Ouverture économique et inégalités internes en Chine

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1 Ouverture économique et inégalités internes en Chine Charles Edouard Brunier Matthieu Rousseau Cours séminaire d économie internationale

2 Depuis une trentaine d années, on peut observer en Chine un certains nombre de phénomènes qui ont complètement bouleversé le visage économique de ce pays. Tout d abord, depuis 1978, la Chine connait une croissance moyenne de 9% ; d autre part, en 2000, ce même pays représentait 6% du commerce mondiale, ce qui témoigne d une ouverture grandissante ; enfin, on observe une explosion des inégalités internes en Chine. Nous allons donc nous interroger sur les corrélations qui existent entre ces trois phénomènes. Il convient d abord de préciser qu il existe trois formes d inégalités, même si nous ne traiterons ici qu un seul aspect. Il y les inégalités internes, qui sont celles existantes au sein d un pays, les inégalités internationales, qui correspondent aux inégalités entre pays (telle population de tel pays est en moyenne plus riche que telle autre population de tel autre pays) et enfin les inégalités mondiales, qui prennent en compte à la fois celles internes et celles internationales. Ces trois phénomènes donc, ne sont ils que des phénomènes parallèles ou au contraire influent ils les uns sur les autres? Et si l ouverture a bien un effet bénéfique sur la croissance économique (c est ce que prédisent les théories traditionnelles telles que la théorie des échanges comparatif de Ricardo et le théorème HOS), qui profite de celle ci? Toute la population bénéficie t elle de cette manne ou au contraire, seule une partie en bénéficie t elle? Enfin, quel est le rôle de l Etat central Chinois dans ce processus? Après avoir montré quelles sont les limites des théories traditionnelles pour expliquer les évolutions Chinoises, nous montrerons en quoi on peut assister à une augmentation des inégalités en Chine. Enfin, nous verrons quel a été le rôle de l Etat central chinois dans l augmentation de ces inégalités. I. Théories économiques et inégalités : Afin de comprendre comment l ouverture de l économie influe sur les inégalités internes chinoises, il s agit tout d abord de comprendre quelles sont les théories économiques, c'est à dire les logiques et les phénomènes économiques, qui sous tendent la réalité, et qui permettent donc de mieux l appréhender. Nous montrerons les limites des théories dites traditionnelles, avant d examiner des outils explicatifs puis descriptifs des inégalités. 1. Un consensus idéologique : On peut tout d abord considérer que depuis la fin de la guerre froide, le libéralisme jouit d un consensus absolu en sa faveur. C'est à dire que les théories qui en vantent les bienfaits font figure de théories indiscutables, mettant en relief des phénomènes irréfutables. Ainsi, les théories montrant les effets bénéfiques de l ouverture pour les économies ont «pignon sur rue»! La théorie de Ricardo, qui montre qu un pays ne jouissant d aucun avantage absolu a tout de même intérêt à s ouvrir à la concurrence internationale et à se spécialiser, entre dans ce cadre là. Mais il faut aussi mentionner le théorème HOS, où les pays se spécialisent dans la production de biens ou le facteur le plus important du processus de production est aussi celui qui est le plus abondant. Les pays ont intérêt à s ouvrir car les biens qui nécessitent des facteurs de production qui n abondent pas dans le pays sont alors moins chers à acheter qu à produire. C est cette différence de coût d ailleurs qui explique le commerce international. Ce théorème conduit à une égalisation des coûts de production au niveau mondial. Cependant, la légitimité de ces théories ne pourrait bien que reposer sur un consensus idéologique, c'est à dire une vision de la réalité plus que cette réalité elle même. ces théories ont en fait des limites importantes. En ce qui concerne la théorie de Ricardo, on ne peut nier une simplification

3 abusive de la question et des hypothèses qui relèvent de la fiction. Il en est de même pour le théorème HOS, dont une des hypothèses est la concurrence pure et parfaite, sans parler du paradoxe de Leontief. Les outils économétriques quant à eux ne vont pas, aussi clairement du moins, dans le sens d un lien irréfutable. C'est à dire que si, empiriquement, l ouverture aurait un effet bénéfique sur la croissance, il ne faut pas oublier d une part, les limites des théories «traditionnelles» et, d autre part, son effet sur les inégalités. 2. Ouverture et inégalités : Nous nous appuierons ici essentiellement sur une thèse développée par Pierre Noël Giraud. Il s agit de présenter un outil explicatif de l augmentation des inégalités internes depuis 1970 environ. Depuis cette époque, l économie mondiale est entrée dans un capitalisme «nomade», c'est à dire que les activités «nomades» (sujettes à la concurrence internationale), tant commerciales (exportations et importations) et financières (investissements direct à l étranger), dépassent le niveau des activités «sédentaires». Il n y a plus de correspondance entre l intérêt des firmes nationales et celui des états. Ce dernier, d ailleurs, voit sa marge de manoeuvre, sa capacité à influer sur la conduite des firmes, diminuer fortement. Il faut bien comprendre aussi la différence entre les emplois dits «compétitifs» (ceux qui sont en compétition avec les emplois d autres territoires pour le bien qu il fabrique) et ceux dits «protégés (ils ne sont pas exposé à une concurrence mondiale, mais seulement nationale). Appliquée à la chine, cette théorie montre que les emplois compétitifs chinois sont plus compétitifs que ceux des pays développés, c'est à dire qu ils coûtent moins cher et qu il y a une augmentation des parts de marché. Il s en suit fatalement une augmentation de demande de main d œuvre supérieure à l offre. A cela s ajoute un marché du travail en situation de plein emploi (on peut même dire qu il est en tension). Tout cela, et les revendications salariales, conduisent à une augmentation du salaire de ces employés. Il y alors augmentation du pouvoir d achat et de leur situation en général. Au contraire, les emplois protégés, du fait de leur nature même, ne sont pas ou peu concerné par la mondialisation : ils ne profitent pas de cette manne que représente l ouverture. Nous sommes en face donc d inégalités internes croissantes que seule la libéralisation des échanges permet d expliquer. 3. Un outil explicatif, le coefficient de Gini : C est le statisticien Italien Corrado Gini qui crée cet indicateur des inégalités. Le coefficient de Gini peut être effectivement compris comme une mesure du degré d inégalité de la distribution dans une société donnée. Cet indice varie entre 0 et 1, 0 correspondant à une égalite parfite ( tout le monde a le meme revenu) et 1 correspondant à un inegalite parfaite (une personne a tout le revenu et les autres n ont rien).

4 Le coefficient de Gini peut être représenté par un diagramme de la courbe de Lorenz. Si l'aire de la zone entre la diagonale d'égalité parfaite (en pointillés) et la courbe de Lorentz (en gras) est A, et l'aire de la zone à l'extérieur de la courbe de Lorenz est B, alors le coefficient de Gini est A/ (A+B). En pratique, on ne dispose pas du revenu de chaque habitant, mais de «tranches» de la population. Pour n tranches, le coefficient s'obtient par la formule de Brown : où X est la part cumulée de la population, et Y la part cumulée du revenu. Graphiquement, c'est la superficie de la zone entre la droite d'égalité parfaite et la courbe de la situation réelle. Plus l'aire est grande, plus le pourcentage est élevé et donc plus les inégalités sont importantes. En Chine, en 2005, le coefficient de Gini est de 0,45 (en augmentation constante) alors que les pays les plus inégalitaires connaissent un coefficient de 0,6. II l exemple de la Chine les impacts de l ouverture commerciale sur les inégalités : 1. l histoire de l ouverture de la Chine : Au début des années 80, la Chine s engage dans la politique dite de «la porte ouverte», en créant des Zones Economiques Spéciales (ZES) réglées par des avantages proches de celles de zones franches, ayant pour but d attirer les IDE (investissements directs à l étranger) de la part des expatriés chinois et d expérimenter les modes de gestion occidentaux. En 1984, 14 autres villes sont ouvertes elles aussi au commerce mondial, puis ce sont les deltas sur la côte chinoise et enfin, tout le littoral.

5 2. une polarisation de la croissance sur les zones côtières qui entraîne une hausse des inégalités régionales : On observe en effet une concentration géographique des industries à cause des effets d agglomération et du rapprochement des marchés d exploitation (en l occurrence des ports puisque la quasi totalité des exportations chinoises transite par la voie maritime). Certaines études ont montré qu entre 1989 et 1999, la croissance moyenne de 200 villes côtières ouvertes comptait entre 3 et 5,5 points de croissance de plus que le reste de la Chine. Toutefois, il convient de souligner la nature de ces inégalités : les inégalités villes/campagnes sont restées élevées mais stables tandis que les inégalités littoral/intérieur se sont fortement accentuées. Ainsi, entre 1993 et 2002, la part des provinces côtières dans les exportations totales est passée de 79 à 91,5 %. En outre, l ouverture des zones littorales a permis une montée en gamme des structures productives, grâce aux transferts de technologies en provenance des pays développés. On passe ainsi d activités dites banales (basées sur les faibles coûts la main d œuvre telles que le textile) à des activités plus technologiques, voire même des activités de R&D (Recherche et Développement) dans des grands pôles high tech notamment dans certains deltas du littoral. Les firmes multinationales s appuient sur un réseau très dense de petites industries locales et profitent d économies d échelles. Elles entraînent ainsi un accroissement de la spécialisation régionale. L urbanisation joue aussi un rôle primordial dans l industrialisation d un pays. Ainsi, les économistes Catin et Van Huffel montrent avec la «règle des 5000$» qu à partir de ce revenu par tête, la concentration urbaine d un pays tend à se ralentir. Voici les 3 étapes de développement : l étape 1 est préindustrielle, le revenu par habitant et la concentration urbaine sont faibles. l étape 2 voit l industrie se développer ainsi qu u ne polarisation des activités banalisées. l étape 3 (qui survient lorsque le PIB/tête correspond à 5000$) donne lieu à une concentration d industries technologiques et à la diffusion des industries banalisées, ce qui entraîne une baisse des inégalités régionales. Il semblerait que la Chine se trouve entre l étape 2 et l étape 3.

6 Tableau 1 : PIB réel par tête et taux de croissance annuel moyen des provinces chinoises (2003). III le rôle central de l Etat chinois dans l accroissement de ces inégalités régionales : 1. le choix d une très faible ouverture interne : Pour des raisons politiques et doctrinales, le Parti Communiste Chinois (PCC) a en effet voulu contrôler strictement l ouverture économique en la rendant tout à fait progressive et mesurée. C est en fait tout d abord la décentralisation du pouvoir aux régions qui est paradoxalement à l origine des accroissements des inégalités. En effet, par volonté de sauvegarder des industries défaillantes, un fort protectionnisme a été mis en œuvre. On observe ainsi une baisse des échanges interprovinciaux entre 1987 et 1997.

7 L Etat central a lui aussi eu un rôle très négatif dans cette fermeture interne. Pour le marché du travail tout d abord, puisque le système des «certificats de résidence» avait pour but de réguler les mouvements de travailleurs et a aboutit à une restriction de la mobilité de la main d œuvre. Il n y a donc pas eu de mobilité interrégionale, et donc pas de réallocation des ressources entre la zone côtière et les zones interne et centrale. Ensuite, le système de la propriété est à l origine de fortes disparités, notamment par rapport aux IDE. Ceux ci se concentrent sur la Chine littorale (près de 80%). Or on constate que l Etat contrôle 60% de la production industrielle en Chine de l Ouest et du Centre contre seulement 20% sur la côte. Enfin, tandis qu à l Est de la Chine, l exode rural permet une réduction des inégalités au sein des régions côtières, le contrôle drastique de l urbanisation dans le reste de la Chine conduit à l absence de création de grands marchés solvables et empêche les économies d agglomération. Tous ces choix étatiques conduisent donc à une discrimination en faveur des régions côtières. 2. Des conséquences désastreuses progressivement prises en compte : L indice de Gini est passé en Chine de 0,26 en 1983 à 0,41 en 2003 et cette progression des inégalités est principalement due à l explosion des inégalités régionales. L influence de l Etat est cruciale, et celui ci a réorienté son action. L ouverture de l ensemble du territoire, en lien à l adhésion à l OMC, en est le plus parlant exemple. L Etat déploie, à partir du plan toute une batterie de mesures pour réduire les inégalités régionales : appel aux IDE dans les régions centrales et de l Ouest, programmes de développement industriels L objectif est de favoriser l effet d entraînement des régions de l Est. Une trop grande disparité entre régions fait en effet planer un risque pour la stabilité politique du pays. Au terme de ce travail de réflexion, on peut tirer plusieurs leçons du cas Chinois : bien que les théories traditionnelles ne permettent pas d expliquer l évolution des ces inégalités, elles montrent bien ce rôle positif qui existe entre l ouverture et la croissance. Des théories qui tentent d expliquer l évolution de ces inégalités voient le jour progressivement. La Chine connait effectivement une explosion de ces inégalités internes, que l Etat a largement contribué à renforcer pendant de longues années, et ce pour des raisons à la fois idéologiques et de corruption. Puisque la mondialisation est créatrice de profondes inégalités, c est pourtant bien à l Etat d assurer, d une manière ou d une autre, que le nombre des laissés pour compte soit le plus faible possible.

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