L éducation pour tous en 2015 Un objectif accessible?

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1 L éducation pour tous en 215 Un objectif accessible?

2 Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous 2 8

3 L éducation pour tous en 215 Un objectif accessible? Éditions UNESCO

4 2 Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous 8 Les analyses et les recommandations concernant les politiques éducatives présentées dans ce Rapport ne reflètent pas nécessairement les vues de l UNESCO. Le présent Rapport est une publication indépendante que l UNESCO a fait réaliser au nom de la communauté internationale. Il est le fruit d un travail de collaboration auquel ont participé les membres de l Équipe du Rapport ainsi qu un grand nombre de personnes, d organismes, d institutions et de gouvernements. Les vues et opinions exprimées dans ce rapport n engagent que son directeur. Les appellations employées dans cette publication et la présentation des données qui y figurent n impliquent de la part de l UNESCO aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Publié en 27 par l Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture 7, place de Fontenoy, Paris 7 SP, France Création graphique : Sylvaine Baeyens Mise en page : Sylvaine Baeyens Cartes : Hélène Borel ISBN UNESCO 27 Imprimé à Paris

5 AVANT-PROPOS Avant-propos Il y a 7 ans, 164 gouvernements, ainsi que des organisations partenaires du monde entier, prenaient ensemble l engagement de développer spectaculairement les possibilités d éducation offertes aux enfants, aux jeunes et aux adultes à l horizon 215. Les participants au Forum mondial sur l éducation, tenu à Dakar (Sénégal), ont fait leur une vision globale de l éducation ancrée dans les droits de l homme, réaffirmant l importance de l apprentissage à tous les âges et soulignant la nécessité de mesures spéciales pour atteindre les groupes les plus démunis, les plus vulnérables et les plus défavorisés de la société. La 6 e édition du Rapport mondial de suivi sur l EPT évalue dans quelle mesure ces engagements sont tenus. Il est évident qu il y a un «effet Dakar» qui prouve que le rassemblement autour d objectifs communs peut mobiliser les pays en faveur de l autonomisation des individus. En partie du fait de la suppression des frais de scolarité, il y a aujourd hui davantage d enfants scolarisés qu en 2, les progressions les plus marquées ayant été enregistrées dans les régions les plus éloignées des objectifs fixés à Dakar. Beaucoup de gouvernements ont adopté des stratégies ciblées en vue d atteindre les familles les plus pauvres et d encourager la scolarisation des filles. De plus en plus nombreux sont ceux qui mènent des évaluations nationales pour mesurer les acquis d apprentissage des élèves, dont les résultats sont utiles pour améliorer la qualité de l éducation. En dépit d une récente tendance à la baisse qui est préoccupante, l aide à l éducation de base a connu une croissance rapide depuis 2. Cependant, à mesure que les systèmes éducatifs se développent, ils sont confrontés à des défis plus complexes et plus spécifiques. Ils doivent faire face à l accroissement du nombre et de la diversité des élèves en veillant à ce que les enfants et les jeunes, quelle que soit leur origine, puissent avoir accès à une éducation de qualité. Ils doivent relever les défis de notre époque : l urbanisation galopante, la pandémie de VIH/sida et les exigences des sociétés du savoir. Tout manquement à ces obligations est un manquement à notre engagement en faveur de l éducation de base universelle. La voie que nous suivons est la bonne, mais les années à venir exigeront une volonté politique sans faille pour faire en sorte que l éducation, dès la petite enfance et ensuite à tous les niveaux, soit une priorité nationale, pour engager les gouvernements, la société civile et le secteur privé dans des partenariats créatifs et pour générer une coordination et un soutien dynamiques de la part de la communauté internationale. L aspect temps est essentiel : pour les 72 millions d enfants non scolarisés, pour les 2 % d adultes encore dépourvus de compétences minimales en matière d alphabétisme et pour les nombreux élèves qui quittent l école sans avoir acquis les compétences et connaissances nécessaires. Le Rapport mondial de suivi sur l EPT constitue un instrument de référence faisant autorité pour comparer les expériences des pays, comprendre l impact positif de politiques spécifiques et reconnaître qu il n y pas de progrès sans une vision et un engagement politiques. J engage toutes les parties prenantes du développement et de l éducation à s en servir comme d un guide et à y trouver un encouragement à une action audacieuse et soutenue. Nous ne pouvons pas nous permettre d échouer. Koïchiro Matsuura i

6 2 8 REMERCIEMENTS Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous Remerciements Ce Rapport n aurait pu être établi sans l aide de nombreuses personnes et organisations. À l UNESCO, nous apprécions au plus haut point les avis et le soutien des personnes, des divisions et des unités du Secteur de l éducation et hors Siège. L Institut international de planification de l éducation à Paris et Buenos Aires, le Bureau international d éducation et l Institut pour l apprentissage tout au long de la vie de l UNESCO, le Bureau régional de l UNESCO pour l éducation en Amérique latine et dans les Caraïbes et le Bureau de l UNESCO à Bangkok, en particulier, ont donné des avis utiles sur les activités au niveau des pays et aidé à obtenir les études commandées. Le Rapport a grandement mis à profit les avis et le soutien de son Comité de rédaction international et du président de celui-ci, Ingemar Gustafsson. Les consultations sur l ébauche du Rapport (en ligne et entre collègues) ont renforcé son texte. Il est possible de prendre connaissance de la consultation en ligne à l adresse Nous voulons aussi exprimer notre reconnaissance aux nombreux experts et collègues qui ont donné de leur temps pour participer activement à une consultation spéciale en ligne sur l environnement alphabète, qui a aidé l équipe à mieux comprendre les différentes approches de cet environnement et les méthodes permettant de le suivre. Le Rapport de suivi sur l EPT dépend étroitement du travail de l Institut de statistique de l UNESCO. Son directeur, Hendrik van der Pol, ainsi que Saïd Belkachla, Michael Bruneforth, Brian Buffet, Alison Kennedy, Weixin Lu, Patrick Lucas, Adriano Miele, Albert Motivans, John Pacifico, Juan Cruz Persua, José Pessoa, Pascale Ratovondrahona, Loulia Sementchouk, Saïd Ould Voffal et leurs collègues ont apporté des contributions notables au présent Rapport, en particulier à la rédaction du chapitre 2 et à l établissement des tableaux statistiques. Nous remercions particulièrement tous ceux qui ont rédigé des documents de référence pour le Rapport : Abdulrahman Al shaer, Rashid Aderinoye, Massimo Amadio, Katy Anis, Caroline Arnold, Ildikó Balazsi, Dennis Banda, Madumita Bandopadhyay, Masooda Bano, Angeline Barrett, Karima Barrow, Kathy Bartlett, Aydagül Batuhan, Claudie Baudino, Hazel Bines, Lindsay Bird, Rae Blumberg, Gabrielle Bonnet, Teresa Bracho González, Vladimir Briller, Rhona B. Caoli- Rodriguez, Diem Chau Lam, Lisa Chauvet, Roshan Chitrakar, Paul Collier, Marcelo Cortes Neri, Lisa Deyo, Marta Encinas-Martin, Claudia Flores-Moreno, Jude Fransman, Marcela Gajardo, Joseph Goodfriend, R. Govinda, Carolina Guerrero, El Mostafa Hddigui, Nadia Hillard, Wim Hoppers, George Ingram, Timothy D. Ireland, Najwa Andraos Kefayeh, Nestor Lopez, Xin Ma, Ian Macpherson, Tonic Maruatona, Karen McGregor, Katharina Michaelowa, Amit Mitra, Elhadji Ngom, Angela Owusu-Boamong, Francis Owusu-Mensah, Steve Packer, Jeffrey M. Poirer, Emilio Porta Pallais, Abby Riddell, François Robert, Alan Rogers, Michelle Rogers, Pauline Rose, Aisha Sabri, Zia Sabur, Mona Sedval, Amanda Seel, Tammy Shel, Joel D. Sherman, Fary Silateka, Wisanee Siltragool, Kishore Singh, Gita Steiner-Khamsi, Nelly Stromquist, Celia Swann, Chie Takahashi, Erin Tanner, David Theobald, Nhung Truong, Paul Vachon, Nora von Buttlar, Peter Wallet, Anke Weber, Hu Wenbin, Babette Wills, Eric Woods, Aigly Zafeirakou, Jing Zhao et Madeleine Zúñiga. Nous remercions aussi l Educational Policy and le Data Center de l Academy for Educational Development, les American Institutes for Research, la Fondation Aga Khan, les Associés en recherche et éducation pour le développement (ARED) et Save the Children UK d avoir facilité l obtention des études commandées. ii

7 REMERCIEMENTS Nous sommes reconnaissants à Desmond Bermingham et Luc-Charles Gacougnolle, du secrétariat de l Initiative de mise en œuvre accélérée, et à Julia Benn, Valérie Gaveau, Cécile Sangare et Simon Scott, du CAD de l OCDE, pour leur aide constante et leurs précieux avis concernant les données relatives à la coopération et l aide internationales. Nous adressons des remerciements particuliers à Lene Buchert, François Leclercq, Steve Packer et Ramya Subrahmanian pour leurs utiles commentaires sur les projets de chapitre, et à François Leclercq pour sa contribution rédactionnelle. La rédaction du Rapport a largement bénéficié de l expertise de Rebecca Brite. Wenda McNevin a également apporté une aide précieuse. Nous voudrions aussi remercier Nino Muños Gomez, Sue Williams, Enzo Fazzino, Agnès Bardon, Stephen Roberts, Ian Denison et ses collègues du Bureau de l information du public de l UNESCO. Thierry Guednée et ses collègues ont assuré le suivi dans la base de données UNESCO. Rudi Swinnen, Jean-Paul Kersuzan et leurs collègues de la Section des documents de l UNESCO ont aidé à produire les autres versions linguistiques. Merci aussi à Anne Muller, Judith Roca, Lotfi Ben Khelifa, Marc Liebnitz et leurs collègues des Services de gestion des savoirs (Secteur de l éducation) de l UNESCO. Nous adressons enfin des remerciements particuliers à Fouzia Jouot- Belhami, Richard Cadiou, Igor Nuk et Fabienne Kouadio qui ont facilité la consultation en ligne. Équipe du Rapport mondial de suivi sur l EPT Directeur Nicholas Burnett Nicole Bella, Aaron Benavot, Mariela Buonomo, Fadila Caillaud, Vittoria Cavicchioni, Alison Clayson, Catherine Ginisty, Cynthia Guttman, Anna Haas, Keith Hinchliffe, Anaïs Loizillon, Patrick Montjourides, Claudine Mukizwa, Delphine Nsengimana, Ulrika Peppler Barry, Paula Razquin, Isabelle Reullon, Yusuf Sayed, Suhad Varin. Traduction française : Françoise Arnaud-Demir, Béatrice Laroche-Carlsson, Chantal Pacteau, Jean-Michel Rabotin, Marc Sandman Révision et préparation de copie : Caroline Aymé-Martin Tabourdeau Correction des épreuves : Isabelle Hannebicque Index : François Trahan Pour tout complément d information sur le Rapport, prière de contacter : Le Directeur Équipe du Rapport mondial de suivi sur l EPT c/o UNESCO 7, place de Fontenoy, Paris 7 SP, France Courriel : efareport@unesco.org Tél. : Fax : Précédentes éditions du Rapport mondial de suivi sur l EPT 27. Un bon départ : éducation et protection de la petite enfance 26. L alphabétisation, un enjeu vital 25. Éducation pour tous L exigence de qualité 23/4. Genre et éducation pour tous Le pari de l égalité 22. Éducation pour tous Le monde est-il sur la bonne voie? Toutes erreurs ou omissions constatées après l impression seront rectifiées dans la version en ligne à l adresse iii

8 8 SOMMAIRE 2 Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous Sommaire Chapitre 1 Chapitre 2 Avant-propos Remerciements Liste des figures, tableaux, encadrés et cartes Points majeurs du Rapport sur l EPT Vue d ensemble La pertinence durable de l éducation pour tous Introduction L éducation pour tous telle qu adoptée au Forum mondial sur l éducation de Dakar Réaliser l EPT dans un monde qui change Le Rapport mondial de suivi sur l EPT Les six objectifs : où en sommes-nous? Vue d ensemble et principales conclusions Protection et éducation de la petite enfance : encore incomplètes Enseignement primaire universel : moins éloigné mais pas encore proche L enseignement secondaire et postsecondaire contribue aussi à l EPT Les besoins d apprentissage des jeunes et des adultes sont-ils satisfaits? Alphabétisation et environnements alphabètes : des objectifs essentiels mais difficiles à atteindre Qualité : un défi permanent Parité et égalité entre les sexes : pas encore réalisées Progrès d ensemble de l éducation pour tous Un bilan i ii vi Chapitre 3 Dynamiques nationales Évaluer les efforts déployés par les pays Créer des institutions propices Approches globales Assurer plus largement un accès équitable Améliorer l apprentissage Rétablir l éducation dans les situations difficiles Renforcement mutuel de l accès et de la qualité iv

9 SOMMAIRE Chapitre 4 Progrès en matière de financement de l éducation pour tous Introduction L engagement financier national en faveur de l EPT depuis Dakar La contribution de l aide extérieure à l EPT depuis Dakar Quel bilan pour la mise en œuvre du Cadre d action? Chapitre 5 Aller de l avant Introduction Tendances et perspectives pour Comment financer les objectifs jusqu en Vers un agenda Annexe L indice du développement de l éducation pour tous Perspectives de réalisation de l EPT d ici à 215 : méthodologie Évaluations nationales des apprentissages par région et par pays Politiques nationales de trente pays en faveur de l éducation pour tous Tableaux statistiques Tableaux relatifs à l aide Glossaire Références bibliographiques Sigles et acronymes Index v

10 8 SOMMAIRE 2 Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous Liste des figures, tableaux, encadrés et cartes Figures 1.1 : Droits civils et politiques à l échelle mondiale, pourcentage de pays par situation, : Total de l aide publique au développement, décaissements nets, : Répartition régionale du total de l aide publique au développement, et : Évolution des taux bruts de scolarisation dans le préprimaire entre 1999 et 25 dans les pays où le TBS était inférieur à 9 % en : Comparaison entre les rapports élèves/enseignant et les rapports élèves/enseignant formé dans l enseignement préprimaire, : Taux bruts d admission dans l enseignement primaire dans les pays dont le TBA était inférieur à 95 % en 1999 et/ou en : Répartition des nouveaux inscrits dans l enseignement primaire par rapport à l âge officiel, : Évolution des taux bruts de scolarisation dans le primaire entre 1999 et 25 dans les pays dont le TNS était égal ou inférieur à 95 % pour chacune de ces années : Disparités géographiques sous-nationales dans les taux nets de scolarisation, avant et après Dakar : Évolution annuelle moyenne du rapport rural/urbain des taux nets d assiduité pour 39 pays : Ampleur et sens de la corrélation entre la prévalence des ménages pauvres et les taux nets d assiduité dans le primaire, période post-dakar : Répartition des enfants non scolarisés selon leur expérience éducative, par région, : Redoublement et abandon scolaire dans l enseignement primaire au Guatemala en 25, par année d études et par lieu de résidence : Situation des pays en termes d accès à l école et de survie scolaire : Taux de survie en dernière année et taux d achèvement du primaire par cohorte, : Proportion de jeunes et d adultes ayant accédé à leur niveau d éducation le plus élevé dans le cadre de l éducation formelle, : Pourcentage de pays de chaque région ayant réalisé au moins une évaluation nationale entre et : Répartition des performances des élèves en Hongrie, par lieu de résidence, : Disparités entre zones rurales et urbaines dans les scores en langue et en mathématiques dans les 5 e et 6 e années d études sur la base des évaluations nationales, années diverses : Temps d instruction annuel médian de la 1 re à la 6 e année d études, sur la base du nombre total d heures théorique, par région : Rapport élèves/enseignant formé dans le primaire, 1999 et : Évolution des disparités entre les sexes dans l accès à l enseignement primaire entre 1999 et 25, par région : Indice de parité entre les sexes des TBS du primaire en 1991, 1999 et 25, par région : Évolution des disparités entre les sexes dans les taux bruts de scolarisation dans le secondaire en 1991, 1999 et 25, par région : Évolution des disparités entre les sexes dans les taux bruts d inscription dans l enseignement supérieur entre 1999 et 25, par région : Pourcentage d enseignantes par niveau d enseignement et par région, : Différences entre les sexes en langue et en mathématiques en 6 e année d études telles qu indiquées dans les évaluations nationales des élèves : Participation des femmes à divers domaines d études dans l enseignement supérieur, : L IDE en 25 et son évolution depuis vi

11 SOMMAIRE 4.1 : Évolution des dépenses publiques totales en % du PNB entre 1999 et 25 (en points de pourcentage) : Dépenses publiques totales attribuées à l éducation en % du PNB dans 16 pays d Afrique subsaharienne, : Part moyenne des dépenses publiques ordinaires d éducation par niveau et par groupe de revenu, : Parts relatives des dépenses publiques, des dépenses des ménages et des autres dépenses privées dans les établissements d enseignement : Moyennes des dépenses publiques ordinaires annuelles et des dépenses ordinaires annuelles des ménages par élève dans les établissements primaires publics : Répartition du total des engagements d aide en faveur de l éducation et de l éducation de base, et : Total des engagements d aide en faveur de l éducation et de l éducation de base, : Aide en faveur de l éducation et de l éducation de base (décaissements), : Répartition de l aide totale à l éducation et à l éducation de base par groupe de revenu (engagements), : Répartition de l aide totale à l éducation et à l éducation de base par région (engagements), et : Engagements d aide en faveur de l éducation de base et proportion d enfants non scolarisés, : Engagements d aide en faveur de l éducation de base et revenu par habitant, : Répartition des engagements d aide en faveur de l éducation par niveau, moyenne : Prêts de la BIRD à l éducation (engagements), : Répartition régionale des prêts de la BIRD à l éducation (engagements), : Part des engagements d aide en faveur de l éducation et de l éducation de base pour tous les pays, par catégorie d aide, et : Part des engagements d aide en faveur de l éducation de base par catégorie d aide et par groupe de revenu, et : Évolution de la part du PNB consacrée à l éducation dans 21 pays qualifiés pour l IMOA, : Taux de croissance annuels des dépenses publiques d éducation et de l aide à l éducation dans 32 pays à faible revenu, Tableaux 1.1 : Quelques traités internationaux relatifs aux droits humains pertinents pour les objectifs de l EPT : États fragiles, : Engagements d aide pris à Gleneagles, : Évolution de la législation relative à l enseignement obligatoire depuis Dakar (jusqu en 25) : Définitions nationales de l éducation de base : Effectifs de l enseignement préprimaire et taux bruts de scolarisation en 1999 et 25, par région : Rapports élèves/enseignant dans l enseignement préprimaire en 1999 et 25, par région : Nouveaux inscrits en 1 re année du primaire et taux bruts d admission en 1999 et 25, par région : Effectifs du primaire en 1991, 1999 et 25, par région : Évolution des taux de scolarisation et des disparités géographiques dans l éducation au niveau des pays entre les périodes pré-dakar et post-dakar vii

12 2 8 SOMMAIRE Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous 2.6 : Pourcentages d enfants handicapés et non handicapés ne fréquentant pas l école dans 7 pays (années diverses) : Nombre estimé d enfants non scolarisés en 1999 et 25, par région : Nombre estimé d enfants non scolarisés dans le monde, (en milliers) : Nombre d enfants non scolarisés dans certains pays en 1999, 22 et : Taux de scolarisation dans l enseignement secondaire en 1991, 1999 et 25, par région : TBS dans le premier et le deuxième cycle du secondaire en 1999 et 25, par région : Taux bruts d inscription dans l enseignement supérieur en 1999 et 25, par région : Comparaison de l auto-évaluation et de l évaluation directe de l alphabétisme des adultes par sexe, : Nombre estimé d analphabètes adultes par région, et : Taux estimés d alphabétisme des adultes par région, et : Pourcentage d élèves de 3 e et de 6 e année d études en Ouganda qui atteignent des niveaux de compétences définis, par matière, : Évolution des résultats d apprentissage sur la base des évaluations nationales, années diverses : Total du personnel enseignant du primaire et du secondaire en 1999 et 25, par région : Rapports élèves/enseignant dans le primaire et le secondaire en 1991, 1999 et 25, par région : Enseignants contractuels et enseignants titulaires dans 13 pays francophones d Afrique subsaharienne : Répartition des pays selon leur distance par rapport à l objectif de parité entre les sexes dans l enseignement primaire, secondaire et supérieur, : Disparités entre les sexes dans les taux de survie en dernière année du primaire, 1999 et : Différences entre les sexes dans les matières scolaires et les années d études telles qu indiquées dans de récentes évaluations internationales et régionales des élèves : Pays présentant les différences les plus marquées entre les sexes dans les résultats d apprentissage dans les plus récentes évaluations régionales et internationales des élèves : Répartition des pays en fonction des valeurs de l IDE, par région, : Résumé des stratégies du Commentaire élargi sur le Cadre d action de Dakar : Programmes de transfert d argent ciblant les ménages pauvres avec des enfants d âge scolaire dans 14 pays : Exemples d approches politiques destinées au travail des enfants et à leur présence à l école : Dépenses publiques totales d éducation en % du PNB et en % des dépenses publiques totales, groupe de pays sélectionnés, : Dépenses publiques totales d éducation en % du PNB, par groupe de revenu, : Taux de croissance annuels des dépenses publiques totales réelles d éducation et du PNB, : Dépenses publiques ordinaires d éducation par élève du primaire en % du PNB par habitant dans des pays sélectionnés, par région, : Répartition des dépenses publiques d éducation entre les foyers les plus pauvres et les foyers plus riches dans un groupe de pays sélectionnés : Dépenses des ménages consacrées à l enseignement primaire public, par catégorie de dépenses : Part des dépenses d éducation dans les dépenses des ménages, groupe de pays sélectionnés : Priorité accordée à l éducation et à l éducation de base (engagements), et : Évolution de l aide à l éducation de base dans les principaux pays bénéficiaires en (engagements) : Engagements de l aide en faveur de l éducation et de l éducation de base par donateur, moyenne et variation depuis : Nombre de grands donateurs contribuant au secteur de l éducation dans 68 pays à faible revenu, viii

13 SOMMAIRE 5.1 : Perspectives de réalisation de l EPU d ici à : Perspectives de réalisation de l alphabétisation des adultes d ici : Parité entre les sexes dans l enseignement primaire et secondaire : les chances d atteindre l objectif en 25, 215 et : Besoins en enseignants dans l enseignement primaire par région entre 24 et 215 (millions) : Taux annuel de croissance du PIB réel par habitant dans les pays à faible revenu, pour différentes périodes (%) : Perspectives des engagements au titre de l aide bilatérale à l éducation et à l éducation de base en 21 pour tous les pays en développement : Aide à l éducation de base dans les pays à faible revenu risquant plus que les autres de ne pas réaliser l EPU, et Encadrés 1.1 : La perspective de l EPT : Les objectifs de Dakar : Les stratégies de Dakar : L émergence du concept d «États fragiles» : À quel âge les enfants entrent-ils à l école? : Chine : il faut résoudre les problèmes de données démographiques pour assurer le suivi de l EPU : Redoublement et abandon au Guatemala : La diversification de l enseignement secondaire reflète l évolution des intérêts et des besoins sociaux : L objectif 3 de l EPT : le plus difficile à définir et à suivre : Évaluation directe de l alphabétisme : l Enquête nationale sur l alphabétisme des adultes au Kenya : Qualité et équité de l éducation en Europe centrale et orientale : nouveaux éléments d information : Enseignants, VIH/sida et absentéisme : L insuffisance de la participation des garçons à l enseignement secondaire : une question de milieu et d identité : Éducation sexuelle : entravée par les stéréotypes sexistes : Au Burkina Faso, la faiblesse des capacités représente la contrainte la plus forte dans la réalisation de l EPT : La Campagne mondiale pour l éducation : pour un plaidoyer commun aux niveaux national, régional et mondial : Les coalitions nationales en faveur de l EPT se font entendre dans le monde entier : Des fiches sur l éducation en Amérique du Sud : Les programmes compensatoires au Mexique : Impliquer la société civile dans la construction et la restauration des écoles aux Philippines : Des possibilités déséquilibrées : les migrations internes en Mongolie : Les programmes de transferts en espèces destinés aux orphelins et enfants vulnérables : Renforcement mutuel des mesures en faveur de la scolarisation et de la qualité au Cambodge : Le «spectre de l arc-en-ciel» aux Philippines : Recruter des enseignantes en Éthiopie et au Yémen : Accompagnement fondé sur les groupes d écoles au Pakistan : L éducation concernant le VIH/sida ix

14 2 8 SOMMAIRE Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous 3.14 : Faciliter l alphabétisme précoce en Zambie : L Inde : une révolution dans l éducation à distance : SchoolNets en augmentation : Écoles à domicile en Afghanistan : Une éducation pour les enfants soldats au Sud-Soudan : Fluctuations des dépenses d éducation en Afrique subsaharienne depuis la Conférence de Jomtien : Évaluation des contributions totales au secteur de l éducation : Prêts non concessionnels dans le secteur de l éducation Cartes 2.1 : Taux bruts de scolarisation dans l enseignement préprimaire, : Le défi que posent les enfants non scolarisés au regard du TNS du primaire, : Taux de survie en dernière année du primaire, : Alphabétisme des adultes et nombre d analphabètes, : Indice de parité entre les sexes dans les taux bruts de scolarisation du primaire, : Indice de parité entre les sexes dans les taux bruts de scolarisation du secondaire, : Pays ayant supprimé les frais de scolarité à l école primaire depuis Dakar (26) : Frais de scolarité et taux bruts de scolarisation depuis Dakar, et rapports élèves/enseignant à l école primaire en x

15 POINTS MAJEURS DU RAPPORT SUR L EPT 28 Points majeurs du Rapport sur l EPT 28 Principaux développements depuis 2 Les effectifs de l enseignement primaire sont passés de 647 millions d élèves en 1999 à 688 millions en 25, l augmentation ayant été de 36 % en Afrique subsaharienne et de 22 % en Asie du Sud et de l Ouest. En conséquence, le nombre d enfants non scolarisés a diminué, et cette diminution s est accélérée après 22. Les progrès rapides vers la scolarisation de tous les enfants et vers la parité entre les sexes dans le primaire, par exemple au Burkina Faso, en Éthiopie, en Inde, au Mozambique, en République-Unie de Tanzanie, au Yémen et en Zambie, montrent que la volonté politique nationale, conjuguée à l aide internationale, peut faire la différence. Le coût de la scolarité demeure un obstacle majeur à l éducation pour des millions d enfants et de jeunes, en dépit de la suppression des frais d inscription dans le primaire dans 14 pays depuis 2. L objectif de parité entre les sexes n a pas été atteint : environ un tiers seulement des pays ont indiqué avoir réalisé la parité dans l enseignement primaire et secondaire en 25, et trois seulement l ont réalisée depuis 1999 (17 pays l ont réalisée dans le primaire, et 19 dans le secondaire). Un nombre croissant d évaluations internationales, régionales et nationales font état de résultats d apprentissage insuffisants et inégaux, montrant combien la mauvaise qualité de l éducation compromet la réalisation de l EPT. Les gouvernements nationaux et les donateurs ont privilégié l enseignement primaire formel par rapport aux programmes destinés aux jeunes enfants et aux programmes d alphabétisation et de développement des compétences des jeunes et des adultes, en dépit de l impact direct de ces programmes sur la réalisation de l enseignement primaire universel et de la parité entre les sexes. L analphabétisme ne bénéficie que d une attention minimale de la part des politiques et demeure un scandale mondial, reléguant 1 adulte sur 5 (1 femme sur 4) en marge de la société. L aide à l éducation de base dans les pays à faible revenu a plus que doublé entre 2 et 24, mais a sensiblement diminué en 25. Où en est le monde par rapport aux 6 objectifs de l EPT? Sur 129 pays, 51 ont atteint ou sont près d atteindre les 4 objectifs de l EPT les plus quantifiables (enseignement primaire universel, alphabétisation des adultes, parité entre les sexes et qualité de l éducation), 53 occupent une position intermédiaire et 25 sont loin de réaliser l EPT dans son ensemble, comme le montre l indice du développement de l EPT. La dernière catégorie comprendrait encore plus de pays si on disposait de données pour un certain nombre d États fragiles, dont les pays touchés par un conflit ou sortant d un conflit où les niveaux de développement de l éducation sont très faibles. 1. Protection et éducation de la petite enfance Bien que les taux de mortalité infanto-juvénile aient chuté, une majorité de pays ne prennent pas les mesures nécessaires pour pourvoir à la protection et à l éducation des enfants de moins de 3 ans. Les services d enseignement préprimaire destinés aux enfants de 3 ans et plus se sont améliorés mais ils restent rares dans toute l Afrique subsaharienne et dans les États arabes. Les programmes de protection et d éducation de la petite enfance n atteignent pas les enfants les plus pauvres et les plus défavorisés, qui pourraient en profiter le plus en termes de santé, de nutrition et de développement cognitif. 1

16 8 POINTS MAJEURS DU RAPPORT SUR L EPT 28 2 Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous 2. Enseignement primaire universel Vingt-trois pays qui, en 2, étaient dépourvus de dispositions légales prescrivant l enseignement obligatoire ont depuis adopté de telles dispositions. Il existe maintenant des lois instituant l enseignement obligatoire dans 95 % des 23 pays et territoires. Le taux net de scolarisation total est passé de 83 à 87 % entre 1999 et 25, et cette progression a été plus rapide que celle enregistrée entre 1991 et Les niveaux de participation ont augmenté plus vite que partout ailleurs en Afrique subsaharienne (23 %) et en Asie du Sud et de l Ouest (11 %). Le nombre d enfants non scolarisés a chuté de 24 millions, tombant à 72 millions, entre 1999 et 25. Trente-cinq États fragiles comptent 37 % de tous les enfants non scolarisés. Malgré les augmentations globales des effectifs, il subsiste des disparités sous-nationales dans la participation scolaire entre régions, provinces ou États et entre zones urbaines et rurales. Les enfants des catégories pauvres de la population, les enfants autochtones et les enfants handicapés sont aussi systématiquement défavorisés, de même que les enfants vivant dans des taudis. Sur la base des tendances actuelles, 58 des 86 pays qui n ont pas encore réalisé l enseignement primaire universel n y parviendront pas d ici à Besoins d apprentissage des jeunes et des adultes Les programmes d éducation non formelle demeurent négligés en termes de financement public, bien que certains gouvernements aient récemment mis en place des cadres nationaux en vue de mieux garantir ces services. La plupart des pays n ont guère accompli de progrès au cours de la décennie écoulée pour ce qui est de réduire le nombre absolu d analphabètes adultes, à l exception notable de la Chine. Dans les pays en développement, le taux d alphabétisme des adultes est passé de 68 à 77 % entre et Sur les 11 pays encore loin de l «alphabétisme universel», 71 ne réussiront pas à diminuer de moitié leur taux d analphabétisme des adultes d ici à Égalité entre les sexes Seulement 59 pays disposant de données avaient réalisé la parité entre les sexes dans l enseignement primaire et secondaire en 25 ; 75 % des pays ont réalisé la parité ou sont près de la réaliser dans le primaire (17 pays de plus qu en 1999), tandis que 47 % sont près d atteindre l objectif dans le secondaire (19 pays de plus qu en 1999). L insuffisance de la participation et des acquis des garçons est une cause de préoccupation croissante dans le secondaire. Seulement 18 des 113 pays qui n avaient pas atteint l objectif de parité dans le primaire et le secondaire en 25 ont une chance de l atteindre d ici à 215. L égalité des sexes reste difficile à réaliser : les violences sexuelles, les environnements scolaires caractérisés par l insécurité et l inadéquation des installations sanitaires ont une incidence disproportionnée sur l estime de soi des filles, leur participation et leur rétention. Les manuels, les programmes scolaires et les attitudes des enseignants continuent de renforcer les stéréotypes relatifs aux rôles des sexes dans la société. 6. Qualité de l éducation Les enquêtes sur les ménages montrent pourtant que l éducation non formelle est la principale voie vers l apprentissage pour beaucoup de jeunes et d adultes défavorisés dans certains des pays du monde les plus pauvres. 4. Alphabétisation des adultes Au niveau mondial, 774 millions d adultes sont dépourvus de compétences minimales en matière d alphabétisme telles que les mesurent les méthodes conventionnelles. Quelque 64 % sont des femmes, proportion pratiquement inchangée depuis le début des années 199. La mesure directe des compétences d alphabétisme accroîtrait sensiblement l estimation mondiale du nombre d adultes privés du droit à l alphabétisme. Les taux de survie en dernière année du primaire se sont améliorés entre 1999 et 24 dans la plupart des pays pour lesquels les données sont disponibles, mais ils restent faibles en Afrique subsaharienne (taux médian de 63 %) et en Asie du Sud et de l Ouest (79 %). Les acquis d apprentissage relativement insuffisants et inégaux en langue et en mathématiques caractérisent de nombreux pays dans le monde entier. Les salles de classe surpeuplées et délabrées, le manque de manuels et l insuffisance de temps d instruction sont répandus dans de nombreux pays en développement et États fragiles. 2

17 POINTS MAJEURS DU RAPPORT SUR L EPT 28 Les rapports élèves/enseignant ont augmenté en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l Ouest depuis Il faudrait 18 millions d enseignants du primaire de plus dans le monde pour atteindre l objectif de l enseignement primaire universel d ici à 215. Beaucoup de gouvernements recrutent des enseignants contractuels pour faire des économies et accroître rapidement l effectif du corps enseignant, mais là où ces enseignants ne bénéficient pas d une formation et de conditions de travail appropriées, cette pratique pourrait avoir, pour l avenir, un impact négatif sur la qualité. Financement de l EPT Dépenses nationales Si l on exclut l Amérique du Nord et l Europe occidentale, la part des dépenses d éducation dans le PNB a augmenté dans 5 pays et diminué dans 34 entre 1999 et 25. Les dépenses publiques d éducation ont augmenté de plus de 5 % par an en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l Ouest, les deux régions les plus éloignées de la réalisation des objectifs de l EPT. Les pays qui avaient des taux nets de scolarisation dans le primaire inférieurs à 8 % en 25, mais qui ont sensiblement progressé vers l enseignement primaire universel, ont porté leurs dépenses d éducation de 3,4 % de leur PNB en 1999 à 4,2 % en moyenne. Dans les pays où les progrès ont été plus lents, le pourcentage moyen a reculé. Aide à l éducation de base Le total des engagements en faveur de l éducation de base est passé de 2,7 milliards de dollars en 2 à 5,1 milliards en 24 avant de retomber à 3,7 milliards en 25. Cet accroissement a particulièrement profité aux pays à faible revenu, qui ont reçu en moyenne 3,1 milliards de dollars par an en 24 et 25. Sur la base des tendances actuelles, et si toutes les promesses d aide sont tenues, l aide bilatérale à l éducation devrait atteindre 5 milliards de dollars par an en 21. Même si l on inclut l aide multilatérale, le total sera encore très inférieur aux 11 milliards de dollars par an requis pour atteindre les objectifs de l EPT. L aide à l éducation n est toujours pas dirigée vers les pays qui en ont le plus besoin, et une part minuscule va aux programmes destinés aux jeunes enfants et aux programmes d alphabétisation. Priorités majeures des politiques Il est possible de promouvoir simultanément l augmentation de la participation, l équité et la qualité en combinant des mesures générales et ciblées, adéquatement financées, qui englobent tous les objectifs de l EPT. Les politiques d éducation doivent être axées sur l inclusion, l alphabétisation, la qualité, le développement des capacités et le financement. Il faut, en outre, rendre plus efficace l architecture internationale de l EPT. Gouvernements nationaux Mesures visant à promouvoir l inclusion Mettre en œuvre des programmes de protection et d éducation de la petite enfance comportant des éléments de santé, de nutrition et d éducation, en particulier pour les enfants les plus défavorisés. Supprimer les frais de scolarité et offrir suffisamment de places et d enseignants pour répondre aux besoins des nouveaux inscrits. Apporter une aide financière sous la forme de bourses ou d allocations en espèces ou en nature aux enfants des familles les plus pauvres. Prendre des mesures pour réduire le besoin de travail des enfants et prévoir des aménagements scolaires flexibles et des cours d équivalence non formels pour les enfants et les jeunes qui travaillent. Promouvoir des politiques d inclusion qui ouvrent les écoles aux enfants handicapés, aux enfants autochtones et aux enfants d autres groupes défavorisés. Combattre les disparités entre les sexes en accroissant le nombre d enseignantes dans les pays où la scolarisation des filles est faible et en construisant des écoles proches de leur lieu de résidence et comportant des installations sanitaires adéquates. Accorder la plus haute priorité à une action audacieuse de développement de programmes de formation des compétences des jeunes et des adultes, qui soient convenablement dotés en personnel et financés, en faisant appel à toutes les formes de médias. Formuler des politiques des médias et de l édition qui promeuvent la lecture. 3

18 2 8 POINTS MAJEURS DU RAPPORT SUR L EPT 28 Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous Mesures visant à promouvoir la qualité Recourir à des mesures incitatives pour attirer de nouvelles recrues dans la profession enseignante et assurer une formation et un perfectionnement professionnel adéquats des enseignants. Garantir une durée d instruction suffisante et mettre en œuvre une politique de publication et de distribution des manuels. Créer des environnements d apprentissage sûrs et sains. Promouvoir l égalité des sexes par la formation des enseignants et le contenu des programmes et des manuels scolaires. Reconnaître l importance de l instruction dans la langue maternelle durant la petite enfance et les premières années de l école primaire. Mettre en place des partenariats constructifs entre l État et le secteur non étatique afin d accroître l accès à une éducation de qualité. Mesures visant à améliorer les capacités et le financement Maintenir ou accroître, là où il le faut, les dépenses publiques, vu que les coûts unitaires risquent d augmenter lorsque les enfants les plus défavorisés et marginalisés sont scolarisés. Accroître les ressources financières accordées à la petite enfance, à l alphabétisation et à la qualité, en particulier pour la formation des enseignants et leur perfectionnement professionnel. Renforcer les capacités de gestion à tous les niveaux de l État. Coordonner les programmes pour la petite enfance et les programmes d alphabétisation des adultes avec tous les ministères et organisations non gouvernementales (ONG) concernés. Faire participer officiellement la société civile à la formulation, à la mise en œuvre et au suivi de la politique d EPT. Société civile Continuer de renforcer les organisations de la société civile qui permettent aux citoyens de plaider pour l EPT et de faire rendre des comptes aux gouvernements et à la communauté internationale. Participer avec les gouvernements nationaux à l élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des politiques d éducation. Encourager la formation à l analyse et au financement des politiques d éducation. Donateurs et organismes internationaux Accroître fortement l aide à l éducation de base pour assurer le financement extérieur de 11 milliards de dollars par an nécessaires d ici à 21. Porter à au moins 1 % la part de l éducation de base dans le total de l aide sectorielle bilatérale. Améliorer la capacité des gouvernements d utiliser efficacement des montants d aide plus importants. Veiller à ce que l aide soit : plus ciblée, afin d atteindre les pays qui en ont le plus besoin, en particulier les États fragiles et les pays d Afrique subsaharienne ; plus globale, afin d inclure les programmes pour la petite enfance et les programmes d alphabétisation et de développement des compétences des jeunes et des adultes, ainsi que le développement des capacités d élaboration des politiques, de planification, d exécution et de suivi ; plus centrée sur l EPT, et moins sur l enseignement postsecondaire ; plus prévisible, afin de soutenir les plans nationaux d éducation à long terme ; plus alignée sur les programmes et les priorités des gouvernements. Investir dans les capacités de collecte, d analyse et d utilisation des données sur les systèmes éducatifs. 4

19 VUE D ENSEMBLE Vue d ensemble Chapitre 1 La pertinence durable de l éducation pour tous La présente édition du Rapport mondial de suivi sur l EPT marque la mi-parcours d un mouvement international ambitieux visant à développer les possibilités d apprentissage de tous les enfants, de tous les jeunes et de tous les adultes du monde d ici à 215. En avril 2, 164 gouvernements, ainsi que les institutions partenaires, ont adopté à Dakar un Cadre d action centré sur la réalisation des 6 objectifs de l éducation pour tous, concernant l expansion de la protection et de l éducation de la petite enfance, la réalisation de l enseignement primaire universel, la multiplication des possibilités d apprentissage offertes aux jeunes et aux adultes, l élargissement de l alphabétisme, la réalisation de la parité entre les sexes dans l éducation et des améliorations de la qualité de l éducation. L agenda de l EPT repose sur la conviction selon laquelle la politique publique peut radicalement transformer les systèmes éducatifs, pourvu qu elle s appuie sur une volonté politique et des ressources appropriées. La perspective mondiale de la réalisation de l EPT est aussi influencée par les tendances de la démographie, de l urbanisation, des migrations, de la santé et des systèmes économiques et politiques. En 28, par exemple, plus de la moitié de la population mondiale (environ 3,3 milliards d individus) vivra dans des zones urbaines, dont près d un tiers dans des taudis. Du fait de la croissance continue de la population, les pays les moins avancés, qui sont les plus éloignés de la scolarisation de tous les enfants dans l enseignement primaire et secondaire, spécialement en Afrique subsaharienne, seront confrontés, durant les décennies à venir, à des pressions croissantes en matière de scolarisation. Parmi les préoccupations touchant la santé, le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme ont un impact dévastateur sur les systèmes scolaires, surtout en Afrique subsaharienne. La croissance réelle du revenu par habitant a été soutenue en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud entre 2 et 25, et elle est restée forte en Asie de l Est et dans le Pacifique. Cependant, malgré une réduction du nombre d individus vivant dans la pauvreté absolue, l inégalité entre riches et pauvres s est accentuée. Si des politiques destinées aux enfants pauvres et défavorisés ne sont pas adoptées, les inégalités socio-économiques existantes risquent d empirer du fait d une éducation de mauvaise qualité et de systèmes éducatifs différenciés. Le renforcement et le soutien des États «fragiles» sont une priorité émergente de l agenda de l EPT depuis 2. Ces États se caractérisent par des institutions faibles, des difficultés économiques et/ou des conflits prolongés ayant un impact négatif direct sur le développement de l éducation. On estime que plus d un demi-milliard de personnes vivent dans 35 États fragiles. L aide publique au développement fournie par les donateurs bilatéraux s est accrue de 9 % par an entre 1999 et 25, mais des données préliminaires indiquent une régression en 26. En 25, les pays du G8 ont pris l engagement d augmenter substantiellement leur aide par divers moyens, dont l aide traditionnelle au développement et l allégement de la dette. Il faut néanmoins que les donateurs accélèrent leurs plans en vue d intensifier l aide à l Afrique s ils veulent que leurs promesses restent crédibles. Les recherches récentes confirment les effets positifs sur le développement de l expansion des systèmes éducatifs, mais elles soulignent la nécessité de politiques complémentaires pour compenser les inégalités et améliorer l apprentissage. Le droit à l éducation a été mis en œuvre par des mesures telles que les lois sur l enseignement obligatoire, adoptées par un nombre croissant de pays depuis 2. Au niveau international, les initiatives ont été axées sur des cibles spécifiques (l alphabétisation, les filles, le VIH/sida) et sur l amélioration de la qualité de l aide, mais il sera vital d assurer la convergence de ces initiatives pour atteindre l ensemble des objectifs de l éducation pour tous. Chapitre 2 Les six objectifs : où en sommes-nous? Ce chapitre propose une évaluation systématique des progrès accomplis vers l EPT depuis Dakar, comparant les données relatives à l année scolaire se terminant en 25 5

20 2 8 VUE D ENSEMBLE Rapport mondial de suivi sur l éducation pour tous avec les chiffres correspondants pour Il est centré sur les régions et les pays qui sont confrontés aux plus grands défis pour atteindre les objectifs d ici à 215 et attire l attention sur les inégalités à l intérieur des pays. Les programmes de protection et d éducation de la petite enfance améliorent la santé des enfants, leur nutrition, leur bien-être et leur développement cognitif. Ils compensent les désavantages et les inégalités et débouchent sur de meilleurs acquis à l école primaire. La protection et l éducation des enfants de moins de 3 ans restent un domaine négligé. Par ailleurs, l accès à l enseignement préprimaire des enfants de 3 ans et plus s est amélioré, mais il reste très inégal. Beaucoup de pays en développement n ont encore que des systèmes d enseignement primaire limités, sinon inexistants. L accès et la participation à l enseignement primaire ont fortement progressé depuis Dakar et le nombre d enfants non scolarisés est tombé de 96 à 72 millions entre 1999 et 25. Les États arabes, l Afrique subsaharienne et l Asie du Sud et de l Ouest ont enregistré des augmentations substantielles de leurs taux de scolarisation. Toutefois, la progression des élèves dans le primaire et l achèvement du cycle demeurent des motifs importants de préoccupation presque partout. La plupart des pays, y compris ceux dont les taux de scolarisation dans le primaire sont relativement élevés, se doivent de traiter les questions d équité. Les besoins d apprentissage des jeunes et des adultes restent lamentablement mal répertoriés. Cet objectif a été particulièrement négligé, en partie parce qu il est difficile de le définir et de le suivre. Beaucoup de jeunes et d adultes acquièrent des compétences par des moyens informels ou par le biais de toutes sortes de programmes non formels d alphabétisation, d équivalence, d acquisition des compétences nécessaires dans la vie courante et pour s assurer des moyens d existence. L alphabétisation des adultes demeure un sérieux problème à l échelle mondiale : 774 millions d adultes (dont 64 % de femmes) sont encore dépourvus de compétences minimales en matière d alphabétisme. Trois régions (Asie de l Est, Asie du Sud et de l Ouest et Afrique subsaharienne) concentrent l immense majorité des 2 % d adultes qui, dans le monde, restent privés du droit à l alphabétisme. Excepté en Chine, on n a guère fait de progrès au cours de la décennie écoulée pour ce qui est de réduire le nombre considérable d adultes analphabètes. L objectif de l élimination des disparités entre les sexes dans l enseignement primaire et secondaire pour 25 n a pas été atteint dans une grande majorité de pays. Alors que 63 % des pays pour lesquels les données sont disponibles ont réussi à éliminer les disparités entre les sexes dans le primaire, 37 % seulement y sont parvenus dans le secondaire. Les progrès accomplis vers l égalité des sexes restent difficiles à cerner. Les violences sexuelles, les environnements scolaires caractérisés par l insécurité et l inadéquation des installations sanitaires ont une incidence disproportionnée sur les filles. Les violences physiques, en revanche, touchent principalement les garçons. Il est fréquent que les attitudes des enseignants, leurs perceptions et leurs attentes diffèrent selon le sexe des élèves et les manuels renforcent souvent les stéréotypes concernant les rôles attribués aux hommes et aux femmes adultes. Les performances scolaires des garçons et des filles convergent, mais les domaines d études et les orientations professionnelles restent groupés par sexe. Les évaluations internationales et régionales ainsi qu un nombre croissant d évaluations nationales menées depuis 1999 montrent que des résultats d apprentissage insuffisants en langue, en mathématiques et dans d autres matières continuent de caractériser de nombreux pays dans le monde. Plus de 6 % des pays prévoient moins de 8 heures d instruction par an de la 1 re à la 6 e année d études, alors même que des recherches récentes confirment les corrélations positives entre la durée de l instruction et les résultats d apprentissage. Beaucoup de pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne, ont des salles de classe surpeuplées, des infrastructures scolaires médiocres et des environnements d apprentissage inadéquats. Les pénuries aiguës d enseignants sont chose courante, surtout en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l Ouest, et, dans certains pays, des pénuries encore plus marquées d enseignants formés font obstacle à un enseignement et à un apprentissage de qualité. L indice du développement de l EPT, calculé pour 129 pays, met en évidence les multiples défis que doivent relever les 25 pays qui sont éloignés de la réalisation de l EPT dans son ensemble, dont plusieurs sont définis comme des États fragiles. Les deux tiers de ces pays se trouvent en Afrique subsaharienne, mais ce groupe comprend aussi quelques États arabes et des pays d Asie du Sud et de l Ouest. Les données font défaut pour de nombreux pays, dont un certain nombre d États fragiles qui risquent de souffrir d un développement limité de l éducation. Chapitre 3 Dynamiques nationales Ce chapitre focalise l attention sur 3 domaines des politiques d éducation afin de montrer comment les pays développent et renforcent leurs systèmes éducatifs 6

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