DRUTI Résistance aux antibiotiques des infections urinaires communautaires, France, 2012.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DRUTI Résistance aux antibiotiques des infections urinaires communautaires, France, 2012."

Transcription

1 DRUTI Résistance aux antibiotiques des infections urinaires communautaires, France, A. Blake et L. Rossignol pour l équipe DRUTI Unité Infections Associées aux Soins et Résistance aux Antibiotiques Département Maladies Infectieuses, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice UMR S 707 Inserm / UPMC, Paris 6 Contexte Infections urinaires (IU) : un motif fréquent de consultation Médiane de 34 consultations/an pour cystites ou cystalgies par omnipraticien Plus de 2 millions de consultations/an en France Principale étiologie : Escherichia coli (70 à 80%) Motif fréquent de prescription antibiotique Participation à la pression de sélection de résistance bactérienne Etudes sur l antibiorésistance des IU : Essentiellement issues de données hospitalières Données de laboratoires de ville disponibles mais non représentatives au niveau national et pouvant inclure des patients institutionnalisés SFMG. Données de consultation pour "cystites et cystalgies" Costelloe C et al. Effect of antibiotic prescribing in primary care on antimicrobial resistance in individual patients: systematic review and metaanalysis. BMJ 2010 Rosenberg M. Pharmacoeconomics of treating uncomplicated urinary tract infections. Int J Antimicrob Agents 1999 Kronenberg A et al. Active surveillance of antibiotic resistance prevalence in urinary tract and skin infections in the outpatient settring. Clin Microbiol Infect

2 Objectif Estimer l incidence des infections urinaires (IU) à E. coli résistants aux antibiotiques chez les femmes consultant en médecine générale en France métropolitaine Intérêt plus particulier pour La résistance aux Fluoroquinolones (FQ) Céphalosporines de 3 e génération (C3G) Les E. coli producteurs de bétalactamase à spectre étendu (BLSE) Les bactéries multi-résistantes (BMR) Identifier les déterminants des IU à entérobactéries résistantes aux antibiotiques chez les femmes consultant pour IU médecine générale en France métropolitaine Magiorakos AP et al. Multidrug-resistant, extensively drug-resistant and pandrug-resistant bacteria: an international expert proposal for interim standard definitions for acquired resistance. Clin Microbiol Infect Mar;18(3): Méthodes Inclusion de femmes consultant un médecin participant pour suspicion d IU en France métropolitaine de janvier 2012 à février 2013 Au moins un symptôme (brûlure/douleur mictionnelle, pollakiurie, et miction impérieuse) depuis 7 jours ou moins ECBU systématique : analyses centralisées au laboratoire d Ambroise Paré (AP-HP) Proportions, moyennes et incidences estimées dans la population en utilisant un plan de sondage à 2 degrés 1 er degré: Médecins du réseau Sentinelles participants, répartis dans toute la France et assimilés à un échantillon aléatoire des médecins en France métropolitaine 2 e degré: Patientes incluses, assimilées à un échantillon aléatoire des patientes éligibles Redressement prévu sur l activité des médecins participants 2

3 Méthodes 2 analyses type cas-témoins : Première : Cas : IU à entérobactéries multi résistantes (Magiorakos, 2012) Témoins : IU à entérobactéries non multi résistantes Deuxième : Cas : IU à entérobactéries résistantes aux fluoroquinolones (FQ) Témoins : IU à entérobactéries non résistantes aux FQ Même analyse uniquement pour Escherichia coli Régression logistique avec et sans plan de sondage Résultats : Population incluse Ensemble des médecins généralistes de France N= er degré du plan de sondage Médecins généralistes inclus dans le réseau de surveillance et participant N=87 2 e degré du plan de sondage Patientes consultant pour suspicion d infection urinaire N=1 610 Patientes éligibles N=1 569 Patientes incluses avec prélèvement urinaire N=538 Patientes non éligibles N= exclusions pour au moins un motif parmi - Refus de participation - Prélèvement non fait - Consultations lors d un jour non compatible - Manque de temps du médecin 25 exclusions pour motif non précisé ECBU positifs N=393 3

4 Résultats : Description des patientes Patientes : 393 (73%) avec un ECBU positif Age moyen : 44,4 ans Origine Française née de parents Français : 91,2% Française née de parents étrangers: 6,5% Étrangère : 2,3% Symptomatologie Brulures mictionnelles : 93,7% Pollakiurie : 91,3% Impériosités mictionnelles : 73,3% Douleurs pelviennes : 42,9% Fièvre : 6,4% Microbiologie : 421 bactéries isolées 366 patientes avec 1 germe isolé (93,1%) 27 patientes avec plus d 1 germe isolé (6,9%) Résultats : Espèces bactériennes Espèces Bactéries isolées (n=421) Effectif dans l'échantillon Proportion estimée dans la population (%) Entérobactéries ,1 Escherichia coli ,7 Proteus mirabilis 16 3,5 Klebsiella pneumoniae 7 1,8 Citrobacter koseri 7 1,6 Klebsiella oxytoca 5 0,8 Enterobacter aerogenes 1 0,2 Enterobacter cloacae 1 0,3 Raoultella planticola 1 0,1 Autres 52 12,9 Staphylococcus saprophyticus 24 5,5 Enterococcus faecalis 15 3,5 Streptococcus agalactiae 7 2 Staphylococcus aureus 3 0,9 Staphyloccus haemolyticus 1 0,5 Pseudomonas aeruginosa 1 0,4 Gardnerella vaginalis 1 0,2 4

5 Résultats : Profil de résistance des E. coli Non-sensibilité quasi-inexistante à Fosfomycine : 0% Nitrofurantoïne : 0,5% Non-sensibilité faible de l acide nalidixique : 5,3% Non-sensibilité des fluoroquinolones : Ofloxacine : 5% Ciprofloxacine : 1,9% Non-sensibilité des céphalosporines de 3 e génération : Céfotaxime : 2,3% Ceftazidime : 2,3% BMR assez élevé : 19,8% Taux d EBLSE faible : 6 EBLSE identifiées sur les 369 entérobactéries isolées soit 1,6% 3 CTX-M-1, 2 CTX-M-14, et 1 CTX-M-15 Résultats : Taux d incidence Pour 100 femmes consultant un médecin généraliste pour suspicion d IU on retrouve Taux d'incidence annuel en /100pa ᵻ IC à 95% IU 74,2 69,6-78,9 IU à entérobactérie 67,9 62,9-72,3 IU à Escherichia coli 62,2 57,1-67,3 IU à Escherichia coli résistant aux FQ 1,7 0,6-2,8 IU à Escherichia coli 1,3 0,3-2,4 résistant aux C3G ᵻ: 1 personne année correspond à 1 femme consultant pour suspicion d'infection urinaire au cours d'une année 5

6 Résultats : Facteurs des risques des EBLSE 6 EBLSE, soit 1,6% des entérobactéries Facteurs de risque associés : Antécédent d hospitalisation < 12 mois (n=2) Notion de voyage < 12 mois (n=3) Antibiothérapie < 3mois (n=4) 11 Analyse univariée des F. de R. IU à Entérobactérie multi-résistantes à au moins trois classes d antibiotique N = 363 EB sensible N=295, n(%) EB résistante N=68, n(%) Odds ratio [IC à 95%] P value test du Chi 2 Odds ratio avec plan de sondage [IC à 95%] P value test de Wald Infection urinaire (IU) antérieure 242 (82) 58 (85) 1,3 [0,62-2,7] 0,55 1,3 [0,48-3,7] 0,59 Antibiothérapie (Atb) 3 derniers mois 55 (19) 20 (29) 1,8 [0,98-3,3] 0,06 1,5 [0,67-3,5] 0,32 Atb dans le foyer 3 derniers mois 39 (13) 17 (25) 2,2 [1,1-4,1] 0,02 2,4 [1,1-5,2] 0,03 Hospitalisation 12 derniers mois 36 (12) 5 (8) 0,58 [0,19-1,4] 0,24 0,39 [0,14-1,0] 0,07 Voyage à l étranger 12 derniers mois 72 (25) 19 (28) 1,2 [0,65-2,1] 0,56 0,79 [0,44-1,4] 0,44 Voyage à l étranger dans des pays à risque élevé de bactéries RATB 12 derniers mois 59 (20) 13 (19) 0,93 [0,46-1,8] 0,83 0,59 [0,33-1,1] 0,08 Hébergement de personne résidant habituellement dans des pays à risque élevé de bactéries RATB 12 derniers mois 7 (2) 5 (7) 3,3 [0,94-10,5] 0,06 5,4 [1,4-20,9] 0,02 Contacts quotidiens avec des animaux 154 (52) 38 (56) 1,2 [0,68-2,0] 0,60 1,3 [0,69-2,4] 0,42 Contacts avec des animaux ayant pris des antibiotiques 17 (6) 7 (10) 1,9 [0,69-4,5] 0,21 3,3 [1,2-9,3] 0,03 Terrain à risque d IU compliquée 27 (9) 3 (5) 0,46 [0,11-1,4] 0,18 0,28 [0,07-1,1] 0,08 4 épisodes d IU / an 23 (8) 5 (7) 0,94 [0,31-2,4] 0,90 0,89 [0,34-2,3] 0,81 Age 65 ans 50 (17) 15 (22) 1,4 [0,71-2,6] 0,33 1,6 [0,73-3,5] 0,25 Consommation de viande crue 3 derniers mois 46 (16) 5 (8) 0,43 [0,15-1,0] 0,06 0,30 [0,09-0,97] 0,05 6

7 Analyse univariée des F. de R. IU à Entérobactéries résistantes aux fluoroquinolones N = 363 EB sensible N=344, n(%) EB résistante N=19, n(%) Odds ratio [IC à 95%] P value test du Chi 2 Odds ratio avec plan de sondage [IC à 95%] P value test de Wald Infection urinaire (IU) antérieure 282 (82) 18 (95) 3,9 [0,78-7,1] 0,11 5,9 [0,7-5,0] 0,11 Antibiothérapie (Atb) 3 derniers mois 67 (20) 8 (42) 3,0 [1,12-7,7] 0,03 1,7 [0,69-4,1] 0,26 Atb dans le foyer 3 derniers mois 53 (16) 3 (16) 1,0 [0,23-3,2] 0,97 0,89 [0,28-2,9] 0,85 Hospitalisation 12 derniers mois 38 (11) 3 (16) 1,6 [0,36-5,1] 0,49 1,3 [0,39-4,3] 0,68 Voyage à l étranger 12 derniers mois 90 (26) 1 (5) 0,16 [0,01-0,77] 0,02 0,10 [0,01-0,84] 0,04 Voyage à l étranger dans des pays à risque élevé de bactéries RATB 12 derniers mois Hébergement de personne résidant habituellement dans des pays à risque élevé de bactéries RATB 12 derniers mois 71 (21) 1 (5) 0,10 [0,01-1,0] 0,06 0,13 [0,02-1,0] 0,06 12 (4) 0 (0) Contacts quotidiens avec des animaux 184 (54) 8 (42) 0,63 [0,24-1,6] 0,33 0,52 [0,19-1,4] 0,21 Contacts avec des animaux ayant pris des antibiotiques 24 (7) 0 (0) Terrain à risque d IU compliquée 29 (9) 1 (6) 0,64 [0,03-3,3] 0,65 0,42 [0,06-3,1] 0,40 4 épisodes d IU / an 25 (7) 3 (16) 2,4 [0,53-7,8] 0,23 2,9 [0,88-9,6] 0,09 Age 65 ans 60 (17) 5 (26) 1,7 [0,53-4,6] 0,35 2,7 [0,82-9,0] 0,11 Consommation de viande crue 3 derniers 49 (14) 2 (11) 0,75 [0,12-2,7] 0,70 0,67 [0,14-3,3] 0,63 Discussion : Forces et limites Forces : Étude des IU exclusivement communautaires Centralisation de l analyse des ECBU assurant l homogénéité des critères d analyse bactériologique Recrutement et plan de sondage à 2 degrés permettant des estimations nationales Limites : Echantillon plus faible qu initialement prévu puissance statistique moins élevée Résultats encore préliminaires dans l attente des données de la CNAMTS 7

8 Conclusion Dans les IU communautaires vraies chez la femme en France métropolitaine : Résistance à Fosfomycine et Nitrofurantoïne très faible (<1%) Résistance aux FQ et C3G faible (2,8% et 2,1%) Proportion d entérobactéries productrices de BLSE faible (1,6%) Proportion de BMR élevée (19,8%) Comparaison aux autres données disponibles Chanoine MH et al, 2013 : 6% de portage digestif chez des sujets adultes consultant en 2011 en médecine préventive à Paris Etienne M, RICAI 2010 : aucune EBLSE retrouvé chez des femmes consultant leur MG pour cystite en Haute Normandie De Mouy D, RICAI 2010 : taux d E. coli BLSE similaire (1,83%), mais résistances à l acide nalidixique (21%) et à la ciprofloxacine plus élevées (15,3%) (AFORCOPI-BIO) Infections à EBLSE en ville : encore rares, une problématique majoritairement hospitalière? Conclusion Résultats attendus : Pression de sélection antibiotique Résultats moins attendus : Hébergement des personnes provenant de pays à risque élevé de bactéries résistantes aux antibiotiques Consommation de viande crue (Soraas, 2013 ; Nicolas-Chanoine, 2012) Lien avec hospitalisation et voyage non retrouvé La pression de sélection des antibiotiques reste le déterminant principal des IU résistantes aux antibiotiques La maitrise de l antibiothérapie est toujours un enjeu de santé publique 8

9 Merci de votre attention, merci aux médecins participant et à ceux qui ont soutenu ce projet. Ainsi qu au CNR Résistance aux Antibiotiques (Pr Richard Bonnet) pour la caractérisation des mécanismes de résistance Critères d éligibilité et d inclusion Éligibilité Femme majeure Résidant en France au moins 6 mois dans l année Non-institutionnalisée Présentant au moins un symptôme parmi : Brûlures/douleurs mictionnelles Pollakiurie Impériosités mictionnelle Non éligibilité au cours des 8 dernières semaines Inclusion Consultation un lundi, mardi, mercredi, ou jeudi Consentement donné Réalisation d un ECBU lors de la consultation Non-inclusion Antibiothérapie au cours des 7 derniers jours 9

10 Motifs d exclusion 1006 exclusions pour : 83 Refus de participation 145 Antibiothérapies récentes 80 Prélèvements non fait 351 Consultations lors d un jour non compatible 180 Manque de temps du médecin 106 pour autre motif 61 pour plusieurs motifs 25 exclusions pour motif non précisé Comparaison des patientes éligibles incluses et non-incluses Incluses n=538 Non incluses n=1031 p-value n % n % Age (Moyenne et erreur standard) 45,5 17,5 47,9 19,7 0,017 Inter région Est , ,4 Nord , ,5 Ouest 78 14, ,1 Sud Est , ,9 Sud Ouest , ,0 <0,001 Symptomes d'iu Brulures mictionnelles , ,9 0,059 Pollakiurie , ,7 0,033 Impériosités mictionnelles , ,9 <0,001 Hématurie , ,8 0,070 Douleurs pelviennes , ,1 <0,001 Fièvre (t>38,5 c) 39 7,3 73 7,3 0,945 Prurit vaginal 35 6,6 88 8,7 0,136 nr: Non répondant 10

11 Description des patientes incluses (1) Echantillon ECBU positif ECBU négatif ou contaminé n=538 n=393 n=145 Effectif dans Proportion estimée Effectif dans Proportion estimée Effectif dans Proportion estimée p-value l'échantillon dans la population l'échantillon dans la population l'échantillon dans la population Age 45,5 44,4 (1,63) 45,7 44,4 (1,63) 44,8 44,7 (2,48) 0,895 Etudes supérieures ,4 47,5 35,3 0,019 Symptomes d'iu Brulures ,7 95,5 mictionnelles 88,3 0,022 Pollakiurie , , ,054 Impériosités ,3 77,9 mictionnelles ,002 Hématurie ,2 23,5 nr=4 22,3 0,786 Douleurs ,9 40,9 pelviennes 48,9 0,147 Fièvre (t>38,5 c) ,2 6.0 nr=7 10,5 0,172 Prurit vaginal ,2 4,8 nr=4 10,2 0,033 Délai entre symptomes 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9 et consultation nr=4 2,0 0,728 IUC 60 10,7 32 7, ,001 Age 65 ans 81 14, , ,5 0,956 Anomalies de ,3 2,2 l'arbre urinaire 6,7 0,008 Grossesse ,6 1,1 3,1 0,083 Pathologies ,4 4,5 chroniques , Diabète 3,2 11 2,7 7 4,5 0,371 Pathologies cancéreuse 4 actuelle ou récente 1,2 2 0,4 2 3,7 0, Autre pathologie ,3 6 3,9 0,146 nr: Non répondant Description des patientes incluses (2) Echantillon ECBU positif ECBU négatif ou contaminé n=538 n=393 n=145 p-value Effectif dans Proportion estimée Effectif dans Proportion estimée Effectif dans Proportion estimée l'échantillon dans la population l'échantillon dans la population l'échantillon dans la population Bandelette urinaire 52,4 52,1 53,4 0, Leucocyturie 45,9 47,4 41,4 0,330 nr=7 nr= Hématurie 28,9 29,5 26,9 0, nr= Nitriturie 22,1 24,6 24,8 0,022 0 nr=6 nr=4 Examens ,3 30,0 39,0 0,070 complémentaires nr=4 ECBU , , ,5 0, Echographies 4,5 17 3,3 11 7,8 0,040 Patients ayant reçu un traitement antibiotique nr: Non répondant 516 nr=7 97, , ,9 0,030 11

12 Profil de résistance des E. coli Profil de résistance des Escherichia coli Escherichia coli (n=331) S I R Proportion Effectif dans estimée dans la l'échantillon population (%) Proportion Effectif dans estimée dans la l'échantillon population (%) Effectif dans l'échantillon Proportion estimée dans la population (%) Fosfomycine Nitrufurantoïne , ,5 Acide Nalidixique ,7 3 0,7 17 4,6 Amoxiciline Amoxiciline + Acide clavulanique ,7 12 3,3 Ofloxacine ,2 11 2,8 Ciprofloxacine ,1 2 1,5 6 0,4 Céfotaxime ,7 2 0,5 6 1,8 Ceftazidime ,7 5 1,2 3 1,1 Fluoroquinolones ,2 11 2,8 C3G ,7 1 0,2 7 2,1 Betalactamines sans inhibiteur de betalactamase Aminoside , ,2 Carbapénèmes Sulfamethoxazole-Trimétroprime ,9 2 0, ,8 BMR , ,8 Variation de la résistance antibiotique des E. coli avec l âge >60 p-value R I R I R I Fosfomycine Nitrufurantoïne 0, ,5 0 0,317 Acide Nalidixique 5,7 0,5 0 0,4 9,9 2,0 0,020 Ofloxacine 3,3 2,1 0 0,4 6,2 5,7 0,022 Ciprofloxacine 1,6 0, ,2 0 0,288 Céfotaxime 1,0 1,2 0,8 0 5,2 0 0,227 Ceftazidime 0,7 1,5 0 0,8 3,9 1,3 0,183 BMR 15,4 22,4 25,5 0,387 12

13 Analyse univariée des facteurs de risque IU à E. coli résistantes aux fluoroquinolones N = 331 E. coli sensible N=312, n(%) E. coli résistante N=19, n(%) Odds ratio [IC à 95%] P value test du Chi 2 Odds ratio avec P value plan de sondage test de [IC à 95%] Wald Infection urinaire (IU) antérieure 253 (81) 18(95) 4,1 [0,83-7,5] 0,09 6,3 [0,73-5,3] 0,10 Antibiothérapie (Atb) au cours des 3 derniers mois 58 (19) 8(42) 3,2 [1,2-8,2] 0,02 1,8 [0,72-4,3] 0,22 Atb dans le foyer au cours des 3 derniers mois 49 (16) 3(16) 1,0 [0,23-3,2] 0,99 0,89 [0,28-2,8] 0,85 Hospitalisation au cours des 12 derniers mois 37 (12) 3(17) 1,5 [0,33-4,8] 0,57 1,2 [0,36-3,9] 0,78 Voyage à l étranger au cours des 12 derniers mois 82 (26) 1(5) 0,16 [0,01-0,77] 0,02 0,10 [0,01-0,86] 0,04 Voyage à l étranger au cours des 12 derniers mois dans des pays à risque élevé de bactéries RATB Hébergement de personne résidant habituellement dans des pays à risque élevé de bactéries RATB au cours des 12 derniers mois 66 (21) 1(5) 0,20 [0,01-1] 0,05 0,12 [0,02-1] 0,06 12 (4) 0 (0) Contacts quotidiens avec des animaux 167 (54) 8(42) 0,63 [0,24-1,6] 0,33 0,52 [0,19-1,4] 0,20 Contacts avec des animaux ayant pris des antibiotiques 22 (7) 0 (0) Terrain à risque d IU compliquée 27 (9) 1(6) 0,62 [0,03-3,2] 0,63 0,40 [0,05-3] 0,38 Patiente ayant eu plus de 4 épisodes d IU / an 22 (7) 3 (16) 2,5 [0,54-8,1] 0,21 3,1 [0,96-9,8] 0,06 Age 65 ans 53 (17) 5(26) 1,7 [0,55-4,8] 0,32 2,7 [0,8-9,4] 0,11 Consommation de viande crue au cours des 3 derniers mois 12 (4) 0(0) 0,76 [0,12-2,8] 0,71 0,72 [0,15-3,5] 0,68 Analyse univariée des F. de R. IU à E. coli multi-résistantes à au moins trois classes d antibiotique N=331 E. coli E. coli résistante Odds ratio P value Odds ratio avec P value sensible test du plan de sondage test de N=64, N=267, n(%) [IC à 95%] Chi n(%) 2 [IC à 95%] Wald Infection urinaire (IU) antérieure 217 (82) 54 (84) 1,2 [0,60-2,7] 0,60 1,3 [0,48-3,57] 0,61 Antibiothérapie (Atb) au cours des 3 derniers mois 46 (17) 20 (31) 2,2 [1,2-4] 0,02 1,8 [0,75-4,32] 0,20 Atb dans le foyer au cours des 3 derniers mois 37 (14) 15 (23) 1,9 [0,94-3,7] 0,07 2,1 [0,9-4,68] 0,09 Hospitalisation au cours des 12 derniers mois 35 (13) 5 (8) 0,57 [0,19-1,4] 0,23 0,38 [0,14-1,02] 0,06 Voyage à l étranger au cours des 12 derniers mois 66 (25) 17 (27) 1,1 [0,58-2,0] 0,77 0,76 [0,44-1,34] 0,35 Voyage à l étranger au cours des 12 derniers mois dans des pays à risque 56 (21) 11 (17) 0,77 [0,36-1,5] 0,46 0,51 [0,27-0,96] 0,04 élevé de bactéries RATB Hébergement de personne résidant habituellement dans des pays à risque élevé de bactéries RATB au cours des 7 (3) 5 (8) 3,1 [0,90-10,2] 0,07 5,2 [1,37-10,62] 0,01 12 derniers mois Contacts quotidiens avec des animaux 140 (53) 35 (55) 1,1 [0,63-1,9] 0,77 1,2 [0,64-2,25] 0,57 Contacts avec des animaux ayant pris des antibiotiques 15 (6) 7 (11) 2,0 [0,75-5,1] 0,16 3,8 [1,4-11] 0,01 Terrain à risque d IU compliquée 25 (9) 3 (5) 0,48 [0,11-1,4] 0,21 0,28 [0,07-1,12] 0,08 Patiente ayant eu plus de 4 épisodes d IU / an 21 (8) 4 (6) 0,78 [0,22-2,1] 0,65 0,79 [0,28-2,2] 0,66 Age 65 ans 43 (16) 15 (23) 1,6 [0,80-3] 0,18 1,8 [0,79-4,03] 0,17 Consommation de viande crue au cours des 3 derniers mois 41 (15) 5 (8) 0,47 [0,16-1,1] 0,10 0,34 [0,11-1,11] 0,08 13

14 Définition des BMR pour une entérobactérie: Au moins 3 non-sensibilités acquises aux classes suivantes: Fluoroquinolones Aminosides Céphalosporines anti-sarm Céphalosporines à spectre étendu Céphalosporines à spectre non étendu (C1G et C2G) Céphamycines Carbapénèmes Glycyclines Acide phosphonique Tétracyclines Phénicolés Monobactam Pénicilines anti-pseudomonas Pénicilines sans inhibiteur de bétalactamase Pénicilines avec inhibiteur de bétalactamase Fosfomycines Sulfaméthoxazole-Trimétroprime Magiorakos AP et al. Multidrug-resistant, extensively drug-resistant and pandrug-resistant bacteria: an international expert proposal for interim standard definitions for acquired resistance. Clin Microbiol Infect Mar;18(3):

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Murielle Galas, Gaëlle Dunoyer, Claude Olive, Rafaëlle Théodose, François Lengellé, Patrick Hochedez,

Plus en détail

SPILF 2014. Mise au point DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L ADULTE

SPILF 2014. Mise au point DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L ADULTE SPILF 2014 Mise au point DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L ADULTE - cystite aiguë simple - cystite à risque de complication - cystite récidivante -

Plus en détail

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte SPILF 2014 Mise au point Texte court Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes communautaires de l adulte dans son intégralité sans ajout ni retrait. 1 GROUPE DE TRAVAIL Pr François

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE Accidentologie et épidémiologie bactérienne SOMMAIRE Accidentologie Qualité de vie Conséquences médico-économiques Particularités épidémiologiques

Plus en détail

Collection Avis et Rapports

Collection Avis et Rapports Maîtrise de la diffusion des bactéries multirésistantes aux antibiotiques importées en France par des patients rapatriés ou ayant des antécédents d hospitalisation à l étranger Collection Avis et Rapports

Plus en détail

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? J P Bedos, Réanimation, Hôpital Mignot Journée Antibio Résistance et Infections, 5 décembre 2013 Effets pervers des Conflits d intérêt

Plus en détail

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT - PARIS 7 FACULTÉ DE MÉDECINE Année 2013 n THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE PAR BOYER CHAMMARD Timothée Antoine Philippe Né le 4 avril 1983 à Paris 15 ème Présentée

Plus en détail

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Débats de Santé Publique 2014 Carmem Lúcia Pessoa-Silva, MD, PhD Health Security and Environment, WHO Headquarters, Geneva pessoasilvacl@who.int

Plus en détail

PSDP et usage des pénicillines - ESAC

PSDP et usage des pénicillines - ESAC Plan National d alerte sur les Antibiotiques 2011/2016 Déclinaison régionale Pr Pierre DELLAMONICA CHU de Nice ARS 29/11/12 1 Plans précédents 2001/2005 et 2007/2010 «Menace de santé publique majeure»

Plus en détail

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE 1 ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE Membres (2012 2013) MADEC Jean-Yves Coordonnateur, Anses Lyon DECOUSSER Jean-Winoc CHU Antoine Béclère

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand 1 Quelles questions se poser? 1. La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle efficace? 2. Combien coûtent les colonisations/infections

Plus en détail

Lecture critique. Maîtrise de la diffusion de la résistance aux antibiotiques l hôpital : le rôle de l hygiène hospitalière D. Lepelletier, N.

Lecture critique. Maîtrise de la diffusion de la résistance aux antibiotiques l hôpital : le rôle de l hygiène hospitalière D. Lepelletier, N. Maîtrise de la diffusion de la résistance aux antibiotiques l hôpital : le rôle de l hygiène hospitalière D. Lepelletier, N. Marty Lecture critique Monica Attinger - Unité HPCI Forum HH 10 mars 2015 Article

Plus en détail

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE C. Chaplain, Service d'hygiène-bactériologie, Hôpital Delafontaine, 93205 Saint- Denis. INTRODUCTION L'accroissement du nombre des infections provoquées

Plus en détail

Rapport d expertise. Caractérisation des antibiotiques considérés comme «critiques»

Rapport d expertise. Caractérisation des antibiotiques considérés comme «critiques» Rapport d expertise Caractérisation des antibiotiques considérés comme «critiques» Diffusé en novembre 2013 S o m m a i r e Abréviations I- OBJECTIF DE CE TRAVAIL II-ELEMENTS DE REFLEXION SUR LES REFERENTIELS

Plus en détail

Cas clinique infection ORL

Cas clinique infection ORL Cas clinique infection ORL... 1 Infections ORL... 2 Angine à streptocoque béta hémolytique du groupe A (SGA)... 2 Otite moyenne purulente... 3 Sinusites purulentes... 4 Cas cliniques bronchites... 4 Bronchites

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN

SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN K. Cosker, C. Sevilla-Dedieu, F. Gilbert, P. Lapie-Legouis, R. Cecchi-Tenerini Fondation d entreprise MGEN pour la santé publique 1 Contexte Les différents

Plus en détail

Bulletin N 47 AU SOMMAIRE BLOC-NOTES ERRATUM. Octobre 2008 - Trimestriel. Bloc-Notes. Erratum. Annuaire web du CCLIN Ouest.

Bulletin N 47 AU SOMMAIRE BLOC-NOTES ERRATUM. Octobre 2008 - Trimestriel. Bloc-Notes. Erratum. Annuaire web du CCLIN Ouest. Bulletin N 47 Octobre 2008 - Trimestriel AU SOMMAIRE Bloc-Notes p. 1 Erratum p. 1 C.CLIN Ouest BLOC-NOTES Nouveautés du site http://www.cclinouest.com - Les résultats de la surveillance des Bactéries Muti-Résistantes

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre) Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, A57 A61 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com I. MODULES TRANSDISCIPLINAIRES Module 7 : Santé et environnement, maladies transmissibles Item

Plus en détail

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine Conflits d intérêts Consultant: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine Financement d études: Novartis (daptomycine) Eumedica (temocilline) 1. Limites techniques des modèles

Plus en détail

Neutropénies fébriles

Neutropénies fébriles Neutropénies fébriles Dr Florence ADER SMIT Hôpital de la Croix-Rousse HCL Inserm 1111 Centre de Recherche en Infectiologie (CIRI) UCBL1 DUCIV LYON 2014-2015 florence.ader@chu-lyon.fr Neutropénie Grade

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

BOURSE DE RECHERCHE QUICK : SECURITE ET HYGIENE ALIMENTAIRE

BOURSE DE RECHERCHE QUICK : SECURITE ET HYGIENE ALIMENTAIRE BOURSE DE RECHERCHE QUICK : SECURITE ET HYGIENE ALIMENTAIRE Professionnels de la restauration rapide : Perception et mise en pratique des recommandations d hygiène pour une maîtrise du risque infectieux

Plus en détail

DOCUMENTATION TECHNIQUE

DOCUMENTATION TECHNIQUE DOCUMENTATION TECHNIQUE ETUDE DE LA SENSIBILITE AUX ANTIMICROBIENS Lycée des métiers du tertiaire, de la santé et du social - Louise Michel - Grenoble ANTIBIOGRAMME EN MILIEU GELOSE COMITE DE L ANTIBIOGRAMME

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT

INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT Chantal LOIRAT Service de Néphrologie Pédiatrique Hôpital Robert Debré DIU Stratégies Thérapeutiques anti-infectieuses Jan 2007 AFS 2006-2007 1 INFECTION URINAIRE CHEZ

Plus en détail

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Mise au point mars 2011 MAP Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Sommaire ~ ~ ~ ~ ~ ~ d un traitement par aminosides

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique?

Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique? Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique? Service des Maladies Infectieuses; CHR Orléans Unité Inserm U-707,

Plus en détail

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus Otite Moyenne Aiguë OMA / modèle Origine bactérienne dans 70 % des cas Première infection bactérienne tous âges confondus Efficacité prouvée des antibiotiques Une des première cause d utilisation des antibiotiques

Plus en détail

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant?

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? «Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? Thèse présentée et soutenue publiquement Le 17 juin 2014 Pour obtenir le Diplôme d État

Plus en détail

Nouvel audit du grephh : evaluation des précautions complémentaires

Nouvel audit du grephh : evaluation des précautions complémentaires Actualités du CCLIN EST et de ses 5 antennes régionales Décembre 2013 Nouvel audit du grephh : evaluation des précautions complémentaires Dans le prolongement de l audit précautions standard, le Groupe

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

Présentation des intervenants et modérateurs

Présentation des intervenants et modérateurs «NOSOPICARD 2015», 20 ème Rencontre d Hygiène Hospitalière, de Prévention et de Lutte contre les Infections Associées aux Soins Présentation des intervenants et modérateurs Roland GORI est : Professeur

Plus en détail

COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE COMITE DE L ANTIBIOGAMME DE LA SOCIETE FANCAISE DE MICOBIOLOGIE ecommandations 2012 (Edition de Janvier 2012) Coordonnateur : Pr C.J. SOUSSY Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor 94010 Créteil

Plus en détail

Comment devenir référent? Comment le rester?

Comment devenir référent? Comment le rester? Comment devenir référent? Comment le rester? Patrick CHOUTET Service des Maladies infectieuses CHU Bretonneau Tours RICAI décembre 2005 Quels enjeux? autres que le pouvoir Total Outpatient antibiotic use

Plus en détail

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Philippe Vanhems Service Hygiène Hospitalière, Epidémiologie et Prévention Pôle Santé, Recherche, Risques et Vigilances

Plus en détail

Prévention de la transmission croisée des Bactéries Hautement Résistantes aux antibiotiques émergentes (BHRe)

Prévention de la transmission croisée des Bactéries Hautement Résistantes aux antibiotiques émergentes (BHRe) Prévention de la transmission croisée des Bactéries Hautement Résistantes aux antibiotiques émergentes (BHRe) Collection Documents Prévention de la transmission croisée des Bactéries Hautement Résistantes

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

Présentation générale du Programme

Présentation générale du Programme Contexte Le Propias fait suite à Plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins Programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013 (Propin) Programme

Plus en détail

InfoPOEMs. CHAQUE MOIS, Le Médecin du Québec publie une sélection de résumés d articles de recherche provenant de la banque

InfoPOEMs. CHAQUE MOIS, Le Médecin du Québec publie une sélection de résumés d articles de recherche provenant de la banque Fédération des médecins omnipraticiens du Québec The Clinical Awareness System TM CHAQUE MOIS, Le Médecin du Québec publie une sélection de résumés d articles de recherche provenant de la banque d articles

Plus en détail

Césarienne pour toutes

Césarienne pour toutes Césarienne pour toutes Méthodologie Revue de la littérature : - PUBMED de 2003 à nos jours - Mots clefs: urinary incontinence AND cesarean section (210 publications) fecal incontinence AND cesarean section

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

: Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en. réanimation (adulte et pédiatrique)

: Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en. réanimation (adulte et pédiatrique) Anesth Reanim. 2015; //: /// en ligne sur / on line on www.em-consulte.com/revue/anrea www.sciencedirect.com Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en réanimation (adulte

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS (1/30pages) CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS ANNEE : 2015 Date de mise à jour : 09/03/2015 1 - Microbiologie des eaux - Microbiologie des aliments Formation technique de Microbiologie HYGIÈNE

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce

Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce Recommandations SEPTEMBRE 2001 Service recommandations et références professionnelles SOMMAIRE

Plus en détail

L audit en bactériologie clinique : du concept à la réalisation

L audit en bactériologie clinique : du concept à la réalisation L audit en bactériologie clinique : du concept à la réalisation Jean-Paul Klein a, *, Pierre-Olivier Bazin b RÉSUMÉ L audit est un outil de progrès et d aide à la décision au service de l entreprise et

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Évaluation du programme québécois de gratuité des médicaments pour le traitement des infections transmissibles sexuellement, de 2000 à 2004

Évaluation du programme québécois de gratuité des médicaments pour le traitement des infections transmissibles sexuellement, de 2000 à 2004 Rapport Évaluation du programme québécois de gratuité des médicaments pour le traitement des infections transmissibles sexuellement, de 2000 à 2004 UNITÉ SCIENTIFIQUE SUR LES INFECTIONS TRANSMISSIBLES

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

Hôpitaux Universitaires de Genève. Utilités des tableaux de bord. Nathalie Vernaz Pharmacienne adjointe Responsable secteur Achat/Distribution

Hôpitaux Universitaires de Genève. Utilités des tableaux de bord. Nathalie Vernaz Pharmacienne adjointe Responsable secteur Achat/Distribution Hôpitaux Universitaires de Genève Utilités des tableaux de bord Nathalie Vernaz Pharmacienne adjointe Responsable secteur Achat/Distribution Séminaire MAS Etre «FINANCEMENT les premiers pour DE LA SANTÉ,

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Transfert international de patients, diffusion des BMR, et leur contrôle

Transfert international de patients, diffusion des BMR, et leur contrôle Transfert international de patients, diffusion des BMR, et leur contrôle Dr Bruno Coignard Institut de veille sanitaire (InVS), Saint-Maurice XX ème Journée Annuelle Sud-Est de Lutte contre les Infections

Plus en détail

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure Troubles périnéaux du post-partum La déchirure T. Linet La déchirure Les risques Entre 2 et 6 % de périnée complet mais TRES sous diagnostiqué car ± rupture du sphincter interne sur périnée semblant intact

Plus en détail

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne DEFINITION! Incontinence urinaire (IU) : perte involontaire des urines par l urètre, survenant en dehors de la miction et pouvant

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris Incontinence urinaire DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris INCONTINENCE URINAIRE : DEFINITION 2002 ICS (Internationnal Contience Society) : perte involontaire d urine, on distingue Symptôme : élément décrit

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS 1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre

Plus en détail

DE QUALITE GESTION DES RISQUES DEVELOPPEMENT DURABLE

DE QUALITE GESTION DES RISQUES DEVELOPPEMENT DURABLE PROJET DE QUALITE / GESTION DES RISQUES / DEVELOPPEMENT DURABLE

Plus en détail

D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006

D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006 D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006 Facturation des spécialités pharmaceutiques Dépenses pharmaceutiques remboursées en officine hospitalière (INAMI) Millions 550 500 450 Total

Plus en détail

La gestion des risques en hygiène hospitalière

La gestion des risques en hygiène hospitalière La gestion des risques en hygiène hospitalière Rappels des fondamentaux Dr J-L. Quenon Comité de Coordination de l Évaluation Clinique et de la Qualité en Aquitaine Séminaire de la SF2H, 19 novembre 2013,

Plus en détail

Ministère du travail, de l emploi et de la santé

Ministère du travail, de l emploi et de la santé Secrétariat d Etat à la santé Ministère du travail, de l emploi et de la santé Direction générale de la Santé Sous -direction Prévention des risques infectieux Bureau Risques infectieux et politique vaccinale

Plus en détail

Infections nosocomiales

Infections nosocomiales Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions

Plus en détail

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Miser sur le renouvellement de l organisation des services infirmiers pour améliorer la qualité et la sécurité des soins Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Membres de l équipe Carl-Ardy

Plus en détail

Interprétation des résultats d études observationnelles

Interprétation des résultats d études observationnelles Interprétation des résultats d études observationnelles DESC Pathologie Infectieuse et Tropicale Module Épidémiologie, Prévention (hors vaccinologie) Sarah Tubiana 17/04/2014 CIC, hôpital Bichat Claude

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

GESTION DES RISQUES EN MILIEU HOSPITALIER : LE POINT DE VUE DE L HYGIÉNISTE Bizerte, le 3 décembre 2005 Prof. Njah Mansour Service d hygiène hospitalière CHU F. Hached Sousse. Plan Introduction Définitions

Plus en détail

COMPTE RENDU DE LA REUNION SCIENTIFIQUE

COMPTE RENDU DE LA REUNION SCIENTIFIQUE COMPTE RENDU DE LA REUNION SCIENTIFIQUE REUNION TYPE DE REUNION SECRETAIRE CONTROLEUR DU TEMPS LUNDI 31 MARS 2014-15h à 17h VISIOCONFERENCE CAMPEAUX Halima, RENNES Cédric ARVIEUX ORDRE DU JOUR 1. Point

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

HACCP et sécurité sanitaire des aliments

HACCP et sécurité sanitaire des aliments HACCP et sécurité sanitaire des aliments 1. A votre avis, comment cet accident aurait-il pu être évité? En identifiant les risques alimentaires potentiels liés à l activité de conserverie artisanale et

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie 4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie Infection pulmonaire du sujet âgé A. Barrel CH Darnetal Omedit Rouen 20 juin 2013 Cas clinique Mme H. Patiente

Plus en détail

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire.

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire. Prévalence de l incontinence urinaire d effort selon le traumatisme obstétrical et la catégorie socio-. G. Philippe (1), I. Clément (2), I. Thaon (3) (1) Service d urologie C.H.U St jacques, Besançon (2)

Plus en détail

ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses

ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE Infections ORL et respiratoires basses RECOMMANDATIONS 1 Les recommandations ont été établies par un groupe de travail multidisciplinaire, sous l égide de l Agence du

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

OUVERTURE ET MISE EN PLACE

OUVERTURE ET MISE EN PLACE OUVERTURE ET MISE EN PLACE Estelle Marcault 20/01/2012 URC PARIS NORD 1 Ouverture et mise en place Trois types de visites/ réunions peuvent avoir lieu : Visite de sélection Réunion investigateur Visite

Plus en détail

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI L ASSOCIATION ALIMA The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale, fondée en 2009. ALIMA a

Plus en détail

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : culture versus PCR Résultats préliminaires J. Assoukpa, L. Dupraz, D. Lecointe UFHHLIN, Centre Hospitalier Sud Francilien,

Plus en détail

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Dr Sophie Blumental Service de Maladies Infectieuses Pédiatriques Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola Bruxelles INTRODUCTION Fièvre = symptôme

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 2014 1 Table des matières Introduction... 3 1. Historique et actualité... 3 2. Agent pathogène et cycle... 4 3.

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Dr. René Yiou Service d urologie et département d anatomie CHU Henri Mondor 51, avenue du Maréchal de-lattre-de-tassigny 94010 Créteil Tel: 0149812559 Fax: 01.49.81.25.52 Email: rene.yiou@hmn.ap-hop-paris.fr

Plus en détail

TMS les données belges relatives à la lombalgie

TMS les données belges relatives à la lombalgie TMS les données belges relatives à la lombalgie Pr Philippe Mairiaux Université de Liège «Comment prévenir les TMS?», Bruxelles, 22 octobre 2007 Epidémiologie de la lombalgie en population générale (Inserm

Plus en détail

Surveillance des toxi infections alimentaires collectives

Surveillance des toxi infections alimentaires collectives Nombre de foyers Surveillance des toxi infections alimentaires collectives Données de la déclaration obligatoire, 2011 En 2011, 1 153 foyers de toxi infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés

Plus en détail