communications Avis et communications AVIS DIVERS COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIE Vocabulaire de l ingénierie nucléaire (liste de termes, expressions et définitions adoptés) NOR : CTNX1329843K I. Termes

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

SCIENCES TECHNOLOGIES

SCIENCES TECHNOLOGIES R essources MICHEL WAUTELET SCIENCES TECHNOLOGIES et SOCIÉTÉ Questions et réponses pour illustrer les cours de sciences De Boeck Introduction générale 5 Sciences, technologies, société 1. Quels sont les

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

ITER et la fusion. R. A. Pitts. ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France

ITER et la fusion. R. A. Pitts. ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France ITER et la fusion R. A. Pitts ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France This report was prepared as an account of work by or for the ITER Organization. The Members of the Organization

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

Équivalence masse-énergie

Équivalence masse-énergie CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

Master "Sciences de la fusion"

Master Sciences de la fusion Université de Provence Aix-Marseille I Université de la Méditerranée Aix-Marseille II Université Paul Cézanne Aix-Marseille III Université Bordeaux I Université Henri Poincaré Nancy I Université Paris

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique LES RELAIS STATIQUES (SOLID STATE RELAY : SSR) Princ ipe électronique Les relais statiques sont des contacteurs qui se ferment électroniquement, par une simple commande en appliquant une tension continue

Plus en détail

Système d énergie solaire et de gain énergétique

Système d énergie solaire et de gain énergétique Système d énergie solaire et de gain énergétique Pour satisfaire vos besoins en eau chaude sanitaire, chauffage et chauffage de piscine, Enerfrance vous présente Néo[E]nergy : un système utilisant une

Plus en détail

Le polissage par laser

Le polissage par laser B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 Le polissage par laser Contexte Un traitement de surface est généralement réalisé dans le but d améliorer les caractéristiques

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES V ACTIONNEURS PNEUMATIQUES : 51 Généralités : Ils peuvent soulever, pousser, tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, abloquer, etc. Leur classification tient compte de la nature du fluide (pneumatique

Plus en détail

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. LE CHAUFFAGE 1. LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE Le chauffage électrique direct ne devrait être utilisé que dans les locaux dont l isolation thermique est particulièrement efficace. En effet il faut savoir que

Plus en détail

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage M. Prévost Version V2/ nov 2006 Structure du cours Partie 1 : Introduction Partie 2 : Mise en contact de Gaz et de

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Gestion moteur véhicules légers

Gestion moteur véhicules légers Module 8 Gestion moteur véhicules légers Orientation véhicules légers Diagnosticien d'automobiles avec brevet fédéral Orientation véhicules utilitaires Modules 7 à 9 Modules 10 à12 Modules 1 à 6 UPSA,

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

RELAIS STATIQUE. Tension commutée RELAIS STATIQUE Nouveau Relais Statique Monophasé de forme compacte et économique Coût réduit pour une construction modulaire Modèles disponibles de 15 à 45 A Modèles de faible encombrement, avec une épaisseur

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

PHYSIQUE. Calculatrices autorisées. Quelques enjeux de la fusion thermonucléaire inertielle laser

PHYSIQUE. Calculatrices autorisées. Quelques enjeux de la fusion thermonucléaire inertielle laser PHYSIQUE Calculatrices autorisées Quelques enjeux de la fusion thermonucléaire inertielle laser Les différentes parties sont très largement indépendantes Tout résultat donné par l énoncé peut être utilisé

Plus en détail

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr E. Rousseau, J-J Greffet Institut d optique Graduate School S. Volz LIMMS, UMI CNRS University of Tokyo, EM2C A. Siria, J. Chevrier Institut Néel-CNRS Grenoble F. Comin ESRF Grenoble Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Plus en détail

Le comportement des combustibles nucléaires dans les

Le comportement des combustibles nucléaires dans les Un outil pour les études sur le combustible : Le comportement des combustibles nucléaires dans les réacteurs de puissance est un domaine de R&D très important, nécessitant des expériences instrumentées

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES DÉFINITION DE L ÉNERGIE FORMES D ÉNERGIE LES GRANDS PRINCIPES DE L ÉNERGIE DÉCLINAISONS DE L ÉNERGIE RENDEMENT ET EFFICACITÉ DÉFINITION DE L ÉNERGIE L énergie (du grec : force en action) est ce qui permet

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS Généralités Aperçu Introduction Précision Instruction de montage Lubrification Conception page............................. 4............................. 5............................. 6.............................

Plus en détail

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN MOTO ELECTRIQUE MISE EN SITUATION La moto électrique STRADA EVO 1 est fabriquée par une société SUISSE, située à LUGANO. Moyen de transport alternatif, peut-être la solution pour concilier contraintes

Plus en détail

Les résistances de point neutre

Les résistances de point neutre Les résistances de point neutre Lorsque l on souhaite limiter fortement le courant dans le neutre du réseau, on utilise une résistance de point neutre. Les risques de résonance parallèle ou série sont

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE Denis DEFAUCHY Gilles REGNIER Patrice PEYRE Amine AMMAR Pièces FALCON - Dassault Aviation 1 Présentation

Plus en détail

Les rayons X. Olivier Ernst

Les rayons X. Olivier Ernst Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse

Plus en détail

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido. Principe de fonctionnement de la façade active Lucido K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.doc 0. Préambule Le présent document est élaboré dans le but

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure IR Temp 210 Thermomètre infrarouge Contenu 1. Spécifications...26 2. Touches et affichages...28 3. Utilisation...30 4. Entretien...31 5. Elimination des piles et de l appareil...31 6. Tableau de facteur

Plus en détail

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier Procédés plasmas à faisceau d ions P.Y. Tessier Institut des Matériaux Jean Rouxel, CNRS Groupe des plasmas et des couches minces Université de Nantes Plan Introduction Gravure par faisceau d ions Dépôt

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

T.I.P.E. Optimisation d un. moteur

T.I.P.E. Optimisation d un. moteur LEPLOMB Romain Année universitaire 2004-2005 LE ROI Gautier VERNIER Marine Groupe Sup B, C, D Professeur accompagnateur : M. Guerrier T.I.P.E Optimisation d un moteur 1 1. Présentation du fonctionnement

Plus en détail

Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox

Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox Mesure mécatronique de pression Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox Fiche technique WIKA PV 27.05 Applications Contrôle

Plus en détail

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Projet tutoré en laboratoire : Année 2009/2010 Miradji Faoulat Barnaoui Serine Ben Abdeljellil Wael Encadrant : Mr. Anders Kastberg 1 Remerciement

Plus en détail

Pour réaliser la fusion thermonucléaire contrôlée (voir

Pour réaliser la fusion thermonucléaire contrôlée (voir Comment je vois le monde Plasma thermonucléaire confiné magnétiquement : un système complexe Le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) a popularisé les recherches sur la fusion

Plus en détail

Comparaison des performances d'éclairages

Comparaison des performances d'éclairages Comparaison des performances d'éclairages Présentation Support pour alimenter des ampoules de différentes classes d'efficacité énergétique: une ampoule LED, une ampoule fluorescente, une ampoule à incandescence

Plus en détail

Optimisation des performances de refroidissement d un rack à l aide de panneaux-caches

Optimisation des performances de refroidissement d un rack à l aide de panneaux-caches Optimisation des performances de refroidissement d un rack à l aide de panneaux-caches Par Neil Rasmussen Livre blanc n 44 Révision n 1 Résumé de l étude L espace vertical inutilisé dans les racks à cadre

Plus en détail

VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE

VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE le climat et l'environnement du bâtiment Pourquoi ventiler? VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE La ventilation consiste à renouveler l air d une pièce ou d un bâtiment. Elle agit directement sur la température

Plus en détail

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)

Plus en détail