Le testament de vie est un document. Le testament de vie inscrit dans la carte Vitale?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le testament de vie est un document. Le testament de vie inscrit dans la carte Vitale?"

Transcription

1 Réflexions hospitalières Dr Charles BOUSQUET Neurochirurgien Expert près la cour d appel de Montpellier Le testament de vie inscrit dans la carte Vitale? Mise en place en 1997, la carte Vitale contient les données essentiellement administratives des bénéficiaires de l assurance maladie. Elle pourrait être le support du testament de vie adapté au don d organes, et simplifier l accès au prélèvement chez les patients en état de mort encéphalique dont, pour des raisons diverses, 50 % seulement sont éligibles au prélèvement. Il en résulte une pénurie d organes responsable de deux cent cinquante décès par an. Le testament de vie est un document écrit dans lequel une personne consciente exprime par avance sa volonté concernant les derniers moments de sa vie quant aux soins médicaux qu elle veut ou ne veut pas recevoir si elle perd la capacité de s exprimer, ou si son état ne lui permet pas de prendre elle-même une décision. Nous avons souhaité associer cette définition à la notion du don d organes. Un testament est un document juridique qui énonce ce que vous désirez qu il advienne de tout ou partie de vos biens à votre décès. Même si les biens que vous détenez ne sont pas considérables, il est important que vous rédigiez un testament. Sans testament, c est la loi qui dictera comment votre succession sera répartie, et il se peut alors que vos biens ne soient pas transmis comme vous le souhaitiez. Le testament peut être notarié ou non. Légalisé aux États-Unis (fédéral et majorité des États), en Australie, au Danemark et au Canada, le testament de vie n est pas ou peu réglementé en droit continental. Il peut s agir de l expression de volontés explicites, de la simple désignation d un ou de représentants thérapeutiques en charge de prendre les décisions en cas d inaptitude du disposant, ou encore d un mélange de ces deux possibilités. En France, il n a pas d existence légale. >> Le don d organes et les greffes La transplantation d organe est une des grandes réussites médicales du XX e siècle. En raison du succès des transplantations d organes, le nombre de demandeurs d organes croît nettement plus vite que celui des donneurs, pourtant lui aussi en augmentation. Notre propos ne s adressera qu aux dispositions ayant trait au prélèvement d organes sur patient en état de mort encéphalique, à l exclusion du problème des donneurs vivants Pourquoi modifier les dispositions légales actuelles? Plusieurs facteurs militent en faveur d une modification des dispositions en vigueur : >> La pénurie d organes, principal obstacle à la greffe Plusieurs voies se dessinent pour pallier ce déficit, que ne comble pas la hausse régulière des prélèvements : le prélèvement de nouveaux profils de donneurs, la lutte contre les refus «par précaution» : ils émanent le plus souvent de familles qui, ne connaissant pas la volonté du défunt, préfèrent refuser le don, la formation des équipes hospitalières : elle pourrait contribuer à faire reculer le taux de refus (30 %). De 2000 à 2008, la greffe d organes a connu en France un essor sans précédent. Malgré une stabilisation constatée en 2009, le nombre de personnes prélevées a augmenté de 46 % et le nombre de greffes de 43 %. L augmentation des besoins a pour origine première le succès de la greffe. Cette technique médicale est en effet de mieux en mieux maîtrisée, avec des résultats en termes de durée et de qualité de vie en constante progression. Les situations dans lesquelles une greffe 66 N Janvier - Février 2011

2 R e v u e h o s p i t a l i è r e d e F r a n c e est recommandée sont de plus en plus nombreuses et diversifiées. Le vieillissement de la population induit notamment des problèmes de santé auxquels la greffe est susceptible d apporter une réponse. Chaque année, le nombre de personnes inscrites en liste d attente progresse. Actuellement, l attente des patients peut se compter en mois, voire en années. Moins de 1 % des personnes qui meurent à l hôpital sont en état de mort encéphalique. Or cette source d organes représente actuellement 95 % des greffes réalisées. Des prélèvements d organes sur d autres catégories de donneurs sont effectués : les donneurs vivants et les donneurs décédés après arrêt cardiaque. Néanmoins, ces pratiques ne permettent pas de venir à bout de la pénurie. Elles concernent quasi exclusivement le rein. Elles se limitent par ailleurs à des contextes particuliers : le cercle familial du malade pour le don du vivant, les hôpitaux qualifiés et équipés pour le prélèvement après un arrêt cardiaque mortel. S agissant des défunts en état de mort encéphalique, le recensement plus systématique des donneurs potentiels dans les services hospitaliers a permis une progression sensible des prélèvements. Entre 2000 et 2009, ils ont augmenté de 53 %. << Le testament de vie inscrit dans la carte Vitale? Sur le web Organisation des soins internes Pilotage des pôles Droit et jurisprudence Actualités 1 NDLR : le rapport final est disponible en ligne avec, pp. 48 et 49 le chapitre consacré au Forum de Strasbourg : 2 «Don d organes. Pour sauver des vies, il faut l avoir dit», en ligne sur le site de l Agence de biomédecine : >> L enjeu : limiter le refus des familles «par précaution» Tous les défunts en état de mort encéphalique qui sont recensés dans les services hospitaliers ne sont pas prélevés. En 2009, seuls 48 % l ont été. Pourquoi cet écart? Certains défunts en état de mort encéphalique ne peuvent être prélevés pour des raisons médicales ou logistiques. Pour d autres, le prélèvement est refusé : soit par le défunt luimême, qui s était inscrit au registre national des refus ou qui avait signalé son opposition à ses proches ; soit par la famille qui, faute d information sur le choix du défunt, refuse le prélèvement d organes sur leur proche. Actuellement, près d un prélèvement possible sur trois est refusé. Quelles décisions? La loi prévoit l évolution des lois de bioéthique tous les cinq ans. Un forum sur le don d organes s est tenu à Strasbourg dans le cadre des États généraux de la bioéthique Les discussions ont porté sur l acceptabilité du régime de consentement présumé, les carences des dispositifs d information concernant le régime en vigueur, le don solidaire (qui doit être l effet d un choix assumé), l établissement ou non d un registre du choix. À l occasion de la 10 e Journée nationale de réflexion sur le don d organes et la >> Chiffres clés 2010 greffe, le 22 juin 2010, l Agence de la biomédecine a rappelé l importance de formuler sa décision à ses proches 2 et exprimé le souhait de «redonner du sens à la démarche du don avec une communication positive». En France, on estime qu environ personnes vivent aujourd hui avec un greffon. «Lorsque le patient est jeune et que le greffon est de bonne qualité, alors la greffe est synonyme de guérison. Chez le sujet âgé, la greffe permet d augmenter l espérance de vie», indique le Pr Georges Mourad, néphrologue au CHU de Montpellier et président de la Société française de transplantation. Législation française en vigueur en matière de don d organes Les principes applicables en matière de dons d organes sont principalement issus de la loi bioéthique du 6 août >> Quelques définitions L organe humain peut se définir comme une partie du corps humain destinée à remplir une fonction propre ou nécessaire à la vie. La loi distingue : les organes : cœur, poumons, reins, foie, pancréas ; les tissus : peau, os, cornée, valves cardiaques, moelle osseuse, etc greffes ont été réalisées en donneurs potentiels ont été identifiés 1476 personnes ont été prélevées soit 50 % des donneurs potentiels identifiés 6,3 % des greffes ont été réalisées à partir de donneurs vivants Plus de personnes ont eu besoin d une greffe Source: Agence de la biomédecine Réflexions hospitalières Librairie Offres d emploi N Janvier - Février

3 Réflexions hospitalières >> Schéma de répartition des greffes d organes en 2009 >> Évolution des malades ayant eu besoin d une greffe d organes entre 2006 et 2009 Rein Foie Cœur Poumon Cœur-Poumons Pancréas 359 (8%) 231 (5%) 21 (<1%) 89 (2%) 1047 (23%) 2826 (62%) Malades restant inscrits en liste d attente au 1 er janvier de chaque année Malades nouvellement inscrits en liste au cours de l année donnée Nombre de greffes pratiquées dans l année Intestin 7 (<1%) >> Évolutions législatives La loi Lafay du 7 juillet 1949 autorise les prélèvements anatomiques après le décès, en vue de la greffe de la cornée. La loi Caillavet du 22 décembre 1976 consacre la présomption de consentement aux prélèvements après décès. Les lois de bioéthique du 29 juillet 1994 sont relatives l une «au respect du corps humain», l autre «au don et à l utilisation des éléments et produits du corps humain, à l assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal». Les lois de 1998 et celle du 6 août 2004 ont assoupli les conditions d accès à la greffe à partir de donneur vivant, en vue de répondre aux besoins de la pratique. >> Formulaire d inscription au registre national des refus >> Principes généraux applicables au don et à l utilisation des organes Tous repris dans le code de santé publique, ils concernent successivement : l inviolabilité et la non-patrimonialité ; le consentement libre et éclairé ; la gratuité du don ; l anonymat ; l interdiction de la publicité ; la sécurité sanitaire ; la biovigilance. Règles relatives aux prélèvements sur une personne décédée Elles sont particulièrement détaillées sur le site de l Agence de la biomédecine 3. Pour que des prélèvements puissent être pratiqués sur une personne décédée, dans les conditions que la loi détermine, il est impératif que le décès soit préalablement constaté. Nécessité d un constat de la mort En droit français, il n existe pas de définition légale de la mort. Le constat de la mort résulte d une déclaration de décès dont la réalité est garantie par le respect d un délai d inhumation. Le constat de la mort encéphalique doit reposer sur trois critères cliniques simultanément présents : absence totale de conscience et d activité motrice spontanée, abolition de tous les réflexes du tronc cérébral. La confirmer exige soit deux électroencéphalogrammes (EEG), chacun d une durée de trente minutes, et à quatre 68 N Janvier - Février 2011

4 R e v u e h o s p i t a l i è r e d e F r a n c e heures d intervalle, attestant la destruction encéphalique par un tracé nul et a- réactif ; soit une angiographie ou un angioscanner objectivant l arrêt de la circulation encéphalique. >> Valorisation des dons d organes et devoir de mémoire à l égard des donneurs Depuis la loi du 6 août 2004, dans les établissements de santé autorisés à prélever des organes en vue de dons à des fins thérapeutiques, «il est créé un lieu de mémoire destiné à l expression de la reconnaissance aux donneurs d éléments de leur corps en vue de greffe 4». >> Consentement Principe de dispense de consentement explicite La loi Caillavet du 22 décembre 1976 avait autorisé le prélèvement d organes sur le cadavre d une personne lorsque, de son vivant, elle n avait pas fait connaître son refus d un tel prélèvement. Les lois de bioéthique du 29 juillet 1994 et du 6 août 2004 procèdent de la même façon. Le législateur de 1994 limite l application de la présomption de consentement en prenant plus largement en considération qu auparavant la condition du «donneur» et la finalité du prélèvement, ce qui a abouti à un régime différencié du consentement en fonction des situations. La loi de 2004, loin de remettre en cause la règle antérieure du consentement présumé, ou si l on préfère la dispense d obtention du consentement explicite du «donneur», la maintient et la généralise, sauf exceptions, à tous les prélèvements après décès quelles que soient leurs finalités : thérapeutiques ou scientifiques. La législation prévoit deux hypothèses dans lesquelles la présomption de consentement peut être renversée : lorsque le défunt, de son vivant, a fait connaître son refus d un prélèvement sur son corps après la mort ; en cas de témoignage de ce refus par les proches. Refus du prélèvement La règle légale dispensant les praticiens d obtenir le consentement explicite du «donneur» ne présente pas un caractère absolu. Elle ne s applique que si «la personne n a pas fait connaître, de son vivant, son refus» du prélèvement. La loi du 6 août 2004 précise que ce refus peut être exprimé par tout moyen 5. Inscription du refus sur un registre national automatisé Le refus du prélèvement peut être enregistré sur un registre automatisé. Il est «révocable à tout moment». Créé en 1997, le registre national des refus compte, au 1 er janvier 2011, inscriptions. Depuis la loi du 6 août 2004, cette information est délivrée aux jeunes appelés à la journée de service national. Toute personne majeure, ou mineure âgée de 13 ans au moins, peut s inscrire sur le registre. La demande d inscription doit être adressée par voie postale à l Agence de la biomédecine. Elle doit être datée, signée et accompagnée de la photocopie de tout document susceptible de justifier de l identité de son auteur (carte nationale d identité en cours de validité, passeport même périmé, permis de conduire, titre de séjour ). Une attestation d inscription sur le registre doit être adressée à l auteur de la demande, à moins qu il n ait indiqué expressément qu il ne souhaitait pas recevoir d attestation. Aucun prélèvement, quelle que soit sa finalité, ne peut être opéré sur une personne âgée de plus de 13 ans sans interrogation obligatoire, et préalable, du registre des refus. Recueil auprès des proches du défunt de l opposition exprimée par celui-ci de son vivant Le code de la santé publique énonce que «si le médecin n a pas directement connaissance de la volonté du défunt, il doit s efforcer de recueillir auprès des proches l opposition au don d organes éventuellement exprimée de son vivant par le défunt, par tout moyen 6». La loi de 2004, comme celle de 1994, n impose pas au médecin qui ne Les possibilités de la carte Vitale rendent techniquement possible d y transcrire le testament de vie. L accès aux informations personnelles concernant le don d organes offrirait un gain de temps considérable aux équipes chargées de prélèvements. 3 Tout savoir sur le don d organes et de tissus: 4 Loi du 6 août 2004, article L Ibid. 6 Fédération des associations pour le don d organes et de tissus humains. 7 À lire sur le site de France connaît pas la volonté du défunt de recueillir celle-ci auprès des proches. Elle l oblige néanmoins à une démarche en ce sens («il doit s efforcer»), ce qui prohibe clairement l abstention. La loi ne confère donc aucune valeur légale à la carte de donneur volontaire, telle que celle proposée par France Adot 7. Elle prévoit que les proches du défunt doivent être informés de la «finalité des prélèvements envisagés» comme de leur «droit à connaître les prélèvements effectués». Il existe donc un lien évident entre le consentement et l information due pour l éclairer. Adot, rubrique En savoir plus/les lois/la législation en matière de don d organes : << Le testament de vie inscrit dans la carte Vitale? Actualités Sur le web Organisation des soins internes Pilotage des pôles Droit et jurisprudence Réflexions hospitalières Librairie Offres d emploi N Janvier - Février

5 Réflexions hospitalières >> Testament de vie pour le don d organes Don d Organes oui non Cœur O O Foie O O Rein O O Cœur-poumon O O Poumon O O Pancréas O O Os - cartilage O O Cornée O O Peau O O Intestin (rarement) O O Tissus composites de la face O O Consentement écrit au prélèvement sur une personne décédée qui était «incapable» La loi du 6 août 2004 a maintenu le principe d un consentement écrit au prélèvement sur une personne mineure ou majeure sous tutelle. Chacun des titulaires de l autorité parentale doit donner son accord en cas de prélèvement sur une personne décédée qui était mineure (article L ). Organisation administrative des activités relatives au don d organes «Les prélèvements d organes en vue de don à des fins thérapeutiques ne peuvent être pratiqués que dans des établissements de santé autorisés par l autorité administrative, après avis de l Agence de la biomédecine. Cependant, tous les établissements de santé, qu ils soient autorisés ou non, participent à l activité de prélèvement d organes (ou de tissus) en s intégrant dans des réseaux de prélèvement. 8» «Les équipes médicales qui prélèvent sont en général celles qui transplantent. 9» Une autorisation de prélèvement est parfois déléguée, notamment pour les reins. La règle destinée à garantir «l indépendance du diagnostic de mort et la protection du donneur potentiel 10» doit être respectée. Les médecins qui établissent le constat de la mort et ceux qui effectuent le prélèvement (ou la greffe) doivent faire partie d unités fonctionnelles ou de services distincts. Le code de la santé publique impose aux médecins ayant procédé à un prélèvement sur une personne décédée «de s assurer de la meilleure restauration possible de son corps». >> Patients en attente d une greffe Depuis 1990, la pratique des greffes d organes nécessite l inscription des patients sur une liste d attente nationale. Établie par type de transplantation, elle est gérée depuis 2004 par l Agence de la biomédecine qui a succédé à l Établissement français des greffes. Afin de tenter d homogénéiser les durées d attente de greffe, et de respecter des principes d équité, des règles de répartition des greffons ont été élaborées selon un système de score, tenant compte notamment de critères tels qu une menace vitale à court terme, l âge, l ancienneté d inscription sur la liste d attente, l appariement en âge donneur/receveur, la compatibilité HLA10, la difficulté d accès à la greffe. Ces règles permettent notamment aux receveurs pédiatriques (jusqu à 18 ans), ainsi qu aux patients hyperimmunisés de bénéficier d une priorité d accès à la greffe. >> Qui peut être donneur? Tout sujet en état de mort encéphalique est un donneur potentiel. Les médecins entreprennent les recherches des antécédents médicaux et la réalisation d examens sérologiques afin de dépister d éventuelles maladies transmissibles. Seuls ces examens, effectués juste avant le prélèvement, autoriseront ou non le don d organes et de tissus. On ne définit pas de contreindications a priori. En pratique, la qualité fonctionnelle du greffon dépend en grande partie des conditions dans lesquelles survient la mort. Un organe dont la fonction est douteuse sera refusé. Il n existe pas de limite d âge légale, celle-ci dépend des organes concernés. Le critère retenu est la qualité des organes prélevables. C est l état physiologique du donneur et les circonstances de sa mort qui en décident. >> Comment faire connaître sa position vis-à-vis du don d organes? La personne qui refuse tout prélèvement d organe au jour de son décès a la possibilité de s inscrire sur le registre national des refus 11 auprès de l Agence de la biomédecine. La personne favorable au don d organes est invitée à le signaler à ses proches afin que ceux-ci puissent témoigner de sa volonté. Porter sur soi une carte de donneur d organes n est pas obligatoire mais permet d affirmer sa position et signifie que «j accepte que le jour de Le testament de vie et le don d organes sont de nature à constituer le premier chapitre de ce que les Anglo-Saxons appellent les directives anticipées. mon décès, si les circonstances le permettent, on me prélève des organes pour greffer à des malades en attente». La volonté du donneur d exclure du prélèvement un ou des organes particuliers peut être mentionnée à ses proches. Il n existe pas d âge minimum pour obtenir la carte de donneur : un mineur peut affirmer sa position, mais en cas de décès (idem pour un majeur faisant l objet d une mesure de protection légale), le prélèvement est soumis à l accord des parents. L expérience prouve que connaître la position de l enfant facilite le choix des parents. 70 N Janvier - Février 2011

6 R e v u e h o s p i t a l i è r e d e F r a n c e Inscrire la volonté des patients dans la carte Vitale Notre proposition consiste à inscrire la volonté des patients conscients et éclairés dans la mémoire de la carte Vitale. >> Carte Vitale Le projet SESAM-Vitale a été lancé par l article 8 de l ordonnance n du 24 avril 1996 relative à la maîtrise médicalisée des dépenses de soins. «Depuis sa création, la carte Vitale a évolué pour s adapter aux besoins des assurés et leur rendre un meilleur service 12». L utilisation conjointe de la carte Vitale et de la carte à puce du professionnel de santé est possible puisqu elle permet d adresser une feuille de soins électronique à la caisse d assurance maladie. 97 % des assurés trouvent la carte Vitale utile et 99 % la jugent pratique 13. Prévue pour être évolutive, la carte Vitale 2 dispose d une capacité mémoire de 32 ko. L espace disponible lui permet d héberger d autres informations que les données administratives actuelles (la mention «médecin traitant déclaré» a par exemple été intégrée en 2007), par exemple la personne à prévenir en cas d urgence, etc. La carte Vitale est une carte à microprocesseur dite «à puce» de la taille d une carte bancaire. Elle ne contient pas d informations d ordre médical mais l ensemble des éléments administratifs nécessaires à la prise en charge de l assuré 14 : son identité et celle des ayants droit de moins de 16 ans ; son numéro d immatriculation ; son régime d assurance maladie ; sa caisse d assurance maladie ; ses éventuels droits à la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) ; ses éventuels droits à l exonération du ticket modérateur dans la mesure où l assuré en bénéficie au titre d une affection de longue durée, maternité, accident du travail, etc. La carte Vitale est strictement confidentielle. Hormis son détenteur, elle ne peut être lue que par la caisse d assurance maladie de l assuré ou par le professionnel de santé consulté, équipé d une carte professionnelle autorisant la lecture de la carte Vitale et des droits particuliers qu elle contient (exonération du ticket modérateur...). >> Transcription du testament de vie dans la carte Vitale Les possibilités de la carte Vitale rendent techniquement possible d y transcrire le testament de vie. L accès aux informations personnelles concernant le don d organes offrirait un gain de temps considérable aux équipes chargées de prélèvements. Il serait procédé à la rédaction du testament de vie en pleine conscience, conjointement avec le médecin traitant, dans un document daté (cf. tableau p. 68). Le testament de vie serait modifiable à volonté conjointement avec le médecin traitant, et accessible au médecin des urgences en lecture simple. Rédaction à partir de quatre codes d accès Pour le malade Numéro de sécurité sociale ou numéro d inscription au répertoire INSEE (NIR). Mot de passe ou code personnel du patient en huit chiffres et lettres et/ou signes. Pour le médecin traitant Code d accès à la carte de professionnel de santé (CPS). Code personnel du médecin traitant en 8 chiffres et lettres et/ou signes. Lecture réalisée par n importe quel médecin à partir des modes d accès suivants Carte de professionnel de santé. Code personnel du médecin traitant. >> Que doit contenir le testament de vie? Outre les données personnelles, le lieu de rédaction et la date et la signature du disposant, le testament de vie doit contenir la référence à la capacité de discernement du disposant. Les volontés exprimées doivent l être alors que le disposant est capable de discernement, à savoir en mesure de prendre une décision libre et éclairée. Vers des directives anticipées? L inscription du testament de vie dans la mémoire de la carte Vitale permettrait à une personne consciente d y exprimer par avance ses volontés relatives au don d organes. Cette évolution pourrait intégrer les volontés de la personne concernant les soins médicaux des derniers moments de la vie, soins qu elle voudra ou non recevoir si elle perd la capacité de s exprimer ou se trouve en situation de n être plus capable de prendre elle-même une décision. Le testament de vie et le don d organes sont de nature à constituer le premier chapitre de ce que les Anglo-Saxons appellent les directives anticipées. Rien n interdit d aller progressivement dans la direction du refus de l acharnement thérapeutique et d une demande de soins palliatifs qui pourraient, de la même manière, être inscrits dans les données de la carte Vitale. << Le testament de vie inscrit dans la carte Vitale? Actualités Sur le web Organisation des soins internes Pilotage des pôles Droit et jurisprudence Réflexions hospitalières Librairie Offres d emploi 8 Ibid. 9 Ibid. 10 NDLR : Human Leucocyte Antigens (HLA). Le système HLA comprend un ensemble d antigènes qui jouent un rôle majeur dans la compatibilité et l acceptation des greffes d organe. Le typage HLA, c est-à-dire l identification des six antigènes les plus importants pour mener à bien les greffes d organe, est la première étape qui permet de déterminer la compatibilité entre le donneur potentiel et le receveur atteint d une maladie du sang ou de la moelle osseuse. 11 Registre national des refus au prélèvement TSA 90001, Saint-Denis-la-Plaine Cedex IMG/pdf/carte_vitale.pdf 13 Sondage Ipsos pour la CNAM selon la méthode des quotas, octobre Informations disponibles sur le site de l assurance maladie : N Janvier - Février

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé DON D ORGANES, IL SUFFIT DE LE DIRE. MAINTENANT. Le guide pour tout comprendre Agence relevant du ministère de la santé La greffe D organes comment s y prendre? des vies La greffe d organes est un acte

Plus en détail

DU PRELEVEMENT A LA GREFFE : REFLEXIONS LEGALES ET ETHIQUES

DU PRELEVEMENT A LA GREFFE : REFLEXIONS LEGALES ET ETHIQUES DU PRELEVEMENT A LA GREFFE : REFLEXIONS LEGALES ET ETHIQUES Préambule. Ce cours nous présentera le regard d un praticien non éthicien (Benoît AVERLAND) exerçant en «honnête homme» avec un regard relativement

Plus en détail

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches.

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches. Don d organes. Donneur ou pas à mes proches. Le guide Pourquoi et comment je le dis Don d organes. Pourquoi est-ce si important d en parler? En matière de don et de greffe d organes, la loi française prévoit

Plus en détail

Donneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches.

Donneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches. L Agence de la biomédecine DON D ORGANES le guide L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par

Plus en détail

DON D ORGANES Donneur ou pas

DON D ORGANES Donneur ou pas Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par la loi de bioéthique du 6

Plus en détail

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine le guide L Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine est un établissement public national de l État créé par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement

Plus en détail

Dons, prélèvements et greffes

Dons, prélèvements et greffes Dons, prélèvements et greffes Donneur : d une vie à une autre... Chaque année, en France, plus de 10000 malades attendent une greffe afin de continuer à vivre ou d améliorer une existence lourdement handicapée.

Plus en détail

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007.

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007. Don d organes Donner ses organes et ses tissus à son décès est un geste généreux qui permet de sauver la vie de plusieurs personnes et d en aider de nombreuses autres à recouvrer la santé. La transplantation

Plus en détail

SWISSTRANSPLANT. Fondation nationale suisse pour le don et la transplantation d organes. Fondée en 1985. Informations : Tel.

SWISSTRANSPLANT. Fondation nationale suisse pour le don et la transplantation d organes. Fondée en 1985. Informations : Tel. SWISSTRANSPLANT Fondation nationale suisse pour le don et la transplantation d organes Fondée en 1985 Informations : Tel. 0800 570 234 2 2 Historique de la transplantation rénale Evénements marquants Dates

Plus en détail

Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine

Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine Patrick Niaudet Président du Conseil d Orientation de l ABM Servie de Néphrologie Pédiatrique Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris Mon intervention ne

Plus en détail

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Cadre législatif au Maroc Loi 16/98 relative au don, au prélèvement

Plus en détail

AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS. Docteur Renaud Gruat

AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS. Docteur Renaud Gruat AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS Docteur Renaud Gruat Activité de greffe en France Origine des greffons Donneur Vivant Organes «doubles» Rein/ Foie/Pm Tissus Résidus op Peau/ os Cellules souches

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

Dr Marie-Pierre CRESTA. Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien. Juin 2014

Dr Marie-Pierre CRESTA. Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien. Juin 2014 Dr Marie-Pierre CRESTA Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien Juin 2014 Que savoir en tant que citoyen? Les LBE La greffe, ça marche Que savoir en tant que professionnel? Pénurie, contexte épidémiologique

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès.

Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès. Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Le court-métrage sur le sujet transplantinfo.ch Vous pouvez être

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

DON ET GREFFE D ORGANES EN TUNISIE. Dr Mylène Ben Hamida Centre National pour la Promotion de la Transplantation d Organes

DON ET GREFFE D ORGANES EN TUNISIE. Dr Mylène Ben Hamida Centre National pour la Promotion de la Transplantation d Organes DON ET GREFFE D ORGANES EN TUNISIE Dr Mylène Ben Hamida Centre National pour la Promotion de la Transplantation d Organes Les besoins sont importants Insuffisance Organique Terminale en Tunisie Rein :

Plus en détail

LA FONDATION REPOND A VOS QUESTIONS!

LA FONDATION REPOND A VOS QUESTIONS! LA FONDATION REPOND A VOS QUESTIONS! I. JE M INFORME 1. Qu est-ce qu une greffe? 2. Quels sont les tissus et les organes que l on greffe? 3. Qui peut greffer? 4. Chacun peut-il être donneur? 5. Pourquoi

Plus en détail

Dr Grégoire Moutel Laboratoire d Ethique Médicale et de Médecine Légale Faculté de Médecine Université Paris 5 www.ethique.inserm.

Dr Grégoire Moutel Laboratoire d Ethique Médicale et de Médecine Légale Faculté de Médecine Université Paris 5 www.ethique.inserm. Le don dans les pratiques médicales: Symbolique du don et exemple du don d organe Dr Grégoire Moutel Laboratoire d Ethique Médicale et de Médecine Légale Faculté de Médecine Université Paris 5 www.ethique.inserm.fr

Plus en détail

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 Décret n 2-01-1643 du 2 chaabane 1423 9/10/2002 pris pour l'application de la loi n 16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d'organes et de

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Pr Maryvonne Hourmant Service de Néphrologie-Immunologie clinique. CHU de Nantes Le constat Coût du traitement

Plus en détail

Certification des coordinations hospitalières de prélèvement d organes et de tissus

Certification des coordinations hospitalières de prélèvement d organes et de tissus Certification des coordinations hospitalières de prélèvement d organes et de tissus Dispositif de certification Depuis 2005, l Agence de la biomédecine a initié la procédure de certification des coordinations

Plus en détail

Les prérogatives du mineur sur sa santé

Les prérogatives du mineur sur sa santé 5e Rencontres médico-juridico-sociales autour de l enfant Protection de l enfance et santé Les prérogatives du mineur sur sa santé Claire Quennesson - Doctorante CERFAP Introduction Mineur Personne âgée

Plus en détail

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer Droits des malades en fin de vie Connaître la loi Leonetti et l appliquer Lorsque la médecine trouve ses limites et que la personne, avec ses proches, se situe dans la perspective d une échéance annoncée,

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules

Le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules Le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules Introduction Le prélèvement et la greffe d'organes, de tissus* et de cellules* permettent de soigner des malades et blessés (comme les greffes

Plus en détail

en Nouvelle-Calédonie ET SI ON EN PARLAIT? Dossier de presse

en Nouvelle-Calédonie ET SI ON EN PARLAIT? Dossier de presse en Nouvelle-Calédonie ET SI ON EN PARLAIT? Dossier de presse Le don d organes en nouvelle-calédonie Le don de son vivant Depuis une vingtaine d années, des patients souffrant d insuffisance rénale sont

Plus en détail

Coordination Hospitalière de Prélèvements d Organes et de Tissus. Le don d organes et de tissus. Information du public

Coordination Hospitalière de Prélèvements d Organes et de Tissus. Le don d organes et de tissus. Information du public Coordination Hospitalière de Prélèvements d Organes et de Tissus Le don d organes et de tissus Information du public GENERALITES Le don d organes et la greffe représentent une priorité de santé publique.

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

L Udaf de l Isère. se positionne sur. les lois de. bioéthique. Dossier de presse. janvier 2011

L Udaf de l Isère. se positionne sur. les lois de. bioéthique. Dossier de presse. janvier 2011 L Udaf de l Isère se positionne sur les lois de bioéthique Dossier de presse janvier 2011 Contact : Marie Catrice 04 76 85 13 23 - mcatrice-udaf38@orange.fr 2 rue de Belgrade, 38000 Grenoble La Bioéthique?

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie. Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains

Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie. Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains Venue: Salle de Conférence Hôtel Gold Crest Quatre Bornes Jeudi 27 août à 14 heures 1 Miss How

Plus en détail

DEMANDE DE VISA TOURISME/ (VISITE FAMILIALE/OU AMICALE)

DEMANDE DE VISA TOURISME/ (VISITE FAMILIALE/OU AMICALE) DEMANDE DE VISA TOURISME/ (VISITE FAMILIALE/OU AMICALE) UN FORMULAIRE DUMENT REMPLIS AVEC UNE PHOTO RECENTE. PASSEPORT D UNE VALIDITE MINIMALE DE 3 MOIS APRES L EXPIRATION DU VISA ET UN MINIMUM DE 2 PAGES

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Prélèvement d organe Santé publique Urgence vitale Circulaire de la DACS n 2007-02 du 4 avril 2007 relative aux conditions d intervention de l autorité judiciaire préalablement à la mise en œuvre de prélèvements,

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Droit d accès

GUIDE PRATIQUE. Droit d accès 111 GUIDE PRATIQUE Droit d accès QU EST-CE QUE LE DROIT D ACCÈS? page 2 COMMENT EXERCER SON DROIT D ACCÈS? page 3 POUR ACCÉDER A QUOI? page 5 QUELLE RÉPONSE ATTENDRE? page 6 QUAND ET COMMENT SAISIR LA

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Alain est. alors qu il attendait un organe. Informations au sujet du don d organes. www.swisstransplant.org

Alain est. alors qu il attendait un organe. Informations au sujet du don d organes. www.swisstransplant.org Alain est alors qu il attendait un organe Informations au sujet du don d organes www.swisstransplant.org Impressum Editeur: Swisstransplant Rédaction: Franziska Beyeler et Christine Riggenbach Traduction:

Plus en détail

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit.

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit. Protocole [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit. 1. 2. Descriptif du dispositif Le contexte... p. 4 Les objectifs... p. 5 Les bénéficiaires... p. 5 Le chéquier et les coupons... p.

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone SOMMAIRE 1. La mort aux urgences 2. Les Limitations et Arrêts des Thérapeutiques

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ SANTÉ

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ SANTÉ SANTÉ Établissements de santé MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction générale de l offre de soins _ Sous-direction de la régulation de l offre de soins _ Bureau plateaux techniques

Plus en détail

Avant-projet de loi. Loi modifiant le Code civil et d autres dispositions législatives en matière d adoption et d autorité parentale

Avant-projet de loi. Loi modifiant le Code civil et d autres dispositions législatives en matière d adoption et d autorité parentale PREMIÈRE SESSION TRENTE-NEUVIÈME LÉGISLATURE Avant-projet de loi Loi modifiant le Code civil et d autres dispositions législatives en matière d adoption et d autorité parentale Déposé par Madame Kathleen

Plus en détail

Démarrage du prélèvement d organes et de Tissus sur donneurs décédés au Maroc

Démarrage du prélèvement d organes et de Tissus sur donneurs décédés au Maroc Démarrage du prélèvement d organes et de Tissus sur donneurs décédés au Maroc B.Ramdani Président du coneil consultatif de Transplantation d'organes et de tissus humains benyounsramdani@gmail.com 1 INTRODUCTION

Plus en détail

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE 0 Page2 Sommaire Les droits rattachés au respect de la personne... 3 Le droit au respect de sa dignité... 3 Quelle est la signification de la dignité en droit de

Plus en détail

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer PO 3.2.2 version n 1 page1/5 Unité d onco-hématologie pédiatrique Procédure de recueil de consentements du donneur Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer Date d application : 1/12/2007

Plus en détail

P.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX

P.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX P.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX MAI 2011 SOMMAIRE ADMINISTRATIF - DOMICILIATION - C.N.I Carte Nationale d Identité - EXTRAIT D ACTE DE NAISSANCE - DEMANDE D ASILE

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

Au Luxembourg, au 31.12.2007, 10 personnes attendaient un rein, deux reins provenant de donneurs décédés luxembourgeois ont pu être greffés en 2007.

Au Luxembourg, au 31.12.2007, 10 personnes attendaient un rein, deux reins provenant de donneurs décédés luxembourgeois ont pu être greffés en 2007. Communiqué de presse Luxembourg, le 2.02.2008 Campagne Il y a une vie après la mort. D après les statistiques d EUROTRANSPLANT, organisme européen qui gère les échanges d organes entre les pays Luxembourg,

Plus en détail

Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?...

Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?... Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?... François MOUREY Corinne ANTOINE et le COPIL Maastricht 3 Agence de la biomédecine Les jeudis de l urgence: Marseille 9 janvier

Plus en détail

Guide Classes CM1-CM2

Guide Classes CM1-CM2 Guide Classes CM1-CM2 Vous souhaitez monter un projet d information, un événement, une action en soutien à une association? L association Laurette Fugain a besoin de vous! SOMMAIRE Présentation de l association

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER Pour en savoir plus, rendez-vous sur : MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER www.cmu.fr www.ameli.fr www.securite-sociale.fr + 3646 ACS CMU Caisse Primaire d Assurance Maladie 657 boulevard

Plus en détail

Déclaration d Istanbul. contre le trafic d organes et le tourisme de transplantation

Déclaration d Istanbul. contre le trafic d organes et le tourisme de transplantation Déclaration d Istanbul contre le trafic d organes et le tourisme de transplantation Préambule La transplantation d organes, l un des miracles médicaux du vingtième siècle, permet de prolonger et d améliorer

Plus en détail

mémo pour la vie Informations Essentielles & Questions Courantes

mémo pour la vie Informations Essentielles & Questions Courantes mémo pour la vie Informations Essentielles & Questions Courantes SOMMAIRE MEMO POUR LA VIE Le Don de Sang Total 3 Le Don de Plaquettes 4 Le Don de Plasma 5 Le Don de Moelle Osseuse 6 Le Don de Sang de

Plus en détail

Les principaux facteurs explicatifs de l opposition au don d organes : synthèse d étude

Les principaux facteurs explicatifs de l opposition au don d organes : synthèse d étude Les principaux facteurs explicatifs de l opposition au don d organes : synthèse d étude Quelques mots sur Claire Boileau Anthropologue au CNRS, Claire Boileau est spécialiste des problématiques du corps,

Plus en détail

Glossaire. de l assurance complémentaire santé(1) pour vous accompagner. Frais d accompagnement. CMU Tiers payant ...

Glossaire. de l assurance complémentaire santé(1) pour vous accompagner. Frais d accompagnement. CMU Tiers payant ... Glossaire de l assurance complémentaire santé(1) pour vous accompagner Frais d accompagnement CMU Tiers payant... «Bien comprendre et bien choisir votre complémentaire» A...P.3 B...P.4 C...P.4 D...P.7

Plus en détail

Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle

Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle Le constat Des études de plus en plus nombreuses (1) (2) montrent que les déterminants socioéconomiques ont

Plus en détail

LES PETITS DOSSIERS DE L OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE LA SANTÉ NORD-PAS-DE-CALAIS 2009 Numéro 22 UNE RÉGION DE DON

LES PETITS DOSSIERS DE L OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE LA SANTÉ NORD-PAS-DE-CALAIS 2009 Numéro 22 UNE RÉGION DE DON LES PETITS DOSSIERS DE L OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE LA SANTÉ NORD-PAS-DE-CALAIS 29 Numéro 22 UNE RÉGION DE DON Le Premier ministre a fait de l année 29, l année du don. En déclarant «grande cause nationale

Plus en détail

FICHE 1 : INFORMATIONS DESTINEES AUX FAMILLES ET AUX JEUNES ACCUEILLIS A L INSTITUT MEDICO-EDUCATIF LES ECUREUILS CE QU IL FAUT SAVOIR :

FICHE 1 : INFORMATIONS DESTINEES AUX FAMILLES ET AUX JEUNES ACCUEILLIS A L INSTITUT MEDICO-EDUCATIF LES ECUREUILS CE QU IL FAUT SAVOIR : FICHE 1 : INFORMATIONS DESTINEES AUX FAMILLES ET AUX JEUNES ACCUEILLIS A L INSTITUT MEDICO-EDUCATIF LES ECUREUILS LE PASSAGE A L AGE ADULTE, UNE PERIODE CHARNIERE CE QU IL FAUT SAVOIR : Nécessité de posséder

Plus en détail

Assistance médicale à la procréation. Informations pour les couples donneurs. Le don. d embryons

Assistance médicale à la procréation. Informations pour les couples donneurs. Le don. d embryons Assistance médicale à la procréation Informations pour les couples donneurs Le don d embryons Sommaire Le don d embryons, qu est-ce que c est? 2 Qui peut en bénéfi cier? Qui peut donner les embryons et

Plus en détail

LA CHAINE DU PRELEVEMENT

LA CHAINE DU PRELEVEMENT LA CHAINE DU PRELEVEMENT et de la greffe Prélèvements et greffes Une volonté collective de qualité La pratique des prélèvements et des greffes représente pour un établissement de santé une mission exigeante.

Plus en détail

PRINCIPES DIRECTEURS DE L OMS SUR LA TRANSPLANTATION DE CELLULES, DE TISSUS ET D ORGANES HUMAINS 1 PRÉAMBULE

PRINCIPES DIRECTEURS DE L OMS SUR LA TRANSPLANTATION DE CELLULES, DE TISSUS ET D ORGANES HUMAINS 1 PRÉAMBULE PRINCIPES DIRECTEURS DE L OMS SUR LA TRANSPLANTATION DE CELLULES, DE TISSUS ET D ORGANES HUMAINS 1 PRÉAMBULE 1. Ainsi que le Directeur général l a fait observer dans son rapport à la soixante-dix-neuvième

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

TIERS PAYANT. des professionnels de santé GÉNÉRALISATION DU TIERS PAYANT : LA FRANCE A UN NET RETARD!

TIERS PAYANT. des professionnels de santé GÉNÉRALISATION DU TIERS PAYANT : LA FRANCE A UN NET RETARD! TIERS PAYANT des professionnels de santé GÉNÉRALISATION DU TIERS PAYANT : LA FRANCE A UN NET RETARD! La généralisation du tiers payant à l ensemble des soins de ville avant 2017 fait partie des mesures

Plus en détail

PARTENAIRES POUR UNE PLUS GRANDE QUALITÉ DES SOINS DE SANTÉ LA LOI RELATIVE AUX DROITS DU PATIENT

PARTENAIRES POUR UNE PLUS GRANDE QUALITÉ DES SOINS DE SANTÉ LA LOI RELATIVE AUX DROITS DU PATIENT LA LOI RELATIVE AUX DROITS DU PATIENT PARTENAIRES POUR UNE PLUS GRANDE QUALITÉ DES SOINS DE SANTÉ Service Public Fédéral de la Santé Publique, de la Sécurité de la Chaîne Alimentaire et de l Environnement

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

Les procédures médico-légales d hospitalisation

Les procédures médico-légales d hospitalisation Les procédures médico-légales d hospitalisation D. CAILLOCE SAMU 87 Contexte de l hospitalisa0on sous contrainte (1) Par%cularité de la discipline psychiatrique où le malade n a pas forcément conscience

Plus en détail

Le Dossier Médical Personnel et la sécurité

Le Dossier Médical Personnel et la sécurité FICHE PRATIQUE JUIN 2011 Le Dossier Médical Personnel et la sécurité www.dmp.gouv.fr L essentiel Un des défis majeurs pour la réussite du Dossier Médical Personnel (DMP) est de créer la confiance des utilisateurs

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cmu.fr www.ameli.fr www.securite-sociale.fr + 3646 MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER ACS CMU Caisse Primaire d Assurance Maladie 5, avenue

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE Janvier 2006 I. PROMOTEURS Association dentaire française (ADF). Haute Autorité de santé (HAS). II. SOURCE Agence nationale d accréditation et

Plus en détail

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données BUREAU DES AFFAIRES JURIDIQUES Règlement d INTERPOL sur le traitement des données [III/IRPD/GA/2011(2014)] REFERENCES 51 ème session de l Assemblée générale, résolution AGN/51/RES/1, portant adoption du

Plus en détail

À tout moment. une mutuelle sur qui compter

À tout moment. une mutuelle sur qui compter À tout moment une mutuelle sur qui compter Harmonie Mutualité, votre partenaire santé Votre entreprise vous permet de bénéficier d une complémentaire santé collective Harmonie Mutualité. En nous rejoignant,

Plus en détail

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU Michèle WOLF, MCU-PH, Direction de la qualité, de la coordination des risques et des relations avec les usagers,

Plus en détail

Un Pass santé contraception. pour les jeunes francilien-ne-s

Un Pass santé contraception. pour les jeunes francilien-ne-s Un Pass santé contraception pour les jeunes francilien-ne-s Mardi 26 avril 2011 Lycée Elisa Lemonnier Contacts Presse Emmanuel Georges-Picot 01.53.85.57.33 emmanuel.georges-picot@iledefrance.fr Véronique

Plus en détail

Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation. R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen

Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation. R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen Etat des lieux : prélèvements et greffes à l AP-HP Forte Activité de l AP-HP au plan national

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Sang, plasma, plaquettes... Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors de son accouchement à reprendre des forces,

Plus en détail

Usagers, vos droits. Charte de la personne hospitalisée

Usagers, vos droits. Charte de la personne hospitalisée Usagers, vos droits Charte de la personne hospitalisée Usagers, vos droits Charte de la personne hospitalisée l objectif de la présente charte est de faire connaître aux personnes malades, accueillies

Plus en détail

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions Rôle de l ARCl 1 Définitions ARC : Assistant de Recherche Clinique TEC : Technicien d Étude Clinique Promoteur : Personne physique ou morale qui prend l initiative de la recherche Investigateur principal

Plus en détail

Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Circulaire CNAMTS Date : 29/10/98 Origine : DDAR MMES et MM les Directeurs - des Caisses Primaires d Assurance Maladie - des

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

Le financement du prélèvement et de la greffe d organes La région Centre face aux défis de la greffe

Le financement du prélèvement et de la greffe d organes La région Centre face aux défis de la greffe Le financement du prélèvement et de la greffe d organes La région Centre face aux défis de la greffe Abm / direction médicale et scientifique / pôle OFAS 1 2 3 Rôle et place de l Agence de la biomédecine

Plus en détail

CONDITIONS A REMPLIR POUR L OBTENTION DU LABEL DE QUALITE NIVEAU II

CONDITIONS A REMPLIR POUR L OBTENTION DU LABEL DE QUALITE NIVEAU II PROGRAMME QUALITÉ DU TOURISME SUISSE Règlement niveau II RÈGLEMENT NIVEAU II CONDITIONS A REMPLIR POUR L OBTENTION DU LABEL DE QUALITE NIVEAU II Toute entreprise souhaitant obtenir le label de qualité

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

NOTICE SUR LA PROTECTION DES DONNÉES À l'intention DES LOGOPÉDISTES

NOTICE SUR LA PROTECTION DES DONNÉES À l'intention DES LOGOPÉDISTES NOTICE SUR LA PROTECTION DES DONNÉES À l'intention DES LOGOPÉDISTES 1. Les bases juridiques applicables et autres informations La protection des données en logopédie est régie par la loi fédérale sur la

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

Dossier de presse Conférence sur le don d'organes

Dossier de presse Conférence sur le don d'organes Dossier de presse Conférence sur le don d'organes 5 septembre 2012 Sommaire 1. Invitation 2. Communiqué de presse 3. Chiffres-clés 4. Document de presse «Transplant» 5. Sondage INVITATION CONFÉRENCE DE

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail