Les médicaments de l épilepsie et leur utilisation chez le sujet âgé J. Belmin, T. Marquet, C. Oasi, S. Pariel-Madjlessi

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les médicaments de l épilepsie et leur utilisation chez le sujet âgé J. Belmin, T. Marquet, C. Oasi, S. Pariel-Madjlessi"

Transcription

1 Les médicaments de l épilepsie et leur utilisation chez le sujet âgé J. Belmin, T. Marquet, C. Oasi, S. Pariel-Madjlessi MISE AU POINT L E S S E N T I E L De plus en plus de sujets âgés concernés : La fréquence de l épilepsie débutant après l âge de 60 ans est en forte croissance, d autant que l effectif des sujets de 60 ans ou davantage augmente aussi. Le taux d incidence dépasse 100 cas pour chez les sujets de 60 ans et plus, pour atteindre 160 cas pour chez les sujets de 80 à 84 ans. Le taux de prévalence passe de 7 pour 1000 chez les sujets de 55 à 64 ans à 12 pour 1000 chez ceux de 85 à 94 ans. Particularités cliniques : Il faut signaler la fréquence des crises partielles complexes, la possibilité d états confusionnels liés à certaines crises ou de déficits neurologiques lentement régressifs. Les indications thérapeutiques : En dehors des crises symptomatiques aiguës déclenchées par une agression cérébrale où c est le traitement du facteur déclenchant qui doit être envisagé avant tout, la prescription de médicaments anti-épileptiques est justifiée chez les patients qui ont eu 2 crises ou plus et chez lesquels aucun facteur corrigeable n a été trouvé. En cas d accident vasculaire cérébral, l intérêt d un traitement au long cours doit être réévalué après la phase aiguë. Prescription proprement dite : Quand les crises sont fréquentes et qu un effet rapide est cherché, il faut associer une benzodiazépine jusqu à obtention de la pleine efficacité de l anti-épileptique. Mais, chez les sujets âgés, il importe d être prudent pour cette prescription en raison de la sédation importante et des risques induits par ces médicaments. Tous les antiépileptiques sont actifs ; les principaux critères de choix chez le sujets âgé sont davantage fondés sur le profil de tolérance et sur le risque d interaction médicamenteuse. Les effets sur les fonctions cognitives doivent tout particulièrement être pris en considération. Presse Med 2000; 29: , Masson, Paris Bien qu elle garde classiquement l image d une affection qui touche les enfants et les adultes jeunes, l épilepsie connaît depuis plusieurs années une véritable transformation gériatrique de sa présentation et touche un nombre croissant de personnes âgées. Cette réalité est bien documentée par les enquêtes épidémiologiques et par les données issues de la consommation des médicaments anti-épileptiques [1-10]. Le taux d incidence de l épilepsie est de l ordre de 60 cas pour chez l enfant, de 30 pour chez l adulte jeune, et dépasse 100 cas pour chez les sujets de 60 ans et plus [6, 11-13]. L incidence continue à croître avec l âge chez les sujets plus âgés, pouvant atteindre 160 cas pour chez les sujets de 80 à 84 ans. Le taux de prévalence de l épilepsie, lui aussi, augmente avec l âge passant de 5 pour 1000 des sujets de 20 à 50 ans à 7 pour 1000 chez les sujets de 55 à 64 ans, pour atteindre 12 pour 1000 chez les sujets de 85 à 94 ans [14]. Aussi, les médecins qu ils soient généralistes, neurologues, gériatres ou médecins d urgence, sont de plus en plus souvent confrontés au diagnostic et au traitement de l épilepsie chez des personnes âgées. Cette évolution s explique par plusieurs facteurs. Les malades épileptiques ont vu leur prise en charge et leur espérance de vie considérablement améliorées au cours des dernières décennies, leur permettant ainsi d atteindre des âgés avancés [15]. Par ailleurs, le pronostic vital des malades âgés victimes de maladies neurologiques, notamment cérébrovasculaires s est amélioré, autorisant la survie de plus en plus prolongée d un nombre croissant de patients, mais entraînant aussi une augmentation du nombre de sujets âgés exposés au risque de survenue d une épilepsie. Aussi, l épilepsie débutant après l âge de 60 ans ou «l épilepsie à début tardif ou late-onset epilepsy» [15-18] connaît une forte croissance, ce d autant que l effectif des personnes de 60 ans ou plus lui aussi augmente [19]. Sur le plan de la présentation clinique, les crises partielles complexes apparaissent comme les manifestations les plus fréquentes de l épilepsie chez le sujet âgé et représenteraient plus de 70 % des cas d épilepsie à début tardif [11]. Certaines crises peuvent donner lieu à des états confusionnels particulièrement difficiles à diagnostiquer en l absence de manifestations associées plus typiques comme les crises partielles simples ou les crises convulsives généralisées. Chez le sujet âgé, les phénomènes post-critiques sont souvent plus marqués et plus prolongés que chez l adulte jeune. En particulier, la confusion mentale post-critique est très fréquente. Il peut aussi se produire des situations de déficits Service de Médecine interne gériatrique, Hôpital René Muret et Université Paris Nord, F Sevran. Tél. : Fax : joel.belmin@rmb.ap-hop-paris.fr Reçu le 14 novembre 2000 ; accepté le 30 novembre décembre 2000 / 29 / n 39 La Presse Médicale 2143

2 MISE AU POINT Médicaments de l épilepsie chez le sujet âgé neurologiques lentement régressifs, posant des difficultés de diagnostic différentiel avec une accident ischémique cérébral lorsque manque la notion de phase tonico-clonique. L existence d une maladie neurologique, notamment les affections cérébro-vasculaires et les démences, est très fréquemment trouvée chez les sujets âgés ayant une épilepsie et l épilepsie idiopathique est exceptionnelle chez les sujets âgés. La thérapeutique de l épilepsie a beaucoup évolué au cours des dernières années, en particulier avec la mise sur le marché de nouveaux médicaments de l épilepsie. Certains de ces médicaments ont un profil d efficacité/tolérance intéressant pour les personnes âgées, qui sont particulièrement exposées aux risques d effets indésirables, notamment sur le plan cognitif, et d interaction avec d autres médicaments [3, 15, 20]. Aussi, il nous a paru intéressant de faire le point sur les médicaments disponibles de l épilepsie et d évaluer leurs avantages et inconvénients potentiels pour traiter les malades âgés épileptiques. L INDICATION AU TRAITEMENT ANTI-ÉPILEPTIQUE CHEZ LE SUJET ÂGÉ Sans reprendre entièrement la définition et la sémiologie de l épilepsie, il est important de souligner quelques points importants à examiner pour valider l indication d un traitement médicamenteux anti-épileptique chez un sujet âgé ayant fait une ou plusieurs crises épileptiques. Il faut mener une enquête diagnostique pour savoir s il ne s agit pas d une crise provoquée, encore appelée crise symptomatique aiguë, déclenchée par une agression cérébrale (maladie neurologique, problème métabolique, agression médicamenteuse ou toxique, ou encore sevrage). Dans ce cas, le traitement du facteur ou de l affection déclenchant, s il est possible et efficace, permet d espérer que les crises ne se reproduiront pas, et que la prescription de médicaments anti-épileptiques au long cours ne sera pas nécessaire. La prescription de médicaments anti-épileptiques est justifiée chez les patients qui ont fait 2 crises épileptiques ou plus et chez lesquels aucun facteur déclenchant corrigeable n a été trouvé. L indication du traitement pour les patients qui ont fait une première crise d épilepsie et chez lesquels aucun facteur déclenchant n est trouvé est plus controversé. Chez le sujet âgé, les récurrences après une première crise d épilepsie sont très fréquentes, et les conséquences traumatiques ou neurologiques des crises sont souvent plus sévères que chez les adultes plus jeunes. Aussi, il semble logique de débuter le traitement anti-épileptique sans attendre la survenue de nouvelles crises. Par exemple, dans une série de 151 patients de plus de 60 ans ayant fait une première crise, plus de 75 % d entre eux ont eu une ou plusieurs récurrences et ont finalement reçu un traitement anti-épileptique [13]. La probabilité d avoir une récurrence des crises était d autant plus élevée qu existaient des affections neurologiques, en particulier en cas d atteinte cérébrovasculaire, de tumeur ou de maladie d Alzheimer [13]. Une situation particulière mérite une mention car assez fréquente. Un accident vasculaire cérébral aigu peut être responsable d une crise provoquée, mais aussi, à plus long terme, d une épilepsie. Aussi, l indication à un traitement anti-épileptique est souvent plus difficile à poser en cas de crise d épilepsie au cours d un accident vasculaire aigu et le traitement est justifié si la répétition des crises fait craindre des conséquences dommageables pour le patient, et ceci pour une période courte. L intérêt d un traitement anti-épileptique au long cours doit être ensuite réévalué après la phase aiguë. LE DÉLAI D ACTION ET LE DÉBUT DU TRAITEMENT Le délai d action des médicaments anti-épileptiques prescrits au long cours implique d attendre plusieurs jours après le début de leur prescription pour obtenir leur plein effet. Il faut attendre 4 à 5 demi-vies du médicament pour atteindre la phase d équilibre du traitement. Aussi, lorsque les crises sont fréquentes (plusieurs par semaine) et qu un effet rapide est cherché, il faut associer en début de traitement une benzodiazépine (diazepam ou clonazepam) jusqu à obtention de la pleine efficacité de l anti-épileptique. Il faut être prudent quant aux doses des benzodiazépines prescrites chez les sujets âgés, en raison de la sédation importante et des risques induits par ces médicaments. Lorsque les crises ne sont pas fréquentes, il est préférable de ne pas prescrire de benzodiazépine en donnant des conseils pour éviter les conséquences traumatiques d une nouvelle crise. Comme pour toute maladie chronique, il est important de faire participer le patient et son entourage au traitement. Il faut insister sur le respect de l observance et sur la régularité des consultations de suivi. Il faut déconseiller formellement la conduite automobile et les activités potentiellement dangereuses tant que le traitement n est pas équilibré et n a pas fait preuve d une efficacité complète [21], même si cela signifie pour certains sujets âgés une limitation importante de leur autonomie. La prise d alcool doit être interdite en raison des ses effets sur le seuil epileptogène et de l interaction avec les médicaments anti-épileptiques. Il faut informer les patients et leur entourage sur les risques potentiels d interaction médicamenteuse entre des médicaments prescrits pour une autre maladie ou utilisés en auto-médication et les anti-épileptiques, et les encourager à s informer auprès de leur médecin ou de leur pharmacien. L UTILISATION DES ANTI- ÉPILEPTIQUES CHEZ LE SUJET ÂGÉ Chez les sujets âgés ayant une épilepsie de début tardif et chez lesquels les crises partielles sont le plus fréquemment en cause, tous les anti-épileptiques sont actifs. Aussi, les critères de choix classiques fondés sur le type de crise ne sont pas très utiles [15]. De plus, les études ayant comparé plusieurs anti-épileptiques ont en général montré des efficacités similaires. Aussi, les principaux critères de choix chez le sujet âgé sont davantage fondés sur le profil de tolérance et sur le risque d interaction médicamenteuse [20]. A ces critères, on peut ajouter la simplicité de la prescription et du suivi (nécessité ou non d ajustement les doses en 2144 La Presse Médicale 16 décembre 2000 / 29 / n 39

3 J. Belmin et al. fonction de l âge, ou d une surveillance biologique). Les anti-épileptiques disponibles La famille des anti-épileptiques s est considérablement enrichie avec la mise sur le marché français de 6 nouveaux médicaments depuis Les principaux produits disponibles en France sont présentés dans le tableau 1. Les benzodiazépines ne sont jamais utilisées pour un traitement chronique chez les sujets âgés épileptiques. De même, les barbituriques (phénobarbital), qui ont été autrefois le traitement de référence de cette affection, ne devraient plus être utilisés d emblée chez les sujets âgés épileptiques en raison de la sédation qu ils entraînent et de leur tolérance médiocre. Enfin, parmi les nouveaux antiépileptiques, le felbamate doit être réservé à une forme rare d épilepsie réfractaire (Lennox Gastaud) après évaluation du rapport bénéfice/risque puisqu'aucune autre alternative médicamenteuse n'est disponible (Tableau 1). Aussi, l utilisation de ces médicaments ne sera pas abordée dans cet article. Parmi les anti-épileptiques disponibles, il est commode de distinguer les médicaments mis sur le marché avant 1993, des médicaments apparus après cette date (Tableau 1), que nous désignerons par commodité antiépileptiques classiques et récents. Tableau 1 Principaux anti-épileptiques disponibles en France utilisables par voie orale. Les anti-épileptiques récents, mis sur le marché après 1993, sont marqués d un astérisque. Anti-épileptique Spécialités Présentation Remarques phénobarbital Aparoxal, cp sec 100 mg Gardénal, cp 10, 50 et 100 mg Alepsal cp 15, 50, 100 et 150 mg Est associé à de la caféine primidone Mysoline cp sec 250 mg Est métabolisée en phénobarbital diazepam Valium cp 2, 5 et 10 mg ; sol buv clonazepam Rivotril cp sec 2 mg, sol buv Indication dans les épilepsies rebelles phénytoïne Di-hydan cp sec 100 mg carbamazépine Tégrétol cp 200 mg, sol buv cp LP 200mg et 400 mg valproate Dépakine cp 200 et 500 mg ; sol buv de sodium Dépakine Chrono cp sec 500 mg felbamate* Taloxa cp 400 et 600 mg Indication dans le syndrome de Lennox-Gastaut réfractaire si échec d autres AC, en complément du traitement antérieur topiramate* Epitomax cp 50, 100 et 200 mg Indication en 2 e intention, associé à d autres AC gabapentine* Neurontin gél 100, 300 et 400 mg vigabatrin* Sabril cp 500 mg, sol buv Indication en 2 e intention, en complément du traitement antérieur lamotrigine* Lamictal cp dispersible 5, 25 Indication en 2 e intention, seul et 100 mg ou associé tiagabine Gabitril cp sec 5, 10 et 15 mg Indication en 2 e intention, associé à d autres AC AC : anti-comitial ; cp : comprimé ; sol buv : solution buvable ; sec : sécabl. La tolérance chez le sujet âgé Les effets indésirables des anti-épileptiques classiques sont nombreux et bien connus. Les anti-épileptiques récents ont un meilleur profil de tolérance générale [3, 15, 20]. Toutefois, il faut noter l absence d étude spécifique menée chez le sujet âgé épileptique avec le topiramate, et l expérience assez limitée du tiagabine et du vigabatrin [22] chez le sujet âgé. En ce qui concerne le sujet âgé, il est particulièrement important d examiner les effets des anti-épileptiques sur les fonctions cognitives et l état psychiatrique, tant cette population est exposée à ces troubles ou fréquemment affectée. Le respect des fonctions cognitives peut être particulièrement utile chez les sujets âgés fragiles et/ou ayant déjà des troubles cognitifs ou une maladie cérébrovasculaire. Les anti-épileptiques classiques étaient connus pour avoir des effets négatifs sur les fonctions cognitives [23]. Toutefois, quelques études comparatives menées chez des sujets âgés n ont pas confirmé ces notions [24, 25]. Le vigabatrin [26] et la gabapentine [27, 28] n ont pas d effets négatifs sur les fonctions cognitives, mais on a décrit, avec le vigabatrin, des effets indésirables comme l aggravation de dépression ou de troubles psychiatriques [29, 30], ou encore une diminution du champ visuel [31], ainsi qu une somnolence avec la gabapentine à dose élevée [27]. La lamotrigine est particulièrement intéressante en raison du respect des fonctions cognitives [32], à la différence d autres anti-épileptiques, comme le topiramate [33, 34] ou la phénytoïne [35] et d autres anti-épileptiques [23] classiques. La lamotrigine doit être déconseillée chez les patients ayant des antécédents allergiques en raison des effets indésirables d hypersensibilité [35, 36] dont certains peuvent être graves. Une augmentation très progressive de la posologie peut limiter le risque de réaction allergique. La facilité d utilisation, de prescription et de surveillance La plupart des anti-épileptiques peuvent être donnés en 2 prises quotidiennes. Il faut le plus souvent ajuster et réduire la posologie chez le sujet âgé pour des raisons liées aux modifications de leurs propriétés pharmacocinétiques [3, 15, 37]. Cet ajustement posologique n est pas toujours facile à réaliser en pratique. L évaluation de la fonction rénale est nécessaire pour ajuster les doses des antiépileptiques éliminés par voie rénale 16 décembre 2000 / 29 / n 39 La Presse Médicale 2145

4 MISE AU POINT Médicaments de l épilepsie chez le sujet âgé (vigabatrin, topiramate, gabapentine) et peut être menée de façon simple en utilisant la formule de Cockcroft [38]. Les doses des anti-épileptiques classiques doivent aussi être réduites chez le sujet âgé en raison de leur forte liaison aux protéines plasmatiques, notamment chez les sujets hypoalbuminémiques, et de la réduction de leur métabolisme hépatique. L ajustement de la posologie est assez empirique. Le dosage plasmatique des anti-épileptiques n est disponible en routine que pour les anti-épileptiques classiques, mais n apporte pas toujours l aide escomptée pour l ajustement posologique. En effet, il existe de grandes variations inter-individuelles des rapports taux plasmatique/efficacité ou encore taux plasmatique/toxicité. Chez le sujet âgé, du fait de la forte liaison aux protéines plasmatiques et du caractère global du dosage de ces médicaments, les concentrations plasmatiques mesurées reflètent imparfaitement la fraction libre du médicament qui est biologiquement active [3]. Chez les sujets âgés dénutris ou hypoalbuminémiques, cet écueil est encore plus marqué. Parmi les anti-épileptiques récents, la lamotrigine présente l avantage de ne pas nécessiter d ajustement posologique chez le sujet âgé, en raison de son mode d élimination et de l absence de liaison aux protéines plasmatiques. Une surveillance de certains paramètres biologiques en cours de traitement est nécessaire. Quel que soit le médicament anti-épileptique, il est prudent de réaliser une numération formule sanguine (NFS) et un dosage de créatinine au cours des premières semaines de traitement pour chercher une éventuelle réaction d hypersensibilité. Il faut surveiller régulièrement la NFS pour la phénytoïne, la carbamazépine et le valproate de sodium, le ionogramme pour la carbamazépine, ainsi que des tests hépatiques pour la carbamazépine et le valproate de sodium. Médicaments anti-épileptiques classiques et récents : lesquels choisir? Compte tenu du large éventail des médicaments anti-épileptiques disponibles et de la complexité des éléments de choix, il n y a pas de réponse univoque à cette interrogation. Les anti-épileptiques classiques ont pour avantage le recul concernant leur utilisation et une connaissance précise de leurs limites. Toutefois, certains inconvénients peuvent être notés pour leur utilisation en gériatrie : grand nombre d effets indésirables, grande richesse des interactions médicamenteuses (inducteurs enzymatiques et liaison aux protéines plasmatiques), effets de type sédatif et cognitifs, difficultés de l ajustement posologique et contraintes liées à la surveillance biologique. Ces inconvénients sont plus marqués avec la phénytoïne et le phénobarbital, et la carbamazépine et le valproate de sodium restent encore très utilisés en gériatrie. Les anti-épileptiques plus récents sont, d une façon générale, mieux tolérés et ne posent pas de problèmes d interactions médicamenteuses. Parmi eux, la lamotrigine présente l avantage de ne pas nécessiter d ajustement posologique et de respecter la vigilance et les fonctions cognitives. Cependant, il est recommandé d'utiliser ce médicament avec précaution. Au cours du premier mois de traitement, il faut respecter une augmentation progressive des doses pour limiter les réactions allergiques. Enfin, il faut noter que les indications des anti-épileptiques récents ont été surtout étudiées dans le cadre d épilepsies réfractaires avec échec d un traitement anti-épileptique classique et, dans la plupart des essais thérapeutiques, une stratégie de renforcement du traitement classique par le médicament anti-épileptique récent est comparée à l ajout d un placebo. Aussi, leur indication telle qu elle est mentionnée dans le libellé de l autorisation de mise sur le marché concerne avant tout la prescription en seconde intention dans l épilepsie «rebelle», en association au traitement anti-épileptique antérieur. Dans la même situation d épilepsie résistant à un traitement anti-épileptique classique, la gabapentine ou la lamotrigine se sont montrées efficaces en substitution au traitement classique, si bien qu ils peuvent être utilisés en monothérapie. Trois anti-épileptiques récents ont fait l objet d essais cliniques en monothérapie prescrite en première intention, dans le cadre d épilepsies nouvellement diagnostiquées chez des sujets épileptiques adultes de tous âges. Chez les patients de moins de 65 ans, le vigabatrin a été comparé à la carbamazépine dans un essai randomisé ouvert [39]. Après 12 mois de suivi, le nombre de patients dont l épilepsie était totalement contrôlée était légèrement inférieur dans le groupe vigabatrin que dans celui recevant la carbamazépine. Les effets indésirables étaient moins nombreux dans le groupe vigabatrin et les fonctions cognitives des patients de ce groupe n ont pas été altérées au cours du traitement. Un autre essai randomisé en double insu a comparé l efficacité et la tolérance de plusieurs doses de gabapentine à la carbamazépine [40]. Les résultats ont montré une efficacité et tolérance comparables pour des doses de gabapentine élevées (1800 mg/j) et la carbamazépine, avec un avantage en matière de tolérance pour la gabapentine à dose moyenne (900 mg). Un essai randomisé en double insu a comparé l efficacité et la tolérance de la lamotrigine à celles de la phénytoïne chez 181 patients adultes ayant une épilepsie nouvellement diagnostiquée [35]. L efficacité des 2 traitements était comparable, mais le profil de tolérance s est avéré différent avec 15 % d interruption de traitement pour le groupe lamotrigine, essentiellement du fait de rashs cutanés, contre 19 % dans le groupe phénytoïne, essentiellement du fait d effets indésirables neuropsychiatriques. Dans un autre essai randomisé en double insu, la tolérance de la lamotrigine a été comparée à celle de la carbamazépine chez 260 patients ayant une épilepsie. Toutefois, le nombre d interruptions de traitement était significativement plus élevé dans le groupe carbamazépine, avec une incidence de la somnolence significativement plus élevée dans ce groupe. La fréquence des effets secondaires cutanés était comparable dans les 2 groupes. Un essai randomisé en double insu a été spécifiquement mené dans le cadre de l épilepsie du sujet âgé. Cet essai a comparé la tolérance de 2 anti-épileptiques, la carbamazépine et la lamotrigine, chez 150 sujets âgés de plus de 65 ans ayant une épilepsie [41]. Les interruptions de traitement liées à des effets indésirables ont été beaucoup plus nombreuses dans le groupe carbamazépine (42 %) que dans le groupe lamotrigine (18 %). En particulier, les effets indésirables cutanés se 2146 La Presse Médicale 16 décembre 2000 / 29 / n 39

5 J. Belmin et al. M A I N P O I N T S Rising incidence and prevalence: The frequency of epilepsy after the age of 60 years is increasing, a particularly important point in light of the rise in this age group. Incidence is estimated to exceed 100 cases per 100,000 subjects over the age of 60, reaching 160 per 100,000 in subjects aged 80 to 84 years. Prevalence exceeds 7 per 1000 in the 55 to 64 age group and 12 per 1000 in the 85 to 94 age group. Clinical features in the elderly: Partial complex seizures are particularly frequent. Some patients experience seizure-related confusion states or slowly regressive neurological deficits. Use of anti-epilepsy agents in the elderly and for whom no amendable triggering factor can be identified. For stroke patients, long-term treatment should be reexamined after the acute phase. Drug prescription: Benzodiazepines have proven efficacy when the objective is to achieve rapid control of frequent seizures. However, for elderly subjects, the risk of sedation and known adverse effects must be carefully assessed for these drugs. All anti-epilepsy agents are active: choosing the right drug for elderly subjects depends basically on patient tolerance and risk of drug interaction. Special attention should be given to the effect on cognitive function. Therapeutic strategy: Excepting acute seizures induced by aggressive cerebral events, treatment should be aimed at the triggering factor. Anti-epilepsy drugs are warranted in patients who experience 2 or more seizures J. Belmin, T. Marquet, C. Oasi, S. Pariel-Madjlessi Presse Med 2000 ; 29: , Masson, Paris sont avérés moins nombreux sous lamotrigine que sous carbamazépine ou que dans les études de la lamotrigine chez les adultes plus jeunes. De même chez les sujets âgés, la somnolence était moins fréquente sous lamotrigine que sous carbamazépine. Dans cet essai, l efficacité de la lamotrigine, étudiée en intention de traiter, s est avérée supérieure, principalement à cause de la fréquence élevée des interruptions de traitement sous carbamazépine. Toutefois, il faut rappeler que, dans les mentions de l autorisation de mise sur le marché (Dictionnaire Vidal 2000), la lamotrigine doit être réservée aux cas d échec d un traitement anti-épileptique antérieur. Il est difficile de situer la place de la gabapentine ou de la lamotrigine par rapport au valproate, qui est très utilisé en France dans l épilepsie du sujet âgé, faute d essais comparatifs contrôlés. Peut-on arrêter le traitement antiépileptique après plusieurs années? Cette question est controversée chez l adulte jeune, certains auteurs proposant l arrêt du traitement anti-épileptique après 2 à 3 ans de recul sans récurrence de crise. Chez le sujet âgé, il n y a pas d étude d interruption pouvant guider l attitude des médecins. Le problème ne se pose pas dans les mêmes termes chez le sujet âgé épileptique en raison du risque très élevé de récidive du fait des lésions neurologiques en cause et des conséquences traumatiques plus graves auxquels ces patients sont exposés. CONCLUSION Il est important que les médecins qui soignent des personnes âgées soient davantage sensibilisés aux problèmes diagnostiques et thérapeutiques posés par les manifestations comitiales sur ce terrain. Il est important de bien connaître l utilisation des anti-épileptiques chez les sujets âgés afin de limiter chez eux le risque d effets indésirables des médicaments (anti-épileptiques ou non) et d obtenir la meilleure tolérance au traitement et la meilleure qualité de vie possible. A ce titre, les progrès accomplis avec l avènement de nouveaux médicaments anti-épileptiques pourront largement profiter aux malades âgés épileptiques. [Références] 1. Annegers JF, Hauser WA, Lee JR, Rocca WA. Incidence of acute symptomatic seizures in Rochester, Minnesota, Epilepsia 1995 ; 36: de la Court A, Breteler MM, Meinardi H, Hauser WA, Hofman A. Prevalence of epilepsy in the elderly: the Rotterdam Study. Epilepsia 1996 ; 37: Faught E. Epidemiology and drug treatment of epilepsy in elderly people. Drugs Aging 1999 ; 15: Jallon P, Goumaz M, Haenggeli C, Morabia A. Incidence of first epileptic seizures in the canton of Geneva, Switzerland. Epilepsia 1997 ; 38: Loiseau J, Loiseau P, Duche B, Guyot M, Dartigues JF, Aublet B. A survey of epileptic disorders in southwest France: seizures in elderly patients. Ann Neurol 1990 ; 27: Loiseau J, Loiseau P, Guyot M, Duche B, Dartigues JF, Aublet B. Survey of seizure disorders in the French southwest. I. Incidence of epileptic syndromes. Epilepsia 1990 ; 31: Wallace H, Shorvon S, Tallis R. Age-specific incidence and prevalence rates of treated epilepsy in an unselected population of 2,052,922 and age-specific fertility rates of women with epilepsy. Lancet 1998 ; 352: Zarrelli MM, Beghi E, Rocca WA, Hauser WA. Incidence of epileptic syndromes in Rochester, Minnesota: Epilepsia 1999 ; 40: Olafsson E, Hauser WA, Ludvigsson P, Gudmundsson G. Incidence of epilepsy in rural Iceland: a populationbased study. Epilepsia 1996 ; 37: Olafsson E, Hauser WA. Prevalence of epilepsy in rural Iceland: a population-based study. Epilepsia 1999 ; 40: Hauser WA, Annegers JF, Kurland LT. Incidence of epilepsy and unprovoked seizures in Rochester, Minnesota: Epilepsia 1993 ; 34: Hauser WA, Annegers JF, Kurland LT. Prevalence of epilepsy in Rochester, Minnesota: Epilepsia 1991 ; 32: Luhdorf K, Jensen LK, Plesner AM. Epilepsy in the elderly: incidence, social function, and disability. Epilepsia 1986 ; 27: Hauser WA, Annegers JF, Rocca WA. Descriptive epidemiology of epilepsy: contributions of population-based studies from Rochester, Minnesota. Mayo Clin Proc 1996 ; 71: Sirven JI. Epilepsy in older adults: causes, consequences and treatment. J Am Geriatr Soc 1998 ; 46: Loiseau J, Crespel A, Picot MC et al. Idiopathic generalized epilepsy of late onset. Seizure 1998 ; 7: Tallis R. Epilepsy in old age. Lancet 1990 ; 336: Hildick-Smith M. Late-onset epilepsy. Br J Clin Pract 1994 ; 48: décembre 2000 / 29 / n 39 La Presse Médicale 2147

6 MISE AU POINT Médicaments de l épilepsie chez le sujet âgé 19. Hauser WA. Seizure disorders: the changes with age. Epilepsia 1992 ; 33:S Rowan AJ. Reflections on the treatment of seizures in the elderly population. Neurology 1998 ; 51:S Krumholz A, Fisher RS, Lesser RP, Hauser WA. Driving and epilepsy. A review and reappraisal. JAMA 1991 ; 265: Haegele KD, Huebert ND, Ebel M, Tell GP, Schechter PJ. Pharmacokinetics of vigabatrin: implications of creatinine clearance. Clin Pharmacol Ther 1988 ; 44: Vermeulen J, Aldenkamp AP. Cognitive side-effects of chronic antiepileptic drug treatment: a review of 25 years of research. Epilepsy Res 1995 ; 22: Craig I, Tallis R. Impact of valproate and phenytoin on cognitive function in elderly patients: results of a singleblind randomized comparative study. Epilepsia 1994 ; 35: Read CL, Stephen LJ, Stolarek IH, Paul A, Sills GJ, Brodie MJ. Cognitive effects of anticonvulsant monotherapy in elderly patients: a placebo-controlled study. Seizure 1998 ; 7: Dodrill CB, Arnett JL, Sommerville KW, Shu V. Cognitive and quality of life effects of differing dosages of tiagabine in epilepsy. Neurology 1997 ; 48: Leach JP, Girvan J, Paul A, Brodie MJ. Gabapentin and cognition: a double blind, dose ranging, placebo controlled study in refractory epilepsy. J Neurol Neurosurg Psychiatry 1997 ; 62: Mortimore C, Trimble M, Emmers E. Effects of gabapentin on cognition and quality of life in patients with epilepsy. Seizure 1998 ; 7: Thomas L, Trimble M, Schmitz B, Ring H. Vigabatrin and behaviour disorders: a retrospective survey. Epilepsy Res 1996 ; 25: Ring HA, Crellin R, Kirker S, Reynolds EH. Vigabatrin and depression. J Neurol Neurosurg Psychiatry 1993 ; 56: Kalviainen R, Nousiainen I, Mantyjarvi M et al. Vigabatrin, a gabaergic antiepileptic drug, causes concentric visual field defects. Neurology 1999 ; 53: Gilliam F, Vazquez B, Sackellares JC et al. An activecontrol trial of lamotrigine monotherapy for partial seizures. Neurology 1998 ; 51: Faught E, Wilder BJ, Ramsay RE et al. Topiramate placebo-controlled dose-ranging trial in refractory partial epilepsy using 200-, 400-, and 600-mg daily dosages. Topiramate YD Study Group. Neurology 1996 ; 46: Privitera M, Fincham R, Penry J et al. Topiramate placebo-controlled dose-ranging trial in refractory partial epilepsy using 600-, 800-, and 1,000-mg daily dosages. Topiramate YE Study Group. Neurology 1996 ; 46: Steiner TJ, Dellaportas CI, Findley LJ et al. Lamotrigine monotherapy in newly diagnosed untreated epilepsy: a double- blind comparison with phenytoin. Epilepsia 1999 ; 40: Schlienger RG, Knowles SR, Shear NH. Lamotrigineassociated anticonvulsant hypersensitivity syndrome. Neurology 1998 ; 51: Thomas RJ. Seizures and epilepsy in the elderly. Arch Intern Med 1997 ; 157: Rainfray M, Richard-Harston S, Salles-Montaudon N, Emeriau JP. Le vieillissement de la fonction rénale et ses implication sen pratique médicale. Presse Med 2000 ; 29: Kalviainen R, Aikia M, Saukkonen AM, Mervaala E, Riekkinen PJ Sr. Vigabatrin vs carbamazepine monotherapy in patients with newly diagnosed epilepsy. A randomized, controlled study. Arch Neurol 1995 ; 52: Chadwick DW, Anhut H, Greiner MJ et al. A doubleblind trial of gabapentin monotherapy for newly diagnosed partial seizures. International Gabapentin Monotherapy Study Group Neurology 1998 ; 51: Brodie MJ, Overstall PW, Giorgi L. Multicentre, double-blind, randomised comparison between lamotrigine and carbamazepine in elderly patients with newly diagnosed epilepsy. The UK Lamotrigine Elderly Study Group. Epilepsy Res 1999 ; 37:81-7. BRÈVE Quand la médecine gériatrique devient européenne Comme le précise M. Rainfray (La Revue de Gériatrie 2000 ; 25: n 8, 545-6), la médecine gériatrique n est pas uniquement celle qui s exerce dans les structures gériatriques, «mais celle dont devraient pouvoir bénéficier tous les patients âgés qu ils soient soignés à domicile, dans les structures hospitalières publiques ou privées ou encore en institution». Cette médecine gériatrique ne jouit pas en France de la considération qu elle mérite, peut-être en raison d une certaine difficulté dans la définition de cette discipline. Par contraste, elle est très développée en Europe. Elle constitue une spécialité à part entière en Angleterre, en Irlande, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie, dans tous les pays du Nord. Les gériatres européens qui se destinent à l enseignement et à la recherche peuvent bénéficier d un cursus de 2 ans à l European Academy for Medicine of Ageing (EAMA). Deux workshops sont nés de cet EAMA, avec pour thème la «Mobilité» pour l un, «Médecine gériatrique et Santé publique» pour l autre, tandis que plusieurs projets de recherche multicentrique ont été élaborés en commun pour répondre aux appels d offre de la Communauté Européenne. Il s est donc créé une dynamique européenne avec création d une Société Européenne de Médecine Gériatrique (EUGMS) réservée aux médecins gériatres des pays de la Communauté Européenne. Ses buts sont principalement : de représenter la spécialité auprès du Parlement Européen, par le biais de l European Union of Medical Specialists (ITUMS) afin de l aider à se développer dans les pays où cela est encore difficile ; d élaborer des référentiels de qualité et des guidelines utilisables par tous ceux qui sont concernés par la médecine gériatrique ; d aider au développement de la recherche européenne dans cette discipline ; de favoriser la formation continue des gériatres. Le «baptême» de cette société aura lieu à Paris en septembre 2001 à l occasion des 2 es Journées Transatlantiques de Gériatrie. Ph. L La Presse Médicale 16 décembre 2000 / 29 / n 39

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS GUIDE À DESTINATION DES MÉDECINS PRESCRIPTEURS Ce guide est remis dans le cadre des mesures de minimisation du risque mises en place pour le valproate, dans

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER 23/11/14 Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014 Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER Agenda La Banque Nationale Alzheimer Exemples d application Quelles potentialités pour la BNA? (à quelles conditions?)

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS TRAITEMENT DE LA MIGRAINE I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES PARACETAMOL PEU OU PAS EFFICACE ASSOCIATIONS ASPIRINE-METOCLOPRAMIDE (CEPHALGAN MIGPRIV ) -ANTINFLAMMATOIRES -TRIPTANS BIPROFENID 1

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

IMMED Monitoring vidéo porté

IMMED Monitoring vidéo porté IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées

Plus en détail

Prise en charge de la migraine

Prise en charge de la migraine 18 HENRY Page 107 Mardi, 13. mai 2008 3:14 15 Ensemble face à la douleur : prévention, traitement et prise en charge United against pain: prevention, treatment and management of pain 2005 Elsevier SAS.

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN PEUT-ON PRESCRIRE HORS AMM 17 PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN P. Albaladejo, B. Caillet, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Gal Leclerc,

Plus en détail

Qu est-ce que la migraine? Qu est-ce que la migraine? Qu est-ce qui cause la migraine?

Qu est-ce que la migraine? Qu est-ce que la migraine? Qu est-ce qui cause la migraine? Qu est-ce que la migraine? La migraine est une affection plutôt répandue qui peut altérer considérablement la qualité de vie des gens qui en souffrent et de leurs proches 1. Près de 8 % des Canadiens de

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia. Medication Management Ability Assessment (MMAA) Patterson TL, Lacro J, McKibbin CL, Moscona S, Hughs T, Jeste DV. (2002) Medication management ability assessment: results from a performance based measure

Plus en détail

PROGRAF MC Toutes indications

PROGRAF MC Toutes indications PROGRAF MC Toutes indications AVRIL 2015 Marque de commerce : Prograf Dénomination commune : Tacrolimus Fabricant : Astellas Forme : Capsule Teneurs : 0,5 mg, 1 mg et 5 mg Exemption de l application de

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques. SCOR inform - Avril 2014

Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques. SCOR inform - Avril 2014 Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques SCOR inform - Avril 2014 Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques Auteur Dominique Lannes Médecin-Conseil SCOR

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

DÉTECTION DU PENTOBARBITAL PAR CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE À HAUTE PERFORMANCE (RÉFÉRENCE - 2013.02.009) Avis d évaluation

DÉTECTION DU PENTOBARBITAL PAR CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE À HAUTE PERFORMANCE (RÉFÉRENCE - 2013.02.009) Avis d évaluation Analyse tirée de l'avis transmis au ministre le 31 octobre 2013. Pour en savoir plus sur les Processus et critères d'évaluation des analyses de biologie médicale de l INESSS cliquez ici. DÉTECTION DU PENTOBARBITAL

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 31 janvier 2007 NEUPRO 2 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose, B/30 : 377 209-7 Sachet-dose, B/90 : 570 143-4 NEUPRO 4 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose,

Plus en détail

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER ALS (séance du 11 mai 2003) 48 Jeu video : un nouveau compagnon (Colette KELLER-DIDIER)

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Fibrillation auriculaire non valvulaire Du bon usage des anticoagulants oraux directs en médecine générale PHILIPPE VORILHON DMG CLERMONT-FERRAND

Fibrillation auriculaire non valvulaire Du bon usage des anticoagulants oraux directs en médecine générale PHILIPPE VORILHON DMG CLERMONT-FERRAND Fibrillation auriculaire non valvulaire Du bon usage des anticoagulants oraux directs en médecine générale PHILIPPE VORILHON DMG CLERMONT-FERRAND Déclaration de conflit d'intérêt: aucun Risque de survenue

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie?

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie? Ligue contre l Epilepsie Ligue Suisse contre l Epilepsie Schweizerische Liga gegen Epilepsie Lega Svizzera contro l Epilessia Swiss League Against Epilepsy Info Epilepsie Qu est-ce que c est une crise

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS 1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU

INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU Société de Médecine de Franche-Comté INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU SOCIETE DE MEDECINE DE FRANCHE-COMTE SEANCE D IMAGERIE

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Société vaudoise de pharmacie, février 2008 Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Olivier Bugnon, Professeur adjoint en Pharmacie communautaire, Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne;

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE UN NOUVEAU TRAITEMENT À ADMINISTRATION MENSUELLE CONTRE LA SCHIZOPHRÉNIE, ABILIFY MAINTENA MC (aripiprazole à libération prolongée pour suspension injectable), EST MAINTENANT OFFERT

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond LES ANTIMIGRAINEUX Migraine : maladie qui peut être handicapante selon fréquence, durée, intensité des crises, signes d accompagnement (digestifs), retentissement sur la vie quotidienne, professionnelle,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

First do no harm Hippocrates (470 360 BC)

First do no harm Hippocrates (470 360 BC) PHARMACOVIGILANCE DR A.TEBAA - Pr R. SOULAYMANI BENCHEIKH CENTRE ANTI POISON ET DE PHARMACOVIGILANCE M.COOPER-SHANTHI-PAL QUALITY ASSURANCE ET SECURITY MEDECINE Dakar 5-9 Mars 2006 First do no harm Hippocrates

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Traiter la goutte sans être débordé

Traiter la goutte sans être débordé Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Traiter la goutte sans être débordé Hélène Demers et Michel Lapierre Vous voulez traiter et prévenir la goutte? Lisez ce qui suit! Les différentes phases

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Migraines, céphalées et statut hormonal

Migraines, céphalées et statut hormonal Migraines, céphalées et statut hormonal Vincent Cahagne, service de neurologie et équipe mobile d accompagnement et de soins palliatifs, Chu Rennes Migraine et puberté Le début de la migraine Le début

Plus en détail

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM)

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) Hématologie biologique (Pr Marc Zandecki) Faculté de Médecine CHU 49000 Angers France Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 1. Structure et mode d'action

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail