SITUATION DE LA PRODUCTION ET DES MARCHES AVICOLES ET CUNICOLES BILAN 2014

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1 Avril 2015 SITUATION DE LA PRODUCTION ET DES MARCHES AVICOLES ET CUNICOLES BILAN 2014 Institut Technique de l Aviculture, 7 rue du Faubourg Poissonnière Paris 1

2 Table des matières 1. EVOLUTION DU PRIX DES MATIERES PREMIERES EN ALIMENTATION ANIMALE ET DES INDICES ALIMENT ITAVI AU MOINDRE COUT Repli global des indices cout matières premieres en LE MARCHE DES VOLAILLES DE CHAIR Nouvelle croissance de la production mondiale Légère progression des echanges internationaux en Production europeenne en hausse en Solde des échanges de l UE positif en volume mais négatif en valeur Consommation européenne de volailles en hausse en Nouveau repli de la Production française en Nette dégradation de l excédent commercial Français en Hausse de la consommation intérieure en LE MARCHE DES OEUFS ET DES OVOPRODUITS Une production mondiale dynamique Des échanges internationaux en augmentation Une production européenne stable en Amélioration des échanges extra-ue en La consommation européenne Quasi stabilité de la production française en Forte amélioration du solde des échanges d œufs et ovoproduits en Hausse des prix de gros en Hausse de la consommation française en 2013 mais légère baisse en LE MARCHE DU LAPIN Repli de la production française Amélioration du solde des échanges extérieurs en Léger fléchissement des cotations Repli des achats des ménages en LE MARCHE DU FOIE GRAS La France Premier pays producteur mondial Des échanges internationaux concentrés sur l UE Une production de foie gras en hausse en Hausse de l éxcédent commercial en valeur en Repli de l offre sur le marche francais Fidélité des consommateurs français et léger repli des volumes en raison de la crise

3 1. EVOLUTION DU PRIX DES MATIERES PREMIERES EN ALIMENTATION ANIMALE ET DES INDICES ALIMENT ITAVI AU MOINDRE COUT 1.1. DIMINUTION DU PRIX DES CEREALES ET DU SOJA EN 2014 MAIS REPRISE EN FIN D ANNEE Après une année 2013 en recul par rapport à 2012 sur les prix des céréales, l année 2014 affiche un net repli des prix par rapport à 2013 en raison de récoltes importantes cette année. En effet, la moyenne du prix du blé en 2014 s est établie à 175,6 /T soit une chute de 17 % par rapport à De même, le prix du maïs a nettement décroché et a atteint une moyenne de 168,3 /T soit une baisse de 19,4 % par rapport à Les prix ont atteint leur niveau le plus bas en octobre 2014 mais ont cependant amorcé une reprise qui se confirme sur le début de l année En février 2015, le cours du blé remonte ainsi à 166,7 /T et celui du maïs à 154,3 /T bien que ces prix restent inférieurs aux niveaux de février Les cours du soja ont décroché de 5 % en 2014 par rapport à 2013 en raison d une offre abondante aux Etats-Unis et la moyenne s est établie à 420,7 /T cette année. Dès novembre 2014, les cours du soja sont repartis à la hausse et ont atteint 414,3 /T en février 2015 mais restent inférieurs de 13 % au niveau de février Evolution des prix des principales matières premières (majorations incluses, sans coût de transport) 650 /T janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 janv.-11 janv.-12 janv.-13 janv.-14 janv.-15 blé rendu Ille et Vilaine maïs rendu Ille et Vilaine tourteaux de soja rendu Montoir Source : La Dépêche 3

4 1.2. REPLI GLOBAL DES INDICES COUT MATIERES PREMIERES EN 2014 Les indices coût matières premières de l aliment volaille rendus Ille-et-Vilaine, calculés par l ITAVI à partir des cours des matières premières lissés sur 3 mois, ont connu une baisse notable en 2014 (entre 10,7 % pour l aliment dinde et 13,8 % pour l aliment canard à rôtir, par rapport à 2013). L indice aliment poulet standard s est replié cette année de 12,4 % par rapport à 2013 et a atteint une moyenne de 161,88 tout comme l indice aliment pondeuse qui s est établi à 160,20. L indice aliment lapin a reculé de 13,4 % par rapport à 2013 à 160,20. Cependant une reprise des cours des principales matières premières est sensible à partir d octobre En mars 2015, tous les indices poursuivent leur progression mais restent inférieurs aux indices de février 2014, entre - 5,6 % pour l indice aliment dinde et 13,7 % pour l indice aliment lapin (Cf. tableau 1 ci-dessous). Evolution des indices matières premières (coût de transport inclus rendu Ille-et-Vilaine) (Moyenne lissée des 3 derniers mois) 220 base 100 janv Poulet standard Dinde Poulet label Canard rotir Source : ITAVI Tableau 1 : Evolution des indices aliments en moyenne annuelle Poulet standard Poulet label Dinde Canard à rôtir Lapin Poule pondeuse ,34 141,05 143,74 141,35 129,65 139, ,74 175,90 169,55 177,56 167,71 170, ,37 190,69 187,59 191,88 180,82 185, ,75 188,28 186,05 187,37 189,79 182, ,88 163,53 166,10 161,45 164,44 160,20 Mars ,66 161,90 166,12 157,84 152,12 156,31 Source : ITAVI 4

5 2. LE MARCHE DES VOLAILLES DE CHAIR 2.1. NOUVELLE CROISSANCE DE LA PRODUCTION MONDIALE En 2014, la production mondiale de viande de volailles est estimée à 107,6 MT, soit une augmentation de 1,1 % par rapport à Les perspectives agricoles de la FAO montrent que l on peut s attendre à une progression de la production de volailles de 2,3 % par an de 2013 à 2023, tandis que la production toutes viandes confondues augmenterait seulement de 1,6 % par an. La filière volaille deviendrait alors, d ici 2020, la première production de viandes dans le monde (134,5 MT en 2023), principalement afin de répondre à l évolution des préférences alimentaires. Tableau 2 : Principaux producteurs de viande de volailles dans le monde (PAC) Production 2013 en MT Production 2014 en MT Evolution 2014/2013 États Unis 19,8 20,3 + 2,5 % Chine 18,4 17,5-4,8 % Brésil 12,7 13,0 + 2,9 % UE à 27 12,8 13,2 + 3,7 % Russie 3,6 3,7 + 3,0 % Inde 2,5 2,7 + 8,0 % Monde 106,4 107,6 + 1,1 % Source : Perspectives agricoles FAO, octobre 2014 Aux États-Unis, après avoir atteint 19,8 MT produites en 2013, la production de volailles a continué de progresser en 2014, pour s élever à 20,3 MT (+ 2,5 % par rapport à 2013). Les Etats-Unis conservent ainsi leur place de 1 er producteur mondial de volailles, devant la Chine. Un développement important des investissements et un changement des préférences des consommateurs en faveur de la volaille a permis à l Asie d être à l origine de plus de 40 % de l augmentation de la production mondiale depuis 10 ans. Cependant, la croissance de la production asiatique est ralentie par la résurgence du virus de l influenza aviaire. Ainsi, la FAO a estimé la production de volailles en Asie à 37,6 MT soit une baisse de 0,6 %, baisse accentuée en Chine où la production passe de 18,4 MT à 17,5 MT (- 4,8 % par rapport à 2013). Malgré cela, la Chine pourrait devenir, en 2015, exportatrice nette de volailles, avec une diminution des importations de 2,1 %, conséquences des épisodes d influenza aviaire. La Chine a en effet interdit en janvier dernier les importations en provenance des États-Unis, après la détection de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans certains Etats de l Ouest. Pendant ce temps, les flambées de grippe aviaire en Chine freinent la consommation intérieure de viande de volailles et contribuent au développement de l'exportation. En Amérique du Sud, la production s est établie à 18,7 MT en 2014, soit une progression de 2,5 %/2013. Selon l ABPA (l interprofession des protéines animales brésiliennes), la production brésilienne de volailles atteindrait, en 2014, 13 MT et serait donc en hausse de 2,9 % par rapport à 2013, du fait d une demande en progression cette année. La production brésilienne de poulets a augmenté de 3 % en 2014 en passant de 12,3 MT à 12,7 MT. 5

6 D après les estimations de la FAO, en 2014 la Fédération de Russie a produit 3,67 MT de volailles, soit une hausse de 3 % par rapport à Cette hausse est liée à des prix favorables de l alimentation animale, en relation avec de bonnes prévisions de récoltes, à une diminution de la concurrence extérieure, en raison de l embargo sur certaines importations (notamment en provenance des USA et de l UE), et enfin, à un maintien des programmes de développement de la production avicole soutenus par l Etat jusqu en Evolution de la production et des exportations mondiales de volailles Production mondiale de viande (millions de tonnes) Echanges mondiaux de viande Porc Bœuf Volailles Bœuf Volailles Porc Source : Perspectives alimentation FAO, octobre LEGERE PROGRESSION DES ECHANGES INTERNATIONAUX EN 2014 D après la FAO, les échanges internationaux de viande de volailles ont crû d environ 7 % par an sur les vingt dernières années (cf. graphique ci-dessus) et la volaille distance largement les autres viandes. Depuis 2012, les exportations de viande de porc ont nettement décroché en reculant de 27 % par rapport à En effet, les deux principaux pays exportateurs de porc que sont les Etats- Unis et l UE ont vu leurs exportations s effondrer pour des raisons sanitaires. Quant à la viande de bœuf, les exportations continuent de progresser en restant cependant largement inférieures à celles de volailles. Malgré une hausse des échanges internationaux de volailles de 2,1 % par rapport à 2013, on assiste depuis trois ans à un ralentissement des échanges, dû au développement des productions des pays habituellement importateurs. Les quatre principaux pays exportateurs de volailles (Etats- Unis, Brésil, Union Européenne et Chine) affichent tout de même une croissance de leurs exportations Ainsi, les exportations (en tonnes équivalent carcasse) de volailles des principaux exportateurs sont en hausse en 2014 : + 4,2 % pour le Brésil, qui a saisi de nouvelles opportunités sur le marché russe suite à l embargo imposé sur les produits issus de l UE et des Etats-Unis ; + 7,1 % pour la Chine, où la baisse de la consommation intérieure a entrainé des disponibilités importantes ; seulement + 0,1 % pour les Etats-Unis qui ont subi l embargo russe de plein fouet et + 4 % concernant les exportations européennes. Toutefois, la place de l Union Européenne sur le marché international s amenuise. En 1994, les exportations européennes représentaient 20 % du volume total exporté de viande de volailles tandis qu en 2014, leur part ne serait plus que de 9,7 %. 6

7 Evolution de la part des principaux acteurs dans les échanges mondiaux Thaïlande 5% Autres 20% 1994 USA 41% Thaïlande 5% EU 10% Autres 14% 2014 USA 30% EU 20% Brésil 14% Chine 0% Brésil 31% Chine 10% Source : ITAVI d après FAO, oct 2014 Aux Etats-Unis Selon l USDA, les exportations de viande de poulet des USA en 2014 atteignent 3,3 MT pour 4 milliards de dollars, soit un faible recul de 0,6 % en volume par rapport à 2013 mais un repli de 4 % en valeur. Le principal marché est le Mexique vers qui les Etats-Unis ont exporté 696 millions de tonnes de poulets pour une valeur de 721 millions de dollars. Il s agit essentiellement de viande séparée mécaniquement ayant peu de valeur sur le marché étatsunien. Le Canada est un marché qui valorise davantage les produits étatsuniens puisque les Etats-Unis y ont expédié seulement 163 MT en 2014 pour une valeur de 510 millions de dollars. En 2014, les exportations américaines de viande de dinde sont en hausse de 6,1 % en volume, à T et de 11 % en valeur, à 767 M US$. On trouve le Mexique en 1 er client avec 64 % des volumes expédiés et 488 M US$. En Amérique latine En 2014, les exportations totales brésiliennes de viandes de volailles se sont élevées à 4,15 MT, en hausse de 4,2 % par rapport à La valeur des ventes accuse un léger fléchissement de 0,2 % à 8,08 milliards US$. Cependant, compte-tenu de la dévaluation du real, la valeur des exportations exprimée en monnaie nationale progresse de 9 %, à 19 milliards de reals. Les exportations de découpes de poulets ont atteint 2,2 MT, en progression de 7,3 % ; celles de poulets entiers 1,43 MT, en diminution de 3,7 % ; celles de viandes salées et de produits transformés atteignent respectivement T (+ 5,8 %) et T (- 1,9 %) ; enfin, celles de saucisses T (+ 18,9 %). Si le Moyen-Orient continue d être le débouché principal du Brésil, les volumes sur cette destination reculent de 5,2 % en 2014, à 1,37 MT. L Asie, 2 ème débouché absorbe 1,18 MT, en hausse de 5,7 %, suivie par l Afrique ( T, - 1,7 %) et l Union européenne ( T, - 2,2 %). La Russie a fortement développé ses achats de poulets brésiliens ( T, %), faisant du Brésil le premier fournisseur du marché russe devant les Etats-Unis. Les ventes brésiliennes ont également progressé vers le Venezuela et les Emirats Arabes Unis. D après l ABPA, le marché chinois se confirme comme débouché majeur pour le Brésil, avec cinq fournisseurs agréés en 2014, et un volume de tonnes (+ 20 %). 7

8 L APBA projette une nouvelle progression de 3 % de ses exportations en 2015, avec des développements vers la Russie, la Chine (8 nouvelles usines en cours d agrément), et des perspectives de développement vers le Mexique, le Cambodge et le Pakistan. L Argentine figure au rang de 10 ème producteur mondial de viande de poulet. En 2014, les exportations de viande de poulet (pattes exclues) ont atteint T selon la FAO, soit une hausse de 2 % par rapport à Le Venezuela reste le marché principal des exportations argentines, représentant 45 % de ses exportations totales. Les exportations de pattes seraient stables en 2014 à TEC et seraient expédiées vers la Chine et Hong-Kong surtout. En Thaïlande Les exportations thaïlandaises de viande de volailles en 2014 se sont élevées à TEC et progressent ainsi de seulement 0,5 % par rapport à La Thaïlande se positionne sur les marchés européens et japonais en y exportant des découpes désossées ainsi que des plats préparés. Evolution des exportations des principaux acteurs mondiaux (en T) '00 '01 '02 '03 '04 '05 '06 '07 '08 ' USA Chine Brésil EU Thaïlande Source : ITAVI d après FAO Les principaux importateurs mondiaux sont la zone Proche et Moyen-Orient, qui avec les pays d Afrique du Nord totalisent 2,3 MT de volailles importées, suivie de la Chine (1,2 MT), du Japon et du Mexique (chacun environ 1 MT), de l Union européenne et de la Russie. En Russie En 2014, la Fédération de Russie, qui était 5 ème importateur mondial en 2013 de viande de volailles, a considérablement réduit ses importations avec l objectif affiché de développer son marché intérieur. Ainsi, suite à l embargo posé en août 2014, les importations ont chuté de 30 % et n ont atteint en 2014 que TEC. Les importations sont attendues en baisse de 12 % à T en 2015, en relation avec la croissance de la production intérieure et aux nouvelles restrictions commerciales à l importation mises en place en août Les importations ne représentent plus que 10 % de l approvisionnement du marché contre 65 % au début des années

9 Au Japon Au Japon, les achats de viandes de volailles ont porté sur tonnes en 2014, en hausse de 2,7 %. Ils représentent 45 % environ des disponibilités sur le marché japonais. Pour les viandes crues ( T importées en 2013), le brésil est le principal fournisseur suivi par la Thaïlande qui a repris ses ventes vers le Japon en 2014 ; pour les préparations ( t en 2013), la Chine et la Thaïlande se partagent le marché japonais. En Chine La moitié des importations chinoises transitent par Hong-Kong, cette part ayant tendance à ré augmenter sur les dernières années. Brésil et Etats-Unis sont les principaux fournisseurs du marché chinois 2.3. PRODUCTION EUROPEENNE EN HAUSSE EN 2014 En 2014, selon la Commission européenne, la production européenne de volailles a progressé de 3,7 % et s est établie à 13,2 MT, hausse favorisée par des prix de l aliment bas. Cette progression a eu lieu dans certains gros pays producteurs de volailles, comme l Allemagne, la Pologne, les Pays- Bas et l Espagne. A contrario, la production de volailles a plutôt légèrement fléchi en France et en Grande-Bretagne. Les données de production européenne n étant pas consolidées par pays, nous considérerons, dans cette partie, les abattages comme base de l analyse (Source : Eurostat). Les abattages de volailles en 2014 dans l UE sont globalement en hausse de 3,8 % par rapport à 2013 mais cette dynamique varie selon les Etats Membres. La Pologne se place première en termes d abattages en tonnes de volailles avec 1,8 MT abattues en 2014, soit une progression de 9,4 % par rapport à La France et le Royaume-Uni reculent aux deuxième et troisième places, avec des abattages en baisse respectivement de 0,6 % et 0,8 % par rapport à 2013, et des volumes abattus de près de 1,8 MT pour la France et de 1,6 MT pour le Royaume-Uni. Les abattages de volailles progressent en revanche en Allemagne (+ 4,9 % par rapport à 2013), à 1,5 MT ; en Espagne (+ 7,9 %) pour atteindre près de 1,5 MT et aux Pays-Bas (+ 9,4 %), à T. Dans certains pays, les abattages peuvent différer sensiblement de la production : c est le cas de l Allemagne qui exporte beaucoup d animaux vivants et en importe peu. Ainsi sa production est nettement supérieure au chiffre d abattages de volailles. A l inverse, la Belgique, qui se placerait en 8 ème position en termes d abattages, importe en réalité beaucoup de vif abattu sur place. La production belge est donc bien inférieure aux T abattues en Selon les données de la Commission, la production de poulets serait en hausse de 2,3 % par rapport à 2013, autour de 10,9 MT. Les abattages polonais de poulets, progressant de 8,2 % en 2014 par rapport à 2013, ont atteint cette année près de 1,5 MT, ce qui place la Pologne en première place parmi les Etats Membres producteurs de poulets. Le Royaume-Uni, avec une baisse de ses abattages de 0,3 % en 2014, devient le deuxième pays producteur de poulets. Les abattages espagnols affichent une forte croissance : + 10,3 % à 1,2 MT tandis que les abattages français reculent, atteignant 1,08 MT (- 1,8 % par rapport à 2013). L Allemagne voit ses abattages de poulets s accroître de 6,3 % et s élèvent à T. Enfin, les Pays-Bas qui, en 2013, étaient devant l Allemagne, retombent à T de poulets abattus, soit un recul de 3,8 % cette année. 9

10 En déclin entre 2002 et 2011, puis en augmentation, la production européenne de dindes de 2014 (2 MT) est à nouveau en légère baisse de 0,5 % en par rapport à Les abattages allemands de dindes progressent de 1,1 % par rapport à 2013, atteignant T ; on retrouve la France en deuxième position avec T de dinde abattues en 2014, soit une hausse de 1,6 % par rapport à Les abattages italiens progressent plus timidement (+ 0,7 %) et se font rattraper par la Pologne, dont les abattages de dindes atteignent T, soit une croissance de 16,3 % par rapport à Enfin, le Royaume-Uni affiche un fléchissement de ses abattages de dindes de 8,5 %, à T. Dynamiques d abattages de volailles de différents Etats européens Base année Allemagne France Pays-Bas Royaume-Uni Italie Pologne Source : ITAVI d après Eurostat Tableau 3 : Evolution des abattages de poulets, dindes et canards dans les principaux pays producteurs (1 000 tec) EMA en % POULET UE-27 Royaume-Uni % Allemagne % France % Espagne Pologne DINDE UE-27 France % Allemagne % Royaume-Uni % Pologne CANARD UE - 27 France % Hongrie Royaume-Uni % Pologne Source : Eurostat 10

11 2.4. SOLDE DES ECHANGES DE L UE POSITIF EN VOLUME MAIS NEGATIF EN VALEUR Au début des années 2000, les échanges de l Union européenne à 25 avec le reste du Monde étaient excédentaires en volume (en Tec) et à l équilibre en valeur. Puis ces échanges se sont progressivement dégradés jusqu en Depuis 2009, l Union européenne est redevenue exportatrice nette en volume et le déficit commercial des échanges extra-communautaires s est réduit légèrement. En effet, le dynamisme de la demande mondiale, bénéficiant aux exportations, s est conjugué à une stabilisation des importations, voire à une diminution en provenance du Brésil par exemple (- 4 % en 2014 par rapport à 2013). Comme en 2013, l Union européenne est restée excédentaire en 2014 en volume en exportant 1,27 MT (poids produit) de viandes et préparations de volailles contre un volume importé de T (poids produit), soit un excédent de T. En valeur, l UE reste en déficit en 2014, à 586 millions d euros (503 millions d euros de déficit en 2013) : la valeur des exportations a atteint 1,6 milliard d euros face à près de 2,2 milliards d euros d importations de viandes et préparations de volailles. Les viandes et préparations de poulets représentaient 81 % des exportations en volume et 88 % en valeur. Evolution des échanges extra-communautaires de volailles en valeur M I L 750 L 500 I 250 O 0 N S Exportations Total volaille Importations Total volaille SOLDE Total volaille SOLDE Poulet SOLDE Dinde UE 25 de 2000 à 2005, UE 27 à partir de 2006, UE 28 à partir de

12 Tableau 4: Exportations de l Union européenne en 2014 et évolution 2014/2013 en % Volume t produit Evolution 14/13 en % Valeur 2014 Millions Evolution 14/13 en % Poulet Dont entier congelé Dont découpes congelées Dont frais (entiers + découpes) Dont préparations Dont V. saumurées 12 X X 3 Dinde Autres TOTAL VOLAILLES , ,3 Source : ITAVI d après FranceAgriMer - Douanes Après une forte croissance dans les années 2000, les exportations européennes de volailles en valeur ont été stables en 2013 et ont repris leur progression en 2014 avec une hausse de 3,3 % par rapport à Le prix des produits exportés est en revanche en repli de 6,3 % par rapport à En 2014, les volumes exportés en poids produit ont atteint 1,27 MT, tirés par les exportations de poulets en hausse de 5 %, principalement en découpes congelées à destination de l Afrique et l Asie. Les exportations d entiers congelés reculent de 12 %, dont la majorité des volumes partait vers l Arabie Saoudite (- 21 % par rapport à 2013). En 2014, les importations européennes de volailles en valeur sont pour la deuxième année consécutive, repassées au-delà de la barre des 2 milliards d euros. Cette année, les importations européennes progressent de 3,2 % en valeur et atteignent près de 2,2 milliards d euros, tirées par la hausse de la valeur des importations de poulet (+ 8 %). Les préparations, dont les volumes importés en 2014 restent presque au même niveau que 2013, voient pourtant leur valeur fortement augmenter (+ 6 % par rapport à 2013). En volume, les importations européennes de volailles affichent une légère hausse de 1 % et s élèvent à T. Alors que les importations de préparations sont presque stables, celles de volailles saumurées atteignent T produit, soit une progression de 13 %, en provenance du Brésil, qui expédie 70 % des volailles saumurées importées par l UE, mais aussi en provenance de Thaïlande qui est à nouveau autorisée à exporter des produits crus vers l Europe. Tableau 5 : Importations de l Union européenne en 2014 et évolution 2014/2013 en % Volume t produit Evolution 13/12 en % Valeur 2014 Millions Evolution 14/13 en % Poulet , Dont entier congelé Dont découpes congelées Dont frais Dont préparations Dont V. saumurées Dinde Autres TOTAL VOLAILLES ,2 Source : ITAVI d après FranceAgrimer- Douanes 12

13 2.5. CONSOMMATION EUROPEENNE DE VOLAILLES EN HAUSSE EN 2014 D après les estimations de la Commission, la consommation de volailles en 2014 a atteint 12,7 MT, soit 21,9 kg par habitant (600 g de plus par habitant qu en 2013). Ainsi, la consommation de volailles dans l UE représente 30,1 % de la consommation totale de viandes (après le porc qui en représente 49,3 %). Graphique : Evolution de la consommation de volailles dans l UE (en kg/hab) Kg/Hab/an France Pays-Bas Allemagne Italie Royaume-Uni Source : MEG D après les prévisions de la Commission Européenne, la consommation de volailles en 2015 progresserait de 1,3 % pour atteindre 12,9 MT, soit 22,2 kg par habitant. Tableau 6 : Consommation européenne de viande de poulet et dinde en 2013 (en kg/hab) Poulet Dinde Moy. UE 27 17,8 3,8 France 16,3 5,2 Pays-Bas 18,5 1,1 Allemagne 11,7 5,7 Italie 13,6 4,4 Royaume-Uni 22,5 4,2 13

14 2.6. NOUVEAU REPLI DE LA PRODUCTION FRANÇAISE EN 2014 Bilan 2014 : Baisse de la production de volailles et des abattages En 2014, les bilans annuels provisoires du SSP montrent un recul de la production de volailles de chair de 0,7 %, qui a atteint 1,829 millions de tonnes. Tableau 7 : Evolution de la production française de volailles par espèce tec Volailles Poulet Dinde Canard Pintade Evol 2014/ % - 2 % % % - Evol 2014/ % 14.3 % % - 9 % - EMA * % 1.3 % - 5 % - 1 % - * EMA : évolution moyenne annuelle Source : ITAVI d après SSP Dynamique des différentes productions de volailles françaises (1 000 Tec) poulet dinde canard pintade Source : ITAVI d après SSP 14

15 Selon les résultats publiés par Coop de France NA et le SNIA, les fabrications d aliments pour volailles de chair s inscrivent en repli de 1,6 % en 2014, à 5,17 millions de tonnes, avec une baisse en poulets (- 3,7 %) et en canards à rôtir (- 0,6 %), mais une hausse en aliments dindes (+ 3,2 %) et pintades (+ 0,8 %). En 2014, les abattages contrôlés poursuivent la baisse amorcée en 2013, en s inscrivant en recul de 1,1 % en tonnages et de 4,4 % en têtes, soit 1,67 millions de tonnes. Les abattages de poulets affichent un repli de 2,8 % en 2014 par rapport à 2013 et atteignent tonnes, s accompagnant d une hausse du poids moyen abattu, passant de 1,29 kg en 2013 à 1,33 kg en 2014, traduisant la baisse des abattages de poulets «export», liée à la mise à zéro des restitutions en juillet En revanche, les abattages de dindes ont progressé cette année : + 2,5 % en tonnes par rapport à 2013, soit TEC abattues en Les abattages de pintades en tonnes ont affiché une hausse plus légère, de 1,9 % et ceux de canards à rôtir de 0,6 % par rapport à Tableau 8 : Evolution des abattages CVJA* en 2013 et 2014 Année 2014 et évolution 14/13 % Millions d animaux Evol en % Milliers de tonnes Evol en % Poulets 745,1-5,8 993,9-2,8 Dindes 45,9 + 3,6 355,4 + 2,5 Canards à rôtir 38,8 + 0,1 93,6 + 0,4 Canards gras 367,3 + 3,2 139,4 + 2,4 Pintades 25,1 + 1,3 31,7 + 1,9 Ensemble volailles 932,0-4, ,7-1,1 * CVJA : Corrections des Variations Journalières d Abattages Source : SSP En 2014, les mises en place de volailles Label Rouge ont, selon le SYNALAF, progressé de 4 % par rapport à 2013 et ont atteint 128,7 millions de têtes. Cette hausse des mises en place concerne toutes les espèces sauf le canard, dont les mises en place ont reculé de 10 % cette année. En poulet et en pintade, la progression est de 3 % et en dinde de 1 %. D après le SYNALAF, les labellisations de l année 2014 sont également en hausse de 4 % par rapport à l année Les labellisations s élèvent ainsi à 107 millions en volailles dont 88 % concernent les poulets label. En ce qui concerne les labellisations de poulets, leurs évolutions sont plus ou moins marquées en fonction de la race : + 4 % pour les blancs, + 6 % pour les jaunes et stabilité pour les noirs. Les labellisations de pintades ont reculé de 2 % par rapport à 2013 et celles de canards labels de 1 %. Les labellisations de dindes label sont en hausse de 1 % en 2014 par rapport à

16 2.7. NETTE DEGRADATION DE L EXCEDENT COMMERCIAL FRANÇAIS EN 2014 Bilan 2014 : Repli des exportations et hausse des importations de volailles Depuis la fin des années 90, les échanges extérieurs français de viandes et de préparations se détériorent. Après avoir dégagé un bénéfice commercial de 1,14 milliard d euros en 2000, les échanges de 2014 sont en excédent de seulement 18,8 M (123,9 M en 2013). En volume, l excédent total est passé de près de TEC en 2000 à TEC en 2014 ( TEC en 2013) avec un solde particulièrement négatif avec nos partenaires européens depuis Evolution du solde français des échanges de viandes et préparations de volailles Milliers de TEC TEC Solde UE Solde Pays tiers solde poulet UE solde dinde UE Source : ITAVI d après Douanes, FAM et SSP En 2014, les exportations de viandes de volailles et préparations en TEC retombent au niveau de 2010 avec TEC pour une valeur de 1,1 milliard d euros. Les exportations ont donc perdu 7,9 % par rapport aux volumes expédiés en 2013 et 8,1 % en valeur. Vers l Union européenne, les exportations de volailles ont reculé : en volume, celles-ci atteignent TEC, soit une baisse de 3,2 % par rapport à 2013 et en valeur, les exportations s établissent à 696 millions d euros, soit une baisse de 2,6 %. Ainsi, le déficit total a continué de s aggraver avec nos partenaires européens en volume comme en valeur : tec en 2014 pour M. C est en revanche vers les Pays-tiers que les exportations ont le plus diminué. En 2014, la France a exporté TEC c est-à-dire 11,2 % de moins qu en 2013 pour un montant de 440 M soit une baisse de 15,7 % en valeur. Les importations de viandes et préparations ont légèrement progressé (+ 1,3 % par rapport à 2013) et s établissent à TEC, tirées par les achats de viandes fraîches. En valeur, les importations ont seulement augmenté de 0,4 % portant le montant des achats de viande volailles à 1,1 milliards d euros en

17 En 2014, Les exportations de viande et de préparations de poulets se dégradent fortement : - 10 % en volume par rapport à 2013, atteignant ainsi TEC pour 702,8 M. Les exportations vers les Pays-tiers chutent de 12,6 % en raison du déclin des volumes expédiés vers les PMO suite à la mise à zéro des restitutions mais ceux-ci restent encore les premiers clients des exportations françaises de poulets. Les ventes d entier congelé vers les PMO reculent de 21,8 %, représentant une perte en valeur de 27 % par rapport à A contrario, les découpes et l entier frais enregistrent une hausse des exportations de 1 % chacun, mais ne représentent qu une faible part des volumes exportés. Les achats de poulets (87 % des importations totales) sont en hausse de 2,1 % par rapport à 2013 avec une hausse des arrivages des découpes fraîches (+ 4,8 % par rapport à 2013) venant des Pays- Bas, de l Allemagne et de la Pologne, qui constituent la majorité des importations de poulets. Les importations d autres produits restent relativement stables : les découpes congelées (37 % des importations de poulet) reculent très légèrement (- 0,1 %), les importations de préparations sont stables à TEC et enfin sur de plus faibles volumes, les importations d entier frais diminuent de 0,8 % et celles d entier congelé de 13,2 %. Les importations de viandes et préparations de poulets atteignant TEC et 904,5 M en 2014, le solde des échanges est déficitaire en volume de TEC et plus largement en valeur, de 201,6 M. En 2014, le solde des échanges de viandes et préparations de dinde est à peine positif en volume ( TEC) comme en valeur (43,3 M ). En effet, les exportations progressent de 1,1 % par rapport à 2013 (à TEC), vers l Union Européenne qui reste le client principal (dont l Espagne principalement) comme vers les Pays-tiers (Bénin). Les exportations de découpes fraîches et congelées se replient mais sont compensées par l augmentation des volumes expédiés d entier frais (+ 44,4 %). Les achats de dinde s inscrivent en baisse de 7,2 % (à TEC), en raison du recul des importations françaises provenant d Allemagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni de découpes fraîches et congelées. Les achats de préparations progressent à nouveau de 9,1 % et représentent plus du quart des importations de dinde. L Allemagne reste le principal fournisseur mais tend à diminuer (- 10,2 % par rapport à 2013). Même si les volumes restent faibles, les importations de préparations en provenance du Brésil ont presque doublé en A noter toutefois que le prix moyen des préparations de dinde importées est passé de 3,16 /kg en moyenne à 2,98 /kg tandis que les exportations françaises de préparations à base de dinde, bien qu en recul, ont gagné 0,16 /kg. Les exportations de viandes et préparations de canard ont reculé de 2,9 % en 2014, atteignant TEC. C est à destination de l Allemagne que les volumes ont diminué alors que les exportations vers l Espagne, le Royaume-Uni et la Belgique ont progressé et celles vers les Pays-tiers sont restées stables. Les importations de canard s inscrivent en hausse en 2014 par rapport à 2013 à TEC (+ 8,6 %) en provenance de Bulgarie et de Hongrie principalement. 17

18 En 2014, les exportations de pintade se replient de 5,8 % en perdant 386 TEC vers le Royaume-Uni et l Allemagne. Les importations reculent davantage (- 66,8 %) et atteignent 69 TEC. Le solde reste donc positif en volume (6 230 TEC) et valeur (29 M ). Evolution des exportations mensuelles de poulet entier congelé vers le Proche et Moyen-Orient Prix du poulet exporté vers PMO Exportations mensuelles de poulet entier congelé vers PMO / Tonne J F M A M J Jt A S O N D 1000 T J F M A M J Jt A S O N D Source : ITAVI d après Douanes, et FAM Evolution des importations de poulet frais et congelé (indice base 100 en 2000) 350,0 300,0 250,0 200,0 150,0 100,0 50,0 0, Poulet frais Poulet congelé Source : ITAVI d après Douanes, et FAM 18

19 Evolution de la part des importations dans la consommation française 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Export / production poulet Import / conso poulet Tableau 9 : Evolution des échanges français en 2013 et 2014 Année /12 en % Année /13 en % Volume Valeur Volume Valeur Volume Valeur Volume Valeur (1000 tec) (millions ) (1000 tec) (millions ) EXPORTATIONS Viandes + prépa. TOTAL 632, ,4-0,3 + 1,8 582, ,7-7,9-8,1 dont vers U.E. à ,5 718,3 + 2,3 + 2,9 255,2 696,1-3,2-2,6 PAYS-TIERS 368,6 521,1-2,1 + 0,3 327,5 439,6-11,2-15,7 Dont POULET 483,7 795,3 + 2,5 + 3,8 435,4 702,8-10,0-11,7 Dont UE 150,9 359,5 + 8,8 + 6,4 144,4 346,2-4,4-3,8 PAYS-TIERS 332,8 435,7-0,1 + 1,8 291,0 356,7-12,6-18,2 - PMO 243,6 332,6 + 2,0 + 5,8 190,9 244,0-21,7-26,6 DINDE 89,1 179,9-13,6-7,2 90,1 181,8 + 1,1 + 1,0 CANARD 45,4 192,3 + 1,5 + 5,2 44,1 188,9-2,9-1,8 IMPORTATIONS Viandes + prépa. TOTAL 509, ,8 + 0,2 + 3,2 525, ,9 + 1,3 + 0,4 dont en provenance U.E. à , ,2 + 1,8 + 4,9 493, ,5 + 0,6-0,1 PAYS-TIERS 27,7 71,6-22,0-16,5 31,5 77,4 + 13,7 + 8,1 POULET 441,2 885,2-0,6 + 2,5 456,5 904,5 + 2,1 + 0,9 Dont provenance UE 417,8 826,6 + 1,0 + 4,2 429,5 842,0 + 1,3 + 0,2 Solde global + 122, ,6 + 57,7 + 18,8 Avec UE - 218,0-305,0-238,3-343,4 19 Source : ITAVI d après Douanes et FAM

20 2.8. HAUSSE DE LA CONSOMMATION INTERIEURE EN 2014 En France, d après les estimations de production et en tenant compte des échanges extérieurs, la consommation de volailles en 2014 s élève à 1,74 millions de TEC, soit l équivalent de près de 26,2 kg par habitant cette année. La consommation de poulets et de pintades s érode, tandis que celle de canards et de dindes progresse légèrement. Tableau 10: Evolution des consommations des différentes volailles (kg/hab.) Canard (gras et à rôtir) Dinde Pintade Poulet Viande de volailles ,98 4,73 0,40 16,83 26,24 Source : ITAVI d après SSP Cette hausse ne se retrouve pas par l analyse du Panel KANTAR. L évolution à la hausse de la consommation intérieure parallèlement à la diminution des achats de volailles par les ménages traduit le développement de la consommation hors domicile qui représente une part de plus en plus importante de la consommation. En 2014, hormis la viande de porc dont la consommation progresse de 1,3 %, toutes les autres viandes semblent être délaissées par les ménages : la consommation de bœuf recule de 3 %, celle de veau de 5,3 % et celle de mouton de 5,9 %. Comme évoqué précédemment, les achats des ménages sur l année 2014 reculent de 1,2 % pour l ensemble volailles et élaborés. Notamment les achats de poulets prêts à cuire reculent fortement en standard (- 12 %) comme en Label Rouge (- 4,3 %). En revanche, les découpes de poulet ont la faveur des consommateurs qui en achètent davantage en 2014 : + 2,4 % par rapport à Les achats de dindes se replient cette année de 3,3 % et ceux d élaborés de volailles continuent, quant à eux, de séduire les consommateurs et progressent de 2,4 %. 20

21 Evolution des achats des ménages en 2014/2013 Charcuterie de volailles Elaborés de volaille Dinde Découpes poulet Poulet PAC standard Poulet PAC LR Volailles + élaborés Porc frais Bœuf hors haché Viandes de boucherie fraiches pér.2014/2013 Prix Volume Source : ITAVI d après Kantar Worldpanel 21

22 3. LE MARCHE DES OEUFS ET DES OVOPRODUITS 3.1. UNE PRODUCTION MONDIALE DYNAMIQUE Selon les estimations de la FAO, la production d œufs de poules dans le Monde a atteint 68,3 millions de tonnes en 2013, soit une hausse de 3 % par rapport à Sur la dernière décennie, cette production se montre dynamique avec une croissance annuelle moyenne de 2,2 %, mais affiche un ralentissement par rapport à la décennie précédente (+ 4 %/an). La Chine, premier producteur mondial (24,5 MT), représente à elle seule 36 % de la production mondiale en 2013, suivie de l Union européenne à 27 pour 10,2 % (7 MT), des Etats-Unis (5 MT), de l Inde (3,8 MT) et du Japon (2,5 MT). Evolution mondiale de la production d œufs (millions de tonnes) % 4% 23% 18% 4% 20% 16% 5% 20% 48% 58% 59% Afrique Amériques Asie Europe Source : ITAVI d après FAO mars DES ECHANGES INTERNATIONAUX EN AUGMENTATION Les échanges mondiaux d œufs et d ovoproduits peuvent être estimés à partir des statistiques de la FAO. Les dernières données disponibles concernent l année Les échanges internationaux ont porté en 2011 sur 1,8 million de tonnes d œufs en coquille, tonnes de poudre d œufs et tonnes d ovoproduits liquides. On peut estimer ce volume global à 2,4 millions de tonnes équivalent œuf coquille, soit un peu moins de 4 % de la production mondiale, commerce intracommunautaire inclus. Les échanges internationaux sont globalement en augmentation sur les dix dernières années. Selon les statistiques les plus récentes (source FranceAgriMer) donnant accès aux exportations en valeur seulement des œufs et ovoproduits en 2013, celles-ci s élèvent à 1,13 milliard d euros 1 soit une hausse de 9,1 % par rapport à Ces exportations ne prennent pas en compte le commerce intra-ue ni les échanges d œufs à couver. 22

23 En 2013, 55,6 % de ces exportations étaient des œufs en coquille de poules et 14,5 % des ovalbumines séchées. Les plus gros exportateurs d œufs en coquille en valeur sont les Pays-Bas avec 510 millions d euros de ventes, mais ce résultat est à nuancer du fait que 88 % des exportations sont à destination de l Union Européenne. De même, la valeur des échanges d œufs coquille de Pologne, d Allemagne, de Belgique ou encore de France figurent parmi les 10 premiers, mais la quasi-totalité sont des échanges intra-ue. Ainsi, la Turquie devient le principal exportateur d œufs en coquille en valeur (à 267 M ) et n exporte pas vers l Union Européenne. Puis viennent les USA dont la valeur des exportations d œufs coquille atteint 120 millions d euros dont seulement 0,3 % sont issus d échanges vers l UE. En ce qui concerne les échanges d ovalbumines séchées, 2 ème source de valeur dans les exportations d œufs et ovoproduits, c est l Italie qui occupe la première place avec 63 millions d euros de ventes, dont 67 % vers des Pays-tiers (extra-ue). Puis viennent les Pays-Bas qui exportent à hauteur de 57,8 M d ovalbumines séchées, dont 79 % vers les Pays-tiers et la France (29 M dont 58 % hors UE). Les exportations d ovalbumines séchées sont donc principalement en provenance de l UE ; L Inde se hisse à la 4 ème place et exporte une valeur de 13,9 M dont 1,7 % vers l UE. Tableau 11: Principaux pays exportateurs en valeur d œufs et ovoproduits en 2013 (millions d euros) UE 1 Etats-Unis Chine Œufs en coquilles ,2 Œufs cuits 9,8 1 37,2 Ovoproduits 169,4 120,2 17,2 Total 284,6 241,2 134, UNE PRODUCTION EUROPEENNE STABLE EN 2014 D après les estimations de la Commission Européenne, la production d œufs en 2014 atteindrait 6,23 MT, soit 102,2 milliards d œufs, en hausse de 0,7 % par rapport à Après une phase de repli en 2012 (- 2,7 %), la production de l UE poursuit ainsi sa hausse amorcée en Cependant, si l on observe l évolution de la production d œufs sur une plus longue période, l évolution moyenne annuelle depuis 10 ans ( ) affiche un léger repli de 0,8 %. La France maintient sa place de premier producteur d œufs de consommation dans l UE, suivie de l Allemagne puis de l Italie dont la production d œufs a augmenté de 3,1 % en 2014 (Cf. tableau cidessous). En 2015, les experts de la Commission prévoient à nouveau une légère hausse de production de 0,9 %, tirée par la France, l Italie et l Allemagne. 23

24 Tableau 12 : Production européenne dans l UE-27 Production 2013 (milliards d œufs)* Production 2014 (milliards d œufs)* Evolution 2014/2013 France * 14,8 14,8 = Italie 10,7 11,1 + 3,1 % Allemagne 12,94 13,1 + 1,6 % Espagne 11,8 11,0-7,3 % Pays-Bas 10,4 10,5 + 0,9 % Royaume Uni 10,2 10,3 + 0,7 % UE à ,4 102,2 + 0,7 % * convertis sur la base de 16,4 œufs /kg Sources : CIRCA et SSP Concernant les mises en place, le repli observé en 2013 s est poursuivi en 2014, avec une baisse des mises en place de 5,8 % dans l Union Européenne. La France, premier producteur européen, voit ses mises en place progresser en 2014, de 1,8 % par rapport à 2013, de même que l Espagne (+ 5,9 %), les Pays-Bas (+ 5,8 %), le Royaume-Uni (+ 3,8 %) et la Pologne (+ 1,1 %). En revanche, les mises en place de poulettes en Allemagne sont en repli de 0,3 % par rapport à En ce qui concerne l Italie, les éclosions ont très largement chuté en 2014 : - 40,4 % par rapport à Tableau 13 : Evolution des mises en place dans les principaux pays producteurs EVOLUTION 2013/12 EVOLUTION 2014/13 Allemagne % - 0,3 % Pays-Bas % + 5,8 % Royaume-Uni % + 3,8 % Italie %* - 40,4 %* Espagne % + 5,9 % Pologne % + 1,1 % France + 0,3 % + 1,8 % UE à % - 5,2 % * Il s agit pour l Italie de données d éclosions Sources : MEG et SSP Selon MEG, et à la différence des prévisions d experts de la Commission Européenne, le potentiel de poules en production dans l UE à 27 serait en recul de 3,0 % en 2014 par rapport à 2013 et atteindrait en moyenne 335,1 millions de poules pondeuses. Les prévisions des cinq premiers mois de l année 2015 tablent sur un recul de 5 % par rapport à la moyenne des cinq mois

25 Potentiel de pondeuses en production dans l UE à Millions de PP en en production janv fév mars avril mai juin juillet août sept oct nov dec Source : MEG Une forte évolution des systèmes de production en Europe Depuis une quinzaine d années, les systèmes de production ont fortement évolué au sein de l Union européenne, sous la double impulsion de l évolution des attentes des consommateurs et des citoyens d une part, et des évolutions réglementaires d autre part, avec la mise en œuvre de la Directive CE 99/74 concernant la protection des poules pondeuses et de réglementations nationales parfois plus contraignantes. Selon les statistiques publiées par la Commission en septembre 2014, 42,4 % des poules européennes sont élevées dans des systèmes alternatifs en 2013 contre 66 % en En revanche, 81,2 % des élevages européens sont en systèmes alternatifs soit élevages. Cela signifie donc qu en moyenne, un élevage alternatif présente environ poules pondeuses quand un élevage de poules en cage en détient en moyenne De 2010 à 2013, le poids des systèmes alternatifs est en nette augmentation dans l ensemble des pays européens. En 2013, la production allemande était réalisée à plus de 88 % dans des systèmes alternatifs et celle des Pays-Bas à près de 85 %. Dans certains pays, le basculement s est fait plus tardivement, comme en Italie. Ainsi, dans l UE, la part des cages passe de 85 % des effectifs de poules en 2009 à moins de 58 % en 2013 : au Royaume-Uni, la part des cages représente maintenant 55,7 % du total, en Italie 32,1 %, en Autriche 97 %. En France, 30 % de la production est réalisée en systèmes alternatif et seulement 7 % pour l Espagne. Répartition des systèmes de production dans l UE-27en 2013 (source Commission) 4% 12% 58% 26% Bio Plein-air Sol Cages 25

26 Systèmes de production dans certains pays membres l UE-27en 2013 (source Commission) 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Cages Sol Plein-air/bio 3.4. AMELIORATION DES ECHANGES EXTRA-UE EN 2014 Nouvelle augmentation du solde des échanges en 2014 D après les statistiques de la Commission Européenne, les exportations extra-communautaires d œufs et d ovoproduits (hors OAC) ont atteint Teoc en 2014, soit une hausse de 6,5 % par rapport à Cette progression est valable pour chaque sous-catégorie de produits : - Les exportations d œufs en coquille s élèvent à Teoc cette année, soit une hausse de 1,8 % par rapport à Les principales destinations de ces produits sont la Suisse (pour 36 %), les Emirats Arabes Unis (8,7 %) et l Irak (8 %). La Lybie et l Angola sont des clients qui ont davantage importé d œufs coquille en provenance de l UE en 2014 tandis que les plus gros pays importateurs cités précédemment tendent à diminuer leurs achats d œufs coquille en provenance d Europe. - Les exportations d ovoproduits sont en hausse de 9,4 % par rapport à 2013 à Teoc. Il s agit à 84 % d albumines séchées dont le Japon est le principal destinataire et constitue un marché en progression, puisque les exportations d albumines y sont en hausse de 24 % par rapport à En revanche, l UE exporte moins vers les pays d Europe de l Est comme l Ukraine ou la Turquie. Les importations européennes d œufs et d ovoproduits chutent considérablement cette année par rapport à 2013 : - 36,4 % et atteignent Teoc. Tous les produits sont concernés par cette baisse : - Les importations d œufs coquille retombent à 766 Teoc seulement soit un recul de 57,9 % et proviennent majoritairement des Etats-Unis. - Les importations d ovoproduits sont en repli de 34 % à Teoc. Il s agit principalement d œufs dépourvus de coquille en provenance d Inde (46 % des importations d ovoproduits) mais aussi de jaunes d œufs et d albumines séchées venant des Etats-Unis. 26

27 3.5. LA CONSOMMATION EUROPEENNE Au sein de l Union européenne à 27, la consommation alimentaire d œufs et d ovoproduits s élève à environ 6,15 millions de tonnes en 2013, soit 200 œufs par habitant (12,2 kg par habitant), avec cependant d importantes variations entre Etats membres. Certains pays atteignent à peine 180 œufs par personne et par an (Espagne, Pays-Bas, Royaume-Uni), alors que d autres, comme le Danemark, consomment presque 300 œufs. La part des ovoproduits varie également fortement, elle s établit en moyenne entre 20 et 25 % de la consommation globale. Consommation d œufs par habitant dans l Union européenne en 2013 Sources : ITAVI d après IEC et Commission européenne 3.6. QUASI STABILITE DE LA PRODUCTION FRANÇAISE EN Indicateurs de production en hausse en 2014 Selon le bilan provisoire du SSP, après deux années de baisses successives en 2011 et en 2012, la production d œufs de consommation a progressé en 2013 puis s est maintenue au même niveau en 2014 autour de 14,8 milliards d œufs. Eclosions et mises en place de poulettes en hausse En 2014, les éclosions de poulettes ont enregistré une hausse de 3,7 % par rapport à Les importations de poulettes ponte ont augmenté de 41 % en 2014 et les exportations de 21 %. Les mises en place en France (intégrant les échanges extérieurs de poulettes d un jour) ont ainsi affiché une hausse de 1,8 % en 2014 par rapport à 2013 et s établissent à 46,5 millions de poulettes. 27

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